Titre : L'Oranie populaire : hebdomadaire fédéral du Parti populaire français / président Jacques Doriot
Auteur : Parti populaire français. Fédération (Oran). Auteur du texte
Auteur : Parti populaire français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Oran)
Date d'édition : 1939-05-06
Contributeur : Doriot, Jacques (1898-1945). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32829454n
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 416 Nombre total de vues : 416
Description : 06 mai 1939 06 mai 1939
Description : 1939/05/06 (A3,N104). 1939/05/06 (A3,N104).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6229988g
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, GR FOL-JO-1767
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
LOranie
REDACTION - ADMINISTRATIF
PUBLICITE -
15. Boulevard Hippolyte Giraud
ORAN =:= Tél. : 210-45
Désigné pour les Annonces légales
,%,rAL.7domt? 1
a
MAI 1939
3° Année. - N° 104
Populaire
Prix du Numéro :
0,50
ABONNEMENT:
UN AN. 25 Fr.
HEBDOMADAIRE de la FEDERATION d'ORAN du PARTI POPULAIRE FRANÇAIS - Président : Jacques DORIOT
IL FAUT ORGANISER LE TRAVAIL
LA CLASSE
OUVRIERE
n'est pas défendue
La suppression de la ligne
d'Aïn-EI-Turck et les modifica-
tions apportées à la circulation
des Trams en ville ont amené
la Direction de la Société des
T.O. à envisager la réduction
de son personnel.
Il est navrant de constater
qu'une modification apportée
dans l'intérêt général ait ainsi
ses répercussions sur la classe
ouvrière. Cette situation prou-
ve que dans l'organisation ac-
tuelle du travail de sérieuses
modifications et améliorations
sont à apporter. Les choses de-
vraient être établies de telle
sorte qu'en des circonstances
nareilles ceux qui n'ont plus
place danfc une entreprise se
trouvent, sans interruption
dans leur activité, employés
dans une exploitation similai-
re. Voilà une réforme à laquel-
le la C.G.T. qui prétend tant
faire pour les ouvriers aurait
dû s'attacher, plutôt que de
poursuivre comme elle l'a fait
depuis 1936 des buts politi-
ques.
Nous espérons que sous peu
toutes dispositions seront pri-
ses pour remédier à semblable
état de choses. 11 faut que dans
l'avenir, à toute suppression
éventuelle ou à toute réduction
du champ d'activité d'un ser-
vice public concédé, les ou-
vriers de l'entreprise n'aient
pas à se poser l'angoissante
question de savoir ce qu'ils de-
vront faire le lendemain pour
assurer leur existence et celle
de leur famille.
Pour l'instant, il convient
d'examiner puisque des em-
plois doivent être supprimés
comment ces suppressions doi-
vent être décidées? Comme en
toute matière nous entendons
proposer une solution équita-
ble, en pareilles circonstances,
l'ancienneté et la manière de
servir doivent être prises en
considération. Dans le cas par-
ticulier qui nous occupe, la so-
lution est relativement aisée.
Il s'agit, en effet, simplement
de déterminer quels sont ceux
qui doivent être considérés
comme les plus anciens et
comme ayant le mieux servi.
Chacun se souvient qu'a la
suite de la grève du 30 novem-
bre, la Compagnie des Trams
adressa à chacun des ouvriers
grévistes une lettre qui consti-
tuait à n'en pas douter une ré-
siliation du contrat de travail.
Par la suite, la plupart de
ceux qui avaient été licenciés
furent réembauchés; pour no-
tre part, nous demandâmes
que l'on se montrât clément
vis-à-vis de ceux qui avaient
fauté.
II a toujours été dans l'es-
prit de la Compagnie de consi-
La meilleure façon
de battre le com-
munisme c'est d'être
social
Par Gaston VIDAL
Délégué financier
Secrétaire Fédér'-l du P.P.F.
dérer comme de nouveaux ar-
rivants ceux de ses ouvriers
ou employés qui furent réem-
bauchés après la grève du 30
novembre. Il sera donc logique
de procéder aux compressions
en licenciant d'abord les gré-
vistes, en établissant cependant
une distinction entre ceux, qui
ne se sont pas présentés à leur
travail le jour de la grève uni-
quement parce qu'ils avaient
l'intention formelle de ne pas
travailler et ceux, qui malgré
l'ordre de réquisition, ont pu
exciper d'un motif légitime. Ce
moyen permettra - de récom-
penser le bon ouvrier qui en
l'espèce est celui qui est de-
meuré, sourd aux injonctions
de la C.G.T., .et de Monsieur
Marius DUBOIS. 1
Cette solution est celle que
doit adopter la Direction de la
Compagnie, car elle est seule
juste et équitable. En ce do-
maine comme en tous autres,
il ne s'agit pas d'agir par ca-
price ou par fantaisie, comme
certains prétendent que la Di-
rection Oranaise de la Compa-
gnie des Trams aurait l'inten-
tion de le faire.
