Titre : La Culture physique : revue bi-mensuelle illustrée
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-04-01
Contributeur : Surier, Albert (1871-1944). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344303451
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 15531 Nombre total de vues : 15531
Description : 01 avril 1913 01 avril 1913
Description : 1913/04/01 (A10,N198). 1913/04/01 (A10,N198).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6131944v
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/12/2011
lO° Année
N° 198
lor avril 1913
Là Culture Physique
. ADMINISTRATION, DIRECTION ET RÉDACTION :
48, Faubourg Poissonnière, PARIS (Xe Arrond')
. Téléphone 125-03 ■ .'.■'■
ADMINISTRATEUR, Edmond DESBONNET .**» Albert SURIER, DIRECTEUR
ABONNEMENT ANNUEL
France (Métropole et Colonies). . 10 francs
Étranger. .............. 12 francs
12 francs
CONCLUSIONS SUR UN Ç0N6RËS
Maintenant que l'enthousiasme suscité
par te Congrès international de l'éducation
physique est calmé et que de tout cet entas-
sement d'idées, de faits et de discours, 11 est
possible d'éliminer les gangues et d'essayer
d'en faire jaillir le métal précieux-qu'elles
renferment, M nous paraît que c'est le mo-
ment de tirer de ces premières assises de la
culture physique les conclusions qu'elles
comportent.
Ce qui a surtout frappé ceux qui ont suivi
les discussions qui se sont déroulées à la Fa-
culté de médecine, c'est la variété infinie des
questions soulevées et l'inépuisable verve
de leurs protagonistes. Que de science, que
le mots rébarbatifs !
Et à. entendre ces savants venus de toutes
les parties du monde, avec des cerveaux
nourris des plus abstraites théories, on se
iemandait avec inquiétude s'il était réelle-
ment besoin d'un savoir si immense pour
aire des athlètes.
Car, il n'y a pas à le hier, le Congrès in-
■ernalional de. l'éducation physique fut,
principalement, une réunion de savants et
surtout de médecins. Or, au risque de pas-
»er pour un ignare dans la matière, je par-
Sage cette opinion que le médecin n'est pas
ye professeur idéal de culture physique,
i Uue le futur docteur formé dans des facul-
ffi ou seront installées des écoles pratiques
»e culture physique deviennent par la suite
W maître parfait, c'est possible,- encore que
ftn i-°1S\ médecirl professionnellement plus
fficnn à reconnaître, même dans le sujet 1G
lin, S-ain' un ma|ade que la perfection phy-
|0!ogique Mais il faudrait d'abord outiller
1 ^acuités, et ne pas laisser croire aux étu-
Irnn ? Aque c'est a l'amphithéâtre qu'on ap-
C '«« A m°'deler la pâte humaine, selon les
Ifiorce beauté' eu vue de la sanlé et-da
I °us n'en sommes malheureusement pas
là et c'est ce qui fait, que, pleins d'une scien-
ce qui porte à faux, en matière de culture
physique, les .médecins, ne savent,-en- géné-
ral qu'ergoter et les intellectuelis philoso-
pher.
J'ai écrit dans . mon compte rendu de
Y Auto que le sport était véritablement deve-
nu une science, puisqu'il en avait les deux
caractères essentiels-: les.principes.abstraits
vérifiés, contrôlés, prouvés par l'expérimen-
tation. Mais je me suis bien gardé■■d'appli-
quer la même affirmation à la culture physi-
que. Car, en dépit de tout le savoir et de
toute l'éloquence qui se sont dépensés au
Congrès, la culture physique n'en est pas
sortie à l'état de science avec des formules
inflexibles et dés principes. définitifs ; ou
bien alors c'est une science que ne possè-
dent point les savants professionnels. Ce
n'est pas le parchemin ni la prétention qui
font le savant.
Sans doute, tous ceux qui se mêlèrent aux
travaux du Congrès sont des hommes sym-
pathiquement dévoués à la cause de la cul-
lure physique ; sans doute ils sont pleins de
bonne volonté ; de même que l'était l'ours
de la fable qui voulait- éloigner du nez de
son maître une mouche importune avec un
énorme pavé, mais ce n'est pourtant pas
une raison pour leur en abandonner la maî-
trise avec la gloire d'avoir tout fait.
