Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir
Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)
Date d'édition : 1927-02-04
Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication
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Description : 04 février 1927 04 février 1927
Description : 1927/02/04 (Numéro 18238). 1927/02/04 (Numéro 18238).
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Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/10/2008
t TEMPS PROBABLE;
moins halle, Woia» l'éolaircies et de se*Ut
S #rmues ou brftniltards. Vent nul, plut*» -• oti»st. Meui* «empiruture. Suit Jour *|^
EN FRANC£., Moilifi Jîorii m^axi temp»'?|P^
J qne tur la région paritlenn?. Moitié Sut) S
i ï>»lle ]ev.rné«8OlEÏlTT"]»T»r 7 h. coucher il h. S». 9
1 LUNE prem. quart. le pleine le 14.
VENDREDI
FEVRIER 1927
LE NOUVEAU CABINET ALLEMAND'
DEVANT LE REICHSTAG
Le chancelier Marx affirme la
fidélité du gouvernement à
lat constitution de Weimar
et annonce, en politique
extérieure, la continuation
de la politique pacifique de
M. Stresemaan, caractéri-
sée, dit-il, par le renonce-
ttmt l'idée de revanche
X»:/ nouveau cabiuei alleufaud, dont
lit formation lu), 'on lo saitv. extrè-
mwiiçnt laborieuse et ne dura, pas
vinjin*' de six «qtnuiuc?, s'est présenté
hi*e devant
Conformément à Fusant-, c'est le
cliam-eîïT-r Marx l.uî-niêuie qui a
dcu«!O lociur^ du programme gou-
yjîrnumenltil.
est intéressant à
h\f\. des i^ard*. Les nationalistes,
jjiijov 'part ioijipr au pouvoir •– où
ii'ur syai-lictpalion est large, yuis-
<|i r'-ciltj cohorte la
jvp,^ trois, autres portefeuiHfes
S'uiblent avoir, sur bien des points,
tout au moius en théorie, comme l'a
indiqué dans son discours le comte
W**starp, cédé aux tle.sideraia du
centre et des populistes.-
En s'expliquant devant k Reu-hs-
tag hier, M. Marx a fait ressor-
ti'1- tout d'abord que le gouverne-
Tii'-ii!, c'est-à-dire se* membres
y compris, reconnais-
s-jif. la légalité de la Constitution
d'^ Weimar et que cette reconnais-
>Hiiot" se trouvait solennellement
continuée par la lettre du maréchal-
président Hindenburg. Le chancelier
a mémo particulièrement insisté sur
le fait ce qui constitue un sérieux
avertissement aux amateurs de
que toute tentative contre
la forme républicaine du Reieh
serai!, -considérée par le gouverne-
ment comme un aclf de haute Ira-
hisou.
Le programme du nouveau cabinet
allemand se montre également assez-
sévère pour les agissements politi-
ques de la Reichswehr. M. Marx a
exprimé sans ambages le vœu que
l'armée fût soustraite, une fois pour
toute. aux luttes politiques et que
lt décret présidentiel sur le recru-
tement illégal on se rappelle le
scandale provoqué en Allemagne par
fcchsagement clandestin d'un fils du
knniprin/ l'ût .-tri'temeni appli-
point*, le clmûce-
licr, ce que l'on a quelque peine .il
croire, sodéclru-o parfaitement d'ac-
cord avec M. (iessl^r et les chefs de
la Reichswehr.
Eu politique extérieure, le nou-
veau .gouvernement promet, de pour-
suivre la politique adoptée par M.
̃Su-i'-eniann. r'esl.i-diro mi»»? politi-
riir, inspiré- l'un- b: renoncement à
idée de /•'̃'•'(/(r/
Etant donné i'1* inquiétudes sus-
¡citées dans les pays alliés, e! notam-
ment en France, par l'accession des
jialionaiist>*< allemands au pouvoir,
parole devait être dite. Même
m f-lle n'est pas entièrement sincère,
tout. au moins pour ce qui concerne
certains membres du cabinet, pro-
noncée de la tribune du Reiihstag,
elle engage l'honneur allemand.
Pour conclure, la déclaration mi-
nistérielle- exprime l'espoir que la
Bliénani'j soit évacuée et que le ter-
ritoire allemand tout entier retrouve
,'iL pleine souveraineté. On doit
reconnaître que le chancelier a
{exprimé cette revendication avec une
mesure qui contraste heureusement
avec le langage habituel des revan-
chards allemaxids.
En somme on a l'impression que,
bien que lue au Reic-hstag, la décla-
ration dit nouveau cabinet. Marx est
'surtout, adressée à l'opinion mon-
diale et qu'en raison de cette deati-
niition l'usage extérieur les diri-
peai>t.s allemands se sont surtout
ip'û'orc-és d'atténuer le fâcheux effet
produit à l'étrangPr par la crainte
d'un changement, d'orientation dans
la politique du Reich.
Tl serait peut-être téméraire de -e
faire trop d'illusions sur les pro-
jiie'-srs de i>e discours. Il serait de
même aussi impolitique qu'injuste
p-r-if l'organisation de la paix.
LA DÉCLARATION
DU CHANCELIER MARX
JBfrim. :.̃! î'év. •dcp. -Pc Ut Parisien.)
t.e chaKcelier Marx a donné aujour-
-d'hui Um Reicbstag lecture du pro-
g ranime gouvernemental.
H a déclaré notamment' que le
gouvernement du Reicii a été d'ac-
la forme républipaino de l'Etat.
Çelte-cl, Or-t-ll dit, a eU' confirmée
solennellement par ta lettre que le pré-
sidont d'Empire m'avait adressée le 20
janvier dernier et dans laquelle il dit
que l'activité politique du nouveau fiou-
vcrtifinent devra être conforme la
Constitution de Weimar.
Après avoir affirmé que l'Etat'
allemand pouvait être considéré
comme consolidé, M. Marx a déclaré
Cela doit rester ainsi. Le pouce~-
nement a la ferme volonté d'intervenir
pour la protection, la respect et l'hon-
neur de la Constitution -en vigueur, de
nés organes et de ses couleurs tels que
les fixe la Constitution de Weimar. C'est
̃une décision de l'Assemblée nationale
qui a donné à Vi Constitution jorce de
loi,. Une Modification quelconque ne peut
unis lieu qu'en suivant la voie prévue
par li Constitution elle-même. Toute
trn'ative de modification, soit par la
force, soit par tout autres moyens UU-
sera considérée par /1' gouveme-
inciit comme un acte de haute trahison.
Moi* la véritable protection de la Cons-
ViuHon de Wrltnar n'exclut pas le rvs-
parl du it-AbSC.
La a Reichswehr
i ':̃ i.viWThr .doit <ître BOUS-
u.lc i-uû uoane fois pour toutes aux
m NOUVEAU CAJSHTET ALLEMAND
De pumlie à droite, *iw.s au premier pl;m MM. Bmuns, Streisemana, Marx, Herft,
*~or. Debout, d-M-rUV.- KM. Iooh, K«nd«U, Kœhler, Schl«le et Onrtlns
luttes politiques ses membres. ne doi-
vtnt avoir aucun rapport avec 'es
organisations politiques quelles qu'elles
soient.
Le décret présidentiel sur le recrute-
ment illégal devra être strictement ob-
servé, et on fera connaîtra sous peu
du nooBvel'es" mesuras pour exclure du
recratetaeot tons, tes éléments hostiles
à, Il Constitution.-
J'Insiste tout parUculièrcmeiit, dit
le chancelier, sur le fait ijue'jo suis abeo-
Jument d'aocord sur ce programme et
sur sa réalisation avec le ministre de lu
Reichswehr et les chefs de l'année et
de la marine.
La politique étrangère
de M. Stresemann aera continuée
lira ce qui concerais la politique étran-
gère, la continuité des 6uts est une con-
dition première de succès. ('ette conti-
nulté est à la base de la confiance inter-
nationale. L'Allemagne aggraverait Ga-
mensément la difficulté de sa situation
si sa polilique il l'égard d'autres Etals
venait à être modifiée par un change-
ment de constellation politique' intérieure.
Par conséquent, il va de soi Que le notr-
veau gouveraaeanent poursuivra, dans le
sens de l'entente réciproque, la politique
menée jusqu'ici.
La politique menée par l'Allemagne
depuis la fin de la guerre, qui a abouti
finalement aux accords de Londres, au
plan Dawes, aux accords de Locarno et
l'eutrée dans la S. D. A' est carac-
IMPORTANTES DÉCLARATIONS DE M. BRUNI
DEVANT LA COMMISSION SÉNATORIALE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES
.Au moi. de décembre dernier,
lors il»1 la discussion du budget,
M. Aristide Brkind avait promis à la
Haute Assemblée lie lui fournir
toutes les explications sur. la poli-
tique extérieure du gouvernement.
Fidèle à sa promesse, M. Briand
s'est rendu hier devant la commis-
sion des affaires étrangères, réunie
sous la présidence de M. Lucien
Hubert,
Cette réunion a duré de 15 h. 30 à
18 il. 25. M. Briand a donné aux
membres de la commission tous les
renseignements, qui lui étaient de-!
mandé- tûute-s les précisions qui
lui. étaient réclamées sur la politi-
que extérieure de la France.
