Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-07-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 28 juillet 1920 28 juillet 1920
Description : 1920/07/28 (T15,N1510). 1920/07/28 (T15,N1510).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62385170
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MIN ISTÈRES
DES
PAIKES ÉTRANGÈRES
T °E LA GUERRE
N" 1510
Mercredi 28 Juillet 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
h.ESSE ALLEMANDE. - De Spa à Genève
(Hannoverscher Kurier). — La guerre
pusso-polonaise : l'attitude de l'Allema-
gne (Fronkturter Zeitung).
RESE AUTRICHIENNE. — La mise en liberté
de Bela Kun : nèpollise du gouverne-
ment autrichien au. gouvernement hon-
grois (Abend, Neue Freie Presse).
Pn¡':SSE BELGE. - L'alliance franco-belge
(Neptune).
HOI I,AND VISE. - La Société des Na-
lions : la convocation de l'assemblée
générale (Algemeen Handelsblad) ; la
, cour de justice internationale (Nieuwe
COl/rant).
: p.,t c'e charbon (Luigi Luzzatti dans Cor-
ricre della Sera).
----
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
; LEs ALLIÉS ET L'ALLEMAGNE
r- d SPA A GENEVE. - Les conférences
V- ce siècle, à la différence du Congrès de
lne. qui fut sédentaire, sont atteintes de
nQlnQdisme. Combien de villes furent par-
c01es depuis Versailles par les Excellen-
ee8, les grands de la terre et les représen-
knt ts des vaincus qu'ils traînent à leur
suite Peut-on trouver les raisons qui ont
Po choisir San Remo, Hythe, Boulogne.
p ur Versailles il y avait la galerie des gla-
Cenj et pour la ville d'eaux belge il était pi-
j C? de réaliser l'apothéose du traité dans
I I nî0 en Quartier général de l'Empire alle-
%nd. Mais Genève, qu'y a-t-il donc à Ge-
".-ue ?
Les villes changent, les diplomates voya-
r;nt : mais ce qil-i ne change point c'est
¡ t,:.t1'l.t qui régit les conférences, l'esprit de
- Sailles. Les Allemands qui se berçaient de
cet espoir qu'il suffisait de fouler aux pieds
I unp^?Ur°une doivent être assez surpris de
voir Foch leur présenter le traité à la pointe
de 0 sa re. Après Slga ils sont encore une
(oisson. sabre. Après Spa ils sont encore une
Mais après Spa on parle de Ge-
nète - e nom ne sonne-t-il pas comme un
bc, ureu résage ; cette fois-ci on aboutira.
lions neutre, Croix Rouge, Ligue des Na-
tions 8, etc. s'an,s doute la Croix Rouge consti-
t4 etc. Sans doute la Croix Rouge consti-
£ n entre tous les pays, mais, la
!e~'s [J,nie on lui substitua une ligue in-
tephnr dont les Allemands sont exclus. i
Cej>fol°nale j la Ligue des Nations fut conçue
Se t'je Une société de peuples, mais si elle
Se ÎVJ J^it un jour à Genève, son siège, il
de aucun allemand assis à sa table
aération. Voilà l'esprit de Genève.
lIANNOVERSCHER KURIER, 24.7.
L'ITALIE ET LES LIVRAISONS DE
CHARBON. — A PROPOS DU DISCOURS DU
COMTE SFORZA A LA CHAMBRE [Cf. Bulletin
n° 1508, page 1]. — * Nous sommes de ceux
qui tiennent en haute estime le nouveau mi-
nistre des Affaires étrangères, M. Sforza,
et si nous ne craignions de lui nuire, nous
donnerions même les raisons principales de
ce jugement bienveillant. Mais, si son sens
politique est souvent aigu et s'il sait sou-
vent dire, en bon français ou en bon anglais,
et très doucement, aux diplomates étran-
gers, des choses fortes et violentes, il nous
excusera de n'être pas toujours de son avis
sur les effets salutaires des négociations
économiques de Bruxelles et de Spa. Com-
bien le ministère des Affaires étrangères eût
été plus complet si le sens économique de
M. Belotti était venu s'ajouter au sens di-
plomatique de M. Sforza.
