Titre : Revue municipale : recueil hebdomadaire d'études édilitaires pour la France et l'étranger
Auteur : Association communale de France. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32860840q
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 27309 Nombre total de vues : 27309
Description : 01 mars 1904 01 mars 1904
Description : 1904/03/01 (A7,N327)-1904/03/15. 1904/03/01 (A7,N327)-1904/03/15.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6132424p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, 4-F-1062
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
REVUE MUNICIPALE 899
l'avantage de placer leurs économies à un taux
d'intérêt convenable, tout en assurant à leurs
placements la meilleure des garanties.
BELGIQUE
Bruxelles. — Les cantines scolaires; réso-
lution des Conseillers socialistes. — La fédéra-
tion des Conseillers communaux socialistes de
l'agglomération bruxelloise a adopté à l'unani-
mité la résolution suivante :
« Si le réfectoire scolaire communal ou pa-
tronné par l'administration communale admet
tous les enfants des écoles officielles ou libres, les
conseillers socialistes refuseront de voter un sub-
side aux oeuvres des écoles libres.
« Dans le cas contraire, ils devront voter de
semblables subsides, la question primordiale étant
d'assurer le nécessaire à tous les enfants sans
distinction.
« Mais tous devront travailler pour assurer au
plus tôt la création d'oeuvres communales de
réfectoire scolaire ouvertes à tous les enfants. »
Mons. — Assurance du personnel ouvrier
de VAdministration communale. — Le Conseil
a, de nouveau, confié à la Cie « La Belgique
Industrielle » pour 1903-1904, l'assurance du
personnel ouvrier de la Ville, moyennant une
prime égale à o,6o 0/0 du montant des salaires
placés, au lieu de 0,75 0/0, prime allouée pendant
la période bisannuelle précédente.
La Désinfection des immeubles contaminées ;
rétribution due à la Caisse municipale. — Le
Conseil a pris l'arrêté suivant :
« Article Ier. — La désinfection par le service
communal d'hygiène, des immeubles contaminés
est tarifée sur le pied de 5 fr. par salle à désin-
fecter.
« Art. 2. — Est gratuite la désinfection des
habitations occupées par des familles dans l'indi-
gence.
« Art. 3. — Les frais de la désinfection des
salles d'hospices, hôpitaux, maisons d'aliénés,
dépôts de mendicité, prisons, ainsi que des salles
d'établissements appartenant à l'Etat ou à la
province sont à charge de ces établissements.
« Art. 4. — Toute personne qui sollicite la
désinfection d'un immeuble, est tenue de-verser
préalablement, à la Caisse communale, à titre de
nantissement, et pour garantie du payement du
travail, une somme calculée conformément au
tarif ci-dessus indiqué. »
ÉTATS-UNIS
New-York. — Le Métropolitain souter-
rain ; les édifices « gratieurs de nuages » et les
maisons « enfouies ». — Le chemin de fer mé-
tropolitain souterrain de New-York va inces-
samment être inauguré. Il fera certainement une
grande concurrence au chemin de fer métropo-
litain aérien.
A ce sujet, M. W. Parsons, ingénieur en chef
des travaux de la nouvelle ligne, se livre à une
prédiction qui fait vaguement songer qu'à force
de civilisation mécanique l'homme pourrait re-
tourner, tout au moins comme localisation de
son habitation, à l'état de ses ancêtres de l'ère
des cavernes. On sait que, vu la cherté du ter-
rain, les immeubles de New-York témoignent
d'une propensité inesthétique à s'élever dans
les airs à la hauteur de 10, 20 et même 30
étages ; ce sont les sky-scrapers, les édifices
« gratteurs de nuages ». Or, voici que, guidé
sans doute par la même préoccupation d'édi-
fier autant de logis que possible sur le même
bout de terrain, M. W. Parsons préconise le
développement des immeubles en profondeur
sous le sol aussi bien qu'en hauteur au-dessus du
sol. Une maison aurait 10 ou 20 étages en l'air
et, je suppose, une demi-douzaine d'étages en
sous-sols. Ces sous-sols à différents niveaux se-
raient naturellement desservis par le métro sou-
terrain, et seraient munis d'ascenseurs pour
remonter leurs locataires au niveau du sol.
L'électricité se chargerait de distribuer là-
dessous la plus suave ventilation et le plus somp-
tueux éclairage, la température la plus confor-
table et la plus égale régnerait sans doute dans
ces logis de catacombes ; mais quelque luxueuse-
ment qu'ils fussent installés, ils ressembleraient
singulièrement, j'imagine, aux hypogées, où les
monarques des nombreuses dynasties égyptiennes
dormaient leur éternel sommeil. Ce n'est pas une
raison pour que des « maisons enfouies » ne se
vrillent pas bientôt dans le sol de New York.
Toute conception abracadabrante, mais mécani-
quement réalisable, a des chances d'être exécutée
aux Etats-Unis.
ITALIE
Prato. — Maisons ouvrières construites par
la municipalité. — Sur la proposition du Maire,
M. Tanini, le Conseil de cette petite ville d'une
vingtaine de mille âmes, que le développement de
ses industries textiles a fait appeler le Manchester
de la Toscane, a décidé de consacrer 300.000 fr.
à la construction d'habitations ouvrières et de se
procurer les fonds nécessaires par un emprunt fait à
la Caisse d'épargne locale au taux de 3 1/2 0/0, le
remboursement s'opérant automatiquement en
60 ans par le paiement des intérêts semestriels.
La construction de même que la gestion de ces
maisons sera confiée à une Commission de 7
membres compétents dans les choses du bâtiment
l'avantage de placer leurs économies à un taux
d'intérêt convenable, tout en assurant à leurs
placements la meilleure des garanties.
BELGIQUE
Bruxelles. — Les cantines scolaires; réso-
lution des Conseillers socialistes. — La fédéra-
tion des Conseillers communaux socialistes de
l'agglomération bruxelloise a adopté à l'unani-
mité la résolution suivante :
« Si le réfectoire scolaire communal ou pa-
tronné par l'administration communale admet
tous les enfants des écoles officielles ou libres, les
conseillers socialistes refuseront de voter un sub-
side aux oeuvres des écoles libres.
« Dans le cas contraire, ils devront voter de
semblables subsides, la question primordiale étant
d'assurer le nécessaire à tous les enfants sans
distinction.
« Mais tous devront travailler pour assurer au
plus tôt la création d'oeuvres communales de
réfectoire scolaire ouvertes à tous les enfants. »
Mons. — Assurance du personnel ouvrier
de VAdministration communale. — Le Conseil
a, de nouveau, confié à la Cie « La Belgique
Industrielle » pour 1903-1904, l'assurance du
personnel ouvrier de la Ville, moyennant une
prime égale à o,6o 0/0 du montant des salaires
placés, au lieu de 0,75 0/0, prime allouée pendant
la période bisannuelle précédente.
La Désinfection des immeubles contaminées ;
rétribution due à la Caisse municipale. — Le
Conseil a pris l'arrêté suivant :
« Article Ier. — La désinfection par le service
communal d'hygiène, des immeubles contaminés
est tarifée sur le pied de 5 fr. par salle à désin-
fecter.
« Art. 2. — Est gratuite la désinfection des
habitations occupées par des familles dans l'indi-
gence.
« Art. 3. — Les frais de la désinfection des
salles d'hospices, hôpitaux, maisons d'aliénés,
dépôts de mendicité, prisons, ainsi que des salles
d'établissements appartenant à l'Etat ou à la
province sont à charge de ces établissements.
« Art. 4. — Toute personne qui sollicite la
désinfection d'un immeuble, est tenue de-verser
préalablement, à la Caisse communale, à titre de
nantissement, et pour garantie du payement du
travail, une somme calculée conformément au
tarif ci-dessus indiqué. »
ÉTATS-UNIS
New-York. — Le Métropolitain souter-
rain ; les édifices « gratieurs de nuages » et les
maisons « enfouies ». — Le chemin de fer mé-
tropolitain souterrain de New-York va inces-
samment être inauguré. Il fera certainement une
grande concurrence au chemin de fer métropo-
litain aérien.
A ce sujet, M. W. Parsons, ingénieur en chef
des travaux de la nouvelle ligne, se livre à une
prédiction qui fait vaguement songer qu'à force
de civilisation mécanique l'homme pourrait re-
tourner, tout au moins comme localisation de
son habitation, à l'état de ses ancêtres de l'ère
des cavernes. On sait que, vu la cherté du ter-
rain, les immeubles de New-York témoignent
d'une propensité inesthétique à s'élever dans
les airs à la hauteur de 10, 20 et même 30
étages ; ce sont les sky-scrapers, les édifices
« gratteurs de nuages ». Or, voici que, guidé
sans doute par la même préoccupation d'édi-
fier autant de logis que possible sur le même
bout de terrain, M. W. Parsons préconise le
développement des immeubles en profondeur
sous le sol aussi bien qu'en hauteur au-dessus du
sol. Une maison aurait 10 ou 20 étages en l'air
et, je suppose, une demi-douzaine d'étages en
sous-sols. Ces sous-sols à différents niveaux se-
raient naturellement desservis par le métro sou-
terrain, et seraient munis d'ascenseurs pour
remonter leurs locataires au niveau du sol.
L'électricité se chargerait de distribuer là-
dessous la plus suave ventilation et le plus somp-
tueux éclairage, la température la plus confor-
table et la plus égale régnerait sans doute dans
ces logis de catacombes ; mais quelque luxueuse-
ment qu'ils fussent installés, ils ressembleraient
singulièrement, j'imagine, aux hypogées, où les
monarques des nombreuses dynasties égyptiennes
dormaient leur éternel sommeil. Ce n'est pas une
raison pour que des « maisons enfouies » ne se
vrillent pas bientôt dans le sol de New York.
Toute conception abracadabrante, mais mécani-
quement réalisable, a des chances d'être exécutée
aux Etats-Unis.
ITALIE
Prato. — Maisons ouvrières construites par
la municipalité. — Sur la proposition du Maire,
M. Tanini, le Conseil de cette petite ville d'une
vingtaine de mille âmes, que le développement de
ses industries textiles a fait appeler le Manchester
de la Toscane, a décidé de consacrer 300.000 fr.
à la construction d'habitations ouvrières et de se
procurer les fonds nécessaires par un emprunt fait à
la Caisse d'épargne locale au taux de 3 1/2 0/0, le
remboursement s'opérant automatiquement en
60 ans par le paiement des intérêts semestriels.
La construction de même que la gestion de ces
maisons sera confiée à une Commission de 7
membres compétents dans les choses du bâtiment
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