Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir
Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)
Date d'édition : 1920-09-20
Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 20 septembre 1920 20 septembre 1920
Description : 1920/09/20 (Numéro 15910). 1920/09/20 (Numéro 15910).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2008
2 ?
Le JPetit Parisien
Mtie, Cliftiuly ^e coucha presque aussitôt.
Ellc éta*t-«t peine au lit qu'on frappa à sa
yui est là ?
C^pst le petit Guignard, madame la
pendkite.est arrêtée. 0} maman a dit comme
ça que- j» Vienne vous demander l'heure.
Mnia Chaiuly ouvrit au gamin, lui donna
l'heurt referma elle ne sait pas si c'est
J) Pl(rf pais Sf> recoucha.
Et là, une^parmthesp pour dire tout de
suite quu c'çst tout ce que Mme Chaudy
pourra raconter aux policiers sur l'aven-
turf quî 1*8-1 îâ-sienne, sur le vol; l'agression
dont ella esl victime.
.Une heure plus tard, crôt-à-dire vers
neuf heures un quart, les parents du petit
Guignarri, -qui logwit- au-dessus -i.e Mme
Chaudy, crurent entendre des gémisse-
ments "ef des 'piétinements sur le parquet.
Sachant Mme Chaudy seule à la maison
avec sa fillette de deux ans, craignant une
indisposition de la maman ou de la fillette,
ils descendirent il son appartement.
La parle en était grande ouverte ils
entreront dans la chambre de gauche qu'ils
savaient être celle des parents et virent
des le seuii Mine, Chaudy étendue sur,le
dos Il retourne" h plancher. êtes malade ?
S'approchant, Ils Virent qu'elle avait les
jambes- ficelées à, hauteur des chevilles, les
bras également fi-
celés et qu'un gros bâillon fait d uu mor-
eau d'ouate et d'un ossuie-main lui com-
primait, la bouche.
M. Guignard s'occupa aussitôt de couper
ses lien?, d'enlever son bâillon qui .sentait,
paraît-il, -te chloroforma ut de, lui donner
les premier* soins que son 'état nécessitait.
Entre temps. il remarquait que les deux
portes de l'armoire étaient ouvertes et que
le linge, qn'«4h>- contenait avait été en par-
tie jeté à» terre.
Uu médecin prévenu vint aussitôt, exa-
niiiK-r Mme Chaudy et rassura tout le mon-
de sur son i''ta!, et 1!t police averti» cimi-
mança -><.̃̃ avec
francs cnlcniiee- deux
sous deux piles de linge. dans L'annuité..
avait. ilispani. aîow-que la paye du mois»
dt: Ni. CLiaudy mise ut laissée, sur Ja ehj?ini-
née parïilmJLchstidy, -éiait toujeuvs
souvenir.de rien, lu>> ,Il' ce- que nous avons
On Fa bâillonnée, elle ne s 'î est point
ti on l'a déposée de son lit sur le plancher.
et ..Il, n'en a rien perçu.
petit Guignard -et c'est irtut.
Ses'soupçons ne 5e portent; sur persoune
et c'e^-t pour mémoire simplement qu'elle
déclara la police avoir hébergé pendant
une semaine un oavrier mineur. Charles
Ricou, son compatriote. actuellement em-
bauché ii la i'osse IL des mines de Bétësune.
M. tjodquin, commissaire" ^visionnaire,
a chargé ses meilleurs inspecteurs de sui-
vre l'enquête de cette affaire, qui passionne
ies habitants de Billancourt, pour ce qu'elle
parait renferme;' j LES TITULAIRES DE PENSION
vont recevoir un livret muni de coupons
Le ministre de? Finances annonce la
prochaine mise en vigueur de la loi du
5 septembre 1919 qui a créé des livrets de
pension avec coupons: Ce système de paie-
ment supprimera lés multiples formalités
auxquelles sont- àstrë!iite:les,. pensionnés,
notamment l'obligation de fournir le cer-
tificat de vie.
Les titulaires de pensions inscrites au
grand livre de la dette viagère recevront à
titre de certificat d'inscription, un livret
muni de coupons sur lesquels seront no-
tammeB*«i8ntioM>«8-lft
nature dë"'làk'péhsï6n;"ainsr~qu"ë'iâ' ctate de'
chaque échéance.
Le livret de la pension sera revêtu de la
photographie du pensionnaire ou de son
représentant s'il s'agit d'un mineur ou
d'un interdit. L'intéressé aura à transmet-
tre cette photographie a l'administration
.préalablement la. détîv.-àniîé du: 'fl.Vp.tt.
Au moment de cette délivrance, lo pen-
sionnaire ou son représentant légal, auprès
justification de son identité. apposera sa
signature type sur des fiches mobiles que
l'administration conservera pour le con-
trôle deà paiements, comme il est fait pour
de paiement des chèques la Banque d-e
France.
Lors du ptrietneat fe la caisse du compta-
ble préalablement désigné, ce dernier se
fera représenter le livret, détachera le
'Coupon, le fera quittancer et le. rappro-
chera de la fiche mobile en sa possession,
qu'il émargera, après avoir vérifié si les
eignatarçs sont conformes. Il s'assurera
ainsi de l'identité du pensionnaire et du
Montant exact du trimestrô à payer.
Des dispositions spéciales sont prises en
laveur des pensionnaires qui ne peuvent
ou ne savent pas signer ou qui sont dans
l'impossibilité de se déplacer.
Dans les campagnes, il sera même possi-
ble aux pensionnaires de faire encaisser»
Jeurs arrérages au bureau de poste, par
l'intermédiaire du facteur.
De sévères pénalités sont naturellement
prévues pour réprimer la fraude.
AORONS-NOUS UNE BHl?E A LOPERA-0OMIQ9E ?
La réponse 'faite par le? directeur? de'
rOpéra-Coroique au cahier des revendica-
tions présenté ne satisfait pas le peT's"dnhen°
Dans une réunion tenue pour en discu-
ter, tout en confirmant dans Leur; intégra-
lité les revendications formulées, il a char-
gé la Fédération .du spectacle de les 'ou-
tenir et. des faire aboutir.
Si une solution amiable n'intervient .pas,
peut-être verrons-nous une grève à l'Opé-
ra-Comique.
y 53. Feuilleton du Petit Parisien.
RÉDEMPTION
PREMIÈRE PARTIE
MARIAGES D'ARGENT
XXX (suite)
colère?,
C'étsit^iin vieillard de 6Oùeante- qui. depuis longtemps au service- de ses pa-
rents, 1 avait connu tout jeuae et, pluA'd'une
fois, par quelques respectueux conseils,
avait tentk de l'arrêter dans sa course à la
ruine,
Il eut avec lui un entretien,» la fois grave
et triste,
Il lui remit vingt autres mille francs,
evec la mission- d'acquitter les dettes de
peu d'importance contractées dans le voisi-
nage envers ses fournisseurs, en. ajoutant
-Mort vieux Raymond, tu vas te trouver
fe pou 'près seul ici arec ta femme.
DébrouiUe-toi avec le reste, et pense de
temps en temps à mes bons parents et à leur
Bis, qui ne les valait pas.
Il ajouta mélancoliquement
Si je t'avais écouté.
It n'aeheva pas.
Le pauvre serviteur le regardait avec de
bons yeux et murmura
Il ne faut pas désespérer, monsieur
Robert. l'avenir.
D'Avernes répondit à cet encouragement
par un haussement d'épaules et un regard
plein d'amertume et de défiance.
jCopyrtg-ht by Charles Mérouvet, 1980. Tous droits de
keprodactio» e; ûe traduccoa réservés pourtour pay»;-
Les fêtes de Vichy
en l'honneur de Gilbert
Vichy, 19 septembre [dép. Petit Parisien.)
.il. Flandin, sous-secrétaire d'Etat Il
l'aéronautique, qui, parti de Paris en avion
avait dù atterrir, en raison d'un orage, à
Vierzon, a achevé sans incident son voyage
interrompu.
Le capitaine Fonck, représentant, offi-
ciellement l'Aéra-Club de France, escor-
tait l'avion ministériel.
Avant, d'atterrir au champ de courses, les
deux appareils ont survolé le monument de
l'aviateur Gilbert dans le recueillement de
la foule impressionnée.
