Résumé. — L'étude des Pygopleurus Motschulsky (1859) a permis de reconnaî- tre 49 espèces distinctes, dont quatre sont nouvellement décrites ici. Plusieurs synonymies nouvelles sont proposées et, inversement, certaines espèces sont réhabilitées. Des lectotypes ou néotypes sont désignés pour les espèces décrites par Brullé et Fairmaire. Cette étude est basée sur l'analyse des caractères de la morphologie externe, qui sont répertoriés pour chaque espèce, et surtout sur la comparaison des organes génitaux. Les paramères de l'édéage mâle sont représentés par des dessins originaux, et les valves génitales femelles sont repro- duites.
Summary. — Revision of the genus Pygopleurus Motschulsky (Coleoptera: Sca- rabaeoidea: Glaphyridae). — This study allowed us to distinguish 49 species in the genus Pygopleurus Motschulsky (1859), four of which are newly described. Many synonymies are proposed and, inversely, some ancient species are rehabili- tated. Lectotypus or neotypus are designated for the Brullé's and Fairmaire's spe- cies. This study is based on the analysis of external morphological characters, which are listed for each species, and more especially on the comparison of the genita- lia; original drawings are produced for male paramères, and for female genital valves.
Motschulsky (1859) a créé le genre Pygopleurus pour isoler deux espèces du genre Amphicoma Latreille (1807). Il s'agissait de A. syriaca (L.) et A. vulpes (F.), auxquels Motschulsky a adjoint une nouvelle espèce : Pygopleurus cyaneoviolaceus.
Par la suite tous les auteurs ont retenu le taxon Pygopleurus comme sous-genre dAmphicoma Latr., qui regroupe par ailleurs les Amphicoma s. str. (= Psilodema Blan- chard, 1845) et les Eulasia Truqui, 1848.
De même que tous les « Amphicoma » d'Amérique ont été rangés par la suite dans des genres différents, il nous semble logique de considérer les trois sous-genres cités comme des genres à part entière. Les Pygopleurus qui font l'objet de la présente étude forment un ensemble d'espèces très homogène qui se reconnaît même par un examen superficiel, ne serait-ce que par la forme du scutellum en triangle allongé, à sommet aigu, alors que chez les Amphicoma et les Eulasia le scutellum est elliptique et très transversal. Mais le
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