Titre : France-Maroc : revue mensuelle illustrée : organe du Comité des foires du Maroc / directeur Alfred de Tarde
Auteur : Comité des foires du Maroc. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Rabat)
Date d'édition : 1922-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32777958s
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6556 Nombre total de vues : 6556
Description : 01 novembre 1922 01 novembre 1922
Description : 1922/11/01 (A6,N72)-1922/11/30. 1922/11/01 (A6,N72)-1922/11/30.
Description : Collection numérique : Originaux conservés à... Collection numérique : Originaux conservés à l'INHA
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Zone géographique :... Collection numérique : Zone géographique : Afrique du Nord et Moyen-Orient
Description : Collection numérique : Thème : L'histoire partagée Collection numérique : Thème : L'histoire partagée
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Arts Collection numérique : Arts
Description : Collection numérique : Littérature Collection numérique : Littérature
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6120304p
Source : Bibliothèque de l'INHA / coll. J. Doucet, 2010-103818
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/02/2011
300 AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE
DANS LES SOCIÉTÉS PORTS
Le Maroc agricole et Commercial
L'assemblée générale de la Société du Maroc Agricole et Com-
mercial, qui s'est tenue à Lyon, a approuvé le bilan et les comptes
de l'exercice clos le 31 décembre 1921 se soldant par une perte
de 724.978 francs. Il convient de remarquer que les terrains pos-
sédés par la Société sur le territoire d'Oudjda, ayant acquis une
plus-value importante, ont été portés au bilan avec une majoration
de 1 million.
Les principaux postes du bilan se résument ainsi : Actif : Immo-
bilisations, 2.537.385 francs; disponible, 125.372 francs; réalisable,
265.470 francs; amortissable, 3.181.600 francs. Dans ce poste figu-
rent les pertes de l'exercice 1919, soit 322.321 francs, et celles de
1920, soit 2.649.545 francs.
Passif: capital, 5 millions; banquiers, 216.944 francs; créanciers
divers, 568.062 francs; réserve pour plus-values terrains, I million
L'exercice 1921 a vu se terminer tous les litiges que la Société
avait en cours. Un compromis est intervenu aux termss duquel la
Société Lyon-Maroc a restitué tous ses biens au Maroc Agricole
et Commercial en lui abandonnant 200.000 francs à ti're d'indem-
nité.
Le trafic du port de Rabat
L'année en cours sera certainement la plus importante qui ait
jamais été pour le trafic du port de Rabat. Le tonnage total enre-
gistré pendant les neuf premiers mois dépasse déjà celui de l'an-
née dernière. En effet, le tonnage total de 1922 (importations et
exportations) est de 47.131 tonnes 535 ; au 30 septembre de cette
année, il atteint 47.615 tonnes 384. Les importations qui, au
31 décembre 1921, se montaient à 42.382 tonnes 685, se montent
au 30 septembre dernier à 41.907 tonnes 450, et les exportations
à cette même date sont de 5.408 tonnes 933, tandis que au
31 décembre 1921, elles n'étaient que de 4.748 tonnes 850.
La grève des inscrits de Marseille a eu nécessairement une réper-
cussion fâcheuse sur le trafic. Sans cette grève, les chiffres du ton-
nage du port de Rabat en fin d'année eussent été particulièrement
intéressants : en effet, on estimait que dans la fin de septembre et
le courant du mois d'octobre, 9.000 tonnes au minimum devaient
être importées et que d'octobre à fin décembre, les exportations
pourraient être d'environ 25.000 tonnes.
AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE
Le Commerce extérieur en 1921
Le mouvement commercial en 1921 a été moins important que
celui enregistré l'année précédente. Il n'a atteint, en effet, que
632.260.875 francs contre 1.242.605.245 francs en 1920. L'Afrique
occidentale française n'a pas complètement échappé, en effet,
à la crise économique sans précédent, comme conséquences et
comme durée, qui a bouleversé le monde, après la période de
prospérité intensive, mais un peu factice, de 1919-1920.
