Presse et revues
16 pages
Titre : Revue municipale : recueil hebdomadaire d'études édilitaires pour la France et l'étranger
Auteur : Association communale de France. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-04-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32860840q
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 27309 Nombre total de vues : 27309
Description : 15 avril 1904 15 avril 1904
Description : 1904/04/15 (A7,N330)-1904/04/30. 1904/04/15 (A7,N330)-1904/04/30.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6132431t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, 4-F-1062
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
REVUE MUNICIPALE
939
généralement d'une seule pièce. Les fils sont
tendus à une hauteur de 6 mètres au-dessus du
sol. Chaque section du réseau est doté d'au moins
un parafoudre. Pour garantir le public et les
stations de téléphone contre les dangers de la
chute des fils téléphoniques sur les fils du réseau,
on a posé au-dessus de la travée, là où cela était
nécesssaire, en les attachant au prolongement des
mâts et aux maisons, des fils d'acier protecteurs
de 4 et 8 m/m. de diamètre, bien reliés à la terre.
Si un fil téléphonique vient à tomber sur le réseau
de contact, il brûle au point de sa rencontre avec
le fil protecteur.
Le matériel roulant se compose de ioo voitures
motrices et 12 baladeuses ; le nombre de ces der-
nières s'augmentera bientôt par la transformation
des ancienne voitures à traction animale. Outre
les billets à 10, 15, 20 et 25 centimes pour diffé-
rents parcours, l'Administration des tramways
délivre des cartes d'abonnement pour les divers
réseaux ou pour l'ensemble des lignes pour un
an, six mois ou trois mois.
Pendant l'année 1902,1a consommation d'élec-
tricité sur tout le réseau a été de 1.692,679 Kilo-
watt-heures, soit 600 watt-heures par voiture-
kilomètre. Les frais d'exploitation électrique des
tramways sont d'environ 34 centimes par voiture-
kilomètre.
Les comptes pour l'année 1901 montrent que
les recettes ont été de Fr. 1.390.329,20
(comprenant 7.595 fr. de recettes
diverses : annonces, etc.), pendant
que les dépenses de toutes sortes ne
se sont élevées qu'à 948.876,97
Le bénéfice brut de l'exploitation
des tramways a donc étéde...Fr. 441.452,23
Après prélèvement des fonds d'amortissement
et de renouvellement du matériel, le bénéfice net
s'est chiffré par fr. 200.3c2.45. Ce bénéfice net a
été, en 1902, de fr. 212.266,20.
L'entreprise des Tramways Municipaux de
Zurich a coûté à établir environ 8 millions dont
une somme de 1 millon 1/4 est soumise à l'amor-
tissement. Les constructions finies représentent
une valeur d'à peu près 4 millions, les stations
d'énergie et le matériel roulant plus de 2 millions
600.000 francs.
G. AVRÈDE.
TABLEAU STATISTIQUE
DE
L'Alimentation en eau des Villes de France
D'ALGÉRIE ET /TUNISIE (<)
(Au-dessus de 5.000 habitants)
.A.TX 1" J^ZESTATHEK. 1903
Résumé et coup d'oeil d'ensemble
de l'alimentation en eau des Villes
de plus de 5.000 habitants.
Sious prévenons ceux de nos Abonnés donc
1 abonnement expire & la fin «le ce mois «.ne
sauf avis contraire de leur part, nous ferons
présenter par la poste, sans déraillement pour
aux, une quittance de renouvellement.
I. — FRANCE
Sur les 616 communes de plus de 5.000 habi-
tants existant en France, on en trouve :
i° 148, soit 24 0/0, qui n'ont pas fait d'adduction
d'eau et n'ont dès lors que des puits, généralement
très nombreux, avec parfois quelques sources nées
et utilisées sur place et des citernes (rares). Il
est juste de dire que 31 de ces villes ont étudié
un projet d'alimentation en eau, en sorte qu'on
peut espérer que d'ici quelques années le nombre
sera réduit à 117 : en outre, il faut[remarquer que,
dans ce nombre, sont comprises 30 communes du
Finistère, de la Loire-Inférieure et du Morbihan
dont la population est très disséminée et qui ne
sont pas des villes à proprement parler ;
2° 468 qui ont fait une ou plusieurs adduc-
tions d'eau ; mais, sur ce nombre, 34 ne donnent
pas de concessions aux particuliers et n'ont que
des fontaines ou appareils de puisage publics.
Parmi les 434 villes qui distribuent l'eau à
domicile, 276 administrent leur service d'eau
elles-mêmes (en régie) et 158 ont concédé la dis-
tribution temporairement à des Sociétés ou à
des particuliers (plus rare) : des 158 villes ayant
concédé la distribution, il faut distinguer les
47 villes de la Seine et de Seine-et-Oise qui sont
desservies par la Compagnie générale des Eaux
et les 8 villes qui le sont par la Compagnie de
la Banlieue de Paris, en sorte que, pour le reste
de la France, il n'y a plus qu'une centaine de
services concédés.
PROVENANCE DE L'EAU
Sans parler des puits ordinaires particuliers
qui sont encore très nombreux partout (les puits
publics sont devenus rares et tendent à disparaître
des villes où il y a une distribution) et sont
notamment la règle dans les 148 communes pri-
vées de distribution d'eau centrale, on rencontre
(1) Dressé d'après la première édition de VAnnuaire sta-
tistique et descriptif des distributions d'eau de France,
Algérie, Belgique et Suisse par le Dr Ed. IMBEAUX, Ingé-
nieur des Ponts et Chaussées, directeur du service municipa
de Nancy, et V. THIÉRY, Conducteur des Ponts et. Chaus-
sées, sous-directeur du service municipal de Nancy.
