Titre : Méthode d'analyse grammaticale, réduite à sa plus simple expression, par F.-J. Ber,...
Auteur : Ber, F.-J.. Auteur du texte
Éditeur : impr. de Thomas et Roy (Metz)
Date d'édition : 1863
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb300856555
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
Format : In-fol. plano In-fol. plano
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Description : Avec mode texte Avec mode texte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6101562k
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, X-1225
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/07/2010
MÉTHODE D'ANALYSE GRAMMATICALE ET LOGIQUE RÉDUITE A SA PLUS SIMPLE EXPRESSION
Par F. J. BER, de Rosières-aux-Salines.
, . -,.„ „omnrendre parfaitement, en moins de deux mois, toutes les définitions et l'analyse complète de toutes les phrases contenues dans ce tableau, notions que la plupart des élèves de toutes les écoles ne connaissent
L'Auteur de ce Tableau s engage a taire co p r qu'imparfaitement après plusieurs années d'étude de la grammaire française.
DÉFINITIONS GRAMMATICALES.
1, Le NOM est un mot qui sert à nommer les personnes, les animaux
et les choses : Adam, homme, lion, maison, jardin, fruit, fleur, etc.
Le nom est du genre masculin, s'il désigne un homme, un mâle,
ou s'il peut être précédé du mot le ou du mot un: Le lion, un
homme, le livre, un banc. Il est du genre féminin s'il désigne une
femme, une femelle, ou s'il peut être précédé du mot la ou du mot
une: Eve, la femme, une lionne, la maison, une fleur.
Le nom est au nombre singulier s'il ne désigne qu'une seule per-
sonne, qu'une seule chose, et au pluriel s'il en représente plusieurs.
Il y a deux sortes de noms : le nom commun et le nom propre.
Le Nom commun est celui qui convient à plusieurs personnes ou à
plusieurs choses semblables: frère, soeur, livre, plume, crayon, etc.
Le Nom propre est celui qui désigne en particulier une personne,
une famille ou une chose: Les Stuarts, les Alpes, Adam, Eve,
France, Paris.
2 L'ARTICLE est un mot, d'une syllabe, que l'on met avant le
nom, et qui en fait connaître le genre et le nombre. L'article est
simple, élidé ou contracté.
L'Article simple, c'est le, la, les.
Le se met avant un nom masculin singulier, commençant par une
consonne ou Y h aspirée: Le père, le hameau, le fruit, le héros.
La se met avant un nom féminin singulier, commençant par une
consonne ou Yh aspirée : La mère, la hache, la fleur, la haine.
Les se met avant tous les noms pluriels, tant masculins que féminins :
Les frères, les soeurs, les fruits, les fleurs, les hameaux, les images.
L'Article élidé est celui dont l'une des finales e, a, de l'article
simple le, la, se supprime et se remplace par l'apostrophe devant un
mot commençant par une voyelle ou Yh muette : —image, —homme,
V . l\
— ami, —honneur.
le le
L'Article contracté est celui qui réunit en un seul mot l'article
du
simple le, les, et une des prépositions à, de : La maison 7— père.
. „. des , _ . au . ,. „, ,. aux .
L herbe —— champs. Je vais —- jardin. Obéissons _- lois.
de les aie a les
3 L'ADJECTIF est un mot que l'on ajoute au nom ou au pronom
pour déterminer un être ou un objet, ou pour le qualifier en expri-
mant comment il est. L'adjectif prend toujours le genre et le nombre
du nom ou du pronom auquel il se rapporte : Ce livre, cette plume ;
mon chapeau, ma cravate, mes fleurs; un crayon, une image, le
premier jour, la première nuit, les premiers fruits; certain bonheur,
certaine chose ; Charles est doux, il est studieux ; Sophie est douce,
elle est studieuse. Ces fruits sont beaux, de plus ils sont bons; un
homme courageux, une femme courageuse; ils sont vifs, elles sont
vives.
4, Le PRONOM est un mot que l'on met à la place d'un autre mot
ou d'une phrase, ou le plus souvent d'un nom, pour en éviter la ré-
pétition et en rappeler le souvenir : Edouard est très-studieux, il de-
viendra savant. Jules est très-spirituel, je le sais. Dieu est juste et
il le sera toujours. Mon devoir est mieux fait que le tien. L'homme
qui est juste, etc.
