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- SOMMAIRE
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- DEUXIEME PARTIE Biologie de l'hôte: Stegobium paniceum L.
- PREMIER CHAPITRE.
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- C. Analyse biométrique:
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- 3. Analyse:
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- .......... Page(s) .......... 28
- 4. Conclusion:
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- .......... Page(s) .......... 30
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- DEUXIEME CHAPITRE.
- .......... Page(s) .......... 40
- .......... Page(s) .......... 43
- .......... Page(s) .......... 44
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- TROISIEME CHAPITRE.
- TROISIEME PARTIE Biologie du parasite: Lariophagus distinguendus Först.
- TABLE DES GENRES ET ESPECES DECRITS DANS CE VOLUME
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- TABLE DES MATIERES
ST. PANICEUM ET LAR. DISTINGUENDUS 81
d'un nombre égal d'adultes. La seule différence entre ces deux élevages réside dans
la nourriture qui fut mise à leur disposition : semoule de blé dans le premier cas,
riz dans le second cas. Les grains de semoule de blé sont très fins comparés à ceux de
riz, et, de ce fait, les femelles de Lariophagus pénètrent difficilement dans le milieu
nourricier du Stegobium. Par contre, elles peuvent aisément se glisser entre les grains
de riz pour y chercher leur hôte. Pour cette raison, la fécondité des femelles de La-
riophagus est plus grande dans le deuxième cas que dans le premier.
Le chiffre de fécondité obtenu dans la troisième expérience confirme ce point de
vue : dans le troisième essai, les femelles avaient à leur disposition des hôtes au stade
voulu, et en nombre suffisant, ce qui explique l'augmentation de leur fécondité.
La fécondité de Lariophagus distinguendus est donc déterminée par la facilité
ou la difficulté avec laquelle la femelle est capable de trouver les cocons de son hôte.
10. Parthénogenèse. — Nous avons cherché à savoir si le Lariophagus dis-
tinguendus est capable de pondre des oeufs viables par parthénogenèse, comme les
Pteromalus puparum L., Melitobia acasta W. et autres Chalcidiens.
Au moyen d'élevages de St. paniceum L. entrepris il y a près d'une année, nourris
de semoule de blé et contenant une quantité surabondante d'hôtes, nous avons
entrepris les expériences suivantes : des nymphes de Lariophagus furent déposées
isolément dans des tubes, jusqu'au moment où elles donnèrent des adultes. Nous
avons choisi une dizaine de femelles vierges que nous plaçâmes isolément chacune dans
un élevage de Stegobium. Au bout de 15 jours environ, toutes ces femelles non fé-
condées moururent après avoir pondu. Elles donnèrent un à cinq mâles, soit une
moyenne de trois mâles chacune. La parthénogenèse est donc possible et arrhéno-
toque chez le Lariophagus distinguendus.
Dans une deuxième expérience, nous avons utilisé cinq élevages de Stegobium,
dans chacun desquels nous avons introduit trois femelles de Lariophagus. Ces der-
nières provenaient de la même souche que celles de l'expérience précédente. Elles
donnèrent cette fois 6 à 41 mâles, soit une moyenne de 8,5 par femelle. Nous cons-
tatons donc que la fécondité des femelles vierges est très inférieure à celle des femelles
qui se sont accouplées. Le tableau 40 met en évidence le résultats de ces dernières
observations.
TABLEAU 40
NOMBRE DE MALES
PRODUITS
iJwcv» à partir à partir
Elevage d>u»ne $ detrois ? ?
1 5 41
2 16
3 3 26
4 3 21
5 4 33
6 3
7 2
8 5
9 3
10 1
Moyenne 3 8,5
Parthénogenèse de Lariophagus distinguendus Fôrst.
ANN. SOC ENT. FRANCE, 124 [1955]
d'un nombre égal d'adultes. La seule différence entre ces deux élevages réside dans
la nourriture qui fut mise à leur disposition : semoule de blé dans le premier cas,
riz dans le second cas. Les grains de semoule de blé sont très fins comparés à ceux de
riz, et, de ce fait, les femelles de Lariophagus pénètrent difficilement dans le milieu
nourricier du Stegobium. Par contre, elles peuvent aisément se glisser entre les grains
de riz pour y chercher leur hôte. Pour cette raison, la fécondité des femelles de La-
riophagus est plus grande dans le deuxième cas que dans le premier.
Le chiffre de fécondité obtenu dans la troisième expérience confirme ce point de
vue : dans le troisième essai, les femelles avaient à leur disposition des hôtes au stade
voulu, et en nombre suffisant, ce qui explique l'augmentation de leur fécondité.
La fécondité de Lariophagus distinguendus est donc déterminée par la facilité
ou la difficulté avec laquelle la femelle est capable de trouver les cocons de son hôte.
10. Parthénogenèse. — Nous avons cherché à savoir si le Lariophagus dis-
tinguendus est capable de pondre des oeufs viables par parthénogenèse, comme les
Pteromalus puparum L., Melitobia acasta W. et autres Chalcidiens.
Au moyen d'élevages de St. paniceum L. entrepris il y a près d'une année, nourris
de semoule de blé et contenant une quantité surabondante d'hôtes, nous avons
entrepris les expériences suivantes : des nymphes de Lariophagus furent déposées
isolément dans des tubes, jusqu'au moment où elles donnèrent des adultes. Nous
avons choisi une dizaine de femelles vierges que nous plaçâmes isolément chacune dans
un élevage de Stegobium. Au bout de 15 jours environ, toutes ces femelles non fé-
condées moururent après avoir pondu. Elles donnèrent un à cinq mâles, soit une
moyenne de trois mâles chacune. La parthénogenèse est donc possible et arrhéno-
toque chez le Lariophagus distinguendus.
Dans une deuxième expérience, nous avons utilisé cinq élevages de Stegobium,
dans chacun desquels nous avons introduit trois femelles de Lariophagus. Ces der-
nières provenaient de la même souche que celles de l'expérience précédente. Elles
donnèrent cette fois 6 à 41 mâles, soit une moyenne de 8,5 par femelle. Nous cons-
tatons donc que la fécondité des femelles vierges est très inférieure à celle des femelles
qui se sont accouplées. Le tableau 40 met en évidence le résultats de ces dernières
observations.
TABLEAU 40
NOMBRE DE MALES
PRODUITS
iJwcv» à partir à partir
Elevage d>u»ne $ detrois ? ?
1 5 41
2 16
3 3 26
4 3 21
5 4 33
6 3
7 2
8 5
9 3
10 1
Moyenne 3 8,5
Parthénogenèse de Lariophagus distinguendus Fôrst.
ANN. SOC ENT. FRANCE, 124 [1955]
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