Titre : Revue municipale : recueil hebdomadaire d'études édilitaires pour la France et l'étranger
Auteur : Association communale de France. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1908-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32860840q
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 27309 Nombre total de vues : 27309
Description : 01 août 1908 01 août 1908
Description : 1908/08/01 (A11,T11,N433)-1908/08/15. 1908/08/01 (A11,T11,N433)-1908/08/15.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6118259h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, 4-F-1062
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
999
REVUE MUNICIPALE
tuée par des chevaux-; les dépenses de la cava-
lerie et les salaires des charretiers sont payés à
la journée.
L'arrosage, ou mieux le lavage des chaussées
pavées et asphaltées est exécuté à grande eau
au moyen de tuyaux de caoutchouc répandant
sur la chaussée l'eau sous pression; on fait
usage de lances munies d'une palette mobile en
cuivre, qui peut pivoter autour de l'ajustage et
étaler le jet d'eau; des équipes d'ouvriers achè-
vent le nettoiement à l'a i de de balais de pi azz a va.
L'extension de la bicyclette et de l'automobile
a conduit à abandonner l'arrosage à la lance
sous pression; on se contente aujourd'hui d'hu-
mecter simplement les chaussées, en répétant
cette opération jusqu'à six fois par jour dans
certains quartiers à l'aide de tonneaux d'arro-
sage, du système breveté Hellmers, de Ham-
bourg, au nombre de 18.
La traction des tonneaux d arrosage est effec-
tuée en régie.
La dépense moyenne par tonneau est de îxlr.
Les dépenses de nettoiement des rues, v
compris le sablage et l'arrosage clés chaussées,
ainsi que l'entretien des passages, escaliers et
grilles de château se sont élevées, en 1903, à
288,022 fr. 8s, non compris la lourniture de
l'eau. Si l'on déduit de ce chiffre une somme
de 6,000 francs relative à l'entretien de la cava-
lerie, les dépenses de nettoiement ressortent à
environ 282,000 francs.
Ordures ménagères
L'enlèvement des immondices et des résidus
de ménage, ainsi que le balavage des trottoirs
et l'enlèvement des neiges, sont assurés à Ge-
nève conformément aux dispositions d'un règle-
ment du Conseil administratif, en date du
14 mars 1903.
Conformément à ce règlement, il est interdit
de déverser sur la voie publique les immon-
dices, balayures, débris de vaisselle et de verre
et tous résidus quelconques, chaque immeuble
devant, suivant son importance, être pourvu,
aux frais du ou des propriétaires, d'un ou de
plusieurs récipients destinés à recevoir les rési-
dus de tous les ménages de la maison.
Les récipients doivent être en tôle, munis de
quatre anses et conformes aux modèles adoptés
par la ville; leur contenance ne doit pas dénas-
ser 100 litres.
Les boîtes à ordures doivent être placées sur
la voie publique, à la porte des maisons, de
6 heures à 6 h. et demie du matin du i'''' avril
au 30 septembre et de 7 h. à 7 h. et demie du
Ier octobre au 3 1 mars.
Il est interdit de verser dans les boites à or-
dures les débris de verre, vaisselle, ferraille,
boîtes de conserves, etc. ; les débris de cette na-
ture doivent être déposés tous les lundis, entre
midi et une heure, clans les récipients ordinai-
res, pour être recueillis par des tombereaux spé-
ciaux annoncés au moyen d'une crécelle.
Le contenu des técipients est versé, parles
employés municipaux, dans les tombereaux mu-
nicipaux qui vont les décharger sur des dépôts
établis en plein champ à S ou 10 kilomètres de
la ville.
Le tombereau employé à Genève est à deux
roues et à renversement par l'arrière; sa forme
particulière lui permet de circuler avec plus de
facilité que d'autres véhicules dans les terres
labourées.
Après un séjour de quelques mois à l'air libre,
les ordures ménagères sont achetées par les
cultivateurs et utilisées comme engrais.
Le balayage des trottoirs incombe aux rive-
rains et doit s'effectuer le matin, avant 7 h. en
été et avant 8 heures en hiver. Les trottoirs doi-
vent être suffisamment arrosés pour éviter le
soulèvement de la poussière.
En cas de neige et de verglas, les riverains
sont tenus de faire balayer les trottoirs au droit
de leurs immeubles. Cette obligation s'étend,
devant chaque bâtiment, sur une largeur de
deux mètres dans les voies non pourvues de
trottoirs.
Le travail doit être achevé à neuf heures du
malin du 15 novembre au 15 janvier, et à S h.
pendant les autres mois.
L'usage de pioches, pelles carrées, ratissoires
en fer et autres outils susceptibles de dégrader
le dallage des trottoirs est formellement interdit.
Quant au produit du balavage des chaussées,
mélange de poussière et de crottin de cheval, il
est transporté dans les tombereaux jusqu'aux
dépôts où s'accumulent les ordures ménagères ;
s'il ne s'agit que de boue et de poussière, les
détritus en question sont conduits aux décharges
publiques.
Éclairage
Au 31 décembre 1904, il existait sur le réseau
desservi par l'usine à gaz de Genève, 2,233 becs
à incandescence par le gaz. du système Auer,
et 33 becs papillons placés dans des vespa-
siennes.
La plupart des becs à incandescence sont mu-
nis d'une veilleuse; on estime qu'ils consom-
ment 120 litres de gaz à l'heure, ce chiffre com-
prenant le gaz nécessaire au fonctionnement de
la veilleuse pendant les heures de non allu-
mage.
Les becs papillons cités plus haut viennent
REVUE MUNICIPALE
tuée par des chevaux-; les dépenses de la cava-
lerie et les salaires des charretiers sont payés à
la journée.
L'arrosage, ou mieux le lavage des chaussées
pavées et asphaltées est exécuté à grande eau
au moyen de tuyaux de caoutchouc répandant
sur la chaussée l'eau sous pression; on fait
usage de lances munies d'une palette mobile en
cuivre, qui peut pivoter autour de l'ajustage et
étaler le jet d'eau; des équipes d'ouvriers achè-
vent le nettoiement à l'a i de de balais de pi azz a va.
L'extension de la bicyclette et de l'automobile
a conduit à abandonner l'arrosage à la lance
sous pression; on se contente aujourd'hui d'hu-
mecter simplement les chaussées, en répétant
cette opération jusqu'à six fois par jour dans
certains quartiers à l'aide de tonneaux d'arro-
sage, du système breveté Hellmers, de Ham-
bourg, au nombre de 18.
La traction des tonneaux d arrosage est effec-
tuée en régie.
La dépense moyenne par tonneau est de îxlr.
Les dépenses de nettoiement des rues, v
compris le sablage et l'arrosage clés chaussées,
ainsi que l'entretien des passages, escaliers et
grilles de château se sont élevées, en 1903, à
288,022 fr. 8s, non compris la lourniture de
l'eau. Si l'on déduit de ce chiffre une somme
de 6,000 francs relative à l'entretien de la cava-
lerie, les dépenses de nettoiement ressortent à
environ 282,000 francs.
Ordures ménagères
L'enlèvement des immondices et des résidus
de ménage, ainsi que le balavage des trottoirs
et l'enlèvement des neiges, sont assurés à Ge-
nève conformément aux dispositions d'un règle-
ment du Conseil administratif, en date du
14 mars 1903.
Conformément à ce règlement, il est interdit
de déverser sur la voie publique les immon-
dices, balayures, débris de vaisselle et de verre
et tous résidus quelconques, chaque immeuble
devant, suivant son importance, être pourvu,
aux frais du ou des propriétaires, d'un ou de
plusieurs récipients destinés à recevoir les rési-
dus de tous les ménages de la maison.
Les récipients doivent être en tôle, munis de
quatre anses et conformes aux modèles adoptés
par la ville; leur contenance ne doit pas dénas-
ser 100 litres.
Les boîtes à ordures doivent être placées sur
la voie publique, à la porte des maisons, de
6 heures à 6 h. et demie du matin du i'''' avril
au 30 septembre et de 7 h. à 7 h. et demie du
Ier octobre au 3 1 mars.
Il est interdit de verser dans les boites à or-
dures les débris de verre, vaisselle, ferraille,
boîtes de conserves, etc. ; les débris de cette na-
ture doivent être déposés tous les lundis, entre
midi et une heure, clans les récipients ordinai-
res, pour être recueillis par des tombereaux spé-
ciaux annoncés au moyen d'une crécelle.
Le contenu des técipients est versé, parles
employés municipaux, dans les tombereaux mu-
nicipaux qui vont les décharger sur des dépôts
établis en plein champ à S ou 10 kilomètres de
la ville.
Le tombereau employé à Genève est à deux
roues et à renversement par l'arrière; sa forme
particulière lui permet de circuler avec plus de
facilité que d'autres véhicules dans les terres
labourées.
Après un séjour de quelques mois à l'air libre,
les ordures ménagères sont achetées par les
cultivateurs et utilisées comme engrais.
Le balayage des trottoirs incombe aux rive-
rains et doit s'effectuer le matin, avant 7 h. en
été et avant 8 heures en hiver. Les trottoirs doi-
vent être suffisamment arrosés pour éviter le
soulèvement de la poussière.
En cas de neige et de verglas, les riverains
sont tenus de faire balayer les trottoirs au droit
de leurs immeubles. Cette obligation s'étend,
devant chaque bâtiment, sur une largeur de
deux mètres dans les voies non pourvues de
trottoirs.
Le travail doit être achevé à neuf heures du
malin du 15 novembre au 15 janvier, et à S h.
pendant les autres mois.
L'usage de pioches, pelles carrées, ratissoires
en fer et autres outils susceptibles de dégrader
le dallage des trottoirs est formellement interdit.
Quant au produit du balavage des chaussées,
mélange de poussière et de crottin de cheval, il
est transporté dans les tombereaux jusqu'aux
dépôts où s'accumulent les ordures ménagères ;
s'il ne s'agit que de boue et de poussière, les
détritus en question sont conduits aux décharges
publiques.
Éclairage
Au 31 décembre 1904, il existait sur le réseau
desservi par l'usine à gaz de Genève, 2,233 becs
à incandescence par le gaz. du système Auer,
et 33 becs papillons placés dans des vespa-
siennes.
La plupart des becs à incandescence sont mu-
nis d'une veilleuse; on estime qu'ils consom-
ment 120 litres de gaz à l'heure, ce chiffre com-
prenant le gaz nécessaire au fonctionnement de
la veilleuse pendant les heures de non allu-
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Les becs papillons cités plus haut viennent
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