La cérémonie officielle d'inauguration a
eu lieu ce matin sous la présidence de M.
Flandin.
Au nom du, comité parisien, son prési-
dent. M. Gaston Vidal, député de l'Allier,
a fait remise du monument à la ville de
Vichy.
MM. Gaston Vida.! Laspeyrae, maire de
Vichy, Peyronnet, député, au nom des.
parlementaires bourbonnais, et Fonck, au
nom de l'Aéro-CIub de France, ont pro-
noncé des discours applaudis.
,NI. Flandin a ensuite éloquemment
retracé la carrière si glorieuse de Gilbert
comme aviateur civil et surtout comme
aviateur militaire il a loué son grand hé-
roïsme durant la guerre.
Le sous-secrétaire d'Etat a remis des mé-
dailles de la Reconnaissance française il.
deux Vichyssoises, mères de familles nom-
breuses.
Un festival de musique auquel prennent
part plus de trente sociétés, comprenant
près de 2.000 exécutants, a commencé le
matin et; cet après-midi, après un- défilé
à travers la ville. a eu lieu la distribution
de médailles commémoratives et de di-
plùmes dPs épreuves de classement.
Un congrès de la Fédération musicale du
Centre a suivi.
Les fêtes se sont terminées par un feu
d'artifice et des concerts 'publics en plein
air.
Un accident
Dans la matinée, un appareil piloté par
M. Goursonnet, venant du camp d'Aulnat
(Puy-de-Dôme), a capoté dans un jardin
voisin du monument de Gilbert.
Le pilote n'avait aucun mal, mais son
passager, l'aviateur Prophète, qui a une
double fracture de la jambe droitè et une
fracture de la cuisse gauche, a dû, être
transporté à l'hôpital. Soi état est grave.
M, Honnorat préside à Grenoble
une manifestation franco-roumaine
Grenoble, 19 sept. {dé p. Petit Parisien.)
Au palais de l'Université de Grenoble
S'est déroulée, ce matin, une émouvante.
manifestation de sympathie franco-rou-
Le 5 juillet dernier, au cours d'une céré-
monie où. fut longuement acclamée la
France, le gouvernement roumain préle-
vait dans le cimetière de Jassy un peu de
la terre où avaient été ensevelis les officiers
et les soldats français de la mission Ber-
thelot, morts au champ d'honneur. Cette
terre, enfermée dans une urne artistique,
fot apportée en France par une mission
spéciale. elle vient d'être.confiée solennel-
lement lë garde de l'Université de Gre-
noble. devenue. gràce aux efforts d'un
jeune professeur de français de l'Univers
sité de Jftsey;-M. -Sei-ban, le centre d'études
des étudiants roumains en France.
La cérémonie qui se déroula dans le
cadre sévère de l'amphithéâtre Marcel-Rey-
mond, était présidée par M. Honnorat, mi-
niare de l'Instruction publique.
Le président du conseil rouma+n. M. Take
ministre des Fi-
nances. avaient voulu participer en per-
sonne à cette manifestation.
Dans le discours qu'il a prononcé,
M. Take Jonesco a dit que « pour la pré-
mère fois. peut-être, dans l'Histoire, nous
nous trouvons en,présence de traités qui
sont la^"ustiea elle-même ».
Nous devrons, pour les défendre contre la
barbarie, ajoula-t-il, dresser la grande bar-
rière orientale, qui ira de la Baltique à la Mé-
diterranèe, comme vous avez vous-mêmes
dressé la barrière occidentale. Nous avons des
devoirs communs pour v demeurer fldèles,
nous n'aurons qu'à regarder les tombes des
héros français, où le devoir est écrit en lettres
d« sang.
NI. Honnorat. après avoir remercié M.
Take Jonesco et rendu hommage à la Rou-
manie, a conclu en ces termes
Nous n'avons point de haine dans le cœur.
Nous ne voulons pas écraser les vaincus nous
voulons les éduquer. Nous avons J'espoir que
nos ennemis vaincus réfléchitont et compren-
dront que leur victoire aurait été pour eux le
pire des désastres.