Quand les
V. P. J. F
a
jeunes Français
retrouvent
LEUR PATRIE
Marseille. Le Congrès.
Voilà deux expressions que
nous ne sommes pas près d'ou-
blier. Quand on a vécu les heu-
res vibrantes du 2mc Congrès de
l'UPJF, on se sent différent, on
se sent un autre être, plein de
sève, plein d'espoir : en un mot,
on est « gonflé à bloc ».
Ceux — et ils sont nombreux
— qui ont vu les jeunes du parti
tenir leurs assises nationales,
ceux qui ont assisté à ces séan-
ces laborieuses et empreintes de
gravité juvénile ont eu la révé-
lation qu'une ère nouvelle com-
mençait dans ce pays.
A Marseille, on ne s'est pas
absorbé dans de vaines et stéri-
les discussions. Chacun avait
une tâche bien définie, chacun
venait avec des idées nettes, bien
arrêtées. Tous les délégués ont
exposé leur point de vue -au
sein des différentes commis-
sions, dirigées avec autorité et
sollicitude par nos aînés du Bu-
reau Politique PPF.
Les débats ont eu ce caractère
positif qui a permis aux jeunes
de dégager la ligne de leur ac-
tion présente et future. Une vé-
ritable synthèse d'idées s'est
opérée : elle se traduit par un
programme concret, bien équili-
bré que nous avons à diffuser
dans tous les milieux et qui ré-
pond aux aspirations de tous
les jeunes Français.
Et puis, nous étions venus des
coins les plus reculés de la
France ou de l'Empire pour en-
tendre celui que la jeunesse de
France, avec un sûr instinct, a
choisi pour guide : Jacques Do-
rîot.
Au moment où une menace
pèse sur le monde, nous avons
voulu sentir auprès de nous
l'homme que nulle menace n'ar-
rêta jamais.
Nous n'avons pas été déçus.
Avec quelle impitoyable conci-
sion le Chef stigmatisa les erre-
ments des politiciens séniles
qui nous ont mené au bord de
l'abîme.
« Vos pères ont gagné la
guerre. Des vieillards radoteurs
l'ont perdue autour des tapis
verts ».
(Lire la suite page 4).
RELIZANE
Monsieur Vincent 1
ESCLAPEZ
EST ELU CONSEILLER
GENERAL DE RELIZANE
Dimanche 23 avril, les élec-
teurs de la 16me circonscription
(Relizane-Zemmora) avaient à
élire leur représentant m Con-
seil Général.
Monsieur Vincent Esclapez,
1er adjoint au Maire de Reliza-
ne, candidat unique de tous les
partis nationaux, avait trois ad-
versaires appartenant l'un au
parti radical-socialiste, l'autre
au parti S.F.I.O. et le dernier au
parti communiste.
La victoire nationale a été
magnifique et est venue dès le
1er tour couronner les efforts
des nationaux, déjà récompen-
sés au 2me tour des récentes élec-
tions municipales.
En effet, malgré une manœu-
vre de la dernière heure ten-
dant à diviser les voix nationa-
les, M. Esclapez a été triompha-
lement élu, obtenant à Relizane
610 voix sur 871 suffrages ex-
primés et, pour l'ensemble de
la circonscription, 751 voix sur
1164 suffrages exprimés.
Ces chiffres démontrent élo-
quemment la sympathie et la
confiance dont jouit le nouvel
élu dans toute la région -de Re-
lizane.
Cette élection vient récom.
penser les mérites "de M. !Es"clà-
pez dont la vie toute entière fut
consacrée au développement de
Relizane dans tous les domai-
nes.
Les sentiments nationaux du
nouvel élu nous sont connus;
aussi le Parti Populaire Fran-
çais se réjouit-il de cette élec-
tion et l'« Oranie Populaire »
adresse-t-elle à M. Esclapez ses
félicitations aussi vives que sin-
cères.
UNE MALICE COUSUE DE FIL BLANC
Le décret-loi du 25 Avril
1
sur la liberté de la Presse
- INSTRUMENT DE
REPRESSION A SENS UNIQUE
Les signataires t du rapport
motivant la modification des
articles 32, 33 et 80 de la loi du
29 juillet 1889, siir la liberté de
la Presse, sont, par ordre d'im-
portance, MM. Daladier, Chau-
temps, Marchandeau, Sarraut
et Mandel.
En réalité, les véritables ins-
pirateurs du « tour de vis » aux
journaux « anti-racistes » sont
nos deux honorables Mandel et
Isaïe Zay, dont nous réclamons
depuis si longtemps le débar-
quement.