Tandis qu'avant-hier, le ministre présen-
tait à la Chambre attentive la solution
de la question du charbon comme un suc-
cès de plus, l'on recevait un « mémoire »
de la « Société des métallurgistes italiens »,
qui demandait à notre gouvernement d'ob-
tenir à Spa, de l'Allemagne, 500.000 tonnes
au moins. Comme on le verra, on n'en a
même pas obtenu 200.000. Le ministre Sfor-
za sut habilement se taire sur ce point. Et,
en vérité, des 2 millions de tonnes mensuel-
lement accordées aux Alliés , à partir du
1er août et pour le semestre suivant, la
France ne s'en réserve pas moins de 1 mil-
lion 600.000, et il n'en reste que 400.000 pour
l'Italie, la Belgique et le Luxembourg. Si
au moins l'Italie avait obtenu 200.000 ton-
nes ! Mais, si nous sommes bien informés
(et nous serions heureux de nous tromper)
sa part est, en fait, inférieure à celle de la
Belgique, à laquelle on accorde 200.000 ton-
nes. La Chambre devra demander que la
publication des traités de Versailles, de
Saint-Germain et autres, soit accompagnée
de tous les documents, accords, protocoles
secrets, conndentiels ou non divulgués qui,
s'ils étaient soustraits à notre enquête, fini-
raient par rendre incompréhensibles certai-
nes déclarations du ministre. En effet, M.
Sforza ne dit pas un mot de l'accord en-
core inconnu au sujet de la « Süd-Bahn »,
qui ne figure point dans le traité de Saint-
Germain, mais qui constitue, de la part de
L'Italie, une soumission et une concession
des plus importantes. Il a parlé de progrès
réalisés à Spa sur des accords que l'Italie
ignore d'ailleurs pour la marine marchande,
pour les biens domaniaux des terres ré-
dimées, etc., etc. De cette façon, ne connais-
sant point le mal qui s'est fait, on n'arrive
plus à comprendre ce qui vient l'atténuer
ou le corriger. Mais, comme nous l'avons
promis à nos lecteurs, nous jugerons toutes
ces graves questions dans un esprit libre et
serein.
Pour en revenir au charbon, le fait est
celui-ci : dans le groupe des Alliés, l'Italie
représente le tiers importun. Le Times qui
nous aime à sa façon, nous conseille d'aban-
donner les industries métallurgiques, pour
lesquelles nous manquons de fer et de char-
bon, et de nous consacrer toujours davan-
tage au culte des géorgiques.
Salve, magna parens.
Il n'y aura d'ailleurs plus de guerre en
Europe et les industriels italiens qui de-
mandent 500.000 tonnes par mois semblent
bien gourmands ! Il est vrai que nos alliés
ne parlaient pas ainsi quand ils s'adres-
saient principalement à nous pour fournir,
pendant la guerre, les munitions à la Russie
et à d'autres gouvernements.
Dans les « coefficients de satisfaction »,
comme les négociateurs techniques, se plai-
sent à les nommer et pour le charbon ce
mot signifiait le rapport entre la quantité
dont chaque Etat avait besoin pendant la
guerre et celle qui lui est assurée aujour-
d'hui après la Conférence de Spa, — la Bel-
gique tient la première place, puis vient la
France, et l'Italie les suit à une distance no-
table, avec cette grave différence que la
France et la Belgique ont encore chez elles
d'importantes ressources, tandis que l'Italie
dépend du plus ou moins de bonne volonté
des autres peuples.
C'est quand on était sur le point d'entrer
en guerre, et quand la guerre atteignait sa
plus grande violence, qu'il fallait demander
les justes approvisionnements de charbon,
pour la vie civile aussi; on l'a dit à la Cham-
bre et dans ce journal. Mais il faut ajouter
d'autres considérations peu réjouissantes.
Dans les négociations menées à Paris entre
les délégués des différents gouvernements
pour les réparations, l'on assignait à l'Ita-
lie, si nous sommes bien informés, 200.000
tonnes par mois, la confirmation officielle
de ce chiffre nous vint de Spa. Mais l'on
nous assure aujourd'hui — et nous epé-
rons encore que la nouvelle soit inexacte —
que, dans les mois de juin, de juillet et
même d'août, le charbon livré n'atteindra
pas les 200.000 tonnes en question. Le mi-
nistre des Affaires Etrangères doit éclair-
cir à la Chambre ce point obscur. Puisque
le commerce libre pourvoit maintenant à
une partie notable de nos besoins en char-
bon, il faut qu'on sache quelle doit être
exactement la provision de l'Etat, combien
de charbon allemand pourra venir par voie
de terre à un prix de transport moindre,
malgré les difficultés des transports ferro-
viaires, et quelle autre quantité nous sera,
dans des conditions plus coûteuses, livrée
par la voie maritime.
Le commerce libre, qui doit s'efforcer de
faire le plus de provisions possible en
avançant à tâtons parmi les difficultés du
change et celles des frets un peu abaissés
il est vrai, a le droit qu'on lui donne des
nouvelles exactes sur ces points essentiels.
Autrement l'Etat, fournisseur de charbon
par petites quantités, compliquerait la
question de l'approvisionnement indispen-
sable à notre nation. Le charbon allemand
donne à peu près 30 en coke métallique
et 70 en charbon pour chaudières et cela
même si l'on néglige la petite quantité de
« flamm-kohle ». En somme l'on pouvait et
l'on devait montrer plus d'égards envers
l'Italie, étant donné le « coefficient de satis-
faction français » qui dépasse 85 et le
coefficient belge, dépassant 90
Le ministre Sforza a dit aussi très fran-
chement de quelle façon l'on paie le char-
bon allemand, et comment il permet aux
DES
PAIKES ÉTRANGÈRES
T °E LA GUERRE
N" 1510
Mercredi 28 Juillet 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
h.ESSE ALLEMANDE. - De Spa à Genève
(Hannoverscher Kurier). — La guerre
pusso-polonaise : l'attitude de l'Allema-
gne (Fronkturter Zeitung).
RESE AUTRICHIENNE. — La mise en liberté
de Bela Kun : nèpollise du gouverne-
ment autrichien au. gouvernement hon-
grois (Abend, Neue Freie Presse).
Pn¡':SSE BELGE. - L'alliance franco-belge
(Neptune).
HOI I,AND VISE. - La Société des Na-
lions : la convocation de l'assemblée
générale (Algemeen Handelsblad) ; la
, cour de justice internationale (Nieuwe
COl/rant).
: p.,
ricre della Sera).
----
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
; LEs ALLIÉS ET L'ALLEMAGNE
r- d SPA A GENEVE. - Les conférences
V- ce siècle, à la différence du Congrès de
lne. qui fut sédentaire, sont atteintes de
nQlnQdisme. Combien de villes furent par-
c01es depuis Versailles par les Excellen-
ee8, les grands de la terre et les représen-
knt ts des vaincus qu'ils traînent à leur
suite Peut-on trouver les raisons qui ont
Po choisir San Remo, Hythe, Boulogne.
p ur Versailles il y avait la galerie des gla-
Cenj et pour la ville d'eaux belge il était pi-
j C? de réaliser l'apothéose du traité dans
I I nî0 en Quartier général de l'Empire alle-
%nd. Mais Genève, qu'y a-t-il donc à Ge-
".-ue ?
Les villes changent, les diplomates voya-
r;nt : mais ce qil-i ne change point c'est
¡ t,:.t1'l.t qui régit les conférences, l'esprit de
- Sailles. Les Allemands qui se berçaient de
cet espoir qu'il suffisait de fouler aux pieds
I unp^?Ur°une doivent être assez surpris de
voir Foch leur présenter le traité à la pointe
de 0 sa re. Après Slga ils sont encore une
(oisson. sabre. Après Spa ils sont encore une
Mais après Spa on parle de Ge-
nète - e nom ne sonne-t-il pas comme un
bc, ureu résage ; cette fois-ci on aboutira.
lions neutre, Croix Rouge, Ligue des Na-
tions 8, etc. s'an,s doute la Croix Rouge consti-
t4 etc. Sans doute la Croix Rouge consti-
£ n entre tous les pays, mais, la
!e~'s [J,nie on lui substitua une ligue in-
tephnr dont les Allemands sont exclus. i
Cej>fol°nale j la Ligue des Nations fut conçue
Se t'je Une société de peuples, mais si elle
Se ÎVJ J^it un jour à Genève, son siège, il
de aucun allemand assis à sa table
aération. Voilà l'esprit de Genève.
lIANNOVERSCHER KURIER, 24.7.
L'ITALIE ET LES LIVRAISONS DE
CHARBON. — A PROPOS DU DISCOURS DU
COMTE SFORZA A LA CHAMBRE [Cf. Bulletin
n° 1508, page 1]. — * Nous sommes de ceux
qui tiennent en haute estime le nouveau mi-
nistre des Affaires étrangères, M. Sforza,
et si nous ne craignions de lui nuire, nous
donnerions même les raisons principales de
ce jugement bienveillant. Mais, si son sens
politique est souvent aigu et s'il sait sou-
vent dire, en bon français ou en bon anglais,
et très doucement, aux diplomates étran-
gers, des choses fortes et violentes, il nous
excusera de n'être pas toujours de son avis
sur les effets salutaires des négociations
économiques de Bruxelles et de Spa. Com-
bien le ministère des Affaires étrangères eût
été plus complet si le sens économique de
M. Belotti était venu s'ajouter au sens di-
plomatique de M. Sforza.
Tandis qu'avant-hier, le ministre présen-
tait à la Chambre attentive la solution
de la question du charbon comme un suc-
cès de plus, l'on recevait un « mémoire »
de la « Société des métallurgistes italiens »,
qui demandait à notre gouvernement d'ob-
tenir à Spa, de l'Allemagne, 500.000 tonnes
au moins. Comme on le verra, on n'en a
même pas obtenu 200.000. Le ministre Sfor-
za sut habilement se taire sur ce point. Et,
en vérité, des 2 millions de tonnes mensuel-
lement accordées aux Alliés , à partir du
1er août et pour le semestre suivant, la
France ne s'en réserve pas moins de 1 mil-
lion 600.000, et il n'en reste que 400.000 pour
l'Italie, la Belgique et le Luxembourg. Si
au moins l'Italie avait obtenu 200.000 ton-
nes ! Mais, si nous sommes bien informés
(et nous serions heureux de nous tromper)
sa part est, en fait, inférieure à celle de la
Belgique, à laquelle on accorde 200.000 ton-
nes. La Chambre devra demander que la
publication des traités de Versailles, de
Saint-Germain et autres, soit accompagnée
de tous les documents, accords, protocoles
secrets, conndentiels ou non divulgués qui,
s'ils étaient soustraits à notre enquête, fini-
raient par rendre incompréhensibles certai-
nes déclarations du ministre. En effet, M.
