Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir
Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)
Date d'édition : 1926-08-18
Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 18 août 1926 18 août 1926
Description : 1926/08/18 (Numéro 18068). 1926/08/18 (Numéro 18068).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/10/2008
LE PETIT PARISIEN
L'ÉTRANGE AFFAIRE
DU CERCUEIL
DE LORD KITCHENER
M. FRANK POWER
EST RENTRÉ HIER A LONDRES
Il persiste à affirmer qu'il y avait
un corps dans la caisse mor-
tuaire qu'il ramena de Norvège
et qui n'était autre, dit-il, que
celle fabriquée pour recueillir
les restes du maréchal
Londres, 17 août (dép. Petit Paris.)
L'affaire dite du « cercueil de Kit-
chener ne semble pas sur point
d'être éclaircie.
Après une mystérieuse absence de
vingt-quatre heures, M. Frank Po-
wer est rentré ce matin, et son re-
tour pose de nouveaux points d'in-
terrogation. Pourquoi, tout d'abord
ce brusque départ de la capitale à
l'heure où, de l'avis de tous., devait
éclater ou son imposture ou son
triomphe? Voilà son explication,
telle qu'il l'a donnée ce matin, à sa
descente du train, à la gare Water-
loo, à un correspondant du Star.
Dans la nuit de dimanche à lundi,
a-t-il déclaré, j'eus, Scotland Yard, une
consultation de cinq heures avec l'ins-
pecteur de police Burmby et d'autres
fonctiannaires de la police. Je leur de-
mandai si je pourrais, le lendemain.
assister à l'ouverture de la caisse.
Ce n'est nuiHem-ent nécessaire, me
répondirent-ils.
Je jugeai, toutefois, qu'il était de mon
devoir d'insister et, hier matin, je me
rendis à la morgue où je me heurtai à
un officier de police qui m'en Interdit
l'entrée. Ce que voyant, je pris le parti
d'accompagner ma femme à Portsmouth.
Dès que j'appris, par les journaux du
soir, qu'un cercueil avait été trouvé dans
la caisse, j'avisai par télégramme l'ins-
pecteur Burmby que je retournerais ce
matin à Londres et que je me présente-
rais à Soottaml Yard, il midi.
Qu'allez-vous faire maintenant ? lui
a-t-on demandé ?
Il me faut d'abord éclaire* cette
affaire du cercueil vide. Je vais, en pre-
mier lieu, solliciter de Sootland Yard
l'autorisation d'examiner le coffre inté-
rieur du cercueil. Ce ne peut pas être
celui qui reçut le corps en Norvège et
dont j'affirme qu'il fut fait pour rece-
voir les restes de lord Krtchener, qu'il
demeura dix ans dans une morgue de
Lynes qu'il fut récemment vendu aux
enchères et que l'acquéreur me le reven-
dit à Kirkwali (Orea/les). Dans toute cette
affaire j'ai la conscience parfaitement
nette. Je ne m'abrite pas derrière la loi.
Je n'ai violé aucun règlement, je n'ai
pas fait de fausse déclaration et je n ai
mystifié personne. D'ailleurs, il existe
dans le cercueil imtérieur une marque
que ,j'ai faite moi-mi-me et qui doit me
permettre de reconnaître sans la moindre
hésitation s'il a été enlevé et remplacé
par un vide.
Voilà ce que M. Frank Power
déclarait ce matin avant de se ren-
dre il Scotland Yard.
LE TRAITÉ ITALO-ESPAGNOL
Un commentaire du Mnsaggtro
Rome. 17 août (dép. Petite Parisien.)
Les journaux publient le texte du
traité italo-espagnol, qu'ils font sui-
vro do longs commentaires qui en
soulignent la portée pacifique. Il est
intéressant de signaler l'article du
Messagyero, selon lequel aucune en-
tenta préalable ne serait intervenue
entre l'Italie et l'Espagne au sujet
des questions qui se posent dans le
domaine international, notamment
e,p ce qui concerne la Société des
nations et Tanger.
L'AFFAIRE
Un grand journal allemand, le Bxrliner Tage-
blatt, demande toute la lumière, sans souci
de l'agitation nationaliste qui pourrait
en résulter
Berlin, 17 août (dép. Havas.)
Le Berliner Tageblatt demande
qu'en raison des versions diamétra-
lement opposées, répandues en
France et en Allemagne, au sujet des
incidents s de Gemersheim, cette
affaire soit, une fois pour, toutes,
éclaircie.
Nous attendons du gouvernement, dit-
Il, qu'il réclame satisfaction par tous les
moyens à sa disposition, dans le cas où
des' excès auraient été commis par des
Français. Nous demandons aussi, si l'in-
cident s'est produit dans d'autres condi-
tions, que le gouvernement éclaire le
public, sans s'inquiéter de l'agitation na-
tionaliste, car des plaintes injustifiées ne
pourraient avoir que des conséquences
iàctieuses pour l'Allemagne et les ter-
ritoires occupés.
M. HOMEM CHRISTO EXPULSE DU PORTUGIL
Lisbonne, 17 août (dép. Havas.)
Le gouvernement a informé M. Ho-
mem Christo, directeur du journal
Informaçao, qu'un arrêt d'expulsion
a été pris contre lui.
M. Homen Christo partira demain
pour Paris.
[M. Homen Christo, exilé du Portugal
aussitôt après la chute du roi Manoël,
pour avoir participé au mouvement de
résistance contre la République, s'était
retiré à Paris.
Rentré récemment au Portugal, Il avait
repris aussitôt une part active à la lutte
politique.]
Découverte d'un comploten Corée
Tokio, 17 août (dép. Times.)
Le Nichi Nichi déclare qu'un com-
plot contre la vie du gouverneur
général de Corée et contre le gou-
verneur local a été découvert à Tai-
kiu (Corée). Quinze Coréens ont été
arrêtés sous l'inculpation d'incita-
tien au désordre.
Réorganisation du commandement
sur la frontière nord du Maroc
Rabat, 17 août (dép. Petit Parisien.)
La stabilisation de notre frontière
nord par la construction de nouveaux
postes et l'évacuation, à peu près termi-
née, de celles de nos troupes qui à la
suite des opérations de juin avaient été
amenées à occuper des territoires en
zone espagnole, viennent de terminer
certains remaniements dans le comman-
dement et dans l'organisation de ce que
les communiques nomment encore le
front nord. Toute la partie est de ce
secteur, qui était autrefois occupée par
le groupement de Taza, est tenue main
tenant par la seule division marocaine
du général Ibos. Par contre, le groupe-
ment de Fez du général Duffleux sub-
eiste mais ne comprend plus que deux
divisions qui sont, l'est, la 2' divi-
.Ion Thévenet, et, à l'ouest, la 128' divi-
sion Vonhoven.
LES FAUSSAIRES NONCROIS EN APPEL
LE SECRÉTAIRE DE WINDISCHGRAETZ
FAIT VOLTE fACE
Il a retiré, au cours de l'audience
d'hier, lui, le principal accusateur
des faux monnayeurs de Budapest,
toutes ses précédentes dépositions
Budapest, 17 août (de n. env. spéc.
Le procès des faux billets de mille
francs est redevenu, dès le seconde
jour d'audience du nouveau procès,
aussi sensationnel qu'en premiers
instance, mais, cette fois, en sens
inverse.
Le premier procès tendit, en effet,
de la part de certains accusés et té-
moins, à englober le gouvernement
hongrois et en particulier le prési-
dent du Conseil, le comte Bethlen,
dans le complot des irrédentistes
hongrois contre la monnaie fran-
çaise. Entre temps, le comte Beth-
len, soutenu envers et contre tous
par une grande puissance étrangère,
est demeuré mattre de la Hongrie.
Dès lors, ses adversaires n'avaient
plus qu'à battre en retraite et c'est
ce qu'ils font.
Le choix d'un nouveau défenseur
par Raba, secrétaire du prince Win-
dischgraetz, comme je le faisais pré-
voir hier, répond à cette volte-face.
En effet, aujourd'hui, Raba a dé-
claré qu'il retirait toutes ses déposi-
tions de l'instruction et du premier
procès. Elles lui avaient été, dit-il,
suggérées par son précédent défen-
seur, l'avocat Tereky, député, appar-
tenant à l'opposition de gauche. Ainsi
Raba déclare lui-même aujourd'hui
fausses toutes les accusations qu'il
avait portées contre le comte Beih-
len, contre le comte Paul Teleki. con-
tre l'aumônier militaire Zadravecz et
contre le directeur de la caisse
d'épargne postale, Barosse.
Quiconque a suivi les premiers dé-
bats demeurera quelque peu scepti-
que sur ce revirement, mais le ri-
deau* tombera sur la pièce et il y
aura, par deux fois, chose jugea. On
comprend donc l'aisance éltigra.nte de
l'ex-chef de la police, Nadossy, dans
la salle du tribunal. Il arbore à sa
boutonnière, comme tous ses coac-
cusés, l'insigne de la société irréden-
tiste de Etelkoez et toute son atti-
tude devant ses anciens subordonnés,
au garde-à-vous, en gants blancs,
respire la conviction que la fausse
monnaie patriotique est de bonne
guerre dans la Hongrie du traité de
Trianon. Il est peu probable que le
procès amène quelqur coup de théâ-
tre d'ici à la fin de la semaine.
Marcel Dvnan.
LA PROROGATION DU TRAITÉ
COMMERCIAL FRANCO-ESPAGNOL
Saint-Sébastien. 17 août (d. Havas.)
Le ministre des Affaires étrangè-
res a publié une note. au sujet de la
prorogation du traité commercial,
hispano-français signé hier avec les
adaptations nécessaires pour l'ac-
commoder aux circonstances écono-
miques actuelles. La note explique
la portée des termes de cette adap-
tation heureusement conclue elle
explique longuement que les buts
essentiels poursuivis par l'Espagne
étaient
1° Suppression de la consolidation
des droits douaniers des marchandises
françaises à leur introduction en Espa-
gne 2° obtention d'avantages pour les
exportations espagnoles dont les d'roits
d'entrée en France avaient été augmen-
tés de 30 0/0; 3° le gouvernement espa-
gnol se préoccupa lors des négociations
de rendre compatible l'importation des
produits français en Espagne avec la
protection de l'industrie espagnole.
En terminant, la note exprime la
satisfaction du ministre des Affaires
étrangères du fait que les gouverne-
ments espagnol et français, gràce à
leurs réciproques et intelligentes dis-
positions conciliatrices aient per-
mis aux négociateurs d'harmoniser
les intérêts des deux économies
nationales, en écartant ainsi le,s
conséquences d'une rupture com-
merciale, même transitoire, et en
ouvrant le chemin aux négociations
ultérieures sur des bases plus larges
Les négociations italo-roumaines
en vue d'un pacte d'amitié
Rome, 17 août (dép. Radio.)
On déclare, dans les milieux politi-
ques romains, au sujet des nouvelles
publiées à l'étranger concernant les
négociations qui se déroulent actuel-
lement entre Rome et Bucarest, eu
vue de la conclusion d'un pacte
d'amitié ilalo-roumain,'que le gou-
vernement du général Averesco
n'insistera pas auprès du gouverne-
ment italien pour obtenir la recon-
naissance du protocole signé à Paris
en 1920 et concernant l'annexion de
la Bessarabie à la Roumanie.
Le pacte d'amitié italo-roumain
sera fondé sur le respect des traités
en vigueur, ce qui n'engagera aucu-
nement l'Italie vis-à-vis du proto-
cole de Paris, cet acte diplomatique
ne pouvant être considéré comme
étant juridiquement en vigueur,
attendu qu'il n'a pas été ratifié par
le Japon.
Le traité italo-roumain serait cal-
qué sur les pactes d'amitié conclus
entre l'Italie et la Yougoslavie et
l'Italie et la Tchécoslovaquie. Il
s'inspirerait également du traité
d'arbitrage italo-suisse.
« LE PEUPLE FRANÇAIS^REPREND CONFIANCE»
déclare M. Marron T. Herrick
New-York, 17 août (dép. Radio.)
M. Myron T. Herriek, ambassadeur
des Etats-Unis à Paris, est arrivé à
New-York à bord du Mauretania.
Interviewé aussitôt par les jour-
nalistes, M. Myron T. Herrick a
déclaré
Je suis très optimiste en ce qui
concerne l'avenir de la France. J'ai con-
fiance que la situation française rede-
viendra normale, parce que la confiance
revient dans le peuple français.
En Angleterre, un incendie détruit
cent automobiles dans un garage
Londres, 17 août (d. Petit Parisien.)
Un formidable incendie a éclaté
ce matin dans un garage de
Twickenham. Cent voitures auto-
mobiles et douze chars à bancs ont
été détruits. Le montant total des
dégâts est évalué à 70.000 livres
sterling.
LE CONGRES DE LA PAIX
S'EST OUVERT HIER
AU CHATEAU DE BIERVILLE
Trou mille personnes participaient à cette
impreisionnante manifestation
Boissy-la-Riviere, 17 août (dép. P. P.)
La séance d'ouverture du congrès dé-
mocratique international pour la paix a
été précédée d'une imposante manifes-
tation, qui s'est déroulée dans le cadre
merveilleux du cump de la Paix et du
parc du château de Bit-rville.
