Titre : Journal officiel de la République française
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1879-08-06
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328020909
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 87175 Nombre total de vues : 87175
Description : 06 août 1879 06 août 1879
Description : 1879/08/06 (A11,N214). 1879/08/06 (A11,N214).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Ministères des Affaires... Collection numérique : Ministères des Affaires étrangères
Description : Collection numérique : Traités, accords et... Collection numérique : Traités, accords et conventions
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62139853
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, 2010-217349
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2012
82i2
JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
6 Aoùt^fl
ries, le 4 août 1879, M. le contre-amiral Alle-
mand (François-Hippolyte) a été nommé aux
fonctions de major de la flotte, à Toulon.
—O" ——
Par décision du ministre des postes et des
télégraphes, en date du 5 Mût 1879, a été au-
torisée la création d'un bureau télégraphique
municipal dans la commune de Faveau (Bou-
ches -du-Rhône).
Par décision du même jour, a été également
autorisée l'ouverture de la gare de Fay-aux-
Loges (Loiret) à la télégraphie privée.
.—————— ——————
L'avis de la nomination du président du co-
mité de l'exploitation technique des chemins
de fer a été incomplètement inséré dans le
Journal officiel du 5 août. Il doit être rétabli
ainsi qu'il suit :
« Par arrêté du ministre des travaux publics
en date du 2 août courant. M. GuiLebot de
Nerville, inspecteur général des mines, a été
nommé président du comité de l'exploitation
technique des chemins de fer, pour l'aanée
1879, en remplactment de M. Couche, dé-
cédé..
PARTIE NON OFFICIELLE
Paris, 5 août 1879.
Ont été élus le 3 août 1879 :
M. Peugeot, membre du conseil général du
département du Doubs, pour Je canton de Bla-
mont.
M. Baboin, membre du conseil général du
département de la Drôme, pour le canton de
Samt-Vallier.
M. Détieux, membre du conseil général du
département des Vosges, pour le canton de
Coussey.
OY Hier, lundi 4 août, a eu lieu, dans le grand
amphithéâtre de la Sorbonne, la distribution
des prix du concouis général entre les lycées
et les collèges de Paris et de Versailles.
A midi, M. le ministre de l'instruction pu-
blique et des beaux-arts, grand-maître de
l'Université, accompagné de M. Turquet, dé-
puté, sous-secrétaire d'Etat pour les beaux-
arts et de MM. Dumont, Zévcrfc, Buisson,
directeurs au ministère de l'instruction pu-
blique ; de M. du Mesnil. conseiller d'Eltat,
ancien directeur; de M. Gréard, vice-recteur
de 1 académie de Paris; de M. Rambaud,
chef du cabmet; de M. Dussaud, Fecrétaire
particulier, a fait son entrée dans la salle, pen-
dant que l'orchestre militaire exécutait la Mar-
seillaile.
Sur l'estrade ont pris place, à la droite du
ministre, M. le prince de Rghenlohe ambas-
sadeur d'Allemagne ; M. Kern ministre plé-
nipotentiaire de la Repnbltque helvétique;
M. Waddington, président du. conseil dès m-
nistres; M. 1 amiral Jauréguiberry, ministre de
la marine.
A sa gauche, don Guzman Blanco, président
de la république des Etats-Unis de Venezuela.
M. Ganibetta, président de la Chambre des dé:
puté3 ; M. le générai Gresley, ministre de la
guerre.
Sur l'estrade et dans la salle, on remarquait
encore M. Balcarce, ministre plénipotentiaire
de la république Argentine; M. Torrès Caï-
cedo, ministre plénipotentiaire de la répu-
blique de Salvador; des membres de la légation
de Chine; M. le général baron Aymard, gou-
verneur de Paris ; MM. les généraux Fil i p pi
et Jeanningros ; MM Paul Bprt, Deschanel,
Beaussire, Poujade, députés ; MM. Giraud, Ga-
varret, Faye, Ravaisson, Zeller, Bréal, inspec-
teurs généraux de l'enseignement secondaire;
MM. Milne-Eàwrds et Levasseur, membres de
l'Institut; MM. les doyens et les professeurs
des facultés et des écoles supérieures ; MM.
Quet, Vacquant, Fernet, d'Alméïda, Glachant,
Deltour, Manuel, Emile Chasles, Lévy, ins-
pecteurs généraux de l'enseignement secon-
daire; MM. Baudoin, Cocheris, Vapereau,
Liès-Bodard, Puiseux, inspecteurs de l'ensei-
gnement primaire; MM. les inspecteurs de
l'académie de Paris; M. Dubief, maire du
6e arrondissement de Paris.
Le ministre ayant déclaré la séance ouverte,
a donné la parole à M. Marot, professeur de
rhétorique au lycée Henri IV, chargé du dis-
cours latin. L'orateur avait pris pour sujet : De
la tradition et du progrès dans les éludel.
Après ce discours, M. le ministre s'est ex-
primé en ces termes :
Messieurs,
Ce n'est point un usage banal qui réunit
dans ce jour de fête universitaire, les repré-
sentants les plus élevés du Gouvernement ré-
publicain aux chefs les plus illustres du corps
enseignant. Il y a ici quelque chose de plus
qu'une distribution de prix : j'y vois, quant à
moi, la manifestation éclatante et particulière-
ment opportune des liens profonds qui associent
les destinées de l'Etat libre et démocratique que
nous avons fondé à la puissance scolaire la plus
libérale et la plus ibrtp, la plus durable et la
mieux organisée qu'aucun temps ait jamais
conçue. L'Université et la République, qui se
donnent ici la main, n'ont pas nécessairement
les mêmes amis : il est dans le rôle de l'Uni-
versité de France de n'être l'instrument ni le
domaine exclusif d'aucun parti; mais n'est-il
pas manifeste qu'à cette heure nous avons
vous et nous, les mêmes ennemis?
C'est pour 1 Université, pour ses droits usur-
pés, pour sa dignité méconnue, pour son do-
maine amoindri depuis trente ans sous l'effort
des envahissements successif, que l'Etat ré-
publicain a entrepris le combat des revendica-
tions nécessaires et qu'il poursuit sa route ré-
solûment, malgré les clameurs et les défec-
tions, avec la satisfaction de pouvoir dire, dès
à présent, sans forfanterie, que nous sommes
plus qu'à mi-chemin de la victoire.
En échange, la République ne demande à
l'Université de France aucun sacrifice ni de
dignité, ni d'indépendance. Ce n'est pas nous
qui porterons jamais la main sur ce grand
corps, le premier, le plus ancien, le plus dé-
voué des serviteurs du pays. Le corps univer-
sitaire n'est pas de ceux qui font volontiers
parade de leurs titres et de leurs vertus. Mais
je suis plus libre que lui de proclamer que
pour 1 abnégation et la modeste, pour l'atta-
chement au labeur obscur et souvent meur-
trier, pour le désintéressement et la pureté de
la vie, cette grande corporation, la seule cor-
poration laïque enseignante que l'histoire ait
jusqu'ici connue, peut supporter tous les pa.
rallèles, braver toutes les comparaisons. Issue
de cette brillante génération de professeurs
littérateurs, philosophes et haïmes d'Etat
que fit éclore dans la première moitié du31 u
la liberté renaissante, puis méconnue daj1
seconde moitié, rabaissée, persécutée, IJlaiS U'
définitive retrempée dans les temps d'op
ves, elle a su résister à la dépression des )!Ide'
vais jours comme aux entraînements
jours heureux. Quand une institution a qUI
de telles preuves, elle a le droit d'exigfr
nul, si) haut placé qu'il soit, si bien 111 ,
tionné qu'il puisse être, ne porte sur elle
main légère. Aussi est-ce surtout d'elle-111
de sa science, de son bon vouloir que noi; j
tendons le succès de la tâche nouvelle a 0
quelle nous la convions et que nous entend
dès cette année, lui proposer d'entrepreo
Cette tâche est une tâche réformatrice. 0'
presque un lieu commun, en dehors des
gions universitaire?, dans l'opinion des P
de famille, des hommes politiques, des B
du monde, qu'il y a dans les études clas*11?
ce noble fond de l'éducation française, d®
crifices à opérer, des transformations a P j
suivre, des routines à abandonner. La que"'i
n'est pas nouvelle. Deux de nos prédéces. \¡f
l'ont, sous des régimes divers et avec d
mes différentes, posée avec éclat. Nous
Ions servir sous la même bannière. Nou a
tendons reprendre la môme œuvre,et
vous et par vous, messieurs, la mener à
fin. d'
Rien que pour tracer les grandes ligneS di
programme de cette importance, un Iln5di
cours ne suffirait pas. Je voudrais Setlleig
indiquer aujourd hui, d'abord ce qu'il Il
pas faire, et puis ce qu'il faut chercher.
Ce qu'il ne faut pas faire : la¡i;
Rabaisser ou amoindrir les études t;
ques, méconnaître leur rôle ilistoriqlb4
nécessaire dans l'éducation nationale; ~)~
tuer par exemple l'étude de littératote
centes à celle de cette antiquité gréco-r
dans laquelle le monde moderne P°
toutes srs racines, et que l'on retrOUve tU
nant tontes les grandes époques intel'fi
de notre histoire, le moyen âge par 16
d'Aristote et les écrits des j urisconsu
Renaissance par la révélation de la
païenne, la Révolution française Par N
tion républicaine. Faire cela, meiislef
nier cet héritage, ce serait abdiquer la,
leure part de nous-mêmes, oublier le , f
de notre Jauguu, les lois intimeS de l
développement, les sources même3 der
génie; ce aérait, comme on l'a. dit <
décapiter l'esprit français. r a
uucjpner i esprit français. 1
Ce qu'il faut chercher :
La méthode d'enseignement elIlpr; coli
les universités du siècle dernier aU colli
fondés par les jésuites, cette métho'd,
siste à traiter le latin comme une
vante, et qui donne pour but et Po Ur Cogt
nement aux dix années d'étude* t
l'artifice, —ingénieux, à coup sûr»e .x[$y
avons vu tout à l'heure porté à cool t
— de la composition latine et du p
tin, et ce jeu d'esprit, aimable »
cher encore aux délicats, qui se S)
vers latin ; cette méthode, jf
la meilleure, la plus rationnelle? ^s P 10
la meitleure, la plus Mtionne!le? ,eSt-cej
rapide et la plus sûre? Eiudions-u0 ûS\i À
latine pour la parler et l'écrire
plutôt pour en pénétrer Je génie, Pf co
rir la clef des pensées antiques, Pjr0 cfi
pler face à face et sans interinê
y a d'exquis et de robuste dalle j,egtJij
des époques jeunes. seule¡J1e
Le but à poursuivre serait-'1#
Le but à poursuivre serait il 06
charger les jeunes mémoires (le for-Po' 010
JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
6 Aoùt^fl
ries, le 4 août 1879, M. le contre-amiral Alle-
mand (François-Hippolyte) a été nommé aux
fonctions de major de la flotte, à Toulon.
—O" ——
Par décision du ministre des postes et des
télégraphes, en date du 5 Mût 1879, a été au-
torisée la création d'un bureau télégraphique
municipal dans la commune de Faveau (Bou-
ches -du-Rhône).
Par décision du même jour, a été également
autorisée l'ouverture de la gare de Fay-aux-
Loges (Loiret) à la télégraphie privée.
.—————— ——————
L'avis de la nomination du président du co-
mité de l'exploitation technique des chemins
de fer a été incomplètement inséré dans le
Journal officiel du 5 août. Il doit être rétabli
ainsi qu'il suit :
« Par arrêté du ministre des travaux publics
en date du 2 août courant. M. GuiLebot de
Nerville, inspecteur général des mines, a été
nommé président du comité de l'exploitation
technique des chemins de fer, pour l'aanée
1879, en remplactment de M. Couche, dé-
cédé..
PARTIE NON OFFICIELLE
Paris, 5 août 1879.
Ont été élus le 3 août 1879 :
M. Peugeot, membre du conseil général du
département du Doubs, pour Je canton de Bla-
mont.
M. Baboin, membre du conseil général du
département de la Drôme, pour le canton de
Samt-Vallier.
M. Détieux, membre du conseil général du
département des Vosges, pour le canton de
Coussey.
OY Hier, lundi 4 août, a eu lieu, dans le grand
amphithéâtre de la Sorbonne, la distribution
des prix du concouis général entre les lycées
et les collèges de Paris et de Versailles.
A midi, M. le ministre de l'instruction pu-
blique et des beaux-arts, grand-maître de
l'Université, accompagné de M. Turquet, dé-
puté, sous-secrétaire d'Etat pour les beaux-
arts et de MM. Dumont, Zévcrfc, Buisson,
directeurs au ministère de l'instruction pu-
blique ; de M. du Mesnil. conseiller d'Eltat,
ancien directeur; de M. Gréard, vice-recteur
de 1 académie de Paris; de M. Rambaud,
chef du cabmet; de M. Dussaud, Fecrétaire
particulier, a fait son entrée dans la salle, pen-
dant que l'orchestre militaire exécutait la Mar-
seillaile.
Sur l'estrade ont pris place, à la droite du
ministre, M. le prince de Rghenlohe ambas-
sadeur d'Allemagne ; M. Kern ministre plé-
nipotentiaire de la Repnbltque helvétique;
M. Waddington, président du. conseil dès m-
nistres; M. 1 amiral Jauréguiberry, ministre de
la marine.
A sa gauche, don Guzman Blanco, président
de la république des Etats-Unis de Venezuela.
M. Ganibetta, président de la Chambre des dé:
puté3 ; M. le générai Gresley, ministre de la
guerre.
Sur l'estrade et dans la salle, on remarquait
encore M. Balcarce, ministre plénipotentiaire
de la république Argentine; M. Torrès Caï-
cedo, ministre plénipotentiaire de la répu-
blique de Salvador; des membres de la légation
de Chine; M. le général baron Aymard, gou-
verneur de Paris ; MM. les généraux Fil i p pi
et Jeanningros ; MM Paul Bprt, Deschanel,
Beaussire, Poujade, députés ; MM. Giraud, Ga-
varret, Faye, Ravaisson, Zeller, Bréal, inspec-
teurs généraux de l'enseignement secondaire;
MM. Milne-Eàwrds et Levasseur, membres de
l'Institut; MM. les doyens et les professeurs
des facultés et des écoles supérieures ; MM.
Quet, Vacquant, Fernet, d'Alméïda, Glachant,
Deltour, Manuel, Emile Chasles, Lévy, ins-
pecteurs généraux de l'enseignement secon-
daire; MM. Baudoin, Cocheris, Vapereau,
Liès-Bodard, Puiseux, inspecteurs de l'ensei-
gnement primaire; MM. les inspecteurs de
l'académie de Paris; M. Dubief, maire du
6e arrondissement de Paris.
Le ministre ayant déclaré la séance ouverte,
a donné la parole à M. Marot, professeur de
rhétorique au lycée Henri IV, chargé du dis-
cours latin. L'orateur avait pris pour sujet : De
la tradition et du progrès dans les éludel.
Après ce discours, M. le ministre s'est ex-
primé en ces termes :
Messieurs,
Ce n'est point un usage banal qui réunit
dans ce jour de fête universitaire, les repré-
sentants les plus élevés du Gouvernement ré-
publicain aux chefs les plus illustres du corps
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qu'une distribution de prix : j'y vois, quant à
moi, la manifestation éclatante et particulière-
ment opportune des liens profonds qui associent
les destinées de l'Etat libre et démocratique que
nous avons fondé à la puissance scolaire la plus
libérale et la plus ibrtp, la plus durable et la
mieux organisée qu'aucun temps ait jamais
conçue. L'Université et la République, qui se
donnent ici la main, n'ont pas nécessairement
les mêmes amis : il est dans le rôle de l'Uni-
versité de France de n'être l'instrument ni le
domaine exclusif d'aucun parti; mais n'est-il
pas manifeste qu'à cette heure nous avons
vous et nous, les mêmes ennemis?
C'est pour 1 Université, pour ses droits usur-
pés, pour sa dignité méconnue, pour son do-
maine amoindri depuis trente ans sous l'effort
des envahissements successif, que l'Etat ré-
publicain a entrepris le combat des revendica-
tions nécessaires et qu'il poursuit sa route ré-
solûment, malgré les clameurs et les défec-
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à présent, sans forfanterie, que nous sommes
plus qu'à mi-chemin de la victoire.
En échange, la République ne demande à
l'Université de France aucun sacrifice ni de
dignité, ni d'indépendance. Ce n'est pas nous
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corps, le premier, le plus ancien, le plus dé-
voué des serviteurs du pays. Le corps univer-
sitaire n'est pas de ceux qui font volontiers
parade de leurs titres et de leurs vertus. Mais
je suis plus libre que lui de proclamer que
pour 1 abnégation et la modeste, pour l'atta-
chement au labeur obscur et souvent meur-
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la vie, cette grande corporation, la seule cor-
poration laïque enseignante que l'histoire ait
jusqu'ici connue, peut supporter tous les pa.
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de cette brillante génération de professeurs
littérateurs, philosophes et haïmes d'Etat
que fit éclore dans la première moitié du31 u
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vais jours comme aux entraînements
jours heureux. Quand une institution a qUI
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nul, si) haut placé qu'il soit, si bien 111 ,
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main légère. Aussi est-ce surtout d'elle-111
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dès cette année, lui proposer d'entrepreo
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gions universitaire?, dans l'opinion des P
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Ions servir sous la même bannière. Nou a
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Ce qu'il ne faut pas faire : la¡i;
Rabaisser ou amoindrir les études t;
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toutes srs racines, et que l'on retrOUve tU
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Renaissance par la révélation de la
païenne, la Révolution française Par N
tion républicaine. Faire cela, meiislef
nier cet héritage, ce serait abdiquer la,
leure part de nous-mêmes, oublier le , f
de notre Jauguu, les lois intimeS de l
développement, les sources même3 der
génie; ce aérait, comme on l'a. dit <
décapiter l'esprit français. r a
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Ce qu'il faut chercher :
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les universités du siècle dernier aU colli
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vante, et qui donne pour but et Po Ur Cogt
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l'artifice, —ingénieux, à coup sûr»e .x[$y
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