Presse et revues
8 pages
Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir
Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)
Date d'édition : 1928-08-24
Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 24 août 1928 24 août 1928
Description : 1928/08/24 (Numéro 18805). 1928/08/24 (Numéro 18805).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k607310d
Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/11/2008
24-8-28
LE PETIT PARISIEN
Propos de bonne humeur,
AU PAYS DE SANCHO PANÇA
La frontière.
Les personnes qui, circulant en auto-
mobile, ne se sont jamais trouvées en
face d'une frontière, commettraient une
lourde erreur en se figurant qu'une fron-
̃tière se compose d'un système rébarbatif
tt compliqué de barrières, de chaines, de
barricades et de murs fortifiés avec des
canons autour et des soldats derrière.
Rien de tout cela.
Une frontière, c'est un douanier.
Et quand cette frontière est cclle d'Es-
pagne. le douanier se compose de trois
douaniers, dont l'un est le chef des deux
antres.
Ils vous attendent dans une petite mai-
blanche située sur le bord de la route.
arriver, ils sortent
de leur petité maison, vous font un beau
salut militaire et un magnifique sourire
de leurs rlcnts blanches.
Ils ont dc charmants liniformes cou-
Jetn vert-de-gris, un drôle de képi en
cuir bouilli et se mettent à vous parler
espagnol.
Naturcllement, vous ne comprenez pas.
Cependant, vous leur répondez. Vous
leur dites Si, senor. Parce que c'est
tout ce que vous savez d'espagnol et que,
lorsqu'on est interpellé par un douanier
sur une route, vous savez qu'il faut faire
ce qu'il veut. Alors, quand ce douanier
est Espagnol, vous lui dites c Si,
senor parce que vous êtes bien élevé,
parce que vous êtes très fier de savoir
ces deux mots d'espagnol et parce que
vous ne voulez paa avoir d'embêtements
dès votre entrée dans le pays de Cer-
vantes.
Seulement, vous prononcez de telle
façon ce c Si, senor » que le chef doua-
nier émet un nouveau sourire et, dans un
français correct, agrémenté d'accent cata-
lan, vous demande de lui montrer vos
papiers et l'intérieur de vos valises.
Les deux douaniers non gradés sou-
surtout parce que vous avez placé votre
c Si, senor
Donc, nous voici en Espagne. Nous
respirons de l'air espagnol; nous roulons
sur de la terre espagnole; nos yeux ne
peuvent plus s'emplir que de visions tota-
lement, irréfutablement espagnoles. O'.le!
Nous nous attachons à saisir toutes les
originalités, toutes les nuances, tout ce
qui différencie les choses d'Espagne des
choses de France.
Immédiatement une évidence nous
frappe un caractère très net des choses
d'Espagne nous saute aux yeux leur
ressemblance parfaite avec les choses de
France.
La route que nous suivons depuis la
frontière possède les mêmes virages, les
mêmes «épingles à cheveux », les
mêmes lacets sinueux: c'est iî même
massif montagneux; la même mer, le
même ciel. Les maisons espagnoles de
Port-Bou sont les soeurs jumelles des:
maisons françaises de Cerbèrc.
Désillusion ? Non.
Nous nous disons: l'originalité pour
les choses d'Espagne consiste à ressem-.j
bler exactement aux choses de France;!
c'est un hommage mutuel qu'elles se ren-j
dent entre voisines.
Par exemple, cet appareil distributeur
d'essence. Il est tout pareil à ses frères de
France. Tout comme eux, il a l'air d'un
bonhomme rouge à tête blanche.
Notre voiture s'arrête à côté de lui
pour satisfaire sa soif de carburant.
Une femme de soixante-dix ans, une
Catalane. vêtue de noir, fichu noir enca-
drant la figure noble et sévère, droite sur
sa chaise de paille autant qu'une reine
sur son trône, appelle d'une voix forte
Colomba!
A ce nom puissamment évocateur
O Mérimée nous nous attendons à voir
lèvent vos lingeries diverses avec de
grands ménagements. Cependant, leur
chef se met à les attraper avec un air
sévère et une extrême volubilité.
Pourquoi ? Parce qu'ils n'ont pas mis
leurs gants blancs pour fouiller dans
votre linge.
Ils font voir à leur chef qu'ils tiennent
leurs gants sous leur bras, ce qui parait
suffisant. Le chef s'apaise, vous rend vos
papiers, vos valises, vous adresse un
nouveau sourire et s'incline courtoisement
devant vous, tandis que vous partez, très
fier pour trois raisons parce que votre
moteur tourne correctement (quelle humi-
liation s'il avait 6afouillé dès votre entrée
en Espagne!); parce que vous êtes sorti
sans encombre de votre premier engage-
ment avec une autorité étrangère. et'
apparaître une svelte jeune fille, gracieuse
et vive comme une chèvre.
C'est une forte matrone blonde, en pei-
gnoir rose, qui sort de la maison et vient
abreuver notre réservoir d'essence.
Après quoi il nous faut payer la c ga-
zolina >.
Sur la tête blanche du bonhomme
rouge ces chiffres se détachent o,g6.
Cinquante-six centimes le litre. C'est
pour rien.
Nous payons il.
Onze francs cinquante ? Non onze
pesetas vingt.
C'est-à-dire 47 francs.
Cette fois, la voilà bien la différence!
La première? Non en France, les
douaniers ne mettent pas de gants blancs.
WHIP.