Après*- -le- cérémonie, M. Honnorat' est
parti pour Brkmcon. où il assistera demain
à une réunion dans laquelle sera étudiée la
question des communications entre -la
France et l'Italie, par le mont Genève.
Sept mille socialistes
déjeunent sur l'herbe
Sept. mille socialistes, sous la conduite do
militants du parti; parmi lesquels MM. Caohin.
Frossiird et Longuet, se sont rendus hiermatin
dans 1(,, parc de Saint-Cloud, où ils ont péné-
tre par la porte verte, puis dans les bois de
Garelies et de Marnes-la-Coquette. Ils ont dé-
jeunrt sur l'herbe, puis trois meetings en plein
air ont eu lieu les orateurs se sont élevés
contre la politique du gouvernement.
Un léger incident s'est produit s'étant ap-
proché de M. Longuet sous le prétexte de lui
demander un renseignement, une femme lui a
lancé dans les yeux du tabac en poudre.
Après les discours, des jeux divers ont été
organisés. A aucun moment, l'ordre n"U été
troublé et le, serviçe que dirigeait 'M. Vidal,
commissaire spéol&t n'a pas eu à intervenir.
Du troisième lot de ses billets, il dis-
tribua la plus forte part à ses domesti-
ques, no garda pour lui que trois billets
de mille francs, et se disposa à sortir après.
avoir recommandé au concierge
Tu feras ce que je t'ai dit ?
•– Oui, monsieur Robert.
Mais seulement quand je serai loin
d'ici, tu comprends ?
Oui, monsieur Robert.
Puis il demeura seul un instant, plongé
en de sombres réflexions, satisfait pourtant
de la chance qui l'avait favorisé et du
parti qu'il venait de prendre. »
Il donna ses instructions à son fidèle
Félix, puis il sortit.
Jusque-là, aucune lettre ne lui était
parvenue d'Armel ou de Briac, aucun avis
de l'avenue de Tourville.
Le voyage du mari d'Antoinette en Bre-.
tagne avait été aussi. cour, que rapide.
Pendant ces quelques heures d'absence,
.Paris avait subi une transformation com-
jToutià la confiance, au moment de son
départ, il était plongé à son retour dans
une de ces grandioses émotions qui ne
s'oublient jamais quand on les a subies.
La fièvre était générale.
Sur les boulevards, à la terrasse des ca-
fés, partout enfin, on s'interrogeait on
s'arrachait les journaux.
Des crieurs passaient en coup de vent,
annonçant
L'ennemi en marche". la Belgique
envahie.
On avait voulu espérer jusqu'à la der-
nière seconde le doute n'était plus permis.
Parmi la foule immense qui s'agitaa de
tous côtés, il y avait plus d'étonner mt que
de crainte.
LA VIE SPORTIVE
C'EST L'ITALIEN DI VA!0
qui est champion d'aviron de la Seine
L'autre dimanche, à Nogent, c'était la foule
hier, à Asnières, ce fut la cohue des milliers
de persunnes vinrent sVUger eur les berges de
la Seine, parmi des débris variés et au bord
d'une eau douteuse. Et cette foule s'enthou-
siasma pour ses champions, leur hurlant sans
mesure ses encouragements.
Ce résultat est très heureux et récompense
agréablement les organisateurs, la Société de»
régates parisiennes et le Rowing Club de
Paris des soins scrupuleux qu'ils ont mijuà
préparer leur meeting et du dévouetnSu
qu'ils ont dépensé à en assurer ia bonne
marche. Une seule défectuosité et bien
minime est à signaler le public eut aimé
que des renseignements lui fussent fournis,
soit par tableau d'affichage, soit de toute au-
tre façon. Mais comment attendre efficace-
ment une foule échelonnée sur le« deux bords
de la Seine et sur plus de. 500 mètres ?
COt^ sport, ce fut parfait. Les départs eu-
rent lieu aux heures fixées les courses don-
En haut di Valo, cbampion de la Seine.
Eu bas Plé et eiran.
lièrent lieu à des empoignades splendides, et
tout se passa dans un ordre irréprochable.
Le critérium des doubles sculUi. qui revint
il notre équipe imbattable Plé-Giran, et In
championnat de la Seine, épreuve plus que
cinquantenaire, qui revint à' l'Italien di Vaio.
donnèrent notamment lieu à d'émotionnantes
luttes.
