de 2 sclérites allongés et juxtaposés ; larges dans leur partie moyenne, progressivement rétrécis à leurs deux extrémités. Paramères massifs, non soudés, mais paraissant unis à leur extrême base par un pont filamenteux. Chacun d'eux comprenant un corps long et vigoureux, qui présente à la base une expansion latérale également massive, et dont l'autre extrémité, fortement rétrécie, est recourbée en forme de crochet.
Abdomen de la femelle (fig. 14, D) uniformément bran sombre, à l'exception du segment X et des cerques, qui sont d'un jaune brunâtre clair. Sternite VIII très légèrement convexe sur son bord antérieur, faiblement échancré sur son bord postérieur ; portant une quinzaine de soies unifor- mément réparties à sa surface. L'extrémité interne de 2 plaques génitales est visible avec difficulté. Deux paires de soies sur le sternite X. Deux spermathèques majeures ovoïdes, égales (52x38), dont le col, long, en forme d'entonnoir et abouché sur la grosse extrémité de la spermathèque, n'est pas axial, mais légèrement oblique; 3e spermathèque rudimentaire présente.
Discussion. — Une seule espèce du genre est connue de la région afrotropicale, D. nigeriae (Ingram & Macfie, 1922). Aucune différence marquante n'apparaît entre sa sommaire description et celle de bimaculata, à l'exception de la morphologie et de l'orga- nisation du tarse postérieur. Ingram et Macfie écrivent à ce propos : « Form of the seg- ments and armature of spines as in M. litoraurea ». Or, chez cette dernière espèce, le tarse postérieur porte de véritables épines et non des spinules, réparties de la façon suivante : une basale et une apicale sur le basitarse ; 2 apicales sur le tarsomère II ; une apicale sur III ; 2 subapicales sur IV ; disposition comparable à celle qui est observée chez A. sylva- tica (fig. 8, A). D'autre part, chez D. nigeriae, le tarsomère postérieur V est à peu près de la même longueur que sa griffe (respectivement 90 et 126 chez bimaculata), et les sper- mathèques majeures sont inégales.
GENRE MONOHELEA KIEFFER
Monohelea Kieffer, 1917 : 294. Espèce type : Monohelea hieroglyphica Kieffer, 1917, par désignation originale. Monohelea Kieffer, 1917 : Wirth, De Meillon & Haeselbarth, 1980 : 167; Wirth & Grogan, 1988 : 67.
Monohelea pallida, n. sp. Mâle
Yeux nus; très largement séparés sur toute leur hauteur par un intervalle en forme de V (fig. 15, D). Vertex et espace interoculaire jaune pâle, à pubescence noirâtre; soies du vertex jaune pâle. Antenne : flagelle jaune pâle ; panache un peu plus sombre. Soies du panache présentes jusqu'à l'article XII; verticille basai de XIII-XV uniquement formé de longs s. chaetica; un s. chaeticum subapical sur le dernier. Pubescence sur toute la hauteur du flagelle et des articles. Mensurations : 125, 37, 35, 35, 35, 35, 35, 35, 35, 48, 112, 110, 129. Clypéus jaune brunâtre; entièrement pubes- cent, et présentant de chaque côté un alignement latéral de 3 soies. Palpe. Articles I-IV d'un jaune pâle brunâtre ; V plus clair que les précédents, presque hyalin (fig. 15, C) ; III subcylindrique ; fos- sette étroite et peu profonde, portant un bouquet de soies sensorielles qui dépasse largement l'ouver- ture; V légèrement en forme de massue. Mensurations : 48, 48, 35, 55.
Mésonotum jaune brunâtre ; fortement éclairci sur les épaules, ainsi que sur la partie dorsale correspondante de l'anépisternum ; assombri au contraire transversalement dans sa partie médiane, qui est couverte d'une pubescence noirâtre. Suture transverse non visible, mais il est possible d'iden- tifier 3 soies latérales antérieures disposées en triangle, l'une forte, les 2 autres faibles, et 3 soies latérales postérieures fortes alignées. Scutellum un peu plus clair que le mésonotum, muni de 4 soies fortes de formule 1-2-1, plus 2 soies faibles sur chacun des deux intervalles extérieurs. Aile (fig. 15, A). Pigmentation des taches antérieures et postérieures assez homogène. Une seule soie sur le com- plexe radial, à proximité de l'arculus; aucune sur R2+3. Pas de macrotriche sur le limbe. Alula nue. Mensurations : 1 118, 858, 377. Balancier à peine teinté de jaune.
Pattes. Tous les fémurs et tibias d'un jaune brunâtre très clair, les tibias étant à peine assom- bris à l'apex (fig. 15, B) ; tarses un peu plus clairs que les précédents. Tous les articles longs et
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