~=e FAITS DIVERS
Les to!s audacieux
Aloi-i que Mine Chadin. demeurant 95 bit,
rue du Marmiton, cITectuaH une opération
po-ule ;ui Jmreau «le la place GambeUa, un
audacieux voleur s'est emparé du petit
paquet qu'elle avait déposé sur la (ablette
du guichet. Ce paquet renfermait pour
̃20 000 francs de titre; et valeurs diverses
sur lesquels opposition Il été immédiatement
faite.
Après avoir emprunté l'escalier do
.-̃ Tviee, des inconnus ont pénétré, de nuit,
j.-ir l'ITi-action. dans le magasin de M. Des-
situé an premier étage, rue
.numeviUe. Les malfaiteurs se sont em-
robes
tlluvii- .l'une valeur de 70.000 francs et
la fenêtre donnant sur la rue.
Minr Henriette Louis. 33, rue flu Fau-
cumnie d'une tren-
Jii.mi1. Dans r:;prè=-midl Mme Louis s'ab-
Muila un instant. A. ?on retour, elle constata
que la nouvelle domestique avait disparu.
arec un collier de perles, cinq bagues en
or ornées de brillants, le tout évalué à
<0.0(K» francs.
L'inspecteur Llénart recherche la voleuse,
qui. grande et mince, porte une dent au-
Les accidents dt la rue
Boulevard Inkerinann, collision entre
un autobus et une automobile dont le chaur-
l'iur, M. Voltaire Petit, cinquante-trois ans,
demeurant rue de Paris, à Palaiseau, est
admis dans un état assez itrave à Besujun.
fille du Four, M. Joseph Brotman,
trente-deux ans. 102. rue Oberkampr. tombe
d'une auto de livraison derrière laquelle il
eiait assis et se uacimu W pieu muu. t\ i"
Charité.
Ont été renversés et Blessés par des
autos rue de la Bourse, Guy Petit, quinze
ans, demeurant rue de Melun, A Lagny
(Seine-et-Marne), transporté avec une frac-
ture du crâne à la Cltarité rue Lavoister,
.NI. Eugène Klein. 8, rue du Dôme.
Ont été culbutés et blessés par des
cyclistes boulevard nfalesherbes, M. Bour-
geaud, 9, place Boulnois avenue de la
Grande Armée, Mme Eugénie Courrier,
soixante dix ans, 3i, rue du Mont-Valérlen,
Ni. Emile Boulonnafs, quarantc ans, 3,
mi' l. ennui, qni travaillait, monté sur une
échelle, io, rue de Xaples, tombe d'une
hauteur de six mètres. Blessé aux jambes,
il est admis BeauJon.
On arrête la tille Georgette Dumas,
qui, place Pigalle, avait frappé d'un coup de
muteau M. Léger, employé de commerce,
17, boulevard Pereire.
un retire de la &eine, au quai (le
Passy. le cadavre d'un homme paraissant
âgé de soixante ans, vêtu d'un complet bleu.
tin bébé de deux il trois mots, du sexte
masculin, trouvé abandonné, hier, à midi,
dans l'église Satnt-Germaln-des-Prés, a été
envoyé aux Enfants-Assistés.
Une explosion dans une Installation de
gaz, 13 rt 17, rue des Vignolles, a provoqué
un commencement d'tncendle. rapidement
éteint. Cn locataire a été légèrement blessé.
Les gardiens du poste du Route étaient
prévenus, hier soir, par téléphone, par le
concierge du 5, square du Roule, que des
maltaltenrs s'étaient introduits dans son
immeuble. Peu après, tes agents cernaient
l'immeuble et organisaient des recherchez
mai, les voleurs s'étalent déjà enfuis.
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LA FEMME, L'ENFANT, LE FOYER
UN PEU DE LINGERIE
Nous évitons de nous occuper de lingerie aux époques
oli il importe, avant tout, de renouveler ses toilettes. C'est
pourquoi nous songeons aux chemises et aux combinaisons
au beau milieu de l'hiver et au plus fort de l'été. Ces deux
périodes nous voient affairées autour des linons et des voiles
Combinaison trois-pièces en voile de
coton Imprimé, bordée de ruban
en crêpe de Chine du ton dominant.
Plis cousus des côtés. Combinat-
son-jupon en voile de soie triple
et dentelle, écaille blonde, pour met-
tre sous une robe de même couleur.
triples nnus cherchons
le joli tissu pas cher.
et durable problème
compliqué! nous
sommes en quéle de ta-
çons inédites, seyantes,
et cependant propices
aux nettoi/at/rs. Et ehcr-
cher tont de solutions
difficiles nous fait sem-
bler courte la péripde
uit la mode sommeille.
Que vous dirai-je de
nouveau pour vous sui-
der ? Peu de chose. Le
beau ¡¡¡¡!le est toujours
semblable Ù lui-même,
c'est-à-dire taillé dans
des tissus fins et soyeux,
paré de dentelles pré-
cieuses et de broderies
délicates.
Actuellement, on ai?ne
beaucoup la broderie de
couleur rose, bleue, vert
pille. Elle se détache ex-
quisemenf sur le linrje
blanc, pare agréablement
les combinaisons teintées
de tons clairs, et a cet
attrait, immense aux
yeux féminins, des cho-
ses nouvelles
On fait ainsi de mi-
nutieuses guirlandes, aux
toutes petites fleurs, ou
bien de larges motifs,
bouquets espacés, plus
nouveaux encore et fort
chic.
La forme proprement
dite du linge de corps
varie peu. Chemises,
combinaisons, cctlottes demeurent extrêmement courtes et
aussi peu volumineuses que possible, ajin que la ligne du
corps ne soit pas grossie.