Le communiqué remis à ,la lin de
la réunion résume ainsi lés expli-
cations du ministre des Affaires
étrangères
M. Briand s'est, tout d'abord, élevé
contre une certaine campagne de presse
qui risquait de fausser l'opinion publi-
que et s'est défendu de l'accusation de
inessiuiiisiiif! qu'on lui adresse fréquem-
men.t. Le gouvernement a et veut avoir
un esprit du coutinuité dans sa politique
étrangère.
Les accords de Locarno
Les accord; de Locarno ont. en réalité,
comblé les lacunes du k-aité do Ver-
sailles, dont ils ont facilité l'exécution.
GMcc a eux, notre frontière du Rhin est.
pour la première fois, reconnue par
l'Allemagne et garantie par les alités.
Quant à la frontière orientale du Reich.
elle trouve aussi ses garanties dans les
accords de Locarno, puisque, sur ce
point, l'Allemagne s'est aussi engagée à
ne jamais recourir il la force.
L'évacuation de la zone de Cologne a
eu lieu en vertu du traité de Versailles
et non des accords de Locarno.
yuant au déjeuner mystique de Thoiry,
aucun engagement, de part et d'autre,
n'y fut pns, M.. Briand ayant fait nette-
ment entendre à M. Stresemann que l'ac-
cord ne pourrait <}tre complet entre
l'Allemagne et la France tant que les
questions de sécurité ne seraient pas
réglées, de'flnitivénient, mais'que la
France sans sortir- du traité de Ver-
vailles, -doïit l'exécution devenait plus
facile. -m- îrtontrcyatt disposée prefl'->
ter de toutes les occasions qui pourraient
iissui-px dans la paix urits. collabox-atiou
eflîcacu .etith1. les 'dmix pays..
La situation reste donc entière la
de. contrôle, il est vrai,
n'existe wlus, ,maid elle n'était créée que
pour une durée 'limitôo et -elle a été
remplacée, -.dès p;tr iuie commis-
aioa djinvesl^gation, permanente auprès
de la.. Société dès nations, commission
qj'î TAlleniag-ne a> acceptée, il Genève -et
que préside un général français.
A liooarao, i-a t'i-auce a voulu la paix.
Elle la veut pi-us fermement qitejaniais.
oc. qui ̃' lie: l'a. pas eaipêcnfie dc soutenir
éuergiquemeat, en Syrie et au Maroc,
deux guerre» qui lui avaient été impo-
ses, et elle ou est récompensée par la
situation morale de premier ordre qu'«liie
a acquise daus le mond-u et qui lui a
permis, dans bien des cas épineux., de
servir d'arbitre favorablement écouté.
Mais elle continuera à compter d'abord
sureile et ne négligera pas l'organisation
de la force matérielle qui lui est neces-
saire pour consolider sa force morale.
Bien fin de gêner sa politique de paix,
le souci de 6a sécurité ne pourra que
contribuer à la lui faciliter.
C'est cette politique de paix, pi-udenta
et ferme, qu'elle poursuit en Oriént et
en .laie. fi race il elle, des difficultés ont
été apaisées dans l'est de l'Europe. Nos
relations avec l'Italie se sont améliorées.
En Extrême-Orient, le gouvernement
français est dominé par le souci de ne
porter aucune atteinte i l'intégrité de la
Chine. Il est prêt à lui faciliter, le mo-
ment venu. l'accès de l'indépendance et
le bénéilce des libertés dont jouissent les
organisations nationales les plus moder-
nes.
Il espère qur !p:s autorités chincriscs.
dans ies i-égion-â dont:elles ont le con-
trôle, sauront prendre toutes les dispo-
térisée pur la renonciation à l'idée de
revanche.
-Tous les membres du cabinet,
ajoute Ji. Mars, sont d'accord pour pet--
sévérer dans la voie adoptée et pour
aider il la reconstruction de l'Allemagne
et de l'Europe par une politique de droit
et de pale, par une loyale volonté d'en-
tente et de Collaboration avec les autres
nations. Cette politique nous a rapporté
la libération de la Ruhr et des te2,ri-
toires à sanction, l'évaouation de la pre-
mière zone rhénane, la fin de l'activité
des commissions militaires étrangères en
Allemagne et, ces jours derniers, le règle-
ment de la qucstion du désarmement.
Ce que le Reich doit encore obtenir
il nous reste encore à obtenir l'égalité
morale et politique avec les autres peu-
ples et le rétablissement de notre pleine
souveraineté sur tout le territoire alle-
mand. Tant que durera l'occupation des
dewtième et troisième zones, cette occu-
pation mettra en danger le développe-
ment favorable de nos relations avec nos
voisiras de l'Ouest et ne se laissera point
concilier avec l'œuvre de Locarno qui
repose sur l'égalité des droits.
Le gouvernement du Reich doit atten-
dre que la politique d'entente porte éga-
lement ses fruits dans ce problème.
A LA DERS1ERF, HEVRE
Une intervention du comte West&rp, leader
des nationalistes, provoque un incident et
amène le ministre des Finances à protester
auprès du chancelier.
siUqpsjuéeaasaires pour qu'aucune aUeiuto
^o*o'TH»rtée il. Ut*Ie d* 'personne et que,-
'liés' biens soient protégés, comme le
veut ie droit des geus.
Eu résumé, la Franco n'a rien perdu,
jusqu'ici, is pratiquer une politique clair-
voyante et pacifique. Elle y a, au con-
traire, beaucoup gagné, matériellaument
et moralement. Ellu doit à elle-même
et au monde d'y persévérer.
Autres question!
Après cet exposé, qui a l'ait une
impression des plus favorables sur la
commission tout entière, divers ques-
tinns on!. été posées par MM. Chêne-
benoit. LobrouïSe, Lemery Lhopi-
lean, Klatz e( de Jouveut'I.
•M. Buiand y a répondu en donnant
des précisions nouvelle:
il a affirmé que la situation actuelle
de lu France était bonne et que ses
alliâmes, ses amitiés, son armée, sa
sagesse et su fermeté lui promettaient
d'envisager l'avenir suns optilnisme exa-
géré, mains avec une confitnee entière.
Jl a terntiné en assurant
1. Qu'il n'y avait pas, en matière exté-
une politique personnelle qui lui
soit particulière. Les affaires étrangères
de la France sont toutes délibérées en
conseils des ministres et tes résolutions
prises d'uia commun accord, après des
discussions où s'affirment les libres
opinions de chacun de ses membres;
w° Aucune engagement n'a été prts qui
puisse porter atteinte aux traités ni qui
soit de nature il tier, soit le gouverne-
ment, soit le Parlement. Celui-ci aae se
trouvera jnmais mis en préseaace du fait
accompli.
Lr; ministro a enfin déclaré qu'il
persistait à considérer que la poli-
tique de paix devait être maintenue
avec toutes les sécurités qu'elle
comporte et qu'il était indispensa-
ble, dans l'intérêt du pays, de sa-
voir montrer, en matière extérieude,
nne certaine continuité dans les
Vues, combinée naturellement avec
le légitime souci de la sécurité na-
tionale auqu«l': 4quand il a eu la
charge des Affaires étrangères, M.
Briand .affirme qu'à aucun moment
il n'a failli.
D'accord avec la commission. il
a été décide que M. 'Lucien1 Hubert
eb M. Bwand, sous réserves de f ap-
probation rlu gouvernement tout
euticr, fixeraient, la date à -laquelle
la discussion publique pourrait ve-
nir devant le Parlement, étant en-
tendu qne le débat se déroulerait
d'abord' devant le Sénat.
Vraiment le ne comprends pas pourquoi mon confrère de lit rue
Trézel s' et t servi, du revolver J l Z .•̃̃
LA SITUATION
DELA TRESORERIE
S'AFFIRME DE JOUR EN JOUR
PLUS SATISFAISANTE
dent du jiuur raffermir te
et les finances pro-
duisent leur plein eiïet. Elles in-
Huent directement et de la façon la
plus satisfaisante sur l'état du Tré-
soir. Celui-ci dispose à la Banque de
furles disponibilités qui lui assu-
rent une large aisance. La restaura
tion dc. la conftanee permet, paral-
lèlement, à la caisse d'amortisse-
ment .de poursuivre rapidement
l'aménagement des bons de la Dé-
nationale et de se dégager
d'une largc partie des charges qu'Us
lui imposent.
Les bons de la Défense à un an
ne rapporteront dorénavant que
Dans >a réunion d'hier, le comité
linaucier de la caisse d'amortisse-
ment, vu l'abondance des souscrip-
¡,ions aux bons de la Défense natio-
nale, a décide d'abaisser de a.50 0/0
à 5 OIO le taux de l'intérêt des bons
Ù un ata. Un décret du ministre des
Finances inséré ce matin l'Officiel
consacre cette mesure.