Car, « les campagnes d'origi-
ne suspecte, qui tendent à affai-
blir le moral de la nation » sont,
de notoriété publique, dirigées
contre une catégorie d'individus
qui. se soucient du moral de la
nation comme de leur première
culotte. à la roulette ou au
baccara. j
Démasquer les spéculateurs,
, les fraudeurs^ du les ban-
queroutiers professiohnéls, les
Français d'importation aux
consciences élastiques : diffama-
tion. Ouvrir les yeux des ba-
dauds sur les louches agisse-
ments des spécialistes de la fail-
lite frauduleuse, du stockage :
diffamation. La moindre égra-
tignure à l'« honneur » de ces
citoyens - martyrs devient un
crime de lèse-majesté envers
une caste qui a l'amour-propre
chatouilleux.
Citons encore un passage de
ce rapport qui, à lui seul, méri-
terait un volume de commen-
taires :
« Aucune réserve née d'une
circonstance héréditaire ne sau-
rait atteindre à l'égard de l'un
d'entre eux le sentiment de fra-
ternité qui unit les membres de
la famille française ».
On ne peut exprimer en ter-
mes plus souples et plus élé-
gants que le fait d'avoir une
ascendance purement française
ne constitue pas une référence.
En somme, d'après le texte,
l'hérédité est un état de choses
accidentel qui résulte, soit d'an-
técédents involontaires, soit
d'une naturalisation récente.
Ainsi, s'appeler Natan, avoir
commis des escroqueries monu-
mentales, tout en cultivant
l'amitié des gens en place — de
M. Herriot, pour ne pas le ci-
ter — avoir tenu un rôle très
actif dans un film pornographi-
que : mais tout cela n'est rien,
voyons, ces vétilles ne peuvent
donner lieu à polémique et un
brevet de civisme — doublé
d'un bulletin de vote — est ac-
cordé d'office à ceux qui se pré-
valent de tels titres.
Désormais une caste privilé-
giée sera tenue hors de portée
des critiques. Honte et malédic-
tion sur toi, écrivaillon de mal-
heur, qui osera porter un juge-
ment hâtif et téméraire sur l'un
quelconque des «Intouchables»!
Leur colère sacrée te précipitera
dans les cachots humides de la
République, où tu pourras mé-
diter sainement sur les consé-
quences de ta légèreté.
Et voïlà ! Le tour est joué.
Une nouvelle étape a été fran-
chie : à l'avenir il faudra passer
sous silence les faits et gestes
des Intouchables. Soit! Accep-
tons ce cadeau supplémentaire
de nos « amis » et, à la bonne
vôtre! La route est encore lon-
gue : nous aurons l'occasion de
nous revoir. et les décrets ne
sont pas éternels.
P. R.
En application du décret-
loi sur la propagande
étrangère, à quand la dis-
solution du parti commu-
niste, agent de Moscou ?.
Monsieur Bonnet
Une honte !
directeur des T.O.
CONTRE SON PERSONNEL
Et CONTRE LES USAGERS
L'indignation du public est à son comble
Après avoir mené à la ruine
la ligne des Tramways Oran-EI-
Ançor, Monsieur Bonnet, direc-
teur des T.O. est en train de
préparer la faillite de sa compa-
gnie.
Avant lui, la ligne de la Cor-
niche était prospère; son fonc-
tionnement à peu près normal.
Il a fallu que M. Bonnet s'en
occupe pour que la gestion de-
vienne désastreuse et le fonc-
tionnement déplorable.
Pour les Tramways oranais, il
y a belle lurette que les usagers
s'en plaignent. Mauvais maté-
riel, manque de fréquence, len-
teur, malpropreté, etc. mécon-
tentaient le public. M. Bonnet
vient de réaliser un plan qui a
pour résultat de transformer ce
mécontentement en indignation.
L'organisation actuelle a pour
but une économie de personnel.
La grève communiste avait ad-
mirablement servi M. Bonnet.
Mais c'était insuffisant. Par une
réduction de trajet, il fallait en-
core pouvoir réduire au chôma-
ge une nouvelle fournée d'em-
ployés. Une cinquantaine de fa-
milles dans la misère, tel sera
un des buts atteints par M. Bon-
net.
Mais ce n'est pas tout. Le Di-
recteur des T.O. s'acharne enco-
re contre le public, ce cochon de
payant. Il s'acharne aussi contre
son matériel.
Il fait subir à de vieilles voi-
tures une augmentation de vi-
tesse. Des trajets qui ne peu-
vent être faits en moins d'une
heure son? réduits à 50 minutes.
Les retards inévitables en cours
de trajet obligent les wattmen,
à rattraper le temps perdu, d'où
par
Marcel GARAU
excès de vitesse, danger de ca-
tastrophe. Car le matériel actuel
ne peut supporter un tel sur-
menage. En fin de journée les
freins de certaines voitures sont
en piteux état et il est étonnant
que de graves accidents ne se
soient pas produits.
Ce n'est pas la vitesse des
voitures qu'il fallait augmenter
mais la fréquence des convois.
Qu'un voyageur gagne cinq mi-
nutes dans le trajet et qu'il perde
un quart d'heure ou vingt mi-
nutes à attendre son tram, ne
peut être un avantage.
Monsieur Bonnet après avoir
réalisé des économies sur le dos
du personnel des T.O., veut
maintenant en réaliser sur le
dos du public en exposant ce
dernier aux pires catastrophes.
Monsieur Bonnet est un inca-
pable. Il mène la Cie des T.O.
à la faillite. Oran a besoin de
transports en commun dignes
d'une grande ville. Il faut à la
tête de la Cie des T.O. un orga-
nisateur qui sache relever la si-
tuation de la Cie tout en dotant
la ville d'Oran d'un service de
transports impeccable.
Si M. Bonnet ne sait pas com-
ment s'y prendre, qu'il cède la
place à un autre plus qualifié
que lui.
M t
N.-B. — Dans notre prochain
numéro, nous examinerons dans
les détails les anomalies de
l'organisation actuelle.
BATAILLE
DIPLOMATIQUE:
LEGERE DETENTE
DANS L'OUEST EUROPEEN
TENSION!A L'EST
L'axe aurait-il perdu sa
position d'équilibre ?.
par
Pierre RIVON
LE DISCOURS D'HITLER
Les augures de la presse fran-
çaise — et particulièrement de
la presse marxiste — avaient
annoncé que ce discours serait
-
uir fait capital, marquant une
aggravation ou une détente de
la situation internationale. Le
Führer, selon eux, devait répon-
dre d'une façon péremptoire au
président Roosevelt, préciser
ses revendications territoriales
et dire nettement quelle métho-
de il entendait employer pour
parvenir aux buts qu'il allait
ainsi définir.
Tous les prophètes de nos re-
nacles politiques de gauche ont
convenu, après coup, que leurs
prévisions étaient erronées. Le
dictateur allemand n'avait ap-
porté aucun élément nouveau
dans le débat. Rien, dans sa
harangue, n'était susceptible
d'atténuer ou d'accentuer la cri-
se européenne.
Dénonciation de l'accord na-
val anglo-allemand et du traité
germano-polonais, refus à peine
poli aux propositions Roosevelt:
autant de faits que, en bonne lo-
gique, chacun avait pu escomp-
ter.
A l'analyse, dépouillé du
clinquant de la manifestation
nazie, le pensum préparé par
un philosophe teuton et vociféré
par Hitler se réduit à quelques
phrases. L'Allemagne n'entend
participer à aucune conférence
pour discuter des problèmes
qu'elle veut résoudre par des
pactes bilatéraux. Elle dénonce
des accords devenus caducs par
suite de circonstances auxquel-
les elle se prétend étrangère. Le
Reich n'abandonne aucune de
ses revendications, mais entend,
jusqu'au bout, user de la mé-
thode pacifique.
Ce langage n'a rien qui puis-
se surprendre les nations mena-
cées par le pangermanisme. Il
appelle seulement une réserve
et une prudence exceptionnelles,
car il indique la volonté des te-
nants de l'Axe de laisser planer
sur le monde ime indécision à
la faveur de laquelle ils pour-
raient tenter un coup de force
en Europe.
Hitler s'est tourné vers la Po-
logne et lui a signifié sa déter-
mination de récupérer Dantzig
et d'obtenir une voie allemande
à travers le corridor polonais.
Varsovie oppose à ces préten-
tions une fin de non-recevoir ca-
tégorique et passe à l'offensive
en réclamant le protectorat sur
la ville libre.
Le Führer en viendra-t-il aux
actes? Déclenchera-t-il la guer-
re pour ne pas dévier de la ligne
qu'il s'est tracée le 28 avril?.
C'est peu probable.
L'AUTRE PARTENAIRE
Dans tout cela, un acteur
semble être passé au deuxième
plan. Il joue cependant son bout
de rôle avec une sorte de rési-
gnation.
Le stade des discours et des
assurances de mutuelle amitié
est dépassé. Le Reich exige
maintenant de l'Italie une colla-
boration totale, sanctionnée par
une alliance militaire.
Mussolini, trop engagé pour
renverser la vapeur, ne paraît
guère enthousiaste pour la poli-
tique suivie par le visionnaire
de Berlin.
La venue à Rome et en Libye
du général Von Brauchitsch,
chef des armées allemandes, n'a
pas le don d'enchanter le Duce
outre-mesure. Ce dernier voit
très clairement le jeu d'Hitler,
qui est d'entraîner l'Italie dans
un conflit armé pour des motifs
très différents de ceux invoqués
par les dirigeants allemands.
