Titre : Le Maroc catholique... : organe mensuel du catholicisme au Maroc
Éditeur : Église Notre Dame (Casablanca)
Éditeur : PP. Franciscains du Maroc françaisPP. Franciscains du Maroc français (Rabat)
Date d'édition : 1937-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32811746q
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1192 Nombre total de vues : 1192
Description : 01 novembre 1937 01 novembre 1937
Description : 1937/11/01 (VOL17,N11)-1937/11/30. 1937/11/01 (VOL17,N11)-1937/11/30.
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Zone géographique :... Collection numérique : Zone géographique : Afrique du Nord et Moyen-Orient
Description : Collection numérique : Thème : L'histoire partagée Collection numérique : Thème : L'histoire partagée
Description : Collection numérique : Religions Collection numérique : Religions
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6209414w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3J-628
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/05/2013
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n' »**«« .,.. -. novembre 1937 -- - -- - --- - --- „am*roii
L'homme
qui
ne possedait rien
Il était né à Assise 'en 1182 et
s'appelait François. Son père riche
négociant, mais réaliste et intéres-
sé, voyageur infatigable l'avait
laissé libre de bonne heure. Il était
bon, point noceur ni impie,, il ai-
mait surtout les pauvres. Il était
comme sont nos jeunes gens d'au-
jourd'hui, brave enfant, mais in-
souciant ; tout occupé aux jeux et
aux chansons, cherchant le faste et
la magnificence. Il voulut combat-
tre sous Gautier de Brienne. Mais
arrêté dans son dessein par la ma-
ladie, il commença, à songer. à son
âme. On le vit plus calme et plus
géfûéreux.
Cependant le monde parlait en-
core à son coeur et quoique ardem-
ment épris de suivre la pauvreté du
Christ, François dut livrer ce com-
bat où tant d'autres ont été vaincus
même après de longues victoires. Il
pria devant. le Crucifix de Saint
Damien et entendit par trois fois
une voix qui lui disait : « Va, ré-
pare ma maison que tu vois tom-
ber en ruine ». Il l'entendit au sens
matériel et se fit aide maçon. On.
le traita de fou, les enfants Vinsul—
ter eut dans la ville d'Assise. Son
propre père devint son persécuteur
le plus acharné. Pour le calmer
François renonça à son héritagé et
devant l'évêque déposa aux pieds
de son père les vêtements qui lui
appartenait.
Deux ans après, le 24 février
1209, en assistant à la messe à Ste
Marie des Anges, il est frappé des
paroles de l'Evangile : « Allez, ne
portez ni or, ni argent dans votre
bourse, ni sac, ni deux vêtements,
ni souliers, ni bâtons ». Alors pour
suivre les conseils de l'Evangile, il
prit un habit d'une étoffe grossière,
se ceignît d'une corde, et se fit l'a-
moureux des lépreux, le frère des
pauvres, le père des malheureux
Un jour, Bernard de Quintaval-
le, l'homme le plus considéré dAs-
sise, Pierre de Catane, chanoine de
la Cathédrale Aegidius, homme
simple et bon se joignirent à Fran-
çois. Toute l'oeuvre du Poverello
est résumée dans ses premiers com-
pagnons, c'est la folie de la croix se
communiquant aux prudents, aux
savants et aux simples.
La petite communauté francis-
caine commence à, grandir, elle ne
tardera pas à s'étendre jusqu'aux
régions les plus lointaines. De la
cabane de Rivo Torto, qui fut le
premier couvent jusqu'aux extré-
mités de l'Afrique, les Frères Mi-
neurs partirent pour cette croisade
de charité, n'emportant d'autres ar-
mes que la prière, d'autres biehs
que l'immense désir d'étendre le
règne du Christ Jésus.
Au retour de cette première ex-
pédition, ils se rendirent à Rome en
passant par Rieti où ils s'adjoigni-
rent Angelo Tancrède, un noble
chevalier. François parla au Pape
qui le prit pour un rêveur. Mais,
durant la nuit, Innocent vit en son-
ge un pauvre qui soutenait l'Egli-
se du Latran près de s'écrouler, et
lorsqu'il vit François une seconde
fais il le reconnut, approuva et bé-
- nit ce fou que Dieu avait choisi
pour être l'étài de son Eglise.
La bénédiction du Pape produi-
sit ses fruits de vie. Les frères mi-
neurs se multiplièrent avec une ru-
pidité incomparable. Cinq mille
L'homme
qui
ne possedait rien
Il était né à Assise 'en 1182 et
s'appelait François. Son père riche
négociant, mais réaliste et intéres-
sé, voyageur infatigable l'avait
laissé libre de bonne heure. Il était
bon, point noceur ni impie,, il ai-
mait surtout les pauvres. Il était
comme sont nos jeunes gens d'au-
jourd'hui, brave enfant, mais in-
souciant ; tout occupé aux jeux et
aux chansons, cherchant le faste et
la magnificence. Il voulut combat-
tre sous Gautier de Brienne. Mais
arrêté dans son dessein par la ma-
ladie, il commença, à songer. à son
âme. On le vit plus calme et plus
géfûéreux.
Cependant le monde parlait en-
core à son coeur et quoique ardem-
ment épris de suivre la pauvreté du
Christ, François dut livrer ce com-
bat où tant d'autres ont été vaincus
même après de longues victoires. Il
pria devant. le Crucifix de Saint
Damien et entendit par trois fois
une voix qui lui disait : « Va, ré-
pare ma maison que tu vois tom-
ber en ruine ». Il l'entendit au sens
matériel et se fit aide maçon. On.
le traita de fou, les enfants Vinsul—
ter eut dans la ville d'Assise. Son
propre père devint son persécuteur
le plus acharné. Pour le calmer
François renonça à son héritagé et
devant l'évêque déposa aux pieds
de son père les vêtements qui lui
appartenait.
Deux ans après, le 24 février
1209, en assistant à la messe à Ste
Marie des Anges, il est frappé des
paroles de l'Evangile : « Allez, ne
portez ni or, ni argent dans votre
bourse, ni sac, ni deux vêtements,
ni souliers, ni bâtons ». Alors pour
suivre les conseils de l'Evangile, il
prit un habit d'une étoffe grossière,
se ceignît d'une corde, et se fit l'a-
moureux des lépreux, le frère des
pauvres, le père des malheureux
Un jour, Bernard de Quintaval-
le, l'homme le plus considéré dAs-
sise, Pierre de Catane, chanoine de
la Cathédrale Aegidius, homme
simple et bon se joignirent à Fran-
çois. Toute l'oeuvre du Poverello
est résumée dans ses premiers com-
pagnons, c'est la folie de la croix se
communiquant aux prudents, aux
savants et aux simples.
La petite communauté francis-
caine commence à, grandir, elle ne
tardera pas à s'étendre jusqu'aux
régions les plus lointaines. De la
cabane de Rivo Torto, qui fut le
premier couvent jusqu'aux extré-
mités de l'Afrique, les Frères Mi-
neurs partirent pour cette croisade
de charité, n'emportant d'autres ar-
mes que la prière, d'autres biehs
que l'immense désir d'étendre le
règne du Christ Jésus.
Au retour de cette première ex-
pédition, ils se rendirent à Rome en
passant par Rieti où ils s'adjoigni-
rent Angelo Tancrède, un noble
chevalier. François parla au Pape
qui le prit pour un rêveur. Mais,
durant la nuit, Innocent vit en son-
ge un pauvre qui soutenait l'Egli-
se du Latran près de s'écrouler, et
lorsqu'il vit François une seconde
fais il le reconnut, approuva et bé-
- nit ce fou que Dieu avait choisi
pour être l'étài de son Eglise.
La bénédiction du Pape produi-
sit ses fruits de vie. Les frères mi-
neurs se multiplièrent avec une ru-
pidité incomparable. Cinq mille
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