Dlais on constate de plus en plus le triomphe de la combi-
naison. La préjérée, en ce moment, est la chemlse-culotle-
jupon, qui permet d'allier confort et sveltesse. Sa forme ingé-
nieuse est digne du succès
Beaucoup de sportives et beaucoup de frileuses adoptent
niessl la chemise américaine, dont l'éloge n'est plus à fatre.
La combinaison de tricot est portée par toutes les Anglaises,
et par bon 2aombre de Françaises aussi, qui se laissent séduire
par le cOté pratique des modes anglo-saxonnes.
Si la combinaison de tricot, point encombrante et confor-
table, vous tente un peu, je vous conseille de l'exécuter avec
2cne agnolaine très fine. C'est encore et toujours aux spécia-
lités des Filatures de la Redoute qu'il conLient de recourir
dès que l'on veut exécuter un vêtement de lainc joli, pratique
et chaud.
Aime-l-on, au contraire, le contact d'un llnqe très frais ?
On choisira, de préférence à la soie, une belle batiste ou une
fine toile d'Irlande. Frangine.
A L'HEURE DU REPOS
Je crois, Madame. que les petits ensembles secs que vous
portez au dehors tous lassent un peu, et que c'est pour vous
retrouver très féminine que vous choisissez pour la maison
des chiffons exquisemenl souples.
On en porta rarement de plus jolis.
La série des liseuses, destinées aux premières heures du
matin, est déjà d'une variété ravissante.
Vous avez le choix entre la liseuse de grésltaine rose, bordée
de bouc/aine bleue, et celle de linon vert pâle. bordée de
guirlandes multicolores et assortie à votre parure de lin-
gerie
de zénana, bordée tout autour d'une bande de môme tissu,
qui va donner de la tiédeur et du soutien au petit vêtement.
Du reste, une liseuse peut, sans vous occasionner de grande
frais, être réalisée dans un beau tissu. A vous de vous le
procurer au soit dans une vente de coupons soldés,
si vous habitez Paris, soit le jour du marché, si vous vivez
en province. Les marchands ambulants ont, parmi beaucoup
d'affreux chiffons, quelques coupons ravissants, vendus à
des prix incroyablement bas, et qui valent ùien que l'on s'arrclc
devant leur pauvre éta-
lage. le sais quelques
femmes élénantes et pra-
tiques qui trouvent au
marché la matière tic
vêlements exquis pour
elles et pour leurs en-
fants, vêlements que t'on
jurerait sortis de la
meilleure maison de cou-
ture, tant est grande
l'importance dit tissu.
La liseuse, utile le
matin, est remplacée, à
mesure que la journée
s'avance, par le désha-
billé et par la robe d'in-
térieur.
Le déshabillé moderne
est d'une exquise flui-
dilé. Il ressemble com-
me un frère d la robe
de dîner, parfois même
à la robe du soir. Il est,
comme elles, taillé, dans
de vaporeux tissus, agré-
menté de panneaux de
tulle, d'ailes de mousse-
line. Une libellule n'est
pas plus diaphane et lé-
gère qu'une femme re-
vêtue d'un déshabillé.
Très en vogue aussi,
pour l'intérieur, la deux-
pièces composé d'une
petite robe de crêpe de
Chine, recouverte, dès
que l'air fraîchit dans
l'appartement, d'une lon-
.que test fort étroite,
en êp.ais satin ou en
zénana. Cet ensemble a
Déshabillé en crêpe de Chine rose ibis,
garni de cygne du ton. Déshabillé
en « crêpe tchin-sou » Mas et dentelle.
une oeue eiegimce <:i
donne à la silhouette beaucoup de netteté et de sveltesse.
Au reste, la longue veste de soie claire, plus ou moins
épaisse est souvent adoptée par les coquettes, qui portent
dessous une robe de crêpe de l'an passé, et réussissent ainsi
à être très chic, chez elles, pour une faible dépense. Fit.
ESSAYEZ CETTE RECETTE
POUR RECONSTITUER
LES TISSUS FLASQUES
>t vous débarrasser des lignes et des rides.
,6 simple secret d'un épiderme frais et joli.
Aucune crème ordinaire ne peut modifier
la peau d'une jemme quand celle-ci a atteint
la quarantaine; aucun fard ne réussit
cacher ses imperfections. La peau superfl-
nielle n'a ni veines ni artères et doit dire
nourrie par les tissus qu'elle recouvre. Un
épiderme bien alimenté est toujours doux,
clair et joli, et toute femme, dont le
teint est paie ou jaune et dont la peau
est réche ou ridée, peut être certaine que
les tissus de son visage sont rétrécis et que
sa peau est insuffisamment nourrie. Il est
absolument certain que les meilleur» ingré-
dients connus pvur nonr'rir l'épiderme sont
la crime fraîche et l'huile d'olive pure,
artificiellement Prédigérées; aussi, quand ils
sont appliqués sur la peau, lis sont rapide-
ment absorbés et assimilés par les tissus
anamés. Ces aliments reconstituent les tis-
augmentent leur vitalité et leur acti-
vité et suppriment les lignes, les rides et
toutes les autres marques de l'tige. C'est
grAce à la crème frafche et à l'huile d'olive
qu'elle contient que la Crème Tokalon est
actuellement le meilleur des aliments der-
mii/ues connus et aussi le plus largement
répandu. Par l'emploi de cette merveilleuse
crème toutes les femmes peuvent en peu de
temps acquérir une peau douce, fraîche,
délicieusement lisse et apporter un change-
ment surprenant dans leur aspect extérieur.