L'Italie est, de beaucoup, la
nation la plus menacée en Mé-
diterranée. Une guerre est
pleine d'aléas pour elle, qui se
verrait pratiquement encerclée
REDACTION - ADMINISTRATIF
PUBLICITE -
15. Boulevard Hippolyte Giraud
ORAN =:= Tél. : 210-45
Désigné pour les Annonces légales
,%,rAL.7domt? 1
a
MAI 1939
3° Année. - N° 104
Populaire
Prix du Numéro :
0,50
ABONNEMENT:
UN AN. 25 Fr.
HEBDOMADAIRE de la FEDERATION d'ORAN du PARTI POPULAIRE FRANÇAIS - Président : Jacques DORIOT
IL FAUT ORGANISER LE TRAVAIL
LA CLASSE
OUVRIERE
n'est pas défendue
La suppression de la ligne
d'Aïn-EI-Turck et les modifica-
tions apportées à la circulation
des Trams en ville ont amené
la Direction de la Société des
T.O. à envisager la réduction
de son personnel.
Il est navrant de constater
qu'une modification apportée
dans l'intérêt général ait ainsi
ses répercussions sur la classe
ouvrière. Cette situation prou-
ve que dans l'organisation ac-
tuelle du travail de sérieuses
modifications et améliorations
sont à apporter. Les choses de-
vraient être établies de telle
sorte qu'en des circonstances
nareilles ceux qui n'ont plus
place danfc une entreprise se
trouvent, sans interruption
dans leur activité, employés
dans une exploitation similai-
re. Voilà une réforme à laquel-
le la C.G.T. qui prétend tant
faire pour les ouvriers aurait
dû s'attacher, plutôt que de
poursuivre comme elle l'a fait
depuis 1936 des buts politi-
ques.
Nous espérons que sous peu
toutes dispositions seront pri-
ses pour remédier à semblable
état de choses. 11 faut que dans
l'avenir, à toute suppression
éventuelle ou à toute réduction
du champ d'activité d'un ser-
vice public concédé, les ou-
vriers de l'entreprise n'aient
pas à se poser l'angoissante
question de savoir ce qu'ils de-
vront faire le lendemain pour
assurer leur existence et celle
de leur famille.
Pour l'instant, il convient
d'examiner puisque des em-
plois doivent être supprimés
comment ces suppressions doi-
vent être décidées? Comme en
toute matière nous entendons
proposer une solution équita-
ble, en pareilles circonstances,
l'ancienneté et la manière de
servir doivent être prises en
considération. Dans le cas par-
ticulier qui nous occupe, la so-
lution est relativement aisée.
Il s'agit, en effet, simplement
de déterminer quels sont ceux
qui doivent être considérés
comme les plus anciens et
comme ayant le mieux servi.
Chacun se souvient qu'a la
suite de la grève du 30 novem-
bre, la Compagnie des Trams
adressa à chacun des ouvriers
grévistes une lettre qui consti-
tuait à n'en pas douter une ré-
siliation du contrat de travail.
Par la suite, la plupart de
ceux qui avaient été licenciés
furent réembauchés; pour no-
tre part, nous demandâmes
que l'on se montrât clément
vis-à-vis de ceux qui avaient
fauté.
II a toujours été dans l'es-
prit de la Compagnie de consi-
La meilleure façon
de battre le com-
munisme c'est d'être
social
Par Gaston VIDAL
Délégué financier
Secrétaire Fédér'-l du P.P.F.
dérer comme de nouveaux ar-
rivants ceux de ses ouvriers
ou employés qui furent réem-
bauchés après la grève du 30
novembre. Il sera donc logique
de procéder aux compressions
en licenciant d'abord les gré-
vistes, en établissant cependant
une distinction entre ceux, qui
ne se sont pas présentés à leur
travail le jour de la grève uni-
quement parce qu'ils avaient
l'intention formelle de ne pas
travailler et ceux, qui malgré
l'ordre de réquisition, ont pu
exciper d'un motif légitime. Ce
moyen permettra - de récom-
penser le bon ouvrier qui en
l'espèce est celui qui est de-
meuré, sourd aux injonctions
de la C.G.T., .et de Monsieur
Marius DUBOIS. 1
Cette solution est celle que
doit adopter la Direction de la
Compagnie, car elle est seule
juste et équitable. En ce do-
maine comme en tous autres,
il ne s'agit pas d'agir par ca-
price ou par fantaisie, comme
certains prétendent que la Di-
rection Oranaise de la Compa-
gnie des Trams aurait l'inten-
tion de le faire.
Quand les
V. P. J. F
a
jeunes Français
retrouvent
LEUR PATRIE
Marseille. Le Congrès.
Voilà deux expressions que
nous ne sommes pas près d'ou-
blier. Quand on a vécu les heu-
res vibrantes du 2mc Congrès de
l'UPJF, on se sent différent, on
se sent un autre être, plein de
sève, plein d'espoir : en un mot,
on est « gonflé à bloc ».
