base du style de Berlese). Les basistyli se terminent par un sclérite cylindrique, l'acrosty- lus [pièce terminale du pénis de Prell, apex du style de Berlese, virga de Crampton (1918)], dépourvu de soies, et parcouru par le canal éjaculateur (fig. 2). Le gonopore s'ouvre en fente allongée sur la marge interne de l'acrostylus. L'ensemble de l'appareil copulateur comprend des muscles extrinsèques et intrinsèques:
a. Muscles extrinsèques rétracteurs du stipes; provenant de l'extrémité de l'apo- dème basai, ce groupe comprend 3 paires de muscles:
— muscle rétracteur dorsal du stipes (mrds, fig. 2) inséré sur la marge antéro-dorsale du stipes ;
— muscle rétracteur médian du stipes (mrms, fig. 2) inséré sur la marge antéro-latérale du stipes;
— muscle rétracteur ventral du stipes (mrvs, fig. 2) inséré sur la marge antéro-ventrale du stipes.
b. Muscles moteurs intrinsèques du basistylus ; ce groupe comprend 3 paires de mus- cles logés à l'intérieur du stipes, provenant de la marge postérieure stipitale et s'insérant sur la marge antérieure du basistylus :
— muscle fléchisseur du basistylus (mfb, fig. 2, 12) allant de la marge ventrale du stipes à la marge ventrale de basistylus ;
— muscle abducteur du basistylus (mab, fig. 2, 12) allant de la marge latérale stipi- tale à la marge latérale du basistylus ;
— muscle releveur du basistylus (mrb, fig 2,12) allant de la marge dorsale stipitale à la marge dorsale du basistylus.
Une paire de nerfs, issus du dernier ganglion abdominal, dessert successivement le muscle protracteur de l'apodème, les muscles rétracteurs du stipes et les muscles moteurs du basistylus.
b) Acerentomon affine.
La chambre génitale (fig. 3) possède une paroi moins sclérifiée que celle d'Eosen- tomon ; le basipériphallus se limite à un sclérite latéral triangulaire, dont la pointe arrière s'invagine pour former l'apodème basai. La musculature rappelle celle d'Eosentomon :
— muscle rétracteur de la chambre génitale (mrc, fig. 3), provenant de l'extrémité de l'apodème basai et se rendant à la paroi latérale de la poche génitale en arrière de l'insertion de l'apodème basai (muscle « rp » de Berlese);
— muscle dilatateur latéral de la chambre génitale (mdc, fig. 3), provenant de la marge postéro-latérale du tergite 9 et se rendant au basipériphallus, en arrière de l'invagi- nation de l'apodème basai;
- muscle protracteur distal de l'apodème (mpda, fig. 3), allant de l'antécosta du tergite 9 à l'extrémité de l'apodème (muscle « psb » de Berlese);
- muscle protracteur proximal de l'apodème (mppa, fig. 3), allant de l'antécosta du tergite 9 à la base de l'apodème.
L'appareil copulateur (fig. 3) est construit sur un plan très voisin de celui d'Eosen- tomon. Les seules différences portent sur le stipes dont la partie postérieure faiblement sclérifiée forme un anneau membraneux (stipes 2 de Berlese) facilitant sa rétraction dans la chambre génitale, et sur la plaque latérale (périphallus 2 de Berlese) plus massive. L'ensem- ble possède une musculature (fig. 3) identique à celle d'Eosentomon, avec des muscles rétracteurs dorsaux, médians et ventraux du stipes (muscles « tnd, tnv » de Berlese) et des muscles fléchisseurs, abducteurs et releveurs du basistylus (muscles « rst, rib, rlb, rsb » de Berlese). Le muscle « prp » de Berlese n'a pas été retrouvé. L'acrostylus est parcouru par un canal éjaculateur aplati (fig. 13) débouchant sur la marge interne médiane. L'inner- vation rappelle celle d'Eosentomon, et a été décrite par Berlese (« ganglions des organes génitaux »).
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.98%.
Facebook
Twitter
Pinterest