J'ai vu beaucoup de médecins et de mora-
listes, au Congrès international de l'éduca-
tion physique, mais à part dans la section
militaire où là, au moins, des officiers expri-
mèrent des idées pratiques, je n'y ai point
vu d'athlètes. Ou du moins si, j'en' ai vu, au
Vélodrome d'Hiver et un soir, à la-Sorbonne,
cans de très beaux assauts de sports. Quant
aux congressistes, ils regardaient.'.; Y en
avait-il beaucoup parmi eux qui eussent été
N° 198
lor avril 1913
Là Culture Physique
. ADMINISTRATION, DIRECTION ET RÉDACTION :
48, Faubourg Poissonnière, PARIS (Xe Arrond')
. Téléphone 125-03 ■ .'.■'■
ADMINISTRATEUR, Edmond DESBONNET .**» Albert SURIER, DIRECTEUR
ABONNEMENT ANNUEL
France (Métropole et Colonies). . 10 francs
Étranger. .............. 12 francs
12 francs
CONCLUSIONS SUR UN Ç0N6RËS
Maintenant que l'enthousiasme suscité
par te Congrès international de l'éducation
physique est calmé et que de tout cet entas-
sement d'idées, de faits et de discours, 11 est
possible d'éliminer les gangues et d'essayer
d'en faire jaillir le métal précieux-qu'elles
renferment, M nous paraît que c'est le mo-
ment de tirer de ces premières assises de la
culture physique les conclusions qu'elles
comportent.
Ce qui a surtout frappé ceux qui ont suivi
les discussions qui se sont déroulées à la Fa-
culté de médecine, c'est la variété infinie des
questions soulevées et l'inépuisable verve
de leurs protagonistes. Que de science, que
le mots rébarbatifs !
Et à. entendre ces savants venus de toutes
les parties du monde, avec des cerveaux
nourris des plus abstraites théories, on se
iemandait avec inquiétude s'il était réelle-
ment besoin d'un savoir si immense pour
aire des athlètes.
Car, il n'y a pas à le hier, le Congrès in-
■ernalional de. l'éducation physique fut,
principalement, une réunion de savants et
surtout de médecins. Or, au risque de pas-
»er pour un ignare dans la matière, je par-
Sage cette opinion que le médecin n'est pas
ye professeur idéal de culture physique,
i Uue le futur docteur formé dans des facul-
ffi ou seront installées des écoles pratiques
»e culture physique deviennent par la suite
W maître parfait, c'est possible,- encore que
ftn i-°1S\ médecirl professionnellement plus
fficnn à reconnaître, même dans le sujet 1G
lin, S-ain' un ma|ade que la perfection phy-
|0!ogique Mais il faudrait d'abord outiller
1 ^acuités, et ne pas laisser croire aux étu-
Irnn ? Aque c'est a l'amphithéâtre qu'on ap-
C '«« A m°'deler la pâte humaine, selon les
Ifiorce beauté' eu vue de la sanlé et-da
I °us n'en sommes malheureusement pas
là et c'est ce qui fait, que, pleins d'une scien-
ce qui porte à faux, en matière de culture
physique, les .médecins, ne savent,-en- géné-
ral qu'ergoter et les intellectuelis philoso-
pher.
J'ai écrit dans . mon compte rendu de
Y Auto que le sport était véritablement deve-
nu une science, puisqu'il en avait les deux
caractères essentiels-: les.principes.abstraits
vérifiés, contrôlés, prouvés par l'expérimen-
tation. Mais je me suis bien gardé■■d'appli-
quer la même affirmation à la culture physi-
que. Car, en dépit de tout le savoir et de
toute l'éloquence qui se sont dépensés au
Congrès, la culture physique n'en est pas
sortie à l'état de science avec des formules
inflexibles et dés principes. définitifs ; ou
bien alors c'est une science que ne possè-
dent point les savants professionnels. Ce
n'est pas le parchemin ni la prétention qui
font le savant.
Sans doute, tous ceux qui se mêlèrent aux
travaux du Congrès sont des hommes sym-
pathiquement dévoués à la cause de la cul-
lure physique ; sans doute ils sont pleins de
bonne volonté ; de même que l'était l'ours
de la fable qui voulait- éloigner du nez de
son maître une mouche importune avec un
énorme pavé, mais ce n'est pourtant pas
une raison pour leur en abandonner la maî-
trise avec la gloire d'avoir tout fait.
J'ai vu beaucoup de médecins et de mora-
listes, au Congrès international de l'éduca-
tion physique, mais à part dans la section
militaire où là, au moins, des officiers expri-
mèrent des idées pratiques, je n'y ai point
vu d'athlètes. Ou du moins si, j'en' ai vu, au
Vélodrome d'Hiver et un soir, à la-Sorbonne,
cans de très beaux assauts de sports. Quant
aux congressistes, ils regardaient.'.; Y en
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