Titre : L'Oranie populaire : hebdomadaire fédéral du Parti populaire français / président Jacques Doriot
Auteur : Parti populaire français. Fédération (Oran). Auteur du texte
Auteur : Parti populaire français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Oran)
Date d'édition : 1939-04-01
Contributeur : Doriot, Jacques (1898-1945). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32829454n
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 416 Nombre total de vues : 416
Description : 01 avril 1939 01 avril 1939
Description : 1939/04/01 (A3,N99). 1939/04/01 (A3,N99).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6229983d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, GR FOL-JO-1767
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
L'Oranie
REDACTION - ADMINISTRATION SAMEDI
- PUBLICITE - ter
15, Boulevard Hippolyte Giraud
o R AN' =:= Tél. : 210-45 AVRIL 1939
Désigné pour les Annonces légales 3" Année. - N" 99
Prix du Numéro :
0,50
ABONNEMENT:
UN AN. 25 Fr.
Populaire
HEBDOMADAIRE de la FEDERATION d'ORAN du PARTI POPULAIRE FRANÇAIS - Président : Jacques DORIOT
Les patrons anti-
sociaux doivent
s'incliner devant
l'intérêtsupérieur
de la patrie
Certains patrons qui en cela
n'ont pas fait preuve d'intelli-
gence, n'ont point voulu nous
écouter lorsque après la grève
du 30 novembre notre Parti a
demandé que l'on se montrât
sévère vis-à-vis des meneurs
communistes mais qu'on ne prit
aucune sanction vis-à-vis de
çeux qui par crainte s'étaient
ralliés à l'ordre de grève. Or,
yçiçi qu'aujourd'hui le Prési-
dent du Conseil demande lui.
même au Patronat Français de
se montrer bienveillant en rai-
son des nécessités de la Défense
Nationale. Cette décision du
premier Ministre démontre à
quel point notre Conseil était
sage. Il est à souhaiter que ceux
qui n'ont pas voulu donner sui-
ie à nos propositions se raqgent
néanmoins à l'avis de M. Dala-
dier.
Nous nous sommes notam-
ment élevés à rencontre de cer-
taines sanctions prises à Oran
par la Compagnie des Trams.
L'appel du Gouvernement per-
met, à l'heure actuelle, à cette
société, de rattraper les erreurs
qu'elle a commises. Elle aurait
grand tort de ne pas le faire,
car dans ce cas, elle se rangerait
fjéhnitivemeiit dans la catégorie
des mauvais patrons et on ne
Concevrait pas qu:un service
t-oncédé puisse avoir à sa tête
une direction résolument anti-
sociale. .- - -.
En présence des difficultés de
l'heure, nous pensons qu'il est
bon d'adresser un dernier aver-
tissement à tous ceux qui n nt
pas compris au lendemain mê-
par Gaston VIDAL
Délégué financier
Secrétaire Fédéral du P.P.F.
me du 30 novembre leur rôle et
leur devoir. On ne doit, en effet,
pas donner aux ouvriers, de su-
jet de mécontentement au mo-
ment où le pays, doit pour sa
propre sécurité, travailler à
plein rendement. Puisqu'un est
contraint d'exiger beaucoup de
travail, il est indispensable de
donner à ceux qui fournissent
ce travail de légitimes satisfac-
tions. Il n'est sûrement pas un
ouvrier en France qui marchan-
derait quelques heures d'ouvra-
ge pour les besoins de la défen-
se du pays. Mais si en échange,
les travailleurs ne recevaient
pas la contre partie obligatoire,
alors on donnerait aux meneurs
communistes la possibilité de se
livrer à une agitation préjudi-
ciable aux intérêts de la Nation.
Nous souhaitons fermement
de ne voir à Oran aucun patron
se montrer ignorant de ses de-
voirs Nous espérons même que
ceux qui ont été jusqu'ici les
fourriers des communistes com-
prendront enfin et reviendront
sur leur erreur passée. Mais
dans le cas où par malheur cer-
tains se montreraient obstinés
alors nous reprendrions la lutte
contre eux avec plus de force,
puisque à ce moment là, en mê-
me temps que nous défendrions
les iqtérêtç de la classe ouvrière,
nous défendrions également les
intérêts du Pays.
Le scandale des
T. O. continue
-
LE PERSONNEL
EN A ASSEZ !
Monsieur Bonnet, directeur
provosoire de la compagnie des
T.O. a certainement des appoin
tements qui lui permettent de
négliger les misérables problè-
mes posés par la vie chère.
Il pourrait malgré cela. s'in-
téresser aux conditions de vie
de son personnel. Mais M. Bon-
net n'a pas de cœur ou très peu
d'amour-propre.
S'il avait du cœur et de l'a-
mour-propre, les T.O. auraient
un personnel satisfait de son
sort et les Oranais auraient des
tramways propres, rapides et ré
guliers.
Il paraît que M. Bonnet a ré-
pondu, à ceux qui réclamaient
une amélioration des traite-
ments du personneJ, par un re-
fus formel ou un renvoi aux
calendes grecques. Malgré cela
il reconnaît que le DROIT
AUX CENT FRANCS D'AUG-
MENTATION EXISTE.
Mais le droit a pour M. le Di-
recteur des T.O. le même sens
que lui donne Hitler.
Et le scandale continue !
On dirait que la fatalité s'a-
charne sur ces malheureux tra-
vailleurs des T.O.
Cette fatalité s'est appelée un
jour la C.G.T. ; elle s'appelle
aujourd'hui M. Bonnet.
Car M. Bonnet s'acharne sur
son personnel. C'est-à-dire qu'il
s'acharne à faire des économies.
Le meilleur moyen de réali-
ser des économies c'est de payer
les employés le moins possible.
En embauchant à 28 francs par
jour par exemple ; en faisant
pleuvoir les jours de mise à
pied ; en ne payant pas les
journées de maladie.
Pour distribuer les journées
de mise à pied un effort a été de
mandé à certains contrôleurs.
La moindre pécadille, la moin-
dre erreur, la moindre dévia-
tion aux règlements de la part
des employés se traduisent par
des punitions et., des écono-
mies pour la compagnie.
Marcel GARAU
(Lire la suite Page 4).
Le deuxième Congrès National
j D. P. 1. F 1 de l'Union Populaire de la
Jeunesse Française se tiendra à
Marseille, sous le signe du soleil
Aux côtés du Chef, l'UPJF
mène une bataille sévère pour
que, sur tous les terrains, triom-
phent nos idées.
Quand Jacques Doriot répan-
dit à pleines mains sur la terre
française l'idéal nouveau du
PPF, il n'avait pas prévu un
tel élan de la jeunesse vers lui.
Or, les jeunes, épris de jus-
tice et de liberté, sont venus
spontanément se grouper sous
la bannière de Saint-Denis, De
tous les partis politiques, de
toutes les classes de la société,
ceux qui cherchaient leur voie
ont accouru, heureux enfin d'en-
tendre un homme jeune leur
révéler un langage inconnu, où
la force s'alliait à la droiture
et à l'intelligence.
Ils ont formé cette phalange
d'action qui, depuis deux ans,
n'a ménagé ni son temps, ni sa
peine.
Demain, une France neuve
et puissante émergera du chaos
où l'avaient plongée les dange-
reuses théories marxistes. De-
main, les jeunes seront appelés
à participer d'une façon effecti-
ve à l'activité nationale.
Aussi, au cours du Congrès
National de l'UPJF, qui tiendra
ses assises à Marseille, du 8 au
Il avril, les jeunes du parti
n'établiront pas seulement le
bilan de leurs luttes passées. Ils
définiront surtout avec clarté
les aspirations de la jeunesse,
ses besoins immédiats al la li-
gne à suivre pour que les six
millions de jeunes Français
voient enfin l'avenir sous un 1
angle meilleur. j
Venus de tous les coins de
France et d'Afrique du Nord,
animés du même désir de com-
préhension et d'union, ils for-
meront une synthèse de toutes
les couches sociales. En com-
mun, ils traiteront toutes les
questions intéressant la jeunes
se et dresseront un plan de tra-
vail pour accomplir un nouveau
bond en avant.
Les délégués ouvriers étu-
I dieront ensemble le problème
du chômage, qui découle pour
une grande part de la mauvaise
organisation de l'apprentissage.
Ils demanderont que soit établi
un contrat entre patrqns et ap-
prentis, aux termes duquel les
jeunes travailleurs verront leurs
intérêts protégés au même titre
que ceux de leurs aînés.
La jeunesse paysanne, dont
la situation actuelle est nette-
ment défavorisée, présentera un
programme minimum, facile à
réaliser par un gouvernement
soucieux de rendre à l'agricul-
ture française; une prospérité
qu'elle n'aurait jamais dû per-
dre.
Devant l'envahissement des
professions libérales par les mé-
tèques internationaux, la délé-
gation estudiantine a résolu de
former le barrage des intellec-
tuels nationaux. Au cours de
ses travaux, elle envisagera les
moyens les plus propres à assu-
rer la défense du patrimoine
français dans le domaine de la
pensée.
La question coloniale préoc-
cupe les sphères dirigeantes. Le
premier, notre parti s'est in-
quiété du sort des populations
indigènes et a formulé le prin-
cipe de l'unité impériale. Au
Congrès d'Alger, en novembre
1938, Jacques Doriot résumait
ainsi notre politique coloniale :
« Respecter, associer, comman-
der ».
Les événements qui se sont
produits depuis lors ont démon-
tré avec netteté que, sur ce
point encore, le PPF avait eu
raison.
il appartient maintenant aux
jeunes de reprendre les mots
d'ordre du Chef et de les trans-
poser sur le ptan pratique :
c'est la tâche qui est dévolue
aux congressistes UPJF.
