Titre : Journal officiel de la République française
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1878-08-08
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328020909
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 08 août 1878 08 août 1878
Description : 1878/08/08 (A10,N214). 1878/08/08 (A10,N214).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Ministères des Affaires... Collection numérique : Ministères des Affaires étrangères
Description : Collection numérique : Traités, accords et... Collection numérique : Traités, accords et conventions
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62238176
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, 2010-217349
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/07/2012
8538 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
8 A°ùtiÎ!5'
MM. Mord (Théophile).
-v, Ricquer (Arnould Charles Ferdinand).
JPoncelet (Léon-Eugène).
Reynaud (Albert-Alphonse).
Campardon (Eugène-Jean-Hippolyte).
Àndré-Fouët (Louis Joseph-Marie).
Durrande (Joseph-Gabriel).
d'Hespel (Ludovic François-Joseph).
Jan de Lagillardaie (Félix).
Peironet (Joseph-Eugène).
Dartige (Gharles.Auguste-Pjerre.Louis).
Dupourqué (Emile-Amédée).
Salichon (Louis Henri).
Souligoux (Jean-Baptiste-Louis).
Vidal (Marie-Jose ph- Félix).
Banon (Auguste-François-Joseph).
Lidin (Gaston-Eugène-Louis-Gustave).
Lefeuvre (Charles-Amateur-François Cé-
lestin).
Marius (Napoléon).
Ooarec (Paul-Jean-Armand-Marie).
0livieri (Jules- Francois-Marie). 9
Trop long (Jean-Casimir-Paul Octave).
Carmichael (Yves-Antoine).
Catat (Louis-Dominique-Marie).
de Thévenard (Henri-Marie-FÓlix-Hya-
cinthe).
Morel (Léon-Louis-Jules), 4
Crovà (Benjamin-Alexandre-Antoine).
Signorino (Edouard-Marie-Julien),
de Fauque de Jonquières (Stanislas-
Pierre Marie).
Badin (Charles-Louis).
Ces aspirants devront être rendus à Brest le
5 octobre prochain, pour embarquer sur la
frégate-école d'application. N
PARTIE NON OFFICIELLE
Paris, 7 août 1873,
M. Derise a été élu, le 4 août courant, mem-
bre du conseil général du département des
Vosges pour le canton de Mirecourt.
■■■■ -
Le minisire de l'intérieur et Mesdames de
Marcère ne recevront pas les mardis 13, 20 et
27 août.
_- ——————
Le ministre de l'agriculture et du commercé
ne recevra pas le samedi 10 août, mais il re-
cevra à l'hôtel du ministère, 78, rue de Va-
rennes, le mercredi 14 août.
*
La distribution des prix du Conservatoire
national de musique et de déclamation a eu
lieu hier, mardi 6 août, sous la présidence du
ministre de l'instruction publique, des cultes
et des beaux-arts.
Le ministre, accompagné de M. Guillaume,
membre de l'Institut, directeur des beaux-arts;
de M. de Beauplan, sous-directeur des beaux-
arts ; de M. de Lasalle, attaché à son cabinet,
a été reçu par M. Ambroise Thomas, membre
de l'Institut, directeur du Conservatoire, qui
l'a conduit dans la grande salle préparée, se-
lon l'usage, pour la cérémonie.
M. Léon Say, ministre des finances, était à
la droite de M. Birdoux; tous les professeurs
du Conservatoire étaient présents. La séance
ayant été déclarée ouverte, le ministre a pro-
noncé le discours suivant :
Messieurs,
Tout a été dit, et depuis longtemps, sur
l'art dramatique et sur la musique.
Le sujet n'est jamais cependant épuisé. Il
se rajeunit avec les larmes nouvelles et avec
les talents nouveaux, comme la passion éveil-
lée. et vivace, alors qu'on la croit éteinte.
Emouvoir, attendrir, nous élever jusqu'à
l'idéal, dégager ce qu'il y a de divin en nous:
il n'y a pas de but plus noble, après la re-
cherche de la vérité ; ce but est l'objet de l'en-
seignement de cette maison, si propre à la
France, et où se reflète tout un côté particu-
lier de son génie.
Dès 1833, la grand poète des Feuilles d'au-
tomne et des Contemplations, l'immortel au-
teur de Lucrèce Borgia et de Ruy-Blas, le fai-
sait remarquer : l'importance du théâtre s'ac-
croît avec la civilisation même.
Si, de toutes les émotions qui viennent des
arts et qui procèdent de l'imitation de la na-
ture humaine l'émotion dramatique est la
plus complète, quelles ne doivent pas être les
hautes préoccupations de ceux qui, ayant la
responsabilité de la direction des beaux arts,
savent quelle influence les représentations
scéniques peuvent exercer sur l'imagination et
les mœurs d'une nation ?
Ce n'est pas le jour d'exposer des théories,
mais qu'il nous soit permis de le dire : quand une
démocratie arrive, avec une forte volonté, à
se gouverner elle-même, et à donner l'exemple
de la sagesse, de la concorde et de l'amour du
travail, les questions de théâtre sont des ques-
tions d'éducation. «
Quel est l'esprit sérieux attiré par une de
ces représentations où l'œuvre et les inter-
prètes ont été dignes de la scène française,
qui ne se soit rappelé cette parole : * Il ne
faut pas que la multitude sorte du théâtre
sans emporter avec elle quelque moralité aus-
tère et profonde. »
C ?st dans cette solennité qu'il faut se sou-
venir de ces préceptes. Il importe que comme
un phare lumineux, au milieu de la nuit
d œuvres souvent grossières et malsaines, ces
vérités dominent et éclairent. Un 'art qui a
produit le Cid et le Misanthrope, et qui, au-
jourd'hui a l'Europe entière pour auditoire,
ne peut cesser d'être civilisateur. En élevant
le théâtre on élève l'enseignement.
Ce .que nous disons de l'art dramatique, le
premier art français, celui qui est le plus de
notre race, parée que c'est l'art qui, dans le
domaine de la réalité, a la plus besoin à la
fois de clarté et de vivacité, de finesse et de
profondeur, nous le dirons de l'art musical qui
est le témoignage mystérieux et sublime du
sentiment.
Le temps n'est plus où l'on donnait souvent
au public plus de musique que n'en compor-
tait son éducation. La diffusion des connais-
sances musicales est un fait constaté.,
Malgré les scènes trop nombreuses où l'art
s'abaisse, la population de Paris entre chaque
jour davantage dans l'intuition de cetIart qui
a le don souverain d'épurer les sentiments.
Cette grande idée du développement et de
l'amélioration du genre humain, cette loi de
progrès n'a pas seulement pour la servir les
immortels penseurs, elle a aussi pour porter sa
bannière les grande artistes.
Que d'hommes doivent seulement des joies
salubres, fortifiantes, même des rêves féconds,
à Beethoven et à ce Mozart dont on a pu dire,
comme Joubert l'a écrit en parlant de Pla-
ton : c Il ne faut pas s'en
le
nourrie
ton : t Il ne taut pas s> ÍJ t JW
respirer comme un parfum la
ja jb
C'est au progrès d'exécuUoja u j
sique instrumentale que nou goci&
garisation du boa goût niusica -
qui se sont formées pour faire paître
chefs-d'œuvre symphoniqu03grjteiit1
les éloges ; mais nous ne sauflons oUbli
le premier raug appartient S ; urg à
Société des concerts, par sa i°r orgallisf
par sa tradition de fidélité, de ^ut goù'i il
par la sûreté magistrale d'interp
Comme école instrumentale, e 'pulatlo:'
toire n'a fait encore qu'aj outer a
Les concours de cette année la J t'fient.
Les le rôle de la musiqueûa un0 Jj
c'est le rôle de la musique aans tion. 1
dramatique qui fait notre preocc
Jamais paroles mieux dites sur - gl3j0t^
été prononcées que par le poe ® p j
mai. C'est Alfred de Musset qui a écnt:
« Quand la musique s'empare geD[iiî. J
elle l'isole ; soit qu'elle le conce-litre, soit q
l'épanche largement, elle en tif ccent V
prême. Tant que l'acteur pane, p j
che; mais dès qu'il chante, il est J
s'arrête. » être un
Tout grand chanteur doit donc j
médien éprouvé.
Ainsi se relient entre elles les
ches de cette école de elles les /ïiverseS')
ches de cette école de déclamatio
dramatique; ainsi s'explique, et se J JIlsins
concentration entre les niônies
genres qui, loin de s'exclure, se coup 1
L'ancien règlement de 1850 qu_g e' ,j
Conservatoire avait bien des 'f' ren-
e 'SI ~I Ji~
imperfections. Des arrêtés fcUuC ^er
sous l'inspiration de son el
teur, l'avaient modifié : cette 1
teur, l'avaient modifié cetta réfOlr010j:i
nécessaire. L'administration 1 a P
seignement a été complété. ale , j
Deux cours, l'un d'histoire g j
musique, l'autre d'histoire et de littéra.,
dramatique, étaient III lspensa ellSeJb'
reprises on avait tenté de fonder un vallt,J
ment analogué. Avait-il été trop 5,1 ,
n'étant que facultatif, avait-il etej à i
Il n'avait pas été suivi. En con
de la littérature dramatique à un cause iel
ressant, qui enlèvera au cours lltpp are ecc
l'érudition pour lui laisser le pittores eJ
l'érudition pour lui laisser lep11, regque'itj
le rendant enfin obligatoire, nous i
atteindre le but. classe,J
Pendant plusieurs années, u0 au:SP jj
grammaire et de prosodie avai^ t
grammaire et de promlie avaitété
tituée : el e n'avait pas produit de dOoçerl
Combien il est difficile, en e~t. dl deS éit,
enseignement collectif et r^ou|'e^cinî
dont l'âge varie de quinze à viog
dont l'éducation offre aussi des j
marquées t De même, est-ce que
la musique ne doit pas être une
toire pour les élèves des classes de COraploi.,,i
et d'harmonie ?
Les classes de déclamation
ont été portées au nombre de 5uja
prenaient pas dans leur progralD^g j
à haute voix et la diction. Est-ce q aelleIl
la lecture peut être une surcharg flr
.^ajr0j,jl
moire? N'est-ce pas plutôt ua aU
tudier à bien lire une page, nous l.eait
gouvé, ce maître entre gt eoco
gouvé, ce maître entre touS' eSt :1
moyen le plus sûr de l'apprend lua
la comprendre mieux et de la t f
longtemps. Ce n'est pas un alln eptr J
c'est le sel des autres aliments. »
On ne saurait plus spiritue
La lecture à haute voix et à ll"re oUyer^!
le solfége du comédien. Les profes
8 A°ùtiÎ!5'
MM. Mord (Théophile).
-v, Ricquer (Arnould Charles Ferdinand).
JPoncelet (Léon-Eugène).
Reynaud (Albert-Alphonse).
Campardon (Eugène-Jean-Hippolyte).
Àndré-Fouët (Louis Joseph-Marie).
Durrande (Joseph-Gabriel).
d'Hespel (Ludovic François-Joseph).
Jan de Lagillardaie (Félix).
Peironet (Joseph-Eugène).
Dartige (Gharles.Auguste-Pjerre.Louis).
Dupourqué (Emile-Amédée).
Salichon (Louis Henri).
Souligoux (Jean-Baptiste-Louis).
Vidal (Marie-Jose ph- Félix).
Banon (Auguste-François-Joseph).
Lidin (Gaston-Eugène-Louis-Gustave).
Lefeuvre (Charles-Amateur-François Cé-
lestin).
Marius (Napoléon).
Ooarec (Paul-Jean-Armand-Marie).
0livieri (Jules- Francois-Marie). 9
Trop long (Jean-Casimir-Paul Octave).
Carmichael (Yves-Antoine).
Catat (Louis-Dominique-Marie).
de Thévenard (Henri-Marie-FÓlix-Hya-
cinthe).
Morel (Léon-Louis-Jules), 4
Crovà (Benjamin-Alexandre-Antoine).
Signorino (Edouard-Marie-Julien),
de Fauque de Jonquières (Stanislas-
Pierre Marie).
Badin (Charles-Louis).
Ces aspirants devront être rendus à Brest le
5 octobre prochain, pour embarquer sur la
frégate-école d'application. N
PARTIE NON OFFICIELLE
Paris, 7 août 1873,
M. Derise a été élu, le 4 août courant, mem-
bre du conseil général du département des
Vosges pour le canton de Mirecourt.
