Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir
Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)
Date d'édition : 1921-09-26
Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication
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Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 26 septembre 1921 26 septembre 1921
Description : 1921/09/26 (Numéro 16281). 1921/09/26 (Numéro 16281).
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Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/08/2008
2'
Le Petit Parisien
substitution de la loi. d'assurance sociale
aux retraites ouvrières.
80 millions représentant la moitié de la
contribution patronale concourait au paie-
ment de la portion des pensions rembour-
sée aux caisses d'assurance.
millions pour économies réalisée par
suite de l'abrogation des lois d'assistance.
Le mouvement des dépenses nouvelles
et des économies correspondantes variant
d'année en année, il nous est impossible
d'établir ici le bilan annuel rigoureux de
l'opération, mais il correspond aux charges
globales indiquées plus haut
iôd millions la première année, s'éle-
vant au maximum de é36 millions la
dixième année et revenant par dégression
à millions la quarante-cinquième an-
fiée.
Nous n'ajouterons à ce liian de l'opéra-
tion projetée que la. phrase suivante, pla-
cée, dans l'exposé des motifs, en manière
de conclusion à sa partie financière
« Est-il téméraire de penser que pour
une réforme de cette haute portée sociale,
oui introduit en Franco l'assurance mala-
die et l'assurance invalidité, qui améliore
l'assurance vieillesse, qui donne ainsi à
dix millions de travailleurs la sécurité et
apporte à la nation tcut entière des gages
d'harmonie et da concorda, une charge
initiale de millions, qui ne dépassera
point, eu bout de dix années, le chiffre
maximum de 336 millions. est extrêmement
modeste, et que, malgré ics difficultés
financières de l'heure présente, on la peut
envisager sans réticences ? »
Le temps cette fois
a favorisé la Foire aux Croûtes »
C.ràee au beau temps qu'il a fait hier, la
3' « Foire aux croûtes » a pu se tenir,
comme d'habitude, sous les arbres de la
place Constanliu-Pccqueur.
Une fois de plus, les œuvres exposées
ont fait l'objet do la plus vive curiosité,
de l'effarement même, des nombreux Pari-
siens qui montent chaque dimanche vers
la basilique du Sacré-Cœur.
Parmi les toiles innombrables qui cou-
vraient la place et même une partie de la
rue Girardon, quelques-unes étaient di-
gnes de fixer l'attention Ic reste, par
uontre, n'était qu'incohérence ouNfumis-
terie. Des « nus », beaucoup de nus », au
coloris inattendu. Des portraits do fem-
mes aux yeux peints de vermillon pur,
aux lèvres d'un vert a grincer des dents.
Le stand des' humoristes était particu-
lièrement entouré et les dessins de D6pa-
quit. faisaient prime. Vers le milieu de
l'après-midi, tes « rapins » de Montpar-
nasse, sous la direction de Lautrec, le
« prince des humoristes e, sont venus sa-
luer le maire spirituel de Montmartre, et
de nombreux pichets do bière furent vidés
à cette occasion au cabaret du « Lapin
agile
La recette fut bonne, et cela permet
d'espérer d'autres Foires aux croûtes ),
pour le plus grand profit de la peinture
ultra-moderne et des bistros de la
LES OBSEQUES DE DE ROMANET
Les obsèques de l'aviateur de Roman'et
seront célébrées demain matin, à onze
heure's. au Val-de-Grace.
Après la cérémonie funèbre, le corps
̃era conduit à la gare de Lyon, pour être
ensudte dirigé sur Maçon, où aura lieu
i'in>tmrnation.
Pour les musiques des régions dévastées
Dans le jardin des Tuileries a eu lieu hier
un festival de musique organisé par une œu-
̃vrc qui s'est donné conuno mission spcciaîe
la reconstitution des musiques, fanfares et
harmonies des départements du Nord et da
l'Est si florissantes avant la guerre.
Les ministres de l'Instruction publique et
des Pensions s'étaient fait représenter à cette
fête musicale que M. Paul Vidal, professeur
au Conservatoire avait accepté de présider.
Les exécutants avaient été partagés en qua-
tre groupes. Le premiers, qui jouait sur l'em-
placement du théâtre de verdure, comprenait
l'Harmonie des agents du chemin de er du
Nord des ateliers d'Hellemmes; le Cercle or-
phéonique « Les Quarante » de Roubaix et la
musique de la Garde républicaine. Le deuxiè-
me, placé près du grand bassin, était constitué
par la Fanfare de Rosières (Somme) l'Harmo-
nie de la ville de Saint-Denis et celle du Gtie-
min de fer du Nord de la région parisienne.
Le troisième installé près du Jeu de Paume
était composé de la Musique municipale de
de l'Harmonie des chemines de fer de
l'Etat et de celle des Amis de la musique, du
XIII* arrondissement. Le quatrième compre-
nait l'Harmbnie de MOru (Oise) et le Cercle
choral parisien.
Orphéons et musiques se distinguèrent dans
l'exécution d'un programme excellemment
choisi. Et la recette fut aussi fructueuse qu'on
le pouvait espérer.
VIOLENT INCENDIE A SAINT-DENIS
dans une fabrique de produits chimiques
1;n incendie fort violent a éclaté hier matin
aveflue du Pré»ident-\Vilsonj la Plaine-
8sint-Denfs; dans la fabrique de produits chi-
miques exploitée par M. Gaillard.
Le feu, qui s'était déclaré on ne sait encore
comment, dans un laboratoire, prit, en quel-
ques instants, des proportions inquiétantes, et
avant même que les premiers secours aient pu
fifre organisés, se propagea aux bâtiments
voisins.
Les pompiers de Saint-Denis, d'Aubervilllers
bientôt rejoints et puissamment secondés par
les sapeurs parisiens venus de la caserne de
Château-Landon, combattirent vigoureusement
le sinistre, mais les sauveteurs durent lutter
pendant plus d'une heure avant d'être com-
plètement mattres des flammes.
truand ils y réussirent, l'incendie avait occa-
sionné polir plus flo iOO.000 francs de dégats.
Fort heureusement, on ne signale aucune vic-
time.
jj» st.– Feuilleton du Petit Parisien du
LUCETTE
GRAND ROMAN INÉDIT
DEUXIÈME PARTIE
LE TRÉSOR DE JE&KNOT
(suite)
Heureusement, un des aînés de la bande
revenait avec doux pains dorés.
Les yeux.de l'étant exprimèrent l'admi-
ration et la joie.
Ao comme ce serait bon de manger une
tranche de ce pain blanc et bien cuit
L'héritier des Montpierre sentait l'eau
lui en venir à la bouche.
Parcimonieusement, comme à. regret,
Réohid taillait les miches.
Chacun, au passage, attrapait une tran-
che avec la souple agilité d'un chat qui
agrippe une proie au vol.
Une angoisse s'emparntt de Riri. Reste-
rait-il du pain pour^lui? Naturellement,
on le servait le dernier. Pourtant, il faut
rendre cette justice au Macédonien il ne
faisait point de différence entre le petit
étranger et les siens, et il le sortit, comme
lés autres.
Tiens cria-t-il. en lançant un mor-
ceau a l'enfant do Lucette.
Celui-ci s'en saisit, tremblant de joie.
Isnitn, ii allait donc pouvoir apaiser la
feim qui torturait ses entrailles
Hélas 1 le pauvre Jeaunot avait compté
Cooyrtxl* Dy Jicquôs Brienne 1921. Tous droits de
reproduction et de traduciiou réservés pour tous pays.
ON REPÊCHE À CHAMPIGNY
le cadavre d'un bijoutier
qui avait la tête trouée de deux balles
Il s'agit .très probablement d'un suicide
On a retire de da Marne, a (juinpigny.
comme nous l'avons dit, un cadavre dont le
crâne portait deux blessures. Cette découverte,
qui avait d'abord paru asssemble se résoudre, cùaimie on le \erra, à un
simple suicide.
Samedi, vers midi, M. Hector Lemoine, dé
bitant Champiffny, repêchait dans la Marne,
en aval du moulin de la Bonne-Galette, mais
tout près de la rive, le corps de M. Georges
Tiliet, bijoutier, âgé de 35 ans. et demeurant
4, rue Bonnot, à Champigny. Le mort avait à
la tète deux blessures, une à la tempe droite,
l'autre au-dessus de .l'oreille gauche.
Le docteur Guîlbert, chargé de l'enquête
médicale, ayant remarqué qu'aucune des bles-
sures ne portait la brûlure ciroulairc consé-
cutive il. un coup de feu tiré à bout portant,
crut «l'abord ;i une crime.
.Ce fut aussi l'opinion de Za famille, le dé-
funt n'ayant aucune raison apparente de met-
tre tinsses jours.
L'enquête a révélé que Ni. Tiliet avait été i
vu une heure avant sa disparition, près de
l'endroit où il fut arouvé et l'on remarquait
en outre, à ce même endroit, les traces très
nettes de ses pieds, mais disposées comme s'il
eut tourné le dos il la. rivière. Knlln, on ramas-
sa à côté un pistolet automatique de 7b/" 65
qui lui appartenait, et dont le calibre corres-
pondait à celui du projectile qui avait cause
pm la version du suicide prit corps et s'im-
posa 'devant ces constatations.
On apprit d'autre part que M. TiHet avait,
tlurant la guerre, subi la trépanation et que,
depuis re temps, il était sujet à des accès de
mélancolie. Il dû se tuer dans un de ces ac-
cès-la. Néanmoins, le corps a été envoyé il la
morgue aux fins d'autopsie.
LE CONGRÈS DES FONCTIONNAIRES
A CLOTURE SES TRAVAUX
Le congsés des fonctionnaires a poursuivi
hier, sous la présidence de NI. Roussel, des
instituteurs, la discussion des questions por-
tées à l'ordre du jour.
Des sections départementales ont été tout
d'abord constituées en vue d'une action élec-
torale à organiser pour la défense des droits
des fonctionnaires. Plusieurs orateurs ont en-
suite déc-laré que les élus qui avaient défendu
ces droits devaient être seuls soutenus, au
marnent où ils solliciteront le renouvellement
de leurs mandats.
On a ensuite discuté ¡la question de savoir
si les fonctionnaires présenteraient des candi-
date aux élections ou si la fédération se con-
tenterait de mener campagne en faveur de
ceux qui paraîtraient lui être plus particulière-
ment favorables.
L'ordre du jour de M. Giay, des instituteurs,
avec adjonction des délégués de Charente et
des Bouches-du-Rhônc, a. bté renvoyé au con-
seil fédéral.
)1. Budon. de l'enregistrement, lut et coni-
ment!\ ensuite un rapport sur la réforme ad-
ministrative.
Il souligna l'étroite parenté existant cotre
les programmes de revendications des ouvriers j
et des fonctionnaires. En revanche, il recon-
nut que ies syndicats ouvriers diffèrent fi's
syndicats de fonctionnaires, en ce cens que k»
premiers ont besoin de l'aide des techniciens.
tandis que les fonctionnaires possèdent toutes
compétences pour réformer l'administration.
M. Laurent, secrétaire de la fédération, as-
Mira que l'union droite des ouvriers et des
fonctionnaires pouvait et devait aboutir à la
réforme sociale. Parlant de la réforme admi-
nistrative, il s'attacha, faire remarquer que
les chets des administrations et le gouverne-
ment ne voulaient point entendre les syndicats
qui la réclament et ont déjà soumis maints
projets.
M. Plquemal ajouta en substance
Le public, qui est en rapport avec les fonc-
tionnaires uniquement, fait grief à ceux-ci de
tous les maux dont souffre l'administration et
lui-même, par ricochent. Maie il ne salt pas
assez que les responsabililés de l'état de cho-
ses actuel sout le fait des parlementaires, qui
ne consultent pas ceux qu ils devraient con-
sulter, et de l'esprit routinier de l'administra-
tion, qui se refuse ir admettre de nouvelles
I ordre du jour, dépose par le cartel dos
iv-çions libérées, insistant eur la nécessité de
faire promptement aboutir les revendications
des fonctionnaires de carrière de ces départe-
ment, fut adopté. Et, après que M. Combes, de
la fédération postale, eut exprimé aux eongivts-
sfetee le.s sympathies du personnel des P. T. T.,
le congrès fut déclaré clos.
Un joueur malchanceux
blesse trois passants à coups de revolver
Ayant perdu une importante somme d'arguent
au jeu de la passe, 1 Espagnol Antonio Gaet-
tin. vingt-deux ans, demeurant, ii, rue du
Landy, à Saint-Denis, a,tiré des coups de revol-
ver sur la voie publique, blessant deux hommes
et un enfant de quinze ans.
Les trois blessés ont été admis à l'hôpital rie
Saint-Denis. L'un d'eux est dans un état grave.
'Le meurtrier, arrêté, a fait des aveux.
0>f. Mignonneau. commissaire de Saint-Denis
sud, a ouvert une enquête.
UNE VOYAGEUSE OUBLIE DANS UN TAXI
UNE VALISE PRÉCIEUSE
Mlle Louise Dcrclleraneier, demeurant
avenue de Wagrain, avait pris un taxi ù la
gare Saint-Lazare pour rentrer chez elle. A
peine était-elle remontée dans son appartement
qu'elle s'apercevait de la disparition de son
sac de voyage, en cuir jaune, contenant des
bijoux et divers objets de toilette, d'une valeur
totale de 8.000 francs. Mlle Dercherancier se
rappelle avoir laissé son sac sur la banquette
du taxi, mais elle a oublié le numGro de la
voilure. Tout ce qu'elle sait, c'est qu'il était de
couleur grise et que le chauffeur portait une
eicatricc d la lèvre supérieure.
Les revendications des agents de lycées
Les agents nationaux de garçon
et de Hiles ont tenu, hier, leur assemblée géné
rale à la BouMe du Uc;iv;contre les lenteurs de. r.idniinistralinn il
leur paycr ce qui leur esi dû rappel aux mo-
bile pour les années «Mi et 101G. soit i.300
francs, plus 350 francs pour avances de 1919, etc.
Ils se sont élevés. rn nuln\ contre la ciron-
laire accordant seulement l'indemnité de rési-
dence! à une partie des agents et réciamé, une
fois de- plus, la mise au point du projet du mo-
dification des retraites, à l'étude depuis iHi'J.
sans la meute sournoise et cruelle de ses
prétendus frères. Au moment où il portait
a sa bouche la fameuse tartine, une main
crasseuse lui prit le morceau et l'arracha
avec violence.
Riri voulut protester, se rebiffer une
rude taloche lui apprit que, dans le monde
où il allait vivre désormais, la raison du
plus fort était certainement la meilleure.
Le pauvre mignon pleura de voir dispa-
raitre en trois bouchées la maigre pitance
qui devait être tout son repas.
Ses gémissements attirèrent l'attention
de, la femme de Réchid qui, pour le faire
taire, lui administra quelques taloches
par-dessus Ie marché.
Alors l'enfant de Lucette connut pour la
première fois la grande misère. Etendu
tout de son long, sur le sol froid d'une
remise, pleurant à petits coups pour ne
pas attirer par ses sanglots quoique nou-
velle correction, le dernier des Montpierre,
de ses deux petites mains crispées, com-
prima son estomac vide, songeant au temps
béni où il était un petit paysan heureux,
qui mangeait à sa faim
Le malheur rend industrieux, même à
trois ans et demi. Au repas du soir, Riri
parvint à préserver la plus grosse partie
de son pain de 'la voracité de ses compa-
gnons et il dormit avec le reste de la tribu
dans le gîte qu'elle avait trouvé à bon
marché pour la nuit.
Réchid, lui, avait veillé presque tout le
temps et bien avant l'heure, il traînait
toute sa smala vers le quai d'embarque-
ment.
Un nouveau bateau partait ce matin-là
pour l'Amérique. C'était un immense stea-
mer anglais arrivé la veille' au Havre.
LA VIE SPORTIVE
DEUX BELGES
un pédestrian et un cycliste
triomphent au Stade Pershing
La Fédération des Sociétés athlétiques de
France donna hier, au stade Perstoing, une
réunion panachée, mi-pédestre, ml-cycllsts.
Doux «preuves importantes étaient au pro-
gramme le championnat de Franco des
10 kilomètres en course à pied. et une épreu-
ve cycliste de 100 kilomètres. L'une et l'autre
de ces courses revinrent à des champions bel-
ges la .première à Léon De Nyg ot la seconde
à Yerniandel. Ces victoires, venant après cette
de Thys, rea>portée la veille à Longohainp
dans le « critérium des as et en même
temps que celle de Taymuns dans le champion-
nat d'Europe d'aviron. constituent, pour uos
voisins du Nord, un résultat d'ensemble véri-
tablement remarquable et qui mérite la plus
vive admiration.
Les courses pédoitres
Dans la matinée, la F. S. A. F. avait fait dis-
pnter son championnat de France de marche sur
10 kilomètres. En 5i m. 12 s., Decrombccquo
enleva l'épreuve.
Les autres courses furent disputées l'après-
midi avant les 100 kilomètres.
Le championnat de France (F. S. A. F.) est
gagné par be jeune sprinter Dacquay, battant
U. Lacire et Geo Jaoques. Le temps de 2 rn. 70
prouve la nette infériorité des pros' sur les ama-
teurs. qui ont fait régulièrement cette saison
moins de deux minutes sur la distance.
Le prix de France sur 10 kilomètres fut une
nouvclle victoire du champion Léon De Nys, en
32 m. 15 s. Le Lillois Thoeys était second. Dans
la demi-heure 9 kilom. avaient été par-
courus, performance excellente qui prouve da
grande qualité du crack du des Quatre-
La course cycliste
Vinpt concurrents prirent le départ de 1a
grande épreuve de 100 kilomètres, qui se dis-
putait avec classement par points tous les
cinq tours.
'il ktl. (J00 avaient été parcourus dans lap-re-
mière heure et Vermandel et Belllnger s'étaient
disputé les primes. Peu après. Gerbault crève
et occasionne la chute d'une dizaine de concur-
rents.
Sellier, fortement touché au bras, devra ôtre
transporté à l'hôpital Saint-Antoine Henri Pé-
Vermandel, gagnant de la course cycliste de 100 kilo-
mètres, et Léon De Hya, gagnant de la course
pédestre do kilomètres
lissier, Rossius, Thys, Chassai, Gerbault, légè-
rcment touchée, ne peuvent repartir.
Apri's vingt minutes d'entracte, nouveau de-
part. Vermandel, confirmant sa brillante course
du Critérium des As. continue -il totaliser Ies
primes et se classe premier avec 81 points.
t. Francis Péltesier, 53 points; 3. Lacquehay.
points 4. Huot, 18 points 5. Thiberghien,
ii points 0. Alavoine, points; T. Coomans et
Masson 9. Godard 10 llciigshein 11. Rc-
bou!.
CYCLISME. Paris-Angerville. Organisée par
Auteull-Point du Jour Sportif et Aug-erville Sportif,
la course Paris-Angrerville. kilomètres, a réuni
198 coureurs au départ donné hier matln au bas de
la côte de saint-Cloud.
Voici les résultats
Sadl-Leport, en 2 h. 49' 39" 2. Hi'ze, 3. Tos-1,
4. Maronnler, 5. Itobert, 6. Hamel. 7. Mi clou. 8. Le-
borirne, 9. Villotte, 10. Hercule O" des débutants),
1t. Thibault, 12. Leduc. 13. Regrniaii, U. Habert. 13.
Fiuloin. Ifi. René André, 17. Laurent, Treisevau,
la. Geny. 20. Stovostre, etc.
Au Vélodrome du parc des Princes. Poule de
vinsse 1. Faucheux, S. iUdnird, 3. VaiUiez, 4.
Guyot.
Course de demi-rond, en 3 manche"S. Première
manche (tu Kilom.) 1. Leon Georget, en il'
Aerts, 3. Ross, s. Brocro. Deuxième manche
(16 kilom. 90 in.) 1. Aerts, ou iT' 9. Georgroi,
3. Brocco. TrnUiïMiie inr.iiclic kilotn.i 1. Hoss,
en S. Acrts.
