Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-10-23
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 23 octobre 1919 23 octobre 1919
Description : 1919/10/23 (N1284,T13). 1919/10/23 (N1284,T13).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6239321h
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/03/2013
- MHHSTERES
b F, 8
8Td ÉTRANGÈRES
,Et DE LA GUERRE
W 1284
V-
Jeudi 23 Octobre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
GESTIONSÉCONOMIQUES
QUES-rio NS OUVRIÈRES
ET LA CONFERENCE
^ash^gZ ton; LE CANOSSA DE LA
de ^MOCRAT "f [sous ce titre] : A la fin
Paix mois conformément au traité de
Paiv Se tiendra v
rt .^ternatinnai ? Washington une Confé-
de ^Ul*e) la oiip S des travailleurs. Tout
si ies la question s'est posée de savoir
siles trav ailleur 9 allemands et autri-
thie ris slerlient autorisés à être représentés
intJî^ïie titre que les autres à ce Congrès
^PtvCné ^^nal 4 r?* ce cas, l'Entente eût
porté un e lnoclificatio-n radicale à l'atti-
délnt (u elle a observée jusqu'id. Car pen-
t ,Il guerre on a empêché avec le plus
étaieIlt SOlll que les socialistes des pays qui
SOeiûlistCOlltre nous, et particulièrement les
8 j'Il. Iste.3 AllglIter-re de France et des
Etats-Unis aient e moindre .contact avec
les socialdemocrates neutres allemands sur terri-
tOires Ialdernocrates allemands sur terri-
Les socialistes,eux aussi, pour la plu-
part,n'ont pas souhaité ce contact. Ils se
tés desnt llltérieurement totalement sépa-
iLc^aradesanpïlemands, et c'est pour-
quoi S 0cilernent *>+ H de rares exceptions
par leurs gouvernements contre
s s^rc^list®es £ »îfianda- Tout lien inter-
t'OIt¡pu ar rAllPm^agrie fut complètement
'Car i, ce~~ne devait périr de son
Qatls le al. Ce blocus fut transporté aussi
dans le doîïiaine intellectuel et à cela les
socialiste français anglais et américains
ni *j * ?ré- Et anl°Vrd'!llui encore ce blo-
~tr~~it pas être levé. Car, tandis que
Les W. ailleurs de t® le^é- Car, tandis que
les 'avuill eur" de tous les autres pays, de
JViriG rûle CUba, de GUatemala du Siam, de
\l1tQ.tioIl e amère - ironie ont reçu une ln-
aW\°n a laiof' ont re?u une alle-
le Go eCart ~s travailleurs alle-
£ !lein&n(i a été unique-
£ mé que ?n n empêcherait pas
e e se ! ntants des travailleurs allemands
p se ^dre & vu
q™ 0ncerne u, S ^on) mais qu'en
ri^{érpn
- ~er~ ârne admission, c'était la
itl lder. 1 e es travailleurs qui devait en
decider.Les représentants des travailleurs
allemands auraient donc dû se rendre à Ca-
nossa en allant à Washigton ton. Cela, comme
1. affi rille 1 e voruj elts les syndicats alle-
kl, rq'loi Cela, comme
'les syndicats alle-
pt autrichiïp« X I nont refusé et c'est
irAllema
imïïeruationa et l'Autriche alle-
îHl Sorit Pa la. 0\11' les l'rlatlOnale des travailleurs.
