14S TRAITÉ GÉNÉRAL
VEpicarpe (Epicarpium ou Ectocarpium, de M. Raspail),
que M. Mirbel a désigné par le mot peu heureux de Pannex-
terne, est l'Epiphlose ou Epidémie du fruit ; qui contracte quel-
quefois une adhérence difficile à détruire, avec la couche qui
suit : mais alors on ne tient pas compte de l'Epicarpe dans
l'énoncé des caractères du fruit. Lorsque l'Epicarpe est mince ,
on l'a nommé Peau, Pellicule (Pellicula), ou Cuticule (Cutieula).
Le Mésocarpe du D.r Caffin (Mesocarpium), oU le Sarcocarpe
' ( Sarcocarpium ), d'après Cl. Richard, est la portion charnue
ou ligneuse d'un fruit, située immédiatement sous l'Epicarpe.
C'est lui qui forme la partie charnue des Prunes, des Pêches,
des Cerises, de la Noix; c'est le Mésocarpe fibreux dont on
dépouille le fruit du Cocptier pour en obtenir le noyau. Cette
partie moyenne du fruit n'étant pas charnue le plus ordinai-
rement, nous avons dû préférer le nom de Mésocarpe proposé
par M. Caffin.
Lorsque le Mésocarpe est charnu , mais formé d'une substance
un peu ferme, comme dans l'Abricot, la Pêche , il porte vulgai-
rement le nom de Chair (Caro ) ; lorsqu'il est ferme et de nature
à n'être point mangé , comme dans la Noix, l'Amande, il reçoit
ordinairement, par l'usage, le nom de Brou (Naucum); si au con-
traire la substance du Mésocarpe est molle et demi - liquide ,
comme dans le fruit des Groseillers , le Mésocarpe et l'Endocarpe
sont dits Pulpeux: du mot Pulpe, désignant cette sorte d'état de
substance.
h'Endocarpe (Endocarpium), que M. Mirbel nomme Pannin-
terne , doit rigoureusement s'entendre de la membrane ouEpi-
phlose qui tapisse l'intérieur du Péricarpe : mais comme souvent
cette partie devient d'une nature distincte de l'Epicarpe et du
Mésocarpe, et qu'elle s'unit intimement avec une portion de
ce dernier, elle prend alors une épaisseur qui lui est originaire-
ment étrangère, comme dans l'Osselet des fruits nommés habi-
tuellement Fruits à noyau, sans cependant cesser d'être nommée
Endocarpe.
Le Noyau (Pyrena, Nucleus, Ossictdus) n'est donc que l'En-
docarpe , plus une couche du Mésocarpe devenue ligneuse et
renfermant la graine. Ce Noyau, de quelque espèce de fruit qu'il
puisse provenir, porte le nom de Coquille (Putamen): abstraction
faite de la graine qu'il renferme, et surtout lorsqu'il en est
séparé.
On désigne assez généralement sous le nom de Pulpe (Pulpa)
une substance molle et demi-liquide, dans quelque partie du fruit
qu'elle puisse exister. Cependant en Botanique on lui a donné
une acception plusjimitée, et l'on n'appelle Pulpe que la subs-
tance demi-liquide qui est une partie constituante de l'Endocarpe
VEpicarpe (Epicarpium ou Ectocarpium, de M. Raspail),
que M. Mirbel a désigné par le mot peu heureux de Pannex-
terne, est l'Epiphlose ou Epidémie du fruit ; qui contracte quel-
quefois une adhérence difficile à détruire, avec la couche qui
suit : mais alors on ne tient pas compte de l'Epicarpe dans
l'énoncé des caractères du fruit. Lorsque l'Epicarpe est mince ,
on l'a nommé Peau, Pellicule (Pellicula), ou Cuticule (Cutieula).
Le Mésocarpe du D.r Caffin (Mesocarpium), oU le Sarcocarpe
' ( Sarcocarpium ), d'après Cl. Richard, est la portion charnue
ou ligneuse d'un fruit, située immédiatement sous l'Epicarpe.
C'est lui qui forme la partie charnue des Prunes, des Pêches,
des Cerises, de la Noix; c'est le Mésocarpe fibreux dont on
dépouille le fruit du Cocptier pour en obtenir le noyau. Cette
partie moyenne du fruit n'étant pas charnue le plus ordinai-
rement, nous avons dû préférer le nom de Mésocarpe proposé
par M. Caffin.
Lorsque le Mésocarpe est charnu , mais formé d'une substance
un peu ferme, comme dans l'Abricot, la Pêche , il porte vulgai-
rement le nom de Chair (Caro ) ; lorsqu'il est ferme et de nature
à n'être point mangé , comme dans la Noix, l'Amande, il reçoit
ordinairement, par l'usage, le nom de Brou (Naucum); si au con-
traire la substance du Mésocarpe est molle et demi - liquide ,
comme dans le fruit des Groseillers , le Mésocarpe et l'Endocarpe
sont dits Pulpeux: du mot Pulpe, désignant cette sorte d'état de
substance.
h'Endocarpe (Endocarpium), que M. Mirbel nomme Pannin-
terne , doit rigoureusement s'entendre de la membrane ouEpi-
phlose qui tapisse l'intérieur du Péricarpe : mais comme souvent
cette partie devient d'une nature distincte de l'Epicarpe et du
Mésocarpe, et qu'elle s'unit intimement avec une portion de
ce dernier, elle prend alors une épaisseur qui lui est originaire-
ment étrangère, comme dans l'Osselet des fruits nommés habi-
tuellement Fruits à noyau, sans cependant cesser d'être nommée
Endocarpe.
Le Noyau (Pyrena, Nucleus, Ossictdus) n'est donc que l'En-
docarpe , plus une couche du Mésocarpe devenue ligneuse et
renfermant la graine. Ce Noyau, de quelque espèce de fruit qu'il
puisse provenir, porte le nom de Coquille (Putamen): abstraction
faite de la graine qu'il renferme, et surtout lorsqu'il en est
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On désigne assez généralement sous le nom de Pulpe (Pulpa)
une substance molle et demi-liquide, dans quelque partie du fruit
qu'elle puisse exister. Cependant en Botanique on lui a donné
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