Titre : La Culture physique : revue bi-mensuelle illustrée
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1935-04-01
Contributeur : Surier, Albert (1871-1944). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344303451
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 15531 Nombre total de vues : 15531
Description : 01 avril 1935 01 avril 1935
Description : 1935/04/01 (A39,N540)-1935/04/30. 1935/04/01 (A39,N540)-1935/04/30.
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6139525m
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/12/2011
39° ANNEE
AVRIL 1935. :— ;N°- $Wi
È. DUGHÉR
ADMlNIBYRATEUn .
ALBERT SURIÈR
mtDAOTSUm EN OHE*
EMILE VALTIERO. »I S
DIRECTEUR
LA SANTÉ PAR LES SPORTS
L'ATHLÈTE - LA BEAUTE PAR LA
SANTÉ - LA SANTÉ PAR LA BEAUTÉ
■ T SANTÉ-BEAUTÉ RÉUNIS
^sique
BULLETIN OFFICIEL
DE LA SOCIÉTÉ D'ENCOURAGEMENT
A L'AMÉLIORATION DE LA RACE
ORGANES DE LA RÉGÉNÉRATION ^ DE LA SOCIETE D ENCOURAOEMENT
PHYSIQUE ET MORALE DELA RACE A L'AMÉLIORATION DE LA RACE '
CULTURE PHYSIQUE — HYGIÈNE — MÉDECINE NATURELLE
SPORTS RATIONNELS. — JEUX ft SPORTS — CONSEILS: MÉDICAUX
ORBANE OFFICIEL DE LA FÉDÉRATION FRANÇAISE DE CULTURE PHYSIQUE
ET DE L'ASSOCIATION DES PROFESSEURS DE CULTURE PHYSIQUE DB FRANCE
BUREAUX . 48, FAUBOURG POISSONNIÈRE - PARIS CIO") - TÉLÉPHONE . PROVENCE 21-97
REGISTRE DU COMMERCE SEINE 79-378
ABONNEMENTS:
FRANGE. . , 20-.FR.
BELGIQUE'. . 25 FR,
ÉTRANGER . 35 FR.
LE CHANGEMENT D'ADRESSE
COUTE 1 FRANC SO
COMPTE DE GHÈQ. POST. N. 720-19
FONDATEUR :
EDMOND DES BON NET' #0$
CHEVALIER DE. LA LÉGION. D'HONNEUR '
OR AN DE MÉDAILLE D'OR DE L'HYGIÈNE
CREATEUR DE LA CULTURE PHYSIQUE Et OK LA
GYMNASTIQUE DES ORGANES EN FRANCS.
AUTEUR DE * LA FORCE PHYSIQUE ~ »;
DB « COMMENT ON; DEVIENT^ ATHLÊTK » «TO.'
OU, UNE FO,s DE PLUS,
PRATIQUE A EU RAISON DE THÉORIE
Mieux vaut ignorant qui pratique que savant
qui regarde les autres.
Depuis que la science existe, c'est-à-dire depuis
que l'homme a commencé de connaître qu'il avait
une intelligence, des chercheurs s'appliquent sans
cesse à obtenir le maximum de résultats avec le
minimum d'efforts. Les recherches sur ce terrain
sont poussées aujourd'hui très loin grâce aux rès-t:
sources innombrables et presque infinies des labo-
ratoires modernes. Le cinéma au ralenti est venu
apporter à ce domaine un outil' précieux en per-
mettant d'analyser, en les décomposant à l'infini,
les mouvements. N'oublions pas, 'du reste, on ne
le répétera jamais trop, que c'est un professeur
d'éducation physique, Demeny, qui a le premier
découvert le principe du cinéma en cherchant jus-
tement un outil pour l'analyse des mouvements.
Et cependant, malgré toutes ces possibilités, on
n'a pas réussi à améliorer sensiblement les per-
formances de la machine humaine. Dans toutes les
branches, les sujets formés selon les méthodes is-
sues des laboratoires sont battus sur le Stade par
ceux d'entraîneurs qui emploient dés procédés
empiriques.
Un exemple remarquable nous est fourni, dans
le domaine de la natation, par le crawl. Tels M.
Jourdain, les Indiens, depuis toujours, nagent le
crawl sans le savoir. Un jour vint où des nageurs
dits scientifiques se mesurèrent avec un Peau-
Rouge : tandis que les champions avaient couvert
50 mètres, le primitif en avait fait 100. Ce fut
une véritable révélation. On s'empara du crawl
et on l'appelle aujourd'hui, bien à tort, « nage:
scientifique ».- .-.,... \
D'où provenait cette différence écrasante ?.-.J
Tout simplement de ce que le Peau-Rouge, qui
n'a pas de laboratoires à sa disposition, a appris
en nageant tout ce qu'il sait de la nage. Il a eu,
dans sa lutte quotidienne pour la vie, .affaire à
toutes les difficultés, à toutes les traitrises de
l'eau. ■■■■*%.
Il a dû se défendre contre les courants, les te-
mous,Tes tourbillons. Il a sans doute été amené
un jour, à la suite, peut-être d'un mouvement'for»
tuit à constater que "le coup de bras en dessus
facilitait son avance. Il s'est alors appliqué à l'uti-
liser au mieux 1. Il a été amené à calculer le mo-
ment opportun pour respirer puisque, dans ce
mouvement en deux temps, la tête doit rester
sous l'eau pendant une grande partie de l'exécu-
tion. Sa nage est résultée de la pratique, elle ne
pouvait pas être conçue théoriquement. .
Le savant de laboratoire étudiait sur des don-
nées mortes. L'Indien; lui, travaillait en pleine
matière vivante.
