Titre : L'Oranie populaire : hebdomadaire fédéral du Parti populaire français / président Jacques Doriot
Auteur : Parti populaire français. Fédération (Oran). Auteur du texte
Auteur : Parti populaire français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Oran)
Date d'édition : 1939-04-22
Contributeur : Doriot, Jacques (1898-1945). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32829454n
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 416 Nombre total de vues : 416
Description : 22 avril 1939 22 avril 1939
Description : 1939/04/22 (A3,N102). 1939/04/22 (A3,N102).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6229986n
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, GR FOL-JO-1767
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
L'Oranie
REDACrfffN r ADMINISTRATION
PUBLICITE -
15. Boulevard Hippolyte Giraud
ORAN =:~ Tél. : 210-45
« --- ----
:.. Designé pour les Annonces légales
SAMEDI
22
A V R-I L. -1.5-3-9
3°. Années- N° 102
1 Prix du Numéro :
0,50
ABONNEMENT:
UN AN. 25 Fr.
Fonulmire
HEBDOMADAIRE de la FEDERATION d'ORAN du PARTI POPULAIRE FRANÇAIS - Président : Jacques DORIOT
La Jeunesse de France
est prête pour le combat
Le Congrès de l'Union Popu-
laire de la Jeunesse Francaise
qui vient de se tenir à Marseille
est un magnifique exemple de
la vitalité de notre race. A ceux
qui d'un autre côté des frontiè-
res prétendent que les Français
sont en décadence, nous pou-
vons répondre fièrement que
l'heure de la mort n'a pas son-
né pour notre Pays; tant que
vivra sa jeunesse, son avenir
n'est point compromis.
L'ardeur de l'UPJF s'est ma-
nifestée à Marseille non seule-
ment sous la forme bruyante
que peut revêtir l'enthousiasme,
mais aussi dans le calme du tra-
vail et de la réfleXion.
Et maintenant, les Délégués
qui sont revenus de ce grand
Congrès, porteurs des consignes
du Chef, vont divulguer autour
d'eux ces consignes. Ils vont
aussi, avec l'aide de leurs cama-
rades non délégués, grouper à
leurs côtés, toute cette admira-
ble phalange de jeunes gens et
de jeunes filles qui; conscients
de la lourde tâche qui leur
échoit et déjà désireux de tra-
vailler pour la grandeur du
Pays, consacreront leur force et
leur Intelligence à la Patrie.
ee 9 'j~e~~Bï~JMë~BS~
tiers de la noble tradition de
ceux qui construisirent, quel-
quefois au sacrifice de leur vie,
l'Empire Colonial Français, se-
ront les premiers dans l'accom-
plissement de cette tâche, parce
par Gaston VIDAL
Délégué financier
Secrétaire Fédéral du P.P.F.
qu'ils portent en eux 'le souve-
nir de nos grands capitaines, de
nos soldats et de nos pionniers.
Les jeunes de la Métropole
ont appris à connaître et à ai-
mer les jeunes des Colonies.
Français de tous les continents
se sont retrouvés en ces jour-
nées de travail, ils ne sont plus
des étrangers les uns pour les
autres. Ils sont les combattants
de la jeunesse française qui a
accepté la lourde mais glorieuse
tâche d'aider ses aînés et de
continuer leur œuvre.
Pour ceux qui les ont précé-
dés, c'est un réconfort de pen-
ser, qu'à l'heure où ils ne pour-
ront plus continuer l'action,
d'autres viendront qui pren-
dront leur place et qui, déjà for-
més, déjà avertis de ce que le
pays attend d'eux n'auront
qu'une ambition; celle de faire
mieux que leurs anciens, sa-
chant que ces anciens applaudi-
ront à leurs exploits.
Ainsi la France affirme sa
force à la face du monde, ceux
:~,ta:'jse~B~ae=~!!!!~ ~B~-
vent qu'elle est toujours là, plus
grande et plus vivante que ja-
mais, pour étendre sur l'univers
le rayonnement de ses généreu-
ses traditions.
Gaston VIDAL.
Le pu Pu F
est le seul Parti
Ouvrier National
Christian Lesueur, secrétaire
administratif du P.P.F., nous
fait connaître dans «la Liberté»
du 12 avril, le résultat de ses
statistiques concernant la com-
position sociale de notre Parti.
« DEPUIS LE DEBUT DE
L'ANNEE 1939, écrit-il, LES
ADHESIONS OUVRIERES AT-
TEIGNENT, DANS LE CHIF-
FRE TOTAL DES NOUVEL-
LES ADHESIONS DE CETTE
PERIODE, UN POURCENTA-
GE DE 73
Jamais, à aucune époque de
notre histoire politique, et par;
tiçulièrement depuis que les
luttes politiques sont tant in-
fluencées par les luttes sociales,
aucun parti national n'a pu se
targuer de tels chiffres, ETA-
BLIS APRES UNE VERIFICA-
TION ET UN POINTAGE MI-
NUTIEUX », -
En Oranie et en particulier
& Oran et dans les centres de
Bel-Abbès, Mostaganem, Reliza-
ne, la proportion ouvrière dans
les rangs du Parti atteint et dé-
passe fc? 75 -
A ceux qui doutent de cette
affirmation, nous deman-
dons de venir dans nos assem-
blées, assemblées de section ou
réunions de cadres. La propor- j
tion y est bien plus forte car
ce sont surtout les ouvriers qui
viennent à nos réunions. J
Que le Parti Populaire Fran-
çais ait réussi, en devenant un
grand parti ouvrier à détacher
de lui certains éléments « bour-
geois », qui se prétendent aussi
nationaux, ce n'est pas douteux.
Ce résultat ira en s'accentuant
tant .que ces éléments ignore-
ront ou feront semblant d'igno-
rer le but du Parti Populaire
Français, qui est non seulement
d'arracher à l'emprise marxiste
tous les ouvriers français, mais
aussi de donner aux travailleurs
la place qu'ils doivent avoir
dans la nation.
Cette place, le P.P.F. a juré
de l'obtenir. Tous ceux qui con-
sidèrent que la justice sociale
doit être autre chose qu'un
grand mot, seront avec le P.P.F.
pour l'aider à accomplir sa
tâche.
Nous n'attendons rien de
ceux qui imaginent pouvoir se
servit d'un parti comme le
nôtre et espèrent le mettre aux
ordres d'un patronat égoïste et
revanchard.
Le Parti Populaire-Français
appartient aux ouvriers fran-
çais; les ouvriers y sont chez
eux. Les travailleurs P.P.F. ac-
ceptent avec joie les capitalis-
tes, les patrons qui les compren-
nent et veulent apporter leur
collaboration à la grande tâche
entreprise par Doriot : REFAI-
RE LA FRANCE.
Ils repousseront d'instinct
ceux qui ne comprennent rien
que leur intérêt personnel; ceux
qui n'agissent que par égoïsme
et qui ne pensent qu'à jouir.
Le P.P.F., grâce à ses ou-
vriers, grâce à ses militants
pleins de bon sens et de coura-
ge, grâce à la justesse des mots
d'ordre de son chef, mènera à
bien la mission qu'il s'est don-
née : Reconstruire Ja France sur.
des bases françaises; et, à
l'égoïsme des classes substituer
un régime d'équilibre et de jus-
tice sociale.
Marcel GARAU.
) UBf OHAVE PHOB1.ÈWE 1
Faut-il incture P U. R. S. S.
dans un système européen
de sécurité collective ?
Nul ne se dissimule que la
situation-créée par les puissan-
ces totalitaires est d'une gravité
exceptionnelle. Depuis 1919, ja-
mais la guerre n'avait été plus
menaçante. ',.
Il était donc nécessaire, de-
vant le péril que court le mon-
de, de faire une coalition des
forces de la paix et, par une
manœuvre rapide, de vaste en-
vergure, d'opposer une barrière
solide à la ruée des dictatures.
En Europe, M. Chamberlain
s'est attaché, dès le 9 avril, à
réaliser Un programme de sécu-
rité collective, en offrant aux
pays menacés par l'axe Rome-
Berlin, la garantie franco-an-
glaise.
Les Etats-Unis, dont l'attitu-
de s'était bornée, jusqu'ici, à
l'expectative, viennent, par la
voix du Président Roosevëlt, de
signifier à l'Allemagne et à l'Ita-
lie leur volonté de faire désor-
j~îds~j~sDectejE~e-dDoit-inieEna~
tional. iixcellene rminative, r
mais tempérée par le fait que la
loi de neutralité, en vigueur
aux .USA, a de nombreux parti-
sans qui mènent une action vi-
goureuse contre les « révision-
nistes ».
En somme, la réaction provo-
quée par les agressions succes-
sives de Hitler et de Mussolini
a eu un écho très vif parmi les
nations pacifiques. Un résultat
positif; a déjà été acquis : le
réseau de résistance aux visées
des états autoritaires est cons-
titué et se trouve en alerte.
INTRIGUES SOVIETIQUES
Si le Premier ministre anglais
a fort sagement agi en accor-
dant une protection effective à
la Pologne, à la Roumanie et
à la Grèce, il en va tout autre-
ment dans ses pourparlers avec
la Russie.
Il est certes louable de vou-
loir réunir un maximum,de ga-
ranties pour la paix, mais une
discrimination est nécessaire
entre les puissances vraiment:
opposées aux dictatures et celles
Les marxistes ont intensifié
leur propagande pour impo-
ser l'équivoque collaboration
de Moscou =
qui, soumises à un régime auto-
cratique, désireilt provoquer un
conflit par purer idéologie.
L'URSS est parmi celles-là et
M. Chamberlain risque fort
d'être désappointé s'il consent à
inclure la Russie dans un.systè-
me européen; dé sécurité collec-
tive.: „;i'
Ceux qui connaissent les mé-
thodes de.-; ju'opggande. soviéti-
que ont quelque^ raison de s'in-
quiéter en>prese^çê.; de^ la cam-
pagne entreprisse jdejjuis., quel-
ques jours ""par. -.j'.orgànè. ^dës-
Le vendredi ^N|yrii,' £ •Hu-
manité » .publiet en .-r première,
page un placaj?dyntij;ulé « Halte
aux fauteurs: de ; guerre
En cinq pomts, lfe .'parti com-
muniste cherche à prouver que
la paix ne peut être sauvée sans.
l'URSS et que .le gouvernement
Daladier est suspect en raison
de ses antécédents munichois.
Le lecteurs moyen du tor-
chon rouge a dû- être saisi de
perplexité en présence d'une
thèse qui se résume en un para-
doxe de taille. , -
Au moment a la France et
l'Angleterre tentent de s'assurer
le concours russe, Staline dé-
clenche, par l'intermédiaire de
ses valets français, une violente
campagne anti-gouvernementa-
le.
Lors de l'affaire de Clichy, M.
Daladier avait affirmé qu'il pos-
sédait, sur les agissements des
marxistes, un dossier imposan t,
établissant la preuve d'un com-
plot bolchevik en France.
v Dès que le même président
Daladier a brisé le Front Popu-
laire, Thorez et ses complices
l'ont combattu sur tous les ter-
rains.
Or, aujourd'hui, le chef du
gouvernement français, sou-
cieux, avant tout, d'éviter par.
une démonstration de force
toute atteinte à la paix, se ran-
ge à l'avis de M. Chamberlain.
Il accepte une éventuelle parti-
cipation de la Russie à la sécu-
rité européenne.
Et voici la réponse de l'« Hu-
manité ,» :
- Peut-on. avoir confiance
nuent à <^iger1-ia^wrTa§&.
française et qui, avec les gou-
vernants anglais, firent Mu-
nich ?, ,Leurs paroles de fermeté
,ont trop souvent servi de para-
vent à des actes de capitula-
tion. »
En un mot, Thorez et Péri
exigent que soit ressuscité
l'esprit du pacte franco soviéti-
que et que le gouvernement soit
étendu aux marxistes, avec tou-
tes les conséquences que cela
comporte, tant à l'intérieur
qu'à l'extérieur.
LA RUSSIE,
DANGER LATENT
Selon certains philosophes,
l'histoire est un éternel recom-
mencement et nos dirigeants
devraient s'inspirer de ce prin-
cipe.
Il n'est pas besoin de remon-
ter très loin pour avoir la preu-
ve flagrante que nos alliances
avec la Russie ont porté des
fnuits amers.
Après Tannenberg, après l'ef-
fondrement du front russe,
(Voir suite Page 3).
UNION POPULAIRE DE LA JEUNESSE FRANÇAISE
Président ; Jacques DORI01
KERMESSFTOPIJLAIRE
dés 22 et £ 3 Avril 1939
MAISON DU PARTI 15, Bd H. GIRAUD
SOUS LA. PRESIDENCE DE GASTON VIDAL
Délégué financier, secrétaire fédéral du P.P.F.
NATIONAUX, la fête continue f
Pendant les deux journées, les stands seront ouverts et bien pourvus.
PROCRAMME- SURPRISE =
Matinée f t Soirée dansantes - En intermède, la grande vedette oranaise
Jean Constantin! r- Orchestre réputé et pick-up - Sketches - Crochet
Attractions.
BAR ET BUFFET DES MIEUX ACHALANDES
Apéritif-concert avec concours de cartes, dominos et dames.
Dans la matinée du 22 et du 23 GRANDE VENTE ALIMENTAIRE
Venez nombreux encourager la Jeunesse Française
"- Prix réellement populaires
S'ocag$
des réfugiés étrangers
c'est bien.
S'occuper
des chômeurs français
et musulmans,
C'EST MIEUX.
'|tiiiiiiiiiiiiiiiiiiiHiiiiiiiiiiiiiiiiiHiiiiiHiiifti||iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiimiiii[|iiiiiiii)iiiiiiimiiii([nniin[iiiinninniniiiiniiininniimiiHitiiniiininiHiiiiinii)r'
L'Action des Jeunes
] Doriotistes
a été définie pour l'avenir
dans tous les domaines
LE DIMANCHE 9 AVRIL.
La journée débute par une messe
solennelle à laquelle assistent tous
les congressistes et Jacques Doriot
lui-même. Dans l'église archi-comble
les UPJF — dont 47 sont membres
militants de la JOC — jettent une
note de jeunesse et de foi ardente.
Au cours de la cérémonie, le fa-
nion des J.F.F. reçoit la bénédic-
tion de l'officiant. Un prédicateur
fait un appel émouvant et patrio-
tique à tous ces jeunes français
réunis pour que demain une Fran-
ce plus belle et plus forte rayonne
dans le monde.
A 9 heures, au Brébant, la com-
mission ouvrière se réunit présidée
par Jules Teuladei René Grandjean
y présente un rapport extrêmement
documenté sur l'activité de l'U.P.
J.F. et sa tendance vers l'organi-
sation corporative du pays
A la même heure, au siège du
P.P.F. de Marseille, trois autres
commissions siègent$mùltané7
ment.
Les étudiants, sous la présidence
du professeur Demangeon ont en-
tendu et discuté une étude de Gué-
del sur la crise dont souffre Ifl jen-
-Q~6&eaHM!MIsitMpStMBSSt~~c~~-~e.
de la concurrence des étrangers.
La Commission d'Empire. prési-
dée par Fossati, secrétaire Fédéral
du P.P.F. à Alger, secondé par l'é-
crivain bien connu, Paul Chack, est
composée des délégués de toutes les
fédérations nords-africaines. Jean
Bodin expose avec une grande clar
té la situation de la jeunesse d'Em-
pire et un intéressant débat s'ou-
vre sur l'organisation de l'Empire
et des débouchés qu'il doit réser-
ver aux jeunes français spéciali-
sés.
La Fédération d'Oran émet plu-
sieurs suggestions qui sont adop-
tées après examen, notamment en
ce qui concerne la constitution des
Etats Généraux de la Jeunesse
Africaine.
Enfin, les problèmes agricoles
ont été étudiés et discutés à la qua
trème commission, dite de la Jeu-
nesse paysanne sous la présidence
de M. Monnier. Entre autres ques-
tions, le retour à la terre et l'orga-
nisation rurale ont fait l'objet d'un
débat approfondi.
Au cours de ces séances, les sug-
gestions les plus neuves et les
plus originales ont été présentées
par les jeunes congressistes.
L'après-midi est consacré à la vi-
site de Marseille et à une promena-
de en mer.
Sur le bateau qui les transporte
au Château d'If, les U.P.J.F. chan-
tent gaiement, tous fanions dé-
ployés, goûtant pleinemeent la joie
de vivre en ce jour ensoleillé de
Pâques.
A 21 heures, les congressistes se
réunissent de nouveau au Brébant
Marseillais pour un grand banquet.
21 heures 15. Les J.F.F. forment
une haie d'honneur. Le Chef arrive
précédé par les fanions de l'Afri-
que du Nord, de la section de Saint
Denis et de Marseille. Six cents jeu
nes hommes, toute une ardente jeu-
nesse, acclamant Jacques Doriot,
communient dans une atmosphère
de" joie.
A la table d'honneur, aux côtés
du chef et de Simon Sabiani, on
reconnait Marschall, maire de Saint
Denis et Dutilleul, maire Adjoint;
Fossati, Henri Barbé et tout le Bu-
reu politique du P.P.F..
A l'issue du dîner, Sabiani pro-
—nonce quelques mots accueillis par
parefe-y-a«!G>-—
ques Doriot, dont le discours va
porter sur la politique extérieure.
Le Chef, expose d'abord les rai-
sons qui ont suscité la fondation
du P.P.F., alors qu'une grande par-
tie des politiciens était en proie
à la peur ou au vertige du Front
Populaire.
«Quand nous nous sommes cons-
titués, ce n'est pas parce que nous
avions peur, c'est parce que nous
voulions agir. Nous ne nous sommes
créés que pour refaire ce pays avec
les hommes virils Nous voulions
une France débarrassée du marxis-
me. Nous voulons établir un régi-
me de justice sociale qui supprime
l'égoïsme des uns pour interdire
la démagogie des autres.
«Tant qu'on n'aura pas écrasé le
parti communiste, on n'aura rien
fait : il faut le dissoudre, il faut le
détruire. Unir les Français, c'est
d'abord débarrasser la France des
agents de l'étranger, des agents de
Moscou! »
Puis Doriot, avec force, avec le
(Lire la suite page 4).
ou vais débuts
Quand M. film
se plaint
du D' Fmi)).
Le nouveau député indigne
de Marseille, le Dr Franchi, n'a
pas fait de brillants débuts de
mandat.
Nous ne voulons pas faire al-
lusion au fait que l'inculpé en
liberté provisoire de l'affaire
des réformes frauduleuses a été
envoyé au Palais Bourbon à un
moment où. celui-ci demeure
obstinément fermé et où le gou-
vernement n'a nullement l'in-
tention de faire appel aux lu-
mières des Chambres et de M.
Franchi en particulier.
Mais le sympathique mar-
chand de soupe pour tubercu-
leux a trouvé toutefois le
moyen de se signaler avanta-
geusement à Paris.
A peine élu, il était appelé en
effet à voter lui-même pour la
désignation du « successeur »
de M. Albert Lebrun à la prési-
dence de la République.
H était toutefois nécessaire
qu'il reçut, avant ce, l'investi-
ture officielle du parti S.F.I.O.
et la C.A.P. l'avait prié de pren-
dre toutes dispositions voulues
à cet effet.
Mais au jour, à l'heure et au
lieu convenu, les notabilités du
grand parti de M. Blum atten-
dirent vainement le D1 Franchi.
Celui-ci ne parut point.
On devine l'ire des pontifes
de la Sociale et M. Blum lui-
même en exprima son indigna-
tion à M. Tasso, lui reprochant
amèrement d'avoir fait un tel
choix pour le siège de député de
la 1". circonscription marseil-
laise.
M. Albert Lebrun fut donc
réélu président de la Républi-
que sans que le Dr Franchi ait
pu accorder son bulletin de vote
à l'honorable M. Bedouce, offi-
ciel candidat de la S.F.I.O.
Renseignements pris, le dit
Franchi était allé voir des pa-
rents à Asnières et il s'y était
publié ou égaré. Il n'est donc
pas perdu pour ses « amis » de
Marseille, mais on n'a pas fini
de parler, avec- des mines scan-
dalisées, du successeur de M.
Tasso, dans certains cénacles
socialistes parisiens.
REDACrfffN r ADMINISTRATION
PUBLICITE -
15. Boulevard Hippolyte Giraud
ORAN =:~ Tél. : 210-45
« --- ----
:.. Designé pour les Annonces légales
SAMEDI
22
A V R-I L. -1.5-3-9
3°. Années- N° 102
1 Prix du Numéro :
0,50
ABONNEMENT:
UN AN. 25 Fr.
Fonulmire
HEBDOMADAIRE de la FEDERATION d'ORAN du PARTI POPULAIRE FRANÇAIS - Président : Jacques DORIOT
La Jeunesse de France
est prête pour le combat
Le Congrès de l'Union Popu-
laire de la Jeunesse Francaise
qui vient de se tenir à Marseille
est un magnifique exemple de
la vitalité de notre race. A ceux
qui d'un autre côté des frontiè-
res prétendent que les Français
sont en décadence, nous pou-
vons répondre fièrement que
l'heure de la mort n'a pas son-
né pour notre Pays; tant que
vivra sa jeunesse, son avenir
n'est point compromis.
L'ardeur de l'UPJF s'est ma-
nifestée à Marseille non seule-
ment sous la forme bruyante
que peut revêtir l'enthousiasme,
mais aussi dans le calme du tra-
vail et de la réfleXion.
Et maintenant, les Délégués
qui sont revenus de ce grand
Congrès, porteurs des consignes
du Chef, vont divulguer autour
d'eux ces consignes. Ils vont
aussi, avec l'aide de leurs cama-
rades non délégués, grouper à
leurs côtés, toute cette admira-
ble phalange de jeunes gens et
de jeunes filles qui; conscients
de la lourde tâche qui leur
échoit et déjà désireux de tra-
vailler pour la grandeur du
Pays, consacreront leur force et
leur Intelligence à la Patrie.
ee 9 'j~e~~Bï~JMë~BS~
tiers de la noble tradition de
ceux qui construisirent, quel-
quefois au sacrifice de leur vie,
l'Empire Colonial Français, se-
ront les premiers dans l'accom-
plissement de cette tâche, parce
par Gaston VIDAL
Délégué financier
Secrétaire Fédéral du P.P.F.
qu'ils portent en eux 'le souve-
nir de nos grands capitaines, de
nos soldats et de nos pionniers.
Les jeunes de la Métropole
ont appris à connaître et à ai-
mer les jeunes des Colonies.
Français de tous les continents
se sont retrouvés en ces jour-
nées de travail, ils ne sont plus
des étrangers les uns pour les
autres. Ils sont les combattants
de la jeunesse française qui a
accepté la lourde mais glorieuse
tâche d'aider ses aînés et de
continuer leur œuvre.
Pour ceux qui les ont précé-
dés, c'est un réconfort de pen-
ser, qu'à l'heure où ils ne pour-
ront plus continuer l'action,
d'autres viendront qui pren-
dront leur place et qui, déjà for-
més, déjà avertis de ce que le
pays attend d'eux n'auront
qu'une ambition; celle de faire
mieux que leurs anciens, sa-
chant que ces anciens applaudi-
ront à leurs exploits.
Ainsi la France affirme sa
force à la face du monde, ceux
:~,ta:'jse~B~ae=~!!!!~ ~B~-
vent qu'elle est toujours là, plus
grande et plus vivante que ja-
mais, pour étendre sur l'univers
le rayonnement de ses généreu-
ses traditions.
Gaston VIDAL.
Le pu Pu F
est le seul Parti
Ouvrier National
Christian Lesueur, secrétaire
administratif du P.P.F., nous
fait connaître dans «la Liberté»
du 12 avril, le résultat de ses
statistiques concernant la com-
position sociale de notre Parti.
« DEPUIS LE DEBUT DE
L'ANNEE 1939, écrit-il, LES
ADHESIONS OUVRIERES AT-
TEIGNENT, DANS LE CHIF-
FRE TOTAL DES NOUVEL-
LES ADHESIONS DE CETTE
PERIODE, UN POURCENTA-
GE DE 73
Jamais, à aucune époque de
notre histoire politique, et par;
tiçulièrement depuis que les
luttes politiques sont tant in-
fluencées par les luttes sociales,
aucun parti national n'a pu se
targuer de tels chiffres, ETA-
BLIS APRES UNE VERIFICA-
TION ET UN POINTAGE MI-
NUTIEUX », -
En Oranie et en particulier
& Oran et dans les centres de
Bel-Abbès, Mostaganem, Reliza-
ne, la proportion ouvrière dans
les rangs du Parti atteint et dé-
passe fc? 75 -
A ceux qui doutent de cette
affirmation, nous deman-
dons de venir dans nos assem-
blées, assemblées de section ou
réunions de cadres. La propor- j
tion y est bien plus forte car
ce sont surtout les ouvriers qui
viennent à nos réunions. J
Que le Parti Populaire Fran-
çais ait réussi, en devenant un
grand parti ouvrier à détacher
de lui certains éléments « bour-
geois », qui se prétendent aussi
nationaux, ce n'est pas douteux.
Ce résultat ira en s'accentuant
tant .que ces éléments ignore-
ront ou feront semblant d'igno-
rer le but du Parti Populaire
Français, qui est non seulement
d'arracher à l'emprise marxiste
tous les ouvriers français, mais
aussi de donner aux travailleurs
la place qu'ils doivent avoir
dans la nation.
Cette place, le P.P.F. a juré
de l'obtenir. Tous ceux qui con-
sidèrent que la justice sociale
doit être autre chose qu'un
grand mot, seront avec le P.P.F.
pour l'aider à accomplir sa
tâche.
Nous n'attendons rien de
ceux qui imaginent pouvoir se
servit d'un parti comme le
nôtre et espèrent le mettre aux
ordres d'un patronat égoïste et
revanchard.
Le Parti Populaire-Français
appartient aux ouvriers fran-
çais; les ouvriers y sont chez
eux. Les travailleurs P.P.F. ac-
ceptent avec joie les capitalis-
tes, les patrons qui les compren-
nent et veulent apporter leur
collaboration à la grande tâche
entreprise par Doriot : REFAI-
RE LA FRANCE.
Ils repousseront d'instinct
ceux qui ne comprennent rien
que leur intérêt personnel; ceux
qui n'agissent que par égoïsme
et qui ne pensent qu'à jouir.
Le P.P.F., grâce à ses ou-
vriers, grâce à ses militants
pleins de bon sens et de coura-
ge, grâce à la justesse des mots
d'ordre de son chef, mènera à
bien la mission qu'il s'est don-
née : Reconstruire Ja France sur.
des bases françaises; et, à
l'égoïsme des classes substituer
un régime d'équilibre et de jus-
tice sociale.
Marcel GARAU.
) UBf OHAVE PHOB1.ÈWE 1
Faut-il incture P U. R. S. S.
dans un système européen
de sécurité collective ?
Nul ne se dissimule que la
situation-créée par les puissan-
ces totalitaires est d'une gravité
exceptionnelle. Depuis 1919, ja-
mais la guerre n'avait été plus
menaçante. ',.
Il était donc nécessaire, de-
vant le péril que court le mon-
de, de faire une coalition des
forces de la paix et, par une
manœuvre rapide, de vaste en-
vergure, d'opposer une barrière
solide à la ruée des dictatures.
En Europe, M. Chamberlain
s'est attaché, dès le 9 avril, à
réaliser Un programme de sécu-
rité collective, en offrant aux
pays menacés par l'axe Rome-
Berlin, la garantie franco-an-
glaise.
Les Etats-Unis, dont l'attitu-
de s'était bornée, jusqu'ici, à
l'expectative, viennent, par la
voix du Président Roosevëlt, de
signifier à l'Allemagne et à l'Ita-
lie leur volonté de faire désor-
j~îds~j~sDectejE~e-dDoit-inieEna~
tional. iixcellene rminative, r
mais tempérée par le fait que la
loi de neutralité, en vigueur
aux .USA, a de nombreux parti-
sans qui mènent une action vi-
goureuse contre les « révision-
nistes ».
En somme, la réaction provo-
quée par les agressions succes-
sives de Hitler et de Mussolini
a eu un écho très vif parmi les
nations pacifiques. Un résultat
positif; a déjà été acquis : le
réseau de résistance aux visées
des états autoritaires est cons-
titué et se trouve en alerte.
INTRIGUES SOVIETIQUES
Si le Premier ministre anglais
a fort sagement agi en accor-
dant une protection effective à
la Pologne, à la Roumanie et
à la Grèce, il en va tout autre-
ment dans ses pourparlers avec
la Russie.
Il est certes louable de vou-
loir réunir un maximum,de ga-
ranties pour la paix, mais une
discrimination est nécessaire
entre les puissances vraiment:
opposées aux dictatures et celles
Les marxistes ont intensifié
leur propagande pour impo-
ser l'équivoque collaboration
de Moscou =
qui, soumises à un régime auto-
cratique, désireilt provoquer un
conflit par purer idéologie.
L'URSS est parmi celles-là et
M. Chamberlain risque fort
d'être désappointé s'il consent à
inclure la Russie dans un.systè-
me européen; dé sécurité collec-
tive.: „;i'
Ceux qui connaissent les mé-
thodes de.-; ju'opggande. soviéti-
que ont quelque^ raison de s'in-
quiéter en>prese^çê.; de^ la cam-
pagne entreprisse jdejjuis., quel-
ques jours ""par. -.j'.orgànè. ^dës-
Le vendredi ^N|yrii,' £ •Hu-
manité » .publiet en .-r première,
page un placaj?dyntij;ulé « Halte
aux fauteurs: de ; guerre
En cinq pomts, lfe .'parti com-
muniste cherche à prouver que
la paix ne peut être sauvée sans.
l'URSS et que .le gouvernement
Daladier est suspect en raison
de ses antécédents munichois.
Le lecteurs moyen du tor-
chon rouge a dû- être saisi de
perplexité en présence d'une
thèse qui se résume en un para-
doxe de taille. , -
Au moment a la France et
l'Angleterre tentent de s'assurer
le concours russe, Staline dé-
clenche, par l'intermédiaire de
ses valets français, une violente
campagne anti-gouvernementa-
le.
Lors de l'affaire de Clichy, M.
Daladier avait affirmé qu'il pos-
sédait, sur les agissements des
marxistes, un dossier imposan t,
établissant la preuve d'un com-
plot bolchevik en France.
v Dès que le même président
Daladier a brisé le Front Popu-
laire, Thorez et ses complices
l'ont combattu sur tous les ter-
rains.
Or, aujourd'hui, le chef du
gouvernement français, sou-
cieux, avant tout, d'éviter par.
une démonstration de force
toute atteinte à la paix, se ran-
ge à l'avis de M. Chamberlain.
Il accepte une éventuelle parti-
cipation de la Russie à la sécu-
rité européenne.
Et voici la réponse de l'« Hu-
manité ,» :
- Peut-on. avoir confiance
nuent à <^iger1-ia^wrTa§&.
française et qui, avec les gou-
vernants anglais, firent Mu-
nich ?, ,Leurs paroles de fermeté
,ont trop souvent servi de para-
vent à des actes de capitula-
tion. »
En un mot, Thorez et Péri
exigent que soit ressuscité
l'esprit du pacte franco soviéti-
que et que le gouvernement soit
étendu aux marxistes, avec tou-
tes les conséquences que cela
comporte, tant à l'intérieur
qu'à l'extérieur.
LA RUSSIE,
DANGER LATENT
Selon certains philosophes,
l'histoire est un éternel recom-
mencement et nos dirigeants
devraient s'inspirer de ce prin-
cipe.
Il n'est pas besoin de remon-
ter très loin pour avoir la preu-
ve flagrante que nos alliances
avec la Russie ont porté des
fnuits amers.
Après Tannenberg, après l'ef-
fondrement du front russe,
(Voir suite Page 3).
UNION POPULAIRE DE LA JEUNESSE FRANÇAISE
Président ; Jacques DORI01
KERMESSFTOPIJLAIRE
dés 22 et £ 3 Avril 1939
MAISON DU PARTI 15, Bd H. GIRAUD
SOUS LA. PRESIDENCE DE GASTON VIDAL
Délégué financier, secrétaire fédéral du P.P.F.
NATIONAUX, la fête continue f
Pendant les deux journées, les stands seront ouverts et bien pourvus.
PROCRAMME- SURPRISE =
Matinée f t Soirée dansantes - En intermède, la grande vedette oranaise
Jean Constantin! r- Orchestre réputé et pick-up - Sketches - Crochet
Attractions.
BAR ET BUFFET DES MIEUX ACHALANDES
Apéritif-concert avec concours de cartes, dominos et dames.
Dans la matinée du 22 et du 23 GRANDE VENTE ALIMENTAIRE
Venez nombreux encourager la Jeunesse Française
"- Prix réellement populaires
S'ocag$
des réfugiés étrangers
c'est bien.
S'occuper
des chômeurs français
et musulmans,
C'EST MIEUX.
'|tiiiiiiiiiiiiiiiiiiiHiiiiiiiiiiiiiiiiiHiiiiiHiiifti||iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiimiiii[|iiiiiiii)iiiiiiimiiii([nniin[iiiinninniniiiiniiininniimiiHitiiniiininiHiiiiinii)r'
L'Action des Jeunes
] Doriotistes
a été définie pour l'avenir
dans tous les domaines
LE DIMANCHE 9 AVRIL.
La journée débute par une messe
solennelle à laquelle assistent tous
les congressistes et Jacques Doriot
lui-même. Dans l'église archi-comble
les UPJF — dont 47 sont membres
militants de la JOC — jettent une
note de jeunesse et de foi ardente.
Au cours de la cérémonie, le fa-
nion des J.F.F. reçoit la bénédic-
tion de l'officiant. Un prédicateur
fait un appel émouvant et patrio-
tique à tous ces jeunes français
réunis pour que demain une Fran-
ce plus belle et plus forte rayonne
dans le monde.
A 9 heures, au Brébant, la com-
mission ouvrière se réunit présidée
par Jules Teuladei René Grandjean
y présente un rapport extrêmement
documenté sur l'activité de l'U.P.
J.F. et sa tendance vers l'organi-
sation corporative du pays
A la même heure, au siège du
P.P.F. de Marseille, trois autres
commissions siègent$mùltané7
ment.
Les étudiants, sous la présidence
du professeur Demangeon ont en-
tendu et discuté une étude de Gué-
del sur la crise dont souffre Ifl jen-
-Q~6&eaHM!MIsitMpStMBSSt~~c~~-~e.
de la concurrence des étrangers.
La Commission d'Empire. prési-
dée par Fossati, secrétaire Fédéral
du P.P.F. à Alger, secondé par l'é-
crivain bien connu, Paul Chack, est
composée des délégués de toutes les
fédérations nords-africaines. Jean
Bodin expose avec une grande clar
té la situation de la jeunesse d'Em-
pire et un intéressant débat s'ou-
vre sur l'organisation de l'Empire
et des débouchés qu'il doit réser-
ver aux jeunes français spéciali-
sés.
La Fédération d'Oran émet plu-
sieurs suggestions qui sont adop-
tées après examen, notamment en
ce qui concerne la constitution des
Etats Généraux de la Jeunesse
Africaine.
Enfin, les problèmes agricoles
ont été étudiés et discutés à la qua
trème commission, dite de la Jeu-
nesse paysanne sous la présidence
de M. Monnier. Entre autres ques-
tions, le retour à la terre et l'orga-
nisation rurale ont fait l'objet d'un
débat approfondi.
Au cours de ces séances, les sug-
gestions les plus neuves et les
plus originales ont été présentées
par les jeunes congressistes.
L'après-midi est consacré à la vi-
site de Marseille et à une promena-
de en mer.
Sur le bateau qui les transporte
au Château d'If, les U.P.J.F. chan-
tent gaiement, tous fanions dé-
ployés, goûtant pleinemeent la joie
de vivre en ce jour ensoleillé de
Pâques.
A 21 heures, les congressistes se
réunissent de nouveau au Brébant
Marseillais pour un grand banquet.
21 heures 15. Les J.F.F. forment
une haie d'honneur. Le Chef arrive
précédé par les fanions de l'Afri-
que du Nord, de la section de Saint
Denis et de Marseille. Six cents jeu
nes hommes, toute une ardente jeu-
nesse, acclamant Jacques Doriot,
communient dans une atmosphère
de" joie.
A la table d'honneur, aux côtés
du chef et de Simon Sabiani, on
reconnait Marschall, maire de Saint
Denis et Dutilleul, maire Adjoint;
Fossati, Henri Barbé et tout le Bu-
reu politique du P.P.F..
A l'issue du dîner, Sabiani pro-
—nonce quelques mots accueillis par
parefe-y-a«!G>-—
ques Doriot, dont le discours va
porter sur la politique extérieure.
Le Chef, expose d'abord les rai-
sons qui ont suscité la fondation
du P.P.F., alors qu'une grande par-
tie des politiciens était en proie
à la peur ou au vertige du Front
Populaire.
«Quand nous nous sommes cons-
titués, ce n'est pas parce que nous
avions peur, c'est parce que nous
voulions agir. Nous ne nous sommes
créés que pour refaire ce pays avec
les hommes virils Nous voulions
une France débarrassée du marxis-
me. Nous voulons établir un régi-
me de justice sociale qui supprime
l'égoïsme des uns pour interdire
la démagogie des autres.
«Tant qu'on n'aura pas écrasé le
parti communiste, on n'aura rien
fait : il faut le dissoudre, il faut le
détruire. Unir les Français, c'est
d'abord débarrasser la France des
agents de l'étranger, des agents de
Moscou! »
Puis Doriot, avec force, avec le
(Lire la suite page 4).
ou vais débuts
Quand M. film
se plaint
du D' Fmi)).
Le nouveau député indigne
de Marseille, le Dr Franchi, n'a
pas fait de brillants débuts de
mandat.
Nous ne voulons pas faire al-
lusion au fait que l'inculpé en
liberté provisoire de l'affaire
des réformes frauduleuses a été
envoyé au Palais Bourbon à un
moment où. celui-ci demeure
obstinément fermé et où le gou-
vernement n'a nullement l'in-
tention de faire appel aux lu-
mières des Chambres et de M.
Franchi en particulier.
Mais le sympathique mar-
chand de soupe pour tubercu-
leux a trouvé toutefois le
moyen de se signaler avanta-
geusement à Paris.
A peine élu, il était appelé en
effet à voter lui-même pour la
désignation du « successeur »
de M. Albert Lebrun à la prési-
dence de la République.
H était toutefois nécessaire
qu'il reçut, avant ce, l'investi-
ture officielle du parti S.F.I.O.
et la C.A.P. l'avait prié de pren-
dre toutes dispositions voulues
à cet effet.
Mais au jour, à l'heure et au
lieu convenu, les notabilités du
grand parti de M. Blum atten-
dirent vainement le D1 Franchi.
Celui-ci ne parut point.
On devine l'ire des pontifes
de la Sociale et M. Blum lui-
même en exprima son indigna-
tion à M. Tasso, lui reprochant
amèrement d'avoir fait un tel
choix pour le siège de député de
la 1". circonscription marseil-
laise.
M. Albert Lebrun fut donc
réélu président de la Républi-
que sans que le Dr Franchi ait
pu accorder son bulletin de vote
à l'honorable M. Bedouce, offi-
ciel candidat de la S.F.I.O.
Renseignements pris, le dit
Franchi était allé voir des pa-
rents à Asnières et il s'y était
publié ou égaré. Il n'est donc
pas perdu pour ses « amis » de
Marseille, mais on n'a pas fini
de parler, avec- des mines scan-
dalisées, du successeur de M.
Tasso, dans certains cénacles
socialistes parisiens.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.0%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.0%.
- Auteurs similaires Parti populaire français Parti populaire français /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Parti populaire français" or dc.contributor adj "Parti populaire français")Doriot Jacques Doriot Jacques /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Doriot Jacques" or dc.contributor adj "Doriot Jacques")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6229986n/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6229986n/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6229986n/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6229986n/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6229986n
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6229986n
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6229986n/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest