Titre : France-Maroc : revue mensuelle illustrée : organe du Comité des foires du Maroc / directeur Alfred de Tarde
Auteur : Comité des foires du Maroc. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Rabat)
Date d'édition : 1922-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32777958s
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6556 Nombre total de vues : 6556
Description : 01 juillet 1922 01 juillet 1922
Description : 1922/07/01 (A6,N68)-1922/07/31. 1922/07/01 (A6,N68)-1922/07/31.
Description : Collection numérique : Originaux conservés à... Collection numérique : Originaux conservés à l'INHA
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Zone géographique :... Collection numérique : Zone géographique : Afrique du Nord et Moyen-Orient
Description : Collection numérique : Thème : L'histoire partagée Collection numérique : Thème : L'histoire partagée
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Arts Collection numérique : Arts
Description : Collection numérique : Littérature Collection numérique : Littérature
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6120262s
Source : Bibliothèque de l'INHA / coll. J. Doucet, 2010-103818
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/02/2011
LES MAROCAINS ET LE SPORT
Le colonel Sée qui dirige l'instruction physique au
Maroc, après avoir dirigé l'école spéciale de Join-
ville, est assez connu pour qu'il soit inutile de le
présenter aux lecteurs de France-Maroc.
Les réslutats qu'il a obtenus en une année au Pro-
tectorat sont aussi connus des initiés ; ils le sont
moins de la grande foule et voilà pourquoi la presse
et spécialement la presse sportive de la capitale ont
découvert tout à coup et le colonel Sée et les Maro-
cains.
Il y a un an un journal sportif écrivais à peu de
choses près que « c'était une honte d'avoir limogé
en l'envoyant au Maroc, un instructeur aussi admi-
rable que le colonel Sée ». Aujourd'hui, faisant chorus
Les athlètes marocains présentés par le lieutenant-colonel Sée aux Tuileries à Paris
avec les autres, le même journal s'extasie devant les
résultats obtenus et loue la sagacité de ceux qui ont
su envoyer outre-mer un éducateur aussi complet.
Ainsi va le monde. Pour nous qui savons le parti
qu'il est possible de tirer de cette race marocaine,
neuve et forte, nous nous félicitons de voir proclamer
les résultats obtenus, certains que ces résultats ne sont
que les prémisses d'autres bien plus intéressants dans
le domaine purement sportif.
Avant la guerre, et dans les périodes de repos,
pendant la campagne, nombreux ont été les com-
mencements d'instruction physique et sportive des
tirailleurs marocains par des officiers perspicaces et
persuadés du succès de leurs efforts s'ils pouvaient
être suivis. Mais ils ne pouvaient pas l'être de par
les circonstances. La paix est venue qui a rétabli
l'équilibre des choses et qui a permis de faire lever
la moisson. Nous verrons avant longtemps les succès
sportifs des askris du Maroc, dès qu'un entraînement
suffisant aura permis à leurs moniteurs de les pousser
dans la pratique des courses et des concours athlé-
tiques. Nous les verrons surtout en 1924 aux Olym-
piades où le Maroc aura droit à sa place à côté de la
France.
Le succès est non seulement dans la méthode
d'entraînement employée, il est aussi dans l'édifica-
tion de la direction sportive au Maroc. Une oeuvre
essentiellement marocaine, qui se gouverne elle-même
sans l'intrusion inutile et déplacée de la Métropole,
permet aux sportifs marocains de coordonner leurs
efforts, de les approprier au but qu'ils poursuivent,
de maintenir constante la liaison entre l'élément civil
et l'élément militaire, et d'obtenir les résultats les
plus encourageants : c'est l'Union des Centres
d'Instruction Physique au Maroc, avec la jeune
Fédération Marocaine de Sports Athlétiques. H. R.
CALENDRIER DU PROTECTORAT
19 mai. — A Rabat, réunion hippique.
16 mai. — Création en Chaouïa d'un nouveau poste de contrôle
civil « Chaouïa-Centre » avec siège à Ber-Rechid.
17 mai. — Suppression, dans l'administration du Protectorat,
de la direction des Affaires civiles.
M. Teuly, commissaire spécial à Bordeaux, prend possession a
Rabat de ses fonctions de directeur de la police.
De passage à Casablanca : Mlle Napierkowska, M. Gruvel,
professeur d'histoire naturelle au Muséum.
18 mai. -— De passage: M Séjourné, sous-directeur de la
Compagnie PL.M.
19 mai. — A Rabat, fête de l'Union nationale des combattants.
A Casablanca, championnat de boxe de l'Afrique du Nord.
Tendero, champion d'Algérie, bat Ros sur faute.
20 mai. — De passage : le peintre Noël Dorville.
21 mai. —A Rabat, gala du cercle d'escrime.
23 mai. — Arrivée à Oudjda du maréchal Fayolle.
26 mai. — Le maréchal Lyautey se rend à Kénitra.
27 mai. —- A Casablanca, garden-party offerte par Mme la
maréchale Lyautey.
Le maréchal Lyautey rencontre à Engil le maréchal Fayolle
30 mai. — A l'occasion des fêtes de l'Aïd Sghir, le Sultan reçoit
la visite officielle du Secrétaire général du Protectorat et de M. le
général Cottez, adjoint au maréchal Lyautey.
1er juin. — Un dahir établit un nouveau statut municipal pour
Casablanca.
Le colonel Sée qui dirige l'instruction physique au
Maroc, après avoir dirigé l'école spéciale de Join-
ville, est assez connu pour qu'il soit inutile de le
présenter aux lecteurs de France-Maroc.
Les réslutats qu'il a obtenus en une année au Pro-
tectorat sont aussi connus des initiés ; ils le sont
moins de la grande foule et voilà pourquoi la presse
et spécialement la presse sportive de la capitale ont
découvert tout à coup et le colonel Sée et les Maro-
cains.
Il y a un an un journal sportif écrivais à peu de
choses près que « c'était une honte d'avoir limogé
en l'envoyant au Maroc, un instructeur aussi admi-
rable que le colonel Sée ». Aujourd'hui, faisant chorus
Les athlètes marocains présentés par le lieutenant-colonel Sée aux Tuileries à Paris
avec les autres, le même journal s'extasie devant les
résultats obtenus et loue la sagacité de ceux qui ont
su envoyer outre-mer un éducateur aussi complet.
Ainsi va le monde. Pour nous qui savons le parti
qu'il est possible de tirer de cette race marocaine,
neuve et forte, nous nous félicitons de voir proclamer
les résultats obtenus, certains que ces résultats ne sont
que les prémisses d'autres bien plus intéressants dans
le domaine purement sportif.
Avant la guerre, et dans les périodes de repos,
pendant la campagne, nombreux ont été les com-
mencements d'instruction physique et sportive des
tirailleurs marocains par des officiers perspicaces et
persuadés du succès de leurs efforts s'ils pouvaient
être suivis. Mais ils ne pouvaient pas l'être de par
les circonstances. La paix est venue qui a rétabli
l'équilibre des choses et qui a permis de faire lever
la moisson. Nous verrons avant longtemps les succès
sportifs des askris du Maroc, dès qu'un entraînement
suffisant aura permis à leurs moniteurs de les pousser
dans la pratique des courses et des concours athlé-
tiques. Nous les verrons surtout en 1924 aux Olym-
piades où le Maroc aura droit à sa place à côté de la
France.
Le succès est non seulement dans la méthode
d'entraînement employée, il est aussi dans l'édifica-
tion de la direction sportive au Maroc. Une oeuvre
essentiellement marocaine, qui se gouverne elle-même
sans l'intrusion inutile et déplacée de la Métropole,
permet aux sportifs marocains de coordonner leurs
efforts, de les approprier au but qu'ils poursuivent,
de maintenir constante la liaison entre l'élément civil
et l'élément militaire, et d'obtenir les résultats les
plus encourageants : c'est l'Union des Centres
d'Instruction Physique au Maroc, avec la jeune
Fédération Marocaine de Sports Athlétiques. H. R.
CALENDRIER DU PROTECTORAT
19 mai. — A Rabat, réunion hippique.
16 mai. — Création en Chaouïa d'un nouveau poste de contrôle
civil « Chaouïa-Centre » avec siège à Ber-Rechid.
17 mai. — Suppression, dans l'administration du Protectorat,
de la direction des Affaires civiles.
M. Teuly, commissaire spécial à Bordeaux, prend possession a
Rabat de ses fonctions de directeur de la police.
De passage à Casablanca : Mlle Napierkowska, M. Gruvel,
professeur d'histoire naturelle au Muséum.
18 mai. -— De passage: M Séjourné, sous-directeur de la
Compagnie PL.M.
19 mai. — A Rabat, fête de l'Union nationale des combattants.
A Casablanca, championnat de boxe de l'Afrique du Nord.
Tendero, champion d'Algérie, bat Ros sur faute.
20 mai. — De passage : le peintre Noël Dorville.
21 mai. —A Rabat, gala du cercle d'escrime.
23 mai. — Arrivée à Oudjda du maréchal Fayolle.
26 mai. — Le maréchal Lyautey se rend à Kénitra.
27 mai. —- A Casablanca, garden-party offerte par Mme la
maréchale Lyautey.
Le maréchal Lyautey rencontre à Engil le maréchal Fayolle
30 mai. — A l'occasion des fêtes de l'Aïd Sghir, le Sultan reçoit
la visite officielle du Secrétaire général du Protectorat et de M. le
général Cottez, adjoint au maréchal Lyautey.
1er juin. — Un dahir établit un nouveau statut municipal pour
Casablanca.
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