Ceux — et ils sont nombreux
— qui ont vu les jeunes du parti
tenir leurs assises nationales,
ceux qui ont assisté à ces séan-
ces laborieuses et empreintes de
gravité juvénile ont eu la révé-
lation qu'une ère nouvelle com-
mençait dans ce pays.
A Marseille, on ne s'est pas
absorbé dans de vaines et stéri-
les discussions. Chacun avait
une tâche bien définie, chacun
venait avec des idées nettes, bien
arrêtées. Tous les délégués ont
exposé leur point de vue -au
sein des différentes commis-
sions, dirigées avec autorité et
sollicitude par nos aînés du Bu-
reau Politique PPF.
Les débats ont eu ce caractère
positif qui a permis aux jeunes
de dégager la ligne de leur ac-
tion présente et future. Une vé-
ritable synthèse d'idées s'est
opérée : elle se traduit par un
programme concret, bien équili-
bré que nous avons à diffuser
dans tous les milieux et qui ré-
pond aux aspirations de tous
les jeunes Français.
Et puis, nous étions venus des
coins les plus reculés de la
France ou de l'Empire pour en-
tendre celui que la jeunesse de
France, avec un sûr instinct, a
choisi pour guide : Jacques Do-
rîot.
Au moment où une menace
pèse sur le monde, nous avons
voulu sentir auprès de nous
l'homme que nulle menace n'ar-
rêta jamais.
Nous n'avons pas été déçus.
Avec quelle impitoyable conci-
sion le Chef stigmatisa les erre-
ments des politiciens séniles
qui nous ont mené au bord de
l'abîme.
« Vos pères ont gagné la
guerre. Des vieillards radoteurs
l'ont perdue autour des tapis
verts ».
(Lire la suite page 4).
RELIZANE
Monsieur Vincent 1
ESCLAPEZ
EST ELU CONSEILLER
GENERAL DE RELIZANE
Dimanche 23 avril, les élec-
teurs de la 16me circonscription
(Relizane-Zemmora) avaient à
élire leur représentant m Con-
seil Général.
Monsieur Vincent Esclapez,
1er adjoint au Maire de Reliza-
ne, candidat unique de tous les
partis nationaux, avait trois ad-
versaires appartenant l'un au
parti radical-socialiste, l'autre
au parti S.F.I.O. et le dernier au
parti communiste.
La victoire nationale a été
magnifique et est venue dès le
1er tour couronner les efforts
des nationaux, déjà récompen-
sés au 2me tour des récentes élec-
tions municipales.
En effet, malgré une manœu-
vre de la dernière heure ten-
dant à diviser les voix nationa-
les, M. Esclapez a été triompha-
lement élu, obtenant à Relizane
610 voix sur 871 suffrages ex-
primés et, pour l'ensemble de
la circonscription, 751 voix sur
1164 suffrages exprimés.
Ces chiffres démontrent élo-
quemment la sympathie et la
confiance dont jouit le nouvel
élu dans toute la région -de Re-
lizane.
Cette élection vient récom.
penser les mérites "de M. !Es"clà-
pez dont la vie toute entière fut
consacrée au développement de
Relizane dans tous les domai-
nes.
Les sentiments nationaux du
nouvel élu nous sont connus;
aussi le Parti Populaire Fran-
çais se réjouit-il de cette élec-
tion et l'« Oranie Populaire »
adresse-t-elle à M. Esclapez ses
félicitations aussi vives que sin-
cères.
UNE MALICE COUSUE DE FIL BLANC
Le décret-loi du 25 Avril
1
sur la liberté de la Presse
- INSTRUMENT DE
REPRESSION A SENS UNIQUE
Les signataires t du rapport
motivant la modification des
articles 32, 33 et 80 de la loi du
29 juillet 1889, siir la liberté de
la Presse, sont, par ordre d'im-
portance, MM. Daladier, Chau-
temps, Marchandeau, Sarraut
et Mandel.
En réalité, les véritables ins-
pirateurs du « tour de vis » aux
journaux « anti-racistes » sont
nos deux honorables Mandel et
Isaïe Zay, dont nous réclamons
depuis si longtemps le débar-
quement.
Car, « les campagnes d'origi-
ne suspecte, qui tendent à affai-
blir le moral de la nation » sont,
de notoriété publique, dirigées
contre une catégorie d'individus
qui. se soucient du moral de la
nation comme de leur première
culotte. à la roulette ou au
baccara. j
Démasquer les spéculateurs,
, les fraudeurs^ du les ban-
queroutiers professiohnéls, les
Français d'importation aux
consciences élastiques : diffama-
tion. Ouvrir les yeux des ba-
dauds sur les louches agisse-
ments des spécialistes de la fail-
lite frauduleuse, du stockage :
diffamation. La moindre égra-
tignure à l'« honneur » de ces
citoyens - martyrs devient un
crime de lèse-majesté envers
une caste qui a l'amour-propre
chatouilleux.