Le déficit constaté est toutefois plus apparent que réel. Les
exportations n'ont pas été sensiblement inférieures, en quantité,
malgré l'affaissement des cours, à celles de 1920 et l'écoulement
des marchandises est resté presque normal, par suite des abon-
dantes réserves d'argent dont disposaient les indigènes. Si le com-
merce a souffert, a éprouvé des pertes, il le doit peut être moins
à la mévente des marchandises reçues qu'à l'imprudence dont il
avait fait preuve en accumulant dans ses magasins, fin 1920 et
début 1921 (au moment où tous les articles fabriqués étaient au
plus haut prix et alors que les matières premières avaient déjà
subi une très forte baisse) des stocks de denrées, d'étoffes et d'ar-
ticles de toutes sortes, très disproportionnés avec les possibilités
d'écoulement dans la colonie.
La grande diminution des importations en 1921 ne correspond
donc pas aux ventes réellement effectuées par le commerce. Celui-
ci a moins reçu de marchandises, durant quatre ou cinq mois,
qu'il n'eût dû régulièrement en recevoir, parce qu'il avait trop
■rempli ses magasins au cours des premiers mois de l'année et
surtout du dernier trimestre de 1921 ; d'autre part, les chiffres très
élevés enregistrés pendant cette dernière année étaient eux-mêmes
majorés de la part des importations qui n'eussent dû régulière-
ment être effectuées que l'année suivante. Si l'on songe que la
valeur des marchandises importées était passée de 313 millions en
1919 à 653 millions en 1920, on ne sera pas surpris que les quan-
tités reçues aient dépassé, et de beaucoup, pendant cette dernière
période, les besoins de la colonie.
Tout compte fait, l'année 1921, si elle n'a pas été avantageuse
pour le commerce de l'Afrique occidentale française, si elle ne
marque pas un nouveau progrès dans le développement économi-
que de la colonie, est loin d'avoir été aussi mauvaise que pouvait
le faire craindre la situation générale en Europe, la cherté persis-
tante des frets, l'instabilité et l'effondrement progressif, jusqu'en
octobre, des cours de toutes les denrées coloniales.
Certes, le commerce, dans l'obligation, pour limiter ses pertes,
de maintenir très élevés les prix des marchandises reçues, a pu
craindre à un moment,donné une liquidation pénible de ses stocks;
il était contraint, par ailleurs, de se montrer très circonspect pour
les achats des produits agricoles ou de cueillette et de n'offrir que
des prix très bas, comparativement à ceux de l'année précédente.
L'indigène surpris par cette différence de traitement était mal
disposé pour vendre et pour acheter. Les transactions étaient donc
réduites.
Cette période d'inactivité, que l'on peut situer vers le milieu
de l'année, fut fort heureusement de courte durée. Peu à peu, en
effet, sous l'influence d'un marché plus actif des matières pre-
mières dans la métropole, les prix offerts à la colonie pour les
produits locaux se relevèrent sensiblement; les transactions repri-
rent.
Dès novembre-décembre, on pouvait constater, par les nouvelles
commandes passées par le commerce, que la situation était amé-
liorée. Depuis, le mouvement d'importations n a cessé d'être en
progression et on peut estimer actuellement que la période de
gêne, qu'ont traversée les maisons installées en Afrique occiden-
tale française, est définitivement terminée.
AGRICULTURE
La culture du cocotier au Dahomey
Le développement de la culture du cocotier, qui avait été cons-
taté dans toute la zone maritime, subit depuis quelque temps,
surtout dans les cercles de Ouidah et de Grand-Popo, un arrêt
dû à la rareté et à la cherté de la main-d'oeuvre ainsi qu'à la baisse
survenue sur le coprah.
Les plus belles plantations se trouvent dans le cercle de Grand-
Popo, où l'on compte plus de 80.000 arbres. La bande littorale de
Grand-Popo à Agoué est presque entièrement recouverte de coco-
tiers et donne l'impression d'une cocoteraie ininterrompue. Une
partie des arbres commence à entrer en rapport.
Dans le cercle de Ouidah, on compte 38.000 cocotiers. Des plan-
tations faites en 1912-1913 sont actuellement en pleine production.