D'untre part l'intérêt des comptes-
courante du Trésor est fixé à
3.50
Le taux d'escompte abaissé à 5Y2%
La Banque de France u abaissé le
taux de non escompte de- ftil/2: 0/0
5 1/2 '0/0 et eewt'titres de 8 il 8
,L'Etat a remboursé 650 millions
sur les avances faites
par la Banque de France fg
Les service.* du Trésor, utilisant
une partie des larges disponibilités
que procurent aux caisses publiques
les larges souscriptions qui affluent
de tous côtés, ont remboursé cette
semaine miltions la Banque de
France au titre des avances qu'elle
a faites à l'Etat. En même temps que
ce chiffre, le bilan de la Banque de
Franee fait apparaître une dimi-
nution de l.(5t5S millions an titre des
comptes courants et une augmenta-
tion.de millions de la circula-
tion, chiffres qui cerrespondent aux
opérations menées par la caisse
d'amortiasement pour faire disparaî-
tre les bons de la Défense nationale
à six moi'
Le cours des changes obéit entièrement
aux impulsions données
par la Banque de France
La hausse, irôs légère d'ailleurs,
que marquaient deguis quelques
jours la livré et le», dollar, s'est
̃ «mrté** nier-
credi il. ouvrait, le lende-
main matin, pour rétro-
grader, vers 15 heutes, à 123 27, et
terminer, à 18 heures, 28. Le
dollar, altrè; avoir été payé, il.
15 heure?, il a terminé à
Le belga valait 3 535, la peseta
̃̃l 2 45. la lire 1 et le flanc suisse
4 8825.
Ajoutons que le cours des changes
est entièrement dominé par la vigi-
lante influence de lit Banque de
France et qu'il obéit, entièrement
aux impulsions données selon tes
règles d'une tactique savamment et
prudemment concernée.
La taxe sur le chiffre d'affaires
a foarni des plus-values en janvier
La statistique du rendement des
impôts en janvier n'est pas encore
cnmplètement centralisée. Toutefois.
d'après des indications déjà recueil-
lies, il apparaît que, durant ce mois,
la ta,ce sur le chiffre d'affaires a
fourni des plus-values sur les éva-
{nations budgétaires.
LA MAJORATION DES TARIFS DE L'ÉLECTRICITÉ
Le conseil d'Etat la réduirait de 25 à 15 0/0
Nous avons siyualé l'émotion sou-
levée par le vote du conseil muni-
cipal majorant de 25 0/0 les tarifs
do l'électricité.
Le conseil d'Etat est appelé, 'on
lc sait, a se prononcer sûr cette
mesure.
La section des travaux publics de
la Haute Assemblée vient de faire
connaître son avis. Elle estime que
la taxe ne doit pas dépasser 15 0/0.
L'avis définitif ne- sera toutefois
émis que par le conseil d'Etat,
toutes sections réunies. Cette déci-
cion interviendra dans une huitaine
de jours.
Ou fait observer, à l'Hôtel de
Viltei que, d^vi la,- la commission
des finances du conseil municipal
aura pu se réunir afin d'examiner
si, ronformément à la demande de
,NI'. Buoaille, la question ne pourrait
pas être soumise à nouveau à
l'assemblée municipale.
LA RÉFORME ÉLECTORALE
AU CONSEIL DE CABINET
M. albert sarraut
EXPOSE SON PROJET
de SCRUTIN UNINOMINAL
M. Albert Sarraut a commencé,
hier, devant ses collègues, réunis en
conseil do cabinet sous la prési-
dence do M. Ppincaré, l'exposé du
projet de loi qu'il a été charge de
préparer sur la question de la
réfonne électorale.
Le ministre; de l'Intérieur achè-
vera son exposé aa cours d'un pro-
chain conseil de cabinet.
A l'issue de cette .réunion,-
M. Albert Sarraut a bien voulu notas
fournir les renseignements suivants
sur son exposé
J'ai d'abord, examlné, nous a-t-il
déclaré. l'état parlementaire de la ques-
tion, c'est-à-dire que j'ai d'abord fait
une récapitulation et une analyse des
sept ou huit projets de lo; différents
dont ne trouvent déjà saisis actuelle-
ment soit le Sénat, soit la Chambre.
Puis j'il! commencé l'exposé de mon
propre projet dont j'ai indSqué seule-
ment les grandes lignes au conseil. Ce
n'est rien vous apprendre, je crois, que
de vous dire que mon projet consiste en
un retour, pour le mode d'élection des
députés, au scrutin uninominal, sur la,
base des anciens arrondissements. C'est
dire qu'il n'y est pas tenu compte des
modifications apportées dans leur struc-
ture par la réforme administrative.
Pour les questions que je qualifierai
d'accessoires, comme le nombre de tours
de scrutin et la prolongation du mandat,
je n'en commencerai l'exposé qu'au
cours du prochain conseil et Je aule tenu
d'en réserver la primeur aux membres
du gouvernement.
Lorsque j'aurai terminé, mes collègues
seront appelés à discuter mes proposi-
tions, dont le texte actuel est donc pro-
visoire, et dès qu'un accord aura été
réalise et aura abouti, un projet, défini-
tif. celui-ci, sera déposé sur le bureau
de la Chambre et la commission du suf-
frâgo universel pourra aussitôt en com-
mencer l'examen,
CE QUE CONTIENT LE PROJET
DE M. SARRAUT
A ces déclarations du ministre de
l'Intérieur, nous pouvons ajouter
les précisions complémentaires sui-
vantes. •
Pour établir son projet, M. Albert
Sarraut est parti de cette base que
la grande majorité du pays se mon-
trait nettement hostile au maintien
du système actuel et qu'il en voyait
la preuve dans les trois faits sui-
vants
1" En 70 conseils généraux sur
90 se sont prononcés pour le retour au
scrutin d'arrondissement
En sur la propositon de
M. Reuaudal, la Chambre a décidé d'abro-
ger la loi électorale de 1M9:
36 En également, le Sénat a voté
la proposition de loi Souliô rétablissant
ln scrutin d'arrondissement comme mode
d'élection des députés.
Et c'est en s'inspirant de ces pré-
cédents que, après avoir examiné les
divers projets dont les Chambres
sont actuellement saisies, M. Sarraut
s'est rallié au rétablissement du
scrutin uninotninal qui est à la base
du projet de loi élaboré par lui.
Mais comme par suite de l'aug-
mentation de la population enre-
par le dernier recensement,
l'application de la proposition suu-
lié proposition votée par le Sénat
anrait eu pour résultat d'accroi-
tre de 45 environ le nombre des
députés' à élire, le ministre l'a
écartée et.. tout en reprenant comme
cadres, les anciens arrondissements,
ü a procédé à une nouvelle répar-
tition des circonscriptions en « acco-
tant aux voisins les arrondisse-
ments comptant moins dtT 40.000 ha-
bitants. Le système en outre
trois députés au minimum par
département, plus un député par
900.OU(1 habitants de nationalité
française, ou par fraction de 100.000.
C'e,t ainsi qu'un département com-
prenant 175.000 habitants élira
députés et qu'un département en
comportant élira 1 députés.
D'après les calculs établis par les
services du ministère de l'Intérieur,
I le chiffre global des députés il élire
au nouveau mode de scrutin accu-
serait une légère diminution de 10
à 15 sur le total actuel. La Cham-
bre actuelle compte 584 députés,
prochaine n'en réunirait que 570
environ.
Quant iL la prolongation de la durée
du mandat de député il six ans et
au renouvellement par tiers, nous
croyons savoir que, tout en s'en mon-
trait partisan, M. Albert Warrant
serait hostile à leur application à la
législature actuelle.
rence des présidents et devant, le groupe
socialiste de l'a Chambre.)
CUBA NE VEUT PAS 19
DE RICCIOTTI GARIBALDI
Londres. 3 février [dép. Petit Parisien,)
RAociotti Garibalili «test, embarqué a
à bord de YOrova, à dessina-
lion de Cuba, où l'attend, a-t-il déclaré,
son frère aîné, le général Giusepp*1.
D'autre part, un message Excliango
Telegraph de New-York rapporte que le
commissaire des services d'immigration
à la Havane a fait connaitre aujourd'hui
que a colonel n Garibaldi. ayant été
expulsé d'un autre pays, ne sera pas
autorisé à débarquer à 'Cuba.
REVISERA-T-ON LE PRIX DES TAXIS ?
L'opinion publique enregistre, depuis
plusieurs semaines, avec satisfaction, une
baisse const.ante et. considérable du prix
de l'essence et une baisse également
appréciable du cours de; caoutchoucs.
En février 1926. époque du dernier
relèvement des tarifs des auto-taxis, l'es-
sence cotait 221 francs l'hectolitre, rendu
Paris. octroi non comprise. Elle cote au-
jourd'hui 195 francs.
Le caoutchouc feuille fumée gaufrée
standard cotait francs le kilo le 1"
février 1926 et 22 fr. 40 le février
En raison de ces constatations. SI. Fer-
uaud Laurent a écrit au préfet de la
Seiue. lui demandant s'il n'entre pas dans
ses -intentions de proposer au. conseil
rmis%jip*l ,.de; réviser les tarifs des :auto-
i;>xis=dans.im sens favorable aux usagers..
UNE RÉVOLTE MILITAIRE
LA QUATRIÈME EN UN AN
ÉCLATE AU PORTUGAL
On y procluc état
it tiige et le fesérel
Carnona, président
du Conseil et mi-
niitre de la Guerre,
nmrckt, » la tête
lies t7oi-fes jomer-
nnmeatales, >nr Porto,
fojtt d« la rébellion
jJrp. ̃; Petit Varis!)
'Un
Lisbonriejannonr-e
qu'une', iiïsurrec-
t îQiL, militaire il
Porto.