Tous ne courez aucun risque en achetant
de la Crime Tokalon. Si elle ne vous donne
pas de résultats votre argent
vous sera intégralement remboursé.
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gracieux, sur demande accompagnée de
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rue .luber 7, Paris.
POUR NETTOYER.
les statuettes en plâtre, préparez une eau
d'amidon à froid et, à l'aide d'un pinceau,
badigeonnez-les en suivant leurs creux et
leurs bossus. Laissez sécher. Elles semblent
neuves après cette facile opération.
LE NETTOYAGE
DES CUIVRES CISELÉS
11 faut éviter l'emploi des poudres, qui
entrent dans les ciselures et s'en vont diffi-
cilement.
Mieux vaut opérer de la façon suivante
On lave à l'eau et au savon l'objet sali.
On l'essuie soigneusement, puis on le frotte
avec un morceau de citron, on le rince à
l'eau douce, on l'essufe de nouveau et on
le polit avec une peau de chamois ou une
flanelle,
LA STÉRILISATION
DES FEUILLAGES
Si vous voulez conserver, avec l'éclat
ntme de La vie, les fougères, les capil-
aires et autres branchettes cueillies dans
'a forêt pendant vos vacances, aplatissez-
!es sous un gros litre ou un poids quel-
conque. Au bout de quelques jours, badi-
gommée liquide, faite de gomme ara-
bfque et additionnée d'une pincée de borax.
Le borax les conservera brillantes. Vous
pourrez opérer de même pour les feuillages
d'automne.
POUR AVOIR
LES MAINS BLANCHES
Procurez-vous deux jaunes d'oeufs.
Battez-les avec f0 grammes d'eau de
'oses, 10 grammes d'huile d'amandes dou-
,es et i gramme de teinture de benjoin.
Enduisez de ce mélange l'Intérieur de
vieux gants de peau très larges, que vous
mettrez chaque aotr et conserverez durant
toute la nuit.
ÊTES-VOUS BRUNE ?
Vous pourrez alors nettoyer vos cheveux
avec le mélange antvant
Ammoniaque .liquide 5 grammes
Eau de feulll. de noyer légère 100
Rhum so
Cette prépara/ion dégraisse bien les che-
veux, sans les roussir ni Les dessécher.
LE SAVON DE MARSEILLE.
.considéré comme trop "arossier par beau-
coup de femmes, est en réalité le moins
nocif des savons il est excellent pour le
visage lui-mime. Bien entendu, j'entends
par anvon de Marseille » te bon savon à
base d'huile d'olive, et non son tmitattan
qui est trop chargée en alcali.
LE MOIS D'AOUT.
est propice nux conserves dc petits pois.
Vous savez que le rneüleur procédé est
la stérilisation ou système Apper. Encore
faut-il, pour le bien appliquer, posséder
d'excellentes boites, parfaitement herméti-
'lues, N'essayez pas de jaire des conserves,
quelles qu'elles soient, si vous n'avez ces
boites, qui vous garanttront une parfaite
réussite.
VOULEZ-VOUS COLLER.
un objet de métal ? Prenez de la colle
forte, mais, comme elle seule serait insuf-
fisante, faites-la chauffer et mêlez-y un
pert de terre pulvérisée.
Il sera prudent d'attacher votre objet
fraîchement recollé, afin qu'il ne bouge
pa.s, et que les morceaux tte puissent se
détacher à nouveau.
POUR LES GENCIVES
Il ne faut pas conserver, sans les soigner,
des gencives molles et qui saignent facile-
ment.
La poudre suivante
Quinquina 30 gr.
Rathanla gr.
Chlorate de potasse. 10 gr.
bien mêlée et appliquée sur les gencives,
plusieurs fois par jour, les raffermira.
LA FEMME PRATIQUE.
fait par elle-même le plus de clcoses pos.
sible. Elle évite d'en appeler à la main
d'œuvre mercenaire, horriblement coûleusc.
.vais, tout en se jouant,
elle exécute maints vête-
ments dont la façon, ainsi,
lui revient zéro.
Et puis, elle recherche,
pour y acquérir ses four-
les maisons dont
le système de vente risque
de lui valoir nue écono-
mie,
Ces deux traits disliuc-
tifs de la femme pratique
aevaient en faire la cliente
fidèle des Filatures de la lleduule. chacun
sait, en effet, que ces Filatures vendent
directement leurs laines la femme qui
tricole et, en supprimant les intermédiaires,
peuvent vendre très bon marché des laines
de luxe qui permettent d'exécuter des vête-
ments ravissants.
Si vous ne connaissez pas encore Sllver-
laine, Alpalaine, Orésilainc, Agnolaine, de-
mandez-en des échantillons aux Filatures, à
Houbaix (service 41). Demandez, en même
temps, le prix courant de ces laines, les
jolies qui soient. Et puis, tricotez-vous
sweaters, liseuses, écharpes. Vous serez
ainsi délicieusement élégante à peu de frais.
LA POMMADE ROSAT.
si fameuse, qui garde aux lèvres leur finesse
et leur fraîcheur. en dépit dit temps et de
la faligue, se prépare ainsi
On lait fondre ait bain-marte 110 gram-
mes d'niongi: (pu suif) on ajoute il
l'aronge 3 grammes d'eau de roses.
D'autre part, on pile au mortier 30 gram-
mes de rosés de Damai et autant de rosés
rouges fraîches. On les ajoute au liquide
formé par l'axonge et l'eau de rosés.