Une réunion franco-belge à Heims.– Hier après-
midi, devant plus·de apecUi'.euis, ont eu tien
des courses au vélodrome dn Reims. La réuuion
a ét6 marquée au débnt pac un accident assez
grave Briot est venu tomber duns les cordes et
s'e·t blessé gr!èvement à la tête. Résuliais
Ponle de vitesse 1. Promfy, 9. Ohauvry.
Match poursuite. Kranct'-BelffKliu1 1. Franco
(Barthélémy. Gcethals, Rien. Monter 2. Belgique
(Motllaf, Scl'Mir, Lambot, Lenaers).
'l'rix du Tour ,le France, par classement aiu
points 1. Hteh, Barthélémy, 3. Lcnaers, 4. Mut-
liai et Scieur.
Piste municipale. Course de vitesse 1. Da-
voine i. Bague, 1. Warin, 4. Wiinceulcii.
Henri Fosster bal 'le record local tics i(> k.lom.,
parcourant !a distance en S ni. JS ancien rc-
FOOTBALL. Les matches d'hier. Au stade
Brancion l'Olympique bat le Cluli Français par
2 buts à 0.
A saiiit-Onen le ncd Star bat le Stade Français
par' r.lichy le Raclng Club de France et l'U. S. de
Cluhy font match nul par 1 but il 1.
RUGBY La Générale bat le Racing. Devant
un nombreux publtc le Club athlétique de la So-
clété Générale a triomphé du Racine Club de
France au stade de Colambes.
14 points (3 essais. Herdowitc Soulié. Courrèg-p.
1 but. 1 but snr coup franc, Durand) rlen, tel est
le ,bilan de la partle.
A la mi-temps, Ia Générale avait déjà mis 11 points
à *'in actif. L'essai ,le :on1lé, trouant le parquet
d'avants j-anns-men. est à noter.
En général, jeu d'avants, ou la Oém'-rale s'afnrma
trt>s supérieure pendant les ?o minutes très pin
de départs classiques. L'absence d'hommes de classe
s'est fait nettement sentir en lignes arriérr-s.
Au Stnde Bergcyre, l'olympique bat l'Asso-
cl1tlnn Sportive par points i* rien.
A o>lombe.«. le Suorttngr Club nnlver»[tatrp de
France but l'l..a. Iutergadzarts par 15 points à rien.
Le commandant du navire avait con-
senti à embarquer les émigrants et une
activité fiévreuse régnait à bord.
Jeannot, avec des yeux émerveillés, re-
gardait ce spectacle nouveau pour lui.
Il en oubliait sa mère, ses souffrances,
ses désespoirs do petit abandonné.
Vers quel monde inconnu allait-il donc
voguer ?
Au seuil de l'Océan, les émigrants
s'étaient massés, silencieux et graves tous
ces hommes venus do l'autre bout du
monde éprouvaient une sorte de vertige.
Ils allaient abandonner presque tout ce
qui avait été leur vie jusqu'alors.
Et il semblait que sur ce quai, où finis-
sait l'Europe, ils secouaient ce qui pouvait
rester de la terre de leur patrie à la semelle
de leurs souliers.
Eux, au moins, fugitifs volontaires, quit-
taient des pays dévastés, où les guettait
une existence de misère La magique
espérance dorait le monde nouveau vers
lequel ils marchaient.
Mais Jeannot, lui, pauvre victime, avait
tout il. perdre et rien gagner.
Son départ consommait son malheur et
il faisait aussi le malheur de tous les
siens.
En effet, comment trouverait-elle la
force de vivre la vieille marquise de Mont-
pierre, quand elle apprendrait que l'être
gracieux et chéri qui devait être le soleil
de son automne était parti à jamais, em-
porté dans le tiot mouvant des sans-pa-
trie
Et Lucette ? Si elle perdait son enfant,
son cher petit Jeannot, quelle raison lui
resterait-il de vivre ?
A vingt ans, la source de toute joie se-
1 UNE BELLE RÉUNION FÉMININE AU STADE ELISABETH
M"« Martinet M»* Tembouret M"' Britt dans le
gagnants du 3Q mètres gagnante du saut en hauteur lanceirent du javelot
Les i< as de l'atlikHisme féminin étaient loin mùtres i. Robin; javolot Mlle Brltt, 33 m. G2;
de Paris, hier. Maigre cela, la fête de Fe- saut en hauteur 1. Mlle Tembouret.
mina-Sort, dunnée au stade Elisabeth, a obtenu Des danôes, le plus remarquable succès. Toutes les encein- &lJ%¥!\ des assauts dt*cnme complétèrent
tes du stade eW abondamment garnies et les verses sociétés >f$*$Sïr**&iï$ï?rï&.
épreuves furent disputées avec acharnement. I'loréal, l'ti. A. cledoaldieune, 1'.lssociatioti po-
Les lauréales des diverses épreuves furent lytedinique, l'Espérance de Billancourt, l'Etoile
60 mètres A, Mlle Sotiau; mètres B, Mile de Ris-Orangis, de faire montre des magnifi-
Bersot 80- mètres A, Mlle Georges; 80 mètres B, 'lues résultats obtenus grâce à leur activité et
Mlle Martinot mètres, supérieures 1. De A le.ur sage compréhension de ce que doit être
Viue; minimes, D0 mètres: 1. Fray; haies, 83 Ja culture physique féminine.
LE BELGE TAYMANS
est champion de la Seine d'aviron
Le sport de l'aviron a eu hier une de ses
grandes journées.
Dans In bassin de Courbevoie-Afinièree, le
Rowing-Club de Paris organisait le champion-
nat de la Seine, course en skiff sur 1.800 mè-
tres en ligne droite, du pont Bineau au pont
d'Asnières.
Cette épreuve se disputa pour la première
fois en 13o3, et hier, pour la cinquante-troisième
fois, des rameurs réputés briguaient le titre
envié. Grâce à la présence de plusieurs cham-
pions étrangers, l'épreuve avait un vrai carac-
tère international.
Les éliminatoires, disputées le matin, avaient
qualifié quatre hommes pour la finale. Le cham-
pion de Belgique, 'l'aymans, du Cercle des Ré-
gales de Bruxelles, affirma une nette supé-
riorité et s'assura la victoire par une demi-
longueur sur le champion de France Plé, par-
courant les 1.800 rnètres en 7 m. 12 s.
Le Suisse Homberger, si brillant aux récents
championnats d'Europe d'Anvers, où il inquiéta
longtemps le véinqueur, le Hollandais Eycken.
après avoir fait un brillant début de course,
dut se contenter de la troisième place. Un ba-
teau d'emprunt l'avait tout dépaysé. Le llyuen-
nais Testut terminait loin.
Toujours en skiff se disputaient d'autres
épreuves Van u'er M util gf^fne Ja catégorie
juniors en 7 m. 17, battant/Robinle Bruxellois Smet gagne 'l'épreuve des ju-
niors, battant Raimbaud, coupé dans son effort
par un bateau.
Les courses en huit curent un suoeùs mérité,
les spectateurs, nombreux sur les berges, ad-
mirèrent la belle homogénéité des équipes et
la parfaite cadence des mouvements. En ju-
niors, victoire de la Société d'Encouragement
pur Boulogne, par 10 centimètre-s après un
tong bord à bord. Le Rowing avait abandonné.
un équipler ayant bris»1 un aviron, et les An-
glais du Thanies B.C. de Putney ne furent ja-
mais en course. En seniors, facile succès du
Rowing devant les Rouennais.
Le double-scull fut un match entre Belges.
Ta'ymans, champion de la Seine d'aviron
Liège, avec Brouka-Georges, battit Bruxelles,
représente par Heraians-Smet.
Le Rowing-Club avait lait un gros effort
d'organisation. Les travaux de construction
d'un nouveau pont enlève au bassin d'Asniè-
res une rande partie (le sa régularité plu-
sieurs rameurs furent aussi gênés dans leur
effort par des chalands et des bateaux, le ser-
vice de navigation n'étant pas interrompu.
Un gros effort est à faire pour favoriser le
beau «port de l'aviron qui. ne t'oublions pas,
est lui aussi sport olympique,
BOXE. Au Wonderland. Tournoi des Huit
(poids moyens' liruuln liât Goimet aux points
l:oby bat ^ynuoe aux pufuts Mir.ot bat Dora aux
points Catiau bat Moreau aux points.
Aîili'os matclics Aubry bat Houliu aux points
Richard bat Frsiicfe 'laurier knot-out round Uol-
mer bat Quiéwi'il aux points.
Le ounilié executif d<^ !a consumante mise
k Paris organise ce soir. à S h. à la ?aHe «tes
Sociétés 5avantc~. une réunion consacrée aux vic-
timcs du lwlclKviîïno.
rait pour elle à jamais tarie il ne lui res-
terait qu'à mourir.
Le crime voulu par la bossue et par son
misérable frère s'accomplirait-il donc?
L'heure fatale allait sonner.
Déjà les commissaires commençaient do
vérifier les passeports.
Groupe par groupe, les émigrants em-
barquaient.
Réehid à son tour approchait. Derrière
lui, immobiles et craintifs, les enfants se
serraient autour de leur mère.
La femme du Macédonien avait saisi la
main de Riri et il sentait sur sa tendre
chair la morsure des ongles de la mégère.
Toi, pas pleurer. toi rien dire, siffla-
t-eile à l'oreille du petit martyr.
Jeannot, hélas avait appris à ses dépens
ce qu'il en coûtait de désobéir aux ordres
de la méchante femme.
A vous, cria un des douaniers à Réchid.
Presque plié en deux, la Macédonien ten-
dit ses passeports.
Derrière lui, la troupe des femmes et des
enfants suivait.
Voix mystérieuse, instinct du cœur, appel
énigmatique du passé, vous frôliez sans
doute à cette heure les oreilles de Jeannot,
car le petit tenait ses yeux obstinément
rivés vers l'horizon terrestre, attendant, il
ni savait quoi, de miraculeux 1
Le douanier lentement vérifiait les pa-
piers.
Il compta à haute voix
Un homme, deux femmes, six enfants.
C'est bon, avancez.
La troupe s'engagea derrière son chef.
Un, deux, trois, quatre, cinq, six,
recompta le douanier. C'est parfait.
» A un autre maintenant.
Jeannot, à présent sous le faux nom de
UNE MOTO PARCOURT 84 kil.
avec un litre d'essence
Une très intéressante épreuves, organisée par
Moto-Remie, s'est diapulee hier a Thiais, sur
un circuit de G kil. 2O0. Il s'agissait de rouler
Ie plus longtemps et le pius loin possible avec
un seul litre d'essence.
Les départe furent donnés de minute en mi-
Bute, à partir de 9 h. 13, i une quarantaine de
concurrents. Des prouesses vraiment remarqua-
hies furent réalisées c'est ainsi que le vain-
queur de la catégorie >< 250 centim. cubes e par-
vint à couvrir Si kilomètres avec son unique
l'trc de carburant, exploit qui fera rêver bien
dcs motocyclistes.
Vcici quel fut le classement dans les diver-
ses catégories
Scootem. 1. Boullay (Monet-Goyon) G0 ki-
lomètres
Bicyclettes à moteurs. i. Bambaud CFlv),
kil. 414 2. Bouiautt. 74 kil. S'il 3. Barthé-
lémy. G!) kil. 660 L Pugnel. Gl kil. JUS 5. So-
lary, 51 kil. 576 G. Violet, 5i kil. 53û.
Motos cmc. 1. Meunier 'Alcyon;. 81 ki-
lomètres 9'l 2. Joly ainé, 77 kil. 3. Joly
jeune, kil. 317.
Molos 3ôfl eme. 1. M:irc Alcynti ôi kil
S75 2. Samtfort, 3:j :;il. 23C 3. Loisiér, ki-
lomètres
Motos 500 cmc. 1. Kreds ;\o:'ton% 5i Yi-
lomètres
Side-cars 1.000 cmc. 1. Denis (Aricl;, 2G ki-
lomèLres 2. Boulngier, kil. 788.
Cycle-cars, 1.100 cmc. 1. Lavilîe fBclvil-
iolt.«', ÎG kil. 2. Blanchon. 20 kil. 5iG
3. Mauve, 20 kilo 91 m. i. Laffoul. 18 kil, 912.
La Coupe Deutsch d'aviation
L'AVIATEUR ITALIEN BRA&PAPA
EST ARRIVE A PARIS
L'aviteur italien Bragpapa. qui fut le concur-
rent le pluéi direct de Sadi-Lecoiute au muetiug
de Brescia, et défendra les coul'urs italiennes
dans la Coupn Deutsch de la et ar-
rivé Pari,% et, dès hier, sur son avion de
course, il vint passer'sur le sud de Paris.
D'autre part. à la suite» ùe la mort de de Ro-
manet et en raison du manque de préparation
de l'avion de Rost, réprouve éliminatoire fran-
caise n'aura vraisemblablement pas lieu et Sadi-
{,('('ointe, Kirsch et Lasne seront qualifiés d'of-
llce pour disputer, samedi prochain, à Etam-
pes. la Coupe Internationale (300 kilomètres)
avec les représentants de l'Angleterre et de
DES CHAUSSETTES
SANS TROUS!
Voilà l'idéal pour l'homme comme
pour la femme.
Bien que bonne ménagère, Madame, voué
n'aimez jamais consacrer une grande partie de
votre temps au raccommodage des chaussettes.
De lour côté, votre mari et votre Dis désirent
de.s chaussettes sans trous comment concilier
ces deux intérêts ? Ce problème difficile est
maintenant résolu grâce à un procédé de tis-
sage nouveau, exécuté par des machines breve-
tées et monopole absolu de la ehautsselte, In-
terwoven ». En effet, le bout et le talon de la
chaussette « Interwoven » eont confectionnés
d'un tricot entrettesé dont les mailles étroite-
ment resserrées ne lâchent pas et ne s'élargis-
sent pas les endroits où le pied use le plus
étant ainsi protégés, le corps de la chaussette
peut être fin et transparent. Essayez la chaus-
sette « Interwoven » qui. par ce temps de vie
chère, s'impose par sa résistance extraordinaire
la marche et au lavage.. Vous vous rendrez
compte de ce que vous avez perdu si n'avoir pas
connu plus tût cette merveilleuse fabrication.
Imaginez-vous l'agrément d'avoir, en voyage,
vos chaussette.s en bon état ou si vous restez
chez votts le plaisir de votre femme ou (h votre
de chambre n'ayant plus besoin de faire
des raccommodages ennuyeux.
La chaussette .Interwoven » se trouve dans
toutes les bonnes chemiseries et Grands Maga-
sins, en 1I!, en laine et soie, de nuances très
variées, i partir de 9 fr. 50 la paire. A défaut,
demander le catalogue à Intenvoven StockingC"
3 bis, cité d'Hautcville, Parie
l'enfant de Réclid, mort en Italie, mettait
le pied sur le navire
La pierre roulait au fond du gouffre.
Dans l'auto qui les ramenait vers lo
cœur de Paris, Claire et Marsault étaient
restés tout d'abord sans parler, trop boule-
versés pour trouver les mots capables
d'exprimer les sentiments dont leurs
coeurs débordaient.
Quelle frayeur ils avaient éprouvée l'un
pour l'autre dans le bouge du père Camus!
Ah ils l'avaient échappé belle
lis tenaient leurs mains étroitement en-
lacéee et savouraient avec délices la joie
divine d'ùlro ainsi. tout près l'un de
Tout coup, un lourd soupir les arra-
cha leur ravissement. C'était Lucette qui,
à leurs côté; exhalait sa peine.
Le médecin devina les pensées amères
do la jeune femme.
Pour la rassurer rapidement, il la mit
au courant de la confession de Couppot.
Mais les paroles de Marsault furent loin
de lui rendre confianc
Mon Dieu, s'exclama-t-elle, il y a
déjà vingt-quatre heures que ces iai-
grants ont quitté Paris.avec Riri.
Claire et Charales se regardèrent avec
angoisse.
C'était vrai toute une longue journée
s'était écoulée déjà.
Sans conviction, le médecin déclara
Vous vous inquiétez à tart. -Môme en
admettant que ces Orientaux aient gagné
.le Havre dans la journée, rien ne dit qu'u*;
bateau se soit trouvé là juste à p,oiut pour
les accueillir.
Il faut aller au Havre tout ds suite,
s'éeria 1a bergère.
LES DESIDERATA DES RETRAITES
CIVILS ElJÎILiïAIRES
Les adhérents au Bloc
civils et militaires de la ro-prion purisirun ̃ ont
tenu lii;T matin un*; assentutée à la niidric dit
dixième arrondissement.
Après la constitution du bureau, dont la pré-
sidence échut il .M. Daute), fondateur Je la
société, plusieurs orateurs ex-posèrunt les tlt'si-
dcrata des retraites. Ils Insistèrent sur le réta-
blissement de Tintlemnitë de 7W francs sur
les imperfections du projet gouvernemental
désigné par son numéro d'ordre, 3070, et sur
les répercussions rni'it aura sur les retraités
antérieurs au vole de lu loi si le projet est
adopté.
Par diverses contre-propositions ils décidè-
rent de demander que ce projet soit mis en
harmonie avec la proposition de loi 1G32. Enfin
ils discutèrent des mesures it prendre pour
faim obtenir aux relraïtés" d'avanU-guerrp. pour
blessures on infirmités les sion avec les pensionnés de guerre do mfmes
ordre du jour redire'par M. "VauUii&r, pr&i-
dent en exercice, qui sera transmis aux ptii-
membres du Parlement.
Ges morts
vivent -ils ?
D' LIjrinN-ORAUX
Roman de l'Au-delà
Histnlre d'un homme h qui es! rtviUx une vu anté-
u et qui les mort*.
révt'tit;ons obtenues par médium* surip* condition=, de
L'EXISTENCE OAHZ L'INVISIBLE
(OITICNS è. CRtS t C 21. r Hiutefcuilli, FJRtS O
6fr. HT millf
r.a municipalité de Pari,; recevra U l'Hôtel de
Ville, jeudi après-midi, les membres du comité
permanent interallié pour l'étude des questions
intéressant Ses invalides de la guerre.
Le comité directeur de l'Cnion c'œvtuc vient
rier, en remp lacement du g-t'ii Oral Baillouid, dé-
cédé.
Les malades peuvent maintenant aller au
café sans enfreindre les ordonnances médi-
cales puisqu'ils y trouvent partout le quart
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ment de Franco fr., a te., ii rr.. selon la durée,
c,t ?inrplemene ajouté* la taxe de circulation Inté-
rieure du pajs destinataire.
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grueinents, au bureau de poste île leur localité.
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JULES MARY
dans un récit coloré et rapide, retiendra ainsi
l'intérêt, tantôt autour de la noble figure dou-
loureuse de Villandrit, tantôt, autour de la
vaillante et fidèle Régine, tantôt autour de
Christiane romanesque, tantôt autour de ce
Rudebcrg rude,. effronté, cynique et paternel,
qui est, certes, une des créations les plus inté-
ressantes du roman.
Charles consulta sa montre.
Je vais vous déposer rue Legendre,
fit-il. Puis je gagnerai la gare Saint-Lazare,
j'y arriverai bien à temps pour prendre le
dernier train de la nuit.
Je veux vous accompagner, monsieur
Marsault.
Lucette. je vous assure que cela n'est
pas raisonnable
Soyez généreux jusqu'au bout. Son-
gez au supplice que j'endure
Songez plutôt aux périls que vous
avez déjà courus.
Que m'importent les périls, je veux
mon enfant
Claire insista à son tour
Laissez-nous vous accompagner jus-
qu'au Havre. Tandis que vous fouillerez le
port, nous vous attendrons dans un hôtel
Soit" soupira Charles, quoique tout
ceci frise la folie.
Oh l tout de même; Charles, une aven-
ture comme celle que nous venons de vivre
ne se renouvelle guère
Dieu vous entende
Le médecin finit par céder aux désirs de
sa "fiancée et de Lucette. Il donna l'ordre
au chauffeur de le conduire chez lui. Il
voulait, à tout hasard, se munir d'argent.
Ensuite, le même taxi les conduisit à la
gare Saint-Lazare.
Un train allait pertir; nos trois amis
eurent juste le temps de le prendre..
