Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir
Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)
Date d'édition : 1929-03-07
Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication
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Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
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Description : 07 mars 1929 07 mars 1929
Description : 1929/03/07 (Numéro 19000). 1929/03/07 (Numéro 19000).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/11/2008
S LE PETIT PARISIEN
7-3-29
gouvernement, se ralliant aux pro-
jets spéciaux élaborés par M. Marcel
Héraud et approuvés par la commis-
sion des affaires étrangères, accep-
tera la disjonction des articles 33 à
43 du collectif, mais sous la condi-
tion expresse de la discussion à date
fixe, c'est-à-dire dès mardi, ou jeudi
de la semaine prochaine, avec inter-
ruption, par conséquent, de la dis-
cussion du collectif, qui' commence
aujourd'hui. Et, sur cette date, il
posera la question de confiance, car
il entend que les projets concernant
aes congrégatons missionnaires et les
biens cultuels soient votés pnr les
deux Chambres pour Pâques, avant
Jes élections municipales.
Si même M. Bri'und ne pouvait
être présent pour cette discussion,
nous croyons savoir que c'est M. Tar-
dieu qui serait chargé de soutenir
lies projets relatifs aux missions,
comme il doit déjà défendre le texte
Relatif aux biens cultuels.
Le débat sur la date no saurait
tarder d'avoir: tieu devant tt Cham-
bre et il se pourrait que ce fût dès
ce soir, en fin de séance.
Les orateurs inscrits
Voici la liste des députés qui, dès
maintenant, sont inscrits pour pren-
dre la parole dans le débat sur le
collectif. 1° orateurs mandatés MM.
Bedouce et Froseard, S. F. I. 0.
Landry, gauche indépendante; La-
moureux et Antoine Borrel, radicaux
socialistes Baréty, républicain de
gauche Nicolle, U. R. D. Cachin,
communiste. 2° orateurs non manda-
tés MM. Emile Borel, indépendant
de gauche; Evain, U.R.D.; Mourer,
communiste.
La commission des affaires étrangères
;de ta Chambre a poursuivi hier la dis-
cussion du rapport de NI. Marco! HiirauU
sur les congrégations missionnaires. Elle
CI. eYaminé la situation particulière de
chacune des congrégations pour les-
quelles l'autorisation est proposée. Elle a
adopté les chiffres du rapport qui déter-
mine pour chaque société les établisse-
ments autorisés, le nombre des religieux
résidant en France et des élèves qui peu-
vent être accueillit! dans chaque juvenat.
A LA COMMISSION
DES FINANCES
La commitwion des finances de sa
Chambre a adopté hier le projet de loi
régularisant lcs crédite ouverts par dé-
cret au titre de l'exercice 1928.
M. Paganou a développé ensuite sa
proposition, relative au dépôt et il la
discussion d'amendements au collectif,
et permettant aux membres de la com-
mission de reprendre leur droit d'ini-
tiative.
M. de Laetcyrie a demandé il la com-
'mission de maintenir ea décision anté-
rieure relative au dépôt d'amendements,
la loi de finanecs du collectif étant déjà.
surchargée de dispositions spéciales. Il
a déclaré, en outre, préférable da suh-
stituer à des réformes fragmentaires
un programme général.
M. Paganon a rappelé que le président
'du Conseil et le ministre des Finances
'devatent apporter il la commission un
programme générat d'aménagement flsca!
dans le budget de 1930, lequel doit être
voté avant fin mai. Il a ajouté que sa
proposition n'avait pas le caractère
d'une réforme fragmentaire.
Après une discussion il laquelle ont
J)iis pa.rt MM. de* Lastcyrie, de Tinguy
du Pouët. Paganon, Nogaro, Ernest La-
font, Bedouce. M. de nhappedelaine a
déclaré être prêt à déférer aux désirs
de ses collègues et h examiner les amen-
dements qui lui seraient snumis.
La commission a adopté la propositiou
ile M. Paganon.
M.-Paganon a alors demande l'appra-
bation d'un amendement de M. Catalan
selon lequel, pour l'année 1929 seraient
recevables, exceptionnellement jusqu'au
1er mai, les déclarations faites par les
contribuables vises par l'article i de la
lui du 19 décembre 192fi au sujet (le la
îvduction du principal de la contribu-
tion foncière, les nouveaux bénéficiaires
de ces réductions n'ayant été en fait
avisée de leur droit qu'n la tin du mois
de février, ce qui ne leur laissait pius
qu'un délai de six jours environ pour
faire leur déclaration.
M. Malvy a fait observer que sur son
intervention l'administration des cont.ri-
hutions directes s'était engagée il pré-
venir les agriculteurs bénéficiaires du
dégrèvement, mais qu'il conviendrait de
prendre toutes mesurca afin que chaque
agriculteur fût informé clos disposi-
dions accordant des rédliclionrs d'impôts,
Le président ,i été chargé de s'en-
tendre uvec l'administration, soit pour
ïes instructions donner aux direc-
lions départementales, Foit pour l'in-
sertion dane lo çoltecMf d'un lexte
accordait au propriétaire visé lin délai
plus étendu pour sj. déclaration.
MM. Pierre Cot et Paul-Boncour félicités
par la commission des af faires étrangère!
La commission des affaires étrangères
de la Chambre s'est réunie sous la pré-
sidence de M. de Castellane.
Sur la proposition de NI. de Castellane,
elle a adressé ses félicitations à M. Pierrc
Cot pour son brillant rapport sur le pacte
de Paris et a décidé d'exprimer à son
président, M. Paul-Boncour, les senti-
ments d'admiration et de fierté qu'elle a
('prouvés en entendit son discours, ma-
gnifique synthèse du problème de la paix.
L'ÉTAT DU GÊNERAL SARRA1L
N'EST PAS INQUIÉTANT
Le général Sarrail, ancien haut commis-
sairo en Syrie, sur la sanié duquel on
manifestait hier quelque Inquiétude, se
trouve, renseignements prls, dans un état
satisfaisant.
Souffrant de l'estomac et de l'Intestin,
11 suit, depuis le mois de novembre, un
traitement sévère qul l'oblige à garder la
chambre. A son domicile, on nous a dé-
cljn-é que son élat étalt stationnaire et nul-
Le parti radical
a fixé hier
son programme municipal
Après des discours applaudis de
MM. Daladier et Herriot, le
« petit congrès de Paris » a
en outre arrêté la tactique
a suivre au premier et au
second tour de scrutin des
élections de mai prochain
Le •< petit congrès dont les radicaux
avaient décidé lu tenue en vue de fixer
leur programme et leur tactique aux
prochaines élections municipales, s'est
déroulé hier devant une assistance d'en-
viron quatre cents délégués parlemen-
taires ou non.
La séance de l'après-midi a été mar-
quée par un discours, fréquemment ap-
plaudi, de M. Daladier celic du soir,
par une Intervention de M. Herriot, au-
quel l'assemblée réserva l'accueil le plus
chaleureux.
LE DISCOURS DE M. DALADIER
Le président du parti radical s'atta-
che tout d'abord à mettre en lumière
l'activité du groupe parlementaire, rap-
pelant les interventions de ses membres
pour 'détendre la doctrine radicale et les
« votes massifs par lesquels le groupe
a traduit son unité ».
Examinant ensuite la situation politi-
que, M. Daladier reproche au gouverne-
ment son incertitude.
Mais cette incertitude, si contraire aux
nécessité- du régime parlementaire, n'est pas
la moindre cause, dn désarroi qui de proche
en proche, gag-ne l'opinion n la grande Joie
des aventuriers qui prennent pour Un nou-
veau Bonaparte !'homme qui consacre 11 son
l'tmenil du peuple un certain nombre de ses
minons soustraits au plus juste des im-
pôts. Que les prétentions grotesques du sus-
nommé Coty, l'homme qui doit verser, on
ne sait plus en quelle année ni en que!
siècle, cent millions à la Caisse d'amortis-
sement, ne soulèvent pas les rtsées c'est
un sipe de ce temps. Pour nous. qui ne
eratjrnons pas ses menaces et méprisons
?es Insultes, nous considérons que la seule
[•liance qu'il possède provient do l'incerti-
tude gouvernementale, dont on essaic Injus-
tement de rendre responsable le régime par-
lementaire. C'est pourquoi nous demandons
précisément le retour aux comptions nor-
males de ce régime un gouvernemeut ré-
solu armé d'un programme net et précis,
appuyé par une majorité enthousiaste et
ndèlo dont la forme numérique n'a dalleurs
qu'une importance secondaire.
Au surplus, qu'une majorité n de gau-
che » existe ou non dans la Chambre
actuelle, le député de Vaunluse ne croit
pas que là soit le vrai débat. Auprès avoir
f-oit allusion aux partis voisins du radi-
ealisme, il déclare que ce qui doit prési-
der a la constitution du gouvernement
d'une démocratie, ce ne sont ni les for-
mules vagues ni les dosages de grou-
pes, mais la volonté de réaliser un pro-
gramme.
Ce programme d'action, conclut M. Dals-
dler uu mllteu d'un vif succès, notre groupe
de la Chambre l'a déjà traduit en textes
législatifs d'une remarquable précision
qu'il s'agisse de la défense et de la meil-
leure organisation de l'enseignement laï-
que, du remaniement de la fiscalité dans le
de l'impôt général sur le aevenu et
de l'impôt successoral, de la protection de
Péparfrne et do l'abolition des actions à
vote plural, qui ont permis la constitution
d'une nouvelle féodalité, nos projets peu-
vent affronter demain les débats parte-
mcntalres. Il en est do même des propost-
tions que nos amts ont rédigée* pur
l'amélioration du sort des classes laDorttu-
se,5 comme pour le devedoppeuwnt de la
production nationale. Et quant Il l'organisa-
tion de la paix, le plus grand des problê-
mes présents, n'est-ce point sur la propo-
sition du groupe radical et radical socia-
liste que le gouvernement s'est décidé
proposer aux Chambres la ratification do
l'acte génécal d'-arbltrage ? Les matériau*
sont donc a pied d'œuvre. Il appartient a
tous les républicains étroitement unis de
répondre pnir un vigoureux pfTort cons-
tructlf i l'ardente espérance de la démo-
cratie française.
Le programme municipal
Après que In congrès, répondant à
t'appel de M. Hulin, se fut associé à
l'hommage rendu la vieille à *.NI. Dajadfer
par le groupe parlementaire, la discus-
sion s'engagea sur le programme muni-
cipal.
Ce programme doit s'appuyer sur une
doctrine financière Pt fiscale. Tel est
t'avis exprimé par M. Marchand.eau, Le
député-maire de Rcims se montre hos-
tile au maintien d'impositions, selon lui.
périmées, telles que les centimes addi-
tionnels et déclare que toute réforme,
des impôts locaux doit prendre pmir
base le principe de l'impôt sur le. revenu
déjà appliqué en matière d'impôts d'Etat.
M. Pinot, conseiller municipal do
Paris. intervient au sujet de la lot Lou-
cheur. M. Doucedame, conseiller général
de l'Aisne, et M. Métas en réclament
l'application rapide et suggèrent, pour
faire baisser le coût de la construction,
l'utilisation des prestations en nature.
Après Intervention de M. Dalimier,
Ni. Mounier, sénateur de la Seine, fait
adopter deux vœux, demandant, l'un la
revision de la loi du 19 juillet 1924 sur
les lotissements l'autre, l'aide de l'Etat
en faveur des communes sur lesquelles
se trouvent de nombreux lotissement».
Sont également adoptés plusieurs voeux
de M. Ripault, maire de Châtellerault,
sur une réforme éventuelle du régime
des chemins vicinaux.
Quelques mots de ^f. Marcombo, dé-
puté-mair* de Clenriont-Ferrand, en fa-
veur do la suppression des octrots, puie
M. Grisou! soumet il. l'approbation du
congrés les conclusions de son rapport
général, où se trouve condensé le pro-
gramme municipal radical en matière
d'assistance sociale, d'hygiène, de pro-
tection de l'enfance, d'oeuvres scolaires
et périscolaires, d'offices municipaux et
d'autonomie cornmunale.
L'intervention de M. Herriot
Avant le vote de l'ordre du jour sur
la tactique, M. Edouard Herriot demande
la parole au milieu d'un large mouve-
ment d'attention.
Après avoir affirmé que jamais sa
politique nationale n'avait été dictée par
les besoins de sa politique municipale,
l'ancien président du Conseil assure de
son attachement les maires des petite*
communes rurales qui, dit-il, n'ont pas
à leur disposition les ressources dont
jouissent ceux des grandes villes.
Les municipalités françaises, ajoute le
maire de Lyon, ne commettent nl abus ni
gaspillages. Ftles pécheraient plutôt par
excès d'économies. pas que cc
sont le>s communes qui créent Ae la vie et
renouvellent les sources profondes de la
nation. (Applaudissements.)
Selon M. Herriot. il faut modifier tout
notre système municipal, prendre mo-
dèle sur celui qui existe en Alsace et
appliquer l'impôt sur le revenu à la
fiscalité communale.
Après les finances, l'instruction et l'as-
sistance. Défendre l'école laïque amor-
cer la réforme de l'école unique dans le
cadre de la commune, afin do ̃< revivifier
l'enseignement secondaire; instituer des
internats laïques; organiser la surveil-
lance des loisirs -do 1 enfant créer des
hôpitaux développer la protection des
malades et de la maternité, autant d'mi-
tiatives, selon M. Herriot, que doivent
prendre les municipalités républicaines.
Le congrès fait il M. Herriot une
vibrante ovation, puis vote a, l'unanimité
un ordre du jour rappelant le rôle pri-
mordial des conseils municipaux et fai-
sant confiance aux fédérations départe-
mentales pour le respect des trois points
suivants
Le parti, fidèle rt son programme de
réformes hardies et de réalisations sociales,
affirme sa volonté d'a,sswrer dans ce combat
avec ses propres éSémenits le triomphe de
sa doctrine. Il constituera donc au premier
tour de scrutin, partout où ce sera possible,
des Ilstes exdusivemwt radicales et radi-
cales socialistes
Dans les communes où la 4ivtsion do?
forces républicaines profiterait soit A la
réaction, soit au communisme, le parti ra-
dical socialiste tait appel a tous les repu-
blicains pour la. constitution dès le premier
tour de scrutin de listes de coalition ré-
publicaine
3° Il ne donnera son concours au second
tour de scrutin qu'aux hommes ayant le
souci de la paix Intérieure et extérieure et
de la prospérité de la nation, décidés à af-
flrmer par des actes leur attachemenet a
l'idéal républicain laïque, démocratique et
social Il combattra sans merci tous ceux
qui, dans la bataille municipale, accepte-
raient l'appui des forces nationalistes et
cléricales.
Cet ordre du jour une fois adopté,
M. Daladier a déclaré clos le congrès,
non sans avoir adressé son salut à tous
les « républicains sincères qu'il a
invités à se méfter de « l'offensive clé-
ricale et fasciste » et à ne pas être
dupes de la campagne déclenchée contre
le parti radical.
La vie de Paris ne peut être séparée
de celle de Seine-et-Oise
déclare M. André Tardieu
•bz nuire» de ce département
Sous la présidence de M. Le Coz,
maire de Versailles, vice-président de
leur association, les maires de Seine-
et-Oise ont tenu, hier, à l'hôtel Luletla,
à Paris, une importante conférence au
cours de laquelle ont été étudiées les
questions intéressant le département.
Un remarquable exposé de la loi Lou-
cheur, fait par M. Brasseaa, directeur
des services économiques à la préfec-
turc, a particulièrement retenu l'atten-
tion. M. Brasscsu a indiqué les mesures
qui pourraient être prises pour îaçïU-
ler l'application de la loi du 13 juillet
i928 et il a conclu en ces termes
Lors d'une récente session, le con-
seil général a manifesté clairement sa
volonté de consentir tous les sacriflees
mur combattre la tuberculose. Or la
lutte contre la tuberculose c'est la lutte
contre le taudis. Construire des maisons
salubres et agréables, c'est créer de la
santé, c'est préparer une génération
fort et saine; en un mot, c'est travail-
ler pour la grandeur et la prospérité
de la France.
La réunion des maires a été suivie
d'un banquet, sous la présidence de M.
Tardieu, ministre de l'Intérieur, assisté
du préfet, M. Bonnefoy-Sibour. Tous les
é!iW nu département avaient pris place
il Lt taJjIc d'honnuer.
Au dessert, M. LP Coz a adressé à
NI. Tardieu les souhaits debienveuuc des
maires et leurs remerciements. il a rap-
pelé le* veux émis diverses reprises
par les assemblées communales amé-
nagement et. transformation de la ban-
lieue parisienne; pénétration du métro
vers Versailles; réfarme des finances
communales institution d'une caisse
d'avances aux communes répartition
plus rationnelle des fonds commu-
naux, etc.
En terminant, le maire de Versailles
j signalé que parmi les voeux que ses
?ot;ègncri de Seinc-et-Oise seraient dési-
reux de voir prendre en considération
ligure celui ayant trait à la revision des
traités de réciprocité passés entre ia
France et des puissances étrangères
pour régler la situation de leurs natio-
naux dans le pays de leur résidence en
:e qui concerne l'admission dans les
lôpitaux et la participation aux mesures
j'assistance.
M. Tardieu a pris ensuite la parole.
\près avoir rappelé qu'il participa na-
?uùre. comme député de Seine-et-0!se,
la formation de l'association des mai-
res, il dit ensuite
La vie de Paris et de la Seine no
peut se concevoir si l'on ne songe en
même temps à ila vie de Seine-et-Oise.
D'est pourquoi les vieux émis par les
conseils municipaux ont retenu toute
mon attention. Quand i1 6'agit du dépar-
tement qui forme la ceinture de Paris.
t faut se décideur à ne pas le considérer
comme une région éloignée. La Seine-et-
Oise a d'abord hesoin de routes. Les
routes, c'est elle qui les paie et ce sont
:l'autres qui en profitent. Il faut, pour-
suit le ministre, établir un statut de la
route. La Seine-et-Oise a droit à un ré-
gime de faveur. Un projet de loi sera
sous peu déposée qui lui donnera, je
l'espère, satisfaction.
La police d'Etat est d'autre part sur
le point d'aboutir.
» En ce qui concerne les travaux d'as-
sainissement de la capitale, Je puis vous
assurer que, tant que je serai là, H ne
sera pas question d'épandage.
Le ministre de l'intérieur a terminé
par un vibrant appei à la concorde. Son
discours fut salué par des acclamations.
Le fait nouveau
de l'affaire Herriquet
Nous avons relaté danx ttna dernières
éditions d'hier que l'affaire Herriquet,
à le, suite de la dénonciation d'un ma-
telot, allait rebondir. Voici, à ce pro-
pos, la dépêche détaillée que nous
envoie notre correspondant.
Brest. 6 mars {dép. PelU Parisien)
On n'a pas oublié l'affaire Herriquet,
qui remua l'opinion publique. il y a nuit
années. M. Jean Herriquet, facteur-rece-
veur à Gouesnou, à sept kilomètres de
Brest, accusé d'avoir soitstrait, les 16 et
17 mars 1920, deux lettres chargées, la
prumiére contenant 80 francs et la
deuxième 30.000 francs, fut renvoyé de-
vant la cour d'assises du Finistère et dé-
clard coupable avec circonstances atlé-
nuantes. Ni. Herriquet fut condamné, le
26 avril 1921, à quatre ans de prison.
Mais les amis de Ni. Herriquet, les ha-
bitants de Gouesnou, tous ceux qui
avaient connu ̃personnellement ce fac-
teur-receveut, ne furent pas convaincus
par ce verdict. Successivement, le conseil
municipal de Gouesnou, les conseils mu-
nicipaux de Brest, Saint-Marc, Lambé-
zelleo, Saint-Pierre-Quilblgnon, le conseil
d'arrondissement de Brest, le conseil
général du Finistère, la Ligue des Droits
de J'homme, l'Union flnistérienne des fa-
milles nombreuses, la Fédération postale,
émirent des vœux en faveur de la revi-
sion du procès.
La première des deux lettres chargées,
dont la disparition fut imputée à M. Her-
riquet, portait le numéro 375 et elle était
originaire de Paris-Affranchissements,
envoyée par M. Lubin-Berger, 3, rue des
Prouvaires, à Paris, à M. Le Roux, à
Gouesnou. Elle aurait dû être comprise
dans la dépeçât formée le 16 mars 1920
par le bureau ambulant de Paris à Brest.
La deuxième lettre avait été déposée le
t5 mars au bureau de la Ferté-sous-
.louarre. Elle était destinée à M. François
Prigent, marchand de bestiaux it Goues-
nou.
En 1922. Ni. Herriquet était réintégré
dans son ancien poste avec la même fonc-
tion. Il poursuit depuis lors, avec une
inlassable ténacité la revision de son pro-
cès. Or, il y a quelque temps, le facteur-
receveur eut connaissance de la lettre
suivante écrite par un nommé Cloareo,
mécanicien à bord du Lutetla, à Bor-
deaux.
Monsieur,
Je suis mécanicien a bord d'un navire
où J'ai rait la connaissance d'un Brestols
nnmmé X. Un Jour que nous étions à terre
et qu'il était en état d'Ivresse, X. a déclaré
devant de nombreux témoins qu'en 1920 il
aurai* fait « un beau coup dans l'admlmls-
tratton des P. T. T. Il aurait volé à Brest
deux sacs de iMtres cotltenant des plis char-
gés. Pour ce vol. toujours d'après lui, un re-
ceveur d'un bureau du Finistère aurait
attrapé quatre ans de prlson. Il a môme cité
le nom de l'Innocent qui a été condamné a
sa place, c'est, Je crois. Brrlque.
Le capitaine du Lutetia, questionné
à ce sujet, a indiqué que Cloarec lui
était inconnu. Et pourtant, Cloarec a
un courrier qui l'attend à Bordeaux.
Le nom de l'individu qui s'est ac-
cusé d'avoir commis le vol est égale-
ment révélé dans la lettre. Cet homme,
qui avait disparu au moment de l'ins-
truction, n'a jamais été interrogé. Il se
trouvait, en octobre 1928, également à
bord du hutetla, et (J'est à Dakar qu'il
a fait cette déclaration, sous l'empfre
de l'ivresse.
Après avoir pris connaissance de cette
lettre, M. Herriquet a adressé au mi-
nistère de la Justice une requête dans
laqttelle il lui signale ce fait nouveau.
J'ai pensé, termine-t-ll, monsieur le garde
des Sceaux, que ce fait est de nature me
laver de l'accusation contre laquelle Je n'ai
Jamais cessé de protester. Je m'adresse donc
h vous avec la plus absolue confiance, cer-
tain que vous me ferez rendre justice.
LA SITUATION SANITAIRE
DANS LES GARNISONS DE L'EST
M. Painieré envoie en Rhénanie
une commission d'enquête
Le ministre do la Guerre a désigné
une commission pour procéder une
enquête générale sur la situation sani-
taire des troupes dans les garnisons de
l'Est et de la Rhénanie.
Cette commission, présidée par le
maréolial Pétain, inspecteur général de
l'armée, comprendra le professeur
Teissier, de la Faculté de médecine do
Paris le professeur Besançon, médecin
des hôpitaux. le contrôleur général
Simon, les médecines généraux Dopter,
Saequepée, inspecteur des services d'hy-
giène et d'épidémlologie de l'armco.
La commission, partie pour Trêves par
train spécial hier soir à h. 30, visitera
toutes les garnisons de la Rhéunnie et
reviendra par Ilagucnau et Bitche.
De son côté, la commission de l'armée
earoie une mission de contrôle
La commission de l'armée de la Cham-
bre s'est entretenues de la situation sani-
laire de l'armée du Rhin. Elle a demandé
au docteur Péchin, contrôleur permanent
pour l'hygiène et la santé des troupes, et
au colonel Picot, contrôleur permanent
pour l'alimentation, le couchage et le
chauffage des troupes, de se rendre sans
ti'is attendre <>n Rhénanie pour y contrô-
ler sur ulace l'état sanitaire des troupes
du corps d'occupation. Ils se rendront
compte si les moyens de tous ordres
dont le commandement disposait per-
mettaient de faire face à la situation
exceptionnelle créée par l'épidémie de
grippe et la période de froid intensn qui
ont sévi en Rhénane et dans la basse
Alsace. Ils constateront aussi quel emploi
a été fait des moyens existants.
Le président de la commission de
l'armée, M. Fabry, les rejoindra diman-
che à Mayence.
La commission de l'armée se réunira
mardi pour entendre le rapport de ses
contrôleurs.
Les périodes des réservistes agriculteurs
seront-elles supprimées en 1929 ?
La commission de l'agriculture il la
Chambre a adopté à l'unanimité la pro-
position de résolution de M. Alexandre
Duval invitant le gouvernement à repor-
ter b. 1930 la convocation des réservistes
exerçant la profession d'agriculteur,
appelée il. accomplir une période d'ins-
truction cette année.
LA MI-CARÊME
s'annonce brillante et joyeuse
Les réjouissances traditionnelles de la
Mi-Carême, promettent d'être, cette an-
née, fort brillantes. La journée d'au-
jourd'hui sera des plus joyeuses, sur-
tnut si le ciel, ainsi que nous l'annoncent
les augures, demeure clément.
Dès 13 heures s'ébranlera. le pimpant
cortège du Comité des fêtes de Paris, qui
comporte des chars tour à tour somp-
tueux, spirituels et comiques, et notant
ment ceux de l'Exposition coloniale, de
la Société des nations, du fakir, de la
rcine de Paris, des villes de Levallois,
Saint-Nazaire, Epinay, Sceaux. Plessls-
Robinson, l'enterrement du dernier tla-
cre, les équipages d'aujourd'hui et d'au-
trefois, l'amitié franco-belge, les Corses,
eic.: une véritable revue d'actualité,
mais une revue roulante 1 Quinze musi-
ques ajouteront il l'éclat de cette caval-
cade de vingt-deux chars artistique.
Elle suivra l'itinéraire que voici
formation place Denfcrt-Roçhereau,
boulevard Saint-Miche), boulevard Saint-
Germain, rue Dante, rue Lagrange, place
du Parvis-Notre-Dame, rue d'Arcole,
arrêt place de l'Hôtel-de-.VIllc, rue de
Rivoli, rue Royale, les Boulevards, bou-
levard de Strasbourg, boulevard Magen-
ta, boulevard Barbes, houlevard Ornano;
dislocation porte de Clignancourt.
D'autre part, à 14 heures, partira de la
rue Auguste-Comte le monôme monstre
du comité des fêtes du quartier Latin, qui
suivra la cavalcade jusqu'au boulevard
de Sébastopol, d'où le gros du monôme
reviendra au quartier Latin pour se dis-
loquer rue Frédéric-Sauton, cependant
que la délégation officielle, les reines et
groupes costumée resteront jusqu'à la
dislocation finale, porte de Clignancourt.
Dans le même moment, la « cavalcade
des moines de Saint-Bernardin • (asso-
ciation d'étudiants), partant de la rue de
la Bûcherie, parcourra le boulevard de
Sébastopol, les Grands Boulevards, la rue
Tronchet, la ruo d'Amsterdam, la place
Clichy, pour aller se disloquer place du
Tertre.
De nombreuses fêtes enfantines sont
organisées, et en particulier celle de la
Ligue française pour le droit des fem-
mes », 3, avenue Ledru-Rollin.