Après le banquet de près de trois mille
couverts, un long cortège aux flambeaux
est parti du camp de la Paix pour se
rendre au théâtre de verdure, où devait
avoir lieu la séance d'ouverture. En tête
venait l'immense drapeau bleu de la
Société des nations, porté à bout de bras
par de robustes jeunes hommes.
Derrière cet emblème s'avançaient les
drapeaux des trente nations représen-
tées au congrès. Tous ces drapeaux fra-
ternellement mêlés ouvraient la marche
devant le long défilé des congressistes,
dont M. Marc Sangnier, Mgr Julien. M.
Ferdinand Buisson et les personnalités
présentes au banquet avaient pris la
tôle.
Au long du cortège retentissaient les
hymnes à la paix, chantés dans toutes
les langues avec un entrain vraiment
.mpresstonnant.
Par les du parc, le cortège a
gagné le dicatir de verdure, où M. Marc
aa 'guicr a ouvit la sério d«.9 discours.
Après avoir dit la joie que hii inspire
l'enthousiasme des jeunesses pacifiques
du monde, le président ajouta
Ges jeunes gens ne sont pas des
rêveurs, des idéalistes illuminés. Ils sa-
vent quels rudes combats ils auront à
livrer. Ils savent qu'ils ne triompheront
qu'en créant dans le monde un état d'es-
prit nouveau et que ce sont les peuples
qui doivent entraîner Ies gouvernements
dans les voies nouvelles de la paia.
Puis M. Charles Henry, représentant
M. Paul Painlevé, donna lecture d'une
lettre où le ministre de la Guerre, em-
pêché d'assister à cette manifestation,
exprimait sa foi ardente dans les géné-
rations nouvelles pour libérer l'Europe
des rancunes séculaires, des lourdes hai-
nes et des défiances pires encore que
les haines.
En un éloquent discours Mgr Julien,
évêque d'Arras, s'appliqua ensuite k
montrer que l'esprit de paix se propage
non par des formules de droit, mais par
la lumière d'es intelligences et le contact
des cœurs.
Le 76' anniversaire de la mort
du général argentin, San Martin
célébré à Boulogne-sur-Mer
Boulogne-sur-Mer, 17 août (d. P. Paris.)
Le 76e anniversaire de la mort du
général argentin San Martin a été célé-
bré aujourd'hui à Boulogne. Le minis-
tre de la République argentine à Paris
était représenté par le capitaine de
frégate Augustin Eguren, attaché naval
il Paris.
Conduits par M. Pineyro, leur con-
sul, les Argentins, dont plusieurs venus
de Paris, se sont rendus devant la sta-
tue du général, boulevard Sainte-
Beuve. Des couronnes ont été dépo-
sées par le commandant Eguren, au
nom de son gouvernement et par un
radiologue, le docteur Jonghi, délégué
de la loge maçonnique de Buenos-AI-
res.
La municipalité de Boulogne s'est as-
sociée k cette manifestation, en dépo-
sant également des fleurs au pied de
la statue. Le même hommage fut rendu
ensuite au monument aux morts de la
guerre, puis la délégation visita la mai-
son dans laquelle est décédé San Martin
et qui a été acquise par l'Argentine
afin d'y faire le siège du consulat ainsi
qu'un musée historique.
Un employé de banque de Limoges
détourne 200.000 francs
Limoges, 17 août (dép. Petit Parisien.)
La succursale de la Société Générale
à Limoges a déposé une plainte contre
un de ses employés, André des Tureaux,
qui, à l'aide de grattages, a détourné
une somme de francs.
Le jeune homme, qui appartient à une
famille des plus honorables, a obéi à de
fâcheux entraînements. Il est en fuite.
On a retrouve dans sa chambre une
somme de 27.000 francs, qui a été ren-
due à la Société Générale.
Un chauffeur renverse un cycliste
lui vole sa lanterne et s'enfuit
Vierzon, 17 août (dép. Petit Parisien.)
Vers 10 heures du soir, une automo-
bile non éclairée, suivant la route de
Brinay à Vierzon, renversa le cycliste
Louis Perrunhot, trente et un ans, qui
rentrait chez lui, à Brinay. Pendant que
le cyoliste, sérieusement blessé, gémis-
sait, le ohauffeuir descendit tranquille-
ment de voiture, vola la lanterne du
véIo et repartit à toute allure.
La gendarmerie recherahe ce singu-
lier chauffeur
Un pompier grièvement blessé
au cours d'un incendie
Tours, 17 août (dép. gavas.)
En combattant un incendie qui s'était
déclaré à Reugny, chez M. Sinier, un
pompier, M. Marcel Cormier, a eu une
veine du bras gauche coupée par la chute
d'une ardoise. Perdant son sang en abon-
dance, il a été transporté à l'hôpital de
Tours. Son état est désespéré.
On retrouve le corps d'un Italien
englouti par une avalanche
Tarbes, 17 août (dép. Petit Parisien.)
Un accident produits en monta-
gne, au col de lra Fâche, en décembre
1925. Une avanlanche avait surpris et
enseveli l'ingénieur Sermet et son ron-
tremaitre, un Italien, M. Jean Bussi. Les
corps ne purent être retrouvés.
Des recherches entreprises sur les
Indications d'un berger ont permis de
découvrir, émergeant d'une masse de
neige, le corps absolument Intact du
contremaître italien. •
Revêtue de sa robe de mariée,
une femme est trouvée morte sur son lit
Lons-le-Saunier, 17 août (et. P. Paris.)
En rentrant chez lui dans l'après-
midi, M. Pernin, demeurant à Plesia, a
trouvé sa femme morte, étendue sur
son lit. La malheureuse était revêtue de
sa robe de mariée et avait auprès d'elle
un flacon ayant contenu de la strych-
nine.
Des marques suspectée ayant été re-
marquées autour du cou de Mme Pernin,
une instruction est ouverte.
Londres. La princesse Marie-José de
Belgique est arrivée au couvent des Ursull-
lies de Breiitwood où elle va passer ses va-
cances.
Rle-de-Janelro. Le conseil municipal lIe
Rio a voté le don, par la ville, d'un terrain
destine a l'Institut franco-brésilien.
Berlin. Par suite (te i'écroulement d'un
puits dans les mines de Lora-Hute (Haute-
Sllésie), huit mineurs ont été ensevelis. L'un
d'eux a succoinbé. Les autres sont dans un
état grave.
Bruxelles. Hier. s'est réuni, au ministère
dos Affaires étrangères, un tribunal arbitrai
belge- luxembourgeois, chargé de résoudre
la question des tarifs ferroviaires appliqués
en Belgique au transport des prodults me-
Mllurffitnies du Grand-Duché.
LE CRITERIUM DES AIGLONS
organisé avec le concours da « Petit Parisien o et l' « Echo des Sports
LE BELGE DERVAES REMPORTE
LA SECONDE ÉTAPE, TOURCOING .FÉCAMP
Wauters conserve la première place du classement général
Fécamp, 17 août (de notre envogé spéc.)
La deuxième étape du 7' Critérium des
Aiglons, organisé avec le concours du
Polit Parisien et de l'Echo des Sports,
s'est disputée hier sur les 264 kilo-
mètres du parcours Tourcoing-Féoamp.
Le succès de cette épreuve ne s'est
pas départi un seul instant, d'autant
plus que, cette fois, nos aiglons res-
pectèrent l'horaire établi et, même mieux,
se payèrent une petite heure de retard.
Mais la foule indulgente n'en applaudit
que plus fort les coureurs au passage.
Sur toul le parcours, mais principale-
ment à Abbuville et à L)!eppe, un impor-
tant service d'ordire dut contenir la foule
qui, enthousiasmée, menaçait d'envahir
la route.
Il convient de féliciter l'organisation de
l'arrivée à Fécamp, qui fut impeccable
nous connaissions d'ailleurs déjà les ca-
pacités du Vélo-Club Fécampols, que
préside M. Berlan. A citer aussi la spor-
tivité des usiniers de la région, qui fer-
mèrent leurs portes pour permettre à
leurs employés d'assister au passage des
routiers et à l'arrivée de l'étape.
Cette deuxième étape ne fut pas menée
rondement comme la précédente, la
movenne de 27 km. 141 l'indique assez.
Malgré les coups de boutoirs répétés,
nos Aiglons restèrent « unis et ce n'est
que sur la dn, après des assauts répétés
de Saussin, Perr&in, Ledoicq et Bidot, que
1p peloton se disloqua complètement pour
permettre finalement à nos- amis belges
de vaincre. Une consolation nous reste
avec les places d'honneur qu'occupent
les nôtres dans le classement général et
l'espérance que l'ultime épreuve de de-
main leur fera .prendre une éclatante
revancha
Une étape mouvementée
A leur réveil, ce matin, nos Aiglons
eurent une désagréable surprise. La
pluie, leur ennemie mortelle, avait fait
place au soleil radieux de la veille.
Un peu d'eau ne suffit pas k abattre
leur moral et, avec une sereine philo-
sophie, ils se rendirent en chantant à
la bourse de commerce, mise gracieu-
sement la disposition du Petit Pari-
sien et de l'Echo des Sports pour les
opérations de contrôle.
Malgré le temps, la place de la Répu-
hlique est noire de monde. Stoïque sous
les parapluies, la foule suit attentive-
ment l'arrivée des coureurs. Certains,
pour se garantir de la pluie, ont arboré
des accoutrements fantaisistes tapis de
table, toile cirée, sac 11. pommes de terre.
Demoor exhibe une superbe toile d'avion,
où subsiste encore un coin de la cocarde
tricolore.
Il y a foule également boulevard de
Lille, où, à 8 heures, est donné le
départ aux 60 « resaapés de la pre-
mière étape. Jean Debusschère, mal
remis de' sa fâcheuse ooute de diman-
che, avait dû avec tristesse déclarer
forfait.
Nous sommes de suite e fixés sur
'les intentions belliqueuses qui les ani-
ment. Rééditant leur précédent exploit,
ceux-ci foncent résolument k 40 à
l'heure, et, bientôt, le peloton n'est plus
qu'un long chapelet multicolore qui
s'égrène petit à petit.
Sur la toute
La Madeleine, Lille, Loos sont tra-
versées à toute allure. A maintes repri-
sens, Perrain prend le commandement et
le train s'accélère encore.
A 9 heures, ils sont à la Bassée. Il y
a une heure de course et ils ont par-
couru 37 kilomètres. Dans le groupe de
tête figurent les principales unités
Wauters, Hamel, Leducq, Bidot, Meu-
nier, Matton. Maès crève à la sortie de
la ville, mais parvent à rejoindre peu
auprès.
A 9 h. 20, ils sont à Béthune (50 km.),
avec 20 minutes d'avance sur l'horaire.
Louesse mène, suivi de Delannoy. Bidot
et Hamel sont légèrement distancés.
A Divion, nouvelle crise- Les dois se
courbent, les poignets ce crispent, et
voici la meute repartie de plus belle,
à l'exception de Brosteau, victime d'une
crevaison.
Au loin, nous apercevons les premiè-
res collines d'Artois et la route devient
ondulée. Aussi Hamel retourne sa roue
(pour utiliser un développement plus
faible). Leducq en fait autant, imité
bientôt par Meunier, tandis que Per-
rain a des démêlés avec sa roue avant.
A Saint-Pol (79 km.), au milieu d'une
grosse affluence, vingt-cinq coureurs
passent ensemble à 10 h. 25, ayant Le-
ducq et Perrain à leur tête.
A Auxi-Ie-Château, le peloton de tête
comprend alors une trentaine d'hom-
mes. Le train n'est plus aussi vif et
voisine aux environs de 25 kilomètres
à l'heure. Quelques coureurs en profi-
tent pour rejoindre. Magne et Urago sont
du nombre.
La place de l'Amiral-Courbet, où se
ACCIDENTS D'AUTO
Une auto tamponne une moto
près de VUIacoublay deu blessés
Sur la route de Versatiles à Chois
le-Roi, non loin du parc d'aviation de
Villacoublay, l'automobile pilotée par
M. Chauffard, 46, boulevard Soult, à
Paris, a heurté et projeté dans le fossé
une motocyclette montée par MM. Michel
Derbaud, domicilié 115, avenue de Paris,
à Choisy-le-Roi, et Camitle Frémont,
habitant avenue de Ver6ailles, à Thiaia.
Blessés aux jambes, les deux motocy-
clistes ont dû être admis à l'hôpital de
Versailles.
Une jeune femme tombe d'une moto et se tue
Joseph Bailard, bijoutier, 14, rue de
1a Michodière, à Paris, passait, l'autre
soir à motocyclette avenue du Président-
Wllson, à Saint-Denis. Sur le siège
arrière avait pris place Mlle Jeanne
Arrambol, vingt-neuf ans, lorsque, de-
vant ie commissariat de la Pla-ine-
Saint-Denis. la machine fit une embar-
dée par suite de l'éclatement d'un pneu.
Mite Arrambol fut projetée sur la
chaussée et tuée net. M. Joseph Bailard
n'a reçu que des blessures légères.