Sforza ne dit pas un mot de l'accord en-
core inconnu au sujet de la « Süd-Bahn »,
qui ne figure point dans le traité de Saint-
Germain, mais qui constitue, de la part de
L'Italie, une soumission et une concession
des plus importantes. Il a parlé de progrès
réalisés à Spa sur des accords que l'Italie
ignore d'ailleurs pour la marine marchande,
pour les biens domaniaux des terres ré-
dimées, etc., etc. De cette façon, ne connais-
sant point le mal qui s'est fait, on n'arrive
plus à comprendre ce qui vient l'atténuer
ou le corriger. Mais, comme nous l'avons
promis à nos lecteurs, nous jugerons toutes
ces graves questions dans un esprit libre et
serein.
Pour en revenir au charbon, le fait est
celui-ci : dans le groupe des Alliés, l'Italie
représente le tiers importun. Le Times qui
nous aime à sa façon, nous conseille d'aban-
donner les industries métallurgiques, pour
lesquelles nous manquons de fer et de char-
bon, et de nous consacrer toujours davan-
tage au culte des géorgiques.
Salve, magna parens.
Il n'y aura d'ailleurs plus de guerre en
Europe et les industriels italiens qui de-
mandent 500.000 tonnes par mois semblent
bien gourmands ! Il est vrai que nos alliés
ne parlaient pas ainsi quand ils s'adres-
saient principalement à nous pour fournir,
pendant la guerre, les munitions à la Russie
et à d'autres gouvernements.
Dans les « coefficients de satisfaction »,
comme les négociateurs techniques, se plai-
sent à les nommer et pour le charbon ce
mot signifiait le rapport entre la quantité
dont chaque Etat avait besoin pendant la
guerre et celle qui lui est assurée aujour-
d'hui après la Conférence de Spa, — la Bel-
gique tient la première place, puis vient la
France, et l'Italie les suit à une distance no-
table, avec cette grave différence que la
France et la Belgique ont encore chez elles
d'importantes ressources, tandis que l'Italie
dépend du plus ou moins de bonne volonté
des autres peuples.
C'est quand on était sur le point d'entrer
en guerre, et quand la guerre atteignait sa
plus grande violence, qu'il fallait demander
les justes approvisionnements de charbon,
pour la vie civile aussi; on l'a dit à la Cham-
bre et dans ce journal. Mais il faut ajouter
d'autres considérations peu réjouissantes.
Dans les négociations menées à Paris entre
les délégués des différents gouvernements
pour les réparations, l'on assignait à l'Ita-
lie, si nous sommes bien informés, 200.000
tonnes par mois, la confirmation officielle
de ce chiffre nous vint de Spa. Mais l'on
nous assure aujourd'hui — et nous epé-
rons encore que la nouvelle soit inexacte —
que, dans les mois de juin, de juillet et
même d'août, le charbon livré n'atteindra
pas les 200.000 tonnes en question. Le mi-
nistre des Affaires Etrangères doit éclair-
cir à la Chambre ce point obscur. Puisque
le commerce libre pourvoit maintenant à
une partie notable de nos besoins en char-
bon, il faut qu'on sache quelle doit être
exactement la provision de l'Etat, combien
de charbon allemand pourra venir par voie
de terre à un prix de transport moindre,
malgré les difficultés des transports ferro-
viaires, et quelle autre quantité nous sera,
dans des conditions plus coûteuses, livrée
par la voie maritime.
Le commerce libre, qui doit s'efforcer de
faire le plus de provisions possible en
avançant à tâtons parmi les difficultés du
change et celles des frets un peu abaissés
il est vrai, a le droit qu'on lui donne des
nouvelles exactes sur ces points essentiels.
Autrement l'Etat, fournisseur de charbon
par petites quantités, compliquerait la
question de l'approvisionnement indispen-
sable à notre nation. Le charbon allemand
donne à peu près 30 en coke métallique
et 70 en charbon pour chaudières et cela
même si l'on néglige la petite quantité de
« flamm-kohle ». En somme l'on pouvait et
l'on devait montrer plus d'égards envers
l'Italie, étant donné le « coefficient de satis-
faction français » qui dépasse 85 et le
coefficient belge, dépassant 90
Le ministre Sforza a dit aussi très fran-
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