Le soleil se levait lorsque le train arriva
dans le grand port normand.
Marsault, après avoir installé ses deux
compagnes dans un des grands hôtels de
la ville, courut au commissariat de poiice
le plus proche.
(A suivre.) JACQUES Dhienne.
Le Petit Parisien
substitution de la loi. d'assurance sociale
aux retraites ouvrières.
80 millions représentant la moitié de la
contribution patronale concourait au paie-
ment de la portion des pensions rembour-
sée aux caisses d'assurance.
millions pour économies réalisée par
suite de l'abrogation des lois d'assistance.
Le mouvement des dépenses nouvelles
et des économies correspondantes variant
d'année en année, il nous est impossible
d'établir ici le bilan annuel rigoureux de
l'opération, mais il correspond aux charges
globales indiquées plus haut
iôd millions la première année, s'éle-
vant au maximum de é36 millions la
dixième année et revenant par dégression
à millions la quarante-cinquième an-
fiée.
Nous n'ajouterons à ce liian de l'opéra-
tion projetée que la. phrase suivante, pla-
cée, dans l'exposé des motifs, en manière
de conclusion à sa partie financière
« Est-il téméraire de penser que pour
une réforme de cette haute portée sociale,
oui introduit en Franco l'assurance mala-
die et l'assurance invalidité, qui améliore
l'assurance vieillesse, qui donne ainsi à
dix millions de travailleurs la sécurité et
apporte à la nation tcut entière des gages
d'harmonie et da concorda, une charge
initiale de millions, qui ne dépassera
point, eu bout de dix années, le chiffre
maximum de 336 millions. est extrêmement
modeste, et que, malgré ics difficultés
financières de l'heure présente, on la peut
envisager sans réticences ? »
Le temps cette fois
a favorisé la Foire aux Croûtes »
C.ràee au beau temps qu'il a fait hier, la
3' « Foire aux croûtes » a pu se tenir,
comme d'habitude, sous les arbres de la
place Constanliu-Pccqueur.
Une fois de plus, les œuvres exposées
ont fait l'objet do la plus vive curiosité,
de l'effarement même, des nombreux Pari-
siens qui montent chaque dimanche vers
la basilique du Sacré-Cœur.
Parmi les toiles innombrables qui cou-
vraient la place et même une partie de la
rue Girardon, quelques-unes étaient di-
gnes de fixer l'attention Ic reste, par
uontre, n'était qu'incohérence ouNfumis-
terie. Des « nus », beaucoup de nus », au
coloris inattendu. Des portraits do fem-
mes aux yeux peints de vermillon pur,
aux lèvres d'un vert a grincer des dents.
Le stand des' humoristes était particu-
lièrement entouré et les dessins de D6pa-
quit. faisaient prime. Vers le milieu de
l'après-midi, tes « rapins » de Montpar-
nasse, sous la direction de Lautrec, le
« prince des humoristes e, sont venus sa-
luer le maire spirituel de Montmartre, et
de nombreux pichets do bière furent vidés
à cette occasion au cabaret du « Lapin
agile
La recette fut bonne, et cela permet
d'espérer d'autres Foires aux croûtes ),
pour le plus grand profit de la peinture
ultra-moderne et des bistros de la
LES OBSEQUES DE DE ROMANET
Les obsèques de l'aviateur de Roman'et
seront célébrées demain matin, à onze
heure's. au Val-de-Grace.
Après la cérémonie funèbre, le corps
̃era conduit à la gare de Lyon, pour être
ensudte dirigé sur Maçon, où aura lieu
i'in>tmrnation.
Pour les musiques des régions dévastées
Dans le jardin des Tuileries a eu lieu hier
un festival de musique organisé par une œu-
̃vrc qui s'est donné conuno mission spcciaîe
la reconstitution des musiques, fanfares et
harmonies des départements du Nord et da
l'Est si florissantes avant la guerre.
Les ministres de l'Instruction publique et
des Pensions s'étaient fait représenter à cette
fête musicale que M. Paul Vidal, professeur
au Conservatoire avait accepté de présider.
Les exécutants avaient été partagés en qua-
tre groupes. Le premiers, qui jouait sur l'em-
placement du théâtre de verdure, comprenait
l'Harmonie des agents du chemin de er du
Nord des ateliers d'Hellemmes; le Cercle or-
phéonique « Les Quarante » de Roubaix et la
musique de la Garde républicaine. Le deuxiè-
me, placé près du grand bassin, était constitué
par la Fanfare de Rosières (Somme) l'Harmo-
nie de la ville de Saint-Denis et celle du Gtie-
min de fer du Nord de la région parisienne.
Le troisième installé près du Jeu de Paume
était composé de la Musique municipale de
de l'Harmonie des chemines de fer de
l'Etat et de celle des Amis de la musique, du
XIII* arrondissement. Le quatrième compre-
nait l'Harmbnie de MOru (Oise) et le Cercle
choral parisien.
Orphéons et musiques se distinguèrent dans
l'exécution d'un programme excellemment
choisi. Et la recette fut aussi fructueuse qu'on
le pouvait espérer.
VIOLENT INCENDIE A SAINT-DENIS
dans une fabrique de produits chimiques
1;n incendie fort violent a éclaté hier matin
aveflue du Pré»ident-\Vilsonj la Plaine-
8sint-Denfs; dans la fabrique de produits chi-
miques exploitée par M. Gaillard.
Le feu, qui s'était déclaré on ne sait encore
comment, dans un laboratoire, prit, en quel-
ques instants, des proportions inquiétantes, et
avant même que les premiers secours aient pu
fifre organisés, se propagea aux bâtiments
voisins.
Les pompiers de Saint-Denis, d'Aubervilllers
bientôt rejoints et puissamment secondés par
les sapeurs parisiens venus de la caserne de
Château-Landon, combattirent vigoureusement
le sinistre, mais les sauveteurs durent lutter
pendant plus d'une heure avant d'être com-
plètement mattres des flammes.
truand ils y réussirent, l'incendie avait occa-
sionné polir plus flo iOO.000 francs de dégats.
Fort heureusement, on ne signale aucune vic-
time.
jj» st.– Feuilleton du Petit Parisien du
LUCETTE
GRAND ROMAN INÉDIT
DEUXIÈME PARTIE
LE TRÉSOR DE JE&KNOT
(suite)
Heureusement, un des aînés de la bande
revenait avec doux pains dorés.
Les yeux.de l'étant exprimèrent l'admi-
ration et la joie.
Ao comme ce serait bon de manger une
tranche de ce pain blanc et bien cuit
L'héritier des Montpierre sentait l'eau
lui en venir à la bouche.
Parcimonieusement, comme à. regret,
Réohid taillait les miches.
Chacun, au passage, attrapait une tran-
che avec la souple agilité d'un chat qui
agrippe une proie au vol.
Une angoisse s'emparntt de Riri. Reste-
rait-il du pain pour^lui? Naturellement,
on le servait le dernier. Pourtant, il faut
rendre cette justice au Macédonien il ne
faisait point de différence entre le petit
étranger et les siens, et il le sortit, comme
lés autres.
Tiens cria-t-il. en lançant un mor-
ceau a l'enfant do Lucette.
Celui-ci s'en saisit, tremblant de joie.
Isnitn, ii allait donc pouvoir apaiser la
feim qui torturait ses entrailles
Hélas 1 le pauvre Jeaunot avait compté
Cooyrtxl* Dy Jicquôs Brienne 1921. Tous droits de
reproduction et de traduciiou réservés pour tous pays.
ON REPÊCHE À CHAMPIGNY
le cadavre d'un bijoutier
qui avait la tête trouée de deux balles
Il s'agit .très probablement d'un suicide
On a retire de da Marne, a (juinpigny.
comme nous l'avons dit, un cadavre dont le
crâne portait deux blessures. Cette découverte,
qui avait d'abord paru asssemble se résoudre, cùaimie on le \erra, à un
simple suicide.
Samedi, vers midi, M. Hector Lemoine, dé
bitant Champiffny, repêchait dans la Marne,
en aval du moulin de la Bonne-Galette, mais
tout près de la rive, le corps de M. Georges
Tiliet, bijoutier, âgé de 35 ans. et demeurant
4, rue Bonnot, à Champigny. Le mort avait à
la tète deux blessures, une à la tempe droite,
l'autre au-dessus de .l'oreille gauche.
Le docteur Guîlbert, chargé de l'enquête
médicale, ayant remarqué qu'aucune des bles-
sures ne portait la brûlure ciroulairc consé-
cutive il. un coup de feu tiré à bout portant,
crut «l'abord ;i une crime.
.Ce fut aussi l'opinion de Za famille, le dé-
funt n'ayant aucune raison apparente de met-
tre tinsses jours.
L'enquête a révélé que Ni. Tiliet avait été i
vu une heure avant sa disparition, près de
l'endroit où il fut arouvé et l'on remarquait
en outre, à ce même endroit, les traces très
nettes de ses pieds, mais disposées comme s'il
eut tourné le dos il la. rivière. Knlln, on ramas-
sa à côté un pistolet automatique de 7b/" 65
qui lui appartenait, et dont le calibre corres-
pondait à celui du projectile qui avait cause
pm la version du suicide prit corps et s'im-
posa 'devant ces constatations.
On apprit d'autre part que M. TiHet avait,
tlurant la guerre, subi la trépanation et que,
depuis re temps, il était sujet à des accès de
mélancolie. Il dû se tuer dans un de ces ac-
cès-la. Néanmoins, le corps a été envoyé il la
morgue aux fins d'autopsie.
LE CONGRÈS DES FONCTIONNAIRES
A CLOTURE SES TRAVAUX
Le congsés des fonctionnaires a poursuivi
hier, sous la présidence de NI. Roussel, des
instituteurs, la discussion des questions por-
tées à l'ordre du jour.
Des sections départementales ont été tout
d'abord constituées en vue d'une action élec-
torale à organiser pour la défense des droits
des fonctionnaires. Plusieurs orateurs ont en-
suite déc-laré que les élus qui avaient défendu
ces droits devaient être seuls soutenus, au
marnent où ils solliciteront le renouvellement
de leurs mandats.
On a ensuite discuté ¡la question de savoir
si les fonctionnaires présenteraient des candi-
date aux élections ou si la fédération se con-
tenterait de mener campagne en faveur de
ceux qui paraîtraient lui être plus particulière-
ment favorables.
L'ordre du jour de M. Giay, des instituteurs,
avec adjonction des délégués de Charente et
des Bouches-du-Rhônc, a. bté renvoyé au con-
seil fédéral.
)1. Budon. de l'enregistrement, lut et coni-
ment!\ ensuite un rapport sur la réforme ad-
ministrative.
Il souligna l'étroite parenté existant cotre
les programmes de revendications des ouvriers j
et des fonctionnaires. En revanche, il recon-
nut que ies syndicats ouvriers diffèrent fi's
syndicats de fonctionnaires, en ce cens que k»
premiers ont besoin de l'aide des techniciens.
tandis que les fonctionnaires possèdent toutes
compétences pour réformer l'administration.
M. Laurent, secrétaire de la fédération, as-
Mira que l'union droite des ouvriers et des
fonctionnaires pouvait et devait aboutir à la
réforme sociale. Parlant de la réforme admi-
nistrative, il s'attacha, faire remarquer que
les chets des administrations et le gouverne-
ment ne voulaient point entendre les syndicats
qui la réclament et ont déjà soumis maints
projets.
M. Plquemal ajouta en substance
Le public, qui est en rapport avec les fonc-
tionnaires uniquement, fait grief à ceux-ci de
tous les maux dont souffre l'administration et
lui-même, par ricochent. Maie il ne salt pas
assez que les responsabililés de l'état de cho-
ses actuel sout le fait des parlementaires, qui
ne consultent pas ceux qu ils devraient con-
sulter, et de l'esprit routinier de l'administra-
tion, qui se refuse ir admettre de nouvelles
I ordre du jour, dépose par le cartel dos
iv-çions libérées, insistant eur la nécessité de
faire promptement aboutir les revendications
des fonctionnaires de carrière de ces départe-
ment, fut adopté. Et, après que M. Combes, de
la fédération postale, eut exprimé aux eongivts-
sfetee le.s sympathies du personnel des P. T. T.,
le congrès fut déclaré clos.
Un joueur malchanceux
blesse trois passants à coups de revolver
Ayant perdu une importante somme d'arguent
au jeu de la passe, 1 Espagnol Antonio Gaet-
tin. vingt-deux ans, demeurant, ii, rue du
Landy, à Saint-Denis, a,tiré des coups de revol-
ver sur la voie publique, blessant deux hommes
et un enfant de quinze ans.
Les trois blessés ont été admis à l'hôpital rie
Saint-Denis. L'un d'eux est dans un état grave.
'Le meurtrier, arrêté, a fait des aveux.
0>f. Mignonneau. commissaire de Saint-Denis
sud, a ouvert une enquête.
UNE VOYAGEUSE OUBLIE DANS UN TAXI
UNE VALISE PRÉCIEUSE
Mlle Louise Dcrclleraneier, demeurant
avenue de Wagrain, avait pris un taxi ù la
gare Saint-Lazare pour rentrer chez elle. A
peine était-elle remontée dans son appartement
qu'elle s'apercevait de la disparition de son
sac de voyage, en cuir jaune, contenant des
bijoux et divers objets de toilette, d'une valeur
totale de 8.000 francs. Mlle Dercherancier se
rappelle avoir laissé son sac sur la banquette
du taxi, mais elle a oublié le numGro de la
voilure. Tout ce qu'elle sait, c'est qu'il était de
couleur grise et que le chauffeur portait une
eicatricc d la lèvre supérieure.
Les revendications des agents de lycées
Les agents nationaux de garçon
et de Hiles ont tenu, hier, leur assemblée géné
rale à la BouMe du Uc;iv;
leur paycr ce qui leur esi dû rappel aux mo-
bile pour les années «Mi et 101G. soit i.300
francs, plus 350 francs pour avances de 1919, etc.
Ils se sont élevés. rn nuln\ contre la ciron-
laire accordant seulement l'indemnité de rési-
dence! à une partie des agents et réciamé, une
fois de- plus, la mise au point du projet du mo-
dification des retraites, à l'étude depuis iHi'J.
sans la meute sournoise et cruelle de ses
prétendus frères. Au moment où il portait
a sa bouche la fameuse tartine, une main
crasseuse lui prit le morceau et l'arracha
avec violence.
Riri voulut protester, se rebiffer une
rude taloche lui apprit que, dans le monde
où il allait vivre désormais, la raison du
plus fort était certainement la meilleure.
Le pauvre mignon pleura de voir dispa-
raitre en trois bouchées la maigre pitance
qui devait être tout son repas.
Ses gémissements attirèrent l'attention
de, la femme de Réchid qui, pour le faire
taire, lui administra quelques taloches
par-dessus Ie marché.
Alors l'enfant de Lucette connut pour la
première fois la grande misère. Etendu
tout de son long, sur le sol froid d'une
remise, pleurant à petits coups pour ne
pas attirer par ses sanglots quoique nou-
velle correction, le dernier des Montpierre,
de ses deux petites mains crispées, com-
prima son estomac vide, songeant au temps
béni où il était un petit paysan heureux,
qui mangeait à sa faim
Le malheur rend industrieux, même à
trois ans et demi. Au repas du soir, Riri
parvint à préserver la plus grosse partie
de son pain de 'la voracité de ses compa-
gnons et il dormit avec le reste de la tribu
dans le gîte qu'elle avait trouvé à bon
marché pour la nuit.
Réchid, lui, avait veillé presque tout le
temps et bien avant l'heure, il traînait
toute sa smala vers le quai d'embarque-
ment.
Un nouveau bateau partait ce matin-là
pour l'Amérique. C'était un immense stea-
mer anglais arrivé la veille' au Havre.
LA VIE SPORTIVE
DEUX BELGES
un pédestrian et un cycliste
triomphent au Stade Pershing
La Fédération des Sociétés athlétiques de
France donna hier, au stade Perstoing, une
réunion panachée, mi-pédestre, ml-cycllsts.
Doux «preuves importantes étaient au pro-
gramme le championnat de Franco des
10 kilomètres en course à pied. et une épreu-
ve cycliste de 100 kilomètres. L'une et l'autre
de ces courses revinrent à des champions bel-
ges la .première à Léon De Nyg ot la seconde
à Yerniandel. Ces victoires, venant après cette
de Thys, rea>portée la veille à Longohainp
dans le « critérium des as et en même
temps que celle de Taymuns dans le champion-
nat d'Europe d'aviron. constituent, pour uos
voisins du Nord, un résultat d'ensemble véri-
tablement remarquable et qui mérite la plus
vive admiration.
Les courses pédoitres
Dans la matinée, la F. S. A. F. avait fait dis-
pnter son championnat de France de marche sur
10 kilomètres. En 5i m. 12 s., Decrombccquo
enleva l'épreuve.
Les autres courses furent disputées l'après-
midi avant les 100 kilomètres.
Le championnat de France (F. S. A. F.) est
gagné par be jeune sprinter Dacquay, battant
U. Lacire et Geo Jaoques. Le temps de 2 rn. 70
prouve la nette infériorité des pros' sur les ama-
teurs. qui ont fait régulièrement cette saison
moins de deux minutes sur la distance.
Le prix de France sur 10 kilomètres fut une
nouvclle victoire du champion Léon De Nys, en
32 m. 15 s. Le Lillois Thoeys était second. Dans
la demi-heure 9 kilom. avaient été par-
courus, performance excellente qui prouve da
grande qualité du crack du des Quatre-
La course cycliste
Vinpt concurrents prirent le départ de 1a
grande épreuve de 100 kilomètres, qui se dis-
putait avec classement par points tous les
cinq tours.
'il ktl. (J00 avaient été parcourus dans lap-re-
mière heure et Vermandel et Belllnger s'étaient
disputé les primes. Peu après. Gerbault crève
et occasionne la chute d'une dizaine de concur-
rents.
Sellier, fortement touché au bras, devra ôtre
transporté à l'hôpital Saint-Antoine Henri Pé-
Vermandel, gagnant de la course cycliste de 100 kilo-
mètres, et Léon De Hya, gagnant de la course
pédestre do kilomètres
lissier, Rossius, Thys, Chassai, Gerbault, légè-
rcment touchée, ne peuvent repartir.
Apri's vingt minutes d'entracte, nouveau de-
part. Vermandel, confirmant sa brillante course
du Critérium des As. continue -il totaliser Ies
primes et se classe premier avec 81 points.
t. Francis Péltesier, 53 points; 3. Lacquehay.
points 4. Huot, 18 points 5. Thiberghien,
ii points 0. Alavoine, points; T. Coomans et
Masson 9. Godard 10 llciigshein 11. Rc-
bou!.
CYCLISME. Paris-Angerville. Organisée par
Auteull-Point du Jour Sportif et Aug-erville Sportif,
la course Paris-Angrerville. kilomètres, a réuni
198 coureurs au départ donné hier matln au bas de
la côte de saint-Cloud.
Voici les résultats
Sadl-Leport, en 2 h. 49' 39" 2. Hi'ze, 3. Tos-1,
4. Maronnler, 5. Itobert, 6. Hamel. 7. Mi clou. 8. Le-
borirne, 9. Villotte, 10. Hercule O" des débutants),
1t. Thibault, 12. Leduc. 13. Regrniaii, U. Habert. 13.
Fiuloin. Ifi. René André, 17. Laurent, Treisevau,
la. Geny. 20. Stovostre, etc.
Au Vélodrome du parc des Princes. Poule de
vinsse 1. Faucheux, S. iUdnird, 3. VaiUiez, 4.
Guyot.
Course de demi-rond, en 3 manche"S. Première
manche (tu Kilom.) 1. Leon Georget, en il'
Aerts, 3. Ross, s. Brocro. Deuxième manche
(16 kilom. 90 in.) 1. Aerts, ou iT' 9. Georgroi,
3. Brocco. TrnUiïMiie inr.iiclic kilotn.i 1. Hoss,
en S. Acrts.
Une réunion franco-belge à Heims.– Hier après-
midi, devant plus·de apecUi'.euis, ont eu tien
des courses au vélodrome dn Reims. La réuuion
a ét6 marquée au débnt pac un accident assez
grave Briot est venu tomber duns les cordes et
s'e·t blessé gr!èvement à la tête. Résuliais
Ponle de vitesse 1. Promfy, 9. Ohauvry.
Match poursuite. Kranct'-BelffKliu1 1. Franco
(Barthélémy. Gcethals, Rien. Monter 2. Belgique
(Motllaf, Scl'Mir, Lambot, Lenaers).
'l'rix du Tour ,le France, par classement aiu
points 1. Hteh, Barthélémy, 3. Lcnaers, 4. Mut-
liai et Scieur.
Piste municipale. Course de vitesse 1. Da-
voine i. Bague, 1. Warin, 4. Wiinceulcii.
Henri Fosster bal 'le record local tics i(> k.lom.,
parcourant !a distance en S ni. JS ancien rc-
FOOTBALL. Les matches d'hier. Au stade
Brancion l'Olympique bat le Cluli Français par
2 buts à 0.
A saiiit-Onen le ncd Star bat le Stade Français
par' r.lichy le Raclng Club de France et l'U. S. de
Cluhy font match nul par 1 but il 1.
RUGBY La Générale bat le Racing. Devant
un nombreux publtc le Club athlétique de la So-
clété Générale a triomphé du Racine Club de
France au stade de Colambes.
14 points (3 essais. Herdowitc Soulié. Courrèg-p.
1 but. 1 but snr coup franc, Durand) rlen, tel est
le ,bilan de la partle.
A la mi-temps, Ia Générale avait déjà mis 11 points
à *'in actif. L'essai ,le :on1lé, trouant le parquet
d'avants j-anns-men. est à noter.
En général, jeu d'avants, ou la Oém'-rale s'afnrma
trt>s supérieure pendant les ?o minutes très pin
de départs classiques. L'absence d'hommes de classe
s'est fait nettement sentir en lignes arriérr-s.
Au Stnde Bergcyre, l'olympique bat l'Asso-
cl1tlnn Sportive par points i* rien.
A o>lombe.«. le Suorttngr Club nnlver»[tatrp de
France but l'l..a. Iutergadzarts par 15 points à rien.
Le commandant du navire avait con-
senti à embarquer les émigrants et une
activité fiévreuse régnait à bord.
Jeannot, avec des yeux émerveillés, re-
gardait ce spectacle nouveau pour lui.
Il en oubliait sa mère, ses souffrances,
ses désespoirs do petit abandonné.
Vers quel monde inconnu allait-il donc
voguer ?
Au seuil de l'Océan, les émigrants
s'étaient massés, silencieux et graves tous
ces hommes venus do l'autre bout du
monde éprouvaient une sorte de vertige.
Ils allaient abandonner presque tout ce
qui avait été leur vie jusqu'alors.
Et il semblait que sur ce quai, où finis-
sait l'Europe, ils secouaient ce qui pouvait
rester de la terre de leur patrie à la semelle
de leurs souliers.
Eux, au moins, fugitifs volontaires, quit-
taient des pays dévastés, où les guettait
une existence de misère La magique
espérance dorait le monde nouveau vers
lequel ils marchaient.
Mais Jeannot, lui, pauvre victime, avait
tout il. perdre et rien gagner.
Son départ consommait son malheur et
il faisait aussi le malheur de tous les
siens.
En effet, comment trouverait-elle la
force de vivre la vieille marquise de Mont-
pierre, quand elle apprendrait que l'être
gracieux et chéri qui devait être le soleil
de son automne était parti à jamais, em-
porté dans le tiot mouvant des sans-pa-
trie
Et Lucette ? Si elle perdait son enfant,
son cher petit Jeannot, quelle raison lui
resterait-il de vivre ?
A vingt ans, la source de toute joie se-
1 UNE BELLE RÉUNION FÉMININE AU STADE ELISABETH
M"« Martinet M»* Tembouret M"' Britt dans le
gagnants du 3Q mètres gagnante du saut en hauteur lanceirent du javelot
Les i< as de l'atlikHisme féminin étaient loin mùtres i. Robin; javolot Mlle Brltt, 33 m. G2;
de Paris, hier. Maigre cela, la fête de Fe- saut en hauteur 1. Mlle Tembouret.
mina-Sort, dunnée au stade Elisabeth, a obtenu Des danôes, le plus remarquable succès. Toutes les encein- &lJ%¥!\ des assauts dt*cnme complétèrent
tes du stade eW abondamment garnies et les verses sociétés >f$*$Sïr**&iï$ï?rï&.
épreuves furent disputées avec acharnement. I'loréal, l'ti. A. cledoaldieune, 1'.lssociatioti po-
Les lauréales des diverses épreuves furent lytedinique, l'Espérance de Billancourt, l'Etoile
60 mètres A, Mlle Sotiau; mètres B, Mile de Ris-Orangis, de faire montre des magnifi-
Bersot 80- mètres A, Mlle Georges; 80 mètres B, 'lues résultats obtenus grâce à leur activité et
Mlle Martinot mètres, supérieures 1. De A le.ur sage compréhension de ce que doit être
Viue; minimes, D0 mètres: 1. Fray; haies, 83 Ja culture physique féminine.
LE BELGE TAYMANS
est champion de la Seine d'aviron
Le sport de l'aviron a eu hier une de ses
grandes journées.
Dans In bassin de Courbevoie-Afinièree, le
Rowing-Club de Paris organisait le champion-
nat de la Seine, course en skiff sur 1.800 mè-
tres en ligne droite, du pont Bineau au pont
d'Asnières.
Cette épreuve se disputa pour la première
fois en 13o3, et hier, pour la cinquante-troisième
fois, des rameurs réputés briguaient le titre
envié. Grâce à la présence de plusieurs cham-
pions étrangers, l'épreuve avait un vrai carac-
tère international.
Les éliminatoires, disputées le matin, avaient
qualifié quatre hommes pour la finale. Le cham-
pion de Belgique, 'l'aymans, du Cercle des Ré-
gales de Bruxelles, affirma une nette supé-
riorité et s'assura la victoire par une demi-
longueur sur le champion de France Plé, par-
courant les 1.800 rnètres en 7 m. 12 s.
Le Suisse Homberger, si brillant aux récents
championnats d'Europe d'Anvers, où il inquiéta
longtemps le véinqueur, le Hollandais Eycken.
après avoir fait un brillant début de course,
dut se contenter de la troisième place. Un ba-
teau d'emprunt l'avait tout dépaysé. Le llyuen-
nais Testut terminait loin.
Toujours en skiff se disputaient d'autres
épreuves Van u'er M util gf^fne Ja catégorie
juniors en 7 m. 17, battant/Robin
niors, battant Raimbaud, coupé dans son effort
par un bateau.
Les courses en huit curent un suoeùs mérité,
les spectateurs, nombreux sur les berges, ad-
mirèrent la belle homogénéité des équipes et
la parfaite cadence des mouvements. En ju-
niors, victoire de la Société d'Encouragement
pur Boulogne, par 10 centimètre-s après un
tong bord à bord. Le Rowing avait abandonné.
un équipler ayant bris»1 un aviron, et les An-
glais du Thanies B.C. de Putney ne furent ja-
mais en course. En seniors, facile succès du
Rowing devant les Rouennais.
Le double-scull fut un match entre Belges.
Ta'ymans, champion de la Seine d'aviron
Liège, avec Brouka-Georges, battit Bruxelles,
représente par Heraians-Smet.
Le Rowing-Club avait lait un gros effort
d'organisation. Les travaux de construction
d'un nouveau pont enlève au bassin d'Asniè-
res une rande partie (le sa régularité plu-
sieurs rameurs furent aussi gênés dans leur
effort par des chalands et des bateaux, le ser-
vice de navigation n'étant pas interrompu.
Un gros effort est à faire pour favoriser le
beau «port de l'aviron qui. ne t'oublions pas,
est lui aussi sport olympique,
BOXE. Au Wonderland. Tournoi des Huit
(poids moyens' liruuln liât Goimet aux points
l:oby bat ^ynuoe aux pufuts Mir.ot bat Dora aux
points Catiau bat Moreau aux points.
Aîili'os matclics Aubry bat Houliu aux points
Richard bat Frsiicfe 'laurier knot-out round Uol-
mer bat Quiéwi'il aux points.
Le ounilié executif d<^ !a consumante mise
k Paris organise ce soir. à S h. à la ?aHe «tes
Sociétés 5avantc~. une réunion consacrée aux vic-
timcs du lwlclKviîïno.
rait pour elle à jamais tarie il ne lui res-
terait qu'à mourir.
Le crime voulu par la bossue et par son
misérable frère s'accomplirait-il donc?
L'heure fatale allait sonner.
Déjà les commissaires commençaient do
vérifier les passeports.
Groupe par groupe, les émigrants em-
barquaient.
Réehid à son tour approchait. Derrière
lui, immobiles et craintifs, les enfants se
serraient autour de leur mère.
La femme du Macédonien avait saisi la
main de Riri et il sentait sur sa tendre
chair la morsure des ongles de la mégère.
Toi, pas pleurer. toi rien dire, siffla-
t-eile à l'oreille du petit martyr.
Jeannot, hélas avait appris à ses dépens
ce qu'il en coûtait de désobéir aux ordres
de la méchante femme.
A vous, cria un des douaniers à Réchid.
Presque plié en deux, la Macédonien ten-
dit ses passeports.
Derrière lui, la troupe des femmes et des
enfants suivait.
Voix mystérieuse, instinct du cœur, appel
énigmatique du passé, vous frôliez sans
doute à cette heure les oreilles de Jeannot,
car le petit tenait ses yeux obstinément
rivés vers l'horizon terrestre, attendant, il
ni savait quoi, de miraculeux 1
Le douanier lentement vérifiait les pa-
piers.
Il compta à haute voix
Un homme, deux femmes, six enfants.
C'est bon, avancez.
La troupe s'engagea derrière son chef.
Un, deux, trois, quatre, cinq, six,
recompta le douanier. C'est parfait.
» A un autre maintenant.
Jeannot, à présent sous le faux nom de
UNE MOTO PARCOURT 84 kil.
avec un litre d'essence
Une très intéressante épreuves, organisée par
Moto-Remie, s'est diapulee hier a Thiais, sur
un circuit de G kil. 2O0. Il s'agissait de rouler
Ie plus longtemps et le pius loin possible avec
un seul litre d'essence.
Les départe furent donnés de minute en mi-
Bute, à partir de 9 h. 13, i une quarantaine de
concurrents. Des prouesses vraiment remarqua-
hies furent réalisées c'est ainsi que le vain-
queur de la catégorie >< 250 centim. cubes e par-
vint à couvrir Si kilomètres avec son unique
l'trc de carburant, exploit qui fera rêver bien
dcs motocyclistes.
Vcici quel fut le classement dans les diver-
ses catégories
Scootem. 1. Boullay (Monet-Goyon) G0 ki-
lomètres
Bicyclettes à moteurs. i. Bambaud CFlv),
kil. 414 2. Bouiautt. 74 kil. S'il 3. Barthé-
lémy. G!) kil. 660 L Pugnel. Gl kil. JUS 5. So-
lary, 51 kil. 576 G. Violet, 5i kil. 53û.
Motos cmc. 1. Meunier 'Alcyon;. 81 ki-
lomètres 9'l 2. Joly ainé, 77 kil. 3. Joly
jeune, kil. 317.
Molos 3ôfl eme. 1. M:irc Alcynti ôi kil
S75 2. Samtfort, 3:j :;il. 23C 3. Loisiér, ki-
lomètres
Motos 500 cmc. 1. Kreds ;\o:'ton% 5i Yi-
lomètres
Side-cars 1.000 cmc. 1. Denis (Aricl;, 2G ki-
lomèLres 2. Boulngier, kil. 788.
Cycle-cars, 1.100 cmc. 1. Lavilîe fBclvil-
iolt.«', ÎG kil. 2. Blanchon. 20 kil. 5iG
3. Mauve, 20 kilo 91 m. i. Laffoul. 18 kil, 912.
La Coupe Deutsch d'aviation
L'AVIATEUR ITALIEN BRA&PAPA
EST ARRIVE A PARIS
L'aviteur italien Bragpapa. qui fut le concur-
rent le pluéi direct de Sadi-Lecoiute au muetiug
de Brescia, et défendra les coul'urs italiennes
dans la Coupn Deutsch de la et ar-
rivé Pari,% et, dès hier, sur son avion de
course, il vint passer'sur le sud de Paris.
D'autre part. à la suite» ùe la mort de de Ro-
manet et en raison du manque de préparation
de l'avion de Rost, réprouve éliminatoire fran-
caise n'aura vraisemblablement pas lieu et Sadi-
{,('('ointe, Kirsch et Lasne seront qualifiés d'of-
llce pour disputer, samedi prochain, à Etam-
pes. la Coupe Internationale (300 kilomètres)
avec les représentants de l'Angleterre et de
DES CHAUSSETTES
SANS TROUS!
Voilà l'idéal pour l'homme comme
pour la femme.
Bien que bonne ménagère, Madame, voué
n'aimez jamais consacrer une grande partie de
votre temps au raccommodage des chaussettes.
De lour côté, votre mari et votre Dis désirent
de.s chaussettes sans trous comment concilier
ces deux intérêts ? Ce problème difficile est
maintenant résolu grâce à un procédé de tis-
sage nouveau, exécuté par des machines breve-
tées et monopole absolu de la ehautsselte, In-
terwoven ». En effet, le bout et le talon de la
chaussette « Interwoven » eont confectionnés
d'un tricot entrettesé dont les mailles étroite-
ment resserrées ne lâchent pas et ne s'élargis-
sent pas les endroits où le pied use le plus
étant ainsi protégés, le corps de la chaussette
peut être fin et transparent. Essayez la chaus-
sette « Interwoven » qui. par ce temps de vie
chère, s'impose par sa résistance extraordinaire
la marche et au lavage.. Vous vous rendrez
compte de ce que vous avez perdu si n'avoir pas
connu plus tût cette merveilleuse fabrication.
Imaginez-vous l'agrément d'avoir, en voyage,
vos chaussette.s en bon état ou si vous restez
chez votts le plaisir de votre femme ou (h votre
de chambre n'ayant plus besoin de faire
des raccommodages ennuyeux.
La chaussette .Interwoven » se trouve dans
toutes les bonnes chemiseries et Grands Maga-
sins, en 1I!, en laine et soie, de nuances très
variées, i partir de 9 fr. 50 la paire. A défaut,
demander le catalogue à Intenvoven StockingC"
3 bis, cité d'Hautcville, Parie
l'enfant de Réclid, mort en Italie, mettait
le pied sur le navire
La pierre roulait au fond du gouffre.
Dans l'auto qui les ramenait vers lo
cœur de Paris, Claire et Marsault étaient
restés tout d'abord sans parler, trop boule-
versés pour trouver les mots capables
d'exprimer les sentiments dont leurs
coeurs débordaient.
Quelle frayeur ils avaient éprouvée l'un
pour l'autre dans le bouge du père Camus!
Ah ils l'avaient échappé belle
lis tenaient leurs mains étroitement en-
lacéee et savouraient avec délices la joie
divine d'ùlro ainsi. tout près l'un de
Tout coup, un lourd soupir les arra-
cha leur ravissement. C'était Lucette qui,
à leurs côté; exhalait sa peine.
Le médecin devina les pensées amères
do la jeune femme.
Pour la rassurer rapidement, il la mit
au courant de la confession de Couppot.
Mais les paroles de Marsault furent loin
de lui rendre confianc
Mon Dieu, s'exclama-t-elle, il y a
déjà vingt-quatre heures que ces iai-
grants ont quitté Paris.avec Riri.
Claire et Charales se regardèrent avec
angoisse.
C'était vrai toute une longue journée
s'était écoulée déjà.
Sans conviction, le médecin déclara
Vous vous inquiétez à tart. -Môme en
admettant que ces Orientaux aient gagné
.le Havre dans la journée, rien ne dit qu'u*;
bateau se soit trouvé là juste à p,oiut pour
les accueillir.
Il faut aller au Havre tout ds suite,
s'éeria 1a bergère.
LES DESIDERATA DES RETRAITES
CIVILS ElJÎILiïAIRES
Les adhérents au Bloc
civils et militaires de la ro-prion purisirun ̃ ont
tenu lii;T matin un*; assentutée à la niidric dit
dixième arrondissement.
Après la constitution du bureau, dont la pré-
sidence échut il .M. Daute), fondateur Je la
société, plusieurs orateurs ex-posèrunt les tlt'si-
dcrata des retraites. Ils Insistèrent sur le réta-
blissement de Tintlemnitë de 7W francs sur
les imperfections du projet gouvernemental
désigné par son numéro d'ordre, 3070, et sur
les répercussions rni'it aura sur les retraités
antérieurs au vole de lu loi si le projet est
adopté.
Par diverses contre-propositions ils décidè-
rent de demander que ce projet soit mis en
harmonie avec la proposition de loi 1G32. Enfin
ils discutèrent des mesures it prendre pour
faim obtenir aux relraïtés" d'avanU-guerrp. pour
blessures on infirmités les
ordre du jour redire'par M. "VauUii&r, pr&i-
dent en exercice, qui sera transmis aux ptii-
membres du Parlement.
Ges morts
vivent -ils ?
D' LIjrinN-ORAUX
Roman de l'Au-delà
Histnlre d'un homme h qui es! rtviUx une vu anté-
u et qui les mort*.
révt'tit;ons obtenues par médium* surip* condition=, de
L'EXISTENCE OAHZ L'INVISIBLE
(OITICNS è. CRtS t C 21. r Hiutefcuilli, FJRtS O
6fr. HT millf
r.a municipalité de Pari,; recevra U l'Hôtel de
Ville, jeudi après-midi, les membres du comité
permanent interallié pour l'étude des questions
intéressant Ses invalides de la guerre.
Le comité directeur de l'Cnion c'œvtuc vient
rier, en remp lacement du g-t'ii Oral Baillouid, dé-
cédé.
Les malades peuvent maintenant aller au
café sans enfreindre les ordonnances médi-
cales puisqu'ils y trouvent partout le quart
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emplies d'épouvantés.
Jusqu'aux dernières lignes, en accumulant
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dans un récit coloré et rapide, retiendra ainsi
l'intérêt, tantôt autour de la noble figure dou-
loureuse de Villandrit, tantôt, autour de la
vaillante et fidèle Régine, tantôt autour de
Christiane romanesque, tantôt autour de ce
Rudebcrg rude,. effronté, cynique et paternel,
qui est, certes, une des créations les plus inté-
ressantes du roman.
Charles consulta sa montre.
Je vais vous déposer rue Legendre,
fit-il. Puis je gagnerai la gare Saint-Lazare,
j'y arriverai bien à temps pour prendre le
dernier train de la nuit.
Je veux vous accompagner, monsieur
Marsault.
Lucette. je vous assure que cela n'est
pas raisonnable
Soyez généreux jusqu'au bout. Son-
gez au supplice que j'endure
Songez plutôt aux périls que vous
avez déjà courus.
Que m'importent les périls, je veux
mon enfant
Claire insista à son tour
Laissez-nous vous accompagner jus-
qu'au Havre. Tandis que vous fouillerez le
port, nous vous attendrons dans un hôtel
Soit" soupira Charles, quoique tout
ceci frise la folie.
Oh l tout de même; Charles, une aven-
ture comme celle que nous venons de vivre
ne se renouvelle guère
Dieu vous entende
Le médecin finit par céder aux désirs de
sa "fiancée et de Lucette. Il donna l'ordre
au chauffeur de le conduire chez lui. Il
voulait, à tout hasard, se munir d'argent.
Ensuite, le même taxi les conduisit à la
gare Saint-Lazare.
Un train allait pertir; nos trois amis
eurent juste le temps de le prendre..
Le soleil se levait lorsque le train arriva
dans le grand port normand.
Marsault, après avoir installé ses deux
compagnes dans un des grands hôtels de
la ville, courut au commissariat de poiice
le plus proche.
(A suivre.) JACQUES Dhienne.
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