Citons encore un passage de
ce rapport qui, à lui seul, méri-
terait un volume de commen-
taires :
« Aucune réserve née d'une
circonstance héréditaire ne sau-
rait atteindre à l'égard de l'un
d'entre eux le sentiment de fra-
ternité qui unit les membres de
la famille française ».
On ne peut exprimer en ter-
mes plus souples et plus élé-
gants que le fait d'avoir une
ascendance purement française
ne constitue pas une référence.
En somme, d'après le texte,
l'hérédité est un état de choses
accidentel qui résulte, soit d'an-
técédents involontaires, soit
d'une naturalisation récente.
Ainsi, s'appeler Natan, avoir
commis des escroqueries monu-
mentales, tout en cultivant
l'amitié des gens en place — de
M. Herriot, pour ne pas le ci-
ter — avoir tenu un rôle très
actif dans un film pornographi-
que : mais tout cela n'est rien,
voyons, ces vétilles ne peuvent
donner lieu à polémique et un
brevet de civisme — doublé
d'un bulletin de vote — est ac-
cordé d'office à ceux qui se pré-
valent de tels titres.
Désormais une caste privilé-
giée sera tenue hors de portée
des critiques. Honte et malédic-
tion sur toi, écrivaillon de mal-
heur, qui osera porter un juge-
ment hâtif et téméraire sur l'un
quelconque des «Intouchables»!
Leur colère sacrée te précipitera
dans les cachots humides de la
République, où tu pourras mé-
diter sainement sur les consé-
quences de ta légèreté.
Et voïlà ! Le tour est joué.
Une nouvelle étape a été fran-
chie : à l'avenir il faudra passer
sous silence les faits et gestes
des Intouchables. Soit! Accep-
tons ce cadeau supplémentaire
de nos « amis » et, à la bonne
vôtre! La route est encore lon-
gue : nous aurons l'occasion de
nous revoir. et les décrets ne
sont pas éternels.
P. R.
En application du décret-
loi sur la propagande
étrangère, à quand la dis-
solution du parti commu-
niste, agent de Moscou ?.
Monsieur Bonnet
Une honte !
directeur des T.O.
CONTRE SON PERSONNEL
Et CONTRE LES USAGERS
L'indignation du public est à son comble
Après avoir mené à la ruine
la ligne des Tramways Oran-EI-
Ançor, Monsieur Bonnet, direc-
teur des T.O. est en train de
préparer la faillite de sa compa-
gnie.
Avant lui, la ligne de la Cor-
niche était prospère; son fonc-
tionnement à peu près normal.
Il a fallu que M. Bonnet s'en
occupe pour que la gestion de-
vienne désastreuse et le fonc-
tionnement déplorable.
Pour les Tramways oranais, il
y a belle lurette que les usagers
s'en plaignent. Mauvais maté-
riel, manque de fréquence, len-
teur, malpropreté, etc. mécon-
tentaient le public. M. Bonnet
vient de réaliser un plan qui a
pour résultat de transformer ce
mécontentement en indignation.
L'organisation actuelle a pour
but une économie de personnel.
La grève communiste avait ad-
mirablement servi M. Bonnet.
Mais c'était insuffisant. Par une
réduction de trajet, il fallait en-
core pouvoir réduire au chôma-
ge une nouvelle fournée d'em-
ployés. Une cinquantaine de fa-
milles dans la misère, tel sera
un des buts atteints par M. Bon-
net.
Mais ce n'est pas tout. Le Di-
recteur des T.O. s'acharne enco-
re contre le public, ce cochon de
payant. Il s'acharne aussi contre
son matériel.
Il fait subir à de vieilles voi-
tures une augmentation de vi-
tesse. Des trajets qui ne peu-
vent être faits en moins d'une
heure son? réduits à 50 minutes.
Les retards inévitables en cours
de trajet obligent les wattmen,
à rattraper le temps perdu, d'où
par
Marcel GARAU
excès de vitesse, danger de ca-
tastrophe. Car le matériel actuel
ne peut supporter un tel sur-
menage. En fin de journée les
freins de certaines voitures sont
en piteux état et il est étonnant
que de graves accidents ne se
soient pas produits.
Ce n'est pas la vitesse des
voitures qu'il fallait augmenter
mais la fréquence des convois.
Qu'un voyageur gagne cinq mi-
nutes dans le trajet et qu'il perde
un quart d'heure ou vingt mi-
nutes à attendre son tram, ne
peut être un avantage.
Monsieur Bonnet après avoir
réalisé des économies sur le dos
du personnel des T.O., veut
maintenant en réaliser sur le
dos du public en exposant ce
dernier aux pires catastrophes.
Monsieur Bonnet est un inca-
pable. Il mène la Cie des T.O.
