Titre : L'Oranie populaire : hebdomadaire fédéral du Parti populaire français / président Jacques Doriot
Auteur : Parti populaire français. Fédération (Oran). Auteur du texte
Auteur : Parti populaire français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Oran)
Date d'édition : 1938-02-26
Contributeur : Doriot, Jacques (1898-1945). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32829454n
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 416 Nombre total de vues : 416
Description : 26 février 1938 26 février 1938
Description : 1938/02/26 (A2,N43). 1938/02/26 (A2,N43).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62299323
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, GR FOL-JO-1767
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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LOrame _p populaire
HEBDOMADAIRE DE LA FEDERATION. D'ORAN DU PARTI POPULAIRE FRANÇAIS. — Président S Jacques DORIOT
Deuxième année., N° 43.
Prix du Numéro :
0.50
Rédaction, Administration, Publicité : 5, Boulevard Galliéni - ORAN. - Tél. 210-45
Prix du Numéro :
0,50
Samedi 26 Février 1938.
APRÈS LA VICTOIRE DE SANSANO.
.il est hors de doute que
1. DUBOIS et BERTRAND
vont se démettre de
LEUR MANDAT ','
par Gaston VIDAL
Secrétaire fédéral,
Membre du Comité Central.
D
ans le « Semeur » du 12
février, une large part
avait été faite à notre
camarade Antoine San-
sano. Pour le journal socialiste,
F échec de notre ami était cer-
tain.
Par contre, le « Semeur » du
19 février se montre très réser-
vé sur les élections aux Délé-
gations financières. C'est à pei-
ne si un article est consacré à
cette consultation.
Nos adversaires socialistes ne
craignent pas décrire du reste
que si M. Cassayré a été battu,
il n'en reste pas moins vrai que
le résultat par lui obtenu est
réconfortant pour leur parti.
Par ces temps pénibles, il faut
savoir se contenter de peu. Les
hommes du Front Populaire
nous donnent à ce sujet l'exem-
ple, sans doute parce qu'ils sont
responsables des difficultés ac-
tuelles.
- Ils -se réjouissent de- ce que
M. Cassayré ait obtenu de ci de
là une ou deux voix dans des
centres ou, prétendent-ils, les
candidats socialistes ne recueil-
laient jusqu'à présent aucun
suffrage.
Nous ne nous livrerons pas à
un travail de statistique fasti-
dieux, mais ce que nous avons
constaté et sur quoi le « Se-
meur » oublie de s'expliquer,
c'est que dans les circonscrip-
tions de Sédiman et Bastrana,
M. Cassayré a été mis en mino-
rité par Antoine Sansano.
Nous estimons que ce fait est
beaucoup plus réconfortant
pour les nationaux que pour les
marxistes puisqu'aussi bien Sé-
diman était considéré jusqu'à
ce jour comme le fief de M.
Marius Dubois, puisqu'encore à
une époque très rapprochée, au
mois doctobre 1937, M. Ber-
trand a été mis en majorité sur
le candidat national à Bastra-
nau
Dans deux quartiers de la
ville d'Oran essentiellement ou-
vriers, le Front Populaire ac-
cuse. un recul depuis octobre
1937, mais les élus de ces deux
quartiers feignent de ne pas
s'en apercevoir,. car sinon ils
seraient dans l'obligation mo-
rale de se démettre de leur
mandat. -
Fort heureusement, nous ne
craindrons pas de rafraîchir la
mémoire dex MM. Dubois et
Bertrand, étant bien persuadés
que ces deux élus représentant
des damnés de la terre, ne
nourrissent pour leur mandat
aucune affection personnelle et
particulière, qu'ils se sont tou-
jours considérés comme étant
au service du peuple et qu'ils
n'hésiteront pas à se démettre'
de leurs fonctions dès qu'ils
auront le temps matériel d'exa-
miner le scrutin du 13 février
et se seront ainsi rendu compte
du désir nettement exprimé par
leurs électeurs..
Nous espérons du reste que
MM. Dubois et Bertrand ne
nous mettrons pas dans l'obli-
gation de leur rappeler une
troisième fois l'aventure de M.
Cassayré en la personne duquel
ils ont subi un échec là où d'or-
dinaire ils triomphaient.
Nous savons d'ailleurs que
M. Dubois n'a voté l:.augmenta--I
tion de l'indemnité parlemen-
taire et n'a fixé ses appointe-
ments à 82.500 francs par an
.que comme contraint et forcé,
et pour exécuter l'ordre de son
Parti de voter pour l'augmenta-
tion dans le désir où il était de
se comporter toujours en soldat
discipliné du parti socialiste.
Il lui en coûtera fort peu par
conséquent de courir le risque
de nouvelles compétitions élec-
toralesr
MILITANTS,
SYMPATHISANTS,
m
LISEZ TOUS LES JOURS
dans
Oran-Matin
L'ARTICLE DE
Jacques DORIOT
Aidez le P. P. Fe
SOUSCRIVEZ ,!! SOUSCRIVEZ!!
L'appel lancé dans notre dernier numéro, par Victor [
!1 Arrighi, a été entendu par quelques amis. Mais l'effort
fait cette semaine n'est pas suffisant. Il n'est pas en
J rapport avec les besoins de la Fédération.
!1 II nous faut de l'argent pour payer les frais de l'élec-
tion de Sansano ; pour aménager la Maison du Parti ; J1
j il nous faut enfin de l'argent pour le déplacement de la
délégation d'Oranie au Congrès de Paris. ; !
!1 Pour permettre au P.P.F. de continuer en Oranie la \1
mission à laquelle il s'est consacré, il faut l'aider. ,>
-
Faites votre devoir en envoyant votre obole, petite |»
ou grande, à la Fédération.
j! LE SECRETARIAT FEDERAL. !
Envoyer les fonds à A. FILLIS, 5, boulevard Galliéni,
|! chèque postal 16-160 Alger. J»
w wkiNo---- ;, ;
UN BEAU TRIO
fantobarbe,
le JoumaÜSle - Die
ET
le DoUCief félon.
Les Nationaux qui ont lu
l'Œuvre du 18 février 1938,
ont appris par ce journal,
qu'un certain M. Dizard s'é-
tait rendu le 9 décembre
1937, à midi, en compagnie
de M. André Gérin et de Me
Philippe Lamour, auprès de
M. Marx Dormoy, alors mi-
nistre de l'Intérieur, pour sol-
liciter la réintégration dans
les services de police, du po-
licier félon Bonny.
M. Marx Dormoy reconnut
devant ses visiteurs les ser-
vices rendus par Bonny et
promit de faire le geste ré-
parateur. Nous voilà fixés, si
nous ne l'avions déjà été,
sur les conceptions un peu
particulières qu'a M. Dizard
des devoirs professionnels
d'un policier. Ce journaliste
ne nous intéresserait point
s'il n'était le correspondant
parisien attitré d'un journal
qui a toujours juré de dire
la vérité mais qui ne l'écrit
pas. Oran-Républicain comp-
tant des collaborateurs de ce
genre, plus rien ne nous sur-
prendra des inexactitudes et
des contre-vérités qu'on peut
lire journellement dans le
quotidien du Boulevard Sé-
bastopol.
La visite du 9 décembre
1937 nous éclaire sur les re-
lations particulières qui exis-
taient entre le ministre de
l'Intérieur Dormoy et M. Di-
zard.
Nous comprenons donc
pourquoi, bien avant que ne
soit signé l'arrêt de révoca-
tion de Jacques Doriot, Oran-
Républicain pouvait annon-
cer comme certaine cette me-
sure ; Dormoy avait fait une
promesse à Dizard au cours
d'une entçevue dans le genre
de celle ci-dessus rappelée.
Et c'est la preuve qu'Oran-
Républicain était au service
d'un ministre de l'Intérieur,
recevant ses ordres de Mos-
cou.
Pour une fois, en nous oc-
cupant d'Oran - Républicain,
nous découvrons la vérité.
Tout vient à point à qui
sait attendre.
N
Il est maintenant prouvé
que le complot du C.S.A.R. a
été monté de toute pièce par
1 es provocateurs Dormoy,
Bonny, Bourlier.
Il y a longtemps que nous
le disions, une fois de plus le
P. PL F. avait raison.
Mais ce qu'il y a vraiment
de plus amusant c'est que la
police dans son zèle se met à
découvrir des dépôts d'armes
socialistes et communistes
comme c'est arrivé dans
l'Eure.
Gageons que les journalis-
tes-flics et provocateurs vont
mettre, une sourdine à leur
frénésie hystérique.
La mort tragique d'Abremski
Voici la voiture de notre camarade après le terrible accident
qui devait lui coûter la vie
Dans ce pays,
où la misère règne en maîtresse
Le camion de la C.G.T.
POUR L'ESPAGNE ROUGE
uC;< est une intolérable
M provocation M
Certains pouvaient encore avoir
l'illusion que la C.G.T. se tenait à
l'écart de la politique et que les af-
firmations faites dans ce sens n'éma-
naient que de sectaires « faschis-
tes », toujours désireux, comme on
de boire le sang des ouvriers.
Avec les appels impérieux de la
G.G.T. en faveur du camion pour
l'Espagne rouge et la formidable pu-
blicité mise en œuvre à cette occa-
sion, ces braves gens ont dû perdre
leurs dernières illusions.
Un préfet digne de ce nom aurait
interdit il y a longtemps cette hon-
teuse manifestation. Nous disons
bien honteuse manifestation, malgré
que le fait d'envoyer des vêtements
chauds, du lait, des conserves, du
chocolat, du sucre, etc. en Espagne
n'ait rien que de très charitable en
soi, nous le disons parce que cette
charité n'est que le prétexte pour
masquer une agitation révolution-
naire et une expérience de mobili-
sation.
Nous disons : honteuse manifesta-
tion, car pour aider les antifascistes
d'Espagne, on néglige des misères
criantes qui s'étalent auprès de nous
et que la riche, si riche C.G.T. se
devrait bien-de soulager.
Les colonnes d'« Oran-Koko » en
sont pleines de ces exemples de mi-
sère. Les provocateurs appointés de
Moscou qui forment le fond de la
rédaction de ce journal se couvrent
la tête de cendre, poussent des cris
et accusent le patronat, les faschis-
tes, le P.P.F., le P.S.F., les colons et
tous ceux qui pensent français, de
ne rien faire pour aider ces mal-
heureux, bien au contraire, ils affir-
ment que la droite a créé cette mi-
sère par plaisir.
Mais eux, lorsqu'ils ont une col-
lecte à faire, elle est pour les Espa-
gnols. Pour eux, les malheureux,
ceux qui crèvent de faim par la
faute du Front Populaire, sont tout
juste bons à être exploités par la
C.G.T. et les partis de gauche, lors-
qu'il y a une charité à faire c'est
pour les Russes et leurs alliés.
Les statistiques soviétiques nous
présentent l'U.R.S.S. comme le pays
le plus riche du monde, Staline, dans
ces conditions peut bien envoyer des
tonnes et des tonnes de marchan-
dises en Espagne, mais ici en Algé-
rie, où le fellah a faim, où bien des
Européens errent sans travail alors
que leur famille demande à manger
à la maison, on n'a pas le droit de
faire la charité aux Espagnols.
Il n'est jamais venu aux nationaux
l'idée d'envoyer des secours aux
troupes de Franco, parce que celui-
ci n'en a pas besoin et n'en désire
pas, et surtout parce que nous esti-
mons qu'avant les Espagnols il y a
des Français européens ou musul-
mans qui sont malheureux et dont on
doit soulager les maux.
La C.G.T. et les partis du Front
Populaire se moquent bien de la mi-
sère des Français et même de celle
des Espagnols.
Plus il y aura de malheureux en
France, plus ils espèrent avoir de
troupes à exploiter et en contrai-
gnant, car il nous revient de tous
côtés que c'est une odieuse contrain-
te qui est exercée sur les ouvriers à
l'occasion de ce camion pour l'Es-
pagne rouge, en contraignant donc
les travailleurs à verser leur obole
et mettant en œuvre toutes les ins-
tructions détaillées, qui ont été don-
nées dans « Oran-Républicain », on
accentue la bolchevisation de la
masse.
Encore quelques expériences si-
— Vous tombez mal, le portier vient justement de se mettre
en grève.
1 Le P.P.F.
avec les travailleurs
Contre les mauvais patrons
QUI FONT LE JEU DU COMMUNISME
Contre le communisme
QUI FAIT LE JEU DES MAUVAIS PATRONS
Les Travailleurs
sont les éternelles victimes
de ces deux puissances
malfaisantes qu'il faut abattre
Le conflit des usines de Lafarge
a fourni au P.P.F. la possibilité de
montrer très exactement aux tra-
vailleurs sa position dans la lutte
sociale.
Ce conflit n'a rien de nouveau en
soi. Ce n'est pas la première fois
que les travailleurs ont à souffrir
de l'action combinée d'un patronat
égoïste et de communistes décidés à
exploiter la misère qui accompagne
toujours une grève, même quand elle
est victorieuse.
Mais, alors qu'autrefois, les tra-
vailleurs se laissaient aveuglément
diriger, soit par des meneurs à la
solde de Moscou, lesquels représen-
taient en _bloc le patronat comme
l'ennemi éternel, soit par d'autres
meneurs à la solde, ceux-là, du pa-
tronat conservateur, les uns et les
autres trahissant en fin de compte
ceux qui leur avaient fait connance;
il s'est trouvé un ouvrier, -- Jacques
Doriot, qui, ayant souffert dans
l'usine et sur les chantiers, ayant
fait l'expérience du marxisme, a eu
le courage de s'élever contre les
mauvais bergers qui, soit à droite,
soit à gauche, se partageaient abu-
sivement la confiance des ouvriers.
Il s'est trouvé un Parti, créé par
Jacques Doriot, qui, malgré toutes
les difficultés que ne manquerait pas
de lui susciter l'attaque simultanée
des deux camps, était décidé à me-
ner sans merci la lutte contre le
communisme et contre le conserva-
tisme social.
Il s'est trouvé dans tout le pays,
dans toutes les entreprises, des hom-
mes ayant compris que l'émancipa-
tion ouvrière ne serait acquise que
par le PJP.F., et qui constituèrent
des sections d'entreprises décidées
à s'opposer partout aux valets de
Staline.
milaires et les prolétaires seront
mûrs pour le knout, le stakhano-
visme, la Guépéou, la balle dans la
nuque ou la Sibérie.
Cette odieuse provocation pour 1
tous ceux qui souffrent de la misère,
pour les Français, doit cesser. Aux
pouvoirs publics d'agir.
,1
Jean BREAL.
Au Teil, comme ailleurs, le P.P.F.
était présent, et dès que les bolche-
viks voulurent tenter leur mauvais
coup, il leur fallut compter avec nos
camarades.
Les positions furent alors très
vite nettement établies, et on put
constater que le P.P.F. avait eu rai-
son; dans tout ce qu'il avait dénoncé
et combattu.
D'une part, les meneurs commu-
nistes asservissent la C.G.T. aux or-
dres de Moscou et lui font commet-
tre des fautes graves dont la grève,
absolument injustifiée, fut la plus
impardonnable.
D'autre, part, un patron tout jjrêt
à exploiter le conflit déclenché par
les communistes pour fermer ses
usines qu'il voulait moderniser, mais
qu'il n'osait arrêter sans prétexte.
A qui profite ce conflit, cette ba-
taille pourrait-on dire, que se sont
livrés patron et communistes ?
— A tous les deux : au patron qui
peut brutalement fermer ses usines
et se dérober, sous prétexte de la
rupture du contrat collectif, aux
aménagements et aux obligations
envers un personnel auquel il lui
était impossible de supprimer sans
motif et sans compensation les
moyens de vivre ; au communisme,
qui, grâce à la misère créée dans
la classe ouvrière peut y faire en-
tendre plus aisément sa propagande
mensongère et démagogique, y trou-
ver plus de résignation et de doci-
lité et établir plus facilement sa dic-
tature soviétique.
Mais qui fait les frais de la ba-
taille ? — Les ouvriers, qui perdent
d'abord leur salaire et ensuite leur
gagne-pain ; leurs familles qui n'ont
plus de quoi manger ; tous les tra-
vailleurs enfin, artisans, commer-
çants, paysans qui, soit avec les usi-
nes, soit avec les ouvriers, avaient
la possibilité de gagner leur vie en
travaillant.
Un seul Parti s'est levé pour dé-
fendre ceux sur lesquels pleuvaient
tous les coups : le Parti Populaire
Français.
N'ayant pas d'ordre à recevoir de
l'étranger et ne se livrant à aucune
basse démagogie pour attirer à lui
les ouvriers, il a dénoncé l'hypocri-
sie communiste. N'ayant aucun
compte à rendre au patronat égoïs-
te, il a crié ses torts au patron.
P.P.F. a prouvé ainsi qu'il était
le défenseur réel des travailleurs et
qu'il était le seul parti leur permet-
tant de se libérer à la fois de la dic-
tature communiste et dé l'oppression
du conservatisme social.
Fidèle à la ligne qu'il s'est tra-
cée et dont il ne se départira pas,
le P.P.F. émancipera les travailleurs
et instaurera dans les entreprises
une collaboration loyale et confian-
te entre ouvriers, techniciens et pa-
trons, collaboration qui permettra à
chacun de protéger ses intérêts par-
ticuliers en servant l'intérêt général,
et qui fera bénéficier tous les élé-
ments de la production des progrès
réalisés en commun.
Albert BEUGRAS.
n«K!ÉPAr>TE» £ NTAU
~* ~t ~- ~~N
LOrame _p populaire
HEBDOMADAIRE DE LA FEDERATION. D'ORAN DU PARTI POPULAIRE FRANÇAIS. — Président S Jacques DORIOT
Deuxième année., N° 43.
Prix du Numéro :
0.50
Rédaction, Administration, Publicité : 5, Boulevard Galliéni - ORAN. - Tél. 210-45
Prix du Numéro :
0,50
Samedi 26 Février 1938.
APRÈS LA VICTOIRE DE SANSANO.
.il est hors de doute que
1. DUBOIS et BERTRAND
vont se démettre de
LEUR MANDAT ','
par Gaston VIDAL
Secrétaire fédéral,
Membre du Comité Central.
D
ans le « Semeur » du 12
février, une large part
avait été faite à notre
camarade Antoine San-
sano. Pour le journal socialiste,
F échec de notre ami était cer-
tain.
Par contre, le « Semeur » du
19 février se montre très réser-
vé sur les élections aux Délé-
gations financières. C'est à pei-
ne si un article est consacré à
cette consultation.
Nos adversaires socialistes ne
craignent pas décrire du reste
que si M. Cassayré a été battu,
il n'en reste pas moins vrai que
le résultat par lui obtenu est
réconfortant pour leur parti.
Par ces temps pénibles, il faut
savoir se contenter de peu. Les
hommes du Front Populaire
nous donnent à ce sujet l'exem-
ple, sans doute parce qu'ils sont
responsables des difficultés ac-
tuelles.
- Ils -se réjouissent de- ce que
M. Cassayré ait obtenu de ci de
là une ou deux voix dans des
centres ou, prétendent-ils, les
candidats socialistes ne recueil-
laient jusqu'à présent aucun
suffrage.
Nous ne nous livrerons pas à
un travail de statistique fasti-
dieux, mais ce que nous avons
constaté et sur quoi le « Se-
meur » oublie de s'expliquer,
c'est que dans les circonscrip-
tions de Sédiman et Bastrana,
M. Cassayré a été mis en mino-
rité par Antoine Sansano.
Nous estimons que ce fait est
beaucoup plus réconfortant
pour les nationaux que pour les
marxistes puisqu'aussi bien Sé-
diman était considéré jusqu'à
ce jour comme le fief de M.
Marius Dubois, puisqu'encore à
une époque très rapprochée, au
mois doctobre 1937, M. Ber-
trand a été mis en majorité sur
le candidat national à Bastra-
nau
Dans deux quartiers de la
ville d'Oran essentiellement ou-
vriers, le Front Populaire ac-
cuse. un recul depuis octobre
1937, mais les élus de ces deux
quartiers feignent de ne pas
s'en apercevoir,. car sinon ils
seraient dans l'obligation mo-
rale de se démettre de leur
mandat. -
Fort heureusement, nous ne
craindrons pas de rafraîchir la
mémoire dex MM. Dubois et
Bertrand, étant bien persuadés
que ces deux élus représentant
des damnés de la terre, ne
nourrissent pour leur mandat
aucune affection personnelle et
particulière, qu'ils se sont tou-
jours considérés comme étant
au service du peuple et qu'ils
n'hésiteront pas à se démettre'
de leurs fonctions dès qu'ils
auront le temps matériel d'exa-
miner le scrutin du 13 février
et se seront ainsi rendu compte
du désir nettement exprimé par
leurs électeurs..
Nous espérons du reste que
MM. Dubois et Bertrand ne
nous mettrons pas dans l'obli-
gation de leur rappeler une
troisième fois l'aventure de M.
Cassayré en la personne duquel
ils ont subi un échec là où d'or-
dinaire ils triomphaient.
Nous savons d'ailleurs que
M. Dubois n'a voté l:.augmenta--I
tion de l'indemnité parlemen-
taire et n'a fixé ses appointe-
ments à 82.500 francs par an
.que comme contraint et forcé,
et pour exécuter l'ordre de son
Parti de voter pour l'augmenta-
tion dans le désir où il était de
se comporter toujours en soldat
discipliné du parti socialiste.
Il lui en coûtera fort peu par
conséquent de courir le risque
de nouvelles compétitions élec-
toralesr
MILITANTS,
SYMPATHISANTS,
m
LISEZ TOUS LES JOURS
dans
Oran-Matin
L'ARTICLE DE
Jacques DORIOT
Aidez le P. P. Fe
SOUSCRIVEZ ,!! SOUSCRIVEZ!!
L'appel lancé dans notre dernier numéro, par Victor [
!1 Arrighi, a été entendu par quelques amis. Mais l'effort
fait cette semaine n'est pas suffisant. Il n'est pas en
J rapport avec les besoins de la Fédération.
!1 II nous faut de l'argent pour payer les frais de l'élec-
tion de Sansano ; pour aménager la Maison du Parti ; J1
j il nous faut enfin de l'argent pour le déplacement de la
délégation d'Oranie au Congrès de Paris. ; !
!1 Pour permettre au P.P.F. de continuer en Oranie la \1
mission à laquelle il s'est consacré, il faut l'aider. ,>
-
Faites votre devoir en envoyant votre obole, petite |»
ou grande, à la Fédération.
j! LE SECRETARIAT FEDERAL. !
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|! chèque postal 16-160 Alger. J»
w wkiNo---- ;, ;
UN BEAU TRIO
fantobarbe,
le JoumaÜSle - Die
ET
le DoUCief félon.
Les Nationaux qui ont lu
l'Œuvre du 18 février 1938,
ont appris par ce journal,
qu'un certain M. Dizard s'é-
tait rendu le 9 décembre
1937, à midi, en compagnie
de M. André Gérin et de Me
Philippe Lamour, auprès de
M. Marx Dormoy, alors mi-
nistre de l'Intérieur, pour sol-
liciter la réintégration dans
les services de police, du po-
licier félon Bonny.
M. Marx Dormoy reconnut
devant ses visiteurs les ser-
vices rendus par Bonny et
promit de faire le geste ré-
parateur. Nous voilà fixés, si
nous ne l'avions déjà été,
sur les conceptions un peu
particulières qu'a M. Dizard
des devoirs professionnels
d'un policier. Ce journaliste
ne nous intéresserait point
s'il n'était le correspondant
parisien attitré d'un journal
qui a toujours juré de dire
la vérité mais qui ne l'écrit
pas. Oran-Républicain comp-
tant des collaborateurs de ce
genre, plus rien ne nous sur-
prendra des inexactitudes et
des contre-vérités qu'on peut
lire journellement dans le
quotidien du Boulevard Sé-
bastopol.
La visite du 9 décembre
1937 nous éclaire sur les re-
lations particulières qui exis-
taient entre le ministre de
l'Intérieur Dormoy et M. Di-
zard.
Nous comprenons donc
pourquoi, bien avant que ne
soit signé l'arrêt de révoca-
tion de Jacques Doriot, Oran-
Républicain pouvait annon-
cer comme certaine cette me-
sure ; Dormoy avait fait une
promesse à Dizard au cours
d'une entçevue dans le genre
de celle ci-dessus rappelée.
Et c'est la preuve qu'Oran-
Républicain était au service
d'un ministre de l'Intérieur,
recevant ses ordres de Mos-
cou.
Pour une fois, en nous oc-
cupant d'Oran - Républicain,
nous découvrons la vérité.
Tout vient à point à qui
sait attendre.
N
Il est maintenant prouvé
que le complot du C.S.A.R. a
été monté de toute pièce par
1 es provocateurs Dormoy,
Bonny, Bourlier.
Il y a longtemps que nous
le disions, une fois de plus le
P. PL F. avait raison.
Mais ce qu'il y a vraiment
de plus amusant c'est que la
police dans son zèle se met à
découvrir des dépôts d'armes
socialistes et communistes
comme c'est arrivé dans
l'Eure.
Gageons que les journalis-
tes-flics et provocateurs vont
mettre, une sourdine à leur
frénésie hystérique.
La mort tragique d'Abremski
Voici la voiture de notre camarade après le terrible accident
qui devait lui coûter la vie
Dans ce pays,
où la misère règne en maîtresse
Le camion de la C.G.T.
POUR L'ESPAGNE ROUGE
uC;< est une intolérable
M provocation M
Certains pouvaient encore avoir
l'illusion que la C.G.T. se tenait à
l'écart de la politique et que les af-
firmations faites dans ce sens n'éma-
naient que de sectaires « faschis-
tes », toujours désireux, comme on
de boire le sang des ouvriers.
Avec les appels impérieux de la
G.G.T. en faveur du camion pour
l'Espagne rouge et la formidable pu-
blicité mise en œuvre à cette occa-
sion, ces braves gens ont dû perdre
leurs dernières illusions.
Un préfet digne de ce nom aurait
interdit il y a longtemps cette hon-
teuse manifestation. Nous disons
bien honteuse manifestation, malgré
que le fait d'envoyer des vêtements
chauds, du lait, des conserves, du
chocolat, du sucre, etc. en Espagne
n'ait rien que de très charitable en
soi, nous le disons parce que cette
charité n'est que le prétexte pour
masquer une agitation révolution-
naire et une expérience de mobili-
sation.
Nous disons : honteuse manifesta-
tion, car pour aider les antifascistes
d'Espagne, on néglige des misères
criantes qui s'étalent auprès de nous
et que la riche, si riche C.G.T. se
devrait bien-de soulager.
Les colonnes d'« Oran-Koko » en
sont pleines de ces exemples de mi-
sère. Les provocateurs appointés de
Moscou qui forment le fond de la
rédaction de ce journal se couvrent
la tête de cendre, poussent des cris
et accusent le patronat, les faschis-
tes, le P.P.F., le P.S.F., les colons et
tous ceux qui pensent français, de
ne rien faire pour aider ces mal-
heureux, bien au contraire, ils affir-
ment que la droite a créé cette mi-
sère par plaisir.
Mais eux, lorsqu'ils ont une col-
lecte à faire, elle est pour les Espa-
gnols. Pour eux, les malheureux,
ceux qui crèvent de faim par la
faute du Front Populaire, sont tout
juste bons à être exploités par la
C.G.T. et les partis de gauche, lors-
qu'il y a une charité à faire c'est
pour les Russes et leurs alliés.
Les statistiques soviétiques nous
présentent l'U.R.S.S. comme le pays
le plus riche du monde, Staline, dans
ces conditions peut bien envoyer des
tonnes et des tonnes de marchan-
dises en Espagne, mais ici en Algé-
rie, où le fellah a faim, où bien des
Européens errent sans travail alors
que leur famille demande à manger
à la maison, on n'a pas le droit de
faire la charité aux Espagnols.
Il n'est jamais venu aux nationaux
l'idée d'envoyer des secours aux
troupes de Franco, parce que celui-
ci n'en a pas besoin et n'en désire
pas, et surtout parce que nous esti-
mons qu'avant les Espagnols il y a
des Français européens ou musul-
mans qui sont malheureux et dont on
doit soulager les maux.
La C.G.T. et les partis du Front
Populaire se moquent bien de la mi-
sère des Français et même de celle
des Espagnols.
Plus il y aura de malheureux en
France, plus ils espèrent avoir de
troupes à exploiter et en contrai-
gnant, car il nous revient de tous
côtés que c'est une odieuse contrain-
te qui est exercée sur les ouvriers à
l'occasion de ce camion pour l'Es-
pagne rouge, en contraignant donc
les travailleurs à verser leur obole
et mettant en œuvre toutes les ins-
tructions détaillées, qui ont été don-
nées dans « Oran-Républicain », on
accentue la bolchevisation de la
masse.
Encore quelques expériences si-
— Vous tombez mal, le portier vient justement de se mettre
en grève.
1 Le P.P.F.
avec les travailleurs
Contre les mauvais patrons
QUI FONT LE JEU DU COMMUNISME
Contre le communisme
QUI FAIT LE JEU DES MAUVAIS PATRONS
Les Travailleurs
sont les éternelles victimes
de ces deux puissances
malfaisantes qu'il faut abattre
Le conflit des usines de Lafarge
a fourni au P.P.F. la possibilité de
montrer très exactement aux tra-
vailleurs sa position dans la lutte
sociale.
Ce conflit n'a rien de nouveau en
soi. Ce n'est pas la première fois
que les travailleurs ont à souffrir
de l'action combinée d'un patronat
égoïste et de communistes décidés à
exploiter la misère qui accompagne
toujours une grève, même quand elle
est victorieuse.
Mais, alors qu'autrefois, les tra-
vailleurs se laissaient aveuglément
diriger, soit par des meneurs à la
solde de Moscou, lesquels représen-
taient en _bloc le patronat comme
l'ennemi éternel, soit par d'autres
meneurs à la solde, ceux-là, du pa-
tronat conservateur, les uns et les
autres trahissant en fin de compte
ceux qui leur avaient fait connance;
il s'est trouvé un ouvrier, -- Jacques
Doriot, qui, ayant souffert dans
l'usine et sur les chantiers, ayant
fait l'expérience du marxisme, a eu
le courage de s'élever contre les
mauvais bergers qui, soit à droite,
soit à gauche, se partageaient abu-
sivement la confiance des ouvriers.
Il s'est trouvé un Parti, créé par
Jacques Doriot, qui, malgré toutes
les difficultés que ne manquerait pas
de lui susciter l'attaque simultanée
des deux camps, était décidé à me-
ner sans merci la lutte contre le
communisme et contre le conserva-
tisme social.
Il s'est trouvé dans tout le pays,
dans toutes les entreprises, des hom-
mes ayant compris que l'émancipa-
tion ouvrière ne serait acquise que
par le PJP.F., et qui constituèrent
des sections d'entreprises décidées
à s'opposer partout aux valets de
Staline.
milaires et les prolétaires seront
mûrs pour le knout, le stakhano-
visme, la Guépéou, la balle dans la
nuque ou la Sibérie.
Cette odieuse provocation pour 1
tous ceux qui souffrent de la misère,
pour les Français, doit cesser. Aux
pouvoirs publics d'agir.
,1
Jean BREAL.
Au Teil, comme ailleurs, le P.P.F.
était présent, et dès que les bolche-
viks voulurent tenter leur mauvais
coup, il leur fallut compter avec nos
camarades.
Les positions furent alors très
vite nettement établies, et on put
constater que le P.P.F. avait eu rai-
son; dans tout ce qu'il avait dénoncé
et combattu.
D'une part, les meneurs commu-
nistes asservissent la C.G.T. aux or-
dres de Moscou et lui font commet-
tre des fautes graves dont la grève,
absolument injustifiée, fut la plus
impardonnable.
D'autre, part, un patron tout jjrêt
à exploiter le conflit déclenché par
les communistes pour fermer ses
usines qu'il voulait moderniser, mais
qu'il n'osait arrêter sans prétexte.
A qui profite ce conflit, cette ba-
taille pourrait-on dire, que se sont
livrés patron et communistes ?
— A tous les deux : au patron qui
peut brutalement fermer ses usines
et se dérober, sous prétexte de la
rupture du contrat collectif, aux
aménagements et aux obligations
envers un personnel auquel il lui
était impossible de supprimer sans
motif et sans compensation les
moyens de vivre ; au communisme,
qui, grâce à la misère créée dans
la classe ouvrière peut y faire en-
tendre plus aisément sa propagande
mensongère et démagogique, y trou-
ver plus de résignation et de doci-
lité et établir plus facilement sa dic-
tature soviétique.
Mais qui fait les frais de la ba-
taille ? — Les ouvriers, qui perdent
d'abord leur salaire et ensuite leur
gagne-pain ; leurs familles qui n'ont
plus de quoi manger ; tous les tra-
vailleurs enfin, artisans, commer-
çants, paysans qui, soit avec les usi-
nes, soit avec les ouvriers, avaient
la possibilité de gagner leur vie en
travaillant.
Un seul Parti s'est levé pour dé-
fendre ceux sur lesquels pleuvaient
tous les coups : le Parti Populaire
Français.
N'ayant pas d'ordre à recevoir de
l'étranger et ne se livrant à aucune
basse démagogie pour attirer à lui
les ouvriers, il a dénoncé l'hypocri-
sie communiste. N'ayant aucun
compte à rendre au patronat égoïs-
te, il a crié ses torts au patron.
P.P.F. a prouvé ainsi qu'il était
le défenseur réel des travailleurs et
qu'il était le seul parti leur permet-
tant de se libérer à la fois de la dic-
tature communiste et dé l'oppression
du conservatisme social.
Fidèle à la ligne qu'il s'est tra-
cée et dont il ne se départira pas,
le P.P.F. émancipera les travailleurs
et instaurera dans les entreprises
une collaboration loyale et confian-
te entre ouvriers, techniciens et pa-
trons, collaboration qui permettra à
chacun de protéger ses intérêts par-
ticuliers en servant l'intérêt général,
et qui fera bénéficier tous les élé-
ments de la production des progrès
réalisés en commun.
Albert BEUGRAS.
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