Titre : La Chronique des arts et de la curiosité : supplément à la Gazette des beaux-arts
Éditeur : Gazette des beaux-arts (Paris)
Date d'édition : 1889-02-09
Contributeur : Houssaye, Edouard (1829-18..?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34421972m
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 20550 Nombre total de vues : 20550
Description : 09 février 1889 09 février 1889
Description : 1889/02/09 (A1889,N6). 1889/02/09 (A1889,N6).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62002256
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-11793
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/12/2012
ET DE LA CURIOSITÉ 145
viUe. Elle représente la légende de saint
Martin partageant son manteau avec un pau-
vre.
Cette miniature de Foucquet nous remet en
emoire quelques miniatures du plus grand
pnx, comme les Ducs et Duchesses de Bour-
gogne péchant à la ligne, la Femme au fau-
Con, le Portrait de François 1er à cheval, etc.,
qui étaient naguère exposées dans les galeries
et qui, depuis plusieurs années, ont été, on ne
sait en vérité pourquoi, remontées dans les
magasins.
Au Salon Carré nous avons constaté un
changement très heureux, On a descendu
ladmirable J 'ort,'ait de Charles 1er de Van
Dyck, un des plus beaux Van Dyck qu'il y ait
au monde, et on l'a mis sur la cimaise, à la
place de la Sainte Famille de Murillo, tableau
très clair qui ne perd nullement à être vu à
istance. Pour la première fois le chef d'oeuvre
de Van Dyck se montre au regard; ce sera
une vendable révélation pour ceux qui sont
sensibles aux qualités d'une exécution savou-
reuse et délicate.
n j ëlJlaC^mentjustifié devrait encourager
aui ^^!on à en tenter quelques autres,
qui produiraient, nous en sommes convaincu
la même agréable surprise et qui améliore-
raient singulièrement l'aspect du Salon Carré.
Mais le remaniement du Salon Carré est une
grosse affaire ; nous ne demandons pour
instant que quelques petites modifications
de détail: par exemple, le déplacement du
Van Eyck, qu'on voit mal et qui est mainte-
nant écrasé par le voisinage de l'énorme
encadrement du Van Dyck, l'enlèvement du
Saint Jean-Baptiste du Solorio qui s'arrange
d'une manière désagréable avec les tableaux
qui 1 entourent, l'utilisation de quelques vides
à portée de l'œil, etc.
En parcourant les premières travées de la
grande Galerie nous avons été frappé par
l'aspect brillant et tout battant neuf des ta-
bleaux de l'école italienne. Cette propreté
excessive nous a mis en garde. Nous vou-
drions être certain qu'il ny a rien eu d'autre
qu'un simple lavage et qu'on n'a point ajouté
de nouvelles couches de vernis à des couches
déjà trop nombreuses. Ceci est une simple
question que nous posons à M. Brillotet, le
restaurateur attitré du Louvre. Nous ne de-
mandons, d'ailleurs, qu'à être rassuré.
L. G.
Le Diplôme de l'Exposition
Dimanche s'est ouverte, au Champ de Mars,
dans le pavillon affecté à l'administration du
bulletin officiel, achevé récemment, l'exposi-
tio au deuxième degré du concours pour le
Iplome de 1839.
Au concours d'esquisses fait il y a trois
®ois environ et dont nous avons rendu
compte, 158 projets avaient été présentés :
sur ces 158 projets, cinq avaient été choisis
Pour l'exécution définitive des esquisses. Les
cinq concurrents sont :
N- 99. Vesontio : Michel-Edouard Lançon,
Sculpteur, prix de Rome e 1887. — Au-d s-
sus d'un entablement formant cartouche, la
France est assise représentée sous les traits
d'une femme calme et vigoureuse; à ses
côtés se tiennent un lion superbe et an en-
fant. A quelques pas, un génie porte le flam-
beau du progrés. Une autre figure de femme
complète l'allegorie, résumée en cet apho-
risme latin, qui la surmonte : Lux in pace.
Aux angles supérieurs du projet des écus
aux initiales R. F. De chaque côté du car-
touche, sur deux panneaux décoratifs, des
noms d'hommes illustres. Sous le cartouche,
deux figures d'enfants
N° 128. Spes : Louis Bonnier, architecte. —
Au centre de ce projet, deux figures, symbo-
lisant la France et la Paix, sont assises. Le
cartouche réservé à la suscription du di-
plôme leur fait un socle monumental. De
chaque côté du socle figurent l'Agriculture
et l'Industrie, le Commerce et les Beaux-Arts.