939
généralement d'une seule pièce. Les fils sont
tendus à une hauteur de 6 mètres au-dessus du
sol. Chaque section du réseau est doté d'au moins
un parafoudre. Pour garantir le public et les
stations de téléphone contre les dangers de la
chute des fils téléphoniques sur les fils du réseau,
on a posé au-dessus de la travée, là où cela était
nécesssaire, en les attachant au prolongement des
mâts et aux maisons, des fils d'acier protecteurs
de 4 et 8 m/m. de diamètre, bien reliés à la terre.
Si un fil téléphonique vient à tomber sur le réseau
de contact, il brûle au point de sa rencontre avec
le fil protecteur.
Le matériel roulant se compose de ioo voitures
motrices et 12 baladeuses ; le nombre de ces der-
nières s'augmentera bientôt par la transformation
des ancienne voitures à traction animale. Outre
les billets à 10, 15, 20 et 25 centimes pour diffé-
rents parcours, l'Administration des tramways
délivre des cartes d'abonnement pour les divers
réseaux ou pour l'ensemble des lignes pour un
an, six mois ou trois mois.
Pendant l'année 1902,1a consommation d'élec-
tricité sur tout le réseau a été de 1.692,679 Kilo-
watt-heures, soit 600 watt-heures par voiture-
kilomètre. Les frais d'exploitation électrique des
tramways sont d'environ 34 centimes par voiture-
kilomètre.
Les comptes pour l'année 1901 montrent que
les recettes ont été de Fr. 1.390.329,20
(comprenant 7.595 fr. de recettes
diverses : annonces, etc.), pendant
que les dépenses de toutes sortes ne
se sont élevées qu'à 948.876,97
Le bénéfice brut de l'exploitation
des tramways a donc étéde...Fr. 441.452,23
Après prélèvement des fonds d'amortissement
et de renouvellement du matériel, le bénéfice net
s'est chiffré par fr. 200.3c2.45. Ce bénéfice net a
été, en 1902, de fr. 212.266,20.
L'entreprise des Tramways Municipaux de
Zurich a coûté à établir environ 8 millions dont
une somme de 1 millon 1/4 est soumise à l'amor-
tissement. Les constructions finies représentent
une valeur d'à peu près 4 millions, les stations
d'énergie et le matériel roulant plus de 2 millions
600.000 francs.
G. AVRÈDE.
TABLEAU STATISTIQUE
DE
L'Alimentation en eau des Villes de France
D'ALGÉRIE ET /TUNISIE (<)
(Au-dessus de 5.000 habitants)
.A.TX 1" J^ZESTATHEK. 1903
Résumé et coup d'oeil d'ensemble
de l'alimentation en eau des Villes
de plus de 5.000 habitants.
Sious prévenons ceux de nos Abonnés donc
1 abonnement expire & la fin «le ce mois «.ne
sauf avis contraire de leur part, nous ferons
présenter par la poste, sans déraillement pour
aux, une quittance de renouvellement.
I. — FRANCE
Sur les 616 communes de plus de 5.000 habi-
tants existant en France, on en trouve :
i° 148, soit 24 0/0, qui n'ont pas fait d'adduction
d'eau et n'ont dès lors que des puits, généralement
très nombreux, avec parfois quelques sources nées
et utilisées sur place et des citernes (rares). Il
est juste de dire que 31 de ces villes ont étudié
un projet d'alimentation en eau, en sorte qu'on
peut espérer que d'ici quelques années le nombre
sera réduit à 117 : en outre, il faut[remarquer que,
dans ce nombre, sont comprises 30 communes du
Finistère, de la Loire-Inférieure et du Morbihan
dont la population est très disséminée et qui ne
sont pas des villes à proprement parler ;
2° 468 qui ont fait une ou plusieurs adduc-
tions d'eau ; mais, sur ce nombre, 34 ne donnent
pas de concessions aux particuliers et n'ont que
des fontaines ou appareils de puisage publics.
Parmi les 434 villes qui distribuent l'eau à
domicile, 276 administrent leur service d'eau
elles-mêmes (en régie) et 158 ont concédé la dis-
tribution temporairement à des Sociétés ou à
des particuliers (plus rare) : des 158 villes ayant
concédé la distribution, il faut distinguer les
47 villes de la Seine et de Seine-et-Oise qui sont
desservies par la Compagnie générale des Eaux
et les 8 villes qui le sont par la Compagnie de
la Banlieue de Paris, en sorte que, pour le reste
de la France, il n'y a plus qu'une centaine de
services concédés.
PROVENANCE DE L'EAU
Sans parler des puits ordinaires particuliers
qui sont encore très nombreux partout (les puits
publics sont devenus rares et tendent à disparaître
des villes où il y a une distribution) et sont
notamment la règle dans les 148 communes pri-
vées de distribution d'eau centrale, on rencontre
(1) Dressé d'après la première édition de VAnnuaire sta-
tistique et descriptif des distributions d'eau de France,
Algérie, Belgique et Suisse par le Dr Ed. IMBEAUX, Ingé-
nieur des Ponts et Chaussées, directeur du service municipa
de Nancy, et V. THIÉRY, Conducteur des Ponts et. Chaus-
sées, sous-directeur du service municipal de Nancy.
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