Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir
Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)
Date d'édition : 1927-08-20
Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication
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Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
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Description : 20 août 1927 20 août 1927
Description : 1927/08/20 (Numéro 18435). 1927/08/20 (Numéro 18435).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/10/2008
1
LE PETIT PARISIEN Lu
3 a
LE GOUVERNEMENT BELGE
RÉfUTE LA THÈSE ALLE MANDE
SUR LES DEPORTATIONS
pruxellcs, 19 août {dép. Petit Parisien.)
On se souvient le rapport présenté
par la sous-commission parlementaire du
Reichstac allemand cherchait à établir
que la Belgique avait, dès avant
manqué à ses obligations de neutralité,
s'efforçait de répondre aux accusations
d'atrocités et tentait de justifler la politi-
que de déportation des ouvriers belges.
Jusqu'ici, le gouvernement belge a
public deux rapports en réponse aux
deux premiers points. Il publie aujour-
d'hui le rapport présenté aux Chambres
par le ministre des Affaires étrangères
sur la question des déportations.
On sait quelle fut l'importance de ces
Héiiortations 58.500 hommes furent en-
voyés en Allemagne 62.t55 dans les
régions d'étapes. Au total, entre octobre
1916 et l'armistice, il y eut 120.655
déportés.
Des témoignages impressionnants ont
ëté recueillis par le gouvernement belge
sur les souffrances infligées à ces mal-
heureux dans les camps où ils avaient
été entassés.
Le mémoire beige
Sans revenir sur la controverse depuis
longtemps épuisée sur l'interprétation du
règlement de la guerre sur terre de
la Hâve le gouvernement belge de-
montre que. loin de parer au chômage,
qui, à la vérité, éprouvait durement la
classe ouvrière de la Belgique, cet en-
semble de mesures législatives, adminis-
tratives et judiciaires ne fit que déve-
lnpper et entretenir cette situation. Le
gouvernement belge se demande plutôt
si l'intervention du chômage n'entrait pas
dans la politique économique de 1'Alle-
magne tendant à ruiner la concurrence
^après-guerre que pouvait constituer
Viu"™ JpoMbHt que la mesure géné-
nm décrétée et exécutée en septembre
n'a pas le caractère- d'un excellent
de fortune, mais bien celui d'un acte de
force prémédité dont les vicissitudes des
opérations militaires ne furent que 1 oc-
casion.
Le rapport tient compte également des
textes invoqués par la sous-commission
dn Reichstag, sur la soi-disant néces-
Fité de sauvegarder l'ordre publie en
éloignant du pays une multitude d hom-
mies que leur oisiveté forcée rendait
dangereuse à l'arrière des armées com-
battantes. Il établit que la population
helge était paisible et entièrement
(désarmée.
Le roi d'Egypte vient en France
Venise, 19 août (dép. Havas.)
Le roi d'Egypte est parti heures
pour la France. II a été salué la gare
par les autorités, pendant que la mu-
sique jouait l'hymne rijyptien.
DE STRASBOURG A PRAGUE
SOUS UN WAGON D'UN EXPRESS
Prague, 19 noùt [dêp. Timcs.)
A l'arrivée de l'express de Paris, hier
ii Prague, on a découvert sous l'un des
wagons un jeune homme qui avait
.voyagé dans cette position incommode
depuis Strasbourg, snit sur une dis-
tance de 800 kilomètres,
VICTOIRE DES TANKS
AUX MANŒUVRES ANGLAISES
:Au coin d'une bataille de deux tentes, les
mitreillewes, les bombes, les gaz et les
plus gros avions entrent en jeu
Londres, 19 août (dép. Petit Parisien.)
La plaine de Salisbury a été aujour-
'd'hui le théâtre d'une bataflle dont les
spectateurs profanes ont surtout admiré
le pittoresque, mais que les experts dé-
atarent avoir été terriblement meur-
'trière.
A l'aube, les 200 tanks de la 7' bri-
gade d'infanterie ont entrepris une
marche en avant derrière une ligne de
feu imaginaire, crachant la mitraille par
toutes leurs gueules et couvrant la mar-
che de camions remplis de soldats. Ils
.ont escaladé des pentes et déblayé le
terrain devant eux jusqu'au moment où,
fonçant sur eux comme une nuée d'oi-
seaux de proie, des escadrilles de gros
avions les ont abondamment arrosés de
bombes et Inondés de gaz supposés
asphvxiants, tandis que des aéroplanes
plus légers s'attaquaient aux camions
d'infanterie.
Deux heures durant, la bataille !le
[poursuivit, donnant lieu à toutes les
opérations de camouflage qu'exigerait la
guerre véritable et recourant à la T- S. F.
pour coordonner les mouvements. Ce
sont les tanks qui l'ont emporté, et les
spéoialistes ont tiré d'utiles enseigne-
ments de ces expériences.
aux llffl&B SE SUISSE
Zermatt, août (dép. Havas.)
En descendant du Castor, dans la
chalne du Mont Rose, pour se rendre
sur le groupe des Jumeaux, deux alpi-
nïfetes, le Dr. Fritz Pfeiffer et une dame
de Leipzig qui l'a.ccompagnait, ont fait
une chute mortPlle. Une colonne de se-
cours est partie leur recherche ce
matin.
LA TOUR PENCHÉE DE PISE
COURT UN DANGER CERTAIN
DISENT LES INGÉNIEURS
Rome, 19 août (d6p. Havas.)
On mande de Pise à Vlmpcro
Une commission d'ingénieurs, réunie
sous la présidence du maire de Pise, a
établi un rapport constatant qu'il existe
un danger certain, quoique lointain pour
la stabilité de la Tour penchée de Pise.
Divers projets sont à l'étude pour ob-
vier à ce danger.
LA MORT DE MISS DANIELS
Miss Mac Carthy
ne sera sans doute pas extradée
Londres. 19 août (dép. Petit parisien.)
L'enquête sur la mort mystérieuse de
miss Daniris se poursuit et lo Foreign
Office vient de communiquer an minis-
tère de l'Intérieur un document du mi-
nistère de l;r Justice française indiquant
les points sur lesquels il conviendrait de
recueillir le témoignage la compagne do la nurse.
Selon toute vraisemblance, miss Mac
Carthy ne sera pas extradée, mais sera
priée par le Home Office » de répon-
dre au questionnaire des autorités fran-
çaises.
Une centaine d'écoliers français
ont passé leurs vacances en Allemagne
En éebange, un même nombre d'enfants alle-
mands sont Tenus en France
Bcrlin, 19 aodt (rlép. Fournier.)
Par les soins de la Ligue allemanrle
des droits de l'homme, 111 jeunes Fran-
çais ont passé leurs vacances en Alle-
magne, alors qn'un même nombre d'en-
fants allemands ont séjourné pendant
quelques semaines en France.
Hier, a eu lieu, à l'occasion do la
présente à Berlin de dix-huit écoliers
et écnltt'Tf.s français, une petite fête à
laquelle assistèrent, entre autres, les re-
présentants do l'ambassade et du con-
sulat de France,.
LA GUERRE CIVILE EN CHINE
LES TROUPES SUDISTES
PIILENT NANKIN
ASSIÉGÉ PAR LES NORDISTES'
Londres, 19 août (dép. Petit Parisien.)
Sur le front du Yang-Tsé, on signale
que les troupes continuent à arriver à
Nankin et qu'au cours d'une fusillade
entre nationalistes, des projectiles ont
atteint le destroyer britannique Wivcrn
à bord duquel cependant personne n'a
été blessé.
La plus grande confusion règne dans
la ville. Les Sudistes sont virtuellement
en révolte contre leurs chefs et se livrent
au pill.-igp sans épargner môme le quar-
tier génerai nationaliste.
Les forces nordistes de Sun Chuang
Fang avancent toujours le long du grand
canal et .15.000 hommes ont déjà atteint
'fchinkiang.
Le bruit court que Sun Chuang Fang,
Feng, Yu Hsiang, Ho Yang Chin et,
ajoutc-t-on aussi, Ou Péi Fou vont for-
mer une coalition dans le but d'extermi-
ner les communistes,
Arrestation de 68 communistes
à Canton
Canton, la police a arrêté G8 com-
munistes Inculpés de sédition et de tra-
hison. Dans cette ville, un mouvement se
dessine nu vue d'amener le gouverne-
ment à reprendre le contrôle de Macao
dont le bail de 99 ans consenti au Por-
tugal arrive expiration cette année.
Hankéou, les diflcultés monétaires
ayant conduit les marchands à reuser de
vendre du riz, les mécontente ont pülé
un entrepôt. La voie ferrée a été coupée
ii 10 kilomètres au nord d'Hankéou.
Le divorce de Charlie Chaplin
Londres. 19 août {rlép. Petit Parisien.)
Selon une information du Daily Times
de Los Angeles et reproduit par l'agence
Keutcr, Charlie Chaplin aurait consenti
à verser une somme de 850.000 dollars
à sa femme Lita Crey, qui a introduit
une instance en divorce contre lui.
Revue de la dresse
UNION NATIONALE OU CARTEL
Troisième lettre de M. Franklin-Bouillon
à M. Maurice Sarrant
Dans une nouvclte lettre que M. Fran-
klin-Bouillon adresse M. Maurice Sar-
raut, sénateur, président du comité exé-
cutif du parti radical et radical socia-
liste, et que publie ce matin le Journal,
le députe de Seine-et-Olse poursuit sa
campagne en faveur de la collaboration
des partis républicains nationaux.
Il traite, cette fois, le point important
des <̃ relations avec le parti socialiste ».
Voici les passages essentiels de cette
nouvelle lettre
Avec qui s'unir ?
J- crains que 'nias m'ayez mal In.
J'ai écrit, textuellement Il faut éten-
dre l'untou nationale, comme en Belgique,
a tous ceux qul acceptent les responsabi-
lités du pouvoir. C'est ma réponse à vos
tnquiétudes, notamment en ce qui concerne
tes socialistes auticommunistes.
Aux heures de crises, et plus encore peut-
être aux heures de reconstruction, il n'est
qu'un critérium pour juger les partis, qu'un
lien pour les unir la participation au pou-
voir. Vous m'obligez a me répéter qui se
dérobe au service de la nation la trahit.
L'exemple de la Belgique, aux prises avec
les mêmes difficultés que nous, où catho-
liques socialistes, radicaux militants tra-
vaillent la matin dans la main a rebâVr leur
pays, démontre une fois pour toutes la pos-
sibilité et la valeur de cette formation. La
guerre nous l'a Imposée une mauvaise
paix, nos ruines, les menaces de l'avenir
nous l'imposent plus encore aujourd'hui.
Mats. est-Il logique, dites-vous, d'accepter
dans l'union ceux dont on condamne les
théories ?
Est-ce A vous, mon cher ami, que Je
rappellerai la différence entre un socialiste
ministre et un ministre socialiste ?