Audessus de leur tête, deuxécussons portent
les incriptions suivantes : Tout homme a
deux patries JEFFERSON), et Point d'armes,
un fier bruit de puissance et de joie (VICTOR
HUGO). Ces figures allégoriques sont heureu-
sement encadrées par une reproduction de
l'arcade principale de la tour Eiffel, vue du
jardin central.
N° M. Ohimi! Henri Danger, prix de Rome
actuellement à la Villa Mcdi< is. — Cet artiste,
qui a probablement fait erreur, a envoyé, au
second degré, un projet de dimensions plus
grandes que celles réclamées par 1 arrêté
ministériel ouvrant le concours. Adossée au
tronc puissant d'un arbre, la France tend les
bras à deux figures allégoriques s'avançant
vers elle, l'une'largement drapée, 1 autre sans
aucun voile. Derrière ce dernier groupe se
dresse la figure noble et sévère du Temps,
dont les ailes sonl éployées.
N° 69. Propres : Pierre-Victor Galland pro-
fesseur à l'Ecole de-i arts décoratifs. — Ce
projet, tout différent de ses concurrents, re-
présente le char du Progrès trané par des
lions et escorté par les nations. Diverses fi-
gm-es symbolisant les races africaines, asia-
tiques et autres, y entourent une juvénile
figure d'homme.
Enfin liO 85. Frznce : Daniel Dupuis et
Georges Duval. — Ces artistes ont dessiné
plusieurs des coupures émises par la Banque
de Frame. Leur projet comporte deux fi-
gures, la France et la Renommé1, en des
poses consacrées, l'une distribuant des cou-
ronnes et l'autre soufflant dans une trom-
pette.
La Commission a fait choix, jeudi dernier,
au premier tour de scrutin entre les cinq
projet concurrents, de celui de M. Galland.
EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1889
Auditions musicales
Sociétés musicales françaises
RÈGLEMENT DES AUDITIONS
Art. ter. — Les sociétés musicales françaises,
autres que les orchestres dont les auditions sont
réglées par l'arrêté ministériel du 19 juillet 1888,
pourront être admises à ?e faire entendre dans
l'enceinte de l'Exposition universelle de 1889.
Art. 2. - Les sociétés qui désireront se faire
entendre devront adresser leurs demandes à la
direction générale de l'exploitation, avenue de
La Bourdonnais, lil 16, à Paris. Les demandes
seront reçues jusqu'au Ie* avril 1889 inclusive-
ment.
viUe. Elle représente la légende de saint
Martin partageant son manteau avec un pau-
vre.
Cette miniature de Foucquet nous remet en
emoire quelques miniatures du plus grand
pnx, comme les Ducs et Duchesses de Bour-
gogne péchant à la ligne, la Femme au fau-
Con, le Portrait de François 1er à cheval, etc.,
qui étaient naguère exposées dans les galeries
et qui, depuis plusieurs années, ont été, on ne
sait en vérité pourquoi, remontées dans les
magasins.
Au Salon Carré nous avons constaté un
changement très heureux, On a descendu
ladmirable J 'ort,'ait de Charles 1er de Van
Dyck, un des plus beaux Van Dyck qu'il y ait
au monde, et on l'a mis sur la cimaise, à la
place de la Sainte Famille de Murillo, tableau
très clair qui ne perd nullement à être vu à
istance. Pour la première fois le chef d'oeuvre
de Van Dyck se montre au regard; ce sera
une vendable révélation pour ceux qui sont
sensibles aux qualités d'une exécution savou-
reuse et délicate.
n j ëlJlaC^mentjustifié devrait encourager
aui ^^!on à en tenter quelques autres,
qui produiraient, nous en sommes convaincu
la même agréable surprise et qui améliore-
raient singulièrement l'aspect du Salon Carré.
Mais le remaniement du Salon Carré est une
grosse affaire ; nous ne demandons pour
instant que quelques petites modifications
de détail: par exemple, le déplacement du
Van Eyck, qu'on voit mal et qui est mainte-
nant écrasé par le voisinage de l'énorme
encadrement du Van Dyck, l'enlèvement du
Saint Jean-Baptiste du Solorio qui s'arrange
d'une manière désagréable avec les tableaux
qui 1 entourent, l'utilisation de quelques vides
à portée de l'œil, etc.
En parcourant les premières travées de la
grande Galerie nous avons été frappé par
l'aspect brillant et tout battant neuf des ta-
bleaux de l'école italienne. Cette propreté
excessive nous a mis en garde. Nous vou-
drions être certain qu'il ny a rien eu d'autre
qu'un simple lavage et qu'on n'a point ajouté
de nouvelles couches de vernis à des couches
déjà trop nombreuses. Ceci est une simple
question que nous posons à M. Brillotet, le
restaurateur attitré du Louvre. Nous ne de-
mandons, d'ailleurs, qu'à être rassuré.
