pée par une large plage sclérifiée à l'emplacement de l'épitorma antérieure (ETA) (Kim & Lumaret, 1988). Toutefois on note la présence d'une courte ETA chez O. viduus (fig. 2), et d'une ébauche d'ETA chez O. illyricus et quelques larves d'O. emarginatus (fig. 3). Le nombre de soies latérales de l'acanthoparia (LACS) et des soies des chaetoparia (CPAS) est variable selon les espèces (tableau II).
Toutes les espèces sont munies, à la base du premier article du palpe maxillaire, d'une longue soie basale (BMPS), sauf O. emarginatus qui en possède 1 à 3 (souvent une longue, les autres courtes). Le stipe porte dorsalement un rang longitudinal de dents stri- dulatoires (SD), en nombre très voisin de celui des Palaeonthophagus (Lumaret & Kim, sous presse; Kim & Lumaret, 1989). Toutefois O. fodiens n'en compte que 4 à 5, tandis qu'à l'inverse O. emarginatus en présente de 8 à 17 (tableau III). Le nombre de soies du stipe en avant des dents stridulatoires (ASTS) est compris entre 2 et 4, sauf pour O. taurus dont certains individus peuvent en compter jusqu'à 6 (tableau III).
TABLEAU III
Maxilles : nombre de dents stridulatoires (SD), de soies proximales des dents stridulatoires (ASTS) et de soies
ventrales (VSTS) et postérieures (PVSTS) du stipe. Les chiffres entre parenthèses correspondent aux valeurs
extrêmes, les autres aux intervalles des valeurs le plus communément observées.
Espèces SD ASTS VSTS PVSTS
illyricus 9-13 3-4 8-14 2-3
taurus 7-9(7-13) 4-5(3-6) 11-16 4-5(2-7)
viduus 7-8 2 15-18 4-5
furcatus 9 (5-10) 2 (2-3) 8-10 1 (0-1)
fodiens 4-5 2 10-11 3
emarginatus 8-17 3 (2-4) 7-10 1 (0-2)
Les soies latérales du stipe (LSTS) sont de tailles variées, avec souvent une soie longue à très longue, les autres courtes ou petites. Leur nombre total est de 1 pour O. fodiens. 2 pour O. emarginatus et 3 pour les autres espèces. Le nombre de soies ventrales du stipe (VSTS) est variable (tableau III), et il en est de même pour les soies ventrales postérieures (PVSTS), avec seulement 1 PVSTS en moyenne chez O. furcatus et O. emarginatus, contre 4 à 5 chez O. taurus et O. viduus (tableau III). Le cardo est très peu pileux, aussi bien dans sa partie ventrale (soies ICARS) qu'externe (soies ECARS). Seuls O. taurus et O. illy- ricus (appartenant au même sous-genre) apparaissent un peu plus pileux (tableau IV). 11 en est de même des soies dorsales internes (IDGS) et des soies ventrales internes de la galéa (IVGS) qui sont régulièrement plus nombreuses chez O. taurus et O. illyricus (tableau IV). Quant aux soies de la lacinia (soies dorsales internes IDLAS et soies dorso- basales BDLAS), leur nombre est peu différent d'une espèce à l'autre (tableau IV).
Pour toutes les espèces, les soies latérales postérieures des glosses (PLGIS) sont
TABLEAU IV
Soies externes (ECARS) et internes (ICARS) du cardo; soies dorsales (IDGS) et ventrales (IVGS)
de la galéa; soies dorsales internes (IDLAS) et dorso-basales (BDLAS) de la lacinia.
Les chiffres entre parenthèses correspondent aux valeurs extrêmes observées.
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