La participation au pouvoir fait taire
l'utopie et force A la raison. Le Cartel, au
contraire, où le « soutien a a permts au
parti socialiste, depuis i«24, d'avoir il la rote
les avantages du pouvoir et les bénéfices
de l'opposition par la surenchère. C'est une
lmmorallté et un danger. Et pour les radi-
eaux c'est la pire des duperies. Pas plus
que 'vous je n'ai oublié la belle attitude
de Guesde et de Sembat pendant la guerre
la 'mue magnifique d'énergie du père Vailtant
contre le» KleMlinltens qui doutaient de la
patrli1 Mai? c'étaient précisément des so-
cialistes « unionistes •. Vos souvenirs, vos
exemples confirment ma thèse au lieu de
l'infirmer.
Vous flétrisse* comme mot les principes
des socialistes quand ils les avouent ce
sont exactement ceux des communistes. Vous
déclarez nécessaire de mener contre eux une
bataille acharnée.
Mais, tandis que je vise, sans rien abdi-
quer de notre idfcil, A grouper dès le premier
tour, mu- lo terrain de l'intérêt national, une
majorité homogène, vous visez a nous as.
surez des sièges %u second tour, par le
cartel d'une minute aver, ceux que vous
condamnez. Notre parti, après avoir été par-
tout et violemment attaqué au premier par
les socialistes voterait pour eux ou leur
demanderait leurs voix au second, pans même
exiger la garantie de la participation au
pouvoir.
Croyez-vous que le Français moyen trouve
cela logique
N'oubliez pas que s'il y a cartel d'extrême
gauche dans cent circonscriptions au moins,
comme l'a calculé te citoyen Frossard, les-
radicaux ne peuvent triompher qu'avec les
voix communiste- Nous déshonorerons-nous
en les acceptant
Vous me répondrez qu'il y a des socia-
listes comme M. Renaudel qui combattent
les communistes. Je ne les confonds pas.
Malheureusement, M. Renaudel est un Isolé
qui ne dirige rien. Ni. Blum, lui, dirige, et
la grande majorité du parti le suit. Tandis
que vous déclarez vouloir conclure une
alliance, les socialistes s'y refusent avec
hauteur. Ils comptent jouer sur tous les
tableaux à leur fantaisie. A l'heure même
où nous échangions nos lettres, M. Blum
disait dans le Populaire
« Nous nous désisterons pour les com-
munistes toutes les fois que cela sera utile,
notamment quand nous serons en face d'uu
adversaire du cartel. » Voilà donc la seule
pierre de touche. l'aut-II qu'ils en aient tiré
profit
alliances qu'on espère maintenir la confiance
dans le pays et rétablir nos affaires Votre
patriotisme éprouvé, mon cher ami, nous
arrêtera au bord de l'abime.
Entre le socialisme, victime résignée de
qui sacrifie tout à l'intérêt (Il' la nation, les
congres peuvent hésiter, les électeurs n'hé-
siteront Jamais.
Il n'est qu'un de vos arguments qui pour-
rait m'arrêter.. Mes amis et mol nous ris-
quous, dites-vous, de jeter au décourage-
ment et, par suite, à l'extrémisme, les été-
ments sains du monde ouvrier qui crain-
dront un mouvement de réaction.
Croyez-moi, tout ce qui réfléchit dans les
masses ouvriéres a jugé depuis longtemps
la railllto. soclallsto et ces Prétendus chefs
plusieurs millionnaires dont la seule
occupation est de Jongler avec les théories
marxistes pour éviter A leurs mains débiles
le contact de la réalité. C'est pourquoi une
grande partie des troupes socialistes glisse
vers le cbmmunisme, dont elle n'a pas
encore mesuré le néant et tiui lui donne
l'Impression de l'action.
L'autre attend, revenue de ses illusions
de gauche, mals résolue à ne pas aller à
droite.
Elle aliéna qu un paru, que ues uuiumes
su ilivsseiu enfin pour tut dire la vérité, la
guider dans la raison, l'arracher il l'exploi-
tation doctrinaire des mauvais bergers, aussi
dangereuse pour elle que l'exploitation éco-
nomique dont elle se plaint.
Elle a compris la leçon de 1026. Elle sent
que ce sont les masses laborieuses, la foule
des petit? possédants, qui souffriraient lo
plus cruellement de l'anarchie politique si
l'union nationale prenait fin.
Elle craint tout la perte de son épargne,
la menace du chômage, nne régression poli-
tique. La crainte la rejette au scepticisme,
au découragement, a l'inertie elle en fait
la proie de tons les charlatans.
A nous de lui faire comprendre qu'il n'e«t
de salut que dans l'union, pour die comme
pour les Français que nous sommes ies
plus «lébintéressés de ses amis, que, seuls
nous la respectons, puisque combattant scs
Bireurs, affrontant ses passions, nous ne
faisons appel qu'à sa raison.
Déjà elle méprise d'Instinct les « profi-
teurs de la discorde » demain, avec nous,
elle les chassera.
UNE VISION DOULOUREUSE
DES FORÊTS INCENDIÉES
SUR LA COTE D'AZUR
Déjà huit mille hectares sont
consumés et le mistral attise
les foyers mal éteints
Cannes, 19 août (de vu(. envoyé s p.)
On a quitté Paris sous un ciel voilfi
de brume, excédé par les persistante
averses, qui prolongent, au cceur de
l'été, les rigueurs de l'hiver, on u
atteint la Provence et son ciel éblouis-
sant d'éclat, où aucun nuage n'est ap-
paru depuis plus de trois mois, quand
surfissent il l'horizon de hautes et
épaisses nuées. On dirait une colonne
de vapeur s'échappant d'un volcan.
Aussi bien, par moments, des lueurs
1 éclairent le sombre panache qui
s'élève menaçant vers le ciel.
Le train vient de faire halte a
Oarnoules et c'est non loin de La, dans
cette paisible vallée de où
s'érigent les premiers contreforts de
l'Esterel, que les fumées étendent
leurs ombres sur le ciel radieux.
Vous allons dès lors les voir se mul-
tiptier De Saint-Raphaël à Menton,
tout ce qui fait la riante parure de
cette région privilégiée, ces forêts de
pins, de mimosas, d'oliviers subit
l'horrifiant ravkge du feu.
J'ai parcouru, de Samt-Raipliaci a
Cannes, cette- Corniche d'or. qui
s'égayait jadis, sur tout son trajet,
même aux jours chauds de la cmi-
cule, de la verte frondaison de ses
pins maritimes et de ses pins para-
sols aux appétissants pépins. Quel
contraste et quelle désolation aujour-
d'hui
Les deux côtés de la route, sur
les pentes jadis' si gaies avec leur
tapis de lentisques, de romarin et de
cinéraires à fleurs jaunes, ce ne sont
plus que des champs de cendres où
le feu couve. Par un phénomène
étrange, sur ces terrains où la
flamme a tout conaumé, des pins
érigent encore leur tronc noirci et
arborent à leur faîte un panache
vert. Tous sont condamnés, mais on
dirait qu'ils veulent désespérément
prolonger leur existence.
Une senteur acre de fumée, impré-
gnée d'essence de résine, vous saisit
à la gorge et, cà et là, sur ces champs
de cendres, de temps à autre, un
foyer se rallume. Des coups de sif-
flets stridents, lancés par un garde,
jettent un appel d'alarme aux trou-
pes coloniales qui s'emploient, avec
un rare dévouement, à combattre le
fléau. Les troupes accourent mais
elles n'ont pas achevé ici leur œuvro
de préservation qu'elles sont appe-
lées ailleurs.
.Le sinistre n épargne, en en et, au-
cune des pentes boisées de la côte.
Il étend' partout ses ravages, à Ro-
quebmne sur Arguent, au Muy, à
Puget sur Aryens, à Vallauris, à
Biot, à Mouans-Sartoux, à Grasse, à
Venanson, à Colomars, à Gilette, à
Pégomas. à Luceram et jusqu'à Ro-
quebrune Cap Martin. Toutes les
forêts du Var et des Alpes-Maritimes
sont menacées. Les flammes lèchent
parfois les maisons des villages, qui
animent, cette jolie région. On estime
à 8.000 hectares les bois qui ont été
ainsi anéantis.
Partout les troupes, les sapeurs-
pompiers rivalisent de zèle avec les
habitants, dont on devine l'angoisse,
pour combattre !e fléau. Malheureu-
sement, après une accalmie qui avait
permis d espérer la fin du sinistre,
alors que surtout le ciel s'était enca-
puchonné de nuages, faisant croire à
la bienheureuse pluie. le mistral a
aujourd'hui à nouveau balayé les
nuées et attisé, là où il couvait, le feu
meurtrier.
Des colonnes de fuméç s'élèvent
plus nombreuses à l'horizon, et tan-
dis que, sur les plages au sable fin,
la foule rieuse des baigneurs goûte
le charme de ce délicieux pays, tout
de gaieté et de lumière, là-haut, sur
les crêtes, au creux des vallons, le
feu, activé par le mistral, poursuit
ses ravages. C'est un désastre.
Ne fera-t-on rien pour éviter le
retour de' pareilles calamités ?
A. Véran.
NOUVEAUX INCENDIES DANS LE VAR
Toulon, 19 août (dép. Petit Parisien.)
Un nouvel incendie de forêt a éclaté
ce soir dans le massif de Caume, au
nord-ouest de Toulon. Le mistral ayant
recommencé k souffler, des colonnes de
fumée sont rabattues sur la ville. Des
secours ont été envoyés en hâte sur les
lieux du sinistre. On craint que les flam-
mes ne gagnent le versant nord du
Faron, ou se trouvent de nombreuses
maisons de campagne.
A Hyères l'incendie du Plan-du-Pont
a repris et menace le Golf-Hôtel. On
signale deux autres incendies sur les
territoires do la Cadières et d'Evcnos.
UN INCENDIAIRE ARRÊTÉ EN CORSE
Ajaccio, 19 août (dép. Petit Parisien.)
A la suite de l'enquête ouverte au
sujet des incendies qui, au début
d'août, ont ravagé les forêts des envi-
rons de Bastia, le berger Tristan Nata-
lini, trente-deux ans, originaire d'Erba-
iolo, où il habite, a été arrêté à Alando.
Il a reconnu être l'auteur du sinistre et
avoir eu un complice.
LES ACCIDENTS DE LA ROUTE
Une anto te jette dans un foué
deux habitantes d'Herblay blenées
Rouen. 19 août (dép. Petit Parisien.)
Hinr soir. M. Chartes Rémond, qua-
rante-sept ans, plombier, 10. rue de
Paris, à Herblay (Seine-et-Oise), revenait f
de Dieppe en auto, accompagné de sa <;
femme, de leurs deux enfants et de
M. et Mme Galimnrd, quand, près d'Es-
elavelles. non loin du carrefour des
Hayons, par suite d'un dérapage, la
voilure se jeta dans un fossé.
Mme Galimard et Mme Rémond ont été
assez sérieusement blessées.
Une auto contre on arbre
pris de Nenfch&tel-en-Bray deux blessés
Houen, lî> août
Une auto conduite par M. Thierry,
marchand de fromages à la Haye, a
heurte un arbre, au virage de la Pointe-
(lu-N'ord, par suite de l'éclatement d'un
pneu.
M. Thierry a eu la clavicule cassée
et une jambe fracturée; sa femme, qui
l'accompagnait, a été blessée au visage
et a cu une oreille déchiquetée.
L'ÉSLISE SAINT -BRUNO CAMBRIOLÉE A GRENOBLE
L'église Saint-Bruno a reçu lit visite
de cambrioleur. Un tabernacle a été frac-
turc: deux ciboircs en vermeil et deux
custodes ont «té volés, des troues ont
été vidés.
On arrête à Nice
un homme d'affaires
inculpé d'escroquerie
Nice, 19 août (dép. Petit Parisien.)
Le parquet de Nice s'occupe en ce
moment d'une grave affaire d'escroquerio,
qui a amené l'arrestation d'un homme
d'affaires, Pierre Marcou, dit Perain,
trente-sept ans, originaire de Bordeaux.
Venu à Nice il y a environ deux ans,
Marcou y fonda une société qu'il appela
la Gérance financière privée du litto-
ral méditerranéen ».
fin octobre de l'année dernière, Il
entra en relations avec Mlle Marie
Shegg de Boisset, qui dirige l'OEuvre
de la protection de la jeune fille et pos-
sède, boulevard Victor-Hugo, un magni-
fique lot de terrain dont la superficie est
de trois mille cinq cents mètres environ,
et la valeur de près de huit millions.
Sur co terrain, l'homme d'affaires vou-
lait ériif-er de somptueux immeubles. Il
déclara à la propriétaire qu'il était en
relations avec de/ nombreuses personna-
lités du monde de la finance et que les
capitaux ne lui feraient pas défaut. Il
proposait donc Mite Marie Shegg de
Boisset de constituer une société qui
aurait pour objet la réalisation de son
projet. La propriétaire cédait à la société
son terrain, qui constituait un apport de
huit millions, dont six lui seraient versés
î des échéances h déterminer, les deux
autres en actions de la société. Mlle
Shegg de Boisset acquiesça à cette pro-
position. Elle donna a Pierre Marcou un
mandat pour constituer la société dans le
délai d'un mois. Ce délai expiré, le man-
dataire n'avait pas réussi à mettre son
projet sur pied. Mlle Sheeg de Boisset en
fut enchantée, car elle avait, depuis,
obtenu sur le compte de Marcou des ren-
seignements peu encourageants.
Le mandat fut donc révoqué, ce dont
Marcou ne tint nullement compte. C'est
ainsi qu'il constitua une société qu'il il
dénomma l'Hélianthe, dans laquelle Mile
Shegg de Boisset figurait pour l'apport
de son terrain, Une annonce légale parut
dans les journaux de la localité l'acte
fut constitué devant un notaire des en-
virons de Nice, à qui l'on montra seule-
ment le mandat de Mlle Shegg de Bois-
set, sans faire état de la révocation qui
avait pourtant été signifiée régulière-
ment. La-dessus vinrent se greffer diver-
ses combinaisons de procédure assez
embrouillées, mais qui doivent, aux
yeux du juge d'instruction chargé rie
l'affaire, M. Bourrignon, constituer des
manœuvres délictueuses suffisamment
caractérisées, puisque, après quelques
mois d'information, l'homme d'affaires a
été placé sous mandat de dépôt.
Important cambriolage à Angers
200.000 francs de titres sont volér dans le
coffre-fort du président du tribunal de commerce
Angers, 19 août (dép. Petit Parisien.)
Des malfaileurs unt pénétré, boulevard
Bessotineau, chez NI. Henri Poupart, pré-
sident du tribunal de commerce qui '.il-
légiature en ce moment avec sa famille
au Pouliguen (Loire-Inférieure).
Ils ont défoncé un coffre-fort et se sont
emparés de plus de 200.000 francs de
titres.
Le vol a dû être commis par deux
malfaiteurs que l'on a aperçus descen-
dant d'une automobile en face de la mai-
son de M. Poupart.
Deux malandrins arrêtés à Rouen
pour vols commis à Montargis
Rouen, 19 août (dép. Petit Parisien.)
L'autre nuit, au cours d'une ronde, la
police a arrêté le manoeuvre Edouard
Martin, demeurant 2, rue de la Sirène, à
Montargis, et Roger-Lucien Faumartin,
108, rue Saint-Iillaire, à `logent-le-
Rotrou.
Le premier a été trouvé porteur d'un
revolver chargé de six balles, et l'autre
d'une chaîne, d'une montre en or et
d'une montre-bracelet de dame, en
nickel.
Après avoir répondu évasivement à
l'interrogatoire de la sûreté, tous deux
ont reconnu avoir volé à Montargis
500 francs ainsi que le revolver trouvé
sur Martin; quant à la chaîne et à la
montre en or, elles avaient été dérobées
à la tire, lundi soir. à la fête de Mon-
targis par la compagne de Faumartin,
qui les lui avait remises.
Ces aveux ayant été reconnus exacts
à la suite d'une enquête à Montargis,
Martin et Faumartin ont été déférés au
parquet.
Le cadavre d'un cheminot de Trappes
retiré du Cher
Tours, 19' août (dép. Petit Parisien.)
Le cadavre de M. Ernest Berthault,
employé des chemins de fer de l'Etat,
à Trappes (Seine-et-Oise), eu vacances
Tours, qui s'était noyé lundi au cours
d'une promenade en barque sur le
Cher, près de Rochepinard, a été retiré
de la rivière.
Une jeune Parisienne renversée
par une auto près d'Yvetot
Yvetot, 19 août (àép. Petit Parisien.)
Mlle Madeleine Dherse, dix-sept ans,
demeurant à Paris. 27, rue Rousselet (7°),
actuellement en villégiature à Saint-Va-
icry-en-Caux, revenant à bicyclette d'un
court de tennis, a été renversée par une
auto. Tratnée sur plusieurs mètres, la
jeune fille a été grièvement contusionnée
sur diverses parties du corps et porte
une profonde coupure à la main droite.
UN ÉLÈVE DE L'ÉCOLE CENTRALE
SE NOIE PRÈS DE BAYEUX
Caen, août (dép. Havas.)
1'n étève de l'Ecole centrale, M. Jean
Labbé, vingt ans, en villégiature à As-
nelles, a coule à pic, alors qu'il se bai-
gnait.
Son corps a été rejeté peu après sur
la plage.
DERNIÈRES NOUVELLES SPORTIVES
LE BOXEUR HARY MASON
VAINQUEUR A MADISON SQUARE
Londrc?. l'4 août (itép. Pctit Parisien.)
Ou mande de Ncw-Tnrk que Harry Mason,
rliainpion ,le Granele-Brctairne et d'Europe
des poids léwers a points, Fil dix
à a Macllson «quai-p, 1p boxeur Tonuy
Frccinau du Hot Slrinyo (ArKansas).
JEAN BIDOT GAGNE
LA PREMIÈRE ÉTAPE
DU CRITÉRIUM DES AIGLONS
La première étape du Critérium cycliste
des Mfrlons orfranisl1. par le Journal, a été
disputai- htcr par diurours sur le par-
cours rarts-Augrers km.).
Onze coureurs sont arrivés ensemble au
vélodrome.
Lps arrivécs ont été Jugées dans l'ordre
I Jean Btdot 3. Blanc-Garin 3. Begle
•i Gréau r>. Adolphe Van Bruaone
fi. Armand Van Bruaene 7. Narcel Bidoî
Baud Bolssello 10. Sadoul H.
Chauvet, tous en 10 h.
!̃̃> Perraln, 10 h. 53' 13. Neuhardt,
1D h. L5' 8" ti- Van Wlerstz 1a. Drugon;
16. Gautho, etc.
Dimsurho, deuxième et dernière étape.
Angers-les SaMes-d'Olonnp.
i"n mi'iiinrial gigantesque va être élevé
a Villcrs-BretoniifUï (Snmme), par le R"u-
vcrminput australien IL ses li.tWO soldats
tombés en France.
Deux grandes journée de fêtes avec
rnrtfKi! historique, auront lieu demain (li-
numrlie et lumli, à Auujotae (Indre-et-
Loire),
IES ̃ IIUIW
llien de nouveau au Bourget.
L'inclémence dû temps n'incitait guère
à des essais.
On a vu l'ingénieur Frankcl en com-
pagnie dc Carisi, dans le courant de
l'après-midi.
interrogé. il a déclaré
Nothinfl new (rien de neuf). Nous
attendons toujours. Tout est prêt.
Depuis trois jours, Levine n'a pas mis
les pieds au Bourget.
Contrairement à ce qui avait été
annonce primitivement, aucune sortie
n'a été effectuée par l'oiseau de Ta-
rascon et Laulhé.
Des essais de moteur ont eu lieu vers
19 heures, mais à terre-
Ni l'Oiseau Bleu ni J'Oiseau Vert
n'ont donné signe de vie ils sont tou-
jours « à l'attache ». Costes est tou-
jours attendu au Bourget. Il y viendra
vraisemblablement lundi. A moins que
d'ici la.
L'ALLEMAND KOENNECKE
CONTINUE SES ESSAIS
Berlin, 19 août (dép. Petit Parisien.)
L'aviateur Koennecke a entrepris ce
matin, à Cologne, trois vols d'essai.
Durant son troisième vol, il a été accom-
pagné par le sans-titiste de l'aérodrome
de Cologne, qui fit fonctionner les appa-
reils de T. S. F. du bord.
Nombre d'autres opérateurs de T. S. F.
ont offert leurs services à Koennecke,
dans l'espoir d'être choisis pour l'accom-
pagner dans sa tentative de traversée.
Koennecke a l'intention de quitter Co-
logne pour son vol le matin de bonne
heure, et, ainsi, il pourra encore, pendant
qu'il fait, jour, atterrir en Europe s'il est
obligé d'interrompre son raid.
L'aéronaute Demuyter
s'est embarqué pour l'Amérique
Il va disputer la coupe Cordon Bennett
Bruxelles, 19 août (dép. Petit Parisien.)
L'aéronaute Demuyter et son co équi-
pier, Pierre de Socte et Vandenbemden,
se sont embarqués sur le transatlantique
Arabic ce matin pour l'Amérique, pour
participer à la coupe Gordon Bennett des
sphériques.
LE RAID DES HYDRAVIONS
CHERBOURG-COPENHAGUE
Cherbourg, 19 août (d. Petit Parisien.)