Enfin, de nombreuses reven-
dications d'ordre général seront
examinées ; prêt aux jeunes
mariés j- organisation sportive
du pays; nécessité de museler
une bonne fois pour tuutes le
parti communiste; etc..,
Et, quand chacun aura tra-
vaillé avec fruit à la défense de
la jeunesse, la grande voix du
Chef apportera aux U.P.J.F. la
certitude que, dans la France
de demain, cette même jeunesse
jouera pleinement son rôle.
La Fédération d'Oranic délè-
guera quatre de ses membres :
deux ouvriers, un employé et
un musulman, chargés de pré-
senter des rapports sur les prin-
cipales branches touchant à la
jeunesse algérienne.
A Marseille, porte de l'Empi-
re, cité d'où sont partis les har-
dis pionniers de la colonisation
française, à Marseille, ville où
flottent, mêlés, tous les parfums
d'Orient, où le soleil et les rires
sont une perpétuelle invitation
à la joie, les jeunes doriotistes
viendront se retremper pour
les luttes futures.
P. RIVON.
Dimanche
2 Avril 1939 à 9 h. 30
GRANDE REUNION
D'INFORMATION
à Perrégaux
ORATEURS :
FOURRIER
ROQUEFÈRE
Dr BENTAMI
GASTON VIDAL
Tous les nationaux y sont
:: :: cordialement invités :: ::
Sous prétexte d'économie
dirigée on réduit à la
misère les travailleurs
J d'Oranie 1
Xp discutons pas pour savoir
si l'économie dirigée est une
bonne ou une mauvaise chose.
Constatons seulement que la
viticulture est actuellement sous
le régime de l'économie dirigée.
Et c'est en vertu de la dite
économie dirigée qu'on réduit à
la famine des centaines et des
centaines de lamilles de travail-
leurs, d'artisans et de commer-
çants en Oranie.
Depuis près de trois mois
tout le commerce des vins est
arrêté, par suite des oukases
stupides du dictateur Barthe.
De ce fait l'Oranie qui vit du
vin dans une proportion de 70%
est plongée dans une crise sans
précédent.
Les premiers et les plus du-
rement touchés sont évidem-
ment les travailleurs manuels,
les petits artisans et petits com-
merçants qui n'ont pas devant
eux les capitaux suffisants pour
tenir le coup.
Nous n'en finirions pas de ci-
ter des exemples. D'ailleurs les
autorités du département et de
la colonie connaissent parfaite-
ment la situation, mais ne veu-
lent rien faire.
Une fois de plus, le P.P.F,
d'Oranie réclame, et avec une
vigueur accrue, parce qu'il y va
des moyens d'existence des tra-
vailleurs de ce département, que
soient immédiatement libérées
deux ou trois nouvelles tran-
ches de vin.
Il demande en outre, que pa-
reils errements ne se reprodui-
sent plus.
Il est très possible que l'écono-
mie dirigée soit une bonne cho-
se, il convient cependant qu'elle
soit dirigée par des gens com-
pétents — est-ce le cas? — qui
soient absolument impartiaux
— ce n'est certes pas le pas ! —
et qui aient l'intelligence de
comprendre qu'on n'a pas le
droit, au nom d'un décret, de
réduire à la famine la majorité
des travailleurs européens et
musulmans d'un grand départe-
ment comme l'Oranie.
Posons une question à S. E.
Barthe.
Si le même cas se produisait
dans l'Hérault, le Gard, ou les
Pyrénées orientales, n'y aurait-
il pas longtemps que satisfac-
tion serait donnée aux revendi-
cations des viticulteurs et des
ouvriers de ces contrées?
Une réponse affirmative est
certaine. Mais en ce qui ccncer-
ne l'Algérie tout change. Les
Algériens ne votent pas pour
S. E. Barthe.
Alors crèvent l'Algérie et les
Algériens, pourvu que les gens
de Béziers, de Carpentras, de
Nîmes et autres lieux circonvoi-
sins soient contents.
NIALA.
Le Bureau Politique du
Parti Populaire Français
VOTE UNE RÉSOLUTION AU SUJET
DE LA POLITIQUE EXTÉRIEURE
Pas de collaboration possible
avec un pays dont le Gouverne-
ment n'a aucun respect pour les
engagements les plus solennels
Paris, 24 mars. — Le bureau
politique du Parti Populaire
Français a siégé hier toute la
journée au siège du Parti, 10,
rue des Pyramides.
Il a voté la résolution suivan-
« au sujet de la politique exté-
rieure.
LE COUP DE FORCE
ALLEMAND.
lrc. — Le coup de force alle-
mand du 15 mars met fin à la
politique de collaboration qui
aurait pu résulter de l'accord
de Munich.
Pas de collaboration possible
avec un pays dont le Gouverne-
ment n'a aucun respect pour les
engagements solennels pris par
lui il y a moins de six mois et
qui se lance délibérément dans
une politique d'annexion et de
conquête de territoires sur les-
quels n'habite pas de population
d'origine germanique.
LA POLITIQUE DE MUNICH.
2e. — Cette constatation n'in-
firme d'ailleurs nullement la lé-
-.Iit.ol 1 ~-- , , 1_1
gitimité et le bien fondé de la
politique suivie en septembre
dernier, politique qui a conduit
à l'accord de Munich, car il fal-
lait tout d'abord tenter cette
chance de résoudre par des né-
gociations et des accords les
questions qui pouvaient se poser
en Europe.
En outre, engagée comme elle
l'était en raison des conclusions
de lord Runciman et du fait
que la Tchêco-Slovaquic avait
fait contre elle l'unanimité de
ses voisins, parmi lesquels se
trouvaient la Pologne alliée de
la France, J'affaire des Sudètes
se présentait, du point de vue
diplomatique, dans des condi-
tions très défavorables.
Les conditions militaires ne
l'étaient pas moins, étant donné
qu'il n'existait pour la France
qu'un moyen d'intervenir : par-
tir seule à l'assaut de la ligne
Siegfrield qu'il n'aurait été pos-
sible, en mettant tout au mieux,
d'emporter qu'au bout de longs
efforts et de sacrifices énormes
et cela d'ailleurs en pure perte
quant à la Tchéco-Slovaquie,
qui, attaquée de deux ou trois
côtés à la fois, n'aurait pas pu
tenir plus de quelques semai-
nes.
LA FRANCE EST MIEUX
PREPAREE.
3e. — Quoi qu'il en soit et
grâce au répit de cinq mois et
demi qui nous a été procuré par
l'accord de Munich, le coup de
force du 15 mars trouve la
France plus forte qu'elle n'était
au 30 septembre.
Diplomatiquement, la France
peut désormais compter sur
l'appui inconditionnel et absolu
de l'Empire britanninque, dont
le Gouvernement s'est engagé
solennellement et à deux repri-
ses à soutenir la France de tou-
tes ses forces.
Militairement, un gros effort
de réarmement a pu être fait
par la France et son industrie
de guerre est en progrès cons-
tant.
En politique intérieure enfin,
les déclarations et l'attitude
énergique de M. Daladier ont
rendu possible l'échec de la grè-
ve politique du 30 novembre et
le discrédit qui en est résulté
pour la C.G.T. et les partis mar-
xistes. Cet échec et ce discrédit
ont rendu possible la formation
d'une majorité nationale anti-
marxiste, dont le P.P.F. avait
depuis plus d'un an, montré
qu'elle était indispensable au sa-
lut du pays.
(Lire la suite page 4).
Ceux de la
Quinta Columna
Parmi tant de héros en Es-
pagne, il convient de rendre un
hommage tout particulier à
ceux de la Quinta Columna, à
l'admirable poignée de combat-
tants héroïques qui formaient
cette phalange redoutable pour
les marxistes.
A la rage de la presse sovié-
tique française contre eux, aux
injures dont sont abonnés ceux
qui composaient la Cinquième
Colonne, on comprend la gran-
deur et l'efficacité de leur tâ-
che.
«Les hommes et les femmes de
la Quinta Columna de Barcelo-
ne et de Madrid ont été au pre-
mier rang des artisans de la
victoire de Franco contre la
barbarie marxiste ».
Pendant deux ans et demi au
milieu de la plus atroce des
tyranies, ils ont lutté, lutté sans
trêve, ni relâche, jours et nuits
pour la libération de leur Pa-
trie.
Et cependant, la douce quié-
tude dans la capitulation des
tâches s'offrait à eux. Ils l'ont
refusée. Ils ont préféré faire le
sacrifice de leur vie pour le
triomphe de leur idéal de justi-
ce et de paix.
L'histoire de la cinquième co-
lonne sera bientôt écrite. Elle
pourra servir d'exemple à bien
des Français qui ont préféré et
préfèrent encore la paix des lâ-
ches au combat pour sauver
leur pays menacé.
Rien n'a prévalu contre ceux
de la Quinta Columna. Ni la
terreur rouge, ni les atroces tor-
tures russes de la C.T.M. et des
Tchékas. Jusqu'à la mort, ils
ont lutté.
Et les survivants ont eu la
joie et l'immense honneur
d'avancer de quelques semaines
la libération de leur pays.
Que les nationaux d'Oranie,
si prompts à se réjouir des vic-
toires nationalistes espagnoles,
si contents de fleurir leur bal-
con aux couleurs « sangre y
oro ». oensent que cette satis-
faction ne leur est donnee que
grâce à l'héroïsme des soldats
espagnols, que grâce à l'abnéga-
tion, au mépris de la mort de
quelques centaines d'hommes
qui plus de deux ans, au milieu
des rouges, à Madrid, à Barce-
lone, à Alicante, à Valence, ont
tenu le front.
La Cinquième Colonne inspi-
rait à juste titre une effroyable
terreur aux assassins, aux or-
dres de Staline.
Ceux des nationaux français
qui se servent du drapeau trico-
lore pour cacher leur coffre-
fort font rigoler à juste titre
nos adversaires.
Un peuple héroïque se sauve
lui-même, exemple l'Espagne.
Les pleutres, par contre, sont
destinés à se faire massacrer.
Les nationaux pantouflards
ou intéressés de France et d'Al-
gérie, tout en se réjouissant de
la victoire de Franco, devraient
bien faire travailler quelques
instants leurs petites cervelles
et essayer de comprendre les
raisons de cette victoire.
L'exemple des héros de la
Cinquième Colonne ne peut que
leur être salutaire et ils feraient
bien de s'en inspirer.
NIALA.
REDACTION - ADMINISTRATION SAMEDI
- PUBLICITE - ter
15, Boulevard Hippolyte Giraud
o R AN' =:= Tél. : 210-45 AVRIL 1939
Désigné pour les Annonces légales 3" Année. - N" 99
Prix du Numéro :
0,50
ABONNEMENT:
UN AN. 25 Fr.
Populaire
HEBDOMADAIRE de la FEDERATION d'ORAN du PARTI POPULAIRE FRANÇAIS - Président : Jacques DORIOT
Les patrons anti-
sociaux doivent
s'incliner devant
l'intérêtsupérieur
de la patrie
Certains patrons qui en cela
n'ont pas fait preuve d'intelli-
gence, n'ont point voulu nous
écouter lorsque après la grève
du 30 novembre notre Parti a
demandé que l'on se montrât
sévère vis-à-vis des meneurs
communistes mais qu'on ne prit
aucune sanction vis-à-vis de
çeux qui par crainte s'étaient
ralliés à l'ordre de grève. Or,
yçiçi qu'aujourd'hui le Prési-
dent du Conseil demande lui.
même au Patronat Français de
se montrer bienveillant en rai-
son des nécessités de la Défense
Nationale. Cette décision du
premier Ministre démontre à
quel point notre Conseil était
sage. Il est à souhaiter que ceux
qui n'ont pas voulu donner sui-
ie à nos propositions se raqgent
néanmoins à l'avis de M. Dala-
dier.
Nous nous sommes notam-
ment élevés à rencontre de cer-
taines sanctions prises à Oran
par la Compagnie des Trams.
L'appel du Gouvernement per-
met, à l'heure actuelle, à cette
société, de rattraper les erreurs
qu'elle a commises. Elle aurait
grand tort de ne pas le faire,
car dans ce cas, elle se rangerait
fjéhnitivemeiit dans la catégorie
des mauvais patrons et on ne
Concevrait pas qu:un service
t-oncédé puisse avoir à sa tête
une direction résolument anti-
sociale. .- - -.
En présence des difficultés de
l'heure, nous pensons qu'il est
bon d'adresser un dernier aver-
tissement à tous ceux qui n nt
pas compris au lendemain mê-
par Gaston VIDAL
Délégué financier
Secrétaire Fédéral du P.P.F.
me du 30 novembre leur rôle et
leur devoir. On ne doit, en effet,
pas donner aux ouvriers, de su-
jet de mécontentement au mo-
ment où le pays, doit pour sa
propre sécurité, travailler à
plein rendement. Puisqu'un est
contraint d'exiger beaucoup de
travail, il est indispensable de
donner à ceux qui fournissent
ce travail de légitimes satisfac-
tions. Il n'est sûrement pas un
ouvrier en France qui marchan-
derait quelques heures d'ouvra-
ge pour les besoins de la défen-
se du pays. Mais si en échange,
les travailleurs ne recevaient
pas la contre partie obligatoire,
alors on donnerait aux meneurs
communistes la possibilité de se
livrer à une agitation préjudi-
ciable aux intérêts de la Nation.
Nous souhaitons fermement
de ne voir à Oran aucun patron
se montrer ignorant de ses de-
voirs Nous espérons même que
ceux qui ont été jusqu'ici les
fourriers des communistes com-
prendront enfin et reviendront
sur leur erreur passée. Mais
dans le cas où par malheur cer-
tains se montreraient obstinés
alors nous reprendrions la lutte
contre eux avec plus de force,
puisque à ce moment là, en mê-
me temps que nous défendrions
les iqtérêtç de la classe ouvrière,
nous défendrions également les
intérêts du Pays.
Le scandale des
T. O. continue
-
LE PERSONNEL
EN A ASSEZ !
Monsieur Bonnet, directeur
provosoire de la compagnie des
T.O. a certainement des appoin
tements qui lui permettent de
négliger les misérables problè-
mes posés par la vie chère.
Il pourrait malgré cela. s'in-
téresser aux conditions de vie
de son personnel. Mais M. Bon-
net n'a pas de cœur ou très peu
d'amour-propre.
S'il avait du cœur et de l'a-
mour-propre, les T.O. auraient
un personnel satisfait de son
sort et les Oranais auraient des
tramways propres, rapides et ré
guliers.
Il paraît que M. Bonnet a ré-
pondu, à ceux qui réclamaient
une amélioration des traite-
ments du personneJ, par un re-
fus formel ou un renvoi aux
calendes grecques. Malgré cela
il reconnaît que le DROIT
AUX CENT FRANCS D'AUG-
MENTATION EXISTE.
Mais le droit a pour M. le Di-
recteur des T.O. le même sens
que lui donne Hitler.
Et le scandale continue !
On dirait que la fatalité s'a-
charne sur ces malheureux tra-
vailleurs des T.O.
Cette fatalité s'est appelée un
jour la C.G.T. ; elle s'appelle
aujourd'hui M. Bonnet.
Car M. Bonnet s'acharne sur
son personnel. C'est-à-dire qu'il
s'acharne à faire des économies.
Le meilleur moyen de réali-
ser des économies c'est de payer
les employés le moins possible.
En embauchant à 28 francs par
jour par exemple ; en faisant
pleuvoir les jours de mise à
pied ; en ne payant pas les
journées de maladie.
Pour distribuer les journées
de mise à pied un effort a été de
mandé à certains contrôleurs.
La moindre pécadille, la moin-
dre erreur, la moindre dévia-
tion aux règlements de la part
des employés se traduisent par
des punitions et., des écono-
mies pour la compagnie.
Marcel GARAU
(Lire la suite Page 4).
Le deuxième Congrès National
j D. P. 1. F 1 de l'Union Populaire de la
Jeunesse Française se tiendra à
Marseille, sous le signe du soleil
Aux côtés du Chef, l'UPJF
mène une bataille sévère pour
que, sur tous les terrains, triom-
phent nos idées.
Quand Jacques Doriot répan-
dit à pleines mains sur la terre
française l'idéal nouveau du
PPF, il n'avait pas prévu un
tel élan de la jeunesse vers lui.
Or, les jeunes, épris de jus-
tice et de liberté, sont venus
spontanément se grouper sous
la bannière de Saint-Denis, De
tous les partis politiques, de
toutes les classes de la société,
ceux qui cherchaient leur voie
ont accouru, heureux enfin d'en-
tendre un homme jeune leur
révéler un langage inconnu, où
la force s'alliait à la droiture
et à l'intelligence.
Ils ont formé cette phalange
d'action qui, depuis deux ans,
n'a ménagé ni son temps, ni sa
peine.
Demain, une France neuve
et puissante émergera du chaos
où l'avaient plongée les dange-
reuses théories marxistes. De-
main, les jeunes seront appelés
à participer d'une façon effecti-
ve à l'activité nationale.
Aussi, au cours du Congrès
National de l'UPJF, qui tiendra
ses assises à Marseille, du 8 au
Il avril, les jeunes du parti
n'établiront pas seulement le
bilan de leurs luttes passées. Ils
définiront surtout avec clarté
les aspirations de la jeunesse,
ses besoins immédiats al la li-
gne à suivre pour que les six
millions de jeunes Français
voient enfin l'avenir sous un 1
angle meilleur. j
Venus de tous les coins de
France et d'Afrique du Nord,
animés du même désir de com-
préhension et d'union, ils for-
meront une synthèse de toutes
les couches sociales. En com-
mun, ils traiteront toutes les
questions intéressant la jeunes
se et dresseront un plan de tra-
vail pour accomplir un nouveau
bond en avant.
Les délégués ouvriers étu-
I dieront ensemble le problème
du chômage, qui découle pour
une grande part de la mauvaise
organisation de l'apprentissage.
Ils demanderont que soit établi
un contrat entre patrqns et ap-
prentis, aux termes duquel les
jeunes travailleurs verront leurs
intérêts protégés au même titre
que ceux de leurs aînés.
La jeunesse paysanne, dont
la situation actuelle est nette-
ment défavorisée, présentera un
programme minimum, facile à
réaliser par un gouvernement
soucieux de rendre à l'agricul-
ture française; une prospérité
qu'elle n'aurait jamais dû per-
dre.
Devant l'envahissement des
professions libérales par les mé-
tèques internationaux, la délé-
gation estudiantine a résolu de
former le barrage des intellec-
tuels nationaux. Au cours de
ses travaux, elle envisagera les
moyens les plus propres à assu-
rer la défense du patrimoine
français dans le domaine de la
pensée.
La question coloniale préoc-
cupe les sphères dirigeantes. Le
premier, notre parti s'est in-
quiété du sort des populations
indigènes et a formulé le prin-
cipe de l'unité impériale. Au
Congrès d'Alger, en novembre
1938, Jacques Doriot résumait
ainsi notre politique coloniale :
« Respecter, associer, comman-
der ».
Les événements qui se sont
produits depuis lors ont démon-
tré avec netteté que, sur ce
point encore, le PPF avait eu
raison.
il appartient maintenant aux
jeunes de reprendre les mots
d'ordre du Chef et de les trans-
poser sur le ptan pratique :
c'est la tâche qui est dévolue
aux congressistes UPJF.
Enfin, de nombreuses reven-
dications d'ordre général seront
examinées ; prêt aux jeunes
mariés j- organisation sportive
du pays; nécessité de museler
une bonne fois pour tuutes le
parti communiste; etc..,
Et, quand chacun aura tra-
vaillé avec fruit à la défense de
la jeunesse, la grande voix du
Chef apportera aux U.P.J.F. la
certitude que, dans la France
de demain, cette même jeunesse
jouera pleinement son rôle.
La Fédération d'Oranic délè-
guera quatre de ses membres :
deux ouvriers, un employé et
un musulman, chargés de pré-
senter des rapports sur les prin-
cipales branches touchant à la
jeunesse algérienne.
A Marseille, porte de l'Empi-
re, cité d'où sont partis les har-
dis pionniers de la colonisation
française, à Marseille, ville où
flottent, mêlés, tous les parfums
d'Orient, où le soleil et les rires
sont une perpétuelle invitation
à la joie, les jeunes doriotistes
viendront se retremper pour
les luttes futures.
P. RIVON.
Dimanche
2 Avril 1939 à 9 h. 30
GRANDE REUNION
D'INFORMATION
à Perrégaux
ORATEURS :
FOURRIER
ROQUEFÈRE
Dr BENTAMI
GASTON VIDAL
Tous les nationaux y sont
:: :: cordialement invités :: ::
Sous prétexte d'économie
dirigée on réduit à la
misère les travailleurs
J d'Oranie 1
Xp discutons pas pour savoir
si l'économie dirigée est une
bonne ou une mauvaise chose.
Constatons seulement que la
viticulture est actuellement sous
le régime de l'économie dirigée.
Et c'est en vertu de la dite
économie dirigée qu'on réduit à
la famine des centaines et des
centaines de lamilles de travail-
leurs, d'artisans et de commer-
çants en Oranie.
Depuis près de trois mois
tout le commerce des vins est
arrêté, par suite des oukases
stupides du dictateur Barthe.
De ce fait l'Oranie qui vit du
vin dans une proportion de 70%
est plongée dans une crise sans
précédent.
Les premiers et les plus du-
rement touchés sont évidem-
ment les travailleurs manuels,
les petits artisans et petits com-
merçants qui n'ont pas devant
eux les capitaux suffisants pour
tenir le coup.
Nous n'en finirions pas de ci-
ter des exemples. D'ailleurs les
autorités du département et de
la colonie connaissent parfaite-
ment la situation, mais ne veu-
lent rien faire.
Une fois de plus, le P.P.F,
d'Oranie réclame, et avec une
vigueur accrue, parce qu'il y va
des moyens d'existence des tra-
vailleurs de ce département, que
soient immédiatement libérées
deux ou trois nouvelles tran-
ches de vin.
Il demande en outre, que pa-
reils errements ne se reprodui-
sent plus.
Il est très possible que l'écono-
mie dirigée soit une bonne cho-
se, il convient cependant qu'elle
soit dirigée par des gens com-
pétents — est-ce le cas? — qui
soient absolument impartiaux
— ce n'est certes pas le pas ! —
et qui aient l'intelligence de
comprendre qu'on n'a pas le
droit, au nom d'un décret, de
réduire à la famine la majorité
des travailleurs européens et
musulmans d'un grand départe-
ment comme l'Oranie.
Posons une question à S. E.
Barthe.
Si le même cas se produisait
dans l'Hérault, le Gard, ou les
Pyrénées orientales, n'y aurait-
il pas longtemps que satisfac-
tion serait donnée aux revendi-
cations des viticulteurs et des
ouvriers de ces contrées?
Une réponse affirmative est
certaine. Mais en ce qui ccncer-
ne l'Algérie tout change. Les
Algériens ne votent pas pour
S. E. Barthe.
Alors crèvent l'Algérie et les
Algériens, pourvu que les gens
de Béziers, de Carpentras, de
Nîmes et autres lieux circonvoi-
sins soient contents.
NIALA.
Le Bureau Politique du
Parti Populaire Français
VOTE UNE RÉSOLUTION AU SUJET
DE LA POLITIQUE EXTÉRIEURE
Pas de collaboration possible
avec un pays dont le Gouverne-
ment n'a aucun respect pour les
engagements les plus solennels
Paris, 24 mars. — Le bureau
politique du Parti Populaire
Français a siégé hier toute la
journée au siège du Parti, 10,
rue des Pyramides.
Il a voté la résolution suivan-
« au sujet de la politique exté-
rieure.
LE COUP DE FORCE
ALLEMAND.
lrc. — Le coup de force alle-
mand du 15 mars met fin à la
politique de collaboration qui
aurait pu résulter de l'accord
de Munich.
Pas de collaboration possible
avec un pays dont le Gouverne-
ment n'a aucun respect pour les
engagements solennels pris par
lui il y a moins de six mois et
qui se lance délibérément dans
une politique d'annexion et de
conquête de territoires sur les-
quels n'habite pas de population
d'origine germanique.
LA POLITIQUE DE MUNICH.
2e. — Cette constatation n'in-
firme d'ailleurs nullement la lé-
-.Iit.ol 1 ~-- , , 1_1
gitimité et le bien fondé de la
politique suivie en septembre
dernier, politique qui a conduit
à l'accord de Munich, car il fal-
lait tout d'abord tenter cette
chance de résoudre par des né-
gociations et des accords les
questions qui pouvaient se poser
en Europe.
En outre, engagée comme elle
l'était en raison des conclusions
de lord Runciman et du fait
que la Tchêco-Slovaquic avait
fait contre elle l'unanimité de
ses voisins, parmi lesquels se
trouvaient la Pologne alliée de
la France, J'affaire des Sudètes
se présentait, du point de vue
diplomatique, dans des condi-
tions très défavorables.
Les conditions militaires ne
l'étaient pas moins, étant donné
qu'il n'existait pour la France
qu'un moyen d'intervenir : par-
tir seule à l'assaut de la ligne
Siegfrield qu'il n'aurait été pos-
sible, en mettant tout au mieux,
d'emporter qu'au bout de longs
efforts et de sacrifices énormes
et cela d'ailleurs en pure perte
quant à la Tchéco-Slovaquie,
qui, attaquée de deux ou trois
côtés à la fois, n'aurait pas pu
tenir plus de quelques semai-
nes.
LA FRANCE EST MIEUX
PREPAREE.
3e. — Quoi qu'il en soit et
grâce au répit de cinq mois et
demi qui nous a été procuré par
l'accord de Munich, le coup de
force du 15 mars trouve la
France plus forte qu'elle n'était
au 30 septembre.
Diplomatiquement, la France
peut désormais compter sur
l'appui inconditionnel et absolu
de l'Empire britanninque, dont
le Gouvernement s'est engagé
solennellement et à deux repri-
ses à soutenir la France de tou-
tes ses forces.
Militairement, un gros effort
de réarmement a pu être fait
par la France et son industrie
de guerre est en progrès cons-
tant.
En politique intérieure enfin,
les déclarations et l'attitude
énergique de M. Daladier ont
rendu possible l'échec de la grè-
ve politique du 30 novembre et
le discrédit qui en est résulté
pour la C.G.T. et les partis mar-
xistes. Cet échec et ce discrédit
ont rendu possible la formation
d'une majorité nationale anti-
marxiste, dont le P.P.F. avait
depuis plus d'un an, montré
qu'elle était indispensable au sa-
lut du pays.
(Lire la suite page 4).
Ceux de la
Quinta Columna
Parmi tant de héros en Es-
pagne, il convient de rendre un
hommage tout particulier à
ceux de la Quinta Columna, à
l'admirable poignée de combat-
tants héroïques qui formaient
cette phalange redoutable pour
les marxistes.
A la rage de la presse sovié-
tique française contre eux, aux
injures dont sont abonnés ceux
qui composaient la Cinquième
Colonne, on comprend la gran-
deur et l'efficacité de leur tâ-
che.
«Les hommes et les femmes de
la Quinta Columna de Barcelo-
ne et de Madrid ont été au pre-
mier rang des artisans de la
victoire de Franco contre la
barbarie marxiste ».
Pendant deux ans et demi au
milieu de la plus atroce des
tyranies, ils ont lutté, lutté sans
trêve, ni relâche, jours et nuits
pour la libération de leur Pa-
trie.
Et cependant, la douce quié-
tude dans la capitulation des
tâches s'offrait à eux. Ils l'ont
refusée. Ils ont préféré faire le
sacrifice de leur vie pour le
triomphe de leur idéal de justi-
ce et de paix.
L'histoire de la cinquième co-
lonne sera bientôt écrite. Elle
pourra servir d'exemple à bien
des Français qui ont préféré et
préfèrent encore la paix des lâ-
ches au combat pour sauver
leur pays menacé.
Rien n'a prévalu contre ceux
de la Quinta Columna. Ni la
terreur rouge, ni les atroces tor-
tures russes de la C.T.M. et des
Tchékas. Jusqu'à la mort, ils
ont lutté.
Et les survivants ont eu la
joie et l'immense honneur
d'avancer de quelques semaines
la libération de leur pays.
Que les nationaux d'Oranie,
si prompts à se réjouir des vic-
toires nationalistes espagnoles,
si contents de fleurir leur bal-
con aux couleurs « sangre y
oro ». oensent que cette satis-
faction ne leur est donnee que
grâce à l'héroïsme des soldats
espagnols, que grâce à l'abnéga-
tion, au mépris de la mort de
quelques centaines d'hommes
qui plus de deux ans, au milieu
des rouges, à Madrid, à Barce-
lone, à Alicante, à Valence, ont
tenu le front.
La Cinquième Colonne inspi-
rait à juste titre une effroyable
terreur aux assassins, aux or-
dres de Staline.
Ceux des nationaux français
qui se servent du drapeau trico-
lore pour cacher leur coffre-
fort font rigoler à juste titre
nos adversaires.
Un peuple héroïque se sauve
lui-même, exemple l'Espagne.
Les pleutres, par contre, sont
destinés à se faire massacrer.
Les nationaux pantouflards
ou intéressés de France et d'Al-
gérie, tout en se réjouissant de
la victoire de Franco, devraient
bien faire travailler quelques
instants leurs petites cervelles
et essayer de comprendre les
raisons de cette victoire.
L'exemple des héros de la
Cinquième Colonne ne peut que
leur être salutaire et ils feraient
bien de s'en inspirer.
NIALA.
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