Presse et revues
8 pages
Titre : La Chronique des arts et de la curiosité : supplément à la Gazette des beaux-arts
Éditeur : Gazette des beaux-arts (Paris)
Date d'édition : 1905-02-25
Contributeur : Houssaye, Edouard (1829-18..?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34421972m
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 20550 Nombre total de vues : 20550
Description : 25 février 1905 25 février 1905
Description : 1905/02/25 (N8). 1905/02/25 (N8).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6202886k
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-11793
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/06/2012
ET DE LA CURIOSITE 59
40 Ecrire l'histoire de l'architecture en Bel-
61(Tue, tant civile que religieuse, les restau-
rations exceptées, au XIXe siècle.
L auteur donnera un aperçu biographique
des représentants principaux de l'art archi-
tectural pendant la période indiquée. Le tra-
vail sera accompagné de croquis ;
50 Etude sur les conditions dans lesquelles,
aux xve, xvie et xvne siècles, les peintres des
Provinces belges vendaient leurs œuvres.
La valeur des médailles d'or présentées
comme prix est de 800 fr. pour les première,
deuxième, quatrième et cinquième questions,
et de 1.000 fr. pour la troisième.
Les mémoires seront lisiblement écrits et
eaigés en francais ou en flamand. Ils devront
ètre adressés, franc de port, avant le 1er juin
1907, à M. le Secrétaire perpétuel, au Palais
des Académies.
PETITES EXPOSITIONS
EXPOSITION ! ES AQUARELLISTES
ET DE Mme MADELEINE LEMAIRE
(Galerie Georges Petit)
1 Il s'en faut que ces expositions aient gardé
eUr lustre d'antan. La conception du genre
et la, technique du procédé se sont, dirait-on,
Codifiées. C'en est fait de la dextérité ma-
melle en vertu de quoi l'aquarelle se trou-
ât ramenée à la miniature. Chaque art a ses
ois propres et tel portrait exquis de femme
cheveux blancs, par Mlle Jeanne Contai,
accommoderait mal des libertés dont témoi-
^gnent les franches impressions que sont les
souvenirs de Bretagne de M. Doigneau. En
somme l'aquarelle moderne, lavée de verve,
argenient, participe de nos fièvres et de
ftotre ambition de fixer sur l'instant les plus
Ugitives visions. Jongkind et Jacquemart —
HUe M. Zuber continue dignement — ont fait
école ; et aussi Besnard et Harpignies, dont
p; Hossert et M. Lecomte rappellent la mai-
teise absente. La joie vient, comme à l'accou-
umée, des paysages parisiens, spirituelle-
ment notés par M. Luigi Loir, à l'instant où
Rougeoie le crépuscule. La personnalité de
-^• Gaston La Touche, parfois latente en ses
peintures, est mieux mise en évidence par de
grandes aquarelles, aux particulières colora-
ions ambrées.
Une salle annexe groupe les derniers tra-
vaux de Mme Madeleine Lemaire, et d'inu-
tilles figures y viennent, à notre déplaisir,
compromettre l'heureux souvenir laissé par
c es aquarelles de fleurs et de fruits, d'une
venue facile et aimable.
EXPOSITION DE L'AUTOMOBILE - CLUB
(Place de la Concorde)
Si grande soit la lassitude provoquée par le
retour périodique de manifestations collec-
jves sans unité, celle-ci s'excuse et se justifie
dans une certaine mesure. De tout temps
art a été appelé à fournir l'œuvre de pen-
See qui consacre le triomphe de l'effort et de
la culture physiques; rien de plus conforme
à la loi des compensations, et rien de plus
rationnel aussi que de réunir et de montrer
les prix au lieu même où on les décerne. On
s'applaudit de retrouver ici les maitres de
l'art précieux, M. Gaillard et M. Lalique,
et de suivre, par exemple, comment ce der-
nier sait satisfaire les récentes variations du
goût par la composition d'un collier où s'en-
trelacent à plaisir les couronnes de diamants
et les couronnes de perles. Deux travaux d'or-
fèvrerie considérables (le Testimonial offert à
M. Buquet et la Statue de Louis XIV) rappel-
lent combien le souci de la belle exécution
est resté vif chez ces orfèvres de réputation
séculaire que sont les Falize et les Christoflc.
Présentées en transparence aux lueurs de
l'électricité, les pâtes de verre de M. Dam-
mouse donnent l'enchantement d'un rêve des
Mille et une Nuits; d'autre part, la Panthère
dévorant un agneau de M. Gardet, la Vie des
Champs de M. Dampt, le Jeune guerrier de
M. Ilannaux, la Charmeuse de M. Gustave
Michel, ont de quoi exciter les plus nobles
convoitises.
Par malheur, ce département essentiel s'est
trouvé sacrifié, selon la règle, à la peinture ;
je n'en ai, cela va de soi, qu'au principe et non
aux œuvres : bien mal averti serait celui qui
se déroberait à l'intérêt d'art et d'esprit qu'offre
une peinture signée de Forain, d'Abel Faivre ou
de Jean Veber; il plaît encore que M. Foreau,
M. Robert-Fleury, M. Gagliardini suivent
leur sentiment et leur émotion personnels
sans se préoccuper, le moins du monde,
d étonner ou de plaire. Mais, ceci dit, combien
il importerait de s'obliger à al teindre un but
précis et de ne point oublier que ces exposi-
tions doivent surtout et avant tout grouper
des œuvres affectant un caractère distinct et
capables d'exciter l'émulation des participants
aux luttes sportives.
R. M.
Académie des Inscriptions
Séance du 18 février
Missions en Afrique. — M. le professeur E.-T..•
Ilamy présente un rapport sur les premières re-
cherches de M. E.-F. Gautier, l'un des voyageurs
subventionnés cette année par la fondation Garnier.
M. Gautier vient de traverser le Sud-Oranais
pour gagner des régions plus méridionales, et il a
entrepris, en passant, des fouilles dans les tumulus
découverts récemment aux environs d'Ain-Sefra
par MM. le comte Jean de Kergorlay et le capi-
taine Dessigny.
S'aidant des notes et des photographies de ces
deux observateurs et des petites collections en-
voyées par MM. Gautier et Dessigny, M. Ilamy
fait connaitre les résultats de cette enquête sur un
ensemble de monuments qui caractérisent une des
phases de l'évolution des tribus du sud de l'Algérie
où l'on trouve ceitaines survivances d'un âge plus
ancien, associées à l'usage des métaux : argent,
cuivre, fer, etc.
Mythologie?jyypticnnc. — On rencontre sou-
40 Ecrire l'histoire de l'architecture en Bel-
61(Tue, tant civile que religieuse, les restau-
rations exceptées, au XIXe siècle.
L auteur donnera un aperçu biographique
des représentants principaux de l'art archi-
tectural pendant la période indiquée. Le tra-
vail sera accompagné de croquis ;
50 Etude sur les conditions dans lesquelles,
aux xve, xvie et xvne siècles, les peintres des
Provinces belges vendaient leurs œuvres.
La valeur des médailles d'or présentées
comme prix est de 800 fr. pour les première,
deuxième, quatrième et cinquième questions,
et de 1.000 fr. pour la troisième.
Les mémoires seront lisiblement écrits et
eaigés en francais ou en flamand. Ils devront
ètre adressés, franc de port, avant le 1er juin
1907, à M. le Secrétaire perpétuel, au Palais
des Académies.
PETITES EXPOSITIONS
EXPOSITION ! ES AQUARELLISTES
ET DE Mme MADELEINE LEMAIRE
(Galerie Georges Petit)
1 Il s'en faut que ces expositions aient gardé
eUr lustre d'antan. La conception du genre
et la, technique du procédé se sont, dirait-on,
Codifiées. C'en est fait de la dextérité ma-
melle en vertu de quoi l'aquarelle se trou-
ât ramenée à la miniature. Chaque art a ses
ois propres et tel portrait exquis de femme
cheveux blancs, par Mlle Jeanne Contai,
accommoderait mal des libertés dont témoi-
^gnent les franches impressions que sont les
souvenirs de Bretagne de M. Doigneau. En
somme l'aquarelle moderne, lavée de verve,
argenient, participe de nos fièvres et de
ftotre ambition de fixer sur l'instant les plus
Ugitives visions. Jongkind et Jacquemart —
HUe M. Zuber continue dignement — ont fait
école ; et aussi Besnard et Harpignies, dont
p; Hossert et M. Lecomte rappellent la mai-
teise absente. La joie vient, comme à l'accou-
umée, des paysages parisiens, spirituelle-
ment notés par M. Luigi Loir, à l'instant où
Rougeoie le crépuscule. La personnalité de
-^• Gaston La Touche, parfois latente en ses
peintures, est mieux mise en évidence par de
grandes aquarelles, aux particulières colora-
ions ambrées.