L. G.
Le Diplôme de l'Exposition
Dimanche s'est ouverte, au Champ de Mars,
dans le pavillon affecté à l'administration du
bulletin officiel, achevé récemment, l'exposi-
tio au deuxième degré du concours pour le
Iplome de 1839.
Au concours d'esquisses fait il y a trois
®ois environ et dont nous avons rendu
compte, 158 projets avaient été présentés :
sur ces 158 projets, cinq avaient été choisis
Pour l'exécution définitive des esquisses. Les
cinq concurrents sont :
N- 99. Vesontio : Michel-Edouard Lançon,
Sculpteur, prix de Rome e 1887. — Au-d s-
sus d'un entablement formant cartouche, la
France est assise représentée sous les traits
d'une femme calme et vigoureuse; à ses
côtés se tiennent un lion superbe et an en-
fant. A quelques pas, un génie porte le flam-
beau du progrés. Une autre figure de femme
complète l'allegorie, résumée en cet apho-
risme latin, qui la surmonte : Lux in pace.
Aux angles supérieurs du projet des écus
aux initiales R. F. De chaque côté du car-
touche, sur deux panneaux décoratifs, des
noms d'hommes illustres. Sous le cartouche,
deux figures d'enfants
N° 128. Spes : Louis Bonnier, architecte. —
Au centre de ce projet, deux figures, symbo-
lisant la France et la Paix, sont assises. Le
cartouche réservé à la suscription du di-
plôme leur fait un socle monumental. De
chaque côté du socle figurent l'Agriculture
et l'Industrie, le Commerce et les Beaux-Arts.
Audessus de leur tête, deuxécussons portent
les incriptions suivantes : Tout homme a
deux patries JEFFERSON), et Point d'armes,
un fier bruit de puissance et de joie (VICTOR
HUGO). Ces figures allégoriques sont heureu-
sement encadrées par une reproduction de
l'arcade principale de la tour Eiffel, vue du
jardin central.
N° M. Ohimi! Henri Danger, prix de Rome
actuellement à la Villa Mcdi< is. — Cet artiste,
qui a probablement fait erreur, a envoyé, au
second degré, un projet de dimensions plus
grandes que celles réclamées par 1 arrêté
ministériel ouvrant le concours. Adossée au
tronc puissant d'un arbre, la France tend les
bras à deux figures allégoriques s'avançant
vers elle, l'une'largement drapée, 1 autre sans
aucun voile. Derrière ce dernier groupe se
dresse la figure noble et sévère du Temps,
dont les ailes sonl éployées.
N° 69. Propres : Pierre-Victor Galland pro-
fesseur à l'Ecole de-i arts décoratifs. — Ce
projet, tout différent de ses concurrents, re-
présente le char du Progrès trané par des
lions et escorté par les nations. Diverses fi-
gm-es symbolisant les races africaines, asia-
tiques et autres, y entourent une juvénile
figure d'homme.
Enfin liO 85. Frznce : Daniel Dupuis et
Georges Duval. — Ces artistes ont dessiné
plusieurs des coupures émises par la Banque
de Frame. Leur projet comporte deux fi-
gures, la France et la Renommé1, en des
poses consacrées, l'une distribuant des cou-
ronnes et l'autre soufflant dans une trom-
pette.
La Commission a fait choix, jeudi dernier,
au premier tour de scrutin entre les cinq
projet concurrents, de celui de M. Galland.
EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1889
Auditions musicales
Sociétés musicales françaises
RÈGLEMENT DES AUDITIONS
Art. ter. — Les sociétés musicales françaises,
autres que les orchestres dont les auditions sont
réglées par l'arrêté ministériel du 19 juillet 1888,
pourront être admises à ?e faire entendre dans
l'enceinte de l'Exposition universelle de 1889.
Art. 2. - Les sociétés qui désireront se faire
entendre devront adresser leurs demandes à la
direction générale de l'exploitation, avenue de
La Bourdonnais, lil 16, à Paris. Les demandes
seront reçues jusqu'au Ie* avril 1889 inclusive-
ment.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.64%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.64%.
- Auteurs similaires Bibliothèque Diplomatique Numérique Bibliothèque Diplomatique Numérique /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MAEDIGen0"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 5/8
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k62002256/f5.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k62002256/f5.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k62002256/f5.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k62002256/f5.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k62002256
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k62002256
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k62002256/f5.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest