Titre : Revue municipale : recueil hebdomadaire d'études édilitaires pour la France et l'étranger
Auteur : Association communale de France. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-04-04
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32860840q
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 27309 Nombre total de vues : 27309
Description : 04 avril 1903 04 avril 1903
Description : 1903/04/04 (T6,N284). 1903/04/04 (T6,N284).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k61552232
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, 4-F-1062
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
210
REVUE MUNICIPALE
Il a fallu qu'indépendamment de ses qualités
d'économie initiale, de livraison rapide, et
d'habitalité immédiate, le système présentât
des garanties réelles de solidité et de durée.
Nous avons pensé qu'à ce titre, une étude ra-
pide de ce genre de construction pourrait inté-
resser nos lecteurs.
En voici les caractéristiques que nous em-
pruntons à une communication faite par M. G.
Espitallier, ingénieur civil, ancien élève de
l'Ecole Polytechnique et inventeur du système,
à la Société d'Encouragement pour l'Indus-
trie.
Jusqu'à 6 mètres de portée, une construc-
tion démontable système Espitallier comprend :
1°— Une ossature er. tubes de fers légers. Cette
ossature comprend généralement des montants
et deux demi fermes qui s'arcboutent aufaitage.
Les divers tubes formant l'ossature sont assem-
blés entr'eux par des pièces spéciales en acier
coulé. Au-delà de 6 mètres de portée, la char-
pente est constituée par des fers à U accolés,
d'un profil spécial, et des assemblages permet-
tant également un montage rapide.
2° — Une toiture faite de panneaux dé tôles
ondulées et galvanisées. Les feuilles de tôle
sont reliées aux pannes de toiture par des cro-
chets filetés qui enserrent celles-ci et qui sont
fixés au-dessus de la tôle par des écrous et par
un jeu de rondelles plastiques. La toiture ainsi
fixée à l'ossature peut résister aux ouragans
les plus violents.
3' — Les travures de plancher composées : de
sablières basses courant dans le sens longitudi-
nal, de longerons transversaux dans le plan des
fermes et enfin de solives longitudinales. —
Sablières et longerons sont formés de deux
cornières adossées embrassant le montants ;
quelques tasseaux maintiennent l'écartement
convenable. Afin de n'être pas forcé de donner
à ces cornières un profil et un poids exagéré,
on subdivise leur portée au moyen de béquilles
et de contrefiches en tubes. Les solives ont
comme portée d'écarlemenl des fermes soit
trois mètres, en général on les fait en bois ou
en fers à T. Elles sont espacées de 0m60 à 1 mè-
tre suivant le cas.
4° — U» parquet formé de panneaux de sapin
rouge (ces panneaux peuvent servir à l'embal-
lage des autres éléments).
5° — Une muraille composée de 2 parois mé-
nageant entr'elles un matelas d'air de 7 à 8
cent. La paroi extérieure est constituée par des
panneaux en agglomérés (ciment armé très
mince). La paroi intérieure est faite de pan-
neaux de bois peints ou vernis. Les couvre-
joints sont en acier.
6° — Un plafond en panneaux d'agglomérés,
d.' bois, eu d'amiante.
7° —Les croisées, persiennes et portes qui
forment elles-mêmes des panneaux, se substi-
tuent dans le montage aux panneaux ordi-
naires .
Les planchers sont élevés au-dessus du sol
de 0 m. 30 à 1 mètre et même à plus et tous les
éléments sont interchangeables.
Aération. — Il existe pour les écoles, en par-
ticulier, des dispositifs d'aération pour ventiler,
entre plafond et toiture, et des impostes ou-
vrantes placées au-dessus des fenêtres et portes
permettant de renouveler l'air pendant les
classes, sans ouvrir les fenêtres.
Le délai d'exécution.est très rapide, un mois
à six semaines et la construction aussitôt mon-
tée est immédiatement habitable.
Montage. — Le montage est d'une très grande
simplicité. Sans outils spéciaux, sans appareils
de levage, rien qu'avec le secours d'échelles
doubles, trois ouvriers quelconques peuvent
monter et couvrir 200 mètres carrés de hangar
en 10 heures (aucune pièce ne pesant plus de
20 à 25 kilos et ne dépassant 6 mètres. Déplus
les fondations en maçonnerie sont lu plus sou-
vent inutiles.
Les tubes des montants s'enfoncent dans le
sol de 0 m. 60 à 0 m. 80 et sont assis au moyen
d'une semelle métallique. Il suffit donc, avant
de monter la construction, de niveler le terrain,
de le piqueter et de faire des trous aux empla-
cements des montants.
Ce sont donc de véritables bâtiments, pro-
pres aux installations définitives comme aux
installations temporaires et susceptibles, par
cela même, de rendre de très réels services,
dans bien des cas, aux municipalités.
R. V.
DOCUMENTS & INFORMATIONS
Appareils de désinfection. — Construction
et Vérification
Un décret du 7 mars 1903 pris en conformité
de l'avis du Comité consultatif d'hygiène
publique de France,et le Conseil d'Etat entendu,
détermine les conditions que les appareils de
désinfection doivent remplir.
