Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1922-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 01 juillet 1922 01 juillet 1922
Description : 1922/07/01 (T21,N2093). 1922/07/01 (T21,N2093).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6217060d
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTÈRE
.DES
-
tFFAII\ËS ÉTRANGÈRES
y 2093
Samedi 1er juillet 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - Il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
^SSE ALLEMANDE.— La Société des nations :
admission de l'Allemagne (Frankfur-
ter Zeitung). - « Méfans nationalistes »
/We £ O..lnischc Volkzeitung).
l E AMÉRICAINE. - Le mouvement d'im-
migration aux Etats-Unis (New York
Times). - Les Etats-Unis et la Russie
(New York Times).
J?nF:SSE ANGLAISE. - Le projet de pacte
Jfa-nco-birtannique (Daily Mail). -
Grande-Bretagne et Italie : un discours
J3 M. Lloyd George, le 28 juin (Times).
- Le voyage de M. Schanzer à Lon-
ges (DaÜy Telegraph). - Les embar-
ea8 de la France en Syrie (Manchester
Guardian). — Enver Pacha en Asie cen-
traIe (Daily Telegraph).
SE ITALIENNE. - Les intérêts italiens
dans le Proche Orient (Mondo).
'----- ———
Politique GENERALE
lA SOCIÉTÉ DES NATIONS
*
~{{~SSION DE L'ALLEMAGNE. -
^6' écrit la Frankfurter Zeitung,
est si leo,londérnent plongée dans les soucis
j
de ces jours derniers qtcit lui est à peu près
e~ le de pratiquer une politique à lon-
~e eance" Pourtant elle ne sortira, pas
force Ce détresse présente si elle ne trouve la
force de regarder plus loin et d'examiner,
ti JnÇotlCa^e et ela'ire, les problèmes de
tom1 di)en- l°ïnla,in. Une des questions les
Us irn^Q tantes en ce domaine est son
e.tréUuns lu Société des nations.
Ku. 1
188afire que le gouvernement al-
e son attitude à ce sujet. En effet,
de la Société, qui a compétence
Kplr de nouveaux membres, se
septembre. à Genève. Elle ne se
oitè que l'an prochain. Pour re-
éPoTlse à cette, session, la de-
~ssion allemande devrait être
le milieu d'août, au plus tard.
pouvons négliger ce fait qu'à
mouvement d'opinion très net
~ée de l'Allemagne dans la So-
HGp on en a beaucoup parlé de ,
façon non officielle, dans les délégations. Le
congrès des Ligues pour la Société des na-
tions s'est prononcé en ce sens. Les démons-
trations les plus vives viennent d'Angle-
terre. Aux Communes, Lloyd George ;. t'é-
claré, ces jours derniers, que l'Angleterre
appuierait une demande d'accession de l'Al-
lemagne. La ligue pour la Société des na-
tions, dirigée par lord Robert Cecil, a dé-
claré, ces jours-ci, que l'Allemagne devait
être représentée à Genève. Les pays neutres
furent toujours de cet avis. Une demande al-
lemande arriverait donc dans une atmos-
phère favorable. On peut considérer ces
suggestions venues de l'étranger et notam-
ment la déclaration de Lloyd George comme
une sorte d'invitation à l'Allemagne. C'est à
elle maintenant de prendre l'initiative et de
déposer une demande. Le seul adversaire
décidé était jusqu'ici la France. Maintenant
encore, après les dernières déclarations de
Lloyd George, le Temps déclare encore que
la question n'est pas mûre. La France ferait
vraisemblablement dépendre son assenti-
ment de nouvelles preuves de la loyauté al-
lemande. Nous estimons que c'est le devoir
de la diplomatie de sonder l'opinion dans
les régions douteuses de l'assemblée de la
Société des nations.
Pour que l'Allemagne se décide à faire la
démarche, il faut qu'elle ait des garanties
d'entrer à Genève par la grande porte. Le
chancelier Wirth a dit nettement, il y a
quelques jours, que la grande majorité de
l'opinion allemande était pour la Société des
nations. Jusqu'ici, toutes les décisions du
Conseil dans les affaires allemandes ne
nous ont apporté que de dures désillusions.
Le nom de la Haute-Silesie reste lié pour
nous à celui de la Société des nations. Le
refus de la demande d'admission de l'Alle-
magne lors de la signature de la paix de
Versailles, n'est pas non plus un souvenir
agréable. Mais l'histoire ne marche pas
vers le passé. Et surtout, les tâches qui
doivent échoir à la Société des nations,
d'après te traité de Versailles, ont encore
le plus vif intérêt pour nous.
Nous ne voulons ici en rappeler qu'une :
l'état de l'armement de l'Allemagne, fixé à
Versailles vaut jusqu'à notre entrée dans
Ja Société. Après cela, c'est au conseil de
la Société de régler notre armement. C'est
là le nœud de la résistance française. Mais
c'est aussi l'intérèt le. plus considérable
qu'ait l'Allemagne à l'entrée dans la So-
ciété. Il est clair, en effet, que ses intérêts
seront mieux protégés si elle possède une
voix dans le collège compétent. Nous espé-
rons une évolution pacifique des choses en
dépit des difficultés, et des dangers dont les
rapports internationaux sont pleins. Mais
ii est meilleur pour l'Allemagne de partici-
per aux décisions qui atteignent ses intérêts
vitaux.
On doit comprendre à l'étranger qu'il ne
sera pas très facile de faire demander au
peuple allemand d'entrer dans une institu-
tion qui, en fin de compte, ne nous a pro-
curé que des désillusions. Dans son dis-
cours à la Chambre dosi Communes, Lloyd
George en a convenu. « On comprend, a-t-
dit textuellement, que l'Allemagne ne
souhaite pas d'y entrer », et il a ajouté que
jusqu'ici la Société des nations n'avait fait
que refléter les tendances belliqueuses qui
régnaient encore dans les divers pays et
dans leurs délégations. Ces paroles étaient
adressées assez directement à une certaine
puissance. En fait, le conseil de la Société
semble n'avoir été jusqu'ici considéré que
comme une instance destinée à appliquer le
.traité de Versailles dans un sens défavo-
rable à l'Allemagne. Cela tenait pour une
bonne, part à sa composition qui accordait
une influence à la France. C'est ainsi que
des décisions ont été prises qui nous ont
gravement lésés. Des modifications doivent
intervenir comme elles se sont produites,
mais trop lord, au sein de la commission
des réparations. Le conseil de la Société des
nations ne doit pas être une continuation
du Conseil Suprême.
FRANKFURTER ZEITUNG, 29.6, soir
——— ———
FRANCE ET GRANDE-BRETAGNE
LE PROJET DE PACTE. - Les négocia-
tions engagées avec la France au sujet du
pacte, et à proipos desquelles M. Poincaré
s'est rendu récemment en Angleterre, ne
se sont pas poursuivies avec la marché ré-
gulière qui était escomptée. -
Le gouvernement britannique s'est décla-
ré prêt à conclure le pacte et à prendre
l'engagement de défendre la France en cas
d'agression ; mais il a demandé en revanche
à la France d'agir d'accord avec la Grande-
Bretagne en ce qui concerne le problème
des réparations. M. Poincaré n'ayant pu
s'entendre sur ce point avec M. Lloyd
Geoirge, les négociations ont perdu une.
partie de leur intérêt. Par ailleurs,, la con-
férence de La Haye serait peurt-être de na-
ture à étendre le ,champ d'action commun
des deux pays.
DAILY MAIL, 30.6.
GRANDE-BRETAGNE ET ITALIE
UN DISCOURS DE M. LLOYD GEORGE
(LE 28 JUIN). — M. Lloyd George et
M. Schanzer ont assisté mercredi soir à une
manifestation en l'honneur de Mazzini, or-
.DES
-
tFFAII\ËS ÉTRANGÈRES
y 2093
Samedi 1er juillet 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - Il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
^SSE ALLEMANDE.— La Société des nations :
admission de l'Allemagne (Frankfur-
ter Zeitung). - « Méfans nationalistes »
/We £ O..lnischc Volkzeitung).
l E AMÉRICAINE. - Le mouvement d'im-
migration aux Etats-Unis (New York
Times). - Les Etats-Unis et la Russie
(New York Times).
J?nF:SSE ANGLAISE. - Le projet de pacte
Jfa-nco-birtannique (Daily Mail). -
Grande-Bretagne et Italie : un discours
J3 M. Lloyd George, le 28 juin (Times).
- Le voyage de M. Schanzer à Lon-
ges (DaÜy Telegraph). - Les embar-
ea8 de la France en Syrie (Manchester
Guardian). — Enver Pacha en Asie cen-
traIe (Daily Telegraph).
SE ITALIENNE. - Les intérêts italiens
dans le Proche Orient (Mondo).
'----- ———
Politique GENERALE
lA SOCIÉTÉ DES NATIONS
*
~{{~SSION DE L'ALLEMAGNE. -
^6' écrit la Frankfurter Zeitung,
est si leo,londérnent plongée dans les soucis
j
de ces jours derniers qtcit lui est à peu près
e~ le de pratiquer une politique à lon-
~e eance" Pourtant elle ne sortira, pas
force Ce détresse présente si elle ne trouve la
force de regarder plus loin et d'examiner,
ti JnÇotlCa^e et ela'ire, les problèmes de
tom1 di)en- l°ïnla,in. Une des questions les
Us irn^Q tantes en ce domaine est son
e.tréUuns lu Société des nations.
Ku. 1
188afire que le gouvernement al-
e son attitude à ce sujet. En effet,
de la Société, qui a compétence
Kplr de nouveaux membres, se
septembre. à Genève. Elle ne se
oitè que l'an prochain. Pour re-
éPoTlse à cette, session, la de-
~ssion allemande devrait être
le milieu d'août, au plus tard.
pouvons négliger ce fait qu'à
mouvement d'opinion très net
~ée de l'Allemagne dans la So-
HGp on en a beaucoup parlé de ,
façon non officielle, dans les délégations. Le
congrès des Ligues pour la Société des na-
tions s'est prononcé en ce sens. Les démons-
trations les plus vives viennent d'Angle-
terre. Aux Communes, Lloyd George ;. t'é-
claré, ces jours derniers, que l'Angleterre
appuierait une demande d'accession de l'Al-
lemagne. La ligue pour la Société des na-
tions, dirigée par lord Robert Cecil, a dé-
claré, ces jours-ci, que l'Allemagne devait
être représentée à Genève. Les pays neutres
furent toujours de cet avis. Une demande al-
lemande arriverait donc dans une atmos-
phère favorable. On peut considérer ces
suggestions venues de l'étranger et notam-
ment la déclaration de Lloyd George comme
une sorte d'invitation à l'Allemagne. C'est à
elle maintenant de prendre l'initiative et de
déposer une demande. Le seul adversaire
décidé était jusqu'ici la France. Maintenant
encore, après les dernières déclarations de
Lloyd George, le Temps déclare encore que
la question n'est pas mûre. La France ferait
vraisemblablement dépendre son assenti-
ment de nouvelles preuves de la loyauté al-
lemande. Nous estimons que c'est le devoir
de la diplomatie de sonder l'opinion dans
les régions douteuses de l'assemblée de la
Société des nations.
Pour que l'Allemagne se décide à faire la
démarche, il faut qu'elle ait des garanties
d'entrer à Genève par la grande porte. Le
chancelier Wirth a dit nettement, il y a
quelques jours, que la grande majorité de
l'opinion allemande était pour la Société des
nations. Jusqu'ici, toutes les décisions du
Conseil dans les affaires allemandes ne
nous ont apporté que de dures désillusions.
Le nom de la Haute-Silesie reste lié pour
nous à celui de la Société des nations. Le
refus de la demande d'admission de l'Alle-
magne lors de la signature de la paix de
Versailles, n'est pas non plus un souvenir
agréable. Mais l'histoire ne marche pas
vers le passé. Et surtout, les tâches qui
doivent échoir à la Société des nations,
d'après te traité de Versailles, ont encore
le plus vif intérêt pour nous.
Nous ne voulons ici en rappeler qu'une :
l'état de l'armement de l'Allemagne, fixé à
Versailles vaut jusqu'à notre entrée dans
Ja Société. Après cela, c'est au conseil de
la Société de régler notre armement. C'est
là le nœud de la résistance française. Mais
c'est aussi l'intérèt le. plus considérable
qu'ait l'Allemagne à l'entrée dans la So-
ciété. Il est clair, en effet, que ses intérêts
seront mieux protégés si elle possède une
voix dans le collège compétent. Nous espé-
rons une évolution pacifique des choses en
dépit des difficultés, et des dangers dont les
rapports internationaux sont pleins. Mais
ii est meilleur pour l'Allemagne de partici-
per aux décisions qui atteignent ses intérêts
vitaux.
On doit comprendre à l'étranger qu'il ne
sera pas très facile de faire demander au
peuple allemand d'entrer dans une institu-
tion qui, en fin de compte, ne nous a pro-
curé que des désillusions. Dans son dis-
cours à la Chambre dosi Communes, Lloyd
George en a convenu. « On comprend, a-t-
dit textuellement, que l'Allemagne ne
souhaite pas d'y entrer », et il a ajouté que
jusqu'ici la Société des nations n'avait fait
que refléter les tendances belliqueuses qui
régnaient encore dans les divers pays et
dans leurs délégations. Ces paroles étaient
adressées assez directement à une certaine
puissance. En fait, le conseil de la Société
semble n'avoir été jusqu'ici considéré que
comme une instance destinée à appliquer le
.traité de Versailles dans un sens défavo-
rable à l'Allemagne. Cela tenait pour une
bonne, part à sa composition qui accordait
une influence à la France. C'est ainsi que
des décisions ont été prises qui nous ont
gravement lésés. Des modifications doivent
intervenir comme elles se sont produites,
mais trop lord, au sein de la commission
des réparations. Le conseil de la Société des
nations ne doit pas être une continuation
du Conseil Suprême.
FRANKFURTER ZEITUNG, 29.6, soir
——— ———
FRANCE ET GRANDE-BRETAGNE
LE PROJET DE PACTE. - Les négocia-
tions engagées avec la France au sujet du
pacte, et à proipos desquelles M. Poincaré
s'est rendu récemment en Angleterre, ne
se sont pas poursuivies avec la marché ré-
gulière qui était escomptée. -
Le gouvernement britannique s'est décla-
ré prêt à conclure le pacte et à prendre
l'engagement de défendre la France en cas
d'agression ; mais il a demandé en revanche
à la France d'agir d'accord avec la Grande-
Bretagne en ce qui concerne le problème
des réparations. M. Poincaré n'ayant pu
s'entendre sur ce point avec M. Lloyd
Geoirge, les négociations ont perdu une.
partie de leur intérêt. Par ailleurs,, la con-
férence de La Haye serait peurt-être de na-
ture à étendre le ,champ d'action commun
des deux pays.
DAILY MAIL, 30.6.
GRANDE-BRETAGNE ET ITALIE
UN DISCOURS DE M. LLOYD GEORGE
(LE 28 JUIN). — M. Lloyd George et
M. Schanzer ont assisté mercredi soir à une
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