L'état "de siège a
élé.proclaméiet le
.général (Jarmouu,
président du Con-
seil 'et -iniiiuslrer
1 Le.géfléral Carmon» de la?&uerfcè,Và a
pris.. en personne
;le
les insurgés. (lui
Il y a lieu de noter que c'est le
quatrième mouvement révolution-
naire qui se produit, au Portugal
depuis un an. En février deux
batteries d'artillerie ouvrirent le
feu sur Lisbonne, mais furent coin-
traintes de se rendre après vingt-
quatre heures de combat.
Une autre révolution se produisit
en mai, lorsque'le général Mendès
Cadecatas contraignit le cabinet à
démissionner. De nouveaux taxables
éclatèrent en juillet et il y eut en-
core 4les désordres en décembre. Le
général Uomez Costa, qui devint
premier ministre après la révolte de
mai, fut expulsé en juillet et le gé-
néral darmona prit la direction du
gouvernement.
Un fonctionnaire de la Préfecture de la Seine
aurait faussé un contrat de la Tille
Le préfet de là Seize a saisi le parquet
Le parquet de la Seine instruit
actuellement une affaire assez déli-
cate, dans laquelle serait impliqué
un chef de bureau de la préfecture
de la Seine. Il s'agirait d'un contrat
intéressanf, la construction d'un
groupe d'habitations à bon marché,
dont les termes auraient été délibé-
rénients faussés.
Bien qu'il soit apparu, d'après une
première enquête, que les intérêts de
la Ville de Paris n ont pas été com-
promis par le faux commis, le pré-
fet de la Seine, soucieux de mainte-
nir l'iintégrité de son administration,
a tenu à soumettre les faits à l'ap-
préciation du parquet, le laissant
juge de la suite que comporte
l'affaire.
POUR. ET COJVT7(E
Nous avons un verbe nouveau, un
mot nouveau. Carambouiller, caram-
bouillage. Je carambouille, tu caram-
bouilles, 11 carambouille. Euphonique
conjugaison.
Aujourd'hui, c'est le mot qui créé
la chose c'est le verbe qui crée le fait.
On a lancé le mot et le verbe. Aussitôt,
de tous côtés, des affaires de caram-
bouülage se révèlent. Aussitôt on dé-
couvre qu'il y a de méchants garçons
qui passent leur vie à carambouiller.
Maudits soient ces carambouilleurs
carambouillant
Le truc, on le sait, n'est ni neuf ni
compliqué. Il consiste à passer com-
mande et à obtenir livraison de stocks
de marchandises. Le perfidè caram-
bouilleur se garde bien d'effectuer le
paiement de ces marchandises et il les
liquide, lui, illico, u des prix défiant
toute concurrence. Le bénéfice est cer-
tain et considérable.
Il y a un petit détail à noter. Tous
les carambouilleurs que l'on vient de
pinces, sont étrangers. En faut-il con-
clure qu'il faut être étranger pour pou-
voir exercer en France l'intéressante
profession de carambouilleur? Ma foi,
oui, peut-être.
Pour pouvoir carambouiller, il est,
en effet, absolument nécessaire de dis-
poser de marchandises. Mais pour avoir
ces marchandises sans les payer
comptant, bien entendu il convient
d'inspirer confiance aux vendeurs
aux volés. Pour inspirer confiance à
des vendeurs français qui seront, sitôt
la vente faite, des volés français, ne
suffit-il pas de ne pas être Français ?
Il est bien certain que la candeur de
certaines des victimes des carambouil-
leurs est idyllique et touchante. Des
frippons établis. dans des chambres
d'hôtels meublés et n'ayant ni réfé-
rences, ni magasins, ni répondants, ont
obtenu tout ce qu'ils ont voulu, tout
simplement parce qu'ils portaient des
noms à coucher dehors. Parce qu'ils
venaient du Péloponèse ou de la Syrie
ou du .Caucase, ou de la Calabre
ces lascars ont tout de suite inspiré
confiance. Parce qu'ils avaient les che-
veux cirés et qu'ils baragouinaient un
jargon barbare, tout de suite ils ont
fait figure, chez nous, de clients sé-
deux. Tout de suite, on leur a accordé
de larges facilités de paiement les
difficultés de paiement étant réservées
aux Français.
En somme, le beau verbe caram-
bouiller signifie profiter de la crédu-
lité des Français des Français sou-
vent si prudents et souvent si soup-
çonneux vis-à-vis des autres Français.
Maurice PRAX:
A LA QUATRIÈME PAGE -*?
i DE LA BALTIQUE
îl A LA MER NOIRE
i *V/Z*m République Tartare
j M. Fazlnll», président de Conseil, =
• expliqae la Constitution. Une SE
i séance au comité exécutif central. = ]
lft"»»i"i"i par, A.NDHÉE .Viou.19 ̃"̃ ̃ ̃ Ig. (
LA LÉGION
D'HONNEUR
LA PROMOTION DE LA JUSTICE
PARAIT CE MATIN A L'OFFICIE4
On trouvera La deuxième page
la.: promotion du ministère de la Jus-
tice, qui parait ce matin à l'Officiel.
Voici les portraits de quelques pro-
mus. En haut, M. Lescouvé, élevé
à la dignité de grand officier au
dessous, M. Carrier, secrétaire géné-
rale de la présidence de la Cham-
bre (à gauche) et M. Hardy, chef du
secrétariat générai de la présidence
du Sénat; tous deux promues comman-
deurs.
LA CROIX AUX CULTIVATEURS
QUI AURONT, OBTENU
LES PLUS BEAUX RENDEMENTS
EN BLÉi
M. Queuille a le plus grand souci
de développer la production de blé
'pour assurer le ravitaillement na-
tional. Il a déjà pris des mesures
pour faciliter et encourager les usa-
ges des semences sélectionnées, des
engrais et de toutes les méthodes
susceptibles de porter au maximum
de rendement la culture du blé.
Nous croyons savoir qu'il est dans
ses intentions de donner une noua
velle marque de sollicitude et d'en-
ceuragement à ceux de nos cultiva-
teurs qui se dépensent à la grande
production traditionnelle française,
en consacrait une promotion spé-
ciale dans la Légion d'honneur à
ceux des agriculteurs qui auront,
obtenu à la fois les plus beaux ren-
dements et suivi les méthodes les
plus parfaites de culture.
UN MÉCANICIEN DE L'ÉTAT
ET PLUSIEURS GENS DE MER
FIGURERONT SUR LA PROMOTION
DES TRAVAUX PUBLICS
promotion dans l'ordre de la
Légion d'honneur, au titre du minis-
tère des Travaux publics, paraîtra
dans une huitaine de jours au Jour-
nul officiel. Lne fois de plus, ce
travail a été, pour M. Tardieu,
l'occasion d'accorder aux braver
gens, au surplus gens braves, la
suprême -récompense. C'est là une
habitude chez notre ministre de*
Travaux publics, qu'il s'applique à
élever la hauteur d'une tradition.
On ne saurait. trop l'en féliciter.
.M. Tardieu a réservé, aus?i. un
contingent hélas! trop limlté
son grand désir aux gens de nwr>
qui, au milieu des rochers et des
courants, par tempête et par brunie,
rectteillent les équipages en perdi-
tion.
Deux vieux loups df ruer. Hippo-
lytu Guillou, patron du bateau dp
sauvetage de Ploaré, et Charles Lu-
venu' paturon du bateau de sauvetage
do iGourv. verront briller la croix.
sur leur poitrine, .i côté.du vérita-
ble arsenal de décorations que léun
ont valu de nombreux sauvetages.
Tous deux, humbles et mode*»!?:
toujours sur la brèche- ont ̃ pouss*?
au plus haut degré le dévouement
et ) 1 abnégation. Tous deux, durant
plus, de quarante ans, lapant: djaii'^
que, d'arracher» la meT, au,
prix de gigantesques efforts, de. pro-»
diges d'habileté, un nombre chaque
jour plus grand de vies humaines'.
Tous deux ont magnifiquement)
réalisé la plus -belle vie de sacrifice;
(tuiliou avec ses 5.t sorties au cotir4
desquelles 129 personne? furent
sauvées, Lavenu avec ses 4i expé-
ditions et ses 91 sauvetages. A !nouvelle de leur promotion, la; joie
sera grande dans la population ma-
ritime.
M. André Tardieu a tenu au.–
a récompenser quelques-uns de
ces admirables capitaines s au
lon>t cours, capitaines au cabo-
tage qui, leur pavillon. large-
ment déployé sur des bâtiments
anonymes, ont lutté stoïquement au
milieu des champs de mines et des
sous-marins. les capitaines Bernard
Blavier, commandant YAbd-cl-Ka-
der ,Jean-Baptiste Dolo. d'Etaples,
recevront la croix, en récompense de
leur sang-froid, de leur habileté, de
leur attitude courageuse au cours
de la guerre maritime sournoisement
meurtrière.
Le capitaine Léon Planeheur, com-
mandant du Lotus; Auguste Gertain"
le chefs mécanicien du Paris; Louis
Baril. le doyen des pilotes de la
station de Villequier, figureront éga-
lement sur la profhaine promotion.
La croix récompensera les services'
du capitaine Rault, de SainUServan,
qui, au cours des hostilités, com-
manda un quatre-mâts. tout coav>
me ait temps des Surcouf et des
Jean Bart, pour assurer notre ravi-
taillement en pétrole.