Les appareils destinés à la désinfection décla-
rée obligatoire par le paragraphe l*rde l'article
7 de la loi du 15 février 1902 dit ce décret,
REVUE MUNICIPALE
Il a fallu qu'indépendamment de ses qualités
d'économie initiale, de livraison rapide, et
d'habitalité immédiate, le système présentât
des garanties réelles de solidité et de durée.
Nous avons pensé qu'à ce titre, une étude ra-
pide de ce genre de construction pourrait inté-
resser nos lecteurs.
En voici les caractéristiques que nous em-
pruntons à une communication faite par M. G.
Espitallier, ingénieur civil, ancien élève de
l'Ecole Polytechnique et inventeur du système,
à la Société d'Encouragement pour l'Indus-
trie.
Jusqu'à 6 mètres de portée, une construc-
tion démontable système Espitallier comprend :
1°— Une ossature er. tubes de fers légers. Cette
ossature comprend généralement des montants
et deux demi fermes qui s'arcboutent aufaitage.
Les divers tubes formant l'ossature sont assem-
blés entr'eux par des pièces spéciales en acier
coulé. Au-delà de 6 mètres de portée, la char-
pente est constituée par des fers à U accolés,
d'un profil spécial, et des assemblages permet-
tant également un montage rapide.
2° — Une toiture faite de panneaux dé tôles
ondulées et galvanisées. Les feuilles de tôle
sont reliées aux pannes de toiture par des cro-
chets filetés qui enserrent celles-ci et qui sont
fixés au-dessus de la tôle par des écrous et par
un jeu de rondelles plastiques. La toiture ainsi
fixée à l'ossature peut résister aux ouragans
les plus violents.
3' — Les travures de plancher composées : de
sablières basses courant dans le sens longitudi-
nal, de longerons transversaux dans le plan des
fermes et enfin de solives longitudinales. —
Sablières et longerons sont formés de deux
cornières adossées embrassant le montants ;
quelques tasseaux maintiennent l'écartement
convenable. Afin de n'être pas forcé de donner
à ces cornières un profil et un poids exagéré,
on subdivise leur portée au moyen de béquilles
et de contrefiches en tubes. Les solives ont
comme portée d'écarlemenl des fermes soit
trois mètres, en général on les fait en bois ou
en fers à T. Elles sont espacées de 0m60 à 1 mè-
tre suivant le cas.
4° — U» parquet formé de panneaux de sapin
rouge (ces panneaux peuvent servir à l'embal-
lage des autres éléments).
5° — Une muraille composée de 2 parois mé-
nageant entr'elles un matelas d'air de 7 à 8
cent. La paroi extérieure est constituée par des
panneaux en agglomérés (ciment armé très
mince). La paroi intérieure est faite de pan-
neaux de bois peints ou vernis. Les couvre-
joints sont en acier.
6° — Un plafond en panneaux d'agglomérés,
d.' bois, eu d'amiante.
7° —Les croisées, persiennes et portes qui
forment elles-mêmes des panneaux, se substi-
tuent dans le montage aux panneaux ordi-
naires .
Les planchers sont élevés au-dessus du sol
de 0 m. 30 à 1 mètre et même à plus et tous les
éléments sont interchangeables.
Aération. — Il existe pour les écoles, en par-
ticulier, des dispositifs d'aération pour ventiler,
entre plafond et toiture, et des impostes ou-
vrantes placées au-dessus des fenêtres et portes
permettant de renouveler l'air pendant les
classes, sans ouvrir les fenêtres.
Le délai d'exécution.est très rapide, un mois
à six semaines et la construction aussitôt mon-
tée est immédiatement habitable.
Montage. — Le montage est d'une très grande
simplicité. Sans outils spéciaux, sans appareils
de levage, rien qu'avec le secours d'échelles
doubles, trois ouvriers quelconques peuvent
monter et couvrir 200 mètres carrés de hangar
en 10 heures (aucune pièce ne pesant plus de
20 à 25 kilos et ne dépassant 6 mètres. Déplus
les fondations en maçonnerie sont lu plus sou-
vent inutiles.
Les tubes des montants s'enfoncent dans le
sol de 0 m. 60 à 0 m. 80 et sont assis au moyen
d'une semelle métallique. Il suffit donc, avant
de monter la construction, de niveler le terrain,
de le piqueter et de faire des trous aux empla-
cements des montants.
Ce sont donc de véritables bâtiments, pro-
pres aux installations définitives comme aux
installations temporaires et susceptibles, par
cela même, de rendre de très réels services,
dans bien des cas, aux municipalités.
R. V.
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Appareils de désinfection. — Construction
et Vérification
Un décret du 7 mars 1903 pris en conformité
de l'avis du Comité consultatif d'hygiène
publique de France,et le Conseil d'Etat entendu,
détermine les conditions que les appareils de
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Les appareils destinés à la désinfection décla-
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