§. Le VERBE est un mot par lequel on exprime que l'on est, que
l'on a ou que l'on a fait quelque chose :
Je suis. J' ai. Je chante. Chante.
Tu es- Tu as. Tu sautes. Saute.
11 est- Il a. Il court. Cours.
Nous sommes. Nous avous. Nous mangeons. Mange.
Vous êtes. Vous avez. Vous marchez. Marche.
Ils sont- Us ont. Ils boivent. Bois.
g Le PARTICIPE est un mot qui tient du verbe et de l'adjectif,
comme aimant, aimé. Il lient du verbe, en ce qu'il en a les princi-
paux temps et le complément : Aimant Dieu, aimé de Dieu. Il tient
de l'adjectif en^ce qu'il qualifie une personne ou une chose : Richesse
mal acquise. Un enfant soumis. Un père respecté. Des roses flétries.
7. .. L'ADVERBE est un mot invariable que l'on joint à l'adjectif, au
verbe ou à un autre adverbe pour en modifier la signification :
L'honneur est plus puissant, plus sacré que la loi.
Un esprit toujours relâché s'énerve.
Les enfants doivent écouter beaucoup et parler très-peu.
g. La PREPOSITION est un mot invariable exprimant le rapport
qui existe entre deux autres mots. Le premier est complété par le
second qui est le complément de la préposition :
L'esprit sans la raison n'arrive à rien. Aimez à vous venger par
beaucoup de bienfaits.
— - ~" ———— .
L'homme vertueux seul peut avoir des amis.
Crains d'un lâche repos la fatigue accablante.
Le sentiment de l'innocence nous élève vers la Divinité.
La médisance est la preuve d'une âme envieuse et basse.
Piété, bonté et pureté sont trois pierres précieuses.
Le plus heureux est celui qui est le plus vertueux.
Une bonne conscience est un oreiller bien doux.
La reconnaissance est la mémoire du coeur.
Le mensonge est dans l'homme une tache honteuse.
On oublie toujours ce que l'on a mal appris.
Dieu répand ses faveurs sur les gens vertueux.
Jésus-Christ joignit le précepte à l'exemple.
L'attention est le burin de la mémoire.
La paresse et l'oisiveté sont les avant-coureurs de la misère.
La vengeance est le vice des petites âmes.
Le travail est une bonne ressource contre l'ennui.
Dieu fait germer de bonnes actions dans nos coeurs.
L'oisiveté est aussi fatigante que le repos est doux.
Être bon afin d'être heureux, voilà toute la morale.
La bonté du coeur est la plus précieuse des qualités.
Aimez la justice, vous qui êtes les juges de la terre,
L'ignorance est l'image de la mort.
La franchise est la marque distinctive de l'homme de bien.
Que la probité soit ta compagne fidèle.
L'étude procure mille jouissances à l'esprit.
Une âme intrépide est toujours maîtresse du corps qu'elle anime.
L'envie a souvent attaqué les plus nobles actions.
Le crime trouve tôt ou tard sa punition
marche a suivre pour l'usage de ce Tableau.
Pour ANALYSER :
lo Les mots, il faut recourir aux définitions indiquées par les numéros dont ils sont
accompagnés.
2» Les phrases, il faut recourir pareillement aux définitions indiquées par les numéros dont
elles sont accompagnées.
Charlemagne fut élu empereur, en Tan huit cent.
Moins notre esprit a de lumière, moins il éclaire nos vertus.
L'oisiveté ouvre la porte à la misère et au vice.
On méprise tous ceux qui n'ont aucune vertu.
Le méchant a beau fuir la peine du crime, il la porte avec lui.
L'homme sage met sa confiance* en Dieu.
L'ennui est entré dans le monde par la paresse.
La prière est la clef des trésors du ciel.
C'est au sein de la religion que l'on trouve la tranquillité.
L'homme oisif est sans goût, sans force, sans courage.
Tout l'univers est plein de la magnificence de Dieu.
Les rois, dans le ciel, ont un juge sévère.
Les meilleures leçons sont celles des exemples.
La vie est un champ que nous devons cultiver.
Oh ! que l'esprit de Dieu est bienfaisant !
L'innocence est le premier charme de la beauté.
Sur la terre, un bon père est l'image de Dieu.
La religion est le lien qui attache l'homme à Dieu.
Sans la religion, la morale est un arbre sans racine.
La tempérance est ïe meilleur des médecins.
L'éducation est la culture de l'homme.
Un bon livre est un bon ami : il enseigne la sagesse.
Il n'y a point de paix pour les méchants.
L'ignorance est toujours prête à s'admirer.
Si l'occasion se présente , ne la laisse pas échapper.
Tel résiste à la violence qui cède à la douceur.
L'indulgence est la vertu des grandes âmes.
Ce que l'on fait malgré soi est toujours difficile.
Avantages précieux a retirer de l'usage de ce Tableau.
En faisant suivre exactement !a marche indiquée ci-contre , après un mois ou six semaines
d'exercice, il n'y aura peut-être pas une seule phrase de ce tableau, même celles qui ne sont
pas numérotées, que les élèves attentifs ne soient capables d'analyser sans peine.
( 'est donc une immense économie de temps et d'argent.
r -^^
DÉFINITIONS GRAMMATICALES.
9. La CONJONCTION est un mol invariable servant à lier entre
eux deux mots de même espèce ou deux membres de phrase :
Le vin et les enfants disent la vérité.
Dieu est bon, mais il est juste.
10. L'INTERJECTION est le cri que nous fait jeter un sentiment
vif et subit de l'âme, comme la joie, la douleur, la surprise, l'ad-
miration , etc.
Ah! que les criminels éprouvent de tourments ! (Douleur).
Ah! qu'il est doux, après un long exil, de revoir sa patrie ! (Joie).
Ha! te voilà, mon cher ami ! (Surprise.)
Oh! quel admirable talent ! (Admiration.)
Aie! Aïe! vous me faites mal ! (Douleur.)
U Le SUJET d'une phrase est la personne ou la chose qui est,
qui a ou qui fait l'action exprimée par le verbe.
12, On appelle SUJET SIMPLE celui qui est exprimé par un nom
ou un pronom singulier ou pluriel.
13 On appelle SUJET COMPOSÉ celui qui est exprimé par plu-
sieurs noms représentant plusieurs personnes ou plusieurs choses
distinctes.
14 On appelle SUJET COMPLEXE celui qui ne présente une si-
gnification complète qu'à l'aide d'un ou de plusieurs compléments.
JJj L'ATTRIBUT est un mot qui exprime ce qu'est le sujet ou
comment est le sujet.
16 L'ATTRIBUT est SIMPLE quand il n'exprime qu'une manière
d'être du sujet.
17. L'ATTRIBUT est COMPOSÉ quand il exprime plusieurs ma-
nières d'être du sujet.
1_. L'ATTRIBUT est COMPLEXE quand il ne présente une si-
gnification complète qu'à l'aide d'un ou de plusieurs compléments.
lj) Le COMPLÉMENT est un mot qui complète l'idée commencée
par un autre mot.
20. On appelle COMPLÉMENT DÉTERMINATIF celui qui
complète le sens du sujet ou de l'attribut.
21 On appelle COMPLÉMENT DIRECT le mot sur lequel tombe
directement l'action exprimée par le verbe. Il répond à la question qui
ou quoi faite après le verbe.
■ ? —~—
22. On appelle COMPLÉMENT INDDAECT le mot qui ne reçoit
l'action exprimée par le verbe qu'au moyen d'une préposition expri-
mée ou sous-entendue.
23. Le COMPLÉMENT CIRCONSTANCIEL est le mot qui
complète le sens du verbe au moyen d'une idée accessoire de lieu, de
temps, de manière, de but, de cause, etc. Il répond aux questions où?
d'où? par où? quand? comment? pourquoi? etc.
24 Le nom est mis en APOSTROPHE quand il sert à nommer la
personne ou la chose à laquelle on adresse la parole.
OKSMXC.VA.XXOIK.
Dans ce travail, nous nous sommes plus attaché à cire compris des enfants qu'à
donner des définitions rigoureusement philosophiques.
■ ■ ^Sfc^T'
Chaque exemplaire est revêtu de la signature de l'auteur. Les contrefacteurs et
les débitants des contrefaçons de celte méthode toute nouvelle seront poursuivis
selon la rigueur des lois.
Metz. — Imp. Thomas et Roy, rue Jurue, 1.
Par F. J. BER, de Rosières-aux-Salines.
, . -,.„ „omnrendre parfaitement, en moins de deux mois, toutes les définitions et l'analyse complète de toutes les phrases contenues dans ce tableau, notions que la plupart des élèves de toutes les écoles ne connaissent
L'Auteur de ce Tableau s engage a taire co p r qu'imparfaitement après plusieurs années d'étude de la grammaire française.
DÉFINITIONS GRAMMATICALES.
1, Le NOM est un mot qui sert à nommer les personnes, les animaux
et les choses : Adam, homme, lion, maison, jardin, fruit, fleur, etc.
Le nom est du genre masculin, s'il désigne un homme, un mâle,
ou s'il peut être précédé du mot le ou du mot un: Le lion, un
homme, le livre, un banc. Il est du genre féminin s'il désigne une
femme, une femelle, ou s'il peut être précédé du mot la ou du mot
une: Eve, la femme, une lionne, la maison, une fleur.
Le nom est au nombre singulier s'il ne désigne qu'une seule per-
sonne, qu'une seule chose, et au pluriel s'il en représente plusieurs.
Il y a deux sortes de noms : le nom commun et le nom propre.
Le Nom commun est celui qui convient à plusieurs personnes ou à
plusieurs choses semblables: frère, soeur, livre, plume, crayon, etc.
Le Nom propre est celui qui désigne en particulier une personne,
une famille ou une chose: Les Stuarts, les Alpes, Adam, Eve,
France, Paris.
2 L'ARTICLE est un mot, d'une syllabe, que l'on met avant le
nom, et qui en fait connaître le genre et le nombre. L'article est
simple, élidé ou contracté.
L'Article simple, c'est le, la, les.
Le se met avant un nom masculin singulier, commençant par une
consonne ou Y h aspirée: Le père, le hameau, le fruit, le héros.
La se met avant un nom féminin singulier, commençant par une
consonne ou Yh aspirée : La mère, la hache, la fleur, la haine.
Les se met avant tous les noms pluriels, tant masculins que féminins :
Les frères, les soeurs, les fruits, les fleurs, les hameaux, les images.
L'Article élidé est celui dont l'une des finales e, a, de l'article
simple le, la, se supprime et se remplace par l'apostrophe devant un
mot commençant par une voyelle ou Yh muette : —image, —homme,
V . l\
— ami, —honneur.
le le
L'Article contracté est celui qui réunit en un seul mot l'article
du
simple le, les, et une des prépositions à, de : La maison 7— père.
. „. des , _ . au . ,. „, ,. aux .
L herbe —— champs. Je vais —- jardin. Obéissons _- lois.
de les aie a les
3 L'ADJECTIF est un mot que l'on ajoute au nom ou au pronom
pour déterminer un être ou un objet, ou pour le qualifier en expri-
mant comment il est. L'adjectif prend toujours le genre et le nombre
du nom ou du pronom auquel il se rapporte : Ce livre, cette plume ;
mon chapeau, ma cravate, mes fleurs; un crayon, une image, le
premier jour, la première nuit, les premiers fruits; certain bonheur,
certaine chose ; Charles est doux, il est studieux ; Sophie est douce,
elle est studieuse. Ces fruits sont beaux, de plus ils sont bons; un
homme courageux, une femme courageuse; ils sont vifs, elles sont
vives.
4, Le PRONOM est un mot que l'on met à la place d'un autre mot
ou d'une phrase, ou le plus souvent d'un nom, pour en éviter la ré-
pétition et en rappeler le souvenir : Edouard est très-studieux, il de-
viendra savant. Jules est très-spirituel, je le sais. Dieu est juste et
il le sera toujours. Mon devoir est mieux fait que le tien. L'homme
qui est juste, etc.
§. Le VERBE est un mot par lequel on exprime que l'on est, que
l'on a ou que l'on a fait quelque chose :
Je suis. J' ai. Je chante. Chante.
Tu es- Tu as. Tu sautes. Saute.
11 est- Il a. Il court. Cours.
Nous sommes. Nous avous. Nous mangeons. Mange.
Vous êtes. Vous avez. Vous marchez. Marche.
Ils sont- Us ont. Ils boivent. Bois.
g Le PARTICIPE est un mot qui tient du verbe et de l'adjectif,
comme aimant, aimé. Il lient du verbe, en ce qu'il en a les princi-
paux temps et le complément : Aimant Dieu, aimé de Dieu. Il tient
de l'adjectif en^ce qu'il qualifie une personne ou une chose : Richesse
mal acquise. Un enfant soumis. Un père respecté. Des roses flétries.
7. .. L'ADVERBE est un mot invariable que l'on joint à l'adjectif, au
verbe ou à un autre adverbe pour en modifier la signification :
L'honneur est plus puissant, plus sacré que la loi.
Un esprit toujours relâché s'énerve.
Les enfants doivent écouter beaucoup et parler très-peu.
g. La PREPOSITION est un mot invariable exprimant le rapport
qui existe entre deux autres mots. Le premier est complété par le
second qui est le complément de la préposition :
L'esprit sans la raison n'arrive à rien. Aimez à vous venger par
beaucoup de bienfaits.
— - ~" ———— .
L'homme vertueux seul peut avoir des amis.
Crains d'un lâche repos la fatigue accablante.
Le sentiment de l'innocence nous élève vers la Divinité.
La médisance est la preuve d'une âme envieuse et basse.
Piété, bonté et pureté sont trois pierres précieuses.
Le plus heureux est celui qui est le plus vertueux.
Une bonne conscience est un oreiller bien doux.
La reconnaissance est la mémoire du coeur.
Le mensonge est dans l'homme une tache honteuse.
On oublie toujours ce que l'on a mal appris.
Dieu répand ses faveurs sur les gens vertueux.
Jésus-Christ joignit le précepte à l'exemple.
L'attention est le burin de la mémoire.
La paresse et l'oisiveté sont les avant-coureurs de la misère.
La vengeance est le vice des petites âmes.
Le travail est une bonne ressource contre l'ennui.
Dieu fait germer de bonnes actions dans nos coeurs.
L'oisiveté est aussi fatigante que le repos est doux.
Être bon afin d'être heureux, voilà toute la morale.
La bonté du coeur est la plus précieuse des qualités.
Aimez la justice, vous qui êtes les juges de la terre,
L'ignorance est l'image de la mort.
La franchise est la marque distinctive de l'homme de bien.
Que la probité soit ta compagne fidèle.
L'étude procure mille jouissances à l'esprit.
Une âme intrépide est toujours maîtresse du corps qu'elle anime.
L'envie a souvent attaqué les plus nobles actions.
Le crime trouve tôt ou tard sa punition
marche a suivre pour l'usage de ce Tableau.
Pour ANALYSER :
lo Les mots, il faut recourir aux définitions indiquées par les numéros dont ils sont
accompagnés.
2» Les phrases, il faut recourir pareillement aux définitions indiquées par les numéros dont
elles sont accompagnées.
Charlemagne fut élu empereur, en Tan huit cent.
Moins notre esprit a de lumière, moins il éclaire nos vertus.
L'oisiveté ouvre la porte à la misère et au vice.
On méprise tous ceux qui n'ont aucune vertu.
Le méchant a beau fuir la peine du crime, il la porte avec lui.
L'homme sage met sa confiance* en Dieu.
L'ennui est entré dans le monde par la paresse.
La prière est la clef des trésors du ciel.
C'est au sein de la religion que l'on trouve la tranquillité.
L'homme oisif est sans goût, sans force, sans courage.
Tout l'univers est plein de la magnificence de Dieu.
Les rois, dans le ciel, ont un juge sévère.
Les meilleures leçons sont celles des exemples.
La vie est un champ que nous devons cultiver.
Oh ! que l'esprit de Dieu est bienfaisant !
L'innocence est le premier charme de la beauté.
Sur la terre, un bon père est l'image de Dieu.
La religion est le lien qui attache l'homme à Dieu.
Sans la religion, la morale est un arbre sans racine.
La tempérance est ïe meilleur des médecins.
L'éducation est la culture de l'homme.
Un bon livre est un bon ami : il enseigne la sagesse.
Il n'y a point de paix pour les méchants.
L'ignorance est toujours prête à s'admirer.
Si l'occasion se présente , ne la laisse pas échapper.
Tel résiste à la violence qui cède à la douceur.
L'indulgence est la vertu des grandes âmes.
Ce que l'on fait malgré soi est toujours difficile.
Avantages précieux a retirer de l'usage de ce Tableau.
En faisant suivre exactement !a marche indiquée ci-contre , après un mois ou six semaines
d'exercice, il n'y aura peut-être pas une seule phrase de ce tableau, même celles qui ne sont
pas numérotées, que les élèves attentifs ne soient capables d'analyser sans peine.
( 'est donc une immense économie de temps et d'argent.
r -^^
DÉFINITIONS GRAMMATICALES.
9. La CONJONCTION est un mol invariable servant à lier entre
eux deux mots de même espèce ou deux membres de phrase :
Le vin et les enfants disent la vérité.
Dieu est bon, mais il est juste.
10. L'INTERJECTION est le cri que nous fait jeter un sentiment
vif et subit de l'âme, comme la joie, la douleur, la surprise, l'ad-
miration , etc.
Ah! que les criminels éprouvent de tourments ! (Douleur).
Ah! qu'il est doux, après un long exil, de revoir sa patrie ! (Joie).
Ha! te voilà, mon cher ami ! (Surprise.)
Oh! quel admirable talent ! (Admiration.)
Aie! Aïe! vous me faites mal ! (Douleur.)
U Le SUJET d'une phrase est la personne ou la chose qui est,
qui a ou qui fait l'action exprimée par le verbe.
12, On appelle SUJET SIMPLE celui qui est exprimé par un nom
ou un pronom singulier ou pluriel.
13 On appelle SUJET COMPOSÉ celui qui est exprimé par plu-
sieurs noms représentant plusieurs personnes ou plusieurs choses
distinctes.
14 On appelle SUJET COMPLEXE celui qui ne présente une si-
gnification complète qu'à l'aide d'un ou de plusieurs compléments.
JJj L'ATTRIBUT est un mot qui exprime ce qu'est le sujet ou
comment est le sujet.
16 L'ATTRIBUT est SIMPLE quand il n'exprime qu'une manière
d'être du sujet.
17. L'ATTRIBUT est COMPOSÉ quand il exprime plusieurs ma-
nières d'être du sujet.
1_. L'ATTRIBUT est COMPLEXE quand il ne présente une si-
gnification complète qu'à l'aide d'un ou de plusieurs compléments.
lj) Le COMPLÉMENT est un mot qui complète l'idée commencée
par un autre mot.
20. On appelle COMPLÉMENT DÉTERMINATIF celui qui
complète le sens du sujet ou de l'attribut.
21 On appelle COMPLÉMENT DIRECT le mot sur lequel tombe
directement l'action exprimée par le verbe. Il répond à la question qui
ou quoi faite après le verbe.
■ ? —~—
22. On appelle COMPLÉMENT INDDAECT le mot qui ne reçoit
l'action exprimée par le verbe qu'au moyen d'une préposition expri-
mée ou sous-entendue.
23. Le COMPLÉMENT CIRCONSTANCIEL est le mot qui
complète le sens du verbe au moyen d'une idée accessoire de lieu, de
temps, de manière, de but, de cause, etc. Il répond aux questions où?
d'où? par où? quand? comment? pourquoi? etc.
24 Le nom est mis en APOSTROPHE quand il sert à nommer la
personne ou la chose à laquelle on adresse la parole.
OKSMXC.VA.XXOIK.
Dans ce travail, nous nous sommes plus attaché à cire compris des enfants qu'à
donner des définitions rigoureusement philosophiques.
■ ■ ^Sfc^T'
Chaque exemplaire est revêtu de la signature de l'auteur. Les contrefacteurs et
les débitants des contrefaçons de celte méthode toute nouvelle seront poursuivis
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