Enfin, M. Tardieu a tenu ;'i i;pin-
xler Sur la poitrine du méc-iuicien
Louis Rabiot, du réseau de l'Est, la
croix d'honneur. Laissons à <<>* chef
moins halle, Woia» l'éolaircies et de se*Ut
S #rmues ou brftniltards. Vent nul, plut*» -
EN FRANC£., Moilifi Jîorii m^axi temp»'?|P^
J qne tur la région paritlenn?. Moitié Sut) S
i ï>»lle ]ev.rné«
1 LUNE prem. quart. le pleine le 14.
VENDREDI
FEVRIER 1927
LE NOUVEAU CABINET ALLEMAND'
DEVANT LE REICHSTAG
Le chancelier Marx affirme la
fidélité du gouvernement à
lat constitution de Weimar
et annonce, en politique
extérieure, la continuation
de la politique pacifique de
M. Stresemaan, caractéri-
sée, dit-il, par le renonce-
ttmt l'idée de revanche
X»:/ nouveau cabiuei alleufaud, dont
lit formation lu), 'on lo saitv. extrè-
mwiiçnt laborieuse et ne dura, pas
vinjin*' de six «qtnuiuc?, s'est présenté
hi*e devant
Conformément à Fusant-, c'est le
cliam-eîïT-r Marx l.uî-niêuie qui a
dcu«!O lociur^ du programme gou-
yjîrnumenltil.
est intéressant à
h\f\. des i^ard*. Les nationalistes,
jjiijov 'part ioijipr au pouvoir •– où
ii'ur syai-lictpalion est large, yuis-
<|i r'-ciltj cohorte la
jvp,^ trois, autres portefeuiHfes
S'uiblent avoir, sur bien des points,
tout au moius en théorie, comme l'a
indiqué dans son discours le comte
W**starp, cédé aux tle.sideraia du
centre et des populistes.-
En s'expliquant devant k Reu-hs-
tag hier, M. Marx a fait ressor-
ti'1- tout d'abord que le gouverne-
Tii'-ii!, c'est-à-dire se* membres
y compris, reconnais-
s-jif. la légalité de la Constitution
d'^ Weimar et que cette reconnais-
>Hiiot" se trouvait solennellement
continuée par la lettre du maréchal-
président Hindenburg. Le chancelier
a mémo particulièrement insisté sur
le fait ce qui constitue un sérieux
avertissement aux amateurs de
que toute tentative contre
la forme républicaine du Reieh
serai!, -considérée par le gouverne-
ment comme un aclf de haute Ira-
hisou.
Le programme du nouveau cabinet
allemand se montre également assez-
sévère pour les agissements politi-
ques de la Reichswehr. M. Marx a
exprimé sans ambages le vœu que
l'armée fût soustraite, une fois pour
toute. aux luttes politiques et que
lt décret présidentiel sur le recru-
tement illégal on se rappelle le
scandale provoqué en Allemagne par
fcchsagement clandestin d'un fils du
knniprin/ l'ût .-tri'temeni appli-
point*, le clmûce-
licr, ce que l'on a quelque peine .il
croire, sodéclru-o parfaitement d'ac-
cord avec M. (iessl^r et les chefs de
la Reichswehr.
Eu politique extérieure, le nou-
veau .gouvernement promet, de pour-
suivre la politique adoptée par M.
̃Su-i'-eniann. r'esl.i-diro mi»»? politi-
riir, inspiré- l'un- b: renoncement à
idée de /•'̃'•'(/(r/
Etant donné i'1* inquiétudes sus-
¡citées dans les pays alliés, e! notam-
ment en France, par l'accession des
jialionaiist>*< allemands au pouvoir,
parole devait être dite. Même
m f-lle n'est pas entièrement sincère,
tout. au moins pour ce qui concerne
certains membres du cabinet, pro-
noncée de la tribune du Reiihstag,
elle engage l'honneur allemand.
Pour conclure, la déclaration mi-
nistérielle- exprime l'espoir que la
Bliénani'j soit évacuée et que le ter-
ritoire allemand tout entier retrouve
,'iL pleine souveraineté. On doit
reconnaître que le chancelier a
{exprimé cette revendication avec une
mesure qui contraste heureusement
avec le langage habituel des revan-
chards allemaxids.
En somme on a l'impression que,
bien que lue au Reic-hstag, la décla-
ration dit nouveau cabinet. Marx est
'surtout, adressée à l'opinion mon-
diale et qu'en raison de cette deati-
niition l'usage extérieur les diri-
peai>t.s allemands se sont surtout
ip'û'orc-és d'atténuer le fâcheux effet
produit à l'étrangPr par la crainte
d'un changement, d'orientation dans
la politique du Reich.
Tl serait peut-être téméraire de -e
faire trop d'illusions sur les pro-
jiie'-srs de i>e discours. Il serait de
même aussi impolitique qu'injuste
LA DÉCLARATION
DU CHANCELIER MARX
JBfrim. :.̃! î'év. •dcp. -Pc Ut Parisien.)
t.e chaKcelier Marx a donné aujour-
-d'hui Um Reicbstag lecture du pro-
g ranime gouvernemental.
H a déclaré notamment' que le
gouvernement du Reicii a été d'ac-
la forme républipaino de l'Etat.
Çelte-cl, Or-t-ll dit, a eU' confirmée
solennellement par ta lettre que le pré-
sidont d'Empire m'avait adressée le 20
janvier dernier et dans laquelle il dit
que l'activité politique du nouveau fiou-
vcrtifinent devra être conforme la
Constitution de Weimar.
Après avoir affirmé que l'Etat'
allemand pouvait être considéré
comme consolidé, M. Marx a déclaré
Cela doit rester ainsi. Le pouce~-
nement a la ferme volonté d'intervenir
pour la protection, la respect et l'hon-
neur de la Constitution -en vigueur, de
nés organes et de ses couleurs tels que
les fixe la Constitution de Weimar. C'est
̃une décision de l'Assemblée nationale
qui a donné à Vi Constitution jorce de
loi,. Une Modification quelconque ne peut
unis lieu qu'en suivant la voie prévue
par li Constitution elle-même. Toute
trn'ative de modification, soit par la
force, soit par tout autres moyens UU-
sera considérée par /1' gouveme-
inciit comme un acte de haute trahison.
Moi* la véritable protection de la Cons-
ViuHon de Wrltnar n'exclut pas le rvs-
parl du it-AbSC.
La a Reichswehr
i ':̃ i.viWThr .doit <ître BOUS-
u.lc i-uû uoane fois pour toutes aux
m NOUVEAU CAJSHTET ALLEMAND
De pumlie à droite, *iw.s au premier pl;m MM. Bmuns, Streisemana, Marx, Herft,
*~or. Debout, d-M-rUV.- KM. Iooh, K«nd«U, Kœhler, Schl«le et Onrtlns
luttes politiques ses membres. ne doi-
vtnt avoir aucun rapport avec 'es
organisations politiques quelles qu'elles
soient.
Le décret présidentiel sur le recrute-
ment illégal devra être strictement ob-
servé, et on fera connaîtra sous peu
du nooBvel'es" mesuras pour exclure du
recratetaeot tons, tes éléments hostiles
à, Il Constitution.-
J'Insiste tout parUculièrcmeiit, dit
le chancelier, sur le fait ijue'jo suis abeo-
Jument d'aocord sur ce programme et
sur sa réalisation avec le ministre de lu
Reichswehr et les chefs de l'année et
de la marine.
La politique étrangère
de M. Stresemann aera continuée
lira ce qui concerais la politique étran-
gère, la continuité des 6uts est une con-
dition première de succès. ('ette conti-
nulté est à la base de la confiance inter-
nationale. L'Allemagne aggraverait Ga-
mensément la difficulté de sa situation
si sa polilique il l'égard d'autres Etals
venait à être modifiée par un change-
ment de constellation politique' intérieure.
Par conséquent, il va de soi Que le notr-
veau gouveraaeanent poursuivra, dans le
sens de l'entente réciproque, la politique
menée jusqu'ici.
La politique menée par l'Allemagne
depuis la fin de la guerre, qui a abouti
finalement aux accords de Londres, au
plan Dawes, aux accords de Locarno et
l'eutrée dans la S. D. A' est carac-
IMPORTANTES DÉCLARATIONS DE M. BRUNI
DEVANT LA COMMISSION SÉNATORIALE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES
.Au moi. de décembre dernier,
lors il»1 la discussion du budget,
M. Aristide Brkind avait promis à la
Haute Assemblée lie lui fournir
toutes les explications sur. la poli-
tique extérieure du gouvernement.
Fidèle à sa promesse, M. Briand
s'est rendu hier devant la commis-
sion des affaires étrangères, réunie
sous la présidence de M. Lucien
Hubert,
Cette réunion a duré de 15 h. 30 à
18 il. 25. M. Briand a donné aux
membres de la commission tous les
renseignements, qui lui étaient de-!
mandé- tûute-s les précisions qui
lui. étaient réclamées sur la politi-
que extérieure de la France.
Le communiqué remis à ,la lin de
la réunion résume ainsi lés expli-
cations du ministre des Affaires
étrangères
M. Briand s'est, tout d'abord, élevé
contre une certaine campagne de presse
qui risquait de fausser l'opinion publi-
que et s'est défendu de l'accusation de
inessiuiiisiiif! qu'on lui adresse fréquem-
men.t. Le gouvernement a et veut avoir
un esprit du coutinuité dans sa politique
étrangère.