à la faillite. Oran a besoin de
transports en commun dignes
d'une grande ville. Il faut à la
tête de la Cie des T.O. un orga-
nisateur qui sache relever la si-
tuation de la Cie tout en dotant
la ville d'Oran d'un service de
transports impeccable.
Si M. Bonnet ne sait pas com-
ment s'y prendre, qu'il cède la
place à un autre plus qualifié
que lui.
M t
N.-B. — Dans notre prochain
numéro, nous examinerons dans
les détails les anomalies de
l'organisation actuelle.
BATAILLE
DIPLOMATIQUE:
LEGERE DETENTE
DANS L'OUEST EUROPEEN
TENSION!A L'EST
L'axe aurait-il perdu sa
position d'équilibre ?.
par
Pierre RIVON
LE DISCOURS D'HITLER
Les augures de la presse fran-
çaise — et particulièrement de
la presse marxiste — avaient
annoncé que ce discours serait
-
uir fait capital, marquant une
aggravation ou une détente de
la situation internationale. Le
Führer, selon eux, devait répon-
dre d'une façon péremptoire au
président Roosevelt, préciser
ses revendications territoriales
et dire nettement quelle métho-
de il entendait employer pour
parvenir aux buts qu'il allait
ainsi définir.
Tous les prophètes de nos re-
nacles politiques de gauche ont
convenu, après coup, que leurs
prévisions étaient erronées. Le
dictateur allemand n'avait ap-
porté aucun élément nouveau
dans le débat. Rien, dans sa
harangue, n'était susceptible
d'atténuer ou d'accentuer la cri-
se européenne.
Dénonciation de l'accord na-
val anglo-allemand et du traité
germano-polonais, refus à peine
poli aux propositions Roosevelt:
autant de faits que, en bonne lo-
gique, chacun avait pu escomp-
ter.
A l'analyse, dépouillé du
clinquant de la manifestation
nazie, le pensum préparé par
un philosophe teuton et vociféré
par Hitler se réduit à quelques
phrases. L'Allemagne n'entend
participer à aucune conférence
pour discuter des problèmes
qu'elle veut résoudre par des
pactes bilatéraux. Elle dénonce
des accords devenus caducs par
suite de circonstances auxquel-
les elle se prétend étrangère. Le
Reich n'abandonne aucune de
ses revendications, mais entend,
jusqu'au bout, user de la mé-
thode pacifique.
Ce langage n'a rien qui puis-
se surprendre les nations mena-
cées par le pangermanisme. Il
appelle seulement une réserve
et une prudence exceptionnelles,
car il indique la volonté des te-
nants de l'Axe de laisser planer
sur le monde ime indécision à
la faveur de laquelle ils pour-
raient tenter un coup de force
en Europe.
Hitler s'est tourné vers la Po-
logne et lui a signifié sa déter-
mination de récupérer Dantzig
et d'obtenir une voie allemande
à travers le corridor polonais.
Varsovie oppose à ces préten-
tions une fin de non-recevoir ca-
tégorique et passe à l'offensive
en réclamant le protectorat sur
la ville libre.
Le Führer en viendra-t-il aux
actes? Déclenchera-t-il la guer-
re pour ne pas dévier de la ligne
qu'il s'est tracée le 28 avril?.
C'est peu probable.
L'AUTRE PARTENAIRE
Dans tout cela, un acteur
semble être passé au deuxième
plan. Il joue cependant son bout
de rôle avec une sorte de rési-
gnation.
Le stade des discours et des
assurances de mutuelle amitié
est dépassé. Le Reich exige
maintenant de l'Italie une colla-
boration totale, sanctionnée par
une alliance militaire.
Mussolini, trop engagé pour
renverser la vapeur, ne paraît
guère enthousiaste pour la poli-
tique suivie par le visionnaire
de Berlin.
La venue à Rome et en Libye
du général Von Brauchitsch,
chef des armées allemandes, n'a
pas le don d'enchanter le Duce
outre-mesure. Ce dernier voit
très clairement le jeu d'Hitler,
qui est d'entraîner l'Italie dans
un conflit armé pour des motifs
très différents de ceux invoqués
par les dirigeants allemands.
L'Italie est, de beaucoup, la
nation la plus menacée en Mé-
diterranée. Une guerre est
pleine d'aléas pour elle, qui se
verrait pratiquement encerclée
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Auteurs similaires France France /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "France" or dc.contributor adj "France")Les Monuments historiques de la France : bulletin des diverses sections de la Commission des monuments historiques et de la Commission supérieure des monuments naturels et des sites /ark:/12148/bd6t5377978f.highres Annales de la Société des architectes de l'Est et Annuaire du bâtiment : Ardennes, Meuse, Meurthe-et-Moselle, Vosges /ark:/12148/bd6t543240573.highres
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6229988g/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6229988g/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6229988g/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6229988g/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6229988g
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6229988g
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6229988g/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest