Presse et revues
4 pages
Titre : L'Oranie populaire : hebdomadaire fédéral du Parti populaire français / président Jacques Doriot
Auteur : Parti populaire français. Fédération (Oran). Auteur du texte
Auteur : Parti populaire français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Oran)
Date d'édition : 1938-05-07
Contributeur : Doriot, Jacques (1898-1945). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32829454n
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 416 Nombre total de vues : 416
Description : 07 mai 1938 07 mai 1938
Description : 1938/05/07 (A2,N52). 1938/05/07 (A2,N52).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62299412
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, GR FOL-JO-1767
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
L'Oranie populaire
,. HEBDOMADAIRE DE LA FEDERATION D'ORAN DU PARTI POPULAIRE FRANÇAIS. - Président : Jaeques DORIOT
DEUXIEME ANNEE. - N 52
Prix du Numéro :
0.50
Rédaction - Administration - Publicité : 15, boulevard Hippolyte Giraud - ORAN. -- Téléphone 210-45
Prix du Numéro :
0,50
SAMEDI 7 MAI 1938.
BIENVENUE
,
a
DORIOT
Pendant des mois. Doriot,
vous avez combattu avec achar-
nement pour arracher le Peuple
à l'emprise du marxisme. Au
milieu des sarcasmes et des ca-
lomnies qui ne venaient pas
tous de vos adversaires décla-
rés, vous avez lutté avec con-
fiance pour rallier à vous les
masses françaises et musulma-
nes, pour leur faire comprendre
que rien de bon pour elles ne
pouvait résulter des promesses
démagogiques qui leur étaient
faites par les politiciens de tou-
tes nuances.
Seul, avec quelques amis,
vous avez espéré dans le réveil
des consciences et des esprits.
Aujourd'hui, votre modestie
vous interdit de triompher.
mais vos idées triomphent.
Quelle que soit la province de
France ou d'Afrique du Nord
où vous vous rendez,, des mil-
liers de Français et de musul-
mans vous attendent, vous ac-
clament parce que vous incar-
nez leur Idéal, parce que vous
représentez à leurs yeux celui
qui a su grouper toutes les éner-
gies, tous les dévouements, tous
les sacrifices, même, en vue du
salut de la Patrie commune, la
France étemelle et généreuse.
Soyez donc le bienvenu sur
cette terre algérienne où nous
sommes si heureux de vous ac-
cueillir pour la seconde fois ;
soyez le bienvenu sur cette terre
où plusieurs millions d'êtres
sont plus malheureux qu'ail-
leurs, parce que votre visite
rappelle à ceux qui les aiment
et qui les aident que bientôt,
grâce à vous et avec vous, ré-
gnera enfin une politique de
Justice et de Fraternité entre
tous les membres de la Grande
Famille impériale française, que
viendra enfin le temps où cha-
que Français, chrétien ou mu-
sulman, aura le Pain, la Maison
et l'Ecole et conservera sa di-
gnité d'homme.
Aussi, au nom de tous les Mu-
sulmans P.P.F., je suis heureux
de vous souhaiter la bienvenue
et de vous dire que, tous d'un
même cœur, nous vous saluons
comme notre Père et notre Chef
LARIBI ARIBI.
ex-sous-officier français.
Membre du P.P.F..
Relizane.
?
0000
Au moment où tout le pays récla-
me le Rassemblement de toutes les
forces nationales ;
au moment où il est prouvé que
seule l'Union des forces nationales
permettra de consacrer définitive-
ment la défaite du Front Populaire ;
au moment où il est patent que
tous les Nationaux doivent s'unir
pour chasser l'armée soviétique cam-
pée sur notre sol ;
on a eu la stupeur de constater
que les adhérents du Parti Social
Français étaient convoqués, jeudi 5
mai, à, la Section de Bertheiot, pour
y écouter une conférence de Maître
Sarocchi, délégué à la propagande
du Parti :
« Le P.S.F.
contre l'Union Nationale »
Ce programme est suffisamment
explicite pour que nous nous abste-
nions de tout commentaire.
On demande cependant à com-
prendra
NTALA.
1 JACQUES DORIOT.
PRESIDENT - FONDATEUR DU P. P. F..
parlera CE SOIR et DEMAIN à ORAN
NATIONAUX,
à quelque parti que vous ap-
parteniez, venez entendre le
Président du P. P. F., demain,
dimanche 8 mai. à 9 heures.
à la Maison de la Fédération.
POUR LA REUNION DE DEMAIN 8 MAI,
DES CARTES D'INVITATION SONT DELI-
VREES DANS TOUTES NOS PERMANEN-
CES D'ORAN ET DE L'INTERIEUR.
LES SECRETAIRES DES SECTIONS SE-
RONT RESPONSABLES DE LA DISTRIBU-
TION DE CES CARTES.
Adhérents PPF des sections de - FOranie,
soyez tous présents à la réunion que notre
Chef donnera spécialement pour vous ce soir
à 17 heures, à la « Maison de la Fédération »,
15, boulevard Hippolyte-Giraud.
•
LA CARTE DU PARTI, DE 1938, A JOUR DE SES COTISATIONS,
SERA RIGOUREUSEMENT EXIGEE A L'ENTREE DE LA REU-
- NION DE CE SOIR. ,
Quand le « Grand » discute avec les tous petits
L
A campagne de propagande
du 2mf Congrès National se
développe sous d'heureux
auspices. Partout le P.P.F.
rencontre un accueil chaleureux et
partout il est vivement applaudi
lorsqu'il prêche l'union des Partis
sur ce point commun de leur doc-
trine : La lutte contre le marxisme.
Les Nationaux des différents cen-
tres visités ont affirmé leur désir de
voir mener une action commune et
manifesté leur étonnement devant
l'attitude de ceux qui ne compren-
nent point la nécessité de l'union.
Au cours de cette campagne, deux
centres : Bou-Hanifia et Arzew, ré-
putés comme « cités rouges », ont
été visités.
A Bou-Hanifia, le succès de la réu-
nion a été complet. Les militants de
ce village peuvent être cités en
exemple & toute la Fédération.
Patiemment, ils ont accompli leur
besogne dans des conditions particu-
lièrement difficiles et leur joie était
grande de permettre à notre Parti
de faire entendre sa voix dans leur
centre.
Nous devons aussi féliciter les Ca-
marades qui ont organisé la réunion
d'Arzew. La colère de nos adversai-
res politiques est la preuve du suc-
cès de cette manifestation.
No. amis ne s'arrêteront pu an
aussi bon chemin et bientôt la Sec-
La campagne
du 2e Congrès national
rencontre partout
UN ÉCLATANT
SUCCES
par Gaston VIDAL
Secrétaire fédéral,
Membre du Conseil national.
tion d'Arzew pourra rivaliser d'ac-
tivité avec les autres Sections de la
Fédération.
Nous nous réjouissons d'avoir pu
exposer la doctrine d'un Parti Na-
tional dans ces deux centres, nous ne
cachons pas notre fierté d'être le
Parti qui a parlé aux Nationaux
d'Arzew et de Bou-Hanifia.
Après la tournée du Chef, nous
reprendront nos pérégrinations à
travers le département. Il n'ut pas
de centre qui ne sera visité.
Comme cela a déjà été annoncé,
Jacques Doriot parlera à Oran le 7
mai, aux adhérents des Sections
d'Oranie, le 8 mai aux Nationaux
d'Oran, les 10, 11, 12 et 13 mai, il se
rendra à Bel-Abbès. Mostaganem et
Tiaret.
Partout, les réunions de Jacques
Doriot devront connaître un succès
éclatant. Ce succès sera fonction de
l'activité des militants.
Il faut que le Chef puisse lire dans
les yeux des P.P.F. d'Oranie leur
volonté de vaincre, leur ardeur à se
battre pour une Idée, la résolution
aussi de tout mer~ à ta défense
de cette idée.
A ARZEW
Enfin,
une grande
victoire
républicaine
Enfin, une grande victoire répu-
blicaine, le marxisme est en marche,
rien ne saura plus l'arrêter.
Nous lisons, en effet, dans « Oran-
Moscou », au sujet de la fête du l*r
Mai à Arzew :
« Aucune fausse note tout au long
de cette belle journée (qu'ils disent).
Signalons cependant qu'une dame
qui crut devoir formuler un souhait
aussi inoportun que « national », re-
çut une belle giffle. »
Une femme a été gifflée par un
costaud de la C.G.T., accompagné de
trois gardes du corps. Victoire ! vic-
toire ! victoire !
Vive la C.G.T. stalinienne, vive le
Front Populaire, qui, à Arzew, ont
remporté une grande victoire répu-
blicaine.
P.C.C.,
MABDOCHIE BENTATA.
Menteurs
Pierre Dominique, dans « La
République», a pris Gabriel Péri, de
« L'Humanité », en flagrant délit
de mensonge. A propos des conver-
sations franco-italiennes, Gabriel
Péri prêtait à l'Italie des intentions
complètement fausses qu'il venait
d'inventer pour les besoins de sa
mauvaise cause.
Mercredi dernier, André Tasca,
dit Leroux, juif italien expulsé de
son pays et chargé de la rubrique
étrangère au « Populaire » et à
« Oran-Moscou », reprenait sous
une forme atténuée l'essentiel des
propos de Gabriel Péri.
Le tandem Péri-Tasca voyant à
regret s'éloigner le spectre de la
guerre met en marche l'usine à
mensonges, avec le ferme espoir
d'arriver un jour à leur fin qui
est la guerre mondiale des démo-
craties - lisez Soviets - contre le
fascisme.
N'est-ce pas comique de voir les
provocations de Leroux voisiner
dans les pages d' « Oran-Moscou »
avec les manifestes pacifistes du
Congrès musulman ou de quelques
autres groupes antifascistes.
A Mostaganem
ce sont les
travailleurs.
nationaux
du PPF qui
ont fêté le
r Mai
Depuis trop longtemps, les
marxistes avaient prétendu mo-
nopoliser la fête du Travail du
l" Mai. Derrière la loque rouge,
scandant des chants révolution-
naires, ils entraînaient les tra-
vailleurs trompés.
Les partis nationaux n'avaient
jamais réagi contre cet état de
choses. Ils se contentaient de vi-
tupérer contre ces excès sans
pouvoir mener une contre-of-
fensive victorieuse.
Un seul parti pouvait se per-
mettre de remonter le courant :
le P.P.F., parce qu'il est un parti
dont le principal du recrutement
se fait dans la classe ouvrière,
parce que lui seul ramène l'ou-
vrier au national et le patron au
social.
Nos camarades de Mo&taga-
nem, de Bel-Abbès, d'Alger, etc.,
ont fêté le lei' Mai. De cette jour-
née consacrée par la C.G.T. mos-
coutaire à la haine et à la révo-
lution, ils ont fait une magni-
fique journée nationale.
Signalons plus particulière-
ment parmi ces fêtes celle qui
s'est déroulée à Mostaganem.
Les marxistes du crû avaient
émis la prétention d'être les
seuls à pouvoir défiler. La sec-
tion P.P.F. annonca aussitôt
qu'elle contre-manifesterait. En
agissant ainsi, elle ne faisait
qu'employer une tactique qui
2st habituelle aux rouges.
Le défilé cégéto-communiste
lut interdit et outre la magni-
fique réunion à laquelle prii
part Victor Arrighi, une très
oelle fête nationale put avoir
iieu dans les locaux de la sec-
tion P.P.F. de Mostaganem.
La réussite de cette fête fut
totale. Un arroz con poilo réu-
nissait plus de 200 convives
sous la présidence du docteur
Bentami, d'Antoine Sansano et
des dirigeants de la section.
D'un bout à l'autre du repas,
la fraternité et la franche cama-
raderie P.P.F. ne cessèrent de
régner.
Outre les camarades du P.P.
F., avaient pris place autour des
tables les courageux nationaux
qui, le dimanche 24 avril, remi-
rent à la raison les pompiers ré-
volutionnaires de Perrégaux.
A l'heure des discours, les re-
marquables allocutions de nos
camarades Bentami et Sansano
produisirent une grosse impres-
sion. L'un et l'autre tirèrent les
conclusions de cette belle jour-
née et Sansano évoqua en ter-
mes émouvants l'intervention
du docteur Bentami au 2e Con-
grès national du Parti.
« France libère-toi » et la
« Marseillaise » furent chantées
avec enthousiasme, ainsi qu'un
hymne mostaganémois, dont
nous n'avons, pour l'instant,
pas le droit de parler, pour des
raisons que nous exposerons la
semaine prochaine.