Une salle annexe groupe les derniers tra-
vaux de Mme Madeleine Lemaire, et d'inu-
tilles figures y viennent, à notre déplaisir,
compromettre l'heureux souvenir laissé par
c es aquarelles de fleurs et de fruits, d'une
venue facile et aimable.
EXPOSITION DE L'AUTOMOBILE - CLUB
(Place de la Concorde)
Si grande soit la lassitude provoquée par le
retour périodique de manifestations collec-
jves sans unité, celle-ci s'excuse et se justifie
dans une certaine mesure. De tout temps
art a été appelé à fournir l'œuvre de pen-
See qui consacre le triomphe de l'effort et de
la culture physiques; rien de plus conforme
à la loi des compensations, et rien de plus
rationnel aussi que de réunir et de montrer
les prix au lieu même où on les décerne. On
s'applaudit de retrouver ici les maitres de
l'art précieux, M. Gaillard et M. Lalique,
et de suivre, par exemple, comment ce der-
nier sait satisfaire les récentes variations du
goût par la composition d'un collier où s'en-
trelacent à plaisir les couronnes de diamants
et les couronnes de perles. Deux travaux d'or-
fèvrerie considérables (le Testimonial offert à
M. Buquet et la Statue de Louis XIV) rappel-
lent combien le souci de la belle exécution
est resté vif chez ces orfèvres de réputation
séculaire que sont les Falize et les Christoflc.
Présentées en transparence aux lueurs de
l'électricité, les pâtes de verre de M. Dam-
mouse donnent l'enchantement d'un rêve des
Mille et une Nuits; d'autre part, la Panthère
dévorant un agneau de M. Gardet, la Vie des
Champs de M. Dampt, le Jeune guerrier de
M. Ilannaux, la Charmeuse de M. Gustave
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convoitises.
Par malheur, ce département essentiel s'est
trouvé sacrifié, selon la règle, à la peinture ;
je n'en ai, cela va de soi, qu'au principe et non
aux œuvres : bien mal averti serait celui qui
se déroberait à l'intérêt d'art et d'esprit qu'offre
une peinture signée de Forain, d'Abel Faivre ou
de Jean Veber; il plaît encore que M. Foreau,
M. Robert-Fleury, M. Gagliardini suivent
leur sentiment et leur émotion personnels
sans se préoccuper, le moins du monde,
d étonner ou de plaire. Mais, ceci dit, combien
il importerait de s'obliger à al teindre un but
précis et de ne point oublier que ces exposi-
tions doivent surtout et avant tout grouper
des œuvres affectant un caractère distinct et
capables d'exciter l'émulation des participants
aux luttes sportives.
R. M.
Académie des Inscriptions
Séance du 18 février
Missions en Afrique. — M. le professeur E.-T..•
Ilamy présente un rapport sur les premières re-
cherches de M. E.-F. Gautier, l'un des voyageurs
subventionnés cette année par la fondation Garnier.
M. Gautier vient de traverser le Sud-Oranais
pour gagner des régions plus méridionales, et il a
entrepris, en passant, des fouilles dans les tumulus
découverts récemment aux environs d'Ain-Sefra
par MM. le comte Jean de Kergorlay et le capi-
taine Dessigny.
S'aidant des notes et des photographies de ces
deux observateurs et des petites collections en-
voyées par MM. Gautier et Dessigny, M. Ilamy
fait connaitre les résultats de cette enquête sur un
ensemble de monuments qui caractérisent une des
phases de l'évolution des tribus du sud de l'Algérie
où l'on trouve ceitaines survivances d'un âge plus
ancien, associées à l'usage des métaux : argent,
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