Collision i Bezons trois Parisiens blessés
A l'angle dtes rues de Pontoise et Jean-
Jaurès à Bezons, l'auto de M. Fouilloux,
33. rue Grange-aux-Belles à Paris, est
entrée en collision avec celle de M. Bar-
rière 17, faubourg Montmartre.
Celui-ci, sa femme et leur enfant, âgé
de cinq ans, ont été blessés assez griève-
ment. Ils ont été transportés dans une
clinique de la localité.
Une auto tamponne une voiture de laider
un blessé
Nogent-le-Rotrou, 17 août (dép. P. P.)
Comme il passait à la Chapelle-Royale,
un automobiliste, M. Gaston Tatin, dt-
meurant à Paris, vint se jeter contre la
voiture d'un laitier arrêtée en bordure
de la route.
Dans le choc, l'automobile se renversa
et M. Tatin fut dégagé couvert de nom-
breuses et graves contusions.
Une auto culbute dens un rirage
deux Espagnols blessés
Evreux, 17 août (dép. Petit Parisien.)
Deux Espagnols, don Isaac France
Yancer, vingt-quatre ans, négociant à
Amsterdam, et Venturlno Saiomon. com-
merçant à Paris, se dirigeaient sur Trou-
ville dans une auto que le premier pila-
tait. Connaissant mai la route, ill aborda
vers. 22 heures la côte de la rivière Thi-
bauville sans ralentir et ne voyant pas
le virage se jeta contre le talus.
Don Yancer a été blessé à la jambe et
M. Venturino à la main gauche et ils ont.
en outre, de multiples contusions. Ils
ont été soignés par le docteur Solbrat. de
Paris, qui vint à passer sur la route
trouve le contrôle de ravitaillement d'Ab-
beville, est envahie par une foule de
spectateurs. Un important service d'or-
dre assure avec peine le passage des
coureurs. Ceux-ci arrivent en peloton à
12 h. 30, ayant à leur tête Bidot, Sau-
sin. Dervaès et Wauters.
Durant les trente kilomètres qui sé-
parent Abbeville du Tréport, la course
devient monotone. L'allure a diminué et
les quelques coureurs accidentés rega-
gnent facilement.
En tête du peloton, Meunier et Du-
rieux se relayent au commandement.
Mais aucun lâchage ne se produit et
trente-cinq coureurs passent ensemble
au Tréport à 2 h. 5'.
Dans la côte, Matton, Perrain. Meu-
nier sont lâchés. La route devient cail-
louteuse et ravinée. Les crevaisons sont
nombreuses. Sauein, Bidot, Hamel,
Urago, Leducq sont parmi les malchan-
ceux.
A Dieppe, vingt-cinq coureurs arri-
vent en groupe, à 3 h. 15, ayant à leur
tête SaueJn, Van Vlassaert et Meunier.
Puis, c'est la somnolence complète qui
permet à quelques coureurs lâchés de
rejoindre sans fatigue.
Dans la descente do Saint-Valéry-en-
Caux, profitant d'une crevaison de Per-
rain, Leducq, Vervaert et Bidot passent
avec 200 mètres d'avance.
Ce n'est qu'une fausse alerte. Un
groupe de onze hommes se reforme et
aborde un peu plus loin la dure côte de
Cagny. Au sommet, Vervaert, Robineau,
Wauters, Bidot, Dervaès et Sausin sont
nettement détachés. A 500 mètres, sui-
vent Leducq, Bonney, Moineau, Archam-
bault et Louesse.
Wauters crève, mais H parvient à re-
joindre à l'entrée de Fécamp, emmenant
au passage Leducq et Louesse.
L'errirée
Les sept hommes traversent la ville et
l'arrivée a lieu en côte, sur l'avenue
Charles-Le Borgne.
Le Belge Dervaès règle d'une longueur
son compatriote Wauters, vainqueur de
la première étape, devant Bidot et
Sausin.
Vaici, du reste, le classement à l'ar-
1. Joseph DERVAES, couvrant les 264 km.
en 0 h. 43' 37"
2. Wanters, une longueir; 3. Jean Bi-
flot, a une roue 4. Sausin Louesse, 6
Leducq 7. Robine&u 8. Vervaert, tous
en l> h. d3' 53" 9. Bonney, Il. 45' 45"
10. Morceau. h. 45' .js".
il. Arehambeau, 9 h 48' 12. Mat-
ton, 9 h. 48' 13. Brôsteau 9 h. 48' 32";
14 Maertens, Il D. 48' 32" 15. Delaunay
U n. 48' 32"; 16. Perrain, a il. 48' 32" • 17
""yssels. i) h. 51, 27" 18. Beyle, h.
» h 56' 19. Magne, e h. 52' 29"; 20. "«"">•
43" 23. Van den Raspall, 9 h. 56' ̃ 64
Meunier, 11. 56' 55"; 25. Durieu, 9 h.
25. ,Va,I,yiasIi;er' 9 n. 58' S"- Grégoire!
ini; K.K.i 28. Maès- lu h. 3' »̃ Lerme,
10 h. 3' 7"; 30. Deramœelaère, 10 h. 3' 36".
31. Iliss, 10 h. 4' 20" 32. Bariffy, lu h. 4-
S i-23- 2en}por.- 60 h- 25" «̃ Jaus, 10 h.
20' 4o"; 35. Xavier, 10 h. 20' 47" 36. Omeye,
10 h 21' 2"; 37. Grelner, 10 h. 4o, Deux,
10 h 50' 50"; 39. Premont, 11 h. 3'
40. Jouvenand, h. 0' 41"; 41. ElgheTS-
Le vainqueur, Démet, obtient
une prolongation de permitsion
Dervaès, qui a enlevé l'étape d'au-
jourd'hui, né à Anvers, est âgé de vingt
ans. De famille aisée, il pratiqua de
bonne heure le. vélo et courut comme
professionnel depuis un an, mais n'a pas
participé encore à aucune grande course
Le jeune homme, soldat au de Ligne,
à Anvers, a'obtenu uqe prolongation de
permission de six jours pour courir le
Critérium des Aiglons.
Le classement général
A la suite de cette seconde étape, le
classement général est le suivant
1. WAUTERS, 18 h. 14' 38".
2. Vervaeck, 1S il 29" 3. Bidot 18 h
25' 4"; 4. Sansin, 18 h. 27' 59"; 5. Leducq,
18 h. 27' Si)1' 6. Moineau, 18 h. 29' 3" 7.
Delannoy, 18 h. 29' su" 8. Meunier, 18 Il.
34' 31" 9. Bonney, 18 h. 3G' Ar-
cliambeau, 13 h. 37'
11. Matton. 18 h. 39' 12. Robineau,
19 h. 3q' 13. Brosteau, 18 h. 43' 1
14. Perrain. 18 h. 43' 15. Magre, 18 h.
51' 46" 16. Urago, 18 h. 54' 17. Vau
de Raspallle, 18 h. 57' 23"; 18. Rayen 19 h.
23" iv. Gyssels. 10 li. 4' 36" 20. Deramme-
21. Lerme, 10 h. 22. Xavter 19 h.
23. Beyle, 19 h. 24' 46" 24. Verhaert!
19 h. 26' 52" 25. Louesse, 19 h. 26' U"
29' 28. Maes, 19 11. 30' 54" 29. Mertens!
h. 1 30. Van Vlaslaer, 19 h. 37'f".
55' 31. 35". Risse, 19 h. 39' 40' 35. Omeye, 19 h.
AUJOURD'HUI REPOS A FECAMP
Les coureurs se reposeront aujourd'hui a
Fécamp; demain, à 1t heures, 11s prendrons
le départ de !a troisième et dernière étape
Fécamp-Parls.
(A la quatrième page, la course Paris-
les Pyrénées-Paris.)
Une voiture capote près de Poitiers
quatre blessés
Poitiers, 17 août (dép. Radio.)
Ce matin, vers 10 h. 30, M. Félip de
Yurrita y Naury, consul d'Espagne à
Haïti, venant de Saint-Sébastien (Espa-
gne), se rendait à Paris en automobile,
en compagnie de son fils, de sa fille et de
son chauffeur, qui était au volant. Ila
suivaient la route nationale de Bordeaux
à Paris, lorsqu'à trois kilomètres envi-
ron de Poitiers, au lieudit la PaiHerie -a
voiture fit une embardée et vint se briser
contre un arbre.
Le chauffeur fut projeté sur la route,
tandis que l'automobile qui s'était ren-
versée sur le côté de la route, prenait
feu.
Des cultivateurs travaillant près de
là se portèrent au secours des victimes.
qui furent immédiatement transportées
dans une clinique. L'état des quatre bles-
sés est des plus sérieux.
Un jeune motocycliste parisien
blnsé dens une collision
Tours, 17 août (dép. Petit Parisien.)
Un jeune homme, M. Crillères, habitant
Paris, actuellement en vacances à Reu-
gny, se rendait il Vouvray en motocy-
clette, lorsqu'il entra en collision avec un
camion automobile.
Grièvement blessé, il dû être hospi-
talisé il Amboise,
Près de Versailles une auto capote
me fillette tuée; son oncle et sa tante blessés
Sur la route nationale, entre les Essarts
et Le Perray, une automobile pilotée par
M. Garnier, habitant 149, rue du Général-
Gallieni à Romainville, a capoté par suite
d'un coup de volant donné dans le but
d'éviter un cycliste.
M. Garnier, sa femme et leur nièce, la
jeune Madeleine Mouton, âgée de huit
ans et demi, ont été blessés. Ils ont été
transportés d'urgence l'hôpital de Ver-
sailles par d'autres automobilistes, té-
moins de l'accident. Ils y reçurent immé-
diatement des soins, mais l'enfant, dont
les parents habitent Pierres (Eure-et-
Loir), ne tarda pas à expirer.
Mme Garnier est blessée à la tete et
aux reins et son état est jugé inquiétant.
Son mari, après avoir été pansé a pu
rejoindre Romainville.
La mère d'un industriel roubaisien, sa femme
et sa fille blessées près de Saint.Omer
Saint-Omer, 17 août (dép. [Javas.)
Au lieudit Quatre-Chemins », à deux
kilomètres de Saint-Omer. à la suite
d'une collision, l'automobile conduite par
M. Toulemonde, industriel à Roubaix, a
été réduite en miettes. Sa mère, âgée de
78 ans, a eu le bras cassé, sa femme et
sa fille ont été blessées à la tête.
LE VOL DE BIJOUX DE DEAUVILLE
Deauville, 17 août (dép. Petit Paris.)
Voici des renseignements nouveaux
sur le vol d'un million de jjijoux que
je vous avais signalé hier et qui fut
commis dans l'appartement occupa
par le comte et la comtesse de Bois-
gelin, demeurant à Paris, 19, avenue
George-V.
Il était 5 h. 30, 5 h. 45 du matin,
peut-être. L'hôtel é t a i t encore
endormi, lorsque la comtesse Moni-
que de Boisgelin fut réveillée par
un bruit léger et aperçut vaguement
dans sa chambre un individu dont la
présence eut pour effet de la réveil-
ler tout à fait. Mais, déjà, l'intrus
avait bondi jusqu'à la tête du lit,
raflé tes bijoux qui avaient été po-
sés sur la table de nuit et, avant que
la comtesse, muette de surprise, eut
songé à donner l'alarme, le malfai-
teur entrait vivement dans la cham-
bre où dormait M. de Boisgelin, ga-
gnait le couloir et disparaissait.
A ce moment, des appels, des coups
de sonnette mirent le branle-bas
dans l'établissement, mais déjà le vo-
leur était loin. Les victimes n'eurent
d'autre ressource que d'aller déposer
une plainte entre les mains du très
actif commissaire de police de Deau-
ville, qui ouvrit aussitôt une enquête.
Un officier d'administration
se suicide avec sa jeune femme
Périgueux, 17 aotrjdép. Petit Parisien.)
Cet après-midi, faubourg Saint-Geor-
gas, on a découvert les cadavres de
l'officier d'administration Vives et de sa
jeune femme. La tête trouée d'une balle,
tous deux étaient couchés sur leur lit.
Un revolver était entre eux.
M. et Mme Vives avaient perdu récem-
ment leur unique enfant. Le mari était
neurasthénlque, la femme malade. La
mort semble remonter à lundi.
Un jeune homme se noie
avec un camarade qu'il voulait sauver
Grenoble, 17 août (dép. Petit Paristen.)
Deux jeunes gens de Pont-de-Beauvoi-
sin péchaient dans le Guiers. L'un d'eux,
M Alfred Perrin, dix-huit ans, voulut se
baigner dans le gouffre du Gros-Chêne.
Il disparut presque aussitôt.
Son camorade, Roger Mlllet, dix-sept
ans se précipita à son secours, sans se
dévêtir. Mais il fut emporté par le tour-
nil.lan
LES COURSES
HIER A VINCENNES. Les résultat
FRIX D'ASNIERES
Au trot monte 6,«to francs. mètres
1. Baccara V (niaii(l; 28
à M. L. OIry-Ha'derer.P » 7 »
2. BetUna II (Bernardin* P 19 • 10 50
3. Bel Ami Il (M. Adèle} p j? j3
4. Bel Ami (L. DuCour). Non placés
Bellone (L. Uoudet) Béarnaise Il (Gué-
roult) Uonno (A. Moreli Bilbao (Postlc)
Durées: 3'33" 1/5, 3' 35" 4/5,
3' 37". Réduction au kilomètre l' 34"
Huit partants.