Un troisième hydravion est parti pour
Hollande ce matin à 6 h. 30.
L'appareil, un Goliath, piloté par le
lieutenant de vaisseau Legendre, est ar-
rivé au Helder (Hollande) il se rendra
à Copenhague avec le C. A. M. S. et le
Latham.
L'amiral Froctot rejoint l'escadrille
Amsterdam, 19 août (dép. Petit Parfsfen.)
A bord d'un avion piloté par l'aviateur
Chailloux, l'amiral Frochot, parti du
Bourget ce matin à 8 h. 10, a atterri à
l'aérodrome de Schiephol (Amsterdam), à
11 h. 30.
L'avion avait fait une escale d'une
heure à Bruxelles.
LES COURSES
HIER A PONT -L'ÉVÊQUE. Les rémlut»
PRIX DES GERANIUMS
(Haies, a récl. 7.000 fr. 2.800 m.)
1. Doux Paris (G. Lester).G G 11 »
à M"" J. D. Colin P 50
2. Confidente (C. Jolirer) P 13 50
3. Mamour (G. Glgant) S 50
4. Pétrel (R. Vayer). Non placés Nia-
gara (J. Luc) Yament (G. Fouchet) lalta
(A. Joseph) Mosquée (A. Hullne). 3 long.,
6 long., 1 long. Huft partants.
PRIX DE VARAVILLE
(Haies, band. 10.000 fr. m.)
1. Corsaire (C. B. Jouien de Pucliesse 9 50
2. Partner (A. Kallew P 7 50
3. La Manouba (n. Bail) 4. Bab's Vow
(J.-B. Lassus). 6 long., long. 15 long.
Quatre partants.
PRIX DES Vj"T.AS
(12.000 francs. 1.200 mètres.)
f. Larsy (G. Durorez) ('̃ 25 00
à M. Octave Hombcrg' P 16
2. Le Luthier peclcett) l« 50
3. Colomble (G. Vatard) 4. Comtesse l'tit-
llppa (G. Bartholomtîw). Non [,'iacés
Sommitre (C.-H. Semblât) Paray H Moulai
(E. Chancelier) Emnos (A. Dlbos).
1 long. encot.. 2 long. Sept partants.
PRIX DE VIRE
(10.000 francs. 2.000 mètres.)
1. Salnt-Ouen-1'Aumône (J. Jenningrs)G 18
à M. Raoul Meyer P 50
2. Pèche Flamhée (Q. Durorez; 7 »
3. Lakno (A. Palmer) P 15
4. Sans Galette (E. Chancelier). Non pla-
cés Sans Ami (C.-H. Semblât) Nadar Il
(C. Andrews) iiathllde (R. Lefèvre) 'boul
Abbas (M. Béguirlstain).– 1 loug. Va. 2 long.,
1 long. Huit partants.
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(Handicap. i.j.ooo francs. 2.400 mètres.)
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2. Cistercien (E. damner) V 10 50
3. Suspension (W. Slbbritt) 4. wmen
Tlnnk (.NI. Denton). Non placé Sahib (G.
Râteau). long., long., 5 long. Cinq
partanls.
PRIX DU PONT-ESNAULT
(St.-chaso-cr.-country. fr. 3.600 fr.)
1. Arlésienne Il (M. Saunier) 7 50
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G. Garner); Chouïa 56 (G. Garner); Grisan-
dole 56 (F. Keogh); Careste 56 ( H. Marsh);
Yesternight 56 (J. Jennings); Yseuit r,o (E.
Bottequin); Phanton 56 (G. Bartholomew)
Courageuse (J. Wi-nkileld) Ivresse 56
(C.-H. semblât); Is that So 56 (G. Itateau);
Jersey 56 (A. Dupuit); Romanche 56 (E.
Chancelier); Princesse d'Ambotse (D.
Torterolo) Spindrift 56 (E. Oardner) Flûte
de Peu 56 (R. Brethf>s); Cigarette 56 Bre-
thpsi; Jane Grey 56 (A. Snarpe).
Prix de Beuzeval, fr., t.000 m.
Le lenteur 60 (R. Brethès); Plmenton 55
(D. Torterolo); Turkestan 55 (T. Weston);
Ôuincampoix 55 OM. Allemand); La Moldava
53% (C.JÎ. Semblat); Al Hamhra 53% (C.
Bouillon): Don Zuniga 52 (W. Stbbritt);
L'Vretln 52 (W. Slbbritt); Sundown 52 (G.
Gaiwr) ̃Magnum III (J. Winklleld) Slave
Grand Handicap de DeatiTille, 50.000 fr.,
)c« ni. Golden Hope 60 (.NI. Allemand);
War Mist (G- Bartholomew) Le Si-
moun 1I 56 (H. Tondu); saint Jean du Doigt
54% Hervé); Aspasta CM Brethèâ);
CosquIUosa 54 (D. Torterolo); Aithé 54 (G.
Vatard); AWquette 53% (C.-H. Semblât); Ry-
menhild 53% (A. Sliarpe); songe 53 (E. Chan-
celier) Samphire (G. Garner) ;Add
.\baba 51 (A. Rabbe)'; Jarny Si (W. Sibbritt);
Mlle de Belle Me (W. Lister); Daddy 50
(T. Westonl; Forêt Auvray 40% (• Jen-
îiiiitrs)- Zaca 40 (T. Dunn) Ourtry Il
(F. Orléans 47% (G.
ris 47 (A. Dupuit); HO Il 47 (G. Durorez).
«.raiosse (J. Kennedy' Castagnette 46
(jDuiTvî; Chanterelle 46 (M. Oenton); Mus-
cadet ni. Datre); Fère Champenoise
(A. Woodianrt) Emmenée 44% (A. mimer)!
La Profanc 44 (E. Goldin); Beâsancourt 43
(,NI. Boguirlstaln); noseloup 40 (EJournie).
Prix de Cbourg fr., 1.200 m.l.
ZMUrln 3G (F. GarciaN Arlequin .jfi ̃ (O.
S^ rv'auV- Wl'lkuvfe dr
(K Hervé» Marcbegay 56 (E. Bottequin)
KM el Krlm 56 (E. Chancelier) Erma-
Kii'Hfâ\l 56
(D. 62
m-n ̃ Snun C0% (C. Bouillon) Blzltorra III
mu, (G tmrore*S Take my Tip (J. J«n-
mmrs) • Tue Wolf M (G. Bartholomew)
Lo TiHihin (A. Woodland) Take Off
5w i l'eckett) Espallon 56% (F. Hervé);
Beaumarchais M% (E. Clwnrrller) Shah
5i% (H. nontenws) Qulnrampoix
ter) Don Ziiniga 52% (W. Sibbritt) bal-
varidy M% (F. K-ogh).
Vmileujy Wlnner a* (X.).
nos PRONOSTICS
Prix des Bains Spindrirt, Courageuse.
Prix de Beuseval-: L'Arétin, Magnum III.
Grand Handicap de Deauville Miquctte,
prix de Cabourg Ermasines. Abd CI ërlm.
Prix de Reux The Wolf. Soun-
Les rentes de yearlings à De.nille
Deauvillr, 19 août (di')>. Petit Parisien
\u cours de la venir, d'hier, le yearling
rornrui d* rêlf-v»(w> de W. H. Cotteyolllc,
a élé acheté francs par le comte
L'cepny.
LA CROIX DE SOEUR MARGUERITE
Strasbourg, 19 août (dép. P. Parisien.)
Mme Corballis, en religion sœur Mar-
guerite et supérieure des sœurs de Saint-
Vincent de Paul à l'hûpitnl militaire,
récemment décornée de la Légion d'hon-
neur, a été chaudement félicitée. mais
elle se dércble modestement aux compli-
ments
Je n'ai pas, dit-elle, mérité l'hon-
neur qui m'échoit, car j'ai simplement
fait mon devoir et je suis certaine que
bien des petits soldats ont mérité la
croix plus que moi.
Voici du moins, sur l'activité et le dé-
vouement de sœur Marguerite, les ren-
seignements qu'elle s'est refusée Il don-
ner
Avant la guerre, elle était religieuse
dans un hôpital a Monaco. Elle mit ses
services à la -losition de l'autorité mi-
litaire qui l'envoya k Roubaix. Elle eut
là-bas, l'occasion, avant et après l'arrivée
des troupes allemandes, de faire appré-
cier ses qualités d'inlassable charité.
Les Allemands l'envoyèrent Il Aix-1
Chapelle. Elle demanda au général com-
mandant d'étape à être rapatri. en
France comme Infirmière, mais elle
essuya un refus. Elle flt alors transmettre
par ce même général une requête l. 1 em-
pereur Guillaume il, qu'elle avait connu
A la cour d'Angleterre. Elle serait appa-
rentée au roi d'Angleterre on, en tout
cas. elle aurait des relations la cour.
Elle fut alors rapatriée. Rentrée en
France, elle se mit de nouveau la dis-
position des autorités militaires comme
infirmière et, après la guerre, elle fut
attachée à l'hôpital militaire de Stras-
bourg.
La distinction méritée qui lui échoit
aujourd'hui lui aurait sans doute été
décernée depuis longtemps, si elle
n'avnit pas été étrangère.
A Strasbourg, sœur Marguerite Jouit
d'une très grande considération et d'un
respect unanime.
UN INCENDIE A AUBERVILLIERS
Un incendie s'est déclaré hier soir, à
Auberviiliers, au n° 1 de la rue Duvivier.
Trois baraques, une roulotte et une bou-
tique ont été détruites. Quinze personnes
sont sans abri. Led pompiers de Pantin,
d'Aubervilliers et d'une caserne do Paris
se sont rapidement rendus mattres du
sinistre, dont la cause n'a pas été déter-
minôe.
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de frais l'un des meilleurs appareils de T. S. F. Notre x ISODYH»-
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1 I M, ,MMI,IIIIIIIIIHIIIIHIIIIIN>lllllllllllllllllllllll!IIIIIIIIIIIIIIilllllllllU!inilillllll!lllllllllllllll!lllltïï
LE BANDIT GEORGE KIMPE
s'est-il tué en tirant sur ies policiers
ou a-t-il été abattu par eux?
Lille, 19 août (dép. Petit Parisien.)
L'autopsie du cadavre de Georges
Kimpe, qu'on disait s'être tué au cours
de la lutte qu'il avait soutenue hier avec
deux policiers au moment de son arres-
tation, semble inûrmer cette version. Le
médecin légiste a, en effet, trouvé dans
le corps deux balles de calibre diffé-
rents, l'une de 6 m/m 35. l'autre de
7 m/m La plus petite avait traversé
la poitrine et avait déterminé la mort.
L'autre, après avoir perforé une lampe
électrique que portait Georges Kimpe,
avait pénétré dans l'estomac.