%s°cia]rt l^^avaiiip^i? !. allemands et pour
cialdemoratie allemande ce procédé
Htis' tiTande ce Procédé
1,,, n amèrp certes, mais bien mé-
pas -mais bien mé"
e comprendre
îaird ent Ce que nous avons en réa-
Car ce t
nier reste. Car ce n'est lorsque le der-
lussion sur soi-même aura dis-
de i ? Peupie allemand retrouvera le
chemin de la politique réaliste. Il y eut un
a. PoUt. réaliste. Il y eut un
8' où M. Scheidemann
ramara °j internationaux
de trouver une J~ase de négociation
où M. Scheidemann
e cri de guerre ennemi était
alors : il faut détruire le militarisme prus-
sien ! Et M. Scheidemann avec l'aide d'amis
démocratiques a répandu dans le peuple
l'idée que l'étranger, prêt à la réconcilia-
tion, ne se heurtait plus qu'à notre « mili-
tarisme ». Maintenant cet obstacle est pres-
que écarté avec sa cause ! Le prolétariat
de l'Allemagne est lui-même à la barre et
il lui faut se voir traiter par l'Entente,
même la guerre une fois terminée, aussi
durement que l'a été auparavant le
Gouvernement de l'ancien système. Quelle
illusion de croire que notre soi-disant mili-
tarisme, que notre soi-disant autocratie
aient été l'épine dans l'œil de l'ennemi !
Non c'est le peuple allemand qui était cette
épine. Et c'est pourquoi la social démocratie
fait aujourd'hui la douloureuse expérience,
en tant que détentrice du pouvoir, d'être
chassée du cercle international de l'Entente,
tout comme devait être chassée l'Allemagne
impériale.
HANNOVRISCHER KURIER, 11.10, soir.
LES COOPERATIVES ET LES TRADE-
UNIONS. — De Manchester, 20.10 : Un re-
présentant de la « Coopérative Wholesale
Society » [Société Coopérative de Gros],
nous a dit aujourd'hui :
« La banque de la C. W. S. s'est abouchée
avec les Trade-Unions qui y ont placé leur
argent plus facilement qu'elles n'auraient
pu le faire dans des compagnies privées. Ce
fait date de quelques années, au moment
où des banques privées ont refusé des cré-
dits à l'Association des mineurs de Dur-
ham et du Northumberland pendant une
grève. Il y a maintenant 109 trade-unions et
amicales et 750 clubs d'ouvriers et sociétés
de secours mutuels qui ont mis leurs fonds
dans la banque de la C. W. S. Au fur et à
mesure qu'on en connaît les avantages, la
tendance qu'ont les classes ouvrières à y
mettre leurs fonds se développe.
Il Nous croyons que l'on entendra de plus
en plus parler de la part jouée par le mou-
vement coopératif dans la grande lutte par
laquelle le peuple veut gagner ses droits. Le
mouvement est devenu assez important
pour soutenir les ouvriers. Les chefs tra-
vaillistes s'en rendent compte et, comme ils
font leurs placements dans la banque de la
C. W. S., on peut compter sur celle-ci en
temps de crise, jusqu'à concurrence com-
plète de l'argent placé, et on peut espérer
qu'elle aidera graduellement à créer la so-
ciété nouvelle. M. Nellor, secrétaire du con-
seil travailliste (Trade Council) de Man-
chester et Salford, a déclaré qu'à l'avenir le
mouvement coopératif devrait être consi-
déré comme le commissariat du mouve-
ment gréviste des Trade - Unions. « Si la
grève des chemins de fer avait continué,
dit-il, les ouvriers auraient eu devant eux
un véritable système. Une commission du
Congrès des Trade-Untons travaille'à un
projet d'ensemble. »
DAILY NEWS, 21.10.
INDUSTRIE
L'INDUSTRIE PETROLIFERE EN AN-
GLETERRE. — De Swansea : Une entre-
prise importante de la compagnie anglo-
persane des pétroles promet d'augmenter
considérablement le trafic du port de Swan-
sea. La compagnie dépense 6 à 7 millions,
en vue d'établir dans cette ville un dépôt
de distribution de pétrole. Une véritable ar-
mée de travailleurs est employée à la cons-
truction d'usines à Skewen, où le pétrole
brut sera raffiné et renvoyé ensuite à
Swansea, à l'aide de conduites spéciales.
Une ligne de vapeurs-citernes fonctionnera
du Golfe Persique à Swansea, où des quais
et des réservoirs appropriés sont aménagés
dans le port.
DAILY HERALD, 21.10.
FINANCES
LA QUESTION FINANCIERE EN
GRANDE-BRETAGNE. — La Chambre des
Lords, aussi bien que la Chambre des Com-
munes, est décidée à demander des comptes
au Gouvernement sur la question des éco-
nomies nationales. Les pairs se réuniront
jeudi et Lord Buckmaster a fait mettre dans
l'ordre du jour qu'il « attirerait l'attention
sur la gravité de la situation financière
dans laquelle se trouve le pays, et qu'il pro-
posenait la motion suivante : « De l'avis de
la Chambre des Lords, il est essentiel d'éta-
blir immédiatement des impôts nouveaux. »
Une réunion de la commission financière
du cabinet a eu lieu hier. Les ministres font
un effort définitif pour présenter leur dé-
fense au Parlement, mais ils ne peuvent ca-
cher le fait que les dépenses dans le deuxiè-
me quart de l'année financière ont excédé
celles du premier quart, et 'que le Gouver-
nement, la semaine dernière, a dépensé
£ 12.000.000 de plus qu'il n'avait reçu.
DAILY MAIL, 21.10.
AVENIR ECONOMIQUE
IMPRESSIONS D'ALLEMAGNE [Cf. Bull.
n° 1281, p. 2]. — De Berlin, 13 octobre : Mes
impressions à Francfort sur la situation
économique furent plus favorables que je ne
l'avais imaginé, en dépit de mon optimisme
des derniers temps. Partout j'ai constaté des
efforts conciliateurs et une pensée uniforme:
créer les conditions les meilleures pour la
production et le gain. Cependant, j'ai enten-
du dire dans différents milieux socialistes
indépendants ou démocrates bourgeois : « la
seule catégorie d'ouvriers chez qui subsis-
tent encore des velléités révolutionnaires
ce sont les cheminots. » J'ai donc cherché à
rencontrer d'homme qui est le point central
de l'agitation radicale dans leur organisation
et il m'a exposé franchement ses intentions.
Mais avant de les communiquer, je racon-
terai ce que m'ont appris les chefs des au-
tres syndicats ouvriers.
Le meneur du svndicat du bâtiment m'a
déclaré : Nos camarades n'ont qu'une idée :
régulariser le travail. Il est inutile de leur
parler d'action politique. Je dois reconnaître
que la quantité de travail livré n'atteint pas
celle d'avant-guerre. C'est imputable aux
conditions créées par la guerre, notamment
a la sous-alimentation. Mais il y a un an cela
n'allait pas mieux qu'aujourd'hui au con-
traire. Notre organisation nourrit de vastes
b F, 8
8Td ÉTRANGÈRES
,Et DE LA GUERRE
W 1284
V-
Jeudi 23 Octobre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
GESTIONSÉCONOMIQUES
QUES-rio NS OUVRIÈRES
ET LA CONFERENCE
^ash^gZ ton; LE CANOSSA DE LA
de ^MOCRAT "f [sous ce titre] : A la fin
Paix mois conformément au traité de
Paiv Se tiendra v
rt .^ternatinnai ? Washington une Confé-
de ^Ul*e) la oiip S des travailleurs. Tout
si ies la question s'est posée de savoir
siles trav ailleur 9 allemands et autri-
thie ris slerlient autorisés à être représentés
intJî^ïie titre que les autres à ce Congrès
^PtvCné ^^nal 4 r?* ce cas, l'Entente eût
porté un e lnoclificatio-n radicale à l'atti-
délnt (u elle a observée jusqu'id. Car pen-
t ,Il guerre on a empêché avec le plus