Notons, .que.. di Vaio, qui remporte l'épreuve
prinetpate, «st -un toub jeune rameur, un dé-
butant presque, puisqu'il s'adonne à l'aviron
depuis un an seulement.
Résultats
Paris)- 2. Degruyot. (Société (l'encouragement), à
longueurs 3. Fabre ÎH.C.PA
Deux de pointe, juniors oiUriggert. 1. MM. Delo-
bel et Joan (U.N., Calais) 2. MM. Toufhebeuf et
Gerbler (U.( Lyon), à 6 longueuts 3. MM. Detton
et Bureau (S. N., Lagny) 4. MM. Bernard et Sellaet-
tel (C.N., France..
Quatmt ,4«' iX>M'-r-é.4b*ta*l», Mole de -mer. i.
aowiug-Glufr •fl«-4>arist'agement, il 4 longueurs c.N. de France 4.
R.C.P. (Equipc Carlleri 5. S;N. du,- Loiret.
Championnat de la Setne, skiffs aenivrs. 1. Di
Veto (3.C.A., Turin) ?. HermaiH (C. R., Bruxelles,
à une demi-longueur 3. Boi55iére (Encouragement).
pualre de pointe, junior? uutriggers. 1. S. En-
couragement i. Rowing-Club de Paris (Equtpe
Oerson», à 1 longueur 3. S.N., Loiret.
Skiffs juniors.
ffes (Litige), r'-nOnghenTs V 3."Reg:nauli ï&C.Pi)
i. Deguyot (Encouragement).
Critérium eu double seuils. i. Plé-Olran (S.>
un quart de longueur ;t. HermJn--Teyftiaas (C.R.,
Bruxelles) 4. Bo!??lfire-Scnemtclt (Encouragement).
Huit de pointe, débutants, outriggers. t. Ecole
de JoinviHe 2. Société nautique de la Marne, à
1 longueur 3. Kowlng-Clul).
Quatre da pointe, seniors outriggers, 1. s'.Jf. de
la Marne (Poix. Bouton, Garnier, Rustan) 2. S.N.
de la Basse-Seine, a longueur.; 3. Encouragement.
Le programroe était complété par diverses
épreuves de natation qui se disputèrent pen-
dant \te entr'aotes et obtinrent un bon succès.
Talon gagna la traversée de la Seine Cocheux,
la course en baquets Houël, l'épreuve du mat
de beaupré. Eniin, Leboron et Talon emportè-
rent chacun. un canard..qu'ils avaient dû
préalablement poursuivre il la nage.
H. PELISSîER GAGNE LE PETIT CIRCUIT
DES CHAMPS DE BATAILLE
L'an dernier, nous eûmes le Circuit cycliste
des champs de bataille », avec Paris comme
ville d'étape, ce qui parut exagéré, Paris n'ayant
été que fort peu « champ de bataille
Cette année, nous avons le « petit circuit des
champs de bataille titre plus modeste, et un
peu plus exact, car l'itinéraire de cette course
passe par Compiègne, Noyon, La Père, Laon,
Soissons, Villers-Cotterets et Compiègne, soit
17;; kilomètres environ.
Les meilleurs de nos routiers étaient engagés
dans cette épreuve, organisée par notre con-
frère l'Echo des Sports et richement dotée par
un sportsman compiégnois, NI. Laporte.
Le départ eut lieu à 10 heures du matin, sur
le cours Guynemec, en présence de M. Bécom,
sous-préfet de Compiègne, et de nombreuses'
-notabilités de la région.
Aucun incident ne marqua la course, et les
arrivées eurent lieu dans l'ordre suivant
1. Henri Pélissier, en 6 h. 3i' 2. Chassot, 3.
Bellanger, 4. Godard, 5. Pelletier, 6, Jnseret, tous
ensemble 7. Rich, 8. Sellier, 9. Hillarion, 10.
Luguet, Il. Lemée, Begny, ISr'LeJeunf1,
14. Coppens, Ernest Paul. 16. Kindermans,
17. Vermandel, 18. Peltier, 19. Royer, 20. Per-
pilleux.