Selon une coutume charitable, les reine
de la Fédération des comités des arron-
dissements de Parie s'en iront, avec Mlle
Suzanne Petauton, reine des reines, et
leurs demoiselles d'honneur, distribuer
des friandises et des douceurs aux petits
malades et dans les hOÊpi-ees de vieil-
lards. Signalons notamment que les rei-
nes du VII* et du XIV* arrondissement
se rendront à l'hôpital des Enfants Ma-
lades et h l'hospice de vieillards Le-
pniuce. Les reines du bouquet des fleurs
de France visiteront l'œuvre de 0'Enfance
malheureuse, la « Tutélaire avant de
rejoindre le cortège »sur les Grands
Boulevards.
La soirée ne sera pas moins brillante
ni moins joyeuse que la journée, avec Ia
réception officielle de la Commune libre
du Vieux-Montmartre, 199, rue Saint-
Martin l'éleotion de la reine de la danse,
2. rue Gadix, et surtout le grand bal mas-
de l'Opéra, au profit de l'Association
des étudiants et étudiantes de Paris,
L'ATTENTAT DE LA RUE DE ROME
Collon va être transféré à Fresnes
Nous avons dit hier que Joseph Collon,
l'auteur de l'attentat commis contre la
bijouterie de la rue de Rome, souffrait
d'une entorse qu'il se fit en sautant pour
tenter de s'enfuir au moment do son
arrestation.
Le bandit a été amené a la Santé et
placé à la haute surveillance, en atten-
dant d'être transféré à Fresnes, comme
l'exige son éLat.
L'organisation
du prochain concours Lépine
Henni hier soir, loi, rue du Tuniple, au
sièjfe social de l'ieuviu, le conseil il'atlirït-
utstration do l'Association des petits fabri-
cants et inventeurs français a décidé une
série d'améliorations à appoutur dans l'or-
ganisation du vingt-sentleiuc' concoure Lé-
pine, qui se tiendra au parc des Expositions.
du août au septembre prochains la
plus importante est, sans conteste, l'ad-
mission au concours de toutes les inventions,
de quelque nature qu'elles soient phy-
sique, mécaniqae, électricité. T. S. F., etc.;
la réduction du droit d'inscription a il) fr.,
que les inventeurs soient ou non mombres
du l'Association, et l'ocganlsation, pondant
le concours du congres, des Inventeurs
et de celui de l'UnIon de-s fédérations ré-
griO'iialcs des artisans de France et des
colones. Ici sommes recueUltes au cours «le
cette grande manifestation artisanale at
sncinle. serviront, cette simée, l'érection
d'un anomrmeint, à Clepmont-l'erraïKl, à Pin-
veilleur décédé Feraand Forest, qui dirigea
l'œuvre pendant de nombreuses années et
il secourir la fourme de ce dernier qui se
trouve dans une situation dlfflcite.
INFORMATIONS POLITIQUES
••»» Héunie la Utaeuire, sous la prê-
sldenre dc Il. Litlanne, la commission de
l'agriculture a été mise au courunt des
démarches faites par son président auprès
îles ministres compétents et tendant
1" A Ia mortification des frais de trans-
port des animaux prenant part aux con-
cours ugTlcolPS
A l'aménagement des voies ferrées don-
nant acri>s aux terrains de l'exposition;
3° A l'assurance des chevaux de courses
tronsporiés par chemin de ter
41 A l'amélioration de l'exportation de
certains animaux;
A la désignation d'un plus grand nom-
bre de représentants du monde agricole
comme membres de la commission appelée
a établir le statut des coopératives agricoles.
La commission sénatoriale du com-
merce a approuvé un avis de M. Roustan
sur le projet relatif aux drults de circula-
lion sur les vins.
Ce projet indique que le produit de
la fermentation des raisins secs avec de
l'eau ne peut être expédié ou vendu que
sous une appellation autre que celle de
vin
•»«* M. Albert Sérol, député dp la Loire, a
Intormé le ministre de H Guerre qu'il l'in-
tcrpelleralt au sujet des vols commis depuis
plusieurs années à l'arsenal de Roanne.
L'Association des grands ports fran-
çais a tenu sa réunion mensuelle sous la
présidence de Il. Chaumet, sénateur, ancien
ministre, et a examtné les mesures prises
piMir améliorer l'outillage destlné il la ré-
paration des navires.
NOS ÉCHOS
i Aujourd'hui
La flamme dn Souvenir sera ranimée par
Fraternelle des A, C. des T. C. R. P.
Conseil de cabinet à 9 h. 30, au ministère
des Finances.
Sénat séance a 15 heures (projets divers).
Chambre des députés séances a le. 30
(loyers) et 15 heures (cahier de crédits
supplémentaires).
Fêta de la Mi-Carême (voir programme
d'autre part).
Congrès de l'Union central»1 des syndicats
professionnels de l'Abbaye, rue du
Cherche-Mldi.
Vente de charité.: le devoir social (Armée
du Salut), lu h. à 19 b., ministère des
Travaux publics.
Conférence» Chez Aurel, 21 h. M. Adéo-
dat Boissard « La de l'Etat »,
20 h. d5, 184, boulevard Salnl-Oermaln.
M. Rulnaut « Paris romantique », 21 h.,
3, rue du ChSteau-rt'Eau. Cercle de
discussions françaises et d'échanges, 20 h.,
46, rue Saint-Jacques. club du Fau-
Réunions d'anciens combattants 61- et
261 R. A. C. b. brasserie Grüber,
place de la Bastille. 2e et S0" R. I.,
20 h. 30 12t. boulevard de SéMstopol.
2:S6« R. I., 20 h. 45, 6 bis, rue du Quatre-
Septembre. 37· R. t. T., su h. 45, 7,
place de l'H6tel-de-VUIe.
Dîners Foyer des arts, 19 h. 30. 36, rue
Richelieu. Groupe d'études internatio-
nales, h. 30, 90, boulevard Saint-Ger-
main.
Sports. Football. A BufTaJo, i 15 h.,
Armée française conlre Armée belge
Rugby. Au stade Jean-Bouin, à 15 h.,
Sélection de Paris contre Armée française.
T. S. F.: Concert au poste du Petit Parisien.
Diffusion du concert Straram (stations
radiophoniques d'Etat). Fragtncms
d'opéras-comiques (Radio-Toulouse).
Paillaxsc (Kœnlgsberjr). Voir au Cour-
rier des amateurs.
Le Président de la République, accom-
pagné de M. Rosny. directeur adjoint de
son cabinet. a visité l'exposition de
peinture et de sculpture du cercle artis-
tique et littéraire de la rue Volney et
celle du cercle de l'Union artistique de la
rue Boissy-d'Anglas.
Le président du conseil municipal rr-
jnellra lundi 11 mars, à 14 h. 30, à M.
Adrien fludin, conseiller municipal de la
Cliaussée-d'Antin, la médaille d'or coin-
mémorative de ses vingt-cinq années de
mandat municipal.
En souvenir de biuj arrièrc-gmnd-pcrc
M. do Belleymo, préfet de police sous
Charles X, créateur du « corps des ser-
gents de ville i, la princesse de Fauci-
gny-Trévisc a faJt remettre il :\1. Jean
Chiappe, une somme de 10,000 francs
pour la Maison de santé des gardiens de
la palx.
Le compositeur Maurice Ravel cet
nommé membre du conseil supérieur de
l'enseignement du Conservatoire (section
des études musicades), en remplacement
de M. André Messager.
L'Académio d'agriculture a élu mem-
bre non résidant 'NI. Lavoinne, sénateur
de la Seine-Inférieure, par 41 voix con-
tre 9 à M. Dcmory.
LIQUIDATION FORCEE en quelques
jours, pour cause de démolition de lim-
meuble, 15, rue Chauchat, d'un stock
considérable de services de table, dessert,
thé, café faïence, porcelaine, verrerie,
vases potiches. Rabais considérables,
Hâlez-vous de profiter de cette occasion
exceptionnelle de monter votre ménage
it vil prix. Ouvert le samedi toute la
journée Métro Richelicu-Dtrouot.
Le centenaire du gardien de la paix
Quelqnes détails sur la manifestation
de mrdi prochain
La préfecture de police active ses
préparatifs de fête du centenaire de la
création du corps des gardiens, qui sera
çélébré mardi prochain.
Une immense tribune aéra dressée
dans la cour de la caserne de la Cité
pour la réception officielle du Prési-
dent de ia République et des ministres
et la remise de la médaille d'or de la
Ville de Paris au corps des gardien
de la paix. Dixnsept mille, invitations
ont été lancées.
La tête commencera le matin et ne
prendra fin que dans la soirée. Tout le
corps des gardiens déniera à la pré-
fecture au cours de la journée.
un musée rétrospectif sera installé
dans la cour d'honneur de l'hôtel de la
préfecture. On y verra, notamment, des
documents précieux et les uniforme6
sti'ooessivement portes par les gardiçns
de la paix.
M. Loucheur reçoit
une délégation du personnel
des caisses d'épargne
MM. Chassiiing. Julien Durand et Vernay,
cléputés, ont présenté, hier matin, à M. Loii-
cheur une délégation du syndicat du per-
sonnel des caisses d'épargne, composée de
MM. Bérarri. secrétaire gènèral Cellier,
iifrent général de Saint-Etienne Maifiiard,
contrôleur de la caisse de Lyon-Croix-
Rousse Dugols, contrôleur il Besançon.
La délégation, qui a enlrctenii le ministre
de ses diverses revendications, portant plus
particulièrement sur le statut du personnel
a reçu de :\1. Loucheur le. meilleur accuett.
Le concours d'admission de 1929
à l'Ecole polytechnique
Les raudicUits à l'Ecole polytechnique.- sout
informés que les compositions, cn 1'J-'9. se
feront les 31 mai. 3, i, et 6 juin,
dans l'ordre, suivant
Vendredi 31 rnai. Le matin 1" compo-
sition (le mathématiques, de 7 Il 30 à
il h. 30 le soir chimie, de 14 h. 30 à
17 Il, 30.
Samedi juin. Le mattn géométrie
descriptive, de 7 h. 30 à 11 h. 30 le solr
physique, de 14 h. 30 fi 17 h. 30.
Lundi M fuln. Le malin 2' composition
de ma thématiques, de 7 h. 30 à il h. 30
le soir, 1'° composition française, de 14 h. 30
à 17 heures.
Mardi 4 juin. Le matin dessin gra-
phique, de- 8 h. a Il h. le soir calcul
numérique, de 14 h. A 15 h. 30 langue
vivante obligatoire, de 1a h. 45 à 17 Il. 45.
Mercredi 5 juin. Le matin 2* compo-
sition française, de 8 h. il h. le soir
languc vivante facultative, de 15 h. 30 ù
17 heures.
Jeudt 6 juin. Le matin dessin d'Imt-'
tation, de s h. a il heures. Ce dessin d'après
la bosse, sera le buste d'Augustin Fresnel,
par David d'Angers.
AFFECTIONS DES MUQUEUSES
ET DE LA PEAU
LES EAUX CUIVREUSES
DE SAINT-CHRISTAU
Aux avantages d'un climat revivifiant et
d'une des plus agréables situations des
Pyrènées, saint • Ciristau Joint celut ci
considérable le monopole des eaux ferro-
cuivreuses, extrêmement radio-actives.
Ces eaux sont d'un goût très agréable,
légères a l'estomac parce que faiblement
minéralisées, sont onctueuses au toucher,
rendant par conséquent la peau souple et
lisse.
Leurs caractères physiologiques et thé-
rapeutiques radio-activité, action Micro-
Blclde, action topique spéciale sur 1',lnner-
vation des tissus cutanés malades, action
diurétique et déslntoxlcante, action cica-
trisante et résolutive, font que ces eaux
sont employées avec le plus grand succèe
dans les maladies de la langue et de la
muqueuse buccale, de la peau, dans cer-
tailles affections externes de l'œil, dans les
rhinites et pharyngites chroniques.
Les nombreux malades qui relèvent d'un
traitement par les eaux cuivreuses doivent
savoir que Salnt-Chrlsiau-, seul, les donne
avec toutes leurs caractéristiques et toute
leur efficacité. Une saison leur sera sain-
taire et agréable a la fois, puisqu'ils y trou-
veront hôtels modernes, restaurants, casino,
parc de onze hectares, lac, excursions, etc.
Pour ceux qui ne sauraient se déplacer, ces
aaux peuvent être avantageusement uttli-
ses a domicile, soit comme cure de bois-
son (action dépurative et diurétique, rem-
plaçant toutes les tisanes employées dans
ce but), soit en applications externes sous
forme do lotions et pulvérisations dos
régions cutanées malades, ou sous forme de
bains de bouche et de gargarismes. Vous
pouvez donc, avant de tenter une saison Il
Salnt-Christau, faire l'essai d'un traitement
par ses eaux, chez vous, et vous ne man-
querez pas d'être frappé par l'amélioration
rapide qui s'ensuivra. Pour tous renseigne-
ments à Parls t3.4. rue Salnt-Hooiorô
(Tél. Louvre 20-46) ou a Saînt-Cnrlstau
(Basses Pyrénées). Saison thermale du
juin au 30 septembre. Traitement par
bains et particulièrement par pulvérisations
avec appareils spéciaux brevetés.
Un tissu
qui a du succès
Il y a quelques mois à peine que
rirjandine est née et, cependant, la voilà
déjà universellement connue des fem-
mes, adoptée par les coquettes d'une
part et les économes d'une autre. D'où
vient ce succès rapide et triomphal'/
Il vient des qualités rares que posséda
ce tissu nouveau. D'ordinaire, un tissu
bon marché manque de netteté, de régu-
larité. de flnesse on voit très bien, à
sa trame. qu'il ne pourra donner qu'una
lingerie médiocre et sans solidité. Au
contraire, l'Irlandino joint h des prix
exceptionnels 7 fr. 50 à 14 fr. 50 le
mètre un aspect ravissant. Sa qualilé
superflne vaut le beau linon si qualité
forte s'apparente à la jolie toile. Trois
autres qualités s'échelonnent entre cel-
les-là, qui permettent de composer un
trousseau varié et rationnel.
Non seulement l'Irlandino est jolie et
bon marché, mais elle est «ms-si très
solide, grâce à son tissage spécial. La
poussière semble glisser sur ello snns
la salir. Elle conserve longtemps les plis
nets du repac*s:jge et se lave aussi a'sé-
ment qu'un mouchoir.
Ne vous étonnez donc plus du succès
do l'Irlandiue, maintenant que vous con.
naissez ses qualités.
On trouve ce tissu idéal chez les hon-
nes lingères et aussi chez son produc-
teur, M. G. Ruault, toilicr i; Magny-en-
Vexin Si vous désirez recevoir
des échantillons d'lrlandine en blanc et
en coulours, adressez vous a celui-ci,
qui vous en enverra une collection gra-
tuitement. L'expédition du métrage choisi
a lieu franco de port.
La défense du consommateur
et les dégrèvements fiscaux
Le cumilù direoliriir de LA lionlVdiTiiliiiii
générale de défense du consommateur s'est
réuni il son sfègc social, 85 bfe, rue du
Fuiibours-Saint-Honoré, pour prendre con-
naissance des propositions de dégrèvements
fiscaux dues .1 l'Initiative parlementaire.
Considérant que les taxes de consomma-
lion ont pour une part énorme dans le
redressement des finances nationales, mais
ont consolidé et développé la
chertC rtu coût dr la vie, le romtlé a adopté
un ordre du Jour proclamant ta néocsslttî
le le formidable fardeau qui pèse
DIRECTION ET ADMINISTRATION
rue d'Enihien. Paris-10-
Ui*ja 1 PROVENCE 15-21, 15-22. IS.23, 15-24. !}̃»
WWmiiimllNTEli-PROYENCE
i ABONNEMENTS 3 n»i> 6 mois la@
Pu6, Seine cnSeine-et-Oise 21 u 42 » •
Fiance et colonies 22 » 43 12 »
i Etranger (tari! A). 3S 70 140
Etranger (tarif B) 50 » a 2M »
Chèque postal
4i. Feuilleton du Petit Parisien, "-3-2*J
LE CAPITAINE
ANTHÊOR
GRAND ROMAN
D'AVENTURES
par
ARTHUR BEK1VÈDE
DEUXIEME PARTIE
L'ILE D'AMOUR
VIII (Suite)
Rita la Folle
EIIe vécut ainsi des années et des
années dans une petite maison, presque
une cabane, qu'on lui avait abandonnée,
se rendant chaque jour sur la tombe
de son défunt et y demeurant de lon-
gues heures, non pas à prier ni à pleu-
rer, mais à parler à celui que la mort
avait arraché à sa tendresse.
Elle afftrmatt sérieusement, solen-
nellement même. qu'il lui répondait. Et
personne n'avait jamais songé à dé·
trutre en eite cette Illusion qui éclairait
son deuil d'un si doux reflet de rêve.
Elle avait vieilli ainsi. Tous l'aimaient.
'N'était-elle pas devenue la plus an-
cienne ? Et les enfants eux-mêmes n'en
avaient pas peur. Au contraire, ils l'en-
tonratent souvent pour lui demander de
leur rnconter des histoires qu'elle leur
narrait d'une voix chevrotante.
Anthéor s'était Intéressé il elle.
Copyright by Arthur Bernède i»î». Tra-
duction et reproduCilon interdites ea tous
pays.
A plusieurs reprises U lui avait offert
de la faire entrer à l'hospice. Mais elle
avait refusé. De la fenêtre de son réduit
elle apercevait, travers la verdure,
la pierre blanche près de laquelle elle
venait quotidiennement passer de longs
Instants, revivre ses si courts instants
de bonheur.
Et ainsi qu'elle le disait
Chaque matin, je peux lui dire
bonjour, et, chaque nuit, lui dire bonsoir.
Anthéor dut se contenter de faire
réparer la masure et de lui faire par-
venir, discrètement, car elle était restée
digne et fière comme au temps de sa
jeunesse, ce dont elle avait besoin pour
vivre.
Le capitaine, tout de suite, s'était
avancé vers la vieille, qui dirigea vers
lui ses pauvres yeux usés par le temps
et comme noyés par les larmes.
Rita ne reconnut pas Anthéor. C'est
à peine, en effet. si elle l'avait ren-
contré deux ou trois fois. De son côté,
il avait toujours exigé qu'on lui dissi-
mulât l'intérêt agissant qu'il lui por-
tait.
Qui es-tn, toi, mon garçon ? fit-
elle en s'appuyant de ses deux mains
sur un bâton qui se terminait en forme
de béquille.
Un ami, fit simplement le capt-
taine.
Tu es beau. tu es très beau, admi-
rait la folle. Tu lui ressembles. Il était
comme toi, très grand, très fort.
Parle-moi, pour que j'entende et ta
voix est aussi douce que la sienne."
Pauvre vletlte Rita dit Anthéor,
combien vous avez d0 souffrir 1
Rita tu m'ns appelée Rlta! comme
il m'appelait. Toi. tu n'as pas dit la
Folle Tu le sais bien, n'est-ce pas,
que je ne suis pas si folle que ça I.
Mais oui, je le sais bien 1 abon«
dait le capitaine.
Alors, pourquoi les autres m'ap-
pellent-ils alnsi ? Pourtant, Ils ne sont
pas méchants. Jamais personne ne m'a
fait de mal ici. C'est à qui m'apportera
ses plus beaux fruits et ses plus belles
fleurs.
C'est que nous vous aimons bien,
la mère, affirmait Jacopo. Et si on vous
appelle la Folle, c'est parce qu'on vous
a toujours entendu appeler comme ça.
C'est pas une injure, c'est une habi-
tude.
Tout en cherchant à redresser son
dos voûté, Rita. ragaillardie, s'écriait:
C'est qu'il n'y en a pas un, même
toi, Pietro, qui puisse dire qu'il ne m'a
pas toujours connue.
s Allons, au revoir, mes enfants
Elle allait s'éloigner, mais Anthéor
la retint.
Di tes-moi, la mère. Tout à
l'heure, nous parlions des Bohémiens
qui sont partis cette nuit.
Oui, oui, reprenait Ri ta. J'étals là
depuis un moment, je vous ai écoutés.
Et tout en frappant le sol avec le
bout de son bâton, elle fit
Par la Vierge et tous les saints
du Paradis, lls auraient mieux fait,
ceux-là, de ne jamais débarquer dans
1'lle.
Pourquoi dites-vous cela? s'excla-
mait Anthéor.
Capitaine, lui dit presque Il voix
basse Morales, si vous la questionnez,
elle va vous raconter un tas d'histoires
à n'en plus finir.
Va toujours, garçon, répliquait la
vieille. Va j'ni plus de quatre-vingt-
dix ans, mais je vois encore clair et je
ne suis pas sourde. Et J'«fl vu. j*al
entendu.
Quoi donc ? ponctuait l'aventu-
rier.
Contrairement aux prévisions de Mo-
raies, BHa ne semblait nullement déci-
dée à parler. Elle se contenta de répé-
ter, toujours en hochant la tête
Point si folle que ça, mon ami,
point si folle que ça 1
Et elle allait reprendre sa marche
lorsque, poussé par une de ces intui-
tions qui ne trompent pas et convaincu
que la vieille femme en savait, sur le
compte des Bohémiens, beaucoup plus
long que Morales et ses compagnons ne
le pensaient, Anthéor voulut à tout prix
la faire parler.
Rita flt-11 doucement. Ma bonne
Rita
Elle s'arrêta. Une lueur fugitive
éclaira son regard.
Ma bonne Rita! fit-elle. Il m'appe-
lait, lui aussi, ma bonne Rita t
Tout de suite, le capitaine insinuait:
C'est un enfant, n'est-ce pas, que
les Bohémiens ont emporté ?
La vieille grommela
Non, ce n'est pas un enfant
Quoi donc ?
Une temme 1
Une femme sursauta Anthéor,
tandis qu'une rumeur dubitative s'éle-
vait autour de lui.
Ils ne me croient pas, eux autres!
fit la pauvre vieille en haussant ses
maigres épaules.
Et s'adressant Anthéor, elle lui
dit
Mais toi, tu me crois, n'est-ce pas?
Oui, oui, je vous crois, affirmait
le capitaine, de plus en plus persuadé
que Rita avait, ainsi qu'elle le préten-
dait, vu des choses et entendu des
paroles dont la révélation était desti-
née A jeter un peu de lumière parmi
les ténèbres du mystère dans lequel Il
se débattait.
La démente qui, en ce moment, sem-
blait avoir récunéré une partie de sa
raison, flt, en cherchant à hausser le
ton de sa voix cassée et tremblgtante
Je vais tout te dire, mais à toi
seul, puisque toi seul tu penses que je
ne radote pas.
Et décrivant dans l'air un deml-cercle
avec son bâton. elle dit aux pêcheurs
Allez, vous autres, allez Je ne
veux pas que vous m'écoutiez. Vous
diriez encore que je suis folle.
Pour ne pas contrarier la bonne
vieille, tous, docilement, s'éloignèrent,
peu curieux d'ailleurs de prêter l'oreille
à des propos qu'ils jugeaient d'avance
Inexacts, Incohérents et sans portée.
Elle perd de plus en pltts la tête!
grommela Pietro à l'oreille de Morale.
Moralès plaignait
Pauvre bonne femme
Les pêcheurs s'arrêtèrent au bout de
quelques pas et se retournèrent pour
voir ce qui se passait.
Rita la Folle s'était approchée tout
près d'Anthéor. Elle parlait, parlait
sans arrêt, courbée, appuyée sur son
bâton, rythmant involontairement ses
mots de hochements de tête ininterrom-
pus.
Ce qui surprit Pietro et ses compa-
gnons, ce fut de constater que le capi-
taine ne l'écoutait pas seulement avec
une complaisance charitable, mais avec
un Intérêt sans cesse croissant.
Qu'est-ce qu'elle peut bien lui
raconter faisait Jacopo.
Malgré eux, Ils dressèrent l'oreille.
Mais ils étalent trop loin pour perce-
voir la parole de la veille.
Poussés par une instinctive curiosité,
ils s'approchèrent lentement, à petits
pas, afin de ne pas attirer sur eux
l'attention de Rita.
Au moment oit ils arrivaient il portée
de sa voix, elle se tut. Et ce fut
Anthéor qu'ils entendirent s'écrier
Vous êtes sure qu'ils l'ont empor-
tée dans la barque t
>– i Oui, oui, affirmait la •vieille.
Ils étalent deux ?
Oui, deux. Et puis la femme, la
petite, ils sont revenus la chercher
après, dans le canot, et je les ai vus
partir sous le vent, vers les îles.
Les bandits rugit Anthéor.
Maintenant, il était fixé. C'étaient
les Bohémiens, on du moins les préten-
dus tels, qui avaient enlevé Dolorès.
A la grunde stupéfaction des pê-
cheurs, ils le virent abandonner brus-
quement la narratrice et se précipiter
vers le Rcmember, tandis que Rita,
reprenant son leit 2notiv, observait
Point si folle que ça, mes amis,
point si folle que ça
A peine le capitaine avait-il mis le
pied sur son yacht qu'Harrison, qui sor-
tait de la salle à manger des officiers,
se présentait à lui.
Tout à ce qu'il venait d'apprendre.
l'aventurier ne remarqua pas tout de
suite l'expression d'anxiété qui se lisait
sur le visage de l'ex-midship et, tout
d'un trait, il lui lança
Je viens d'avoir la preuve que
Dolorès a été enlevée par les Bohé-
miens. Prévenez vite Carassol que nous
partons leur donner la chasse.
Capitaine, c'est impossible! répli-
quait Jod.
̃ Impossible Et pourquoi ? scanda
l'aventurier avec un sursaut de colère.
Sans se démonter, Harrison ripos-
tait
Parce que ni capitaine, ni offi-
ciers, ni matelots, ni personne à bord
n'est capable de prendre son service.
Que me dites-vous là
Capitaine, ainsi que vous allez le
constater vous-mOme, tous les gens de
l'équipage ronflent à poings fermés.
C'est en vain que je me suis efforcé de
les réveiller les uns ou les autres tons
sont plongés dans un sommeil dont rien
ne semble pouvoir les tirer.
Sans doute ont-ils bu hier outre
mesure ?
Non, capitalne, je croîs plutôt
qu'ils sont sous l'action d'un narco-
tique.
Ah c'est trop fort
Ils ont tous dû s'endormir presque
en même temps, au milieu de leur
repas, les officiers dans la salle à man-
ger, les hommes dans leur carre.
Anthiior n'écoutait plus Joë. Il s'était
précipité dans la salle à manger où Il
pénétra en coup de vent, salué par lea
ronflements sonores de Baptistin Caras-
sol qu'accompagnaient en sourdine ceux
du mécanicien Venarède, du mécanicien
ea second Le Guérec et du sans-filiste
Ritpdelaine.
Vibrant de fureur, ne se contenant
plus, l'aventurier s'approcha de Caras-
sol qui, le corps en avant, affalé sur
la table, la tête près de son assiette.
expectorait sans la moindre Interrup-
tion des sonorités dignes de rivaliser
avec celles des grandes orgues du Tro-
curtéro ou de Notre-Dame.
Il le saisit par le bras et se mit à le
secouer avec une sorte d'inconsciente
frénésie. Le dormeur ne lui opposa
aucune résistance mais il ne se réveilla
pas.
Ce n'est pas du sommeil, s'écriait
Anthéor, c'est de la léthargie j 1
Et Il ajouta
Le complot avait été bien prépare
Tout avait été prévu jusque dans les
moindres détails. N'osant empoisonner
tout mon équipage, Ils l'ont annihilé afin
de m'empêcher de les poursuivre. Ah
les bandits les bandits 1
Ah ça, que se nnsse-t-H donc ?
demandait le docteur werner dont la
brosse silhouette venait d'apparaitre sur
le senil de la porte.
C'est vous, Jullns ? constatait
l'aventurier. Vous arrivez à propos 1
(d suif')
7-3-29
gouvernement, se ralliant aux pro-
jets spéciaux élaborés par M. Marcel
Héraud et approuvés par la commis-
sion des affaires étrangères, accep-
tera la disjonction des articles 33 à
43 du collectif, mais sous la condi-
tion expresse de la discussion à date
fixe, c'est-à-dire dès mardi, ou jeudi
de la semaine prochaine, avec inter-
ruption, par conséquent, de la dis-
cussion du collectif, qui' commence
aujourd'hui. Et, sur cette date, il
posera la question de confiance, car
il entend que les projets concernant
aes congrégatons missionnaires et les
biens cultuels soient votés pnr les
deux Chambres pour Pâques, avant
Jes élections municipales.
Si même M. Bri'und ne pouvait
être présent pour cette discussion,
nous croyons savoir que c'est M. Tar-
dieu qui serait chargé de soutenir
lies projets relatifs aux missions,
comme il doit déjà défendre le texte
Relatif aux biens cultuels.
Le débat sur la date no saurait
tarder d'avoir: tieu devant tt Cham-
bre et il se pourrait que ce fût dès
ce soir, en fin de séance.
Les orateurs inscrits
Voici la liste des députés qui, dès
maintenant, sont inscrits pour pren-
dre la parole dans le débat sur le
collectif. 1° orateurs mandatés MM.
Bedouce et Froseard, S. F. I. 0.
Landry, gauche indépendante; La-
moureux et Antoine Borrel, radicaux
socialistes Baréty, républicain de
gauche Nicolle, U. R. D. Cachin,
communiste. 2° orateurs non manda-
tés MM. Emile Borel, indépendant
de gauche; Evain, U.R.D.; Mourer,
communiste.
La commission des affaires étrangères
;de ta Chambre a poursuivi hier la dis-
cussion du rapport de NI. Marco! HiirauU
sur les congrégations missionnaires. Elle
CI. eYaminé la situation particulière de
chacune des congrégations pour les-
quelles l'autorisation est proposée. Elle a
adopté les chiffres du rapport qui déter-
mine pour chaque société les établisse-
ments autorisés, le nombre des religieux
résidant en France et des élèves qui peu-
vent être accueillit! dans chaque juvenat.
A LA COMMISSION
DES FINANCES
La commitwion des finances de sa
Chambre a adopté hier le projet de loi
régularisant lcs crédite ouverts par dé-
cret au titre de l'exercice 1928.
M. Paganou a développé ensuite sa
proposition, relative au dépôt et il la
discussion d'amendements au collectif,
et permettant aux membres de la com-
mission de reprendre leur droit d'ini-
tiative.
M. de Laetcyrie a demandé il la com-
'mission de maintenir ea décision anté-
rieure relative au dépôt d'amendements,
la loi de finanecs du collectif étant déjà.
surchargée de dispositions spéciales. Il
a déclaré, en outre, préférable da suh-
stituer à des réformes fragmentaires
un programme général.
M. Paganon a rappelé que le président
'du Conseil et le ministre des Finances
'devatent apporter il la commission un
programme générat d'aménagement flsca!
dans le budget de 1930, lequel doit être
voté avant fin mai. Il a ajouté que sa
proposition n'avait pas le caractère
d'une réforme fragmentaire.
Après une discussion il laquelle ont
J)iis pa.rt MM. de* Lastcyrie, de Tinguy
du Pouët. Paganon, Nogaro, Ernest La-
font, Bedouce. M. de nhappedelaine a
déclaré être prêt à déférer aux désirs
de ses collègues et h examiner les amen-
dements qui lui seraient snumis.
La commission a adopté la propositiou
ile M. Paganon.
M.-Paganon a alors demande l'appra-
bation d'un amendement de M. Catalan
selon lequel, pour l'année 1929 seraient
recevables, exceptionnellement jusqu'au
1er mai, les déclarations faites par les
contribuables vises par l'article i de la
lui du 19 décembre 192fi au sujet (le la
îvduction du principal de la contribu-
tion foncière, les nouveaux bénéficiaires
de ces réductions n'ayant été en fait
avisée de leur droit qu'n la tin du mois
de février, ce qui ne leur laissait pius
qu'un délai de six jours environ pour
faire leur déclaration.
M. Malvy a fait observer que sur son
intervention l'administration des cont.ri-
hutions directes s'était engagée il pré-
venir les agriculteurs bénéficiaires du
dégrèvement, mais qu'il conviendrait de
prendre toutes mesurca afin que chaque
agriculteur fût informé clos disposi-
dions accordant des rédliclionrs d'impôts,
Le président ,i été chargé de s'en-
tendre uvec l'administration, soit pour
ïes instructions donner aux direc-
lions départementales, Foit pour l'in-
sertion dane lo çoltecMf d'un lexte
accordait au propriétaire visé lin délai
plus étendu pour sj. déclaration.
MM. Pierre Cot et Paul-Boncour félicités
par la commission des af faires étrangère!
La commission des affaires étrangères
de la Chambre s'est réunie sous la pré-
sidence de M. de Castellane.
Sur la proposition de NI. de Castellane,
elle a adressé ses félicitations à M. Pierrc
Cot pour son brillant rapport sur le pacte
de Paris et a décidé d'exprimer à son
président, M. Paul-Boncour, les senti-
ments d'admiration et de fierté qu'elle a
('prouvés en entendit son discours, ma-
gnifique synthèse du problème de la paix.
L'ÉTAT DU GÊNERAL SARRA1L
N'EST PAS INQUIÉTANT
Le général Sarrail, ancien haut commis-
sairo en Syrie, sur la sanié duquel on
manifestait hier quelque Inquiétude, se
trouve, renseignements prls, dans un état
satisfaisant.
Souffrant de l'estomac et de l'Intestin,
11 suit, depuis le mois de novembre, un
traitement sévère qul l'oblige à garder la
chambre. A son domicile, on nous a dé-
cljn-é que son élat étalt stationnaire et nul-
Le parti radical
a fixé hier
son programme municipal
Après des discours applaudis de
MM. Daladier et Herriot, le
« petit congrès de Paris » a
en outre arrêté la tactique
a suivre au premier et au
second tour de scrutin des
élections de mai prochain
Le •< petit congrès dont les radicaux
avaient décidé lu tenue en vue de fixer
leur programme et leur tactique aux
prochaines élections municipales, s'est
déroulé hier devant une assistance d'en-
viron quatre cents délégués parlemen-
taires ou non.
La séance de l'après-midi a été mar-
quée par un discours, fréquemment ap-
plaudi, de M. Daladier celic du soir,
par une Intervention de M. Herriot, au-
quel l'assemblée réserva l'accueil le plus
chaleureux.
LE DISCOURS DE M. DALADIER
Le président du parti radical s'atta-
che tout d'abord à mettre en lumière
l'activité du groupe parlementaire, rap-
pelant les interventions de ses membres
pour 'détendre la doctrine radicale et les
« votes massifs par lesquels le groupe
a traduit son unité ».
Examinant ensuite la situation politi-
que, M. Daladier reproche au gouverne-
ment son incertitude.
Mais cette incertitude, si contraire aux
nécessité- du régime parlementaire, n'est pas
la moindre cause, dn désarroi qui de proche
en proche, gag-ne l'opinion n la grande Joie
des aventuriers qui prennent pour Un nou-
veau Bonaparte !'homme qui consacre 11 son
l'tmenil du peuple un certain nombre de ses
minons soustraits au plus juste des im-
pôts. Que les prétentions grotesques du sus-
nommé Coty, l'homme qui doit verser, on
ne sait plus en quelle année ni en que!
siècle, cent millions à la Caisse d'amortis-
sement, ne soulèvent pas les rtsées c'est
un sipe de ce temps. Pour nous. qui ne
eratjrnons pas ses menaces et méprisons
?es Insultes, nous considérons que la seule
[•liance qu'il possède provient do l'incerti-
tude gouvernementale, dont on essaic Injus-
tement de rendre responsable le régime par-
lementaire. C'est pourquoi nous demandons
précisément le retour aux comptions nor-
males de ce régime un gouvernemeut ré-
solu armé d'un programme net et précis,
appuyé par une majorité enthousiaste et
ndèlo dont la forme numérique n'a dalleurs
qu'une importance secondaire.
Au surplus, qu'une majorité n de gau-
che » existe ou non dans la Chambre
actuelle, le député de Vaunluse ne croit
pas que là soit le vrai débat. Auprès avoir
f-oit allusion aux partis voisins du radi-
ealisme, il déclare que ce qui doit prési-
der a la constitution du gouvernement
d'une démocratie, ce ne sont ni les for-
mules vagues ni les dosages de grou-
pes, mais la volonté de réaliser un pro-
gramme.
Ce programme d'action, conclut M. Dals-
dler uu mllteu d'un vif succès, notre groupe
de la Chambre l'a déjà traduit en textes
législatifs d'une remarquable précision
qu'il s'agisse de la défense et de la meil-
leure organisation de l'enseignement laï-
que, du remaniement de la fiscalité dans le
de l'impôt général sur le aevenu et
de l'impôt successoral, de la protection de
Péparfrne et do l'abolition des actions à
vote plural, qui ont permis la constitution
d'une nouvelle féodalité, nos projets peu-
vent affronter demain les débats parte-
mcntalres. Il en est do même des propost-
tions que nos amts ont rédigée* pur
l'amélioration du sort des classes laDorttu-
se,5 comme pour le devedoppeuwnt de la
production nationale. Et quant Il l'organisa-
tion de la paix, le plus grand des problê-
mes présents, n'est-ce point sur la propo-
sition du groupe radical et radical socia-
liste que le gouvernement s'est décidé
proposer aux Chambres la ratification do
l'acte génécal d'-arbltrage ? Les matériau*
sont donc a pied d'œuvre. Il appartient a
tous les républicains étroitement unis de
répondre pnir un vigoureux pfTort cons-
tructlf i l'ardente espérance de la démo-
cratie française.
Le programme municipal
Après que In congrès, répondant à
t'appel de M. Hulin, se fut associé à
l'hommage rendu la vieille à *.NI. Dajadfer
par le groupe parlementaire, la discus-
sion s'engagea sur le programme muni-
cipal.
Ce programme doit s'appuyer sur une
doctrine financière Pt fiscale. Tel est
t'avis exprimé par M. Marchand.eau, Le
député-maire de Rcims se montre hos-
tile au maintien d'impositions, selon lui.
périmées, telles que les centimes addi-
tionnels et déclare que toute réforme,
des impôts locaux doit prendre pmir
base le principe de l'impôt sur le. revenu
déjà appliqué en matière d'impôts d'Etat.
M. Pinot, conseiller municipal do
Paris. intervient au sujet de la lot Lou-
cheur. M. Doucedame, conseiller général
de l'Aisne, et M. Métas en réclament
l'application rapide et suggèrent, pour
faire baisser le coût de la construction,
l'utilisation des prestations en nature.
Après Intervention de M. Dalimier,
Ni. Mounier, sénateur de la Seine, fait
adopter deux vœux, demandant, l'un la
revision de la loi du 19 juillet 1924 sur
les lotissements l'autre, l'aide de l'Etat
en faveur des communes sur lesquelles
se trouvent de nombreux lotissement».
Sont également adoptés plusieurs voeux
de M. Ripault, maire de Châtellerault,
sur une réforme éventuelle du régime
des chemins vicinaux.
Quelques mots de ^f. Marcombo, dé-
puté-mair* de Clenriont-Ferrand, en fa-
veur do la suppression des octrots, puie
M. Grisou! soumet il. l'approbation du
congrés les conclusions de son rapport
général, où se trouve condensé le pro-
gramme municipal radical en matière
d'assistance sociale, d'hygiène, de pro-
tection de l'enfance, d'oeuvres scolaires
et périscolaires, d'offices municipaux et
d'autonomie cornmunale.
L'intervention de M. Herriot
Avant le vote de l'ordre du jour sur
la tactique, M. Edouard Herriot demande
la parole au milieu d'un large mouve-
ment d'attention.
Après avoir affirmé que jamais sa
politique nationale n'avait été dictée par
les besoins de sa politique municipale,
l'ancien président du Conseil assure de
son attachement les maires des petite*
communes rurales qui, dit-il, n'ont pas
à leur disposition les ressources dont
jouissent ceux des grandes villes.
Les municipalités françaises, ajoute le
maire de Lyon, ne commettent nl abus ni
gaspillages. Ftles pécheraient plutôt par
excès d'économies. pas que cc
sont le>s communes qui créent Ae la vie et
renouvellent les sources profondes de la
nation. (Applaudissements.)
Selon M. Herriot. il faut modifier tout
notre système municipal, prendre mo-
dèle sur celui qui existe en Alsace et
appliquer l'impôt sur le revenu à la
fiscalité communale.
Après les finances, l'instruction et l'as-
sistance. Défendre l'école laïque amor-
cer la réforme de l'école unique dans le
cadre de la commune, afin do ̃< revivifier
l'enseignement secondaire; instituer des
internats laïques; organiser la surveil-
lance des loisirs -do 1 enfant créer des
hôpitaux développer la protection des
malades et de la maternité, autant d'mi-
tiatives, selon M. Herriot, que doivent
prendre les municipalités républicaines.
Le congrès fait il M. Herriot une
vibrante ovation, puis vote a, l'unanimité
un ordre du jour rappelant le rôle pri-
mordial des conseils municipaux et fai-
sant confiance aux fédérations départe-
mentales pour le respect des trois points
suivants
Le parti, fidèle rt son programme de
réformes hardies et de réalisations sociales,
affirme sa volonté d'a,sswrer dans ce combat
avec ses propres éSémenits le triomphe de
sa doctrine. Il constituera donc au premier
tour de scrutin, partout où ce sera possible,
des Ilstes exdusivemwt radicales et radi-
cales socialistes
Dans les communes où la 4ivtsion do?
forces républicaines profiterait soit A la
réaction, soit au communisme, le parti ra-
dical socialiste tait appel a tous les repu-
blicains pour la. constitution dès le premier
tour de scrutin de listes de coalition ré-
publicaine
3° Il ne donnera son concours au second
tour de scrutin qu'aux hommes ayant le
souci de la paix Intérieure et extérieure et
de la prospérité de la nation, décidés à af-
flrmer par des actes leur attachemenet a
l'idéal républicain laïque, démocratique et
social Il combattra sans merci tous ceux
qui, dans la bataille municipale, accepte-
raient l'appui des forces nationalistes et
cléricales.
Cet ordre du jour une fois adopté,
M. Daladier a déclaré clos le congrès,
non sans avoir adressé son salut à tous
les « républicains sincères qu'il a
invités à se méfter de « l'offensive clé-
ricale et fasciste » et à ne pas être
dupes de la campagne déclenchée contre
le parti radical.
La vie de Paris ne peut être séparée
de celle de Seine-et-Oise
déclare M. André Tardieu
•bz nuire» de ce département
Sous la présidence de M. Le Coz,
maire de Versailles, vice-président de
leur association, les maires de Seine-
et-Oise ont tenu, hier, à l'hôtel Luletla,
à Paris, une importante conférence au
cours de laquelle ont été étudiées les
questions intéressant le département.
Un remarquable exposé de la loi Lou-
cheur, fait par M. Brasseaa, directeur
des services économiques à la préfec-
turc, a particulièrement retenu l'atten-
tion. M. Brasscsu a indiqué les mesures
qui pourraient être prises pour îaçïU-
ler l'application de la loi du 13 juillet
i928 et il a conclu en ces termes
Lors d'une récente session, le con-
seil général a manifesté clairement sa
volonté de consentir tous les sacriflees
mur combattre la tuberculose. Or la
lutte contre la tuberculose c'est la lutte
contre le taudis. Construire des maisons
salubres et agréables, c'est créer de la
santé, c'est préparer une génération
fort et saine; en un mot, c'est travail-
ler pour la grandeur et la prospérité
de la France.
La réunion des maires a été suivie
d'un banquet, sous la présidence de M.
Tardieu, ministre de l'Intérieur, assisté
du préfet, M. Bonnefoy-Sibour. Tous les
é!iW nu département avaient pris place
il Lt taJjIc d'honnuer.
Au dessert, M. LP Coz a adressé à
NI. Tardieu les souhaits debienveuuc des
maires et leurs remerciements. il a rap-
pelé le* veux émis diverses reprises
par les assemblées communales amé-
nagement et. transformation de la ban-
lieue parisienne; pénétration du métro
vers Versailles; réfarme des finances
communales institution d'une caisse
d'avances aux communes répartition
plus rationnelle des fonds commu-
naux, etc.
En terminant, le maire de Versailles
j signalé que parmi les voeux que ses
?ot;ègncri de Seinc-et-Oise seraient dési-
reux de voir prendre en considération
ligure celui ayant trait à la revision des
traités de réciprocité passés entre ia
France et des puissances étrangères
pour régler la situation de leurs natio-
naux dans le pays de leur résidence en
:e qui concerne l'admission dans les
lôpitaux et la participation aux mesures
j'assistance.
M. Tardieu a pris ensuite la parole.
\près avoir rappelé qu'il participa na-
?uùre. comme député de Seine-et-0!se,
la formation de l'association des mai-
res, il dit ensuite
La vie de Paris et de la Seine no
peut se concevoir si l'on ne songe en
même temps à ila vie de Seine-et-Oise.
D'est pourquoi les vieux émis par les
conseils municipaux ont retenu toute
mon attention. Quand i1 6'agit du dépar-
tement qui forme la ceinture de Paris.
t faut se décideur à ne pas le considérer
comme une région éloignée. La Seine-et-
Oise a d'abord hesoin de routes. Les
routes, c'est elle qui les paie et ce sont
:l'autres qui en profitent. Il faut, pour-
suit le ministre, établir un statut de la
route. La Seine-et-Oise a droit à un ré-
gime de faveur. Un projet de loi sera
sous peu déposée qui lui donnera, je
l'espère, satisfaction.
La police d'Etat est d'autre part sur
le point d'aboutir.
» En ce qui concerne les travaux d'as-
sainissement de la capitale, Je puis vous
assurer que, tant que je serai là, H ne
sera pas question d'épandage.
Le ministre de l'intérieur a terminé
par un vibrant appei à la concorde. Son
discours fut salué par des acclamations.
Le fait nouveau
de l'affaire Herriquet
Nous avons relaté danx ttna dernières
éditions d'hier que l'affaire Herriquet,
à le, suite de la dénonciation d'un ma-
telot, allait rebondir. Voici, à ce pro-
pos, la dépêche détaillée que nous
envoie notre correspondant.
Brest. 6 mars {dép. PelU Parisien)
On n'a pas oublié l'affaire Herriquet,
qui remua l'opinion publique. il y a nuit
années. M. Jean Herriquet, facteur-rece-
veur à Gouesnou, à sept kilomètres de
Brest, accusé d'avoir soitstrait, les 16 et
17 mars 1920, deux lettres chargées, la
prumiére contenant 80 francs et la
deuxième 30.000 francs, fut renvoyé de-
vant la cour d'assises du Finistère et dé-
clard coupable avec circonstances atlé-
nuantes. Ni. Herriquet fut condamné, le
26 avril 1921, à quatre ans de prison.
Mais les amis de Ni. Herriquet, les ha-
bitants de Gouesnou, tous ceux qui
avaient connu ̃personnellement ce fac-
teur-receveut, ne furent pas convaincus
par ce verdict. Successivement, le conseil
municipal de Gouesnou, les conseils mu-
nicipaux de Brest, Saint-Marc, Lambé-
zelleo, Saint-Pierre-Quilblgnon, le conseil
d'arrondissement de Brest, le conseil
général du Finistère, la Ligue des Droits
de J'homme, l'Union flnistérienne des fa-
milles nombreuses, la Fédération postale,
émirent des vœux en faveur de la revi-
sion du procès.
La première des deux lettres chargées,
dont la disparition fut imputée à M. Her-
riquet, portait le numéro 375 et elle était
originaire de Paris-Affranchissements,
envoyée par M. Lubin-Berger, 3, rue des
Prouvaires, à Paris, à M. Le Roux, à
Gouesnou. Elle aurait dû être comprise
dans la dépeçât formée le 16 mars 1920
par le bureau ambulant de Paris à Brest.
La deuxième lettre avait été déposée le
t5 mars au bureau de la Ferté-sous-
.louarre. Elle était destinée à M. François
Prigent, marchand de bestiaux it Goues-
nou.
En 1922. Ni. Herriquet était réintégré
dans son ancien poste avec la même fonc-
tion. Il poursuit depuis lors, avec une
inlassable ténacité la revision de son pro-
cès. Or, il y a quelque temps, le facteur-
receveur eut connaissance de la lettre
suivante écrite par un nommé Cloareo,
mécanicien à bord du Lutetla, à Bor-
deaux.
Monsieur,
Je suis mécanicien a bord d'un navire
où J'ai rait la connaissance d'un Brestols
nnmmé X. Un Jour que nous étions à terre
et qu'il était en état d'Ivresse, X. a déclaré
devant de nombreux témoins qu'en 1920 il
aurai* fait « un beau coup dans l'admlmls-
tratton des P. T. T. Il aurait volé à Brest
deux sacs de iMtres cotltenant des plis char-
gés. Pour ce vol. toujours d'après lui, un re-
ceveur d'un bureau du Finistère aurait
attrapé quatre ans de prlson. Il a môme cité
le nom de l'Innocent qui a été condamné a
sa place, c'est, Je crois. Brrlque.
Le capitaine du Lutetia, questionné
à ce sujet, a indiqué que Cloarec lui
était inconnu. Et pourtant, Cloarec a
un courrier qui l'attend à Bordeaux.
Le nom de l'individu qui s'est ac-
cusé d'avoir commis le vol est égale-
ment révélé dans la lettre. Cet homme,
qui avait disparu au moment de l'ins-
truction, n'a jamais été interrogé. Il se
trouvait, en octobre 1928, également à
bord du hutetla, et (J'est à Dakar qu'il
a fait cette déclaration, sous l'empfre
de l'ivresse.
Après avoir pris connaissance de cette
lettre, M. Herriquet a adressé au mi-
nistère de la Justice une requête dans
laqttelle il lui signale ce fait nouveau.
J'ai pensé, termine-t-ll, monsieur le garde
des Sceaux, que ce fait est de nature me
laver de l'accusation contre laquelle Je n'ai
Jamais cessé de protester. Je m'adresse donc
h vous avec la plus absolue confiance, cer-
tain que vous me ferez rendre justice.
LA SITUATION SANITAIRE
DANS LES GARNISONS DE L'EST
M. Painieré envoie en Rhénanie
une commission d'enquête
Le ministre do la Guerre a désigné
une commission pour procéder une
enquête générale sur la situation sani-
taire des troupes dans les garnisons de
l'Est et de la Rhénanie.
Cette commission, présidée par le
maréolial Pétain, inspecteur général de
l'armée, comprendra le professeur
Teissier, de la Faculté de médecine do
Paris le professeur Besançon, médecin
des hôpitaux. le contrôleur général
Simon, les médecines généraux Dopter,
Saequepée, inspecteur des services d'hy-
giène et d'épidémlologie de l'armco.
La commission, partie pour Trêves par
train spécial hier soir à h. 30, visitera
toutes les garnisons de la Rhéunnie et
reviendra par Ilagucnau et Bitche.
De son côté, la commission de l'armée
earoie une mission de contrôle
La commission de l'armée de la Cham-
bre s'est entretenues de la situation sani-
laire de l'armée du Rhin. Elle a demandé
au docteur Péchin, contrôleur permanent
pour l'hygiène et la santé des troupes, et
au colonel Picot, contrôleur permanent
pour l'alimentation, le couchage et le
chauffage des troupes, de se rendre sans
ti'is attendre <>n Rhénanie pour y contrô-
ler sur ulace l'état sanitaire des troupes
du corps d'occupation. Ils se rendront
compte si les moyens de tous ordres
dont le commandement disposait per-
mettaient de faire face à la situation
exceptionnelle créée par l'épidémie de
grippe et la période de froid intensn qui
ont sévi en Rhénane et dans la basse
Alsace. Ils constateront aussi quel emploi
a été fait des moyens existants.
Le président de la commission de
l'armée, M. Fabry, les rejoindra diman-
che à Mayence.
La commission de l'armée se réunira
mardi pour entendre le rapport de ses
contrôleurs.
Les périodes des réservistes agriculteurs
seront-elles supprimées en 1929 ?
La commission de l'agriculture il la
Chambre a adopté à l'unanimité la pro-
position de résolution de M. Alexandre
Duval invitant le gouvernement à repor-
ter b. 1930 la convocation des réservistes
exerçant la profession d'agriculteur,
appelée il. accomplir une période d'ins-
truction cette année.
LA MI-CARÊME
s'annonce brillante et joyeuse
Les réjouissances traditionnelles de la
Mi-Carême, promettent d'être, cette an-
née, fort brillantes. La journée d'au-
jourd'hui sera des plus joyeuses, sur-
tnut si le ciel, ainsi que nous l'annoncent
les augures, demeure clément.
Dès 13 heures s'ébranlera. le pimpant
cortège du Comité des fêtes de Paris, qui
comporte des chars tour à tour somp-
tueux, spirituels et comiques, et notant
ment ceux de l'Exposition coloniale, de
la Société des nations, du fakir, de la
rcine de Paris, des villes de Levallois,
Saint-Nazaire, Epinay, Sceaux. Plessls-
Robinson, l'enterrement du dernier tla-
cre, les équipages d'aujourd'hui et d'au-
trefois, l'amitié franco-belge, les Corses,
eic.: une véritable revue d'actualité,
mais une revue roulante 1 Quinze musi-
ques ajouteront il l'éclat de cette caval-
cade de vingt-deux chars artistique.
Elle suivra l'itinéraire que voici
formation place Denfcrt-Roçhereau,
boulevard Saint-Miche), boulevard Saint-
Germain, rue Dante, rue Lagrange, place
du Parvis-Notre-Dame, rue d'Arcole,
arrêt place de l'Hôtel-de-.VIllc, rue de
Rivoli, rue Royale, les Boulevards, bou-
levard de Strasbourg, boulevard Magen-
ta, boulevard Barbes, houlevard Ornano;
dislocation porte de Clignancourt.
D'autre part, à 14 heures, partira de la
rue Auguste-Comte le monôme monstre
du comité des fêtes du quartier Latin, qui
suivra la cavalcade jusqu'au boulevard
de Sébastopol, d'où le gros du monôme
reviendra au quartier Latin pour se dis-
loquer rue Frédéric-Sauton, cependant
que la délégation officielle, les reines et
groupes costumée resteront jusqu'à la
dislocation finale, porte de Clignancourt.
Dans le même moment, la « cavalcade
des moines de Saint-Bernardin • (asso-
ciation d'étudiants), partant de la rue de
la Bûcherie, parcourra le boulevard de
Sébastopol, les Grands Boulevards, la rue
Tronchet, la ruo d'Amsterdam, la place
Clichy, pour aller se disloquer place du
Tertre.
De nombreuses fêtes enfantines sont
organisées, et en particulier celle de la
Ligue française pour le droit des fem-
mes », 3, avenue Ledru-Rollin.
Selon une coutume charitable, les reine
de la Fédération des comités des arron-
dissements de Parie s'en iront, avec Mlle
Suzanne Petauton, reine des reines, et
leurs demoiselles d'honneur, distribuer
des friandises et des douceurs aux petits
malades et dans les hOÊpi-ees de vieil-
lards. Signalons notamment que les rei-
nes du VII* et du XIV* arrondissement
se rendront à l'hôpital des Enfants Ma-
lades et h l'hospice de vieillards Le-
pniuce. Les reines du bouquet des fleurs
de France visiteront l'œuvre de 0'Enfance
malheureuse, la « Tutélaire avant de
rejoindre le cortège »sur les Grands
Boulevards.
La soirée ne sera pas moins brillante
ni moins joyeuse que la journée, avec Ia
réception officielle de la Commune libre
du Vieux-Montmartre, 199, rue Saint-
Martin l'éleotion de la reine de la danse,
2. rue Gadix, et surtout le grand bal mas-
de l'Opéra, au profit de l'Association
des étudiants et étudiantes de Paris,
L'ATTENTAT DE LA RUE DE ROME
Collon va être transféré à Fresnes
Nous avons dit hier que Joseph Collon,
l'auteur de l'attentat commis contre la
bijouterie de la rue de Rome, souffrait
d'une entorse qu'il se fit en sautant pour
tenter de s'enfuir au moment do son
arrestation.
Le bandit a été amené a la Santé et
placé à la haute surveillance, en atten-
dant d'être transféré à Fresnes, comme
l'exige son éLat.
L'organisation
du prochain concours Lépine
Henni hier soir, loi, rue du Tuniple, au
sièjfe social de l'ieuviu, le conseil il'atlirït-
utstration do l'Association des petits fabri-
cants et inventeurs français a décidé une
série d'améliorations à appoutur dans l'or-
ganisation du vingt-sentleiuc' concoure Lé-
pine, qui se tiendra au parc des Expositions.
du août au septembre prochains la
plus importante est, sans conteste, l'ad-
mission au concours de toutes les inventions,
de quelque nature qu'elles soient phy-
sique, mécaniqae, électricité. T. S. F., etc.;
la réduction du droit d'inscription a il) fr.,
que les inventeurs soient ou non mombres
du l'Association, et l'ocganlsation, pondant
le concours du congres, des Inventeurs
et de celui de l'UnIon de-s fédérations ré-
griO'iialcs des artisans de France et des
colones. Ici sommes recueUltes au cours «le
cette grande manifestation artisanale at
sncinle. serviront, cette simée, l'érection
d'un anomrmeint, à Clepmont-l'erraïKl, à Pin-
veilleur décédé Feraand Forest, qui dirigea
l'œuvre pendant de nombreuses années et
il secourir la fourme de ce dernier qui se
trouve dans une situation dlfflcite.
INFORMATIONS POLITIQUES
••»» Héunie la Utaeuire, sous la prê-
sldenre dc Il. Litlanne, la commission de
l'agriculture a été mise au courunt des
démarches faites par son président auprès
îles ministres compétents et tendant
1" A Ia mortification des frais de trans-
port des animaux prenant part aux con-
cours ugTlcolPS
A l'aménagement des voies ferrées don-
nant acri>s aux terrains de l'exposition;
3° A l'assurance des chevaux de courses
tronsporiés par chemin de ter
41 A l'amélioration de l'exportation de
certains animaux;
A la désignation d'un plus grand nom-
bre de représentants du monde agricole
comme membres de la commission appelée
a établir le statut des coopératives agricoles.
La commission sénatoriale du com-
merce a approuvé un avis de M. Roustan
sur le projet relatif aux drults de circula-
lion sur les vins.
Ce projet indique que le produit de
la fermentation des raisins secs avec de
l'eau ne peut être expédié ou vendu que
sous une appellation autre que celle de
vin
•»«* M. Albert Sérol, député dp la Loire, a
Intormé le ministre de H Guerre qu'il l'in-
tcrpelleralt au sujet des vols commis depuis
plusieurs années à l'arsenal de Roanne.
L'Association des grands ports fran-
çais a tenu sa réunion mensuelle sous la
présidence de Il. Chaumet, sénateur, ancien
ministre, et a examtné les mesures prises
piMir améliorer l'outillage destlné il la ré-
paration des navires.
NOS ÉCHOS
i Aujourd'hui
La flamme dn Souvenir sera ranimée par
Fraternelle des A, C. des T. C. R. P.
Conseil de cabinet à 9 h. 30, au ministère
des Finances.
Sénat séance a 15 heures (projets divers).
Chambre des députés séances a le. 30
(loyers) et 15 heures (cahier de crédits
supplémentaires).
Fêta de la Mi-Carême (voir programme
d'autre part).
Congrès de l'Union central»1 des syndicats
professionnels de l'Abbaye, rue du
Cherche-Mldi.
Vente de charité.: le devoir social (Armée
du Salut), lu h. à 19 b., ministère des
Travaux publics.
Conférence» Chez Aurel, 21 h. M. Adéo-
dat Boissard « La de l'Etat »,
20 h. d5, 184, boulevard Salnl-Oermaln.
M. Rulnaut « Paris romantique », 21 h.,
3, rue du ChSteau-rt'Eau. Cercle de
discussions françaises et d'échanges, 20 h.,
46, rue Saint-Jacques. club du Fau-
Réunions d'anciens combattants 61- et
261 R. A. C. b. brasserie Grüber,
place de la Bastille. 2e et S0" R. I.,
20 h. 30 12t. boulevard de SéMstopol.
2:S6« R. I., 20 h. 45, 6 bis, rue du Quatre-
Septembre. 37· R. t. T., su h. 45, 7,
place de l'H6tel-de-VUIe.
Dîners Foyer des arts, 19 h. 30. 36, rue
Richelieu. Groupe d'études internatio-
nales, h. 30, 90, boulevard Saint-Ger-
main.
Sports. Football. A BufTaJo, i 15 h.,
Armée française conlre Armée belge
Rugby. Au stade Jean-Bouin, à 15 h.,
Sélection de Paris contre Armée française.
T. S. F.: Concert au poste du Petit Parisien.
Diffusion du concert Straram (stations
radiophoniques d'Etat). Fragtncms
d'opéras-comiques (Radio-Toulouse).
Paillaxsc (Kœnlgsberjr). Voir au Cour-
rier des amateurs.
Le Président de la République, accom-
pagné de M. Rosny. directeur adjoint de
son cabinet. a visité l'exposition de
peinture et de sculpture du cercle artis-
tique et littéraire de la rue Volney et
celle du cercle de l'Union artistique de la
rue Boissy-d'Anglas.
Le président du conseil municipal rr-
jnellra lundi 11 mars, à 14 h. 30, à M.
Adrien fludin, conseiller municipal de la
Cliaussée-d'Antin, la médaille d'or coin-
mémorative de ses vingt-cinq années de
mandat municipal.
En souvenir de biuj arrièrc-gmnd-pcrc
M. do Belleymo, préfet de police sous
Charles X, créateur du « corps des ser-
gents de ville i, la princesse de Fauci-
gny-Trévisc a faJt remettre il :\1. Jean
Chiappe, une somme de 10,000 francs
pour la Maison de santé des gardiens de
la palx.
Le compositeur Maurice Ravel cet
nommé membre du conseil supérieur de
l'enseignement du Conservatoire (section
des études musicades), en remplacement
de M. André Messager.
L'Académio d'agriculture a élu mem-
bre non résidant 'NI. Lavoinne, sénateur
de la Seine-Inférieure, par 41 voix con-
tre 9 à M. Dcmory.
LIQUIDATION FORCEE en quelques
jours, pour cause de démolition de lim-
meuble, 15, rue Chauchat, d'un stock
considérable de services de table, dessert,
thé, café faïence, porcelaine, verrerie,
vases potiches. Rabais considérables,
Hâlez-vous de profiter de cette occasion
exceptionnelle de monter votre ménage
it vil prix. Ouvert le samedi toute la
journée Métro Richelicu-Dtrouot.
Le centenaire du gardien de la paix
Quelqnes détails sur la manifestation
de mrdi prochain
La préfecture de police active ses
préparatifs de fête du centenaire de la
création du corps des gardiens, qui sera
çélébré mardi prochain.
Une immense tribune aéra dressée
dans la cour de la caserne de la Cité
pour la réception officielle du Prési-
dent de ia République et des ministres
et la remise de la médaille d'or de la
Ville de Paris au corps des gardien
de la paix. Dixnsept mille, invitations
ont été lancées.
La tête commencera le matin et ne
prendra fin que dans la soirée. Tout le
corps des gardiens déniera à la pré-
fecture au cours de la journée.
un musée rétrospectif sera installé
dans la cour d'honneur de l'hôtel de la
préfecture. On y verra, notamment, des
documents précieux et les uniforme6
sti'ooessivement portes par les gardiçns
de la paix.
M. Loucheur reçoit
une délégation du personnel
des caisses d'épargne
MM. Chassiiing. Julien Durand et Vernay,
cléputés, ont présenté, hier matin, à M. Loii-
cheur une délégation du syndicat du per-
sonnel des caisses d'épargne, composée de
MM. Bérarri. secrétaire gènèral Cellier,
iifrent général de Saint-Etienne Maifiiard,
contrôleur de la caisse de Lyon-Croix-
Rousse Dugols, contrôleur il Besançon.
La délégation, qui a enlrctenii le ministre
de ses diverses revendications, portant plus
particulièrement sur le statut du personnel
a reçu de :\1. Loucheur le. meilleur accuett.
Le concours d'admission de 1929
à l'Ecole polytechnique
Les raudicUits à l'Ecole polytechnique.- sout
informés que les compositions, cn 1'J-'9. se
feront les 31 mai. 3, i, et 6 juin,
dans l'ordre, suivant
Vendredi 31 rnai. Le matin 1" compo-
sition (le mathématiques, de 7 Il 30 à
il h. 30 le soir chimie, de 14 h. 30 à
17 Il, 30.
Samedi juin. Le mattn géométrie
descriptive, de 7 h. 30 à 11 h. 30 le solr
physique, de 14 h. 30 fi 17 h. 30.
Lundi M fuln. Le malin 2' composition
de ma thématiques, de 7 h. 30 à il h. 30
le soir, 1'° composition française, de 14 h. 30
à 17 heures.
Mardi 4 juin. Le matin dessin gra-
phique, de- 8 h. a Il h. le soir calcul
numérique, de 14 h. A 15 h. 30 langue
vivante obligatoire, de 1a h. 45 à 17 Il. 45.
Mercredi 5 juin. Le matin 2* compo-
sition française, de 8 h. il h. le soir
languc vivante facultative, de 15 h. 30 ù
17 heures.
Jeudt 6 juin. Le matin dessin d'Imt-'
tation, de s h. a il heures. Ce dessin d'après
la bosse, sera le buste d'Augustin Fresnel,
par David d'Angers.
AFFECTIONS DES MUQUEUSES
ET DE LA PEAU
LES EAUX CUIVREUSES
DE SAINT-CHRISTAU
Aux avantages d'un climat revivifiant et
d'une des plus agréables situations des
Pyrènées, saint • Ciristau Joint celut ci
considérable le monopole des eaux ferro-
cuivreuses, extrêmement radio-actives.
Ces eaux sont d'un goût très agréable,
légères a l'estomac parce que faiblement
minéralisées, sont onctueuses au toucher,
rendant par conséquent la peau souple et
lisse.
Leurs caractères physiologiques et thé-
rapeutiques radio-activité, action Micro-
Blclde, action topique spéciale sur 1',lnner-
vation des tissus cutanés malades, action
diurétique et déslntoxlcante, action cica-
trisante et résolutive, font que ces eaux
sont employées avec le plus grand succèe
dans les maladies de la langue et de la
muqueuse buccale, de la peau, dans cer-
tailles affections externes de l'œil, dans les
rhinites et pharyngites chroniques.
Les nombreux malades qui relèvent d'un
traitement par les eaux cuivreuses doivent
savoir que Salnt-Chrlsiau-, seul, les donne
avec toutes leurs caractéristiques et toute
leur efficacité. Une saison leur sera sain-
taire et agréable a la fois, puisqu'ils y trou-
veront hôtels modernes, restaurants, casino,
parc de onze hectares, lac, excursions, etc.
Pour ceux qui ne sauraient se déplacer, ces
aaux peuvent être avantageusement uttli-
ses a domicile, soit comme cure de bois-
son (action dépurative et diurétique, rem-
plaçant toutes les tisanes employées dans
ce but), soit en applications externes sous
forme do lotions et pulvérisations dos
régions cutanées malades, ou sous forme de
bains de bouche et de gargarismes. Vous
pouvez donc, avant de tenter une saison Il
Salnt-Christau, faire l'essai d'un traitement
par ses eaux, chez vous, et vous ne man-
querez pas d'être frappé par l'amélioration
rapide qui s'ensuivra. Pour tous renseigne-
ments à Parls t3.4. rue Salnt-Hooiorô
(Tél. Louvre 20-46) ou a Saînt-Cnrlstau
(Basses Pyrénées). Saison thermale du
juin au 30 septembre. Traitement par
bains et particulièrement par pulvérisations
avec appareils spéciaux brevetés.
Un tissu
qui a du succès
Il y a quelques mois à peine que
rirjandine est née et, cependant, la voilà
déjà universellement connue des fem-
mes, adoptée par les coquettes d'une
part et les économes d'une autre. D'où
vient ce succès rapide et triomphal'/
Il vient des qualités rares que posséda
ce tissu nouveau. D'ordinaire, un tissu
bon marché manque de netteté, de régu-
larité. de flnesse on voit très bien, à
sa trame. qu'il ne pourra donner qu'una
lingerie médiocre et sans solidité. Au
contraire, l'Irlandino joint h des prix
exceptionnels 7 fr. 50 à 14 fr. 50 le
mètre un aspect ravissant. Sa qualilé
superflne vaut le beau linon si qualité
forte s'apparente à la jolie toile. Trois
autres qualités s'échelonnent entre cel-
les-là, qui permettent de composer un
trousseau varié et rationnel.
Non seulement l'Irlandino est jolie et
bon marché, mais elle est «ms-si très
solide, grâce à son tissage spécial. La
poussière semble glisser sur ello snns
la salir. Elle conserve longtemps les plis
nets du repac*s:jge et se lave aussi a'sé-
ment qu'un mouchoir.
Ne vous étonnez donc plus du succès
do l'Irlandiue, maintenant que vous con.
naissez ses qualités.
On trouve ce tissu idéal chez les hon-
nes lingères et aussi chez son produc-
teur, M. G. Ruault, toilicr i; Magny-en-
Vexin Si vous désirez recevoir
des échantillons d'lrlandine en blanc et
en coulours, adressez vous a celui-ci,
qui vous en enverra une collection gra-
tuitement. L'expédition du métrage choisi
a lieu franco de port.
La défense du consommateur
et les dégrèvements fiscaux
Le cumilù direoliriir de LA lionlVdiTiiliiiii
générale de défense du consommateur s'est
réuni il son sfègc social, 85 bfe, rue du
Fuiibours-Saint-Honoré, pour prendre con-
naissance des propositions de dégrèvements
fiscaux dues .1 l'Initiative parlementaire.
Considérant que les taxes de consomma-
lion ont pour une part énorme dans le
redressement des finances nationales, mais
ont consolidé et développé la
chertC rtu coût dr la vie, le romtlé a adopté
un ordre du Jour proclamant ta néocsslttî
le le formidable fardeau qui pèse
DIRECTION ET ADMINISTRATION
rue d'Enihien. Paris-10-
Ui*ja 1 PROVENCE 15-21, 15-22. IS.23, 15-24. !}̃»
WWmiiimllNTEli-PROYENCE
i ABONNEMENTS 3 n»i> 6 mois la@
Pu6, Seine cnSeine-et-Oise 21 u 42 » •
Fiance et colonies 22 » 43 12 »
i Etranger (tari! A). 3S 70 140
Etranger (tarif B) 50 » a 2M »
Chèque postal
4i. Feuilleton du Petit Parisien, "-3-2*J
LE CAPITAINE
ANTHÊOR
GRAND ROMAN
D'AVENTURES
par
ARTHUR BEK1VÈDE
DEUXIEME PARTIE
L'ILE D'AMOUR
VIII (Suite)
Rita la Folle
EIIe vécut ainsi des années et des
années dans une petite maison, presque
une cabane, qu'on lui avait abandonnée,
se rendant chaque jour sur la tombe
de son défunt et y demeurant de lon-
gues heures, non pas à prier ni à pleu-
rer, mais à parler à celui que la mort
avait arraché à sa tendresse.
Elle afftrmatt sérieusement, solen-
nellement même. qu'il lui répondait. Et
personne n'avait jamais songé à dé·
trutre en eite cette Illusion qui éclairait
son deuil d'un si doux reflet de rêve.
Elle avait vieilli ainsi. Tous l'aimaient.
'N'était-elle pas devenue la plus an-
cienne ? Et les enfants eux-mêmes n'en
avaient pas peur. Au contraire, ils l'en-
tonratent souvent pour lui demander de
leur rnconter des histoires qu'elle leur
narrait d'une voix chevrotante.
Anthéor s'était Intéressé il elle.
Copyright by Arthur Bernède i»î». Tra-
duction et reproduCilon interdites ea tous
pays.
A plusieurs reprises U lui avait offert
de la faire entrer à l'hospice. Mais elle
avait refusé. De la fenêtre de son réduit
elle apercevait, travers la verdure,
la pierre blanche près de laquelle elle
venait quotidiennement passer de longs
Instants, revivre ses si courts instants
de bonheur.
Et ainsi qu'elle le disait
Chaque matin, je peux lui dire
bonjour, et, chaque nuit, lui dire bonsoir.
Anthéor dut se contenter de faire
réparer la masure et de lui faire par-
venir, discrètement, car elle était restée
digne et fière comme au temps de sa
jeunesse, ce dont elle avait besoin pour
vivre.
Le capitaine, tout de suite, s'était
avancé vers la vieille, qui dirigea vers
lui ses pauvres yeux usés par le temps
et comme noyés par les larmes.
Rita ne reconnut pas Anthéor. C'est
à peine, en effet. si elle l'avait ren-
contré deux ou trois fois. De son côté,
il avait toujours exigé qu'on lui dissi-
mulât l'intérêt agissant qu'il lui por-
tait.
Qui es-tn, toi, mon garçon ? fit-
elle en s'appuyant de ses deux mains
sur un bâton qui se terminait en forme
de béquille.
Un ami, fit simplement le capt-
taine.
Tu es beau. tu es très beau, admi-
rait la folle. Tu lui ressembles. Il était
comme toi, très grand, très fort.
Parle-moi, pour que j'entende et ta
voix est aussi douce que la sienne."
Pauvre vletlte Rita dit Anthéor,
combien vous avez d0 souffrir 1
Rita tu m'ns appelée Rlta! comme
il m'appelait. Toi. tu n'as pas dit la
Folle Tu le sais bien, n'est-ce pas,
que je ne suis pas si folle que ça I.
Mais oui, je le sais bien 1 abon«
dait le capitaine.
Alors, pourquoi les autres m'ap-
pellent-ils alnsi ? Pourtant, Ils ne sont
pas méchants. Jamais personne ne m'a
fait de mal ici. C'est à qui m'apportera
ses plus beaux fruits et ses plus belles
fleurs.
C'est que nous vous aimons bien,
la mère, affirmait Jacopo. Et si on vous
appelle la Folle, c'est parce qu'on vous
a toujours entendu appeler comme ça.
C'est pas une injure, c'est une habi-
tude.
Tout en cherchant à redresser son
dos voûté, Rita. ragaillardie, s'écriait:
C'est qu'il n'y en a pas un, même
toi, Pietro, qui puisse dire qu'il ne m'a
pas toujours connue.
s Allons, au revoir, mes enfants
Elle allait s'éloigner, mais Anthéor
la retint.
Di tes-moi, la mère. Tout à
l'heure, nous parlions des Bohémiens
qui sont partis cette nuit.
Oui, oui, reprenait Ri ta. J'étals là
depuis un moment, je vous ai écoutés.
Et tout en frappant le sol avec le
bout de son bâton, elle fit
Par la Vierge et tous les saints
du Paradis, lls auraient mieux fait,
ceux-là, de ne jamais débarquer dans
1'lle.
Pourquoi dites-vous cela? s'excla-
mait Anthéor.
Capitaine, lui dit presque Il voix
basse Morales, si vous la questionnez,
elle va vous raconter un tas d'histoires
à n'en plus finir.
Va toujours, garçon, répliquait la
vieille. Va j'ni plus de quatre-vingt-
dix ans, mais je vois encore clair et je
ne suis pas sourde. Et J'«fl vu. j*al
entendu.
Quoi donc ? ponctuait l'aventu-
rier.
Contrairement aux prévisions de Mo-
raies, BHa ne semblait nullement déci-
dée à parler. Elle se contenta de répé-
ter, toujours en hochant la tête
Point si folle que ça, mon ami,
point si folle que ça 1
Et elle allait reprendre sa marche
lorsque, poussé par une de ces intui-
tions qui ne trompent pas et convaincu
que la vieille femme en savait, sur le
compte des Bohémiens, beaucoup plus
long que Morales et ses compagnons ne
le pensaient, Anthéor voulut à tout prix
la faire parler.
Rita flt-11 doucement. Ma bonne
Rita
Elle s'arrêta. Une lueur fugitive
éclaira son regard.
Ma bonne Rita! fit-elle. Il m'appe-
lait, lui aussi, ma bonne Rita t
Tout de suite, le capitaine insinuait:
C'est un enfant, n'est-ce pas, que
les Bohémiens ont emporté ?
La vieille grommela
Non, ce n'est pas un enfant
Quoi donc ?
Une temme 1
Une femme sursauta Anthéor,
tandis qu'une rumeur dubitative s'éle-
vait autour de lui.
Ils ne me croient pas, eux autres!
fit la pauvre vieille en haussant ses
maigres épaules.
Et s'adressant Anthéor, elle lui
dit
Mais toi, tu me crois, n'est-ce pas?
Oui, oui, je vous crois, affirmait
le capitaine, de plus en plus persuadé
que Rita avait, ainsi qu'elle le préten-
dait, vu des choses et entendu des
paroles dont la révélation était desti-
née A jeter un peu de lumière parmi
les ténèbres du mystère dans lequel Il
se débattait.
La démente qui, en ce moment, sem-
blait avoir récunéré une partie de sa
raison, flt, en cherchant à hausser le
ton de sa voix cassée et tremblgtante
Je vais tout te dire, mais à toi
seul, puisque toi seul tu penses que je
ne radote pas.
Et décrivant dans l'air un deml-cercle
avec son bâton. elle dit aux pêcheurs
Allez, vous autres, allez Je ne
veux pas que vous m'écoutiez. Vous
diriez encore que je suis folle.
Pour ne pas contrarier la bonne
vieille, tous, docilement, s'éloignèrent,
peu curieux d'ailleurs de prêter l'oreille
à des propos qu'ils jugeaient d'avance
Inexacts, Incohérents et sans portée.
Elle perd de plus en pltts la tête!
grommela Pietro à l'oreille de Morale.
Moralès plaignait
Pauvre bonne femme
Les pêcheurs s'arrêtèrent au bout de
quelques pas et se retournèrent pour
voir ce qui se passait.
Rita la Folle s'était approchée tout
près d'Anthéor. Elle parlait, parlait
sans arrêt, courbée, appuyée sur son
bâton, rythmant involontairement ses
mots de hochements de tête ininterrom-
pus.
Ce qui surprit Pietro et ses compa-
gnons, ce fut de constater que le capi-
taine ne l'écoutait pas seulement avec
une complaisance charitable, mais avec
un Intérêt sans cesse croissant.
Qu'est-ce qu'elle peut bien lui
raconter faisait Jacopo.
Malgré eux, Ils dressèrent l'oreille.
Mais ils étalent trop loin pour perce-
voir la parole de la veille.
Poussés par une instinctive curiosité,
ils s'approchèrent lentement, à petits
pas, afin de ne pas attirer sur eux
l'attention de Rita.
Au moment oit ils arrivaient il portée
de sa voix, elle se tut. Et ce fut
Anthéor qu'ils entendirent s'écrier
Vous êtes sure qu'ils l'ont empor-
tée dans la barque t
>– i Oui, oui, affirmait la •vieille.
Ils étalent deux ?
Oui, deux. Et puis la femme, la
petite, ils sont revenus la chercher
après, dans le canot, et je les ai vus
partir sous le vent, vers les îles.
Les bandits rugit Anthéor.
Maintenant, il était fixé. C'étaient
les Bohémiens, on du moins les préten-
dus tels, qui avaient enlevé Dolorès.
A la grunde stupéfaction des pê-
cheurs, ils le virent abandonner brus-
quement la narratrice et se précipiter
vers le Rcmember, tandis que Rita,
reprenant son leit 2notiv, observait
Point si folle que ça, mes amis,
point si folle que ça
A peine le capitaine avait-il mis le
pied sur son yacht qu'Harrison, qui sor-
tait de la salle à manger des officiers,
se présentait à lui.
Tout à ce qu'il venait d'apprendre.
l'aventurier ne remarqua pas tout de
suite l'expression d'anxiété qui se lisait
sur le visage de l'ex-midship et, tout
d'un trait, il lui lança
Je viens d'avoir la preuve que
Dolorès a été enlevée par les Bohé-
miens. Prévenez vite Carassol que nous
partons leur donner la chasse.
Capitaine, c'est impossible! répli-
quait Jod.
̃ Impossible Et pourquoi ? scanda
l'aventurier avec un sursaut de colère.
Sans se démonter, Harrison ripos-
tait
Parce que ni capitaine, ni offi-
ciers, ni matelots, ni personne à bord
n'est capable de prendre son service.
Que me dites-vous là
Capitaine, ainsi que vous allez le
constater vous-mOme, tous les gens de
l'équipage ronflent à poings fermés.
C'est en vain que je me suis efforcé de
les réveiller les uns ou les autres tons
sont plongés dans un sommeil dont rien
ne semble pouvoir les tirer.
Sans doute ont-ils bu hier outre
mesure ?
Non, capitalne, je croîs plutôt
qu'ils sont sous l'action d'un narco-
tique.
Ah c'est trop fort
Ils ont tous dû s'endormir presque
en même temps, au milieu de leur
repas, les officiers dans la salle à man-
ger, les hommes dans leur carre.
Anthiior n'écoutait plus Joë. Il s'était
précipité dans la salle à manger où Il
pénétra en coup de vent, salué par lea
ronflements sonores de Baptistin Caras-
sol qu'accompagnaient en sourdine ceux
du mécanicien Venarède, du mécanicien
ea second Le Guérec et du sans-filiste
Ritpdelaine.
Vibrant de fureur, ne se contenant
plus, l'aventurier s'approcha de Caras-
sol qui, le corps en avant, affalé sur
la table, la tête près de son assiette.
expectorait sans la moindre Interrup-
tion des sonorités dignes de rivaliser
avec celles des grandes orgues du Tro-
curtéro ou de Notre-Dame.
Il le saisit par le bras et se mit à le
secouer avec une sorte d'inconsciente
frénésie. Le dormeur ne lui opposa
aucune résistance mais il ne se réveilla
pas.
Ce n'est pas du sommeil, s'écriait
Anthéor, c'est de la léthargie j 1
Et Il ajouta
Le complot avait été bien prépare
Tout avait été prévu jusque dans les
moindres détails. N'osant empoisonner
tout mon équipage, Ils l'ont annihilé afin
de m'empêcher de les poursuivre. Ah
les bandits les bandits 1
Ah ça, que se nnsse-t-H donc ?
demandait le docteur werner dont la
brosse silhouette venait d'apparaitre sur
le senil de la porte.
C'est vous, Jullns ? constatait
l'aventurier. Vous arrivez à propos 1
(d suif')
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