étaieIlt SOlll que les socialistes des pays qui
SOeiûlistCOlltre nous, et particulièrement les
8 j'Il. Iste.3 AllglIter-re de France et des
Etats-Unis aient e moindre .contact avec
les socialdemocrates neutres allemands sur terri-
tOires Ialdernocrates allemands sur terri-
Les socialistes,eux aussi, pour la plu-
part,n'ont pas souhaité ce contact. Ils se
tés desnt llltérieurement totalement sépa-
iLc^aradesanpïlemands, et c'est pour-
quoi S 0cilernent *>+ H de rares exceptions
s s^rc^list®es £ »îfianda- Tout lien inter-
t'OIt¡pu ar rAllPm^agrie fut complètement
'Car i, ce~~ne devait périr de son
Qatls le al. Ce blocus fut transporté aussi
dans le doîïiaine intellectuel et à cela les
socialiste français anglais et américains
ni *j * ?ré- Et anl°Vrd'!llui encore ce blo-
~tr~~it pas être levé. Car, tandis que
Les W. ailleurs de t® le^é- Car, tandis que
les 'avuill eur" de tous les autres pays, de
JViriG rûle CUba, de GUatemala du Siam, de
aW\°n a laiof' ont re?u une alle-
le Go eCart ~s travailleurs alle-
£ !lein&n(i a été unique-
£ mé que ?n n empêcherait pas
e e se ! ntants des travailleurs allemands
p se ^dre & vu
q™ 0ncerne u, S ^on) mais qu'en
ri^{érpn
- ~er~ ârne admission, c'était la
itl lder. 1 e es travailleurs qui devait en
decider.Les représentants des travailleurs
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1. affi rille 1 e voruj elts les syndicats alle-
kl, rq'loi Cela, comme
'les syndicats alle-
pt autrichiïp« X I nont refusé et c'est
irAllema
imïïeruationa et l'Autriche alle-
îHl Sorit Pa
%s°cia]rt l^^avaiiip^i? !. allemands et pour
cialdemoratie allemande ce procédé
Htis' tiTande ce Procédé
1,,, n amèrp certes, mais bien mé-
pas -mais bien mé"
e comprendre
îaird ent Ce que nous avons en réa-
Car ce t
nier reste. Car ce n'est lorsque le der-
lussion sur soi-même aura dis-
de i ? Peupie allemand retrouvera le
chemin de la politique réaliste. Il y eut un
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8' où M. Scheidemann
ramara °j internationaux
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où M. Scheidemann
e cri de guerre ennemi était
alors : il faut détruire le militarisme prus-
sien ! Et M. Scheidemann avec l'aide d'amis
démocratiques a répandu dans le peuple
l'idée que l'étranger, prêt à la réconcilia-
tion, ne se heurtait plus qu'à notre « mili-
tarisme ». Maintenant cet obstacle est pres-
que écarté avec sa cause ! Le prolétariat
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il lui faut se voir traiter par l'Entente,
même la guerre une fois terminée, aussi
durement que l'a été auparavant le
Gouvernement de l'ancien système. Quelle
illusion de croire que notre soi-disant mili-
tarisme, que notre soi-disant autocratie
aient été l'épine dans l'œil de l'ennemi !
Non c'est le peuple allemand qui était cette
épine. Et c'est pourquoi la social démocratie
fait aujourd'hui la douloureuse expérience,
en tant que détentrice du pouvoir, d'être
chassée du cercle international de l'Entente,
tout comme devait être chassée l'Allemagne
impériale.
HANNOVRISCHER KURIER, 11.10, soir.
LES COOPERATIVES ET LES TRADE-
UNIONS. — De Manchester, 20.10 : Un re-
présentant de la « Coopérative Wholesale
Society » [Société Coopérative de Gros],
nous a dit aujourd'hui :
« La banque de la C. W. S. s'est abouchée
avec les Trade-Unions qui y ont placé leur
argent plus facilement qu'elles n'auraient
pu le faire dans des compagnies privées. Ce
fait date de quelques années, au moment
où des banques privées ont refusé des cré-
dits à l'Association des mineurs de Dur-
ham et du Northumberland pendant une
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amicales et 750 clubs d'ouvriers et sociétés
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mesure qu'on en connaît les avantages, la
tendance qu'ont les classes ouvrières à y
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Il Nous croyons que l'on entendra de plus
en plus parler de la part jouée par le mou-
vement coopératif dans la grande lutte par
laquelle le peuple veut gagner ses droits. Le
mouvement est devenu assez important
pour soutenir les ouvriers. Les chefs tra-
vaillistes s'en rendent compte et, comme ils
font leurs placements dans la banque de la
C. W. S., on peut compter sur celle-ci en
temps de crise, jusqu'à concurrence com-
plète de l'argent placé, et on peut espérer
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ciété nouvelle. M. Nellor, secrétaire du con-
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chester et Salford, a déclaré qu'à l'avenir le
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grève des chemins de fer avait continué,
dit-il, les ouvriers auraient eu devant eux
un véritable système. Une commission du
Congrès des Trade-Untons travaille'à un
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DAILY NEWS, 21.10.
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L'INDUSTRIE PETROLIFERE EN AN-
GLETERRE. — De Swansea : Une entre-
prise importante de la compagnie anglo-
persane des pétroles promet d'augmenter
considérablement le trafic du port de Swan-
sea. La compagnie dépense 6 à 7 millions,
en vue d'établir dans cette ville un dépôt
de distribution de pétrole. Une véritable ar-
mée de travailleurs est employée à la cons-
truction d'usines à Skewen, où le pétrole
brut sera raffiné et renvoyé ensuite à
Swansea, à l'aide de conduites spéciales.
Une ligne de vapeurs-citernes fonctionnera
du Golfe Persique à Swansea, où des quais
et des réservoirs appropriés sont aménagés
dans le port.
DAILY HERALD, 21.10.
FINANCES
LA QUESTION FINANCIERE EN
GRANDE-BRETAGNE. — La Chambre des
Lords, aussi bien que la Chambre des Com-
munes, est décidée à demander des comptes
au Gouvernement sur la question des éco-
nomies nationales. Les pairs se réuniront
jeudi et Lord Buckmaster a fait mettre dans
l'ordre du jour qu'il « attirerait l'attention
sur la gravité de la situation financière
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posenait la motion suivante : « De l'avis de
la Chambre des Lords, il est essentiel d'éta-
blir immédiatement des impôts nouveaux. »
Une réunion de la commission financière
du cabinet a eu lieu hier. Les ministres font
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fense au Parlement, mais ils ne peuvent ca-
cher le fait que les dépenses dans le deuxiè-
me quart de l'année financière ont excédé
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nement, la semaine dernière, a dépensé
£ 12.000.000 de plus qu'il n'avait reçu.
DAILY MAIL, 21.10.
AVENIR ECONOMIQUE
IMPRESSIONS D'ALLEMAGNE [Cf. Bull.
n° 1281, p. 2]. — De Berlin, 13 octobre : Mes
impressions à Francfort sur la situation
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l'avais imaginé, en dépit de mon optimisme
des derniers temps. Partout j'ai constaté des
efforts conciliateurs et une pensée uniforme:
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du dire dans différents milieux socialistes
indépendants ou démocrates bourgeois : « la
seule catégorie d'ouvriers chez qui subsis-
tent encore des velléités révolutionnaires
ce sont les cheminots. » J'ai donc cherché à
rencontrer d'homme qui est le point central
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et il m'a exposé franchement ses intentions.
Mais avant de les communiquer, je racon-
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tres syndicats ouvriers.
Le meneur du svndicat du bâtiment m'a
déclaré : Nos camarades n'ont qu'une idée :
régulariser le travail. Il est inutile de leur
parler d'action politique. Je dois reconnaître
que la quantité de travail livré n'atteint pas
celle d'avant-guerre. C'est imputable aux
conditions créées par la guerre, notamment
a la sous-alimentation. Mais il y a un an cela
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