On trouve d'autre part un assez grand nombre de petites plan-
tations de 150 à 300 plants dans le cercle de Cotonou. Une con-
cession de 100 hectares accordée à un Européen est ent'èremer.t
plantée et a fort bel aspect.
Près de Porto-Novo existe une cocoteraie composée d'arbres déjà
âgés qui se comportent parfaitement. Cette cocoteraie a fourni, en
1921, deux tonnes de coprah indépendamment de 20.000 noix fraî-
ches vendues au petit commerce indigène.
La consommation des noix continue à absorber une fraction très
importante de la production.
DANS LES SOCIÉTÉS PORTS
Le Maroc agricole et Commercial
L'assemblée générale de la Société du Maroc Agricole et Com-
mercial, qui s'est tenue à Lyon, a approuvé le bilan et les comptes
de l'exercice clos le 31 décembre 1921 se soldant par une perte
de 724.978 francs. Il convient de remarquer que les terrains pos-
sédés par la Société sur le territoire d'Oudjda, ayant acquis une
plus-value importante, ont été portés au bilan avec une majoration
de 1 million.
Les principaux postes du bilan se résument ainsi : Actif : Immo-
bilisations, 2.537.385 francs; disponible, 125.372 francs; réalisable,
265.470 francs; amortissable, 3.181.600 francs. Dans ce poste figu-
rent les pertes de l'exercice 1919, soit 322.321 francs, et celles de
1920, soit 2.649.545 francs.
Passif: capital, 5 millions; banquiers, 216.944 francs; créanciers
divers, 568.062 francs; réserve pour plus-values terrains, I million
L'exercice 1921 a vu se terminer tous les litiges que la Société
avait en cours. Un compromis est intervenu aux termss duquel la
Société Lyon-Maroc a restitué tous ses biens au Maroc Agricole
et Commercial en lui abandonnant 200.000 francs à ti're d'indem-
nité.
Le trafic du port de Rabat
L'année en cours sera certainement la plus importante qui ait
jamais été pour le trafic du port de Rabat. Le tonnage total enre-
gistré pendant les neuf premiers mois dépasse déjà celui de l'an-
née dernière. En effet, le tonnage total de 1922 (importations et
exportations) est de 47.131 tonnes 535 ; au 30 septembre de cette
année, il atteint 47.615 tonnes 384. Les importations qui, au
31 décembre 1921, se montaient à 42.382 tonnes 685, se montent
au 30 septembre dernier à 41.907 tonnes 450, et les exportations
à cette même date sont de 5.408 tonnes 933, tandis que au
31 décembre 1921, elles n'étaient que de 4.748 tonnes 850.
La grève des inscrits de Marseille a eu nécessairement une réper-
cussion fâcheuse sur le trafic. Sans cette grève, les chiffres du ton-
nage du port de Rabat en fin d'année eussent été particulièrement
intéressants : en effet, on estimait que dans la fin de septembre et
le courant du mois d'octobre, 9.000 tonnes au minimum devaient
être importées et que d'octobre à fin décembre, les exportations
pourraient être d'environ 25.000 tonnes.
AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE
Le Commerce extérieur en 1921
Le mouvement commercial en 1921 a été moins important que
celui enregistré l'année précédente. Il n'a atteint, en effet, que
632.260.875 francs contre 1.242.605.245 francs en 1920. L'Afrique
occidentale française n'a pas complètement échappé, en effet,
à la crise économique sans précédent, comme conséquences et
comme durée, qui a bouleversé le monde, après la période de
prospérité intensive, mais un peu factice, de 1919-1920.
Le déficit constaté est toutefois plus apparent que réel. Les
exportations n'ont pas été sensiblement inférieures, en quantité,
malgré l'affaissement des cours, à celles de 1920 et l'écoulement
des marchandises est resté presque normal, par suite des abon-
dantes réserves d'argent dont disposaient les indigènes. Si le com-
merce a souffert, a éprouvé des pertes, il le doit peut être moins
à la mévente des marchandises reçues qu'à l'imprudence dont il
avait fait preuve en accumulant dans ses magasins, fin 1920 et
début 1921 (au moment où tous les articles fabriqués étaient au
plus haut prix et alors que les matières premières avaient déjà
subi une très forte baisse) des stocks de denrées, d'étoffes et d'ar-
ticles de toutes sortes, très disproportionnés avec les possibilités
d'écoulement dans la colonie.