■■■■ -
Le minisire de l'intérieur et Mesdames de
Marcère ne recevront pas les mardis 13, 20 et
27 août.
_- ——————
Le ministre de l'agriculture et du commercé
ne recevra pas le samedi 10 août, mais il re-
cevra à l'hôtel du ministère, 78, rue de Va-
rennes, le mercredi 14 août.
*
La distribution des prix du Conservatoire
national de musique et de déclamation a eu
lieu hier, mardi 6 août, sous la présidence du
ministre de l'instruction publique, des cultes
et des beaux-arts.
Le ministre, accompagné de M. Guillaume,
membre de l'Institut, directeur des beaux-arts;
de M. de Beauplan, sous-directeur des beaux-
arts ; de M. de Lasalle, attaché à son cabinet,
a été reçu par M. Ambroise Thomas, membre
de l'Institut, directeur du Conservatoire, qui
l'a conduit dans la grande salle préparée, se-
lon l'usage, pour la cérémonie.
M. Léon Say, ministre des finances, était à
la droite de M. Birdoux; tous les professeurs
du Conservatoire étaient présents. La séance
ayant été déclarée ouverte, le ministre a pro-
noncé le discours suivant :
Messieurs,
Tout a été dit, et depuis longtemps, sur
l'art dramatique et sur la musique.
Le sujet n'est jamais cependant épuisé. Il
se rajeunit avec les larmes nouvelles et avec
les talents nouveaux, comme la passion éveil-
lée. et vivace, alors qu'on la croit éteinte.
Emouvoir, attendrir, nous élever jusqu'à
l'idéal, dégager ce qu'il y a de divin en nous:
il n'y a pas de but plus noble, après la re-
cherche de la vérité ; ce but est l'objet de l'en-
seignement de cette maison, si propre à la
France, et où se reflète tout un côté particu-
lier de son génie.
Dès 1833, la grand poète des Feuilles d'au-
tomne et des Contemplations, l'immortel au-
teur de Lucrèce Borgia et de Ruy-Blas, le fai-
sait remarquer : l'importance du théâtre s'ac-
croît avec la civilisation même.
Si, de toutes les émotions qui viennent des
arts et qui procèdent de l'imitation de la na-
ture humaine l'émotion dramatique est la
plus complète, quelles ne doivent pas être les
hautes préoccupations de ceux qui, ayant la
responsabilité de la direction des beaux arts,
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les mœurs d'une nation ?
Ce n'est pas le jour d'exposer des théories,
mais qu'il nous soit permis de le dire : quand une
démocratie arrive, avec une forte volonté, à
se gouverner elle-même, et à donner l'exemple
de la sagesse, de la concorde et de l'amour du
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Quel est l'esprit sérieux attiré par une de
ces représentations où l'œuvre et les inter-
prètes ont été dignes de la scène française,
qui ne se soit rappelé cette parole : * Il ne
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tère et profonde. »
C ?st dans cette solennité qu'il faut se sou-
venir de ces préceptes. Il importe que comme
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jourd'hui a l'Europe entière pour auditoire,
ne peut cesser d'être civilisateur. En élevant
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notre race, parée que c'est l'art qui, dans le
domaine de la réalité, a la plus besoin à la
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Le temps n'est plus où l'on donnait souvent
au public plus de musique que n'en compor-
tait son éducation. La diffusion des connais-
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Malgré les scènes trop nombreuses où l'art
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jour davantage dans l'intuition de cetIart qui
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l'amélioration du genre humain, cette loi de
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immortels penseurs, elle a aussi pour porter sa
bannière les grande artistes.
Que d'hommes doivent seulement des joies
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Société des concerts, par sa i°r orgallisf
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par la sûreté magistrale d'interp
Comme école instrumentale, e 'pulatlo:'
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Les concours de cette année la J t'fient.
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Jamais paroles mieux dites sur - gl3j0t^
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« Quand la musique s'empare geD[iiî. J
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n'étant que facultatif, avait-il etej à i
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l'érudition pour lui laisser lep11, regque'itj
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Pendant plusieurs années, u0 au:SP jj
grammaire et de prosodie avai^ t
grammaire et de promlie avaitété
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gouvé, ce maître entre gt eoco
gouvé, ce maître entre touS' eSt :1
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