Titre : Études locales : bulletin de la Société charentaise des études locales
Auteur : Société des études locales dans l'enseignement public (France). Groupe (Charente). Auteur du texte
Auteur : Calvados. Inspection académique. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Angoulême)
Date d'édition : 1921-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32770908j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5787 Nombre total de vues : 5787
Description : 01 juin 1921 01 juin 1921
Description : 1921/06/01 (A2,N12)-1921/06/30. 1921/06/01 (A2,N12)-1921/06/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Poitou-Charentes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k61090326
Source : Archives départementales de Charente, 2010-76533
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/12/2010
— 125 — R p!jtUQu£
des dimensions médiocres ; elle commandait les@&sa|$£'
de la Charente, où les maîtres du lieu avaienirT~saiiS'
doute établi quelque péage (1). La deuxième enceinte,
la basse-cour garnie de palissades et renfermant les
-communs, les logements et l'église, close à l'est et au
sud par un prolongement du fossé de la Motte, et à
l'ouest par les escarpements du coteau, descendait jus-
qu'à la rivière le long d'uni petit vallon assez encaissé,
qu'un ruisseau et un étang situé à 200 mètres en amont
permettaient d'inonder aisément, défense excellente.
Dans ces conditions, le chemin de Manot traversait,
en sortant du pont, cette deuxième enceinte, ce qui le
mettait entièrement à la merci de la place; outre les
portes par lesquelles il y pénétrait et en sortait, du côté
opposé, le chemin creux qui grimpait au pied sud de
la Motte devait aussi donner accès au coeur de la place.
Enfin, un large fossé, transformé aujourd'hui en mau-
vais chemin et qui, partant d'une coupure faite au nord
de la Motte dans la crête rocheuse du coteau, court à
200 mètres en ligne droite vers le nord-est, indique que
de ce côté-là s'étendait une troisième et plus vaste
enceinte qui devait porter à 4 hectares environ la con-
tenance totale des terrains enclos (2).
D'après A. R. DU VICXAUD, La Motte féodale de Louhcrl.
Bull, de la Soc. arch. et hisi. de la Charente, 1805.
(Communiqué par M. TRAPATEAU, instituteur à Petit-Madieu.)
5. — L'ANCIENNE COMMANDER1E DE MALLEYRAND
En suivant les gracieux méandres que décrit dans une
vallée profonde le capricieux ruisseau de la Ligone, on
arrive au pied d'un coteau ombragé de chênes et de
châtaigniers. C'est là qu'autrefois se trouvait un petit
(1) L'impôt perçu sur les chemins et aux passages des rivières sous le
nom de « péage » remonte à l'époque mérovingienne ; il fut usurpé et
multiplié par les possesseurs de fiefs, sous le régime féodal. Son origine
et sa justification étaient la sécurité et le bon entretien des roules'; de
nombreux arrêts du Parlement en décidèrent dans ce sens, notamment
au xiu* siècle. (Lalanne, Dictionnaire historique de la France.)
(2) On sait qu'à celle époque Iroublée les enceintes féodales étaient les
refuges naturels des tenanciers du fief, qui, en cas de danger, s'y ren-
fermaient avec leurs familles, leurs meubles cl leurs bestiaux. Certaines
•d'entre elles élaient assez vastes pour qu'on en pût cultiver une partie.
(De Caumont, Archéologie militaire.)
des dimensions médiocres ; elle commandait les@&sa|$£'
de la Charente, où les maîtres du lieu avaienirT~saiiS'
doute établi quelque péage (1). La deuxième enceinte,
la basse-cour garnie de palissades et renfermant les
-communs, les logements et l'église, close à l'est et au
sud par un prolongement du fossé de la Motte, et à
l'ouest par les escarpements du coteau, descendait jus-
qu'à la rivière le long d'uni petit vallon assez encaissé,
qu'un ruisseau et un étang situé à 200 mètres en amont
permettaient d'inonder aisément, défense excellente.
Dans ces conditions, le chemin de Manot traversait,
en sortant du pont, cette deuxième enceinte, ce qui le
mettait entièrement à la merci de la place; outre les
portes par lesquelles il y pénétrait et en sortait, du côté
opposé, le chemin creux qui grimpait au pied sud de
la Motte devait aussi donner accès au coeur de la place.
Enfin, un large fossé, transformé aujourd'hui en mau-
vais chemin et qui, partant d'une coupure faite au nord
de la Motte dans la crête rocheuse du coteau, court à
200 mètres en ligne droite vers le nord-est, indique que
de ce côté-là s'étendait une troisième et plus vaste
enceinte qui devait porter à 4 hectares environ la con-
tenance totale des terrains enclos (2).
D'après A. R. DU VICXAUD, La Motte féodale de Louhcrl.
Bull, de la Soc. arch. et hisi. de la Charente, 1805.
(Communiqué par M. TRAPATEAU, instituteur à Petit-Madieu.)
5. — L'ANCIENNE COMMANDER1E DE MALLEYRAND
En suivant les gracieux méandres que décrit dans une
vallée profonde le capricieux ruisseau de la Ligone, on
arrive au pied d'un coteau ombragé de chênes et de
châtaigniers. C'est là qu'autrefois se trouvait un petit
(1) L'impôt perçu sur les chemins et aux passages des rivières sous le
nom de « péage » remonte à l'époque mérovingienne ; il fut usurpé et
multiplié par les possesseurs de fiefs, sous le régime féodal. Son origine
et sa justification étaient la sécurité et le bon entretien des roules'; de
nombreux arrêts du Parlement en décidèrent dans ce sens, notamment
au xiu* siècle. (Lalanne, Dictionnaire historique de la France.)
(2) On sait qu'à celle époque Iroublée les enceintes féodales étaient les
refuges naturels des tenanciers du fief, qui, en cas de danger, s'y ren-
fermaient avec leurs familles, leurs meubles cl leurs bestiaux. Certaines
•d'entre elles élaient assez vastes pour qu'on en pût cultiver une partie.
(De Caumont, Archéologie militaire.)
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