La grande diminution des importations en 1921 ne correspond
donc pas aux ventes réellement effectuées par le commerce. Celui-
ci a moins reçu de marchandises, durant quatre ou cinq mois,
qu'il n'eût dû régulièrement en recevoir, parce qu'il avait trop
■rempli ses magasins au cours des premiers mois de l'année et
surtout du dernier trimestre de 1921 ; d'autre part, les chiffres très
élevés enregistrés pendant cette dernière année étaient eux-mêmes
majorés de la part des importations qui n'eussent dû régulière-
ment être effectuées que l'année suivante. Si l'on songe que la
valeur des marchandises importées était passée de 313 millions en
1919 à 653 millions en 1920, on ne sera pas surpris que les quan-
tités reçues aient dépassé, et de beaucoup, pendant cette dernière
période, les besoins de la colonie.
Tout compte fait, l'année 1921, si elle n'a pas été avantageuse
pour le commerce de l'Afrique occidentale française, si elle ne
marque pas un nouveau progrès dans le développement économi-
que de la colonie, est loin d'avoir été aussi mauvaise que pouvait
le faire craindre la situation générale en Europe, la cherté persis-
tante des frets, l'instabilité et l'effondrement progressif, jusqu'en
octobre, des cours de toutes les denrées coloniales.
Certes, le commerce, dans l'obligation, pour limiter ses pertes,
de maintenir très élevés les prix des marchandises reçues, a pu
craindre à un moment,donné une liquidation pénible de ses stocks;
il était contraint, par ailleurs, de se montrer très circonspect pour
les achats des produits agricoles ou de cueillette et de n'offrir que
des prix très bas, comparativement à ceux de l'année précédente.
L'indigène surpris par cette différence de traitement était mal
disposé pour vendre et pour acheter. Les transactions étaient donc
réduites.
Cette période d'inactivité, que l'on peut situer vers le milieu
de l'année, fut fort heureusement de courte durée. Peu à peu, en
effet, sous l'influence d'un marché plus actif des matières pre-
mières dans la métropole, les prix offerts à la colonie pour les
produits locaux se relevèrent sensiblement; les transactions repri-
rent.
Dès novembre-décembre, on pouvait constater, par les nouvelles
commandes passées par le commerce, que la situation était amé-
liorée. Depuis, le mouvement d'importations n a cessé d'être en
progression et on peut estimer actuellement que la période de
gêne, qu'ont traversée les maisons installées en Afrique occiden-
tale française, est définitivement terminée.
AGRICULTURE
La culture du cocotier au Dahomey
Le développement de la culture du cocotier, qui avait été cons-
taté dans toute la zone maritime, subit depuis quelque temps,
surtout dans les cercles de Ouidah et de Grand-Popo, un arrêt
dû à la rareté et à la cherté de la main-d'oeuvre ainsi qu'à la baisse
survenue sur le coprah.
Les plus belles plantations se trouvent dans le cercle de Grand-
Popo, où l'on compte plus de 80.000 arbres. La bande littorale de
Grand-Popo à Agoué est presque entièrement recouverte de coco-
tiers et donne l'impression d'une cocoteraie ininterrompue. Une
partie des arbres commence à entrer en rapport.
Dans le cercle de Ouidah, on compte 38.000 cocotiers. Des plan-
tations faites en 1912-1913 sont actuellement en pleine production.
On trouve d'autre part un assez grand nombre de petites plan-
tations de 150 à 300 plants dans le cercle de Cotonou. Une con-
cession de 100 hectares accordée à un Européen est ent'èremer.t
plantée et a fort bel aspect.
Près de Porto-Novo existe une cocoteraie composée d'arbres déjà
âgés qui se comportent parfaitement. Cette cocoteraie a fourni, en
1921, deux tonnes de coprah indépendamment de 20.000 noix fraî-
ches vendues au petit commerce indigène.
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