PRIX DE JONZAC
Au trot attelé. 8,000 francs, mètres
1. Boule de N. II (Ouéroult).O 36 50 1S »
à M. J. de la Vaissière.P 13 50 6 50
2. Balle Ce Jour (Masson) 12 50 6 50
3. Bologne (A. Tamtierl) p m S »
Borghèse (L. Ilardy) Non placés
Brie (Dessause) Boste (Le Bourhis) Bal-
gamine II (E. Picard, Boudeuse (F. Pros-
per). Durées 3' U" 1/5, 3' 55" 3/5,
4' 1", 4' 4". Réduction au kilomètre
33" 3/10. Huit partants.
PRIX DE LAVAUH
Au trot monté. 10,ON fraiif* mètres
1. Violette li (B. Picardj <; m 50 S1 50
2. Amulette iMorièro» it 50 f)
3. Apollon (L. Dufour) P li 50 7 D0
•4. Vulcalu Il (Guéroult). Non placés
W. Inédite (Pesson); Un Soir (P. Oltton)
America (A. Forclnal) Urdos (L. Pottler).
Durées 3' 23" t/5, 3' 3' 97" 2/5, 3' 28".
Réductton au kilomètre r 20" 3'!0 Huit
partants.
PRIX DES MARENNES
Au trot attelé. 10,000 francs. 2,800 mètres
1. Ainos (Gufroult) O 23 50 10
a M. J. f.abrol p 17
2. Aurore III' (E. Picard) 23 50 12
3. Aiglonne (Th. Monsieur) 4. As de Cœur
(Verzèle). Durées 4' 22", 4' 34" 1/5
4' sa" 3/5, 4' 4q" Réduction au kilomètre
1' 33" 11/20. Quatre partants.
PRIX D'ORANGE
Au trot monté. 10,000 francs. mètre.
Ecurie L. Olry-Kiederer G 23 50 11 50
Bacchante (Riaud) P 13 • 7 50
2. Balandard (A. Morcl) P 17 »
3. Boitron (A. Forcinal) P 13 6 50
4. Bengali (Lintanf). Non piacés Bac-
chus II (E. Picard), arrivé premier, a
été distancé pour avoir passé le poteau au
salop Briscard (Auvray) Bcttlna IV (E.
Marie) Brigade (Lelèvre). Durées
3' 54" 3/5, 3- W 2/5, 3' 57" 4/5, 3'59".
Réduction au kilomètre 1' 33" 5/6. Huit
partants.
PRIX DE PONT-L'ABBE
Au trot attelé. francs o 800 mètres
l.Vlg-llante (Vereruysse) :G 65 » 43 »
Il P. Vannecke P 22 » 13 »
2. Valmeray iTcherkassof) P 26 12 50
3. Violette IV (R. Launol3) P 29 50 Il »
4. Alger (Postic). Non placés Vigilant
(Courtade) Valentin Bird (Joliet) Alphon-
sine (A. Sourroubille) Astre (Verzèle) Au
But (Tambori. Actrice (Marty) Villecrols-
sant (A. Butti: Andrezel (Dessauze Volga
(Cadlchon) ̃ violletta (Hude) As d'Atout III
(Bakàer) vineelles (Cnudde) Atalante VII
(A. Dupuls) Ambitieux III (Ed. Macé)
Acajou (Pain Vibrante (Guéroult) Villers
Marmery (H. Netter) Anzieu (H. Maason)
Harletta (Souchon). Durées: 4' 27" 4/5,
4' 30", 4' 30" 4/5, 4' 32". Réduction au kilo-
mètre l' 35-' 5/8. ving-t-trols partants.
PRIX AZUR
Au trot attelé.. 15,000 francs, 2,800 mètres
1. Sceptre (H. Masson) G 141 50 146 50
à M. H. Masson P 50 » 38 »
2. Volnay (Anvray) P 135 50 39
3. Templier (B. Koch) P 24 » 13 50
4. Valaque 'Postic). Non placés Ver-
tueux (Cnudcie) RIlTe (Macé) Topsy Mé-
dium (Th. Monsieur) Valmy m (A. Dupuls);
Arg-ers (F. Prosper): Uchourron (C. Mas-
son) Vin Sec (Buttt) Uva Ursl V (Des-
sauze), arrêtée Toute Bonne (Verzèle)
Tnrlurette (A. Sourroubtlle) Thoutmès (J.
Méquigrnon) Teddy WHkes (Guéroult).
tombée. Durées V t6" 4/5, 4' 17" 2/6,
4' 18", 4' 18" 3/5. Réduction au kilomètre
1' 30" 1/2. Seize partants.
HIER A PONT-L'EVEQUE. Ln résultats
PRIX DES TROENES
6.000 francs. mètres
1. Landman (J. Blarrotte) 12 50
à M. L. Gulbout P 7 »
'2. Martyn (R. Petit) P 9 50
3. Vandenesse (L. Goulpeau). Non pla-
cés André (Ed. Haes), tombé Bérll (H.
Audouard), dérobé, ramené, tombé.
4 long., long. Cinq partants.
PRIX DE SAINTE ADRESSE
Hales. 7,500 francs, mètres
1. Golden Fan (J. Biarrotte) 750
Il M. Kmlle Thiébaux 5 50
2. Lama (W. Howes).P 6'
3. La Bourdonnière (W. Spooner) 4. Sor-
gho (Sanssgos). 8 long., loin. Quatre
partants.
PRIX DE L'ESTACADE
A réclamer. 6,500 francs, 1,200 mètres
l.Petlte Fleur (A. Rabbe) G 23 »
à M, E. Vlellpeau
2. Anthémts (M. Brethès) S.Felfelâ (Sem.
blat). 3 long., 2 long. Trois partants.
PRIX DE LA TERRASSE
Welter-handicap. 8,000 francs, t,800 mètres
1. Queen o'tho May (G. Vatard).G G 19
a M. Olry-Rœderer p 10 50
2. Honag (R. Ferré) P 14 SO
3. Thalysie (Semblât) 4. Man ln the Moon
(E. Gardneri. Non placés Ugénle (M.
Allemand) Loving (M. Brethès). 5 long.,
2 long., tête. Six partants.
PRIX DE LA SOCIETE SPORTIVE
15.000 fraftes. 2.200 mètres
1. Destruction (Semblât) 18
il M. 0. Homberg- Il 9 50
2. Royal Flu.-b (M. Allemand) Il 50
8. Smith (A. Esling) 4. Saint Patrick (R.
Ferré). Non placé Carnaval (J. Jennlngs).
2 long., courte tête. i long. 1/2. Cinq
partants.
PRIX DU COTEAU
Steeple-chase militaire. 8,750 fr., 4.000 m.
Brouhaha Il (du Jonchay) G 44 »
à M. du Jonchay 8
2. Kingsport (Bonneterre) p 7 »
3. Cornwall (Bouhet) 4. Magie Boy (NI.
Mérat). Non placé Georgette (M. Ch. du
Brell). 8 long., 6 long., 2 long. Cinq
partants.
AUJOURD'HUI A DEAUVILLE
NOS PRONOSTICS. Prix de la Jetée
rr., 1,200 m.) Fathallah. Wigandie.
I Prix des Rochez Noire» (10,000 rr., t,tYlO
¡ mètres) Ténébrion. Fathallah. Prix de
1 Pomone (10,000 fr., 2.400 m.) Gandourah,
Mfquette. Prix de Lassay fr.,
1 mètres) Slave Girt, Beauclerc. Prix de
Saint-Pair- du -Mont (15,000 Ir., x,40Q m.)
Dark Perll, Prlncessma.
LA NUIT, DES CAMBRIOLEURS'
ÉVENTRENT LE COFFRE-FORT
DE LA GARE DE MEUDON
Ils D'y trouvent que 250 francs
Un cambriolage identique en tous
points à celui perpétré récemment à la
gars de Chaville, a été .commis, la nuit
dernière, entre 2 h. 30 et 3 h. 30. sup-
pose-t-on, à la gare de Meudon. Les
cambrioleurs, après avoir brisé un oar-
l'eau, firent jouer l'espagnolette de la
vitre du bureau des facteurs dans lequel
se trouve- le ooffre-fort. A l'aide d'un
chalumeau, Ils pratiquèrent dans ce
meuble une ouverture permettant de
glisser la main. mais Ils récoltèrent un
maigre butin, 250 francs. Avant de se
retirer. ils ont fracturé deux tiroirs ne
renfermant aucune valeur. Des habitants
du quartier ont fourni au commissaire,
M. Mulot, le signalement de deux jeunes
gcns qui avaient été vus dans la soirée,
rôdant aux abords de la gare et sem-
blant s'intéresser tout particpulièrement
aux allées et venues du personnel.
UNE STATUE ANCIENNE
EST VOLÉE PRÈS DE CHARTRES
Charires, 17 août (dép. Petit Parisien.)
Une statue représentant saint Jacques,
qui se trouvait au sommet d'un portail
du xve siècle, dans une ferme en ruines
appartenant à M. Doublet, a été em-
portée, pendant la nuit, par des incon-
nus. Les gendarmes enquêtent.
LE RENFLOUEMENT DE L' EGYPT
REPORTÉ A L'ANNÉE PROCHAINE
Brest, 17 août (dép. Pettt Parisien.)
La tentative de sauvetage des trésors
de l'Egypt vient d'avorter. On recommen-
cera l'année prochaine.
La houle trop forte n'a pas dû permet-
tre l'amarrage du câble d'acier le long
duquel devaient se laisser glisser les
scaphandriers. A-t-il surgi une autre dif-
flculté On l'ignore encore.
Le concours de l'Union de sténographie
et de dactylographie de France
A l'occasion de la fête fédérale et du
congrès de l'Union des sociétés de sténo-
graphie et de dactylographie de France, or-
fcanUéi à Bourges, du 30 juillet au 2 aoùl.
lcs prix suivante ont tti décernés après
concours
Première cattr/crle. Championnat de
France avec challenge (magnifique bronze
d'art allégorique offert par M. F. Canet, de
1 Limoges, avec la participation du Figaro)
premier prix et félicitations du jury M. P.
Hugon, sténographe la Petite Gironde et t
l'Agence Fournier, à Bordeaux deuxième
prix (coupe-challenge offerte tr le Peut
1 Parisien) M. Maurice .Nieus, sténographe à
l'Express de l'Aube à Troyes troisième priJti
(une médaille offerte par le Matin) Mlle
̃Massue!, ?énoyra;)lie Au Réveil d'Antre):.
Deuxième catégorie. Premier prix
(300 francs en espèces offerts par IHc-em-e
Fournier}, avec félicitations du jury Mlle
I Odette Plau. sténoirrapne à la Société des
1 nations à Genève; deuxième prix (200 francs
en espèces offerts par t'Agence Fournier)
| Mme Vestrepen, Il Paris; troisième \\r\x
(une médaille de l'Association des sténo-
srraphes-rédacteurs de la presse) Mlle fler-
malne Gabriel, a Paris; quatrième prit
(plaquette offerte par le Petit Marseillais)
bille S. Guéry, à .N'oa-ent-sur-Marne; cin-
] qulème prlx (médaille offerte par l'Echo dt
i Pari») Mile Fatmy Minier), à Parts.
Le prochain conprOs de l'UnIon aura Ile;!
a noubjix pu iot'7
Bâton
Cadum
FAITS DIVERS
Disparition d'nne jeune garçon
Le jeune Roger HeUoir, treize ans et demi,
j demeurant chez ses parents, 10, rue Riant,
à Saint-Denis, part dimanche matin pour t
aller péchrr au bord de la Seine, n'a pas
reparu depuis. On craint qu'il ne se soit
noyé accidentellement.
Grand pour son 2ge, il était velu d'un
complet gris et coiffé d'une casquette grise
Il porte au bfra3 droit une grande cicatrice.
La police enquête.
Un wagon vide déraille à Irrj
Près du poste P2, à Ivry-sur-Seine, un
I wagon de troisième classe d'un -train vide
a déraillé, hier matin, sur une aiguille, Les
deux voies principales ont été, de ce fait,
obstruées et les trains ont subi un long
I retard.
Un cycliste se jette sur aue auto
A Pavillons-sous-BOIS, un cycliste, M
Tsaïe Mayeu, vingt-cinq ans, 62 bis, avenue
de la Gare, à Llvry est venu se jeter sur
une auto que conduisalt M. Wœrts repré-
sentant de commerce, 57, rue du Céntre, a
pantin.
Relevé avec de sérieuses blessures il s
été transporté à l'hôpital Larlbolslère.'
Saint-Dents. Bien que mariée et mère
de cinq enfants, Mme Flore Landry, qua-
rante-cinq ans, demeurant 20, ruu du Mou-
fin, se trouva si affectée de la mort de sa
mère qu'elle tenta de s'empoisonner en
absorbant consécutivement du laudanum et
du permanganate de potasse. Elle en a été
quitte pour une Indispositlon passagère et
a promis de ne plus attenter a ses jours.