Cette différence est étrange. On a
bien retrouvé sur Kirnpe deux revolvers,
mais du même calibre. De plus, suivant
la version officielle de l'arrestation tra-
gique, c'est de la main droite que tira
le bandit. Il ne pouvait donc se servir
que d'une seule de ses 'deux armes.
Kimpe avait juré qu'on ne l'aurait pas
vivant et il était décidé à vendre chère-
ment sa vie. En dehors des deux
exploits qui se déroulèrent, le dimanche
7 août, à Roubaix. Klmpe en avait d'au-
tres son actif. Au début de cette
année, auprès un séjour de six ans, à la
maison centrale de Poissy, il avait com-
mis de nombreux méfaits à Roubaix, en-
tre autres deux tentatives de meurtre,
l'une ruo Magenta, sur une ouvrière,
Mme Marie Locquignies; l'autre sur un
ouvrier. M. Anthime Knockaert, rue De-
lavigne.
Dans les poches du bandit, en dehors
de deux brownings, on trouva un trous-
seau de clefs, une lime, une lampe
électrique et de faux papiers au nom
de M. Maurice Thàon. rue Jules-Guestde,
il Roubaix.
Dans une rue de Vichy, un inconnu
vole à une Parisienne
une broche de 10.000 francs
Moulins, 19 août, (dé1). Petit Parisien.)
Mlle Marie-Joséphine Guers, demeurant
avenue de Lamballe, à Paris, actuelle-
ment à Vichy, avait à son corsage une
broche d'une valeur de 10.000 francs.
Cnmme elle se trouvait dans lo rue, elle
rencontra un personnage qui lui offrit de
lui lire les lignes de la main. Durant ce
bref entretien, l'inconnu lui déroba sa
hroahe et s empressa de disparaître.
LE PETIT PARISIEN Lu
3 a
LE GOUVERNEMENT BELGE
RÉfUTE LA THÈSE ALLE MANDE
SUR LES DEPORTATIONS
pruxellcs, 19 août {dép. Petit Parisien.)
On se souvient le rapport présenté
par la sous-commission parlementaire du
Reichstac allemand cherchait à établir
que la Belgique avait, dès avant
manqué à ses obligations de neutralité,
s'efforçait de répondre aux accusations
d'atrocités et tentait de justifler la politi-
que de déportation des ouvriers belges.
Jusqu'ici, le gouvernement belge a
public deux rapports en réponse aux
deux premiers points. Il publie aujour-
d'hui le rapport présenté aux Chambres
par le ministre des Affaires étrangères
sur la question des déportations.
On sait quelle fut l'importance de ces
Héiiortations 58.500 hommes furent en-
voyés en Allemagne 62.t55 dans les
régions d'étapes. Au total, entre octobre
1916 et l'armistice, il y eut 120.655
déportés.
Des témoignages impressionnants ont
ëté recueillis par le gouvernement belge
sur les souffrances infligées à ces mal-
heureux dans les camps où ils avaient
été entassés.
Le mémoire beige
Sans revenir sur la controverse depuis
longtemps épuisée sur l'interprétation du
règlement de la guerre sur terre de
la Hâve le gouvernement belge de-
montre que. loin de parer au chômage,
qui, à la vérité, éprouvait durement la
classe ouvrière de la Belgique, cet en-
semble de mesures législatives, adminis-
tratives et judiciaires ne fit que déve-
lnpper et entretenir cette situation. Le
gouvernement belge se demande plutôt
si l'intervention du chômage n'entrait pas
dans la politique économique de 1'Alle-
magne tendant à ruiner la concurrence
^après-guerre que pouvait constituer
Viu"™ JpoMbHt que la mesure géné-
nm décrétée et exécutée en septembre
n'a pas le caractère- d'un excellent
de fortune, mais bien celui d'un acte de
force prémédité dont les vicissitudes des
opérations militaires ne furent que 1 oc-
casion.
Le rapport tient compte également des
textes invoqués par la sous-commission
dn Reichstag, sur la soi-disant néces-
Fité de sauvegarder l'ordre publie en
éloignant du pays une multitude d hom-
mies que leur oisiveté forcée rendait
dangereuse à l'arrière des armées com-
battantes. Il établit que la population
helge était paisible et entièrement
(désarmée.
Le roi d'Egypte vient en France
Venise, 19 août (dép. Havas.)
Le roi d'Egypte est parti heures
pour la France. II a été salué la gare
par les autorités, pendant que la mu-
sique jouait l'hymne rijyptien.
DE STRASBOURG A PRAGUE
SOUS UN WAGON D'UN EXPRESS
Prague, 19 noùt [dêp. Timcs.)
A l'arrivée de l'express de Paris, hier
ii Prague, on a découvert sous l'un des
wagons un jeune homme qui avait
.voyagé dans cette position incommode
depuis Strasbourg, snit sur une dis-
tance de 800 kilomètres,
VICTOIRE DES TANKS
AUX MANŒUVRES ANGLAISES
:Au coin d'une bataille de deux tentes, les
mitreillewes, les bombes, les gaz et les
plus gros avions entrent en jeu
Londres, 19 août (dép. Petit Parisien.)
La plaine de Salisbury a été aujour-
'd'hui le théâtre d'une bataflle dont les
spectateurs profanes ont surtout admiré
le pittoresque, mais que les experts dé-
atarent avoir été terriblement meur-
'trière.
A l'aube, les 200 tanks de la 7' bri-
gade d'infanterie ont entrepris une
marche en avant derrière une ligne de
feu imaginaire, crachant la mitraille par
toutes leurs gueules et couvrant la mar-
che de camions remplis de soldats. Ils
.ont escaladé des pentes et déblayé le
terrain devant eux jusqu'au moment où,
fonçant sur eux comme une nuée d'oi-
seaux de proie, des escadrilles de gros
avions les ont abondamment arrosés de
bombes et Inondés de gaz supposés
asphvxiants, tandis que des aéroplanes
plus légers s'attaquaient aux camions
d'infanterie.
Deux heures durant, la bataille !le
[poursuivit, donnant lieu à toutes les
opérations de camouflage qu'exigerait la
guerre véritable et recourant à la T- S. F.
pour coordonner les mouvements. Ce
sont les tanks qui l'ont emporté, et les
spéoialistes ont tiré d'utiles enseigne-
ments de ces expériences.
aux llffl&B SE SUISSE
Zermatt, août (dép. Havas.)
En descendant du Castor, dans la
chalne du Mont Rose, pour se rendre
sur le groupe des Jumeaux, deux alpi-
nïfetes, le Dr. Fritz Pfeiffer et une dame
de Leipzig qui l'a.ccompagnait, ont fait
une chute mortPlle. Une colonne de se-
cours est partie leur recherche ce
matin.
LA TOUR PENCHÉE DE PISE
COURT UN DANGER CERTAIN
DISENT LES INGÉNIEURS
Rome, 19 août (d6p. Havas.)
On mande de Pise à Vlmpcro
Une commission d'ingénieurs, réunie
sous la présidence du maire de Pise, a
établi un rapport constatant qu'il existe
un danger certain, quoique lointain pour
la stabilité de la Tour penchée de Pise.
Divers projets sont à l'étude pour ob-
vier à ce danger.
LA MORT DE MISS DANIELS
Miss Mac Carthy
ne sera sans doute pas extradée
Londres. 19 août (dép. Petit parisien.)
L'enquête sur la mort mystérieuse de
miss Daniris se poursuit et lo Foreign
Office vient de communiquer an minis-
tère de l'Intérieur un document du mi-
nistère de l;r Justice française indiquant
les points sur lesquels il conviendrait de
recueillir le témoignage la compagne do la nurse.
Selon toute vraisemblance, miss Mac
Carthy ne sera pas extradée, mais sera
priée par le Home Office » de répon-
dre au questionnaire des autorités fran-
çaises.
Une centaine d'écoliers français
ont passé leurs vacances en Allemagne
En éebange, un même nombre d'enfants alle-
mands sont Tenus en France
Bcrlin, 19 aodt (rlép. Fournier.)
Par les soins de la Ligue allemanrle
des droits de l'homme, 111 jeunes Fran-
çais ont passé leurs vacances en Alle-
magne, alors qn'un même nombre d'en-
fants allemands ont séjourné pendant
quelques semaines en France.
Hier, a eu lieu, à l'occasion do la
présente à Berlin de dix-huit écoliers
et écnltt'Tf.s français, une petite fête à
laquelle assistèrent, entre autres, les re-
présentants do l'ambassade et du con-
sulat de France,.
LA GUERRE CIVILE EN CHINE
LES TROUPES SUDISTES
PIILENT NANKIN
ASSIÉGÉ PAR LES NORDISTES'
Londres, 19 août (dép. Petit Parisien.)
Sur le front du Yang-Tsé, on signale
que les troupes continuent à arriver à
Nankin et qu'au cours d'une fusillade
entre nationalistes, des projectiles ont
atteint le destroyer britannique Wivcrn
à bord duquel cependant personne n'a
été blessé.
La plus grande confusion règne dans
la ville. Les Sudistes sont virtuellement
en révolte contre leurs chefs et se livrent
au pill.-igp sans épargner môme le quar-
tier génerai nationaliste.
Les forces nordistes de Sun Chuang
Fang avancent toujours le long du grand
canal et .15.000 hommes ont déjà atteint
'fchinkiang.
Le bruit court que Sun Chuang Fang,
Feng, Yu Hsiang, Ho Yang Chin et,
ajoutc-t-on aussi, Ou Péi Fou vont for-
mer une coalition dans le but d'extermi-
ner les communistes,
Arrestation de 68 communistes
à Canton
Canton, la police a arrêté G8 com-
munistes Inculpés de sédition et de tra-
hison. Dans cette ville, un mouvement se
dessine nu vue d'amener le gouverne-
ment à reprendre le contrôle de Macao
dont le bail de 99 ans consenti au Por-
tugal arrive expiration cette année.
Hankéou, les diflcultés monétaires
ayant conduit les marchands à reuser de
vendre du riz, les mécontente ont pülé
un entrepôt. La voie ferrée a été coupée
ii 10 kilomètres au nord d'Hankéou.
Le divorce de Charlie Chaplin
Londres. 19 août {rlép. Petit Parisien.)
Selon une information du Daily Times
de Los Angeles et reproduit par l'agence
Keutcr, Charlie Chaplin aurait consenti
à verser une somme de 850.000 dollars
à sa femme Lita Crey, qui a introduit
une instance en divorce contre lui.
Revue de la dresse
UNION NATIONALE OU CARTEL
Troisième lettre de M. Franklin-Bouillon
à M. Maurice Sarrant
Dans une nouvclte lettre que M. Fran-
klin-Bouillon adresse M. Maurice Sar-
raut, sénateur, président du comité exé-
cutif du parti radical et radical socia-
liste, et que publie ce matin le Journal,
le députe de Seine-et-Olse poursuit sa
campagne en faveur de la collaboration
des partis républicains nationaux.
Il traite, cette fois, le point important
des <̃ relations avec le parti socialiste ».
Voici les passages essentiels de cette
nouvelle lettre
Avec qui s'unir ?
J- crains que 'nias m'ayez mal In.
J'ai écrit, textuellement Il faut éten-
dre l'untou nationale, comme en Belgique,
a tous ceux qul acceptent les responsabi-
lités du pouvoir. C'est ma réponse à vos
tnquiétudes, notamment en ce qui concerne
tes socialistes auticommunistes.
Aux heures de crises, et plus encore peut-
être aux heures de reconstruction, il n'est
qu'un critérium pour juger les partis, qu'un
lien pour les unir la participation au pou-
voir. Vous m'obligez a me répéter qui se
dérobe au service de la nation la trahit.
L'exemple de la Belgique, aux prises avec
les mêmes difficultés que nous, où catho-
liques socialistes, radicaux militants tra-
vaillent la matin dans la main a rebâVr leur
pays, démontre une fois pour toutes la pos-
sibilité et la valeur de cette formation. La
guerre nous l'a Imposée une mauvaise
paix, nos ruines, les menaces de l'avenir
nous l'imposent plus encore aujourd'hui.
Mats. est-Il logique, dites-vous, d'accepter
dans l'union ceux dont on condamne les
théories ?
Est-ce A vous, mon cher ami, que Je
rappellerai la différence entre un socialiste
ministre et un ministre socialiste ?
La participation au pouvoir fait taire
l'utopie et force A la raison. Le Cartel, au
contraire, où le « soutien a a permts au
parti socialiste, depuis i«24, d'avoir il la rote
les avantages du pouvoir et les bénéfices
de l'opposition par la surenchère. C'est une
lmmorallté et un danger. Et pour les radi-
eaux c'est la pire des duperies. Pas plus
que 'vous je n'ai oublié la belle attitude
de Guesde et de Sembat pendant la guerre
la 'mue magnifique d'énergie du père Vailtant
contre le» KleMlinltens qui doutaient de la
patrli1 Mai? c'étaient précisément des so-
cialistes « unionistes •. Vos souvenirs, vos
exemples confirment ma thèse au lieu de
l'infirmer.
Vous flétrisse* comme mot les principes
des socialistes quand ils les avouent ce
sont exactement ceux des communistes. Vous
déclarez nécessaire de mener contre eux une
bataille acharnée.
Mais, tandis que je vise, sans rien abdi-
quer de notre idfcil, A grouper dès le premier
tour, mu- lo terrain de l'intérêt national, une
majorité homogène, vous visez a nous as.
surez des sièges %u second tour, par le
cartel d'une minute aver, ceux que vous
condamnez. Notre parti, après avoir été par-
tout et violemment attaqué au premier par
les socialistes voterait pour eux ou leur
demanderait leurs voix au second, pans même
exiger la garantie de la participation au
pouvoir.
Croyez-vous que le Français moyen trouve
cela logique
N'oubliez pas que s'il y a cartel d'extrême
gauche dans cent circonscriptions au moins,
comme l'a calculé te citoyen Frossard, les-
radicaux ne peuvent triompher qu'avec les
voix communiste- Nous déshonorerons-nous
en les acceptant
Vous me répondrez qu'il y a des socia-
listes comme M. Renaudel qui combattent
les communistes. Je ne les confonds pas.
Malheureusement, M. Renaudel est un Isolé
qui ne dirige rien. Ni. Blum, lui, dirige, et
la grande majorité du parti le suit. Tandis
que vous déclarez vouloir conclure une
alliance, les socialistes s'y refusent avec
hauteur. Ils comptent jouer sur tous les
tableaux à leur fantaisie. A l'heure même
où nous échangions nos lettres, M. Blum
disait dans le Populaire
« Nous nous désisterons pour les com-
munistes toutes les fois que cela sera utile,
notamment quand nous serons en face d'uu
adversaire du cartel. » Voilà donc la seule
pierre de touche. l'aut-II qu'ils en aient tiré
profit
alliances qu'on espère maintenir la confiance
dans le pays et rétablir nos affaires Votre
patriotisme éprouvé, mon cher ami, nous
arrêtera au bord de l'abime.
Entre le socialisme, victime résignée de
qui sacrifie tout à l'intérêt (Il' la nation, les
congres peuvent hésiter, les électeurs n'hé-
siteront Jamais.
Il n'est qu'un de vos arguments qui pour-
rait m'arrêter.. Mes amis et mol nous ris-
quous, dites-vous, de jeter au décourage-
ment et, par suite, à l'extrémisme, les été-
ments sains du monde ouvrier qui crain-
dront un mouvement de réaction.
Croyez-moi, tout ce qui réfléchit dans les
masses ouvriéres a jugé depuis longtemps
la railllto. soclallsto et ces Prétendus chefs
plusieurs millionnaires dont la seule
occupation est de Jongler avec les théories
marxistes pour éviter A leurs mains débiles
le contact de la réalité. C'est pourquoi une
grande partie des troupes socialistes glisse
vers le cbmmunisme, dont elle n'a pas
encore mesuré le néant et tiui lui donne
l'Impression de l'action.
L'autre attend, revenue de ses illusions
de gauche, mals résolue à ne pas aller à
droite.
Elle aliéna qu un paru, que ues uuiumes
su ilivsseiu enfin pour tut dire la vérité, la
guider dans la raison, l'arracher il l'exploi-
tation doctrinaire des mauvais bergers, aussi
dangereuse pour elle que l'exploitation éco-
nomique dont elle se plaint.
Elle a compris la leçon de 1026. Elle sent
que ce sont les masses laborieuses, la foule
des petit? possédants, qui souffriraient lo
plus cruellement de l'anarchie politique si
l'union nationale prenait fin.
Elle craint tout la perte de son épargne,
la menace du chômage, nne régression poli-
tique. La crainte la rejette au scepticisme,
au découragement, a l'inertie elle en fait
la proie de tons les charlatans.
A nous de lui faire comprendre qu'il n'e«t
de salut que dans l'union, pour die comme
pour les Français que nous sommes ies
plus «lébintéressés de ses amis, que, seuls
nous la respectons, puisque combattant scs
Bireurs, affrontant ses passions, nous ne
faisons appel qu'à sa raison.
Déjà elle méprise d'Instinct les « profi-
teurs de la discorde » demain, avec nous,
elle les chassera.
UNE VISION DOULOUREUSE
DES FORÊTS INCENDIÉES
SUR LA COTE D'AZUR
Déjà huit mille hectares sont
consumés et le mistral attise
les foyers mal éteints
Cannes, 19 août (de vu(. envoyé s p.)
On a quitté Paris sous un ciel voilfi
de brume, excédé par les persistante
averses, qui prolongent, au cceur de
l'été, les rigueurs de l'hiver, on u
atteint la Provence et son ciel éblouis-
sant d'éclat, où aucun nuage n'est ap-
paru depuis plus de trois mois, quand
surfissent il l'horizon de hautes et
épaisses nuées. On dirait une colonne
de vapeur s'échappant d'un volcan.
Aussi bien, par moments, des lueurs
1 éclairent le sombre panache qui
s'élève menaçant vers le ciel.
Le train vient de faire halte a
Oarnoules et c'est non loin de La, dans
cette paisible vallée de où
s'érigent les premiers contreforts de
l'Esterel, que les fumées étendent
leurs ombres sur le ciel radieux.
Vous allons dès lors les voir se mul-
tiptier De Saint-Raphaël à Menton,
tout ce qui fait la riante parure de
cette région privilégiée, ces forêts de
pins, de mimosas, d'oliviers subit
l'horrifiant ravkge du feu.
J'ai parcouru, de Samt-Raipliaci a
Cannes, cette- Corniche d'or. qui
s'égayait jadis, sur tout son trajet,
même aux jours chauds de la cmi-
cule, de la verte frondaison de ses
pins maritimes et de ses pins para-
sols aux appétissants pépins. Quel
contraste et quelle désolation aujour-
d'hui
Les deux côtés de la route, sur
les pentes jadis' si gaies avec leur
tapis de lentisques, de romarin et de
cinéraires à fleurs jaunes, ce ne sont
plus que des champs de cendres où
le feu couve. Par un phénomène
étrange, sur ces terrains où la
flamme a tout conaumé, des pins
érigent encore leur tronc noirci et
arborent à leur faîte un panache
vert. Tous sont condamnés, mais on
dirait qu'ils veulent désespérément
prolonger leur existence.
Une senteur acre de fumée, impré-
gnée d'essence de résine, vous saisit
à la gorge et, cà et là, sur ces champs
de cendres, de temps à autre, un
foyer se rallume. Des coups de sif-
flets stridents, lancés par un garde,
jettent un appel d'alarme aux trou-
pes coloniales qui s'emploient, avec
un rare dévouement, à combattre le
fléau. Les troupes accourent mais
elles n'ont pas achevé ici leur œuvro
de préservation qu'elles sont appe-
lées ailleurs.
.Le sinistre n épargne, en en et, au-
cune des pentes boisées de la côte.
Il étend' partout ses ravages, à Ro-
quebmne sur Arguent, au Muy, à
Puget sur Aryens, à Vallauris, à
Biot, à Mouans-Sartoux, à Grasse, à
Venanson, à Colomars, à Gilette, à
Pégomas. à Luceram et jusqu'à Ro-
quebrune Cap Martin. Toutes les
forêts du Var et des Alpes-Maritimes
sont menacées. Les flammes lèchent
parfois les maisons des villages, qui
animent, cette jolie région. On estime
à 8.000 hectares les bois qui ont été
ainsi anéantis.
Partout les troupes, les sapeurs-
pompiers rivalisent de zèle avec les
habitants, dont on devine l'angoisse,
pour combattre !e fléau. Malheureu-
sement, après une accalmie qui avait
permis d espérer la fin du sinistre,
alors que surtout le ciel s'était enca-
puchonné de nuages, faisant croire à
la bienheureuse pluie. le mistral a
aujourd'hui à nouveau balayé les
nuées et attisé, là où il couvait, le feu
meurtrier.
Des colonnes de fuméç s'élèvent
plus nombreuses à l'horizon, et tan-
dis que, sur les plages au sable fin,
la foule rieuse des baigneurs goûte
le charme de ce délicieux pays, tout
de gaieté et de lumière, là-haut, sur
les crêtes, au creux des vallons, le
feu, activé par le mistral, poursuit
ses ravages. C'est un désastre.
Ne fera-t-on rien pour éviter le
retour de' pareilles calamités ?
A. Véran.
NOUVEAUX INCENDIES DANS LE VAR
Toulon, 19 août (dép. Petit Parisien.)
Un nouvel incendie de forêt a éclaté
ce soir dans le massif de Caume, au
nord-ouest de Toulon. Le mistral ayant
recommencé k souffler, des colonnes de
fumée sont rabattues sur la ville. Des
secours ont été envoyés en hâte sur les
lieux du sinistre. On craint que les flam-
mes ne gagnent le versant nord du
Faron, ou se trouvent de nombreuses
maisons de campagne.
A Hyères l'incendie du Plan-du-Pont
a repris et menace le Golf-Hôtel. On
signale deux autres incendies sur les
territoires do la Cadières et d'Evcnos.
UN INCENDIAIRE ARRÊTÉ EN CORSE
Ajaccio, 19 août (dép. Petit Parisien.)
A la suite de l'enquête ouverte au
sujet des incendies qui, au début
d'août, ont ravagé les forêts des envi-
rons de Bastia, le berger Tristan Nata-
lini, trente-deux ans, originaire d'Erba-
iolo, où il habite, a été arrêté à Alando.
Il a reconnu être l'auteur du sinistre et
avoir eu un complice.
LES ACCIDENTS DE LA ROUTE
Une anto te jette dans un foué
deux habitantes d'Herblay blenées
Rouen. 19 août (dép. Petit Parisien.)
Hinr soir. M. Chartes Rémond, qua-
rante-sept ans, plombier, 10. rue de
Paris, à Herblay (Seine-et-Oise), revenait f
de Dieppe en auto, accompagné de sa <;
femme, de leurs deux enfants et de
M. et Mme Galimnrd, quand, près d'Es-
elavelles. non loin du carrefour des
Hayons, par suite d'un dérapage, la
voilure se jeta dans un fossé.
Mme Galimard et Mme Rémond ont été
assez sérieusement blessées.
Une auto contre on arbre
pris de Nenfch&tel-en-Bray deux blessés
Houen, lî> août
Une auto conduite par M. Thierry,
marchand de fromages à la Haye, a
heurte un arbre, au virage de la Pointe-
(lu-N'ord, par suite de l'éclatement d'un
pneu.
M. Thierry a eu la clavicule cassée
et une jambe fracturée; sa femme, qui
l'accompagnait, a été blessée au visage
et a cu une oreille déchiquetée.
L'ÉSLISE SAINT -BRUNO CAMBRIOLÉE A GRENOBLE
L'église Saint-Bruno a reçu lit visite
de cambrioleur. Un tabernacle a été frac-
turc: deux ciboircs en vermeil et deux
custodes ont «té volés, des troues ont
été vidés.
On arrête à Nice
un homme d'affaires
inculpé d'escroquerie
Nice, 19 août (dép. Petit Parisien.)
Le parquet de Nice s'occupe en ce
moment d'une grave affaire d'escroquerio,
qui a amené l'arrestation d'un homme
d'affaires, Pierre Marcou, dit Perain,
trente-sept ans, originaire de Bordeaux.
Venu à Nice il y a environ deux ans,
Marcou y fonda une société qu'il appela
la Gérance financière privée du litto-
ral méditerranéen ».
fin octobre de l'année dernière, Il
entra en relations avec Mlle Marie
Shegg de Boisset, qui dirige l'OEuvre
de la protection de la jeune fille et pos-
sède, boulevard Victor-Hugo, un magni-
fique lot de terrain dont la superficie est
de trois mille cinq cents mètres environ,
et la valeur de près de huit millions.
Sur co terrain, l'homme d'affaires vou-
lait ériif-er de somptueux immeubles. Il
déclara à la propriétaire qu'il était en
relations avec de/ nombreuses personna-
lités du monde de la finance et que les
capitaux ne lui feraient pas défaut. Il
proposait donc Mite Marie Shegg de
Boisset de constituer une société qui
aurait pour objet la réalisation de son
projet. La propriétaire cédait à la société
son terrain, qui constituait un apport de
huit millions, dont six lui seraient versés
î des échéances h déterminer, les deux
autres en actions de la société. Mlle
Shegg de Boisset acquiesça à cette pro-
position. Elle donna a Pierre Marcou un
mandat pour constituer la société dans le
délai d'un mois. Ce délai expiré, le man-
dataire n'avait pas réussi à mettre son
projet sur pied. Mlle Sheeg de Boisset en
fut enchantée, car elle avait, depuis,
obtenu sur le compte de Marcou des ren-
seignements peu encourageants.
Le mandat fut donc révoqué, ce dont
Marcou ne tint nullement compte. C'est
ainsi qu'il constitua une société qu'il il
dénomma l'Hélianthe, dans laquelle Mile
Shegg de Boisset figurait pour l'apport
de son terrain, Une annonce légale parut
dans les journaux de la localité l'acte
fut constitué devant un notaire des en-
virons de Nice, à qui l'on montra seule-
ment le mandat de Mlle Shegg de Bois-
set, sans faire état de la révocation qui
avait pourtant été signifiée régulière-
ment. La-dessus vinrent se greffer diver-
ses combinaisons de procédure assez
embrouillées, mais qui doivent, aux
yeux du juge d'instruction chargé rie
l'affaire, M. Bourrignon, constituer des
manœuvres délictueuses suffisamment
caractérisées, puisque, après quelques
mois d'information, l'homme d'affaires a
été placé sous mandat de dépôt.
Important cambriolage à Angers
200.000 francs de titres sont volér dans le
coffre-fort du président du tribunal de commerce
Angers, 19 août (dép. Petit Parisien.)
Des malfaileurs unt pénétré, boulevard
Bessotineau, chez NI. Henri Poupart, pré-
sident du tribunal de commerce qui '.il-
légiature en ce moment avec sa famille
au Pouliguen (Loire-Inférieure).
Ils ont défoncé un coffre-fort et se sont
emparés de plus de 200.000 francs de
titres.
Le vol a dû être commis par deux
malfaiteurs que l'on a aperçus descen-
dant d'une automobile en face de la mai-
son de M. Poupart.
Deux malandrins arrêtés à Rouen
pour vols commis à Montargis
Rouen, 19 août (dép. Petit Parisien.)
L'autre nuit, au cours d'une ronde, la
police a arrêté le manoeuvre Edouard
Martin, demeurant 2, rue de la Sirène, à
Montargis, et Roger-Lucien Faumartin,
108, rue Saint-Iillaire, à `logent-le-
Rotrou.
Le premier a été trouvé porteur d'un
revolver chargé de six balles, et l'autre
d'une chaîne, d'une montre en or et
d'une montre-bracelet de dame, en
nickel.
Après avoir répondu évasivement à
l'interrogatoire de la sûreté, tous deux
ont reconnu avoir volé à Montargis
500 francs ainsi que le revolver trouvé
sur Martin; quant à la chaîne et à la
montre en or, elles avaient été dérobées
à la tire, lundi soir. à la fête de Mon-
targis par la compagne de Faumartin,
qui les lui avait remises.
Ces aveux ayant été reconnus exacts
à la suite d'une enquête à Montargis,
Martin et Faumartin ont été déférés au
parquet.
Le cadavre d'un cheminot de Trappes
retiré du Cher
Tours, 19' août (dép. Petit Parisien.)
Le cadavre de M. Ernest Berthault,
employé des chemins de fer de l'Etat,
à Trappes (Seine-et-Oise), eu vacances
Tours, qui s'était noyé lundi au cours
d'une promenade en barque sur le
Cher, près de Rochepinard, a été retiré
de la rivière.
Une jeune Parisienne renversée
par une auto près d'Yvetot
Yvetot, 19 août (àép. Petit Parisien.)
Mlle Madeleine Dherse, dix-sept ans,
demeurant à Paris. 27, rue Rousselet (7°),
actuellement en villégiature à Saint-Va-
icry-en-Caux, revenant à bicyclette d'un
court de tennis, a été renversée par une
auto. Tratnée sur plusieurs mètres, la
jeune fille a été grièvement contusionnée
sur diverses parties du corps et porte
une profonde coupure à la main droite.
UN ÉLÈVE DE L'ÉCOLE CENTRALE
SE NOIE PRÈS DE BAYEUX
Caen, août (dép. Havas.)
1'n étève de l'Ecole centrale, M. Jean
Labbé, vingt ans, en villégiature à As-
nelles, a coule à pic, alors qu'il se bai-
gnait.
Son corps a été rejeté peu après sur
la plage.
DERNIÈRES NOUVELLES SPORTIVES
LE BOXEUR HARY MASON
VAINQUEUR A MADISON SQUARE
Londrc?. l'4 août (itép. Pctit Parisien.)
Ou mande de Ncw-Tnrk que Harry Mason,
rliainpion ,le Granele-Brctairne et d'Europe
des poids léwers a points, Fil dix
à a Macllson «quai-p, 1p boxeur Tonuy
Frccinau du Hot Slrinyo (ArKansas).
JEAN BIDOT GAGNE
LA PREMIÈRE ÉTAPE
DU CRITÉRIUM DES AIGLONS
La première étape du Critérium cycliste
des Mfrlons orfranisl1. par le Journal, a été
disputai- htcr par diurours sur le par-
cours rarts-Augrers km.).
Onze coureurs sont arrivés ensemble au
vélodrome.
Lps arrivécs ont été Jugées dans l'ordre
I Jean Btdot 3. Blanc-Garin 3. Begle
•i Gréau r>. Adolphe Van Bruaone
fi. Armand Van Bruaene 7. Narcel Bidoî
Baud Bolssello 10. Sadoul H.
Chauvet, tous en 10 h.
!̃̃> Perraln, 10 h. 53' 13. Neuhardt,
1D h. L5' 8" ti- Van Wlerstz 1a. Drugon;
16. Gautho, etc.
Dimsurho, deuxième et dernière étape.
Angers-les SaMes-d'Olonnp.
i"n mi'iiinrial gigantesque va être élevé
a Villcrs-BretoniifUï (Snmme), par le R"u-
vcrminput australien IL ses li.tWO soldats
tombés en France.
Deux grandes journée de fêtes avec
rnrtfKi! historique, auront lieu demain (li-
numrlie et lumli, à Auujotae (Indre-et-
Loire),
IES ̃ IIUIW
llien de nouveau au Bourget.
L'inclémence dû temps n'incitait guère
à des essais.
On a vu l'ingénieur Frankcl en com-
pagnie dc Carisi, dans le courant de
l'après-midi.
interrogé. il a déclaré
Nothinfl new (rien de neuf). Nous
attendons toujours. Tout est prêt.
Depuis trois jours, Levine n'a pas mis
les pieds au Bourget.
Contrairement à ce qui avait été
annonce primitivement, aucune sortie
n'a été effectuée par l'oiseau de Ta-
rascon et Laulhé.
Des essais de moteur ont eu lieu vers
19 heures, mais à terre-
Ni l'Oiseau Bleu ni J'Oiseau Vert
n'ont donné signe de vie ils sont tou-
jours « à l'attache ». Costes est tou-
jours attendu au Bourget. Il y viendra
vraisemblablement lundi. A moins que
d'ici la.
