Titre : Revue municipale : recueil hebdomadaire d'études édilitaires pour la France et l'étranger
Auteur : Association communale de France. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1908-11-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32860840q
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 27309 Nombre total de vues : 27309
Description : 15 novembre 1908 15 novembre 1908
Description : 1908/11/15 (A11,T11,N440)-1908/11/30. 1908/11/15 (A11,T11,N440)-1908/11/30.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6118266n
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, 4-F-1062
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
REVUE MUNICIPALE
337
une autre en- voulant imposer aux branche
mênts Un tarif variable suivant le chiffre de la
population des villes et même toutes les fois
que, dans une localité, une augmentation paraî-
tra justifiée par l'importance du commerce ou
de l'industrie, ou par toute autre cause. Or, à
quelque point de vue qu'on se place, qu'il
s'agisse de l'Etat ou. des Communes, les rede-
vances pour occupation temporaire du domaine
public constituent un impôt à la charge de cer-
tains contribuables, et les nouvelles redevances
ont été fixées en violation du principe de l'éga-
lité de l'impôt pour tous ceux auxquels on pré-
tend les appliquer.
Notre étude de la question des distributions
d'eau et des nouvelles redevances de grande
voirie doit s'arrêter ici. Au Congrès des Maires,
qui réunit les défenseurs les mieux qualifiés des
intérêts municipaux, des voix plus autorisées
que la nôtre sauront formuler les revendica-
tions légitimes et faire triompher le bon droit
des Communes et de leurs administrés.—R. V.
NOS DOSSIERS
La Mevue3Iunici2)ale, soucieuse de renseigner
toujours mieux ses abonnés, a constitué des dos-
siers sur ies questions les plus diverses pouvant
intéresser l'Administration communale. moyen, les municipalités disposeront d'une nou-
velle source de documents qui complétera celle de
la Mevue Municipale. Nos lecteurs comprennent
en effet, à merveille, qu'il ne nous est pas possible
de publier intégralement tous les arrêtés, règle-
ments, cahiers des charges ou rapports qui nous
parviennent régulièrement. Nos dossiers comble-
ront donc une lacune. (Destinés à faciliter le tra-
vail des municipalités pour l'étude et l'élaboration
des projets ou réforme:', ils ne pourront être
consultés que par MM. les Maires ou leurs repré-
sentants officiellement accrédités. Copie des docu-
ments sera délivrée sur demande, et da^s les
mêmes conditions, contre paiement du prix d'expé-
dition et des frais d'envoi.
VIE MUNICIPALE
FRANCE
Limoges. — Suppression des garderies de va-
cances. -—Le 12 août 1907, le Conseil municipal
décidait d'organiser des garderies pour les en-
fants des écoles communales pendant la période
' des vacances. Il s'agissait de décharger un peu
les parents de la surveillance de leurs enfants
et de leur permettre d'aller à l'atelier sans être
préoccupés de leurs enfants qui, livrés à eux-
mêmes, n'avaient pas toujours la raison néces-
saire pour se bien conduire.
Peu satisfait'des premiers résultats de cette
tentative, le Conseil vient de renoncer à la pour-
suivre. Et voici pour quelles raisons, exposées
parle rapporteur, M. le conseiller Alfred Man-
da vy :
« L'essai a eu lieu pendant le mois de sep-
tembre 1907 et a coûté à la ville la somme de
1.027 francs distribués aux surveillants, plus
une somme de 135 francs pour les femmes de
charge.
« Nous sommes appelés, aujourd'hui, à nous
prononcer sur le maintien ou la suppression de
ces garderies.
« Une enquête très sérieuse a été faite sur les
résultats obtenus et je dois vous dire qu'elle est
absolument défavorable.
« C'était une organisation nouvelle et qui
pourrait peut-être, remaniée, ne pas présenter
les mêmes inconvénients, mais demanderait
alors une application sur d'autres bases.
« Les vices principaux étaient l'irrégularité
■ dans la présence des enfants qui quittaient une
école pour aller dans une autre, n'étant pas te-
nus de se présenter à la leur, et faisant souvent
l'école buissonnière; le manque d'autorité des
jeunes filles chargées de cette surveillance, et
ceci malgré leur bonne volonté, n'ayant pas les
moyens pratiques d'exercer cette autorité.
« En étudiant les rapports qui nous ont été
présentés, nous voyons dans certaines garde-
ries le nombre des présences diminuer beaucoup
du commencement à la fin de la période. D'au-
tres deviennent le lieu de rendez-vous de toutes
les fortes têtes, qui n'observent aucune disci-
pline, manquent de respect aux surveillantes,
et vont jusqu'à dévaster certains jardins. La
réunion des enfants de plusieurs écoles est une
cause de rixes et nous voyons un élève de l'école
Montmailler avoir le bras fracturé à la garderie
de Montjovis.
« Permettez-moi de vous citer au hasard une
simple phrase prise dans le rapport d'un de nos
directeurs d'école :
« Au premier abord, on est tenté de croire
« que cette institution doit offrir de réels avan-
« tages, en tranquillisant les parents, en per-
« mettant d'exercer une surveillance efficace
« et bienfaisante sur des enfants qui, ordinaire-
« ment courent les rues. Il n'en est rien, ces
« avantages ne sont qu'illusoires, et il suffit
« d'avoir vu fonctionner une garderie pour en
« solliciter aussitôt la suppression. »
Nancy. —Admission des Professeurs du Con-
servatoire de musique à la Caisse communale de
337
une autre en- voulant imposer aux branche
mênts Un tarif variable suivant le chiffre de la
population des villes et même toutes les fois
que, dans une localité, une augmentation paraî-
tra justifiée par l'importance du commerce ou
de l'industrie, ou par toute autre cause. Or, à
quelque point de vue qu'on se place, qu'il
s'agisse de l'Etat ou. des Communes, les rede-
vances pour occupation temporaire du domaine
public constituent un impôt à la charge de cer-
tains contribuables, et les nouvelles redevances
ont été fixées en violation du principe de l'éga-
lité de l'impôt pour tous ceux auxquels on pré-
tend les appliquer.
Notre étude de la question des distributions
d'eau et des nouvelles redevances de grande
voirie doit s'arrêter ici. Au Congrès des Maires,
qui réunit les défenseurs les mieux qualifiés des
intérêts municipaux, des voix plus autorisées
que la nôtre sauront formuler les revendica-
tions légitimes et faire triompher le bon droit
des Communes et de leurs administrés.—R. V.
NOS DOSSIERS
La Mevue3Iunici2)ale, soucieuse de renseigner
toujours mieux ses abonnés, a constitué des dos-
siers sur ies questions les plus diverses pouvant
intéresser l'Administration communale.
velle source de documents qui complétera celle de
la Mevue Municipale. Nos lecteurs comprennent
en effet, à merveille, qu'il ne nous est pas possible
de publier intégralement tous les arrêtés, règle-
ments, cahiers des charges ou rapports qui nous
parviennent régulièrement. Nos dossiers comble-
ront donc une lacune. (Destinés à faciliter le tra-
vail des municipalités pour l'étude et l'élaboration
des projets ou réforme:', ils ne pourront être
consultés que par MM. les Maires ou leurs repré-
sentants officiellement accrédités. Copie des docu-
ments sera délivrée sur demande, et da^s les
mêmes conditions, contre paiement du prix d'expé-
dition et des frais d'envoi.
VIE MUNICIPALE
FRANCE
Limoges. — Suppression des garderies de va-
cances. -—Le 12 août 1907, le Conseil municipal
décidait d'organiser des garderies pour les en-
fants des écoles communales pendant la période
' des vacances. Il s'agissait de décharger un peu
les parents de la surveillance de leurs enfants
et de leur permettre d'aller à l'atelier sans être
préoccupés de leurs enfants qui, livrés à eux-
mêmes, n'avaient pas toujours la raison néces-
saire pour se bien conduire.
Peu satisfait'des premiers résultats de cette
tentative, le Conseil vient de renoncer à la pour-
suivre. Et voici pour quelles raisons, exposées
parle rapporteur, M. le conseiller Alfred Man-
da vy :
« L'essai a eu lieu pendant le mois de sep-
tembre 1907 et a coûté à la ville la somme de
1.027 francs distribués aux surveillants, plus
une somme de 135 francs pour les femmes de
charge.
« Nous sommes appelés, aujourd'hui, à nous
prononcer sur le maintien ou la suppression de
ces garderies.
« Une enquête très sérieuse a été faite sur les
résultats obtenus et je dois vous dire qu'elle est
absolument défavorable.
« C'était une organisation nouvelle et qui
pourrait peut-être, remaniée, ne pas présenter
les mêmes inconvénients, mais demanderait
alors une application sur d'autres bases.
« Les vices principaux étaient l'irrégularité
■ dans la présence des enfants qui quittaient une
école pour aller dans une autre, n'étant pas te-
nus de se présenter à la leur, et faisant souvent
l'école buissonnière; le manque d'autorité des
jeunes filles chargées de cette surveillance, et
ceci malgré leur bonne volonté, n'ayant pas les
moyens pratiques d'exercer cette autorité.
« En étudiant les rapports qui nous ont été
présentés, nous voyons dans certaines garde-
ries le nombre des présences diminuer beaucoup
du commencement à la fin de la période. D'au-
tres deviennent le lieu de rendez-vous de toutes
les fortes têtes, qui n'observent aucune disci-
pline, manquent de respect aux surveillantes,
et vont jusqu'à dévaster certains jardins. La
réunion des enfants de plusieurs écoles est une
cause de rixes et nous voyons un élève de l'école
Montmailler avoir le bras fracturé à la garderie
de Montjovis.
« Permettez-moi de vous citer au hasard une
simple phrase prise dans le rapport d'un de nos
directeurs d'école :
« Au premier abord, on est tenté de croire
« que cette institution doit offrir de réels avan-
« tages, en tranquillisant les parents, en per-
« mettant d'exercer une surveillance efficace
« et bienfaisante sur des enfants qui, ordinaire-
« ment courent les rues. Il n'en est rien, ces
« avantages ne sont qu'illusoires, et il suffit
« d'avoir vu fonctionner une garderie pour en
« solliciter aussitôt la suppression. »
Nancy. —Admission des Professeurs du Con-
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