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80 MODÈLES
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procurent a bon marché.
une eau de régime alcaline, ̃
lithinée, délicieuse à boire.
contre
Maladies du Foie. des Reins.
de la Vessie, de l'Estomac, la
L'ÉTRANGE AFFAIRE
DU CERCUEIL
DE LORD KITCHENER
M. FRANK POWER
EST RENTRÉ HIER A LONDRES
Il persiste à affirmer qu'il y avait
un corps dans la caisse mor-
tuaire qu'il ramena de Norvège
et qui n'était autre, dit-il, que
celle fabriquée pour recueillir
les restes du maréchal
Londres, 17 août (dép. Petit Paris.)
L'affaire dite du « cercueil de Kit-
chener ne semble pas sur point
d'être éclaircie.
Après une mystérieuse absence de
vingt-quatre heures, M. Frank Po-
wer est rentré ce matin, et son re-
tour pose de nouveaux points d'in-
terrogation. Pourquoi, tout d'abord
ce brusque départ de la capitale à
l'heure où, de l'avis de tous., devait
éclater ou son imposture ou son
triomphe? Voilà son explication,
telle qu'il l'a donnée ce matin, à sa
descente du train, à la gare Water-
loo, à un correspondant du Star.
Dans la nuit de dimanche à lundi,
a-t-il déclaré, j'eus, Scotland Yard, une
consultation de cinq heures avec l'ins-
pecteur de police Burmby et d'autres
fonctiannaires de la police. Je leur de-
mandai si je pourrais, le lendemain.
assister à l'ouverture de la caisse.
Ce n'est nuiHem-ent nécessaire, me
répondirent-ils.
Je jugeai, toutefois, qu'il était de mon
devoir d'insister et, hier matin, je me
rendis à la morgue où je me heurtai à
un officier de police qui m'en Interdit
l'entrée. Ce que voyant, je pris le parti
d'accompagner ma femme à Portsmouth.
Dès que j'appris, par les journaux du
soir, qu'un cercueil avait été trouvé dans
la caisse, j'avisai par télégramme l'ins-
pecteur Burmby que je retournerais ce
matin à Londres et que je me présente-
rais à Soottaml Yard, il midi.
Qu'allez-vous faire maintenant ? lui
a-t-on demandé ?
Il me faut d'abord éclaire* cette
affaire du cercueil vide. Je vais, en pre-
mier lieu, solliciter de Sootland Yard
l'autorisation d'examiner le coffre inté-
rieur du cercueil. Ce ne peut pas être
celui qui reçut le corps en Norvège et
dont j'affirme qu'il fut fait pour rece-
voir les restes de lord Krtchener, qu'il
demeura dix ans dans une morgue de
Lynes qu'il fut récemment vendu aux
enchères et que l'acquéreur me le reven-
dit à Kirkwali (Orea/les). Dans toute cette
affaire j'ai la conscience parfaitement
nette. Je ne m'abrite pas derrière la loi.
Je n'ai violé aucun règlement, je n'ai
pas fait de fausse déclaration et je n ai
mystifié personne. D'ailleurs, il existe
dans le cercueil imtérieur une marque
que ,j'ai faite moi-mi-me et qui doit me
permettre de reconnaître sans la moindre
hésitation s'il a été enlevé et remplacé
par un vide.
Voilà ce que M. Frank Power
déclarait ce matin avant de se ren-
dre il Scotland Yard.
LE TRAITÉ ITALO-ESPAGNOL
Un commentaire du Mnsaggtro
Rome. 17 août (dép. Petite Parisien.)
Les journaux publient le texte du
traité italo-espagnol, qu'ils font sui-
vro do longs commentaires qui en
soulignent la portée pacifique. Il est
intéressant de signaler l'article du
Messagyero, selon lequel aucune en-
tenta préalable ne serait intervenue
entre l'Italie et l'Espagne au sujet
des questions qui se posent dans le
domaine international, notamment
e,p ce qui concerne la Société des
nations et Tanger.
L'AFFAIRE
Un grand journal allemand, le Bxrliner Tage-
blatt, demande toute la lumière, sans souci
de l'agitation nationaliste qui pourrait
en résulter
Berlin, 17 août (dép. Havas.)
Le Berliner Tageblatt demande
qu'en raison des versions diamétra-
lement opposées, répandues en
France et en Allemagne, au sujet des
incidents s de Gemersheim, cette
affaire soit, une fois pour, toutes,
éclaircie.
Nous attendons du gouvernement, dit-
Il, qu'il réclame satisfaction par tous les
moyens à sa disposition, dans le cas où
des' excès auraient été commis par des
Français. Nous demandons aussi, si l'in-
cident s'est produit dans d'autres condi-
tions, que le gouvernement éclaire le
public, sans s'inquiéter de l'agitation na-
tionaliste, car des plaintes injustifiées ne
pourraient avoir que des conséquences
iàctieuses pour l'Allemagne et les ter-
ritoires occupés.
M. HOMEM CHRISTO EXPULSE DU PORTUGIL
Lisbonne, 17 août (dép. Havas.)
Le gouvernement a informé M. Ho-
mem Christo, directeur du journal
Informaçao, qu'un arrêt d'expulsion
a été pris contre lui.
M. Homen Christo partira demain
pour Paris.
[M. Homen Christo, exilé du Portugal
aussitôt après la chute du roi Manoël,
pour avoir participé au mouvement de
résistance contre la République, s'était
retiré à Paris.
Rentré récemment au Portugal, Il avait
repris aussitôt une part active à la lutte
politique.]
Découverte d'un comploten Corée
Tokio, 17 août (dép. Times.)
Le Nichi Nichi déclare qu'un com-
plot contre la vie du gouverneur
général de Corée et contre le gou-
verneur local a été découvert à Tai-
kiu (Corée). Quinze Coréens ont été
arrêtés sous l'inculpation d'incita-
tien au désordre.
Réorganisation du commandement
sur la frontière nord du Maroc
Rabat, 17 août (dép. Petit Parisien.)
La stabilisation de notre frontière
nord par la construction de nouveaux
postes et l'évacuation, à peu près termi-
née, de celles de nos troupes qui à la
suite des opérations de juin avaient été
amenées à occuper des territoires en
zone espagnole, viennent de terminer
certains remaniements dans le comman-
dement et dans l'organisation de ce que
les communiques nomment encore le
front nord. Toute la partie est de ce
secteur, qui était autrefois occupée par
le groupement de Taza, est tenue main
tenant par la seule division marocaine
du général Ibos. Par contre, le groupe-
ment de Fez du général Duffleux sub-
eiste mais ne comprend plus que deux
divisions qui sont, l'est, la 2' divi-
.Ion Thévenet, et, à l'ouest, la 128' divi-
sion Vonhoven.
LES FAUSSAIRES NONCROIS EN APPEL
LE SECRÉTAIRE DE WINDISCHGRAETZ
FAIT VOLTE fACE
Il a retiré, au cours de l'audience
d'hier, lui, le principal accusateur
des faux monnayeurs de Budapest,
toutes ses précédentes dépositions
Budapest, 17 août (de n. env. spéc.
Le procès des faux billets de mille
francs est redevenu, dès le seconde
jour d'audience du nouveau procès,
aussi sensationnel qu'en premiers
instance, mais, cette fois, en sens
inverse.
Le premier procès tendit, en effet,
de la part de certains accusés et té-
moins, à englober le gouvernement
hongrois et en particulier le prési-
dent du Conseil, le comte Bethlen,
dans le complot des irrédentistes
hongrois contre la monnaie fran-
çaise. Entre temps, le comte Beth-
len, soutenu envers et contre tous
par une grande puissance étrangère,
est demeuré mattre de la Hongrie.
Dès lors, ses adversaires n'avaient
plus qu'à battre en retraite et c'est
ce qu'ils font.
Le choix d'un nouveau défenseur
par Raba, secrétaire du prince Win-
dischgraetz, comme je le faisais pré-
voir hier, répond à cette volte-face.
En effet, aujourd'hui, Raba a dé-
claré qu'il retirait toutes ses déposi-
tions de l'instruction et du premier
procès. Elles lui avaient été, dit-il,
suggérées par son précédent défen-
seur, l'avocat Tereky, député, appar-
tenant à l'opposition de gauche. Ainsi
Raba déclare lui-même aujourd'hui
fausses toutes les accusations qu'il
avait portées contre le comte Beih-
len, contre le comte Paul Teleki. con-
tre l'aumônier militaire Zadravecz et
contre le directeur de la caisse
d'épargne postale, Barosse.
Quiconque a suivi les premiers dé-
bats demeurera quelque peu scepti-
que sur ce revirement, mais le ri-
deau* tombera sur la pièce et il y
aura, par deux fois, chose jugea. On
comprend donc l'aisance éltigra.nte de
l'ex-chef de la police, Nadossy, dans
la salle du tribunal. Il arbore à sa
boutonnière, comme tous ses coac-
cusés, l'insigne de la société irréden-
tiste de Etelkoez et toute son atti-
tude devant ses anciens subordonnés,
au garde-à-vous, en gants blancs,
respire la conviction que la fausse
monnaie patriotique est de bonne
guerre dans la Hongrie du traité de
Trianon. Il est peu probable que le
procès amène quelqur coup de théâ-
tre d'ici à la fin de la semaine.
Marcel Dvnan.
LA PROROGATION DU TRAITÉ
COMMERCIAL FRANCO-ESPAGNOL
Saint-Sébastien. 17 août (d. Havas.)
Le ministre des Affaires étrangè-
res a publié une note. au sujet de la
prorogation du traité commercial,
hispano-français signé hier avec les
adaptations nécessaires pour l'ac-
commoder aux circonstances écono-
miques actuelles. La note explique
la portée des termes de cette adap-
tation heureusement conclue elle
explique longuement que les buts
essentiels poursuivis par l'Espagne
étaient
1° Suppression de la consolidation
des droits douaniers des marchandises
françaises à leur introduction en Espa-
gne 2° obtention d'avantages pour les
exportations espagnoles dont les d'roits
d'entrée en France avaient été augmen-
tés de 30 0/0; 3° le gouvernement espa-
gnol se préoccupa lors des négociations
de rendre compatible l'importation des
produits français en Espagne avec la
protection de l'industrie espagnole.
En terminant, la note exprime la
satisfaction du ministre des Affaires
étrangères du fait que les gouverne-
ments espagnol et français, gràce à
leurs réciproques et intelligentes dis-
positions conciliatrices aient per-
mis aux négociateurs d'harmoniser
les intérêts des deux économies
nationales, en écartant ainsi le,s
conséquences d'une rupture com-
merciale, même transitoire, et en
ouvrant le chemin aux négociations
ultérieures sur des bases plus larges
Les négociations italo-roumaines
en vue d'un pacte d'amitié
Rome, 17 août (dép. Radio.)
On déclare, dans les milieux politi-
ques romains, au sujet des nouvelles
publiées à l'étranger concernant les
négociations qui se déroulent actuel-
lement entre Rome et Bucarest, eu
vue de la conclusion d'un pacte
d'amitié ilalo-roumain,'que le gou-
vernement du général Averesco
n'insistera pas auprès du gouverne-
ment italien pour obtenir la recon-
naissance du protocole signé à Paris
en 1920 et concernant l'annexion de
la Bessarabie à la Roumanie.
Le pacte d'amitié italo-roumain
sera fondé sur le respect des traités
en vigueur, ce qui n'engagera aucu-
nement l'Italie vis-à-vis du proto-
cole de Paris, cet acte diplomatique
ne pouvant être considéré comme
étant juridiquement en vigueur,
attendu qu'il n'a pas été ratifié par
le Japon.
Le traité italo-roumain serait cal-
qué sur les pactes d'amitié conclus
entre l'Italie et la Yougoslavie et
l'Italie et la Tchécoslovaquie. Il
s'inspirerait également du traité
d'arbitrage italo-suisse.
« LE PEUPLE FRANÇAIS^REPREND CONFIANCE»
déclare M. Marron T. Herrick
New-York, 17 août (dép. Radio.)
M. Myron T. Herriek, ambassadeur
des Etats-Unis à Paris, est arrivé à
New-York à bord du Mauretania.
Interviewé aussitôt par les jour-
nalistes, M. Myron T. Herrick a
déclaré
Je suis très optimiste en ce qui
concerne l'avenir de la France. J'ai con-
fiance que la situation française rede-
viendra normale, parce que la confiance
revient dans le peuple français.
En Angleterre, un incendie détruit
cent automobiles dans un garage
Londres, 17 août (d. Petit Parisien.)
Un formidable incendie a éclaté
ce matin dans un garage de
Twickenham. Cent voitures auto-
mobiles et douze chars à bancs ont
été détruits. Le montant total des
dégâts est évalué à 70.000 livres
sterling.
LE CONGRES DE LA PAIX
S'EST OUVERT HIER
AU CHATEAU DE BIERVILLE
Trou mille personnes participaient à cette
impreisionnante manifestation
Boissy-la-Riviere, 17 août (dép. P. P.)
La séance d'ouverture du congrès dé-
mocratique international pour la paix a
été précédée d'une imposante manifes-
tation, qui s'est déroulée dans le cadre
merveilleux du cump de la Paix et du
parc du château de Bit-rville.
Après le banquet de près de trois mille
couverts, un long cortège aux flambeaux
est parti du camp de la Paix pour se
rendre au théâtre de verdure, où devait
avoir lieu la séance d'ouverture. En tête
venait l'immense drapeau bleu de la
Société des nations, porté à bout de bras
par de robustes jeunes hommes.
Derrière cet emblème s'avançaient les
drapeaux des trente nations représen-
tées au congrès. Tous ces drapeaux fra-
ternellement mêlés ouvraient la marche
devant le long défilé des congressistes,
dont M. Marc Sangnier, Mgr Julien. M.
Ferdinand Buisson et les personnalités
présentes au banquet avaient pris la
tôle.
Au long du cortège retentissaient les
hymnes à la paix, chantés dans toutes
les langues avec un entrain vraiment
.mpresstonnant.
Par les du parc, le cortège a
gagné le dicatir de verdure, où M. Marc
aa 'guicr a ouvit la sério d«.9 discours.
Après avoir dit la joie que hii inspire
l'enthousiasme des jeunesses pacifiques
du monde, le président ajouta
Ges jeunes gens ne sont pas des
rêveurs, des idéalistes illuminés. Ils sa-
vent quels rudes combats ils auront à
livrer. Ils savent qu'ils ne triompheront
qu'en créant dans le monde un état d'es-
prit nouveau et que ce sont les peuples
qui doivent entraîner Ies gouvernements
dans les voies nouvelles de la paia.
Puis M. Charles Henry, représentant
M. Paul Painlevé, donna lecture d'une
lettre où le ministre de la Guerre, em-
pêché d'assister à cette manifestation,
exprimait sa foi ardente dans les géné-
rations nouvelles pour libérer l'Europe
des rancunes séculaires, des lourdes hai-
nes et des défiances pires encore que
les haines.
En un éloquent discours Mgr Julien,
évêque d'Arras, s'appliqua ensuite k
montrer que l'esprit de paix se propage
non par des formules de droit, mais par
la lumière d'es intelligences et le contact
des cœurs.
Le 76' anniversaire de la mort
du général argentin, San Martin
célébré à Boulogne-sur-Mer
Boulogne-sur-Mer, 17 août (d. P. Paris.)
Le 76e anniversaire de la mort du
général argentin San Martin a été célé-
bré aujourd'hui à Boulogne. Le minis-
tre de la République argentine à Paris
était représenté par le capitaine de
frégate Augustin Eguren, attaché naval
il Paris.
Conduits par M. Pineyro, leur con-
sul, les Argentins, dont plusieurs venus
de Paris, se sont rendus devant la sta-
tue du général, boulevard Sainte-
Beuve. Des couronnes ont été dépo-
sées par le commandant Eguren, au
nom de son gouvernement et par un
radiologue, le docteur Jonghi, délégué
de la loge maçonnique de Buenos-AI-
res.
La municipalité de Boulogne s'est as-
sociée k cette manifestation, en dépo-
sant également des fleurs au pied de
la statue. Le même hommage fut rendu
ensuite au monument aux morts de la
guerre, puis la délégation visita la mai-
son dans laquelle est décédé San Martin
et qui a été acquise par l'Argentine
afin d'y faire le siège du consulat ainsi
qu'un musée historique.
Un employé de banque de Limoges
détourne 200.000 francs
Limoges, 17 août (dép. Petit Parisien.)
La succursale de la Société Générale
à Limoges a déposé une plainte contre
un de ses employés, André des Tureaux,
qui, à l'aide de grattages, a détourné
une somme de francs.
Le jeune homme, qui appartient à une
famille des plus honorables, a obéi à de
fâcheux entraînements. Il est en fuite.
On a retrouve dans sa chambre une
somme de 27.000 francs, qui a été ren-
due à la Société Générale.
Un chauffeur renverse un cycliste
lui vole sa lanterne et s'enfuit
Vierzon, 17 août (dép. Petit Parisien.)
Vers 10 heures du soir, une automo-
bile non éclairée, suivant la route de
Brinay à Vierzon, renversa le cycliste
Louis Perrunhot, trente et un ans, qui
rentrait chez lui, à Brinay. Pendant que
le cyoliste, sérieusement blessé, gémis-
sait, le ohauffeuir descendit tranquille-
ment de voiture, vola la lanterne du
véIo et repartit à toute allure.
La gendarmerie recherahe ce singu-
lier chauffeur
Un pompier grièvement blessé
au cours d'un incendie
Tours, 17 août (dép. gavas.)
En combattant un incendie qui s'était
déclaré à Reugny, chez M. Sinier, un
pompier, M. Marcel Cormier, a eu une
veine du bras gauche coupée par la chute
d'une ardoise. Perdant son sang en abon-
dance, il a été transporté à l'hôpital de
Tours. Son état est désespéré.
On retrouve le corps d'un Italien
englouti par une avalanche
Tarbes, 17 août (dép. Petit Parisien.)
Un accident produits en monta-
gne, au col de lra Fâche, en décembre
1925. Une avanlanche avait surpris et
enseveli l'ingénieur Sermet et son ron-
tremaitre, un Italien, M. Jean Bussi. Les
corps ne purent être retrouvés.
Des recherches entreprises sur les
Indications d'un berger ont permis de
découvrir, émergeant d'une masse de
neige, le corps absolument Intact du
contremaître italien. •
Revêtue de sa robe de mariée,
une femme est trouvée morte sur son lit
Lons-le-Saunier, 17 août (et. P. Paris.)
En rentrant chez lui dans l'après-
midi, M. Pernin, demeurant à Plesia, a
trouvé sa femme morte, étendue sur
son lit. La malheureuse était revêtue de
sa robe de mariée et avait auprès d'elle
un flacon ayant contenu de la strych-
nine.
Des marques suspectée ayant été re-
marquées autour du cou de Mme Pernin,
une instruction est ouverte.
Londres. La princesse Marie-José de
Belgique est arrivée au couvent des Ursull-
lies de Breiitwood où elle va passer ses va-
cances.
Rle-de-Janelro. Le conseil municipal lIe
Rio a voté le don, par la ville, d'un terrain
destine a l'Institut franco-brésilien.
Berlin. Par suite (te i'écroulement d'un
puits dans les mines de Lora-Hute (Haute-
Sllésie), huit mineurs ont été ensevelis. L'un
d'eux a succoinbé. Les autres sont dans un
état grave.
Bruxelles. Hier. s'est réuni, au ministère
dos Affaires étrangères, un tribunal arbitrai
belge- luxembourgeois, chargé de résoudre
la question des tarifs ferroviaires appliqués
en Belgique au transport des prodults me-
Mllurffitnies du Grand-Duché.
LE CRITERIUM DES AIGLONS
organisé avec le concours da « Petit Parisien o et l' « Echo des Sports
LE BELGE DERVAES REMPORTE
LA SECONDE ÉTAPE, TOURCOING .FÉCAMP
Wauters conserve la première place du classement général
Fécamp, 17 août (de notre envogé spéc.)
La deuxième étape du 7' Critérium des
Aiglons, organisé avec le concours du
Polit Parisien et de l'Echo des Sports,
s'est disputée hier sur les 264 kilo-
mètres du parcours Tourcoing-Féoamp.
Le succès de cette épreuve ne s'est
pas départi un seul instant, d'autant
plus que, cette fois, nos aiglons res-
pectèrent l'horaire établi et, même mieux,
se payèrent une petite heure de retard.
Mais la foule indulgente n'en applaudit
que plus fort les coureurs au passage.
Sur toul le parcours, mais principale-
ment à Abbuville et à L)!eppe, un impor-
tant service d'ordire dut contenir la foule
qui, enthousiasmée, menaçait d'envahir
la route.
Il convient de féliciter l'organisation de
l'arrivée à Fécamp, qui fut impeccable
nous connaissions d'ailleurs déjà les ca-
pacités du Vélo-Club Fécampols, que
préside M. Berlan. A citer aussi la spor-
tivité des usiniers de la région, qui fer-
mèrent leurs portes pour permettre à
leurs employés d'assister au passage des
routiers et à l'arrivée de l'étape.
Cette deuxième étape ne fut pas menée
rondement comme la précédente, la
movenne de 27 km. 141 l'indique assez.
Malgré les coups de boutoirs répétés,
nos Aiglons restèrent « unis et ce n'est
que sur la dn, après des assauts répétés
de Saussin, Perr&in, Ledoicq et Bidot, que
1p peloton se disloqua complètement pour
permettre finalement à nos- amis belges
de vaincre. Une consolation nous reste
avec les places d'honneur qu'occupent
les nôtres dans le classement général et
l'espérance que l'ultime épreuve de de-
main leur fera .prendre une éclatante
revancha
Une étape mouvementée
A leur réveil, ce matin, nos Aiglons
eurent une désagréable surprise. La
pluie, leur ennemie mortelle, avait fait
place au soleil radieux de la veille.
Un peu d'eau ne suffit pas k abattre
leur moral et, avec une sereine philo-
sophie, ils se rendirent en chantant à
la bourse de commerce, mise gracieu-
sement la disposition du Petit Pari-
sien et de l'Echo des Sports pour les
opérations de contrôle.
Malgré le temps, la place de la Répu-
hlique est noire de monde. Stoïque sous
les parapluies, la foule suit attentive-
ment l'arrivée des coureurs. Certains,
pour se garantir de la pluie, ont arboré
des accoutrements fantaisistes tapis de
table, toile cirée, sac 11. pommes de terre.
Demoor exhibe une superbe toile d'avion,
où subsiste encore un coin de la cocarde
tricolore.
Il y a foule également boulevard de
Lille, où, à 8 heures, est donné le
départ aux 60 « resaapés de la pre-
mière étape. Jean Debusschère, mal
remis de' sa fâcheuse ooute de diman-
che, avait dû avec tristesse déclarer
forfait.
Nous sommes de suite e fixés sur
'les intentions belliqueuses qui les ani-
ment. Rééditant leur précédent exploit,
ceux-ci foncent résolument k 40 à
l'heure, et, bientôt, le peloton n'est plus
qu'un long chapelet multicolore qui
s'égrène petit à petit.
Sur la toute
La Madeleine, Lille, Loos sont tra-
versées à toute allure. A maintes repri-
sens, Perrain prend le commandement et
le train s'accélère encore.
A 9 heures, ils sont à la Bassée. Il y
a une heure de course et ils ont par-
couru 37 kilomètres. Dans le groupe de
tête figurent les principales unités
Wauters, Hamel, Leducq, Bidot, Meu-
nier, Matton. Maès crève à la sortie de
la ville, mais parvent à rejoindre peu
auprès.
A 9 h. 20, ils sont à Béthune (50 km.),
avec 20 minutes d'avance sur l'horaire.
Louesse mène, suivi de Delannoy. Bidot
et Hamel sont légèrement distancés.
A Divion, nouvelle crise- Les dois se
courbent, les poignets ce crispent, et
voici la meute repartie de plus belle,
à l'exception de Brosteau, victime d'une
crevaison.
Au loin, nous apercevons les premiè-
res collines d'Artois et la route devient
ondulée. Aussi Hamel retourne sa roue
(pour utiliser un développement plus
faible). Leducq en fait autant, imité
bientôt par Meunier, tandis que Per-
rain a des démêlés avec sa roue avant.
A Saint-Pol (79 km.), au milieu d'une
grosse affluence, vingt-cinq coureurs
passent ensemble à 10 h. 25, ayant Le-
ducq et Perrain à leur tête.
A Auxi-Ie-Château, le peloton de tête
comprend alors une trentaine d'hom-
mes. Le train n'est plus aussi vif et
voisine aux environs de 25 kilomètres
à l'heure. Quelques coureurs en profi-
tent pour rejoindre. Magne et Urago sont
du nombre.
La place de l'Amiral-Courbet, où se
ACCIDENTS D'AUTO
Une auto tamponne une moto
près de VUIacoublay deu blessés
Sur la route de Versatiles à Chois
le-Roi, non loin du parc d'aviation de
Villacoublay, l'automobile pilotée par
M. Chauffard, 46, boulevard Soult, à
Paris, a heurté et projeté dans le fossé
une motocyclette montée par MM. Michel
Derbaud, domicilié 115, avenue de Paris,
à Choisy-le-Roi, et Camitle Frémont,
habitant avenue de Ver6ailles, à Thiaia.
Blessés aux jambes, les deux motocy-
clistes ont dû être admis à l'hôpital de
Versailles.
Une jeune femme tombe d'une moto et se tue
Joseph Bailard, bijoutier, 14, rue de
1a Michodière, à Paris, passait, l'autre
soir à motocyclette avenue du Président-
Wllson, à Saint-Denis. Sur le siège
arrière avait pris place Mlle Jeanne
Arrambol, vingt-neuf ans, lorsque, de-
vant ie commissariat de la Pla-ine-
Saint-Denis. la machine fit une embar-
dée par suite de l'éclatement d'un pneu.
Mite Arrambol fut projetée sur la
chaussée et tuée net. M. Joseph Bailard
n'a reçu que des blessures légères.
Collision i Bezons trois Parisiens blessés
A l'angle dtes rues de Pontoise et Jean-
Jaurès à Bezons, l'auto de M. Fouilloux,
33. rue Grange-aux-Belles à Paris, est
entrée en collision avec celle de M. Bar-
rière 17, faubourg Montmartre.
Celui-ci, sa femme et leur enfant, âgé
de cinq ans, ont été blessés assez griève-
ment. Ils ont été transportés dans une
clinique de la localité.
Une auto tamponne une voiture de laider
un blessé
Nogent-le-Rotrou, 17 août (dép. P. P.)
Comme il passait à la Chapelle-Royale,
un automobiliste, M. Gaston Tatin, dt-
meurant à Paris, vint se jeter contre la
voiture d'un laitier arrêtée en bordure
de la route.
Dans le choc, l'automobile se renversa
et M. Tatin fut dégagé couvert de nom-
breuses et graves contusions.
Une auto culbute dens un rirage
deux Espagnols blessés
Evreux, 17 août (dép. Petit Parisien.)
Deux Espagnols, don Isaac France
Yancer, vingt-quatre ans, négociant à
Amsterdam, et Venturlno Saiomon. com-
merçant à Paris, se dirigeaient sur Trou-
ville dans une auto que le premier pila-
tait. Connaissant mai la route, ill aborda
vers. 22 heures la côte de la rivière Thi-
bauville sans ralentir et ne voyant pas
le virage se jeta contre le talus.
Don Yancer a été blessé à la jambe et
M. Venturino à la main gauche et ils ont.
en outre, de multiples contusions. Ils
ont été soignés par le docteur Solbrat. de
Paris, qui vint à passer sur la route
trouve le contrôle de ravitaillement d'Ab-
beville, est envahie par une foule de
spectateurs. Un important service d'or-
dre assure avec peine le passage des
coureurs. Ceux-ci arrivent en peloton à
12 h. 30, ayant à leur tête Bidot, Sau-
sin. Dervaès et Wauters.
Durant les trente kilomètres qui sé-
parent Abbeville du Tréport, la course
devient monotone. L'allure a diminué et
les quelques coureurs accidentés rega-
gnent facilement.
En tête du peloton, Meunier et Du-
rieux se relayent au commandement.
Mais aucun lâchage ne se produit et
trente-cinq coureurs passent ensemble
au Tréport à 2 h. 5'.
Dans la côte, Matton, Perrain. Meu-
nier sont lâchés. La route devient cail-
louteuse et ravinée. Les crevaisons sont
nombreuses. Sauein, Bidot, Hamel,
Urago, Leducq sont parmi les malchan-
ceux.
A Dieppe, vingt-cinq coureurs arri-
vent en groupe, à 3 h. 15, ayant à leur
tête SaueJn, Van Vlassaert et Meunier.
Puis, c'est la somnolence complète qui
permet à quelques coureurs lâchés de
rejoindre sans fatigue.
Dans la descente do Saint-Valéry-en-
Caux, profitant d'une crevaison de Per-
rain, Leducq, Vervaert et Bidot passent
avec 200 mètres d'avance.
Ce n'est qu'une fausse alerte. Un
groupe de onze hommes se reforme et
aborde un peu plus loin la dure côte de
Cagny. Au sommet, Vervaert, Robineau,
Wauters, Bidot, Dervaès et Sausin sont
nettement détachés. A 500 mètres, sui-
vent Leducq, Bonney, Moineau, Archam-
bault et Louesse.
Wauters crève, mais H parvient à re-
joindre à l'entrée de Fécamp, emmenant
au passage Leducq et Louesse.
L'errirée
Les sept hommes traversent la ville et
l'arrivée a lieu en côte, sur l'avenue
Charles-Le Borgne.
Le Belge Dervaès règle d'une longueur
son compatriote Wauters, vainqueur de
la première étape, devant Bidot et
Sausin.
Vaici, du reste, le classement à l'ar-
1. Joseph DERVAES, couvrant les 264 km.
en 0 h. 43' 37"
2. Wanters, une longueir; 3. Jean Bi-
flot, a une roue 4. Sausin Louesse, 6
Leducq 7. Robine&u 8. Vervaert, tous
en l> h. d3' 53" 9. Bonney, Il. 45' 45"
10. Morceau. h. 45' .js".
il. Arehambeau, 9 h 48' 12. Mat-
ton, 9 h. 48' 13. Brôsteau 9 h. 48' 32";
14 Maertens, Il D. 48' 32" 15. Delaunay
U n. 48' 32"; 16. Perrain, a il. 48' 32" • 17
""yssels. i) h. 51, 27" 18. Beyle, h.
» h 56' 19. Magne, e h. 52' 29"; 20. "«"">•
43" 23. Van den Raspall, 9 h. 56' ̃ 64
Meunier, 11. 56' 55"; 25. Durieu, 9 h.
25. ,Va,I,yiasIi;er' 9 n. 58' S"- Grégoire!
ini; K.K.i 28. Maès- lu h. 3' »̃ Lerme,
10 h. 3' 7"; 30. Deramœelaère, 10 h. 3' 36".
31. Iliss, 10 h. 4' 20" 32. Bariffy, lu h. 4-
S i-23- 2en}por.- 60 h- 25" «̃ Jaus, 10 h.
20' 4o"; 35. Xavier, 10 h. 20' 47" 36. Omeye,
10 h 21' 2"; 37. Grelner, 10 h. 4o, Deux,
10 h 50' 50"; 39. Premont, 11 h. 3'
40. Jouvenand, h. 0' 41"; 41. ElgheTS-
Le vainqueur, Démet, obtient
une prolongation de permitsion
Dervaès, qui a enlevé l'étape d'au-
jourd'hui, né à Anvers, est âgé de vingt
ans. De famille aisée, il pratiqua de
bonne heure le. vélo et courut comme
professionnel depuis un an, mais n'a pas
participé encore à aucune grande course
Le jeune homme, soldat au de Ligne,
à Anvers, a'obtenu uqe prolongation de
permission de six jours pour courir le
Critérium des Aiglons.
Le classement général
A la suite de cette seconde étape, le
classement général est le suivant
1. WAUTERS, 18 h. 14' 38".
2. Vervaeck, 1S il 29" 3. Bidot 18 h
25' 4"; 4. Sansin, 18 h. 27' 59"; 5. Leducq,
18 h. 27' Si)1' 6. Moineau, 18 h. 29' 3" 7.
Delannoy, 18 h. 29' su" 8. Meunier, 18 Il.
34' 31" 9. Bonney, 18 h. 3G' Ar-
cliambeau, 13 h. 37'
11. Matton. 18 h. 39' 12. Robineau,
19 h. 3q' 13. Brosteau, 18 h. 43' 1
14. Perrain. 18 h. 43' 15. Magre, 18 h.
51' 46" 16. Urago, 18 h. 54' 17. Vau
de Raspallle, 18 h. 57' 23"; 18. Rayen 19 h.
23" iv. Gyssels. 10 li. 4' 36" 20. Deramme-
21. Lerme, 10 h. 22. Xavter 19 h.
23. Beyle, 19 h. 24' 46" 24. Verhaert!
19 h. 26' 52" 25. Louesse, 19 h. 26' U"
29' 28. Maes, 19 11. 30' 54" 29. Mertens!
h. 1 30. Van Vlaslaer, 19 h. 37'f".
55' 31. 35". Risse, 19 h. 39' 40' 35. Omeye, 19 h.
AUJOURD'HUI REPOS A FECAMP
Les coureurs se reposeront aujourd'hui a
Fécamp; demain, à 1t heures, 11s prendrons
le départ de !a troisième et dernière étape
Fécamp-Parls.
(A la quatrième page, la course Paris-
les Pyrénées-Paris.)
Une voiture capote près de Poitiers
quatre blessés
Poitiers, 17 août (dép. Radio.)
Ce matin, vers 10 h. 30, M. Félip de
Yurrita y Naury, consul d'Espagne à
Haïti, venant de Saint-Sébastien (Espa-
gne), se rendait à Paris en automobile,
en compagnie de son fils, de sa fille et de
son chauffeur, qui était au volant. Ila
suivaient la route nationale de Bordeaux
à Paris, lorsqu'à trois kilomètres envi-
ron de Poitiers, au lieudit la PaiHerie -a
voiture fit une embardée et vint se briser
contre un arbre.
Le chauffeur fut projeté sur la route,
tandis que l'automobile qui s'était ren-
versée sur le côté de la route, prenait
feu.
Des cultivateurs travaillant près de
là se portèrent au secours des victimes.
qui furent immédiatement transportées
dans une clinique. L'état des quatre bles-
sés est des plus sérieux.
Un jeune motocycliste parisien
blnsé dens une collision
Tours, 17 août (dép. Petit Parisien.)
Un jeune homme, M. Crillères, habitant
Paris, actuellement en vacances à Reu-
gny, se rendait il Vouvray en motocy-
clette, lorsqu'il entra en collision avec un
camion automobile.
Grièvement blessé, il dû être hospi-
talisé il Amboise,
Près de Versailles une auto capote
me fillette tuée; son oncle et sa tante blessés
Sur la route nationale, entre les Essarts
et Le Perray, une automobile pilotée par
M. Garnier, habitant 149, rue du Général-
Gallieni à Romainville, a capoté par suite
d'un coup de volant donné dans le but
d'éviter un cycliste.
M. Garnier, sa femme et leur nièce, la
jeune Madeleine Mouton, âgée de huit
ans et demi, ont été blessés. Ils ont été
transportés d'urgence l'hôpital de Ver-
sailles par d'autres automobilistes, té-
moins de l'accident. Ils y reçurent immé-
diatement des soins, mais l'enfant, dont
les parents habitent Pierres (Eure-et-
Loir), ne tarda pas à expirer.
Mme Garnier est blessée à la tete et
aux reins et son état est jugé inquiétant.
Son mari, après avoir été pansé a pu
rejoindre Romainville.
La mère d'un industriel roubaisien, sa femme
et sa fille blessées près de Saint.Omer
Saint-Omer, 17 août (dép. [Javas.)
Au lieudit Quatre-Chemins », à deux
kilomètres de Saint-Omer. à la suite
d'une collision, l'automobile conduite par
M. Toulemonde, industriel à Roubaix, a
été réduite en miettes. Sa mère, âgée de
78 ans, a eu le bras cassé, sa femme et
sa fille ont été blessées à la tête.
LE VOL DE BIJOUX DE DEAUVILLE
Deauville, 17 août (dép. Petit Paris.)
Voici des renseignements nouveaux
sur le vol d'un million de jjijoux que
je vous avais signalé hier et qui fut
commis dans l'appartement occupa
par le comte et la comtesse de Bois-
gelin, demeurant à Paris, 19, avenue
George-V.
Il était 5 h. 30, 5 h. 45 du matin,
peut-être. L'hôtel é t a i t encore
endormi, lorsque la comtesse Moni-
que de Boisgelin fut réveillée par
un bruit léger et aperçut vaguement
dans sa chambre un individu dont la
présence eut pour effet de la réveil-
ler tout à fait. Mais, déjà, l'intrus
avait bondi jusqu'à la tête du lit,
raflé tes bijoux qui avaient été po-
sés sur la table de nuit et, avant que
la comtesse, muette de surprise, eut
songé à donner l'alarme, le malfai-
teur entrait vivement dans la cham-
bre où dormait M. de Boisgelin, ga-
gnait le couloir et disparaissait.
A ce moment, des appels, des coups
de sonnette mirent le branle-bas
dans l'établissement, mais déjà le vo-
leur était loin. Les victimes n'eurent
d'autre ressource que d'aller déposer
une plainte entre les mains du très
actif commissaire de police de Deau-
ville, qui ouvrit aussitôt une enquête.
Un officier d'administration
se suicide avec sa jeune femme
Périgueux, 17 aotrjdép. Petit Parisien.)
Cet après-midi, faubourg Saint-Geor-
gas, on a découvert les cadavres de
l'officier d'administration Vives et de sa
jeune femme. La tête trouée d'une balle,
tous deux étaient couchés sur leur lit.
Un revolver était entre eux.
M. et Mme Vives avaient perdu récem-
ment leur unique enfant. Le mari était
neurasthénlque, la femme malade. La
mort semble remonter à lundi.
Un jeune homme se noie
avec un camarade qu'il voulait sauver
Grenoble, 17 août (dép. Petit Paristen.)
Deux jeunes gens de Pont-de-Beauvoi-
sin péchaient dans le Guiers. L'un d'eux,
M Alfred Perrin, dix-huit ans, voulut se
baigner dans le gouffre du Gros-Chêne.
Il disparut presque aussitôt.
Son camorade, Roger Mlllet, dix-sept
ans se précipita à son secours, sans se
dévêtir. Mais il fut emporté par le tour-
nil.lan
LES COURSES
HIER A VINCENNES. Les résultat
FRIX D'ASNIERES
Au trot monte 6,«to francs. mètres
1. Baccara V (niaii(l; 28
à M. L. OIry-Ha'derer.P » 7 »
2. BetUna II (Bernardin* P 19 • 10 50
3. Bel Ami Il (M. Adèle} p j? j3
4. Bel Ami (L. DuCour). Non placés
Bellone (L. Uoudet) Béarnaise Il (Gué-
roult) Uonno (A. Moreli Bilbao (Postlc)
Durées: 3'33" 1/5, 3' 35" 4/5,
3' 37". Réduction au kilomètre l' 34"
Huit partants.
PRIX DE JONZAC
Au trot attelé. 8,000 francs, mètres
1. Boule de N. II (Ouéroult).O 36 50 1S »
à M. J. de la Vaissière.P 13 50 6 50
2. Balle Ce Jour (Masson) 12 50 6 50
3. Bologne (A. Tamtierl) p m S »
Borghèse (L. Ilardy) Non placés
Brie (Dessause) Boste (Le Bourhis) Bal-
gamine II (E. Picard, Boudeuse (F. Pros-
per). Durées 3' U" 1/5, 3' 55" 3/5,
4' 1", 4' 4". Réduction au kilomètre
33" 3/10. Huit partants.
PRIX DE LAVAUH
Au trot monté. 10,ON fraiif* mètres
1. Violette li (B. Picardj <; m 50 S1 50
2. Amulette iMorièro» it 50 f)
3. Apollon (L. Dufour) P li 50 7 D0
•4. Vulcalu Il (Guéroult). Non placés
W. Inédite (Pesson); Un Soir (P. Oltton)
America (A. Forclnal) Urdos (L. Pottler).
Durées 3' 23" t/5, 3' 3' 97" 2/5, 3' 28".
Réductton au kilomètre r 20" 3'!0 Huit
partants.
PRIX DES MARENNES
Au trot attelé. 10,000 francs. 2,800 mètres
1. Ainos (Gufroult) O 23 50 10
a M. J. f.abrol p 17
2. Aurore III' (E. Picard) 23 50 12
3. Aiglonne (Th. Monsieur) 4. As de Cœur
(Verzèle). Durées 4' 22", 4' 34" 1/5
4' sa" 3/5, 4' 4q" Réduction au kilomètre
1' 33" 11/20. Quatre partants.
PRIX D'ORANGE
Au trot monté. 10,000 francs. mètre.
Ecurie L. Olry-Kiederer G 23 50 11 50
Bacchante (Riaud) P 13 • 7 50
2. Balandard (A. Morcl) P 17 »
3. Boitron (A. Forcinal) P 13 6 50
4. Bengali (Lintanf). Non piacés Bac-
chus II (E. Picard), arrivé premier, a
été distancé pour avoir passé le poteau au
salop Briscard (Auvray) Bcttlna IV (E.
Marie) Brigade (Lelèvre). Durées
3' 54" 3/5, 3- W 2/5, 3' 57" 4/5, 3'59".
Réduction au kilomètre 1' 33" 5/6. Huit
partants.
PRIX DE PONT-L'ABBE
Au trot attelé. francs o 800 mètres
l.Vlg-llante (Vereruysse) :G 65 » 43 »
Il P. Vannecke P 22 » 13 »
2. Valmeray iTcherkassof) P 26 12 50
3. Violette IV (R. Launol3) P 29 50 Il »
4. Alger (Postic). Non placés Vigilant
(Courtade) Valentin Bird (Joliet) Alphon-
sine (A. Sourroubille) Astre (Verzèle) Au
But (Tambori. Actrice (Marty) Villecrols-
sant (A. Butti: Andrezel (Dessauze Volga
(Cadlchon) ̃ violletta (Hude) As d'Atout III
(Bakàer) vineelles (Cnudde) Atalante VII
(A. Dupuls) Ambitieux III (Ed. Macé)
Acajou (Pain Vibrante (Guéroult) Villers
Marmery (H. Netter) Anzieu (H. Maason)
Harletta (Souchon). Durées: 4' 27" 4/5,
4' 30", 4' 30" 4/5, 4' 32". Réduction au kilo-
mètre l' 35-' 5/8. ving-t-trols partants.
PRIX AZUR
Au trot attelé.. 15,000 francs, 2,800 mètres
1. Sceptre (H. Masson) G 141 50 146 50
à M. H. Masson P 50 » 38 »
2. Volnay (Anvray) P 135 50 39
3. Templier (B. Koch) P 24 » 13 50
4. Valaque 'Postic). Non placés Ver-
tueux (Cnudcie) RIlTe (Macé) Topsy Mé-
dium (Th. Monsieur) Valmy m (A. Dupuls);
Arg-ers (F. Prosper): Uchourron (C. Mas-
son) Vin Sec (Buttt) Uva Ursl V (Des-
sauze), arrêtée Toute Bonne (Verzèle)
Tnrlurette (A. Sourroubtlle) Thoutmès (J.
Méquigrnon) Teddy WHkes (Guéroult).
tombée. Durées V t6" 4/5, 4' 17" 2/6,
4' 18", 4' 18" 3/5. Réduction au kilomètre
1' 30" 1/2. Seize partants.
HIER A PONT-L'EVEQUE. Ln résultats
PRIX DES TROENES
6.000 francs. mètres
1. Landman (J. Blarrotte) 12 50
à M. L. Gulbout P 7 »
'2. Martyn (R. Petit) P 9 50
3. Vandenesse (L. Goulpeau). Non pla-
cés André (Ed. Haes), tombé Bérll (H.
Audouard), dérobé, ramené, tombé.
4 long., long. Cinq partants.
PRIX DE SAINTE ADRESSE
Hales. 7,500 francs, mètres
1. Golden Fan (J. Biarrotte) 750
Il M. Kmlle Thiébaux 5 50
2. Lama (W. Howes).P 6'
3. La Bourdonnière (W. Spooner) 4. Sor-
gho (Sanssgos). 8 long., loin. Quatre
partants.
PRIX DE L'ESTACADE
A réclamer. 6,500 francs, 1,200 mètres
l.Petlte Fleur (A. Rabbe) G 23 »
à M, E. Vlellpeau
2. Anthémts (M. Brethès) S.Felfelâ (Sem.
blat). 3 long., 2 long. Trois partants.
PRIX DE LA TERRASSE
Welter-handicap. 8,000 francs, t,800 mètres
1. Queen o'tho May (G. Vatard).G G 19
a M. Olry-Rœderer p 10 50
2. Honag (R. Ferré) P 14 SO
3. Thalysie (Semblât) 4. Man ln the Moon
(E. Gardneri. Non placés Ugénle (M.
Allemand) Loving (M. Brethès). 5 long.,
2 long., tête. Six partants.
PRIX DE LA SOCIETE SPORTIVE
15.000 fraftes. 2.200 mètres
1. Destruction (Semblât) 18
il M. 0. Homberg- Il 9 50
2. Royal Flu.-b (M. Allemand) Il 50
8. Smith (A. Esling) 4. Saint Patrick (R.
Ferré). Non placé Carnaval (J. Jennlngs).
2 long., courte tête. i long. 1/2. Cinq
partants.
PRIX DU COTEAU
Steeple-chase militaire. 8,750 fr., 4.000 m.
Brouhaha Il (du Jonchay) G 44 »
à M. du Jonchay 8
2. Kingsport (Bonneterre) p 7 »
3. Cornwall (Bouhet) 4. Magie Boy (NI.
Mérat). Non placé Georgette (M. Ch. du
Brell). 8 long., 6 long., 2 long. Cinq
partants.
AUJOURD'HUI A DEAUVILLE
NOS PRONOSTICS. Prix de la Jetée
rr., 1,200 m.) Fathallah. Wigandie.
I Prix des Rochez Noire» (10,000 rr., t,tYlO
¡ mètres) Ténébrion. Fathallah. Prix de
1 Pomone (10,000 fr., 2.400 m.) Gandourah,
Mfquette. Prix de Lassay fr.,
1 mètres) Slave Girt, Beauclerc. Prix de
Saint-Pair- du -Mont (15,000 Ir., x,40Q m.)
Dark Perll, Prlncessma.
LA NUIT, DES CAMBRIOLEURS'
ÉVENTRENT LE COFFRE-FORT
DE LA GARE DE MEUDON
Ils D'y trouvent que 250 francs
Un cambriolage identique en tous
points à celui perpétré récemment à la
gars de Chaville, a été .commis, la nuit
dernière, entre 2 h. 30 et 3 h. 30. sup-
pose-t-on, à la gare de Meudon. Les
cambrioleurs, après avoir brisé un oar-
l'eau, firent jouer l'espagnolette de la
vitre du bureau des facteurs dans lequel
se trouve- le ooffre-fort. A l'aide d'un
chalumeau, Ils pratiquèrent dans ce
meuble une ouverture permettant de
glisser la main. mais Ils récoltèrent un
maigre butin, 250 francs. Avant de se
retirer. ils ont fracturé deux tiroirs ne
renfermant aucune valeur. Des habitants
du quartier ont fourni au commissaire,
M. Mulot, le signalement de deux jeunes
gcns qui avaient été vus dans la soirée,
rôdant aux abords de la gare et sem-
blant s'intéresser tout particpulièrement
aux allées et venues du personnel.
UNE STATUE ANCIENNE
EST VOLÉE PRÈS DE CHARTRES
Charires, 17 août (dép. Petit Parisien.)
Une statue représentant saint Jacques,
qui se trouvait au sommet d'un portail
du xve siècle, dans une ferme en ruines
appartenant à M. Doublet, a été em-
portée, pendant la nuit, par des incon-
nus. Les gendarmes enquêtent.
LE RENFLOUEMENT DE L' EGYPT
REPORTÉ A L'ANNÉE PROCHAINE
Brest, 17 août (dép. Pettt Parisien.)
La tentative de sauvetage des trésors
de l'Egypt vient d'avorter. On recommen-
cera l'année prochaine.
La houle trop forte n'a pas dû permet-
tre l'amarrage du câble d'acier le long
duquel devaient se laisser glisser les
scaphandriers. A-t-il surgi une autre dif-
flculté On l'ignore encore.
Le concours de l'Union de sténographie
et de dactylographie de France
A l'occasion de la fête fédérale et du
congrès de l'Union des sociétés de sténo-
graphie et de dactylographie de France, or-
fcanUéi à Bourges, du 30 juillet au 2 aoùl.
lcs prix suivante ont tti décernés après
concours
Première cattr/crle. Championnat de
France avec challenge (magnifique bronze
d'art allégorique offert par M. F. Canet, de
1 Limoges, avec la participation du Figaro)
premier prix et félicitations du jury M. P.
Hugon, sténographe la Petite Gironde et t
l'Agence Fournier, à Bordeaux deuxième
prix (coupe-challenge offerte tr le Peut
1 Parisien) M. Maurice .Nieus, sténographe à
l'Express de l'Aube à Troyes troisième priJti
(une médaille offerte par le Matin) Mlle
̃Massue!, ?énoyra;)lie Au Réveil d'Antre):.
Deuxième catégorie. Premier prix
(300 francs en espèces offerts par IHc-em-e
Fournier}, avec félicitations du jury Mlle
I Odette Plau. sténoirrapne à la Société des
1 nations à Genève; deuxième prix (200 francs
en espèces offerts par t'Agence Fournier)
| Mme Vestrepen, Il Paris; troisième \\r\x
(une médaille de l'Association des sténo-
srraphes-rédacteurs de la presse) Mlle fler-
malne Gabriel, a Paris; quatrième prit
(plaquette offerte par le Petit Marseillais)
bille S. Guéry, à .N'oa-ent-sur-Marne; cin-
] qulème prlx (médaille offerte par l'Echo dt
i Pari») Mile Fatmy Minier), à Parts.
Le prochain conprOs de l'UnIon aura Ile;!
a noubjix pu iot'7
Bâton
Cadum
FAITS DIVERS
Disparition d'nne jeune garçon
Le jeune Roger HeUoir, treize ans et demi,
j demeurant chez ses parents, 10, rue Riant,
à Saint-Denis, part dimanche matin pour t
aller péchrr au bord de la Seine, n'a pas
reparu depuis. On craint qu'il ne se soit
noyé accidentellement.
Grand pour son 2ge, il était velu d'un
complet gris et coiffé d'une casquette grise
Il porte au bfra3 droit une grande cicatrice.
La police enquête.
Un wagon vide déraille à Irrj
Près du poste P2, à Ivry-sur-Seine, un
I wagon de troisième classe d'un -train vide
a déraillé, hier matin, sur une aiguille, Les
deux voies principales ont été, de ce fait,
obstruées et les trains ont subi un long
I retard.
Un cycliste se jette sur aue auto
A Pavillons-sous-BOIS, un cycliste, M
Tsaïe Mayeu, vingt-cinq ans, 62 bis, avenue
de la Gare, à Llvry est venu se jeter sur
une auto que conduisalt M. Wœrts repré-
sentant de commerce, 57, rue du Céntre, a
pantin.
Relevé avec de sérieuses blessures il s
été transporté à l'hôpital Larlbolslère.'
Saint-Dents. Bien que mariée et mère
de cinq enfants, Mme Flore Landry, qua-
rante-cinq ans, demeurant 20, ruu du Mou-
fin, se trouva si affectée de la mort de sa
mère qu'elle tenta de s'empoisonner en
absorbant consécutivement du laudanum et
du permanganate de potasse. Elle en a été
quitte pour une Indispositlon passagère et
a promis de ne plus attenter a ses jours.
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