Enfin, on ajoute encore ait mélange
60 grammes de rosés fraîches. Et, après
avoir laissé reposer le tout pendant qua-
rante-huit heures, on filtre, on (dit bouillir
au bain-marie, et l'on ajoute enfin quelques
guuttes (lrois ou quatre) d'essence de rose.
ON FAIT LE VINAIGRE
DB ROSES.
en faisant macérer, pendant une semaine,
100 grammes de roses rouges sèehes dans
un litre de vinaigre de vin.
Il faut ensuite passer le mélange et le fil-
trer au papier Joseph.
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Ilepos, flatterie, siestes,
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sans ce cauchemar grossir.
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qu'un nombre restreint de pièces à laver. Je
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font ainsi la lessive, embaumée je vous
assure du linge de_ leur bébé.
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est presque toujours orné d'un point de bro-
ileric ou d'un entre-deux de dentelle, l'our-
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teux, plus ou moins altéré par la chaleur,
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Propos de bonne humeur,
AU PAYS DE SANCHO PANÇA
La frontière.
Les personnes qui, circulant en auto-
mobile, ne se sont jamais trouvées en
face d'une frontière, commettraient une
lourde erreur en se figurant qu'une fron-
̃tière se compose d'un système rébarbatif
tt compliqué de barrières, de chaines, de
barricades et de murs fortifiés avec des
canons autour et des soldats derrière.
Rien de tout cela.
Une frontière, c'est un douanier.
Et quand cette frontière est cclle d'Es-
pagne. le douanier se compose de trois
douaniers, dont l'un est le chef des deux
antres.
Ils vous attendent dans une petite mai-
blanche située sur le bord de la route.
arriver, ils sortent
de leur petité maison, vous font un beau
salut militaire et un magnifique sourire
de leurs rlcnts blanches.
Ils ont dc charmants liniformes cou-
Jetn vert-de-gris, un drôle de képi en
cuir bouilli et se mettent à vous parler
espagnol.
Naturcllement, vous ne comprenez pas.
Cependant, vous leur répondez. Vous
leur dites Si, senor. Parce que c'est
tout ce que vous savez d'espagnol et que,
lorsqu'on est interpellé par un douanier
sur une route, vous savez qu'il faut faire
ce qu'il veut. Alors, quand ce douanier
est Espagnol, vous lui dites c Si,
senor parce que vous êtes bien élevé,
parce que vous êtes très fier de savoir
ces deux mots d'espagnol et parce que
vous ne voulez paa avoir d'embêtements
dès votre entrée dans le pays de Cer-
vantes.
Seulement, vous prononcez de telle
façon ce c Si, senor » que le chef doua-
nier émet un nouveau sourire et, dans un
français correct, agrémenté d'accent cata-
lan, vous demande de lui montrer vos
papiers et l'intérieur de vos valises.
Les deux douaniers non gradés sou-
surtout parce que vous avez placé votre
c Si, senor
Donc, nous voici en Espagne. Nous
respirons de l'air espagnol; nous roulons
sur de la terre espagnole; nos yeux ne
peuvent plus s'emplir que de visions tota-
lement, irréfutablement espagnoles. O'.le!
Nous nous attachons à saisir toutes les
originalités, toutes les nuances, tout ce
qui différencie les choses d'Espagne des
choses de France.
Immédiatement une évidence nous
frappe un caractère très net des choses
d'Espagne nous saute aux yeux leur
ressemblance parfaite avec les choses de
France.
La route que nous suivons depuis la
frontière possède les mêmes virages, les
mêmes «épingles à cheveux », les
mêmes lacets sinueux: c'est iî même
massif montagneux; la même mer, le
même ciel. Les maisons espagnoles de
Port-Bou sont les soeurs jumelles des:
maisons françaises de Cerbèrc.
Désillusion ? Non.
Nous nous disons: l'originalité pour
les choses d'Espagne consiste à ressem-.j
bler exactement aux choses de France;!
c'est un hommage mutuel qu'elles se ren-j
dent entre voisines.
Par exemple, cet appareil distributeur
d'essence. Il est tout pareil à ses frères de
France. Tout comme eux, il a l'air d'un
bonhomme rouge à tête blanche.
Notre voiture s'arrête à côté de lui
pour satisfaire sa soif de carburant.
Une femme de soixante-dix ans, une
Catalane. vêtue de noir, fichu noir enca-
drant la figure noble et sévère, droite sur
sa chaise de paille autant qu'une reine
sur son trône, appelle d'une voix forte
Colomba!
A ce nom puissamment évocateur
O Mérimée nous nous attendons à voir
lèvent vos lingeries diverses avec de
grands ménagements. Cependant, leur
chef se met à les attraper avec un air
sévère et une extrême volubilité.
Pourquoi ? Parce qu'ils n'ont pas mis
leurs gants blancs pour fouiller dans
votre linge.
Ils font voir à leur chef qu'ils tiennent
leurs gants sous leur bras, ce qui parait
suffisant. Le chef s'apaise, vous rend vos
papiers, vos valises, vous adresse un
nouveau sourire et s'incline courtoisement
devant vous, tandis que vous partez, très
fier pour trois raisons parce que votre
moteur tourne correctement (quelle humi-
liation s'il avait 6afouillé dès votre entrée
en Espagne!); parce que vous êtes sorti
sans encombre de votre premier engage-
ment avec une autorité étrangère. et'
apparaître une svelte jeune fille, gracieuse
et vive comme une chèvre.
C'est une forte matrone blonde, en pei-
gnoir rose, qui sort de la maison et vient
abreuver notre réservoir d'essence.
Après quoi il nous faut payer la c ga-
zolina >.
Sur la tête blanche du bonhomme
rouge ces chiffres se détachent o,g6.
Cinquante-six centimes le litre. C'est
pour rien.
Nous payons il.
Onze francs cinquante ? Non onze
pesetas vingt.
C'est-à-dire 47 francs.
Cette fois, la voilà bien la différence!
La première? Non en France, les
douaniers ne mettent pas de gants blancs.
WHIP.
~=e FAITS DIVERS
Les to!s audacieux
Aloi-i que Mine Chadin. demeurant 95 bit,
rue du Marmiton, cITectuaH une opération
po-ule ;ui Jmreau «le la place GambeUa, un
audacieux voleur s'est emparé du petit
paquet qu'elle avait déposé sur la (ablette
du guichet. Ce paquet renfermait pour
̃20 000 francs de titre; et valeurs diverses
sur lesquels opposition Il été immédiatement
faite.
Après avoir emprunté l'escalier do
.-̃ Tviee, des inconnus ont pénétré, de nuit,
j.-ir l'ITi-action. dans le magasin de M. Des-
situé an premier étage, rue
.numeviUe. Les malfaiteurs se sont em-
robes
tlluvii- .l'une valeur de 70.000 francs et
la fenêtre donnant sur la rue.
Minr Henriette Louis. 33, rue flu Fau-
cumnie d'une tren-
Jii.mi1. Dans r:;prè=-midl Mme Louis s'ab-
Muila un instant. A. ?on retour, elle constata
que la nouvelle domestique avait disparu.
arec un collier de perles, cinq bagues en
or ornées de brillants, le tout évalué à
<0.0(K» francs.
L'inspecteur Llénart recherche la voleuse,
qui. grande et mince, porte une dent au-
Les accidents dt la rue
Boulevard Inkerinann, collision entre
un autobus et une automobile dont le chaur-
l'iur, M. Voltaire Petit, cinquante-trois ans,
demeurant rue de Paris, à Palaiseau, est
admis dans un état assez itrave à Besujun.
fille du Four, M. Joseph Brotman,
trente-deux ans. 102. rue Oberkampr. tombe
d'une auto de livraison derrière laquelle il
eiait assis et se uacimu W pieu muu. t\ i"
Charité.
Ont été renversés et Blessés par des
autos rue de la Bourse, Guy Petit, quinze
ans, demeurant rue de Melun, A Lagny
(Seine-et-Marne), transporté avec une frac-
ture du crâne à la Cltarité rue Lavoister,
.NI. Eugène Klein. 8, rue du Dôme.
Ont été culbutés et blessés par des
cyclistes boulevard nfalesherbes, M. Bour-
geaud, 9, place Boulnois avenue de la
Grande Armée, Mme Eugénie Courrier,
soixante dix ans, 3i, rue du Mont-Valérlen,
Ni. Emile Boulonnafs, quarantc ans, 3,
mi' l. ennui, qni travaillait, monté sur une
échelle, io, rue de Xaples, tombe d'une
hauteur de six mètres. Blessé aux jambes,
il est admis BeauJon.
On arrête la tille Georgette Dumas,
qui, place Pigalle, avait frappé d'un coup de
muteau M. Léger, employé de commerce,
17, boulevard Pereire.
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Passy. le cadavre d'un homme paraissant
âgé de soixante ans, vêtu d'un complet bleu.
tin bébé de deux il trois mots, du sexte
masculin, trouvé abandonné, hier, à midi,
dans l'église Satnt-Germaln-des-Prés, a été
envoyé aux Enfants-Assistés.
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gaz, 13 rt 17, rue des Vignolles, a provoqué
un commencement d'tncendle. rapidement
éteint. Cn locataire a été légèrement blessé.
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prévenus, hier soir, par téléphone, par le
concierge du 5, square du Roule, que des
maltaltenrs s'étaient introduits dans son
immeuble. Peu après, tes agents cernaient
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LA FEMME, L'ENFANT, LE FOYER
UN PEU DE LINGERIE
Nous évitons de nous occuper de lingerie aux époques
oli il importe, avant tout, de renouveler ses toilettes. C'est
pourquoi nous songeons aux chemises et aux combinaisons
au beau milieu de l'hiver et au plus fort de l'été. Ces deux
périodes nous voient affairées autour des linons et des voiles
Combinaison trois-pièces en voile de
coton Imprimé, bordée de ruban
en crêpe de Chine du ton dominant.
Plis cousus des côtés. Combinat-
son-jupon en voile de soie triple
et dentelle, écaille blonde, pour met-
tre sous une robe de même couleur.
triples nnus cherchons
le joli tissu pas cher.
et durable problème
compliqué! nous
sommes en quéle de ta-
çons inédites, seyantes,
et cependant propices
aux nettoi/at/rs. Et ehcr-
cher tont de solutions
difficiles nous fait sem-
bler courte la péripde
uit la mode sommeille.
Que vous dirai-je de
nouveau pour vous sui-
der ? Peu de chose. Le
beau ¡¡¡¡!le est toujours
semblable Ù lui-même,
c'est-à-dire taillé dans
des tissus fins et soyeux,
paré de dentelles pré-
cieuses et de broderies
délicates.
Actuellement, on ai?ne
beaucoup la broderie de
couleur rose, bleue, vert
pille. Elle se détache ex-
quisemenf sur le linrje
blanc, pare agréablement
les combinaisons teintées
de tons clairs, et a cet
attrait, immense aux
yeux féminins, des cho-
ses nouvelles
On fait ainsi de mi-
nutieuses guirlandes, aux
toutes petites fleurs, ou
bien de larges motifs,
bouquets espacés, plus
nouveaux encore et fort
chic.
La forme proprement
dite du linge de corps
varie peu. Chemises,
combinaisons, cctlottes demeurent extrêmement courtes et
aussi peu volumineuses que possible, ajin que la ligne du
corps ne soit pas grossie.
Dlais on constate de plus en plus le triomphe de la combi-
naison. La préjérée, en ce moment, est la chemlse-culotle-
jupon, qui permet d'allier confort et sveltesse. Sa forme ingé-
nieuse est digne du succès
Beaucoup de sportives et beaucoup de frileuses adoptent
niessl la chemise américaine, dont l'éloge n'est plus à fatre.
La combinaison de tricot est portée par toutes les Anglaises,
et par bon 2aombre de Françaises aussi, qui se laissent séduire
par le cOté pratique des modes anglo-saxonnes.
Si la combinaison de tricot, point encombrante et confor-
table, vous tente un peu, je vous conseille de l'exécuter avec
2cne agnolaine très fine. C'est encore et toujours aux spécia-
lités des Filatures de la Redoute qu'il conLient de recourir
dès que l'on veut exécuter un vêtement de lainc joli, pratique
et chaud.
Aime-l-on, au contraire, le contact d'un llnqe très frais ?
On choisira, de préférence à la soie, une belle batiste ou une
fine toile d'Irlande. Frangine.
A L'HEURE DU REPOS
Je crois, Madame. que les petits ensembles secs que vous
portez au dehors tous lassent un peu, et que c'est pour vous
retrouver très féminine que vous choisissez pour la maison
des chiffons exquisemenl souples.
On en porta rarement de plus jolis.
La série des liseuses, destinées aux premières heures du
matin, est déjà d'une variété ravissante.
Vous avez le choix entre la liseuse de grésltaine rose, bordée
de bouc/aine bleue, et celle de linon vert pâle. bordée de
guirlandes multicolores et assortie à votre parure de lin-
gerie
de zénana, bordée tout autour d'une bande de môme tissu,
qui va donner de la tiédeur et du soutien au petit vêtement.
Du reste, une liseuse peut, sans vous occasionner de grande
frais, être réalisée dans un beau tissu. A vous de vous le
procurer au soit dans une vente de coupons soldés,
si vous habitez Paris, soit le jour du marché, si vous vivez
en province. Les marchands ambulants ont, parmi beaucoup
d'affreux chiffons, quelques coupons ravissants, vendus à
des prix incroyablement bas, et qui valent ùien que l'on s'arrclc
devant leur pauvre éta-
lage. le sais quelques
femmes élénantes et pra-
tiques qui trouvent au
marché la matière tic
vêlements exquis pour
elles et pour leurs en-
fants, vêlements que t'on
jurerait sortis de la
meilleure maison de cou-
ture, tant est grande
l'importance dit tissu.
La liseuse, utile le
matin, est remplacée, à
mesure que la journée
s'avance, par le désha-
billé et par la robe d'in-
térieur.
Le déshabillé moderne
est d'une exquise flui-
dilé. Il ressemble com-
me un frère d la robe
de dîner, parfois même
à la robe du soir. Il est,
comme elles, taillé, dans
de vaporeux tissus, agré-
menté de panneaux de
tulle, d'ailes de mousse-
line. Une libellule n'est
pas plus diaphane et lé-
gère qu'une femme re-
vêtue d'un déshabillé.
Très en vogue aussi,
pour l'intérieur, la deux-
pièces composé d'une
petite robe de crêpe de
Chine, recouverte, dès
que l'air fraîchit dans
l'appartement, d'une lon-
.que test fort étroite,
en êp.ais satin ou en
zénana. Cet ensemble a
Déshabillé en crêpe de Chine rose ibis,
garni de cygne du ton. Déshabillé
en « crêpe tchin-sou » Mas et dentelle.
une oeue eiegimce <:i
donne à la silhouette beaucoup de netteté et de sveltesse.
Au reste, la longue veste de soie claire, plus ou moins
épaisse est souvent adoptée par les coquettes, qui portent
dessous une robe de crêpe de l'an passé, et réussissent ainsi
à être très chic, chez elles, pour une faible dépense. Fit.
ESSAYEZ CETTE RECETTE
POUR RECONSTITUER
LES TISSUS FLASQUES
>t vous débarrasser des lignes et des rides.
,6 simple secret d'un épiderme frais et joli.
Aucune crème ordinaire ne peut modifier
la peau d'une jemme quand celle-ci a atteint
la quarantaine; aucun fard ne réussit
cacher ses imperfections. La peau superfl-
nielle n'a ni veines ni artères et doit dire
nourrie par les tissus qu'elle recouvre. Un
épiderme bien alimenté est toujours doux,
clair et joli, et toute femme, dont le
teint est paie ou jaune et dont la peau
est réche ou ridée, peut être certaine que
les tissus de son visage sont rétrécis et que
sa peau est insuffisamment nourrie. Il est
absolument certain que les meilleur» ingré-
dients connus pvur nonr'rir l'épiderme sont
la crime fraîche et l'huile d'olive pure,
artificiellement Prédigérées; aussi, quand ils
sont appliqués sur la peau, lis sont rapide-
ment absorbés et assimilés par les tissus
anamés. Ces aliments reconstituent les tis-
augmentent leur vitalité et leur acti-
vité et suppriment les lignes, les rides et
toutes les autres marques de l'tige. C'est
grAce à la crème frafche et à l'huile d'olive
qu'elle contient que la Crème Tokalon est
actuellement le meilleur des aliments der-
mii/ues connus et aussi le plus largement
répandu. Par l'emploi de cette merveilleuse
crème toutes les femmes peuvent en peu de
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délicieusement lisse et apporter un change-
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badigeonnez-les en suivant leurs creux et
leurs bossus. Laissez sécher. Elles semblent
neuves après cette facile opération.
