Presse et revues
20 pages
Titre : France-Maroc : revue mensuelle illustrée : organe du Comité des foires du Maroc / directeur Alfred de Tarde
Auteur : Comité des foires du Maroc. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Rabat)
Date d'édition : 1922-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32777958s
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6556 Nombre total de vues : 6556
Description : 01 septembre 1922 01 septembre 1922
Description : 1922/09/01 (A6,N70)-1922/09/30. 1922/09/01 (A6,N70)-1922/09/30.
Description : Collection numérique : Originaux conservés à... Collection numérique : Originaux conservés à l'INHA
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Zone géographique :... Collection numérique : Zone géographique : Afrique du Nord et Moyen-Orient
Description : Collection numérique : Thème : L'histoire partagée Collection numérique : Thème : L'histoire partagée
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Arts Collection numérique : Arts
Description : Collection numérique : Littérature Collection numérique : Littérature
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6120273k
Source : Bibliothèque de l'INHA / coll. J. Doucet, 2010-103818
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/02/2011
LES ACTUALITÉS
CALENDRIER DU PROTECTORAT
26 juillet. — A Paris, M. Poincaré, président du Conseil,
reçoit le Maréchal Lyautey qui lui présente les étudiants maro-
cains actuellement en voyage d'études en France.
Pour la première fois; le puissant paquebot Elisabethville de la
Compagnie belge du Congo fait escale en rade de Casablanca,
inaugurant le premier service maritime rapide Casablanca-La
Palice-Anvers.
A Meknès, inauguration du Cercle des Négociants.
30 juillet. — A Rabat, au stade de Bab Témara, réunion
interclubs d'athlétisme.
31 juillet. — Les chefs maures Bou el Nagdab, Houna et
Beïla Béram, de retour de France, visitent Casablanca.
3 août. — A Rabat, réception officielle des Chefs maures.
4 août. — Célébration de l'Aïd el Kebir.
5 août. — A l'occasion de l'Aïd el Kebir, réception solennelle
des membres du Maghzen à la Résidence générale, à Rabat.
7 août. — A Rabat, conseil mensuel de gouvernement.
11 août. — La direction du Service de la Santé maritime de
Casablanca est supprimée. Le Service est rattaché à celui de la
Santé et de l'Hygiène publiques.
15 août. — A Casablanca, inauguration de la fête annuelle
du Port organisée par le Pefit Marocain.
19 août. — Une délégation d'élèves des grandes écoles de
France, boursiers de la Ligue maritime et coloniale, est officiel-
lement reçue à la Résidence générale, à Rabat- ■,
NOMINATIONS
M. BADOLO GlNO, consul général au Congo, est désigné pour
succéder à M. SABETTA, au consulat général d'Italie, à Casablanca.
M. LEMAIRE, contrôleur suppléant, est appelé à la Direction du
contrôle de Ben Ahmed.
M. CROIX-MARIE, contrôleur civil à Ben Ahmed, est appelé au
contrôle de Kenitra.,
M. BILLION, sorti premier de l'Ecole coloniale (section de
l'Afrique du Nord), est nommé contrôleur civil stagiaire au
Maroc.
DÉCORATIONS
Par décret du 22 juillet 1922, sont promus : commandeur de
la Légion d'honneur, M. Urbain BLANC, ministre plénipotentiaire,
délégué à la Résidence générale.
Officiers : M. PHILIP, vice-président de la Chambre de com-
merce de Casablanca; M. DE SORBIER DE PoUGNADORESSE, secré-
taire général du Protectorat.
Sont nommés chevaliers : MM. DE MAZIÈRE, chef du Contrôle
civil de Petitjean; CHAPON, entrepreneur de travaux publics à
Casablanca; OBERT, agriculteur; ROUSSEL, inspecteur de l'Enre-
gistrement ; SERRA, directeur des Douanes des Régies chérifiennes ;
Dr MAURAN, sous-directeur de l'Hygiène publique au Maroc;
SlCOT, chef du service des Contrôles civils; ALBERGE, directeur
adjoint des Finances du Protectorat; ToRRÈS, chef du Service du
Contrôle des Habous.
NAISSANCES
Jean KATZ, fils de Monsieur et de Madame Maxime KATZ, de
Casablanca.
MARIAGES
Mademoiselle Marguerite JuLLlAN, avec M. Augustin LOUCHET,
capitaine à l'Etat-Major des T. O. M., à Rabat.
NÉCROLOGIE
Madame MATTÉI, femme du Directeur des Douanes de Rabat.
