Titre : Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences / publiés... par MM. les secrétaires perpétuels
Auteur : Académie des sciences (France). Auteur du texte
Éditeur : Bachelier (Paris)
Éditeur : Gauthier-VillarsGauthier-Villars (Paris)
Date d'édition : 1921-01-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343481087
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 454219 Nombre total de vues : 454219
Description : 31 janvier 1921 31 janvier 1921
Description : 1921/01/31 (T172). 1921/01/31 (T172).
Description : Collection numérique : Originaux conservés aux... Collection numérique : Originaux conservés aux archives de l'Académie des sciences
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique :... Collection numérique : Thématique : mathématiques, mécanique, sciences naturelles
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6237807b
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
SÉANCE DU 31 JANVIER 1921. 3oi
Ces expériences établissent que les mouches contaminées restent infectantes
pendant un temps assez court (quelques jours). Éloignées de la source de
contamination, elles se débarrassent très vite (probablement mécaniquement)
des germes infectants.
MÉDECINE. - L'élimination et la fixation des novarsenicaux thérapeuti-
ques. Note (i) de MM. KOHN-ABREST, SICARD et PARAF, présentée par
M. d'Arsonval.
Les recherches de l'un de nous (2) établissaient que l'ensemble des
viscères de près de 3 pour 100 de nos contemporains contiennent, outre
l'arsenic « normal », des doses d'arsenic anormales. Mais ces dernières
restent cjmprises entre l et 2 milligrammes. Ellés sont donc très faibles et
inférieures à celles que l'on trouve dans les viscères des personnes ayant
réellement succombé à l'empoisonnement arsenical.
Les données ci-dessus ont été déduites de l'analyse des viscères de 116 personnes
prises au hasard des morts violentes ou subites, survenues à Paris entre 1911 et 1918;
mais sans qu'il s'agisse d'empoisonnement par l'arsenic. Parmi ces sujets devaient se
trouver une certaine proportion de syphilitiques, traités au moyen des arsenobenzols.
Aussi ces recherches confirment-elles, ce que l'on savait déjà (3) de la prompte élimi-
nation de ces composés. Elles ont contribué à distinguer, dans certains cas de la
chimie légale, l'arsenic « vénéneux » de l'arsenic simplement « médicamenteux ».
Depuis ces recherches, nous avons systématiquement rassemblé les cas
dont nous étions saisis, de personnes ayant succombé, alors qu'elles étaient
réellement soumises plus ou moins anciennement à des traitements novarse-
nobenzoliques. A de rares exceptions près, la mort de ces sujets n'a pas été
consécutive à l'intoxication arsenicale; mais à l'évolution naturelle de la
maladie (cancer, ramollissement cérébral, anévrisme, etc.).
La destruction des matières organiques, des viscères pris isolément, en vue de la
recherche de l'arsenic, a été effectuée par nos procédés habituels : chlorate de potasse
et gaz chlorhydrique (4); mélange sulfonitrique (5), calcination en présence de
magnésie seule (6), ou d'un mélange de magnésie et de nitrate de magnésie (7). L'ar-
(1 ) Séance du 24 janvier 1921.
(2) E. KOHN-A.BREST, Travaux du Laboratoire de Toxicologie à la Préfecture de
Police et Bull. Soc. Méd. légale, IQI8. -
(3) iNotamment d'après Bongrand.
- -
(4) Ogier. (5) Barthe Deniges. (6) Geneuil. (1) Kohn-Abrest.-
Ces expériences établissent que les mouches contaminées restent infectantes
pendant un temps assez court (quelques jours). Éloignées de la source de
contamination, elles se débarrassent très vite (probablement mécaniquement)
des germes infectants.
MÉDECINE. - L'élimination et la fixation des novarsenicaux thérapeuti-
ques. Note (i) de MM. KOHN-ABREST, SICARD et PARAF, présentée par
M. d'Arsonval.
Les recherches de l'un de nous (2) établissaient que l'ensemble des
viscères de près de 3 pour 100 de nos contemporains contiennent, outre
l'arsenic « normal », des doses d'arsenic anormales. Mais ces dernières
restent cjmprises entre l et 2 milligrammes. Ellés sont donc très faibles et
inférieures à celles que l'on trouve dans les viscères des personnes ayant
réellement succombé à l'empoisonnement arsenical.
Les données ci-dessus ont été déduites de l'analyse des viscères de 116 personnes
prises au hasard des morts violentes ou subites, survenues à Paris entre 1911 et 1918;
mais sans qu'il s'agisse d'empoisonnement par l'arsenic. Parmi ces sujets devaient se
trouver une certaine proportion de syphilitiques, traités au moyen des arsenobenzols.
Aussi ces recherches confirment-elles, ce que l'on savait déjà (3) de la prompte élimi-
nation de ces composés. Elles ont contribué à distinguer, dans certains cas de la
chimie légale, l'arsenic « vénéneux » de l'arsenic simplement « médicamenteux ».
Depuis ces recherches, nous avons systématiquement rassemblé les cas
dont nous étions saisis, de personnes ayant succombé, alors qu'elles étaient
réellement soumises plus ou moins anciennement à des traitements novarse-
nobenzoliques. A de rares exceptions près, la mort de ces sujets n'a pas été
consécutive à l'intoxication arsenicale; mais à l'évolution naturelle de la
maladie (cancer, ramollissement cérébral, anévrisme, etc.).
La destruction des matières organiques, des viscères pris isolément, en vue de la
recherche de l'arsenic, a été effectuée par nos procédés habituels : chlorate de potasse
et gaz chlorhydrique (4); mélange sulfonitrique (5), calcination en présence de
magnésie seule (6), ou d'un mélange de magnésie et de nitrate de magnésie (7). L'ar-
(1 ) Séance du 24 janvier 1921.
(2) E. KOHN-A.BREST, Travaux du Laboratoire de Toxicologie à la Préfecture de
Police et Bull. Soc. Méd. légale, IQI8. -
(3) iNotamment d'après Bongrand.
- -
(4) Ogier. (5) Barthe Deniges. (6) Geneuil. (1) Kohn-Abrest.-
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