L'ALLEMAND KOENNECKE
CONTINUE SES ESSAIS
Berlin, 19 août (dép. Petit Parisien.)
L'aviateur Koennecke a entrepris ce
matin, à Cologne, trois vols d'essai.
Durant son troisième vol, il a été accom-
pagné par le sans-titiste de l'aérodrome
de Cologne, qui fit fonctionner les appa-
reils de T. S. F. du bord.
Nombre d'autres opérateurs de T. S. F.
ont offert leurs services à Koennecke,
dans l'espoir d'être choisis pour l'accom-
pagner dans sa tentative de traversée.
Koennecke a l'intention de quitter Co-
logne pour son vol le matin de bonne
heure, et, ainsi, il pourra encore, pendant
qu'il fait, jour, atterrir en Europe s'il est
obligé d'interrompre son raid.
L'aéronaute Demuyter
s'est embarqué pour l'Amérique
Il va disputer la coupe Cordon Bennett
Bruxelles, 19 août (dép. Petit Parisien.)
L'aéronaute Demuyter et son co équi-
pier, Pierre de Socte et Vandenbemden,
se sont embarqués sur le transatlantique
Arabic ce matin pour l'Amérique, pour
participer à la coupe Gordon Bennett des
sphériques.
LE RAID DES HYDRAVIONS
CHERBOURG-COPENHAGUE
Cherbourg, 19 août (d. Petit Parisien.)
Un troisième hydravion est parti pour
Hollande ce matin à 6 h. 30.
L'appareil, un Goliath, piloté par le
lieutenant de vaisseau Legendre, est ar-
rivé au Helder (Hollande) il se rendra
à Copenhague avec le C. A. M. S. et le
Latham.
L'amiral Froctot rejoint l'escadrille
Amsterdam, 19 août (dép. Petit Parfsfen.)
A bord d'un avion piloté par l'aviateur
Chailloux, l'amiral Frochot, parti du
Bourget ce matin à 8 h. 10, a atterri à
l'aérodrome de Schiephol (Amsterdam), à
11 h. 30.
L'avion avait fait une escale d'une
heure à Bruxelles.
LES COURSES
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à M"" J. D. Colin P 50
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2. Le Luthier peclcett) l« 50
3. Colomble (G. Vatard) 4. Comtesse l'tit-
llppa (G. Bartholomtîw). Non [,'iacés
Sommitre (C.-H. Semblât) Paray H Moulai
(E. Chancelier) Emnos (A. Dlbos).
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Tlnnk (.NI. Denton). Non placé Sahib (G.
Râteau). long., long., 5 long. Cinq
partanls.
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Quand Même (M. L. Francillon). 20 long.,
loin. Trois partants.
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Bottequin); Phanton 56 (G. Bartholomew)
Courageuse (J. Wi-nkileld) Ivresse 56
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Prix de Beuzeval, fr., t.000 m.
Le lenteur 60 (R. Brethès); Plmenton 55
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L'Vretln 52 (W. Slbbritt); Sundown 52 (G.
Gaiwr) ̃Magnum III (J. Winklleld) Slave
Grand Handicap de DeatiTille, 50.000 fr.,
)c« ni. Golden Hope 60 (.NI. Allemand);
War Mist (G- Bartholomew) Le Si-
moun 1I 56 (H. Tondu); saint Jean du Doigt
54% Hervé); Aspasta CM Brethèâ);
CosquIUosa 54 (D. Torterolo); Aithé 54 (G.
Vatard); AWquette 53% (C.-H. Semblât); Ry-
menhild 53% (A. Sliarpe); songe 53 (E. Chan-
celier) Samphire (G. Garner) ;Add
.\baba 51 (A. Rabbe)'; Jarny Si (W. Sibbritt);
Mlle de Belle Me (W. Lister); Daddy 50
(T. Westonl; Forêt Auvray 40% (• Jen-
îiiiitrs)- Zaca 40 (T. Dunn) Ourtry Il
(F. Orléans 47% (G.
ris 47 (A. Dupuit); HO Il 47 (G. Durorez).
«.raiosse (J. Kennedy' Castagnette 46
(jDuiTvî; Chanterelle 46 (M. Oenton); Mus-
cadet ni. Datre); Fère Champenoise
(A. Woodianrt) Emmenée 44% (A. mimer)!
La Profanc 44 (E. Goldin); Beâsancourt 43
(,NI. Boguirlstaln); noseloup 40 (EJournie).
Prix de Cbourg fr., 1.200 m.l.
ZMUrln 3G (F. GarciaN Arlequin .jfi ̃ (O.
S^ rv'auV- Wl'lkuvfe dr
(K Hervé» Marcbegay 56 (E. Bottequin)
KM el Krlm 56 (E. Chancelier) Erma-
Kii'
(D. 62
m-n ̃ Snun C0% (C. Bouillon) Blzltorra III
mu, (G tmrore*S Take my Tip (J. J«n-
mmrs) • Tue Wolf M (G. Bartholomew)
Lo TiHihin (A. Woodland) Take Off
5w i l'eckett) Espallon 56% (F. Hervé);
Beaumarchais M% (E. Clwnrrller) Shah
5i% (H. nontenws) Qulnrampoix
varidy M% (F. K-ogh).
Vmileujy Wlnner a* (X.).
nos PRONOSTICS
Prix des Bains Spindrirt, Courageuse.
Prix de Beuseval-: L'Arétin, Magnum III.
Grand Handicap de Deauville Miquctte,
prix de Cabourg Ermasines. Abd CI ërlm.
Prix de Reux The Wolf. Soun-
Les rentes de yearlings à De.nille
Deauvillr, 19 août (di')>. Petit Parisien
\u cours de la venir, d'hier, le yearling
rornrui d* rêlf-v»(w> de W. H. Cotteyolllc,
a élé acheté francs par le comte
L'cepny.
LA CROIX DE SOEUR MARGUERITE
Strasbourg, 19 août (dép. P. Parisien.)
Mme Corballis, en religion sœur Mar-
guerite et supérieure des sœurs de Saint-
Vincent de Paul à l'hûpitnl militaire,
récemment décornée de la Légion d'hon-
neur, a été chaudement félicitée. mais
elle se dércble modestement aux compli-
ments
Je n'ai pas, dit-elle, mérité l'hon-
neur qui m'échoit, car j'ai simplement
fait mon devoir et je suis certaine que
bien des petits soldats ont mérité la
croix plus que moi.
Voici du moins, sur l'activité et le dé-
vouement de sœur Marguerite, les ren-
seignements qu'elle s'est refusée Il don-
ner
Avant la guerre, elle était religieuse
dans un hôpital a Monaco. Elle mit ses
services à la -losition de l'autorité mi-
litaire qui l'envoya k Roubaix. Elle eut
là-bas, l'occasion, avant et après l'arrivée
des troupes allemandes, de faire appré-
cier ses qualités d'inlassable charité.
Les Allemands l'envoyèrent Il Aix-1
Chapelle. Elle demanda au général com-
mandant d'étape à être rapatri. en
France comme Infirmière, mais elle
essuya un refus. Elle flt alors transmettre
par ce même général une requête l. 1 em-
pereur Guillaume il, qu'elle avait connu
A la cour d'Angleterre. Elle serait appa-
rentée au roi d'Angleterre on, en tout
cas. elle aurait des relations la cour.
Elle fut alors rapatriée. Rentrée en
France, elle se mit de nouveau la dis-
position des autorités militaires comme
infirmière et, après la guerre, elle fut
attachée à l'hôpital militaire de Stras-
bourg.
La distinction méritée qui lui échoit
aujourd'hui lui aurait sans doute été
décernée depuis longtemps, si elle
n'avnit pas été étrangère.
A Strasbourg, sœur Marguerite Jouit
d'une très grande considération et d'un
respect unanime.
UN INCENDIE A AUBERVILLIERS
Un incendie s'est déclaré hier soir, à
Auberviiliers, au n° 1 de la rue Duvivier.
Trois baraques, une roulotte et une bou-
tique ont été détruites. Quinze personnes
sont sans abri. Led pompiers de Pantin,
d'Aubervilliers et d'une caserne do Paris
se sont rapidement rendus mattres du
sinistre, dont la cause n'a pas été déter-
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LE BANDIT GEORGE KIMPE
s'est-il tué en tirant sur ies policiers
ou a-t-il été abattu par eux?
Lille, 19 août (dép. Petit Parisien.)
L'autopsie du cadavre de Georges
Kimpe, qu'on disait s'être tué au cours
de la lutte qu'il avait soutenue hier avec
deux policiers au moment de son arres-
tation, semble inûrmer cette version. Le
médecin légiste a, en effet, trouvé dans
le corps deux balles de calibre diffé-
rents, l'une de 6 m/m 35. l'autre de
7 m/m La plus petite avait traversé
la poitrine et avait déterminé la mort.
L'autre, après avoir perforé une lampe
électrique que portait Georges Kimpe,
avait pénétré dans l'estomac.
Cette différence est étrange. On a
bien retrouvé sur Kirnpe deux revolvers,
mais du même calibre. De plus, suivant
la version officielle de l'arrestation tra-
gique, c'est de la main droite que tira
le bandit. Il ne pouvait donc se servir
que d'une seule de ses 'deux armes.
Kimpe avait juré qu'on ne l'aurait pas
vivant et il était décidé à vendre chère-
ment sa vie. En dehors des deux
exploits qui se déroulèrent, le dimanche
7 août, à Roubaix. Klmpe en avait d'au-
tres son actif. Au début de cette
année, auprès un séjour de six ans, à la
maison centrale de Poissy, il avait com-
mis de nombreux méfaits à Roubaix, en-
tre autres deux tentatives de meurtre,
l'une ruo Magenta, sur une ouvrière,
Mme Marie Locquignies; l'autre sur un
ouvrier. M. Anthime Knockaert, rue De-
lavigne.
Dans les poches du bandit, en dehors
de deux brownings, on trouva un trous-
seau de clefs, une lime, une lampe
électrique et de faux papiers au nom
de M. Maurice Thàon. rue Jules-Guestde,
il Roubaix.
Dans une rue de Vichy, un inconnu
vole à une Parisienne
une broche de 10.000 francs
Moulins, 19 août, (dé1). Petit Parisien.)
Mlle Marie-Joséphine Guers, demeurant
avenue de Lamballe, à Paris, actuelle-
ment à Vichy, avait à son corsage une
broche d'une valeur de 10.000 francs.
Cnmme elle se trouvait dans lo rue, elle
rencontra un personnage qui lui offrit de
lui lire les lignes de la main. Durant ce
bref entretien, l'inconnu lui déroba sa
hroahe et s empressa de disparaître.
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