Titre : Journal officiel de la République française
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1878-08-06
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328020909
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 87175 Nombre total de vues : 87175
Description : 06 août 1878 06 août 1878
Description : 1878/08/06 (A10,N212). 1878/08/06 (A10,N212).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Ministères des Affaires... Collection numérique : Ministères des Affaires étrangères
Description : Collection numérique : Traités, accords et... Collection numérique : Traités, accords et conventions
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6223815c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, 2010-217349
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/07/2012
8498
JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
6 Aoû< i?l8
PARTIE NON OFFICIELLE
- *
: Paris, 5 août 1878.
Ont été élus le 4 août 1878 :
M. Bontoux, membre du conseil général du
département des Basses-Alpes, pour le canton
de La Motte.
M. Godivier, membre du conseil général du
département de la Mayenne, pour le canton de
Grez-en-Bouère.
M. Legrelle, membre du conseil général du
département du Pas-de-Calais, pour le canton
nord d'Arras.
———————
Le miniaire de l'intérieur et Mesdames de
Marcère ne recevront pas les mardis 6, 13, 20
et 27 août.
—————— ——————
Le ministre de l'agriculture et du commerce
recevra à l'hôtel du ministère, 78, rue de Va-
rennes, le mercredi 7, mais il ne recevra pas
.le samedi 10 août.
■- ■ ■ i. —■»
Aujourd'hui lundi, 5 août, a eu lieu, dans
le grand amphithéâtre de la Sorbonne, la dis-
tribution des prix du concours général entre
les lycées et les collèges de Paris et de Ver-
sailles.
A midi, M. le ministre de l'instruction pu-
blique, des cultes et des beaux-arts, grand-
maître de l'Université, accompagné de M. Ca-
simir Périer, député, sous-secrétaire d'Etat au
ministère de l'instruction publique, est entré,
précédé de M. Mourier, vice-recteur de l'aca-
démie de Paris, des doyens et des professeurs
des facultés, des inspectenrs généraux, des
membres du conseil supérieur de l'instruction
publique présents à Paris.
A ses côtés, ont pris place sur l'estrade
MM. l'amiral Pothuau, ministre de la ma-
rine; Andral, vice-président du conseil d'Etat;
Cochery, député, sous - secrétaire d'Etat au
ministère des finances; J.-B. Dumas, de l'A-
cadémie française, secrétaire perpétuel de l'A-
cadémie des sciences, vice-président du con-
seil supérieur de l'instruction publique ; Gi-
raud, de l'Institut, inspecteur général des
facultés de dioit; Peray (d'Essones), sénateur,
membre du conseil supérieur de l'instruction
publique; le général baron Eymard, gouver-
neur de Paris ; Ferdinand Duval, préfet de la
Seine ; Albert Gigot, préfetgde police ; le gé-
néral Filippi, commandant la place de Paris ;
le général Pourcet, commandant l'école poly-
technique ; Mgr Maret, évêque de Sura, pri-
micier du chapitre de Saint-Denis, doyen de
la faculté de théologie; Milne-Edwards, de
l'Institut, doyen de la faculté des sciences ;
Egger, de l'Institut, professeur à la faculté
des lettres ; Dubief, maire du 6° arrondisse-
ment; Baudelot, président du tribunal de
commerce ; Vergniaud, auditeur de 1re classe
au conseil d'Etat, chargé de la direction du
cabinet du préfet de police.
On remarquait dans l'enceinte M. Léon
Say, ministre des finances; M. Laboulaye, sé-
nateur, administrateur du Collège deFrance ;
M. le vice-recteur de l'académie de Paris et
MM. les inspecteurs généraux, les directeurs
et chefs de division du ministère de l'instruc-
tion publique, etc.
Le ministre, ayant déclaié la séance ou-
verte, a donné la parole à M. Jacob, professeur
de rhétorique au lycée Saint-Louis, chargé du
discours latin. L'orateur avait pris pour texte :
De la Jeunesse.
Après ce discours, plusieurs fois interrompu
par de chaleureux applaudissements, M. le
ministre s est exprimé en ces termes :
Messieurs,
Parler à la jeunesse française, dans cette
salle de la Sorbonne, est le plus redoutable
honneur qui puisse s'imposer au ministre de
l'instruction publique. Que de souvenirs se
dressent devant lui! Quels noms illustres re-
tentissent dans sa mémoire! Il se tairait s'il
n'était soutenu par son dévouement passionné
aux intérêts universitaires.
L'heure actuelle est décisive; jamais l'ac-
tion vigilante de la République n'est devenue
plus nécessaire, depuis que l'Université n'a
plus le privilège ni de l'enseignement secon-
daire, ni de l'enseignement supérieur. Jamais
il ne fut plus utile de redoubler de zèle pour
maintenir à nos facultés, à nos lycées, à nos
collèges une prépondérance que la science et
le patriotisme des professeurs ont jusqu'à ce
jour assurée.
Développer le plus possible un enseignement
qui a pour base les principes essentiels de
notre droit moderne est le moyen le plus sûr
de conserver au pays sa véritable force, c'est-
à-dire son unité morale.
C'est ainsi que l'Université mérite le nom
d'enseignement national. C'est par l'empreinte
qu'elle met sur les esprits et sur les caractères
qu'elle est devenue une grande institution
sociale et politique. Elle a toujours, même au
milieu des plus difficiles épreuves, su remplir
cette double tâche : former l'homme et le
citoyen.
Son enseignement n'est pas seulement l'ad-
miration sentie des nobles et purs modèles
que la France a produits dans les lettres; il
est, comme le disait Viilemain, la tradition de
la patrie vivante.
La société contemporaine étant ce qu'elle
est, il fallait trouver l'éducation qui lui con-
vient. Ce problème, l'Université peut seule le
résoudre. Sans avoir les dangess de l'esprit de
corps, elle en a la puissance; et elle a tou-
jours suivi son siècle.
Ainsi parlait d'elle Victor Cousin, il y a
quarante ans, et cet éloge, tombé de la bouche
du plus éloquent de ses grands maîtres, l'Uni-
versité le mérite encore. Ses établissements
ouverts à tous les citoyens, à toutes les condi-
tions, à tous les cultes, continuent d'être des
foyers permanents d'idées élevées, de senti-
ments généreux ; la jeunesse y reçoit toujours
la direction vers une fin commune : l'amour
de la France, telle que nos aïeux l'ont faite,
telle qu'essaient de la compléter ceux qui ont
aidé à la relever au lendemain de ses désastres
immérités.
Elle travaille à perfectionner ses program-
mes et ses méthodes, et quand on l'accuse de
demeurer immobile, on oublie que co n'est
pas le désir des améliorations qui lui a man-
qué, mais la sécurité. Elle a vécu trop long-
temps de défiances et de soupçons; elle a vu
trop souvent son existence menacée, pour qu'il
lui ait été permis de rassembler ses forces et
de les diriger comme elle l'aurait voulu. Pru-
dente et résolue, à travers tant d'obstacles,
elle n'a pas cessé de donner l'exemple de l'as-
siduité dans le travail, du dévouement aux
intérêts de la science et de la sincérité dans
toutes les recherches qui sollicitent les libres
V£Làpaàà
'fcs fait0
esprits. Cette part d'innovation ~~i~'
porter atteinte aux véritables études tOnl
sans lesquelles, comme on 1® b1'
homme est un étranger dans la j'j#
d d6\,Ons d' U'
maine, ces études à qui nous e
applaudi le discours que nous n 0Il , d'eu,
tendre. prépon'éranco d !lttrtS,
v , nce e~ tf
Partisans "de la préponaera t pas
les amis de l'Université ne ferffl t pas
yeux à des réformes qui 6'i'JîposeIV^ ^re»c!s^
Dégager de plus en plus les Pre, oni(]Ue.
ses
ses de nos lycées du fardeau mn
des subtilités de la grammaire» il,
une forme pratique, dans les clas
taires, l'enseignement des 'an £ U
taires, l'enseignement aes
maintenir énergiquement la directl?Ilet à j'et'
donnée à l'enseignement du
plication de nos textes; élargie en le JUO
trop étroit : telles sont les prillc'Pa,,, D;od'
cations à introduire dans nos me tu0^?. '>
L'Université sait qu'elle Pe ,, t c 0
1, r p J'"
les profondes sympathies, sur le ,-frfqU^
flj
pui du Gouvernement de la Repn ^rcej nous l'honorons comme une des foreps
de la nation. Nous l'honorons, parec pjj
veille au renouvellement d«s énerfe J
et à la durée des principes libéraux dolt
démocratie tire sa grandeur ! ~i~,
lise les rapports de budget, les
la tribune dans ces dernières annt
mette sous ses yeux les améliora^ -on5
vérantes dont la condition des Pr" J
, 1 ,()
des maîtres a déjà. été l'objet ; d ..dé L'es ]11.1
vienne des créations considérable,
dans l'enseignement supérieur, et (.v
qu'elle est la préoccupation la pîuS :"a elfl
j
plus constante d'un GouvernemenJ cO;1 P
bre, d'un Gouvernement qui folide s',l P
voir sur les convictions éclaue 3 , dos JI
toyens.. r dll ;r&
Nous n'avons qu'à nous féliciter g
des maîtres et des élèves pendant cbar
laire. Les rapports des commiss10
de la correction des devoirs sont ^,^'
constater le succès de nos élèves, ^pgdJ(
tements rivalisent d'efforts avec les ePco
Paris; et nos collèges communautés
gés, prennent un rang honorai)
luttes. \,c:I?'
luttes.
Que dirait-il de l'Université , uVl>.
haut esprit qui, dans le plus ser,
vres frivoles, écrivait au E,lècle lle aji,
pensant à l'université de Paris : 'Plie
neuf cents ans, aussi rôce-t-elle q*""-
la trouverait ardente au travaIl, fc
donnante comme une ruche da , ej(ie>'
trouverait pleine d'une sollicitua ^(j)
pour son œuvre.. ioIl se
0 vous, qui vivez dans rette r *\j0,n g spj
où l'élite de l'humanité, les Sr
vous entourent et vous Parlenîv0us»
'éjève?'J
espérance et notre joie, c~. 1 ,
parez-vous à la mission sociale ,au;
attend! Vous êtes nés dans u \,O!ll~
exige beaucoup de résolution e
appârtenez bien à ce temps ! sC^
ment 1 c'est le moyen le plus ei aCC d'3'1
ment ! c'est le moyen le plus ei~ j
sa prospérité et à sa grandeur. e 'j
Gardez en vous la flamme lit
siasme Croyez au désic ressf
»
crifice ! Croyez que la suprême s (
ce monde est d'avoir, quand &
ce monde est d'avoir, quand ~sc'~,'
jours, été fidèle à 1 tmitié, à la c de dll" 1
devoir! Croyez qu'il n'y a pas de i
devoir ! Croyez qu'il n'y a Pa
comparable à cette hautaine a ^ert^$
b eceurs qui ont tout aonil t i, 1
nobles cœurs qui ont tout (
toujours connus, pour la Patrie e l~
tice 1 Croyez que le mâle dédaIn ,.'
JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
6 Aoû< i?l8
PARTIE NON OFFICIELLE
- *
: Paris, 5 août 1878.
Ont été élus le 4 août 1878 :
M. Bontoux, membre du conseil général du
département des Basses-Alpes, pour le canton
de La Motte.
M. Godivier, membre du conseil général du
département de la Mayenne, pour le canton de
Grez-en-Bouère.
M. Legrelle, membre du conseil général du
département du Pas-de-Calais, pour le canton
nord d'Arras.
———————
Le miniaire de l'intérieur et Mesdames de
Marcère ne recevront pas les mardis 6, 13, 20
et 27 août.
—————— ——————
Le ministre de l'agriculture et du commerce
recevra à l'hôtel du ministère, 78, rue de Va-
rennes, le mercredi 7, mais il ne recevra pas
.le samedi 10 août.
■- ■ ■ i. —■»
Aujourd'hui lundi, 5 août, a eu lieu, dans
le grand amphithéâtre de la Sorbonne, la dis-
tribution des prix du concours général entre
les lycées et les collèges de Paris et de Ver-
sailles.
A midi, M. le ministre de l'instruction pu-
blique, des cultes et des beaux-arts, grand-
maître de l'Université, accompagné de M. Ca-
simir Périer, député, sous-secrétaire d'Etat au
ministère de l'instruction publique, est entré,
précédé de M. Mourier, vice-recteur de l'aca-
démie de Paris, des doyens et des professeurs
des facultés, des inspectenrs généraux, des
membres du conseil supérieur de l'instruction
publique présents à Paris.