A Mostaganem, comme ail-
leurs, le P.P.F. a su s'imposer.
Bravo, Mostaganémois, c'est
avec des hommes comme vous
que P.P.F. vaincra.
Pierre ERBREE.
,. HEBDOMADAIRE DE LA FEDERATION D'ORAN DU PARTI POPULAIRE FRANÇAIS. - Président : Jaeques DORIOT
DEUXIEME ANNEE. - N 52
Prix du Numéro :
0.50
Rédaction - Administration - Publicité : 15, boulevard Hippolyte Giraud - ORAN. -- Téléphone 210-45
Prix du Numéro :
0,50
SAMEDI 7 MAI 1938.
BIENVENUE
,
a
DORIOT
Pendant des mois. Doriot,
vous avez combattu avec achar-
nement pour arracher le Peuple
à l'emprise du marxisme. Au
milieu des sarcasmes et des ca-
lomnies qui ne venaient pas
tous de vos adversaires décla-
rés, vous avez lutté avec con-
fiance pour rallier à vous les
masses françaises et musulma-
nes, pour leur faire comprendre
que rien de bon pour elles ne
pouvait résulter des promesses
démagogiques qui leur étaient
faites par les politiciens de tou-
tes nuances.
Seul, avec quelques amis,
vous avez espéré dans le réveil
des consciences et des esprits.
Aujourd'hui, votre modestie
vous interdit de triompher.
mais vos idées triomphent.
Quelle que soit la province de
France ou d'Afrique du Nord
où vous vous rendez,, des mil-
liers de Français et de musul-
mans vous attendent, vous ac-
clament parce que vous incar-
nez leur Idéal, parce que vous
représentez à leurs yeux celui
qui a su grouper toutes les éner-
gies, tous les dévouements, tous
les sacrifices, même, en vue du
salut de la Patrie commune, la
France étemelle et généreuse.
Soyez donc le bienvenu sur
cette terre algérienne où nous
sommes si heureux de vous ac-
cueillir pour la seconde fois ;
soyez le bienvenu sur cette terre
où plusieurs millions d'êtres
sont plus malheureux qu'ail-
leurs, parce que votre visite
rappelle à ceux qui les aiment
et qui les aident que bientôt,
grâce à vous et avec vous, ré-
gnera enfin une politique de
Justice et de Fraternité entre
tous les membres de la Grande
Famille impériale française, que
viendra enfin le temps où cha-
que Français, chrétien ou mu-
sulman, aura le Pain, la Maison
et l'Ecole et conservera sa di-
gnité d'homme.
Aussi, au nom de tous les Mu-
sulmans P.P.F., je suis heureux
de vous souhaiter la bienvenue
et de vous dire que, tous d'un
même cœur, nous vous saluons
comme notre Père et notre Chef
LARIBI ARIBI.
ex-sous-officier français.
Membre du P.P.F..
Relizane.
?
0000
Au moment où tout le pays récla-
me le Rassemblement de toutes les
forces nationales ;
au moment où il est prouvé que
seule l'Union des forces nationales
permettra de consacrer définitive-
ment la défaite du Front Populaire ;
au moment où il est patent que
tous les Nationaux doivent s'unir
pour chasser l'armée soviétique cam-
pée sur notre sol ;
on a eu la stupeur de constater
que les adhérents du Parti Social
Français étaient convoqués, jeudi 5
mai, à, la Section de Bertheiot, pour
y écouter une conférence de Maître
Sarocchi, délégué à la propagande
du Parti :
« Le P.S.F.
contre l'Union Nationale »
Ce programme est suffisamment
explicite pour que nous nous abste-
nions de tout commentaire.
On demande cependant à com-
prendra
NTALA.
1 JACQUES DORIOT.
PRESIDENT - FONDATEUR DU P. P. F..
parlera CE SOIR et DEMAIN à ORAN
NATIONAUX,
à quelque parti que vous ap-
parteniez, venez entendre le
Président du P. P. F., demain,
dimanche 8 mai. à 9 heures.
à la Maison de la Fédération.
POUR LA REUNION DE DEMAIN 8 MAI,
DES CARTES D'INVITATION SONT DELI-
VREES DANS TOUTES NOS PERMANEN-
CES D'ORAN ET DE L'INTERIEUR.
LES SECRETAIRES DES SECTIONS SE-
RONT RESPONSABLES DE LA DISTRIBU-
TION DE CES CARTES.
Adhérents PPF des sections de - FOranie,
soyez tous présents à la réunion que notre
Chef donnera spécialement pour vous ce soir
à 17 heures, à la « Maison de la Fédération »,
15, boulevard Hippolyte-Giraud.
•
LA CARTE DU PARTI, DE 1938, A JOUR DE SES COTISATIONS,
SERA RIGOUREUSEMENT EXIGEE A L'ENTREE DE LA REU-
- NION DE CE SOIR. ,
Quand le « Grand » discute avec les tous petits
L
A campagne de propagande
du 2mf Congrès National se
développe sous d'heureux
auspices. Partout le P.P.F.
rencontre un accueil chaleureux et
partout il est vivement applaudi
lorsqu'il prêche l'union des Partis
sur ce point commun de leur doc-
trine : La lutte contre le marxisme.
Les Nationaux des différents cen-
tres visités ont affirmé leur désir de
voir mener une action commune et
manifesté leur étonnement devant
l'attitude de ceux qui ne compren-
nent point la nécessité de l'union.
Au cours de cette campagne, deux
centres : Bou-Hanifia et Arzew, ré-
putés comme « cités rouges », ont
été visités.
A Bou-Hanifia, le succès de la réu-
nion a été complet. Les militants de
ce village peuvent être cités en
exemple & toute la Fédération.
Patiemment, ils ont accompli leur
besogne dans des conditions particu-
lièrement difficiles et leur joie était
grande de permettre à notre Parti
de faire entendre sa voix dans leur
centre.
Nous devons aussi féliciter les Ca-
marades qui ont organisé la réunion
d'Arzew. La colère de nos adversai-
res politiques est la preuve du suc-
cès de cette manifestation.
No. amis ne s'arrêteront pu an
aussi bon chemin et bientôt la Sec-
La campagne
du 2e Congrès national
rencontre partout
UN ÉCLATANT
SUCCES
par Gaston VIDAL
Secrétaire fédéral,
Membre du Conseil national.
tion d'Arzew pourra rivaliser d'ac-
tivité avec les autres Sections de la
Fédération.
Nous nous réjouissons d'avoir pu
exposer la doctrine d'un Parti Na-
tional dans ces deux centres, nous ne
cachons pas notre fierté d'être le
Parti qui a parlé aux Nationaux
d'Arzew et de Bou-Hanifia.
Après la tournée du Chef, nous
reprendront nos pérégrinations à
travers le département. Il n'ut pas
de centre qui ne sera visité.
Comme cela a déjà été annoncé,
Jacques Doriot parlera à Oran le 7
mai, aux adhérents des Sections
d'Oranie, le 8 mai aux Nationaux
d'Oran, les 10, 11, 12 et 13 mai, il se
rendra à Bel-Abbès. Mostaganem et
Tiaret.
Partout, les réunions de Jacques
Doriot devront connaître un succès
éclatant. Ce succès sera fonction de
l'activité des militants.
Il faut que le Chef puisse lire dans
les yeux des P.P.F. d'Oranie leur
volonté de vaincre, leur ardeur à se
battre pour une Idée, la résolution
aussi de tout mer~ à ta défense
de cette idée.
A ARZEW
Enfin,
une grande
victoire
républicaine
Enfin, une grande victoire répu-
blicaine, le marxisme est en marche,
rien ne saura plus l'arrêter.
Nous lisons, en effet, dans « Oran-
Moscou », au sujet de la fête du l*r
Mai à Arzew :
« Aucune fausse note tout au long
de cette belle journée (qu'ils disent).
Signalons cependant qu'une dame
qui crut devoir formuler un souhait
aussi inoportun que « national », re-
çut une belle giffle. »
Une femme a été gifflée par un
costaud de la C.G.T., accompagné de
trois gardes du corps. Victoire ! vic-
toire ! victoire !
Vive la C.G.T. stalinienne, vive le
Front Populaire, qui, à Arzew, ont
remporté une grande victoire répu-
blicaine.
P.C.C.,
MABDOCHIE BENTATA.
Menteurs
Pierre Dominique, dans « La
République», a pris Gabriel Péri, de
« L'Humanité », en flagrant délit
de mensonge. A propos des conver-
sations franco-italiennes, Gabriel
Péri prêtait à l'Italie des intentions
complètement fausses qu'il venait
d'inventer pour les besoins de sa
mauvaise cause.
Mercredi dernier, André Tasca,
dit Leroux, juif italien expulsé de
son pays et chargé de la rubrique
étrangère au « Populaire » et à
« Oran-Moscou », reprenait sous
une forme atténuée l'essentiel des
propos de Gabriel Péri.
Le tandem Péri-Tasca voyant à
regret s'éloigner le spectre de la
guerre met en marche l'usine à
mensonges, avec le ferme espoir
d'arriver un jour à leur fin qui
est la guerre mondiale des démo-
craties - lisez Soviets - contre le
fascisme.
N'est-ce pas comique de voir les
provocations de Leroux voisiner
dans les pages d' « Oran-Moscou »
avec les manifestes pacifistes du
Congrès musulman ou de quelques
autres groupes antifascistes.
A Mostaganem
ce sont les
travailleurs.
nationaux
du PPF qui
ont fêté le
r Mai
Depuis trop longtemps, les
marxistes avaient prétendu mo-
nopoliser la fête du Travail du
l" Mai. Derrière la loque rouge,
scandant des chants révolution-
naires, ils entraînaient les tra-
vailleurs trompés.
Les partis nationaux n'avaient
jamais réagi contre cet état de
choses. Ils se contentaient de vi-
tupérer contre ces excès sans
pouvoir mener une contre-of-
fensive victorieuse.
Un seul parti pouvait se per-
mettre de remonter le courant :
le P.P.F., parce qu'il est un parti
dont le principal du recrutement
se fait dans la classe ouvrière,
parce que lui seul ramène l'ou-
vrier au national et le patron au
social.
Nos camarades de Mo&taga-
nem, de Bel-Abbès, d'Alger, etc.,
ont fêté le lei' Mai. De cette jour-
née consacrée par la C.G.T. mos-
coutaire à la haine et à la révo-
lution, ils ont fait une magni-
fique journée nationale.
Signalons plus particulière-
ment parmi ces fêtes celle qui
s'est déroulée à Mostaganem.
Les marxistes du crû avaient
émis la prétention d'être les
seuls à pouvoir défiler. La sec-
tion P.P.F. annonca aussitôt
qu'elle contre-manifesterait. En
agissant ainsi, elle ne faisait
qu'employer une tactique qui
2st habituelle aux rouges.
Le défilé cégéto-communiste
lut interdit et outre la magni-
fique réunion à laquelle prii
part Victor Arrighi, une très
oelle fête nationale put avoir
iieu dans les locaux de la sec-
tion P.P.F. de Mostaganem.
La réussite de cette fête fut
totale. Un arroz con poilo réu-
nissait plus de 200 convives
sous la présidence du docteur
Bentami, d'Antoine Sansano et
des dirigeants de la section.
D'un bout à l'autre du repas,
la fraternité et la franche cama-
raderie P.P.F. ne cessèrent de
régner.
Outre les camarades du P.P.
F., avaient pris place autour des
tables les courageux nationaux
qui, le dimanche 24 avril, remi-
rent à la raison les pompiers ré-
volutionnaires de Perrégaux.
A l'heure des discours, les re-
marquables allocutions de nos
camarades Bentami et Sansano
produisirent une grosse impres-
sion. L'un et l'autre tirèrent les
conclusions de cette belle jour-
née et Sansano évoqua en ter-
mes émouvants l'intervention
du docteur Bentami au 2e Con-
grès national du Parti.
« France libère-toi » et la
« Marseillaise » furent chantées
avec enthousiasme, ainsi qu'un
hymne mostaganémois, dont
nous n'avons, pour l'instant,
pas le droit de parler, pour des
raisons que nous exposerons la
semaine prochaine.
A Mostaganem, comme ail-
leurs, le P.P.F. a su s'imposer.
Bravo, Mostaganémois, c'est
avec des hommes comme vous
que P.P.F. vaincra.
Pierre ERBREE.
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