Titre : Annales de la Société entomologique de France
Auteur : Société entomologique de France. Auteur du texte
Éditeur : Mequignon-Marvis (Paris)
Éditeur : F. G. LevraultF. G. Levrault (Paris)
Éditeur : Pitois-Levrault et CiePitois-Levrault et Cie (Paris)
Éditeur : Ch. PitoisCh. Pitois (Paris)
Éditeur : chez le trésorier de la Sociétéchez le trésorier de la Société (Paris)
Éditeur : au siège de la Sociétéau siège de la Société (Paris)
Éditeur : Le FrançoisLe François (Paris)
Éditeur : Masson & CieMasson & Cie (Paris)
Éditeur : Société entomologique de FranceSociété entomologique de France (Paris)
Date d'édition : 1991-07-01
Contributeur : Viette, Pierre (1921-2011). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34349289k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Langue : anglais
Format : Nombre total de vues : 125079 Nombre total de vues : 125079
Description : 01 juillet 1991 01 juillet 1991
Description : 1991/07/01 (T27,N3)-1991/09/30. 1991/07/01 (T27,N3)-1991/09/30.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k61337471
Source : Muséum national d'histoire naturelle. Bibliothèques, 2008-139742
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/12/2010
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- CONTENTS Tome 27. N° 3 Juillet-Septembre 1991
- .......... Page(s) .......... 287
- SOMMAIRE Tome 27. N° 3 Juillet-Septembre 1991
- .......... Page(s) .......... 287
familles de Coléoptères, des cas de répartition discontinue (cas du Cetonidae Gnathocera
royi Ruter, présent au Nimba et au Simandou ; des Carabidae Diatypus leonensis Basi
lewsky et Onotokiba guineensis Basilewsky, qui existent aussi au Mont Loma). Ce type
de distribution à aires disjointes peut, selon toute vraisemblance, exister aussi chez quel-
ques Élatérides orophiles du Nimba, notamment parmi ceux qui ne se cantonnent pas d'une
manière stricte dans les prairies sommitales, mais dont on note aussi la présence dans les
savanes de moyenne altitude.
III. REPARTITION ALTITUDINALE DES ESPECES
Le Mont Nimba ne culmine qu'à 1 750 m, soit 1 200 m au-dessus de la plaine envi-
ronnante mais cette dénivellation, bien que peu importante, est suffisante pour déterminer
en altitude des conditions climatiques défavorables à la vie des espèces de la zone plani-
tiaire (Lamotte & Roy, 1961). La rigueur du climat, mais certainement aussi la pauvreté
du milieu végétal de la zone sommitale du massif, entraînent un appauvrissement très net
de la faune à mesure qu'on s'élève vers les sommets (fig. 2). Aux espèces de la zone pla-
nitiaire se substituent dans la zone supérieure de la montagne des formes orophiles parti-
culières. Des Élatérides qui vivent dans la plaine, une partie se rencontre aussi dans les
savanes de moyenne altitude et quelques espèces atteignent même la zone orophile. Néan-
moins, le plus grand nombre ne s'élève pas au-dessus d'une altitude limite bien inférieure
à celle des sommets. Parmi les espèces montagnardes, il en est aussi qui ne se cantonnent
pas d'une manière exclusive dans les prairies sommitales et descendent le long des pentes,
mais cette distribution présente aussi une limite au-dessous de laquelle, les espèces ne se
trouvent plus.
Ainsi, des 20 Élatérides qui peuplent les formations herbeuses de basse altitude,
14 demeurent dans les savanes de piedmont ou ne colonisent pas les étages supérieurs à
1 000 m; ce sont Agrypnus montisnimbae, n. sp., Agrypnus sp., Propsephus vanderplaet-
332
Fig. 2, Répartition altitudinale des Élatérides peuplant les milieux herbacés du Mont Nimba. On notera la pau-
vreté de peuplement des zones sommitales du massif.
royi Ruter, présent au Nimba et au Simandou ; des Carabidae Diatypus leonensis Basi
lewsky et Onotokiba guineensis Basilewsky, qui existent aussi au Mont Loma). Ce type
de distribution à aires disjointes peut, selon toute vraisemblance, exister aussi chez quel-
ques Élatérides orophiles du Nimba, notamment parmi ceux qui ne se cantonnent pas d'une
manière stricte dans les prairies sommitales, mais dont on note aussi la présence dans les
savanes de moyenne altitude.
III. REPARTITION ALTITUDINALE DES ESPECES
Le Mont Nimba ne culmine qu'à 1 750 m, soit 1 200 m au-dessus de la plaine envi-
ronnante mais cette dénivellation, bien que peu importante, est suffisante pour déterminer
en altitude des conditions climatiques défavorables à la vie des espèces de la zone plani-
tiaire (Lamotte & Roy, 1961). La rigueur du climat, mais certainement aussi la pauvreté
du milieu végétal de la zone sommitale du massif, entraînent un appauvrissement très net
de la faune à mesure qu'on s'élève vers les sommets (fig. 2). Aux espèces de la zone pla-
nitiaire se substituent dans la zone supérieure de la montagne des formes orophiles parti-
culières. Des Élatérides qui vivent dans la plaine, une partie se rencontre aussi dans les
savanes de moyenne altitude et quelques espèces atteignent même la zone orophile. Néan-
moins, le plus grand nombre ne s'élève pas au-dessus d'une altitude limite bien inférieure
à celle des sommets. Parmi les espèces montagnardes, il en est aussi qui ne se cantonnent
pas d'une manière exclusive dans les prairies sommitales et descendent le long des pentes,
mais cette distribution présente aussi une limite au-dessous de laquelle, les espèces ne se
trouvent plus.
Ainsi, des 20 Élatérides qui peuplent les formations herbeuses de basse altitude,
14 demeurent dans les savanes de piedmont ou ne colonisent pas les étages supérieurs à
1 000 m; ce sont Agrypnus montisnimbae, n. sp., Agrypnus sp., Propsephus vanderplaet-
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Fig. 2, Répartition altitudinale des Élatérides peuplant les milieux herbacés du Mont Nimba. On notera la pau-
vreté de peuplement des zones sommitales du massif.
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