Les accords de Locarno
Les accord; de Locarno ont. en réalité,
comblé les lacunes du k-aité do Ver-
sailles, dont ils ont facilité l'exécution.
GMcc a eux, notre frontière du Rhin est.
pour la première fois, reconnue par
l'Allemagne et garantie par les alités.
Quant à la frontière orientale du Reich.
elle trouve aussi ses garanties dans les
accords de Locarno, puisque, sur ce
point, l'Allemagne s'est aussi engagée à
ne jamais recourir il la force.
L'évacuation de la zone de Cologne a
eu lieu en vertu du traité de Versailles
et non des accords de Locarno.
yuant au déjeuner mystique de Thoiry,
aucun engagement, de part et d'autre,
n'y fut pns, M.. Briand ayant fait nette-
ment entendre à M. Stresemann que l'ac-
cord ne pourrait <}tre complet entre
l'Allemagne et la France tant que les
questions de sécurité ne seraient pas
réglées, de'flnitivénient, mais'que la
France sans sortir- du traité de Ver-
vailles, -doïit l'exécution devenait plus
facile. -m- îrtontrcyatt disposée prefl'->
ter de toutes les occasions qui pourraient
iissui-px dans la paix urits. collabox-atiou
eflîcacu .etith1. les 'dmix pays..
La situation reste donc entière la
de. contrôle, il est vrai,
n'existe wlus, ,maid elle n'était créée que
pour une durée 'limitôo et -elle a été
remplacée, -.dès p;tr iuie commis-
aioa djinvesl^gation, permanente auprès
de la.. Société dès nations, commission
qj'î TAlleniag-ne a> acceptée, il Genève -et
que préside un général français.
A liooarao, i-a t'i-auce a voulu la paix.
Elle la veut pi-us fermement qitejaniais.
oc. qui ̃' lie: l'a. pas eaipêcnfie dc soutenir
éuergiquemeat, en Syrie et au Maroc,
deux guerre» qui lui avaient été impo-
ses, et elle ou est récompensée par la
situation morale de premier ordre qu'«liie
a acquise daus le mond-u et qui lui a
permis, dans bien des cas épineux., de
servir d'arbitre favorablement écouté.
Mais elle continuera à compter d'abord
sureile et ne négligera pas l'organisation
de la force matérielle qui lui est neces-
saire pour consolider sa force morale.
Bien fin de gêner sa politique de paix,
le souci de 6a sécurité ne pourra que
contribuer à la lui faciliter.
C'est cette politique de paix, pi-udenta
et ferme, qu'elle poursuit en Oriént et
en .laie. fi race il elle, des difficultés ont
été apaisées dans l'est de l'Europe. Nos
relations avec l'Italie se sont améliorées.
En Extrême-Orient, le gouvernement
français est dominé par le souci de ne
porter aucune atteinte i l'intégrité de la
Chine. Il est prêt à lui faciliter, le mo-
ment venu. l'accès de l'indépendance et
le bénéilce des libertés dont jouissent les
organisations nationales les plus moder-
nes.
Il espère qur !p:s autorités chincriscs.
dans ies i-égion-â dont:elles ont le con-
trôle, sauront prendre toutes les dispo-
térisée pur la renonciation à l'idée de
revanche.
-Tous les membres du cabinet,
ajoute Ji. Mars, sont d'accord pour pet--
sévérer dans la voie adoptée et pour
aider il la reconstruction de l'Allemagne
et de l'Europe par une politique de droit
et de pale, par une loyale volonté d'en-
tente et de Collaboration avec les autres
nations. Cette politique nous a rapporté
la libération de la Ruhr et des te2,ri-
toires à sanction, l'évaouation de la pre-
mière zone rhénane, la fin de l'activité
des commissions militaires étrangères en
Allemagne et, ces jours derniers, le règle-
ment de la qucstion du désarmement.
Ce que le Reich doit encore obtenir
il nous reste encore à obtenir l'égalité
morale et politique avec les autres peu-
ples et le rétablissement de notre pleine
souveraineté sur tout le territoire alle-
mand. Tant que durera l'occupation des
dewtième et troisième zones, cette occu-
pation mettra en danger le développe-
ment favorable de nos relations avec nos
voisiras de l'Ouest et ne se laissera point
concilier avec l'œuvre de Locarno qui
repose sur l'égalité des droits.
Le gouvernement du Reich doit atten-
dre que la politique d'entente porte éga-
lement ses fruits dans ce problème.
A LA DERS1ERF, HEVRE
Une intervention du comte West&rp, leader
des nationalistes, provoque un incident et
amène le ministre des Finances à protester
auprès du chancelier.
siUqpsjuéeaasaires pour qu'aucune aUeiuto
^o*o'TH»rtée il. Ut*Ie d* 'personne et que,-
'liés' biens soient protégés, comme le
veut ie droit des geus.
Eu résumé, la Franco n'a rien perdu,
jusqu'ici, is pratiquer une politique clair-
voyante et pacifique. Elle y a, au con-
traire, beaucoup gagné, matériellaument
et moralement. Ellu doit à elle-même
et au monde d'y persévérer.
Autres question!
Après cet exposé, qui a l'ait une
impression des plus favorables sur la
commission tout entière, divers ques-
tinns on!. été posées par MM. Chêne-
benoit. LobrouïSe, Lemery Lhopi-
lean, Klatz e( de Jouveut'I.
•M. Buiand y a répondu en donnant
des précisions nouvelle:
il a affirmé que la situation actuelle
de lu France était bonne et que ses
alliâmes, ses amitiés, son armée, sa
sagesse et su fermeté lui promettaient
d'envisager l'avenir suns optilnisme exa-
géré, mains avec une confitnee entière.
Jl a terntiné en assurant
1. Qu'il n'y avait pas, en matière exté-
une politique personnelle qui lui
soit particulière. Les affaires étrangères
de la France sont toutes délibérées en
conseils des ministres et tes résolutions
prises d'uia commun accord, après des
discussions où s'affirment les libres
opinions de chacun de ses membres;
w° Aucune engagement n'a été prts qui
puisse porter atteinte aux traités ni qui
soit de nature il tier, soit le gouverne-
ment, soit le Parlement. Celui-ci aae se
trouvera jnmais mis en préseaace du fait
accompli.
Lr; ministro a enfin déclaré qu'il
persistait à considérer que la poli-
tique de paix devait être maintenue
avec toutes les sécurités qu'elle
comporte et qu'il était indispensa-
ble, dans l'intérêt du pays, de sa-
voir montrer, en matière extérieude,
nne certaine continuité dans les
Vues, combinée naturellement avec
le légitime souci de la sécurité na-
tionale auqu«l': 4quand il a eu la
charge des Affaires étrangères, M.
Briand .affirme qu'à aucun moment
il n'a failli.
D'accord avec la commission. il
a été décide que M. 'Lucien1 Hubert
eb M. Bwand, sous réserves de f ap-
probation rlu gouvernement tout
euticr, fixeraient, la date à -laquelle
la discussion publique pourrait ve-
nir devant le Parlement, étant en-
tendu qne le débat se déroulerait
d'abord' devant le Sénat.
Vraiment le ne comprends pas pourquoi mon confrère de lit rue
Trézel s' et t servi, du revolver J l Z .•̃̃
LA SITUATION
DELA TRESORERIE
S'AFFIRME DE JOUR EN JOUR
PLUS SATISFAISANTE
dent du jiuur raffermir te
et les finances pro-
duisent leur plein eiïet. Elles in-
Huent directement et de la façon la
plus satisfaisante sur l'état du Tré-
soir. Celui-ci dispose à la Banque de
furles disponibilités qui lui assu-
rent une large aisance. La restaura
tion dc. la conftanee permet, paral-
lèlement, à la caisse d'amortisse-
ment .de poursuivre rapidement
l'aménagement des bons de la Dé-
nationale et de se dégager
d'une largc partie des charges qu'Us
lui imposent.
Les bons de la Défense à un an
ne rapporteront dorénavant que
Dans >a réunion d'hier, le comité
linaucier de la caisse d'amortisse-
ment, vu l'abondance des souscrip-
¡,ions aux bons de la Défense natio-
nale, a décide d'abaisser de a.50 0/0
à 5 OIO le taux de l'intérêt des bons
Ù un ata. Un décret du ministre des
Finances inséré ce matin l'Officiel
consacre cette mesure.
D'untre part l'intérêt des comptes-
courante du Trésor est fixé à
3.50
Le taux d'escompte abaissé à 5Y2%
La Banque de France u abaissé le
taux de non escompte de- ftil/2: 0/0
5 1/2 '0/0 et eewt'
,L'Etat a remboursé 650 millions
sur les avances faites
par la Banque de France fg
Les service.* du Trésor, utilisant
une partie des larges disponibilités
que procurent aux caisses publiques
les larges souscriptions qui affluent
de tous côtés, ont remboursé cette
semaine miltions la Banque de
France au titre des avances qu'elle
a faites à l'Etat. En même temps que
ce chiffre, le bilan de la Banque de
Franee fait apparaître une dimi-
nution de l.(5t5S millions an titre des
comptes courants et une augmenta-
tion.de millions de la circula-
tion, chiffres qui cerrespondent aux
opérations menées par la caisse
d'amortiasement pour faire disparaî-
tre les bons de la Défense nationale
à six moi'
Le cours des changes obéit entièrement
aux impulsions données
par la Banque de France
La hausse, irôs légère d'ailleurs,
que marquaient deguis quelques
jours la livré et le», dollar, s'est
̃ «mrté** nier-
credi il. ouvrait, le lende-
main matin, pour rétro-
grader, vers 15 heutes, à 123 27, et
terminer, à 18 heures, 28. Le
dollar, altrè; avoir été payé, il.
15 heure?, il a terminé à
Le belga valait 3 535, la peseta
̃̃l 2 45. la lire 1 et le flanc suisse
4 8825.
Ajoutons que le cours des changes
est entièrement dominé par la vigi-
lante influence de lit Banque de
France et qu'il obéit, entièrement
aux impulsions données selon tes
règles d'une tactique savamment et
prudemment concernée.
La taxe sur le chiffre d'affaires
a foarni des plus-values en janvier
La statistique du rendement des
impôts en janvier n'est pas encore
cnmplètement centralisée. Toutefois.
d'après des indications déjà recueil-
lies, il apparaît que, durant ce mois,
la ta,ce sur le chiffre d'affaires a
fourni des plus-values sur les éva-
{nations budgétaires.
LA MAJORATION DES TARIFS DE L'ÉLECTRICITÉ
Le conseil d'Etat la réduirait de 25 à 15 0/0
Nous avons siyualé l'émotion sou-
levée par le vote du conseil muni-
cipal majorant de 25 0/0 les tarifs
do l'électricité.
Le conseil d'Etat est appelé, 'on
lc sait, a se prononcer sûr cette
mesure.
La section des travaux publics de
la Haute Assemblée vient de faire
connaître son avis. Elle estime que
la taxe ne doit pas dépasser 15 0/0.
L'avis définitif ne- sera toutefois
émis que par le conseil d'Etat,
toutes sections réunies. Cette déci-
cion interviendra dans une huitaine
de jours.
Ou fait observer, à l'Hôtel de
Viltei que, d^vi la,- la commission
des finances du conseil municipal
aura pu se réunir afin d'examiner
si, ronformément à la demande de
,NI'. Buoaille, la question ne pourrait
pas être soumise à nouveau à
l'assemblée municipale.
LA RÉFORME ÉLECTORALE
AU CONSEIL DE CABINET
M. albert sarraut
EXPOSE SON PROJET
de SCRUTIN UNINOMINAL
M. Albert Sarraut a commencé,
hier, devant ses collègues, réunis en
conseil do cabinet sous la prési-
dence do M. Ppincaré, l'exposé du
projet de loi qu'il a été charge de
préparer sur la question de la
réfonne électorale.
Le ministre; de l'Intérieur achè-
vera son exposé aa cours d'un pro-
chain conseil de cabinet.
A l'issue de cette .réunion,-
M. Albert Sarraut a bien voulu notas
fournir les renseignements suivants
sur son exposé
J'ai d'abord, examlné, nous a-t-il
déclaré. l'état parlementaire de la ques-
tion, c'est-à-dire que j'ai d'abord fait
une récapitulation et une analyse des
sept ou huit projets de lo; différents
dont ne trouvent déjà saisis actuelle-
ment soit le Sénat, soit la Chambre.
Puis j'il! commencé l'exposé de mon
propre projet dont j'ai indSqué seule-
ment les grandes lignes au conseil. Ce
n'est rien vous apprendre, je crois, que
de vous dire que mon projet consiste en
un retour, pour le mode d'élection des
députés, au scrutin uninominal, sur la,
base des anciens arrondissements. C'est
dire qu'il n'y est pas tenu compte des
modifications apportées dans leur struc-
ture par la réforme administrative.
Pour les questions que je qualifierai
d'accessoires, comme le nombre de tours
de scrutin et la prolongation du mandat,
je n'en commencerai l'exposé qu'au
cours du prochain conseil et Je aule tenu
d'en réserver la primeur aux membres
du gouvernement.
Lorsque j'aurai terminé, mes collègues
seront appelés à discuter mes proposi-
tions, dont le texte actuel est donc pro-
visoire, et dès qu'un accord aura été
réalise et aura abouti, un projet, défini-
tif. celui-ci, sera déposé sur le bureau
de la Chambre et la commission du suf-
frâgo universel pourra aussitôt en com-
mencer l'examen,
CE QUE CONTIENT LE PROJET
DE M. SARRAUT
A ces déclarations du ministre de
l'Intérieur, nous pouvons ajouter
les précisions complémentaires sui-
vantes. •
Pour établir son projet, M. Albert
Sarraut est parti de cette base que
la grande majorité du pays se mon-
trait nettement hostile au maintien
du système actuel et qu'il en voyait
la preuve dans les trois faits sui-
vants
1" En 70 conseils généraux sur
90 se sont prononcés pour le retour au
scrutin d'arrondissement
En sur la propositon de
M. Reuaudal, la Chambre a décidé d'abro-
ger la loi électorale de 1M9:
36 En également, le Sénat a voté
la proposition de loi Souliô rétablissant
ln scrutin d'arrondissement comme mode
d'élection des députés.
Et c'est en s'inspirant de ces pré-
cédents que, après avoir examiné les
divers projets dont les Chambres
sont actuellement saisies, M. Sarraut
s'est rallié au rétablissement du
scrutin uninotninal qui est à la base
du projet de loi élaboré par lui.
Mais comme par suite de l'aug-
mentation de la population enre-
par le dernier recensement,
l'application de la proposition suu-
lié proposition votée par le Sénat
anrait eu pour résultat d'accroi-
tre de 45 environ le nombre des
députés' à élire, le ministre l'a
écartée et.. tout en reprenant comme
cadres, les anciens arrondissements,
ü a procédé à une nouvelle répar-
tition des circonscriptions en « acco-
tant aux voisins les arrondisse-
ments comptant moins dtT 40.000 ha-
bitants. Le système en outre
trois députés au minimum par
département, plus un député par
900.OU(1 habitants de nationalité
française, ou par fraction de 100.000.
C'e,t ainsi qu'un département com-
prenant 175.000 habitants élira
députés et qu'un département en
comportant élira 1 députés.
D'après les calculs établis par les
services du ministère de l'Intérieur,
I le chiffre global des députés il élire
au nouveau mode de scrutin accu-
serait une légère diminution de 10
à 15 sur le total actuel. La Cham-
bre actuelle compte 584 députés,
prochaine n'en réunirait que 570
environ.
Quant iL la prolongation de la durée
du mandat de député il six ans et
au renouvellement par tiers, nous
croyons savoir que, tout en s'en mon-
trait partisan, M. Albert Warrant
serait hostile à leur application à la
législature actuelle.
rence des présidents et devant, le groupe
socialiste de l'a Chambre.)
CUBA NE VEUT PAS 19
DE RICCIOTTI GARIBALDI
Londres. 3 février [dép. Petit Parisien,)
RAociotti Garibalili «test, embarqué a
à bord de YOrova, à dessina-
lion de Cuba, où l'attend, a-t-il déclaré,
son frère aîné, le général Giusepp*1.
D'autre part, un message Excliango
Telegraph de New-York rapporte que le
commissaire des services d'immigration
à la Havane a fait connaitre aujourd'hui
que a colonel n Garibaldi. ayant été
expulsé d'un autre pays, ne sera pas
autorisé à débarquer à 'Cuba.
REVISERA-T-ON LE PRIX DES TAXIS ?
L'opinion publique enregistre, depuis
plusieurs semaines, avec satisfaction, une
baisse const.ante et. considérable du prix
de l'essence et une baisse également
appréciable du cours de; caoutchoucs.
En février 1926. époque du dernier
relèvement des tarifs des auto-taxis, l'es-
sence cotait 221 francs l'hectolitre, rendu
Paris. octroi non comprise. Elle cote au-
jourd'hui 195 francs.
Le caoutchouc feuille fumée gaufrée
standard cotait francs le kilo le 1"
février 1926 et 22 fr. 40 le février
En raison de ces constatations. SI. Fer-
uaud Laurent a écrit au préfet de la
Seiue. lui demandant s'il n'entre pas dans
ses -intentions de proposer au. conseil
rmis%jip*l ,.de; réviser les tarifs des :auto-
i;>xis=dans.im sens favorable aux usagers..
UNE RÉVOLTE MILITAIRE
LA QUATRIÈME EN UN AN
ÉCLATE AU PORTUGAL
On y procluc état
it tiige et le fesérel
Carnona, président
du Conseil et mi-
niitre de la Guerre,
nmrckt, » la tête
lies t7oi-fes jomer-
nnmeatales, >nr Porto,
fojtt d« la rébellion
jJrp. ̃; Petit Varis!)
'Un
Lisbonriejannonr-e
qu'une', iiïsurrec-
t îQiL, militaire il
Porto.
L'état "de siège a
élé.proclaméiet le
.général (Jarmouu,
président du Con-
seil 'et -iniiiuslrer
1 Le.géfléral Carmon» de la?&uerfcè,Và a
pris.. en personne
;le
les insurgés. (lui
Il y a lieu de noter que c'est le
quatrième mouvement révolution-
naire qui se produit, au Portugal
depuis un an. En février deux
batteries d'artillerie ouvrirent le
feu sur Lisbonne, mais furent coin-
traintes de se rendre après vingt-
quatre heures de combat.
Une autre révolution se produisit
en mai, lorsque'le général Mendès
Cadecatas contraignit le cabinet à
démissionner. De nouveaux taxables
éclatèrent en juillet et il y eut en-
core 4les désordres en décembre. Le
général Uomez Costa, qui devint
premier ministre après la révolte de
mai, fut expulsé en juillet et le gé-
néral darmona prit la direction du
gouvernement.
Un fonctionnaire de la Préfecture de la Seine
aurait faussé un contrat de la Tille
Le préfet de là Seize a saisi le parquet
Le parquet de la Seine instruit
actuellement une affaire assez déli-
cate, dans laquelle serait impliqué
un chef de bureau de la préfecture
de la Seine. Il s'agirait d'un contrat
intéressanf, la construction d'un
groupe d'habitations à bon marché,
dont les termes auraient été délibé-
rénients faussés.
Bien qu'il soit apparu, d'après une
première enquête, que les intérêts de
la Ville de Paris n ont pas été com-
promis par le faux commis, le pré-
fet de la Seine, soucieux de mainte-
nir l'iintégrité de son administration,
a tenu à soumettre les faits à l'ap-
préciation du parquet, le laissant
juge de la suite que comporte
l'affaire.
POUR. ET COJVT7(E
Nous avons un verbe nouveau, un
mot nouveau. Carambouiller, caram-
bouillage. Je carambouille, tu caram-
bouilles, 11 carambouille. Euphonique
conjugaison.
Aujourd'hui, c'est le mot qui créé
la chose c'est le verbe qui crée le fait.
On a lancé le mot et le verbe. Aussitôt,
de tous côtés, des affaires de caram-
bouülage se révèlent. Aussitôt on dé-
couvre qu'il y a de méchants garçons
qui passent leur vie à carambouiller.
Maudits soient ces carambouilleurs
carambouillant
Le truc, on le sait, n'est ni neuf ni
compliqué. Il consiste à passer com-
mande et à obtenir livraison de stocks
de marchandises. Le perfidè caram-
bouilleur se garde bien d'effectuer le
paiement de ces marchandises et il les
liquide, lui, illico, u des prix défiant
toute concurrence. Le bénéfice est cer-
tain et considérable.
Il y a un petit détail à noter. Tous
les carambouilleurs que l'on vient de
pinces, sont étrangers. En faut-il con-
clure qu'il faut être étranger pour pou-
voir exercer en France l'intéressante
profession de carambouilleur? Ma foi,
oui, peut-être.
Pour pouvoir carambouiller, il est,
en effet, absolument nécessaire de dis-
poser de marchandises. Mais pour avoir
ces marchandises sans les payer
comptant, bien entendu il convient
d'inspirer confiance aux vendeurs
aux volés. Pour inspirer confiance à
des vendeurs français qui seront, sitôt
la vente faite, des volés français, ne
suffit-il pas de ne pas être Français ?
Il est bien certain que la candeur de
certaines des victimes des carambouil-
leurs est idyllique et touchante. Des
frippons établis. dans des chambres
d'hôtels meublés et n'ayant ni réfé-
rences, ni magasins, ni répondants, ont
obtenu tout ce qu'ils ont voulu, tout
simplement parce qu'ils portaient des
noms à coucher dehors. Parce qu'ils
venaient du Péloponèse ou de la Syrie
ou du .Caucase, ou de la Calabre
ces lascars ont tout de suite inspiré
confiance. Parce qu'ils avaient les che-
veux cirés et qu'ils baragouinaient un
jargon barbare, tout de suite ils ont
fait figure, chez nous, de clients sé-
deux. Tout de suite, on leur a accordé
de larges facilités de paiement les
difficultés de paiement étant réservées
aux Français.
En somme, le beau verbe caram-
bouiller signifie profiter de la crédu-
lité des Français des Français sou-
vent si prudents et souvent si soup-
çonneux vis-à-vis des autres Français.
Maurice PRAX:
A LA QUATRIÈME PAGE -*?
i DE LA BALTIQUE
îl A LA MER NOIRE
i *V/Z*m République Tartare
j M. Fazlnll», président de Conseil, =
• expliqae la Constitution. Une SE
i séance au comité exécutif central. = ]
lft"»»i"i"i par, A.NDHÉE .Viou.19 ̃"̃ ̃ ̃ Ig. (
LA LÉGION
D'HONNEUR
LA PROMOTION DE LA JUSTICE
PARAIT CE MATIN A L'OFFICIE4
On trouvera La deuxième page
la.: promotion du ministère de la Jus-
tice, qui parait ce matin à l'Officiel.
Voici les portraits de quelques pro-
mus. En haut, M. Lescouvé, élevé
à la dignité de grand officier au
dessous, M. Carrier, secrétaire géné-
rale de la présidence de la Cham-
bre (à gauche) et M. Hardy, chef du
secrétariat générai de la présidence
du Sénat; tous deux promues comman-
deurs.
LA CROIX AUX CULTIVATEURS
QUI AURONT, OBTENU
LES PLUS BEAUX RENDEMENTS
EN BLÉi
M. Queuille a le plus grand souci
de développer la production de blé
'pour assurer le ravitaillement na-
tional. Il a déjà pris des mesures
pour faciliter et encourager les usa-
ges des semences sélectionnées, des
engrais et de toutes les méthodes
susceptibles de porter au maximum
de rendement la culture du blé.
Nous croyons savoir qu'il est dans
ses intentions de donner une noua
velle marque de sollicitude et d'en-
ceuragement à ceux de nos cultiva-
teurs qui se dépensent à la grande
production traditionnelle française,
en consacrait une promotion spé-
ciale dans la Légion d'honneur à
ceux des agriculteurs qui auront,
obtenu à la fois les plus beaux ren-
dements et suivi les méthodes les
plus parfaites de culture.
UN MÉCANICIEN DE L'ÉTAT
ET PLUSIEURS GENS DE MER
FIGURERONT SUR LA PROMOTION
DES TRAVAUX PUBLICS
promotion dans l'ordre de la
Légion d'honneur, au titre du minis-
tère des Travaux publics, paraîtra
dans une huitaine de jours au Jour-
nul officiel. Lne fois de plus, ce
travail a été, pour M. Tardieu,
l'occasion d'accorder aux braver
gens, au surplus gens braves, la
suprême -récompense. C'est là une
habitude chez notre ministre de*
Travaux publics, qu'il s'applique à
élever la hauteur d'une tradition.
On ne saurait. trop l'en féliciter.
.M. Tardieu a réservé, aus?i. un
contingent hélas! trop limlté
son grand désir aux gens de nwr>
qui, au milieu des rochers et des
courants, par tempête et par brunie,
rectteillent les équipages en perdi-
tion.
Deux vieux loups df ruer. Hippo-
lytu Guillou, patron du bateau dp
sauvetage de Ploaré, et Charles Lu-
venu' paturon du bateau de sauvetage
do iGourv. verront briller la croix.
sur leur poitrine, .i côté.du vérita-
ble arsenal de décorations que léun
ont valu de nombreux sauvetages.
Tous deux, humbles et mode*»!?:
toujours sur la brèche- ont ̃ pouss*?
au plus haut degré le dévouement
et ) 1 abnégation. Tous deux, durant
plus, de quarante ans, lapant: djaii'^
que, d'arracher» la meT, au,
prix de gigantesques efforts, de. pro-»
diges d'habileté, un nombre chaque
jour plus grand de vies humaines'.
Tous deux ont magnifiquement)
réalisé la plus -belle vie de sacrifice;
(tuiliou avec ses 5.t sorties au cotir4
desquelles 129 personne? furent
sauvées, Lavenu avec ses 4i expé-
ditions et ses 91 sauvetages. A !nouvelle de leur promotion, la; joie
sera grande dans la population ma-
ritime.
M. André Tardieu a tenu au.–
a récompenser quelques-uns de
ces admirables capitaines s au
lon>t cours, capitaines au cabo-
tage qui, leur pavillon. large-
ment déployé sur des bâtiments
anonymes, ont lutté stoïquement au
milieu des champs de mines et des
sous-marins. les capitaines Bernard
Blavier, commandant YAbd-cl-Ka-
der ,Jean-Baptiste Dolo. d'Etaples,
recevront la croix, en récompense de
leur sang-froid, de leur habileté, de
leur attitude courageuse au cours
de la guerre maritime sournoisement
meurtrière.
Le capitaine Léon Planeheur, com-
mandant du Lotus; Auguste Gertain"
le chefs mécanicien du Paris; Louis
Baril. le doyen des pilotes de la
station de Villequier, figureront éga-
lement sur la profhaine promotion.
La croix récompensera les services'
du capitaine Rault, de SainUServan,
qui, au cours des hostilités, com-
manda un quatre-mâts. tout coav>
me ait temps des Surcouf et des
Jean Bart, pour assurer notre ravi-
taillement en pétrole.
Enfin, M. Tardieu a tenu ;'i i;pin-
xler Sur la poitrine du méc-iuicien
Louis Rabiot, du réseau de l'Est, la
croix d'honneur. Laissons à <<>* chef
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