La même différence existe entre le médecin et
le professeur de'Culture Physique : l'un débute
sur des cadavres et continue sur des malades.
L'autre étudie sur dés bien portants. Et de même
que le Peau-Rouge a pris 50 mètres sur 100 au
champion scientifique, le professeur de Culture
Physique guérit bien souvent là où le médecin a
échoué.
De même toute sa science, battre l'Indien ignorant qui pra-
tique ; de même, toutes les drogues réunies ne
peuvent égaler la pratique de la Culture Physi»
que, véritable Reine de la vraie médecine
moderne. v.,
E. VALTIER.
— 97 -
AVRIL 1935. :— ;N°- $Wi
È. DUGHÉR
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LA SANTÉ PAR LES SPORTS
L'ATHLÈTE - LA BEAUTE PAR LA
SANTÉ - LA SANTÉ PAR LA BEAUTÉ
■ T SANTÉ-BEAUTÉ RÉUNIS
^sique
BULLETIN OFFICIEL
DE LA SOCIÉTÉ D'ENCOURAGEMENT
A L'AMÉLIORATION DE LA RACE
ORGANES DE LA RÉGÉNÉRATION ^ DE LA SOCIETE D ENCOURAOEMENT
PHYSIQUE ET MORALE DELA RACE A L'AMÉLIORATION DE LA RACE '
CULTURE PHYSIQUE — HYGIÈNE — MÉDECINE NATURELLE
SPORTS RATIONNELS. — JEUX ft SPORTS — CONSEILS: MÉDICAUX
ORBANE OFFICIEL DE LA FÉDÉRATION FRANÇAISE DE CULTURE PHYSIQUE
ET DE L'ASSOCIATION DES PROFESSEURS DE CULTURE PHYSIQUE DB FRANCE
BUREAUX . 48, FAUBOURG POISSONNIÈRE - PARIS CIO") - TÉLÉPHONE . PROVENCE 21-97
REGISTRE DU COMMERCE SEINE 79-378
ABONNEMENTS:
FRANGE. . , 20-.FR.
BELGIQUE'. . 25 FR,
ÉTRANGER . 35 FR.
LE CHANGEMENT D'ADRESSE
COUTE 1 FRANC SO
COMPTE DE GHÈQ. POST. N. 720-19
FONDATEUR :
EDMOND DES BON NET' #0$
CHEVALIER DE. LA LÉGION. D'HONNEUR '
OR AN DE MÉDAILLE D'OR DE L'HYGIÈNE
CREATEUR DE LA CULTURE PHYSIQUE Et OK LA
GYMNASTIQUE DES ORGANES EN FRANCS.
AUTEUR DE * LA FORCE PHYSIQUE ~ »;
DB « COMMENT ON; DEVIENT^ ATHLÊTK » «TO.'
OU, UNE FO,s DE PLUS,
PRATIQUE A EU RAISON DE THÉORIE
Mieux vaut ignorant qui pratique que savant
qui regarde les autres.
Depuis que la science existe, c'est-à-dire depuis
que l'homme a commencé de connaître qu'il avait
une intelligence, des chercheurs s'appliquent sans
cesse à obtenir le maximum de résultats avec le
minimum d'efforts. Les recherches sur ce terrain
sont poussées aujourd'hui très loin grâce aux rès-t:
sources innombrables et presque infinies des labo-
ratoires modernes. Le cinéma au ralenti est venu
apporter à ce domaine un outil' précieux en per-
mettant d'analyser, en les décomposant à l'infini,
les mouvements. N'oublions pas, 'du reste, on ne
le répétera jamais trop, que c'est un professeur
d'éducation physique, Demeny, qui a le premier
découvert le principe du cinéma en cherchant jus-
tement un outil pour l'analyse des mouvements.
Et cependant, malgré toutes ces possibilités, on
n'a pas réussi à améliorer sensiblement les per-
formances de la machine humaine. Dans toutes les
branches, les sujets formés selon les méthodes is-
sues des laboratoires sont battus sur le Stade par
ceux d'entraîneurs qui emploient dés procédés
empiriques.
Un exemple remarquable nous est fourni, dans
le domaine de la natation, par le crawl. Tels M.
Jourdain, les Indiens, depuis toujours, nagent le
crawl sans le savoir. Un jour vint où des nageurs
dits scientifiques se mesurèrent avec un Peau-
Rouge : tandis que les champions avaient couvert
50 mètres, le primitif en avait fait 100. Ce fut
une véritable révélation. On s'empara du crawl
et on l'appelle aujourd'hui, bien à tort, « nage:
scientifique ».- .-.,... \
D'où provenait cette différence écrasante ?.-.J
Tout simplement de ce que le Peau-Rouge, qui
n'a pas de laboratoires à sa disposition, a appris
en nageant tout ce qu'il sait de la nage. Il a eu,
dans sa lutte quotidienne pour la vie, .affaire à
toutes les difficultés, à toutes les traitrises de
l'eau. ■■■■*%.
Il a dû se défendre contre les courants, les te-
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Le savant de laboratoire étudiait sur des don-
nées mortes. L'Indien; lui, travaillait en pleine
matière vivante.
La même différence existe entre le médecin et
le professeur de'Culture Physique : l'un débute
sur des cadavres et continue sur des malades.
L'autre étudie sur dés bien portants. Et de même
que le Peau-Rouge a pris 50 mètres sur 100 au
champion scientifique, le professeur de Culture
Physique guérit bien souvent là où le médecin a
échoué.
De même
tique ; de même, toutes les drogues réunies ne
peuvent égaler la pratique de la Culture Physi»
que, véritable Reine de la vraie médecine
moderne. v.,
E. VALTIER.
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