Le tibia postérieur porte sur l'extrémité distale de sa face externe un certain nombre d'élé- ments de pubescence vigoureux et noirs, en forme de virgule, qui peuvent s'accoler symétrique- ment par paires à la base d'un petit nombre de soies (fig. 2, D), nommées pour cette raison soies flanquées.
Sur tous les spécimens examinés, l'un des tarsomères au moins montre des alignements de soies présentant toutes les caractéristiques des soies dites bulbeuses, mais qui sont très largement séparées les unes des autres. Elles sont appelées soies bulbeuses clairsemées, par opposition aux soies bulbeuses disposées en palissade. Lorsque le tarsomère qui les porte est très court, ces aligne- ments peuvent être réduits à 2 ou 3 éléments (fig. 2, C, droite).
Le nom de soies tactiles désigne les 2 soies hyalines, longues et plus ou moins incurvées, qui sont habituellement observées à l'apex du tarsomère IV (Clastrier, 1975).
Les fémurs et tibias des 3 paires de pattes peuvent être indifféremment représentés sur les figures de la gauche vers la droite, ou de haut en bas, dans l'ordre pro., méso., et métathoracique. S'agissant de la coloration des tibias, l'expression « extrême base » désigne la surface articulaire correspondante du genou.
Toutes les dimensions sont exprimées en microns, sans que cette unité de mesure soit néces- sairement rappelée. Sauf information contraire nettement précisée, elles concernent successivement et dans l'ordre : la longueur des articles antennaires III-XV ; la longueur des articles I+II et III-V du palpe ; la longueur de l'aile et celle de la costa prises depuis l'arculus, et sa plus grande largeur ; les longueurs respectives des fémurs, tibias et tarsomères des 3 paires de pattes, ainsi que celles des griffes correspondantes.
Holotypes déposés au Laboratoire d'Entomologie du Muséum national d'Histoire naturelle (Paris) ; paratypes au Muséum national de Paris, et au Musée Zoologique de Strasbourg.
GENRE ALLOHELEA KIEFFER
Allohelea Kieffer, 1917 : 364. Espèce type : Sphaeromias pulchripennis Kieffer, 1911, par désignation originale. Allohelea Kieffer, 1917 : Wirth & Grogan, 1988 : 14.
Les caractères communs aux espèces du genre Allohelea étudiées ne sont décrits que pour la première, A. afra, et restent sous-entendus pour les suivantes, pour chacun des sexes respectivement, en l'absence d'information contraire nettement exprimée. Ainsi, la phrase suivante : « P2 : de 4 à 5 spinules médianes sur le basitarse » donnée pour A. gui- neensis, ne signifie pas que ce tarsomère est dépourvu à la fois de spinules basales et api- cales, mais au contraire, puisqu'elles ne sont pas citées, que ces spinules sont présentes, et en nombre égal à celui de A. afra.
Huit espèces connues de la région afrotropicale : africana (Clastrier, 1960); lito- raurea (Ingram & Macfie, 1921) ; makonde (De Meillon & Wirth, 1983) ; maureenae (De Meillon & Wirth, 1987) ; meeseri (De Meillon, 1939) ; mimas (De Meillon, 1939) ; pulch- ripennis (Kieffer, 1911); sylvatica (Clastrier, 1960).
Allohelea afra, n. sp.
Mâle, femelle
Yeux nus ; contigus ventralement chez le mâle sur la valeur d'une facette environ, et large- ment séparés dorsalement par un intervalle en forme de V ; soudés ventralement chez la femelle sur la moitié de leur hauteur, et très étroitement séparés dorsalement par un intervalle en forme de V. L'espace interoculaire porte une très forte soie chez le mâle holotype, comme chez toutes les espèces étudiées (fig. 5, B), pour les deux sexes, et très exceptionnellement 2 soies de valeurs très inégales chez la femelle paratype (fig. 3, B).
Antenne du mâle. Flagelle jaunâtre ; panache brun. Articles IV-XI plus longs que larges et faiblement grossis au milieu (fig. 1, A); XII semblable aux précédents à la base, semblable aux suivants sur le corps ; XIII et XIV plus ou moins grossis à la base, longs et cylindriques sur le reste; XV en pain de sucre, terminé par une ébauche de stylet. Panache implanté en 2 rangées sur III,
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