A ses côtés, ont pris place sur l'estrade
MM. l'amiral Pothuau, ministre de la ma-
rine; Andral, vice-président du conseil d'Etat;
Cochery, député, sous - secrétaire d'Etat au
ministère des finances; J.-B. Dumas, de l'A-
cadémie française, secrétaire perpétuel de l'A-
cadémie des sciences, vice-président du con-
seil supérieur de l'instruction publique ; Gi-
raud, de l'Institut, inspecteur général des
facultés de dioit; Peray (d'Essones), sénateur,
membre du conseil supérieur de l'instruction
publique; le général baron Eymard, gouver-
neur de Paris ; Ferdinand Duval, préfet de la
Seine ; Albert Gigot, préfetgde police ; le gé-
néral Filippi, commandant la place de Paris ;
le général Pourcet, commandant l'école poly-
technique ; Mgr Maret, évêque de Sura, pri-
micier du chapitre de Saint-Denis, doyen de
la faculté de théologie; Milne-Edwards, de
l'Institut, doyen de la faculté des sciences ;
Egger, de l'Institut, professeur à la faculté
des lettres ; Dubief, maire du 6° arrondisse-
ment; Baudelot, président du tribunal de
commerce ; Vergniaud, auditeur de 1re classe
au conseil d'Etat, chargé de la direction du
cabinet du préfet de police.
On remarquait dans l'enceinte M. Léon
Say, ministre des finances; M. Laboulaye, sé-
nateur, administrateur du Collège deFrance ;
M. le vice-recteur de l'académie de Paris et
MM. les inspecteurs généraux, les directeurs
et chefs de division du ministère de l'instruc-
tion publique, etc.
Le ministre, ayant déclaié la séance ou-
verte, a donné la parole à M. Jacob, professeur
de rhétorique au lycée Saint-Louis, chargé du
discours latin. L'orateur avait pris pour texte :
De la Jeunesse.
Après ce discours, plusieurs fois interrompu
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ministre s est exprimé en ces termes :
Messieurs,
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salle de la Sorbonne, est le plus redoutable
honneur qui puisse s'imposer au ministre de
l'instruction publique. Que de souvenirs se
dressent devant lui! Quels noms illustres re-
tentissent dans sa mémoire! Il se tairait s'il
n'était soutenu par son dévouement passionné
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L'heure actuelle est décisive; jamais l'ac-
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plus nécessaire, depuis que l'Université n'a
plus le privilège ni de l'enseignement secon-
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il ne fut plus utile de redoubler de zèle pour
maintenir à nos facultés, à nos lycées, à nos
collèges une prépondérance que la science et
le patriotisme des professeurs ont jusqu'à ce
jour assurée.
Développer le plus possible un enseignement
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notre droit moderne est le moyen le plus sûr
de conserver au pays sa véritable force, c'est-
à-dire son unité morale.
C'est ainsi que l'Université mérite le nom
d'enseignement national. C'est par l'empreinte
qu'elle met sur les esprits et sur les caractères
qu'elle est devenue une grande institution
sociale et politique. Elle a toujours, même au
milieu des plus difficiles épreuves, su remplir
cette double tâche : former l'homme et le
citoyen.
Son enseignement n'est pas seulement l'ad-
miration sentie des nobles et purs modèles
que la France a produits dans les lettres; il
est, comme le disait Viilemain, la tradition de
la patrie vivante.
La société contemporaine étant ce qu'elle
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vient. Ce problème, l'Université peut seule le
résoudre. Sans avoir les dangess de l'esprit de
corps, elle en a la puissance; et elle a tou-
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du plus éloquent de ses grands maîtres, l'Uni-
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la direction vers une fin commune : l'amour
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telle qu'essaient de la compléter ceux qui ont
aidé à la relever au lendemain de ses désastres
immérités.
Elle travaille à perfectionner ses program-
mes et ses méthodes, et quand on l'accuse de
demeurer immobile, on oublie que co n'est
pas le désir des améliorations qui lui a man-
qué, mais la sécurité. Elle a vécu trop long-
temps de défiances et de soupçons; elle a vu
trop souvent son existence menacée, pour qu'il
lui ait été permis de rassembler ses forces et
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elle n'a pas cessé de donner l'exemple de l'as-
siduité dans le travail, du dévouement aux
intérêts de la science et de la sincérité dans
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crifice ! Croyez que la suprême s (
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