LE NETTOYAGE
DES CUIVRES CISELÉS
11 faut éviter l'emploi des poudres, qui
entrent dans les ciselures et s'en vont diffi-
cilement.
Mieux vaut opérer de la façon suivante
On lave à l'eau et au savon l'objet sali.
On l'essuie soigneusement, puis on le frotte
avec un morceau de citron, on le rince à
l'eau douce, on l'essufe de nouveau et on
le polit avec une peau de chamois ou une
flanelle,
LA STÉRILISATION
DES FEUILLAGES
Si vous voulez conserver, avec l'éclat
ntme de La vie, les fougères, les capil-
aires et autres branchettes cueillies dans
'a forêt pendant vos vacances, aplatissez-
!es sous un gros litre ou un poids quel-
conque. Au bout de quelques jours, badi-
gommée liquide, faite de gomme ara-
bfque et additionnée d'une pincée de borax.
Le borax les conservera brillantes. Vous
pourrez opérer de même pour les feuillages
d'automne.
POUR AVOIR
LES MAINS BLANCHES
Procurez-vous deux jaunes d'oeufs.
Battez-les avec f0 grammes d'eau de
'oses, 10 grammes d'huile d'amandes dou-
,es et i gramme de teinture de benjoin.
Enduisez de ce mélange l'Intérieur de
vieux gants de peau très larges, que vous
mettrez chaque aotr et conserverez durant
toute la nuit.
ÊTES-VOUS BRUNE ?
Vous pourrez alors nettoyer vos cheveux
avec le mélange antvant
Ammoniaque .liquide 5 grammes
Eau de feulll. de noyer légère 100
Rhum so
Cette prépara/ion dégraisse bien les che-
veux, sans les roussir ni Les dessécher.
LE SAVON DE MARSEILLE.
.considéré comme trop "arossier par beau-
coup de femmes, est en réalité le moins
nocif des savons il est excellent pour le
visage lui-mime. Bien entendu, j'entends
par anvon de Marseille » te bon savon à
base d'huile d'olive, et non son tmitattan
qui est trop chargée en alcali.
LE MOIS D'AOUT.
est propice nux conserves dc petits pois.
Vous savez que le rneüleur procédé est
la stérilisation ou système Apper. Encore
faut-il, pour le bien appliquer, posséder
d'excellentes boites, parfaitement herméti-
'lues, N'essayez pas de jaire des conserves,
quelles qu'elles soient, si vous n'avez ces
boites, qui vous garanttront une parfaite
réussite.
VOULEZ-VOUS COLLER.
un objet de métal ? Prenez de la colle
forte, mais, comme elle seule serait insuf-
fisante, faites-la chauffer et mêlez-y un
pert de terre pulvérisée.
Il sera prudent d'attacher votre objet
fraîchement recollé, afin qu'il ne bouge
pa.s, et que les morceaux tte puissent se
détacher à nouveau.
POUR LES GENCIVES
Il ne faut pas conserver, sans les soigner,
des gencives molles et qui saignent facile-
ment.
La poudre suivante
Quinquina 30 gr.
Rathanla gr.
Chlorate de potasse. 10 gr.
bien mêlée et appliquée sur les gencives,
plusieurs fois par jour, les raffermira.
LA FEMME PRATIQUE.
fait par elle-même le plus de clcoses pos.
sible. Elle évite d'en appeler à la main
d'œuvre mercenaire, horriblement coûleusc.
.vais, tout en se jouant,
elle exécute maints vête-
ments dont la façon, ainsi,
lui revient zéro.
Et puis, elle recherche,
pour y acquérir ses four-
les maisons dont
le système de vente risque
de lui valoir nue écono-
mie,
Ces deux traits disliuc-
tifs de la femme pratique
aevaient en faire la cliente
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jolies qui soient. Et puis, tricotez-vous
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ainsi délicieusement élégante à peu de frais.
LA POMMADE ROSAT.
si fameuse, qui garde aux lèvres leur finesse
et leur fraîcheur. en dépit dit temps et de
la faligue, se prépare ainsi
On lait fondre ait bain-marte 110 gram-
mes d'niongi: (pu suif) on ajoute il
l'aronge 3 grammes d'eau de roses.
D'autre part, on pile au mortier 30 gram-
mes de rosés de Damai et autant de rosés
rouges fraîches. On les ajoute au liquide
formé par l'axonge et l'eau de rosés.
Enfin, on ajoute encore ait mélange
60 grammes de rosés fraîches. Et, après
avoir laissé reposer le tout pendant qua-
rante-huit heures, on filtre, on (dit bouillir
au bain-marie, et l'on ajoute enfin quelques
guuttes (lrois ou quatre) d'essence de rose.
ON FAIT LE VINAIGRE
DB ROSES.
en faisant macérer, pendant une semaine,
100 grammes de roses rouges sèehes dans
un litre de vinaigre de vin.
Il faut ensuite passer le mélange et le fil-
trer au papier Joseph.
Petits Conseils
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12 h. 30, 13 h. 30. 14 h. 30, 16 h. 30,
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