M. le chef de bataillon DoNAFORT, sous-directeur des Affaires
indigènes et du Service des Renseignements du Maroc.
M. le docteur PÉAN, directeur du Service de la Santé maritime,
à Casablanca.
M. MoNGE, consul de France, attaché au Cabinet diplomatique
de la Résidence générale, à Rabat.
M. DE CoURSON DE VILLENEUVE, contrôleur-civil suppléant de
21' classe, attaché au Contrôle de Mogador.
BIBLIOGRAPHIE
LA RENAISSANCE DU MAROC
La Renaissance du Maroc ou Dix ans de Protectorat, c'est le titre
du volume que l'Administration du Protectorat offre à la curiosité
du public pour résumer l'oeuvre accomplie et en rendre témoignage.
Face au portait du Maréchal Lyautey, dont la présence s'imposait
en tête du volume, une épigraphe simple, courte et directe dit
implicitement ceci :
« Voilà ce que nous avons fait au Maroc de mars 1912 — époque
où fut signé le Traité instituant le Protectorat — jusque en
avril 1922, qui fut marqué par le voyage de M. Millerand, pré-
sident de la République en Afrique du Nord. Au lecteur de
juger si ceux à qui la France avait confié le soin de conduire la
jeune colonie ont bien rempli leur mandat. »
L'oeuvre de la France au Maroc nous est trop familière dans
tous ses aspects, et elle a été assez souvent louée — et par les
meilleurs — dans les colonnes de cette Revue, pour que nous
croyions utile de formuler un nouveau jugement, un nouvel hom-
mage-
C'est du livre seulement que nous dirons quelques mots, de
l'esprit dans lequel il fut écrit, de sa composition, de sa portée.
A qui ne connaît pas le Maroc, il offre dans son ensemble, une
image fidèle de l'oeuvre marocaine. Mais c'est une synthèse plutôt
qu'une somme qu'on a voulu faire, et c'est une somme plutôt
qu'une synthèse qu'on a obtenue. — Et cette somme, quoique un
peu lourde, est très réussie, et de nombreuses vignettes et de
jolis culs de lampes lui donnent une physionomie aimable.
Pourtant, à le considérer d'un bout à l'autre, il faut bien con-
venir que le livre est inégal et que l'harmonie des divers mor-
ceaux n'en est pas parfaite. Certains chapitres sont remarquables.
Toute la première partie résumant le passé est excellente. La
pacification militaire y est clairement exposée. Les principales
rubriques : finances, colonisation, justice française, enseignement,
ont été exécutées en traits vigoureux et sobres. Mais trop de détails
de second plan et des descriptions trop longues noient par moment
le texte essentiel, enlevant aux grandes lignes cette vigueur et
ce relief de médailles que leur avaient donné leurs auteurs.
On peut surtout regretter qu'un court chapitre ou à défaut une
rapide introduction n'ait pas précisé pour le lecteur non averti
les idées directrices du chef. Sans doute, ces idées on les trouvera
ici et là, un peu partout, mais éparses, sans ordre. Et c'est vraiment
ce qui manque à ce livre si honnête par ailleurs, si complet, si
intelligent et si laborieux.
ISABELLE EBERHARDT. — TRIMARDEUR, roman terminé et
publié avec une préface par Victor BARRUCAND, Fasquelle, Paris,
1922.
L'oeuvre nouvelle d'Isabelle EBERHARDT, que l'éditeur Fasquelle
vient de publier, Trimardeur, est un étrange roman d'amour et
d'aventure où vit l'âme slave tout entière, avec son rêve de la
steppe, transporté en Afrique par un soldat de la Légion étrangère,
avec son mysticisme qui vient s'enflammer au contact de l'Islam.
La célèbre exploratrice russe, qui mourut à 27 ans victime de sa
passion pour le désert saharien, n'a rien écrit de plus proche d elle-
même et de sa vie extraordinaire que cette épopée ardente du
nihilisme contemplatif.
M. Victor Barrucand, qui, pieusement, en s'aidant de notes et
de fragments retrouvés, a terminé l'oeuvre inachevée, l'accompagne
d'une préface révélatrice précisant l'importance du rôle d'Isabelle
Eberhardt dans la colonisation nord-africaine.
AUGUSTIN BERNARD, professeur à la Faculté des Lettres de
Paris. — LE MAROC, 1 vol. in-8 de la Bibliothèque d'Histoire
contemporaine, avec 5 cartes hors texte, 6e édition, refondue et
mise à jour, 15 fr. net (LIBRAIRIE FÉLIX ALCAN).
Tous ceux qui s'intéressent au Maroc, à quelque titre que ce soit,
attendaient avec impatience la nouvelle édition de cet ouvrage
désormais classique et dont 3'éloge n'est plus à faire. Cette
6e édition a été entièrement refondue par M. Augustin BERNARD.
Les chapitres sur la pacification, l'organisation, l'outillage, la mise
en valeur du Maroc sont complètement nouveaux. On y trouvera
un tableau complet, tracé par l'homme le plus compétent et le
mieux renseigné de l'oeuvre magnifique accomplie par le maré-
chal Lyautey et ses collaborateurs pendant ces dix années de
protectorat français.
CALENDRIER DU PROTECTORAT
26 juillet. — A Paris, M. Poincaré, président du Conseil,
reçoit le Maréchal Lyautey qui lui présente les étudiants maro-
cains actuellement en voyage d'études en France.
Pour la première fois; le puissant paquebot Elisabethville de la
Compagnie belge du Congo fait escale en rade de Casablanca,
inaugurant le premier service maritime rapide Casablanca-La
Palice-Anvers.
A Meknès, inauguration du Cercle des Négociants.
30 juillet. — A Rabat, au stade de Bab Témara, réunion
interclubs d'athlétisme.
31 juillet. — Les chefs maures Bou el Nagdab, Houna et
Beïla Béram, de retour de France, visitent Casablanca.
3 août. — A Rabat, réception officielle des Chefs maures.
4 août. — Célébration de l'Aïd el Kebir.
5 août. — A l'occasion de l'Aïd el Kebir, réception solennelle
des membres du Maghzen à la Résidence générale, à Rabat.
7 août. — A Rabat, conseil mensuel de gouvernement.
11 août. — La direction du Service de la Santé maritime de
Casablanca est supprimée. Le Service est rattaché à celui de la
Santé et de l'Hygiène publiques.
15 août. — A Casablanca, inauguration de la fête annuelle
du Port organisée par le Pefit Marocain.
19 août. — Une délégation d'élèves des grandes écoles de
France, boursiers de la Ligue maritime et coloniale, est officiel-
lement reçue à la Résidence générale, à Rabat- ■,
NOMINATIONS
M. BADOLO GlNO, consul général au Congo, est désigné pour
succéder à M. SABETTA, au consulat général d'Italie, à Casablanca.
M. LEMAIRE, contrôleur suppléant, est appelé à la Direction du
contrôle de Ben Ahmed.
M. CROIX-MARIE, contrôleur civil à Ben Ahmed, est appelé au
contrôle de Kenitra.,
M. BILLION, sorti premier de l'Ecole coloniale (section de
l'Afrique du Nord), est nommé contrôleur civil stagiaire au
Maroc.
DÉCORATIONS
Par décret du 22 juillet 1922, sont promus : commandeur de
la Légion d'honneur, M. Urbain BLANC, ministre plénipotentiaire,
délégué à la Résidence générale.
Officiers : M. PHILIP, vice-président de la Chambre de com-
merce de Casablanca; M. DE SORBIER DE PoUGNADORESSE, secré-
taire général du Protectorat.
Sont nommés chevaliers : MM. DE MAZIÈRE, chef du Contrôle
civil de Petitjean; CHAPON, entrepreneur de travaux publics à
Casablanca; OBERT, agriculteur; ROUSSEL, inspecteur de l'Enre-
gistrement ; SERRA, directeur des Douanes des Régies chérifiennes ;
Dr MAURAN, sous-directeur de l'Hygiène publique au Maroc;
SlCOT, chef du service des Contrôles civils; ALBERGE, directeur
adjoint des Finances du Protectorat; ToRRÈS, chef du Service du
Contrôle des Habous.
NAISSANCES
Jean KATZ, fils de Monsieur et de Madame Maxime KATZ, de
Casablanca.
MARIAGES
Mademoiselle Marguerite JuLLlAN, avec M. Augustin LOUCHET,
capitaine à l'Etat-Major des T. O. M., à Rabat.
NÉCROLOGIE
Madame MATTÉI, femme du Directeur des Douanes de Rabat.
M. le chef de bataillon DoNAFORT, sous-directeur des Affaires
indigènes et du Service des Renseignements du Maroc.
M. le docteur PÉAN, directeur du Service de la Santé maritime,
à Casablanca.
M. MoNGE, consul de France, attaché au Cabinet diplomatique
de la Résidence générale, à Rabat.
M. DE CoURSON DE VILLENEUVE, contrôleur-civil suppléant de
21' classe, attaché au Contrôle de Mogador.
BIBLIOGRAPHIE
LA RENAISSANCE DU MAROC
La Renaissance du Maroc ou Dix ans de Protectorat, c'est le titre
du volume que l'Administration du Protectorat offre à la curiosité
du public pour résumer l'oeuvre accomplie et en rendre témoignage.
Face au portait du Maréchal Lyautey, dont la présence s'imposait
en tête du volume, une épigraphe simple, courte et directe dit
implicitement ceci :
« Voilà ce que nous avons fait au Maroc de mars 1912 — époque
où fut signé le Traité instituant le Protectorat — jusque en
avril 1922, qui fut marqué par le voyage de M. Millerand, pré-
sident de la République en Afrique du Nord. Au lecteur de
juger si ceux à qui la France avait confié le soin de conduire la
jeune colonie ont bien rempli leur mandat. »
L'oeuvre de la France au Maroc nous est trop familière dans
tous ses aspects, et elle a été assez souvent louée — et par les
meilleurs — dans les colonnes de cette Revue, pour que nous
croyions utile de formuler un nouveau jugement, un nouvel hom-
mage-
C'est du livre seulement que nous dirons quelques mots, de
l'esprit dans lequel il fut écrit, de sa composition, de sa portée.
A qui ne connaît pas le Maroc, il offre dans son ensemble, une
image fidèle de l'oeuvre marocaine. Mais c'est une synthèse plutôt
qu'une somme qu'on a voulu faire, et c'est une somme plutôt
qu'une synthèse qu'on a obtenue. — Et cette somme, quoique un
peu lourde, est très réussie, et de nombreuses vignettes et de
jolis culs de lampes lui donnent une physionomie aimable.
Pourtant, à le considérer d'un bout à l'autre, il faut bien con-
venir que le livre est inégal et que l'harmonie des divers mor-
ceaux n'en est pas parfaite. Certains chapitres sont remarquables.
Toute la première partie résumant le passé est excellente. La
pacification militaire y est clairement exposée. Les principales
rubriques : finances, colonisation, justice française, enseignement,
ont été exécutées en traits vigoureux et sobres. Mais trop de détails
de second plan et des descriptions trop longues noient par moment
le texte essentiel, enlevant aux grandes lignes cette vigueur et
ce relief de médailles que leur avaient donné leurs auteurs.
On peut surtout regretter qu'un court chapitre ou à défaut une
rapide introduction n'ait pas précisé pour le lecteur non averti
les idées directrices du chef. Sans doute, ces idées on les trouvera
ici et là, un peu partout, mais éparses, sans ordre. Et c'est vraiment
ce qui manque à ce livre si honnête par ailleurs, si complet, si
intelligent et si laborieux.
ISABELLE EBERHARDT. — TRIMARDEUR, roman terminé et
publié avec une préface par Victor BARRUCAND, Fasquelle, Paris,
1922.
L'oeuvre nouvelle d'Isabelle EBERHARDT, que l'éditeur Fasquelle
vient de publier, Trimardeur, est un étrange roman d'amour et
d'aventure où vit l'âme slave tout entière, avec son rêve de la
steppe, transporté en Afrique par un soldat de la Légion étrangère,
avec son mysticisme qui vient s'enflammer au contact de l'Islam.
La célèbre exploratrice russe, qui mourut à 27 ans victime de sa
passion pour le désert saharien, n'a rien écrit de plus proche d elle-
même et de sa vie extraordinaire que cette épopée ardente du
nihilisme contemplatif.
M. Victor Barrucand, qui, pieusement, en s'aidant de notes et
de fragments retrouvés, a terminé l'oeuvre inachevée, l'accompagne
d'une préface révélatrice précisant l'importance du rôle d'Isabelle
Eberhardt dans la colonisation nord-africaine.
AUGUSTIN BERNARD, professeur à la Faculté des Lettres de
Paris. — LE MAROC, 1 vol. in-8 de la Bibliothèque d'Histoire
contemporaine, avec 5 cartes hors texte, 6e édition, refondue et
mise à jour, 15 fr. net (LIBRAIRIE FÉLIX ALCAN).
Tous ceux qui s'intéressent au Maroc, à quelque titre que ce soit,
attendaient avec impatience la nouvelle édition de cet ouvrage
désormais classique et dont 3'éloge n'est plus à faire. Cette
6e édition a été entièrement refondue par M. Augustin BERNARD.
Les chapitres sur la pacification, l'organisation, l'outillage, la mise
en valeur du Maroc sont complètement nouveaux. On y trouvera
un tableau complet, tracé par l'homme le plus compétent et le
mieux renseigné de l'oeuvre magnifique accomplie par le maré-
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