Cependant, le uracd crime était comtni».
Il fallait se défendre.
On se défendrait.
Des personnages louches rùdaient de
tous cotée, mais le public n'y prenait pas
garde.
Dans ce grand événement, on avait
assez de mal à mettre en ordre ses pro-
Tant d'appelés devaient se rendre sous
les drapeaux qu'on se demandait ce qui
resterait à Paris et en province, sinon des
femmes, des enfants et des vieillards.
Qui donc auraib pu concevoir une telle
catastrophe ?.
D'Avernes, au moment de sa sortie, avait
reçu à son hôtel un mot de Wanker, lui
donnant rendez-vous pour huit heures ,u
soir au café de la Paix, où il l'invitait à
dîner.
Le comte, qui avait passé sa'journée en
préparatifs, s y rendit déjà revêtu de son
uniforme.
Ainsi, te voilà devenu so,dat ?. dit
le financier.
Il le faut. Et toi ?.
Moi, je ne suis pas Français, dit en
ricanant Wanker. Mais je fais des vœux
pour toi et ton pays.
Etait-il sincère ?.
Non, sans doute.
Il reprit
On ne t'a pas vu ces jours ^erniers.
Où étais-tu ?
Le Hollandais ajouta, sans attendre la
réponse
J'ai eu des inquiétudes à ton sujet.
Tu me paraissais si surexcité, si fiévreux,
en proie à une telle colère
Il y avait de quoi, répliqua d'Aver-
nsd. Le départ d'Antoinette, pu plutôt sa
JOURNEE DE SPORTS VARIES
à Chantilly
Dans la louable pensée d'élever un monument
à ses enfants morts au champ d'honneur. Chan-
tilly donna, hier, une grande journée sportive,
une charmante kermesse.
Le solea fut de la fête et un gros succès ré-
compensa le.; efforts des promoteurs de cette
réunion le prince Murât, le baron Edouard de
Rothschild, le marquis de Chasseloup-Laubat,
la baronne James de Rothschild, le comte Va-
Ion, Mrs Sargenton, MM. Jean Stern, George*
Menicr, André Paisant, député le colonel Sée,
Vallon, maire Pannetter, Brunet, puissamment
«secondés par 1T.S.K.S.A. et l'Ecole de Joinville.
Dans la matinée, épreuves originales et iné-
dites. Les joekeyf, délaissant leui« montures
habituelles, enfourchèrent ânes et poneys la
lutte fut sévère, malgré la mauvaise volonté des
ahborona rétifs. Wlllio Mitehelt gagna devant
Sharpe le jeune poney Stylo, monté par Ch.
Cmlds, régla Pauly, monté par Sharpe.
Et ces cravaches réputées nous montrèrent
l«jrs talents en sport pur en partieipart à un
Championnat de Franco de 100 m., que Willie
Mitonell gagna de oinq longueurs devant Con-
tansau, Benson, Childs, dans le temps de se-
condes.
Cu rallye paper hippique, fort bien tracé par
M. Lazard, fut enlevé par Benson devant Franck
U>atee et le lieutenant du Perron.
L après-midi fut, après une élégante présen-
UMon de chevaux de seile au pas, au trot, au
galop, consacrée au sport athlétique.
Sur la piste de l'hippodrome, les « as » de
l'U.S,F.S.A., présentés en liberté par Marcel De-
larbre et Renard, trottèrent, galopèrent, sauté-
rent, aux applaudissements d'une foule nom-
bréuse. Les victoires de Coete, de Fery, de Del-
yart, de de Nys, de Guilloux, de Gaston Heuet,
les exhibitions de Gajan. do Raoul Paoli, de
Mme Gouraud-Mories. de toutes Jes charmantes
athlètes de Femina Sport, tous les efforts des
Uns lévriers furent appréciés par les fervents
sportamen de la cité du turf.
Les élèves de Payssé dans les danses hellé-
niques connurent un nouveau succès.
Chantilly est cmiquis au sport athlétique. La
journée d'hier n'est qu'un début, nous rever-
rons d'autres grandes épreuves dans ce cadre
ravissant c'est très bleu d'aider l'améliora-
lion de la race chevaline, mais il est non moins
bicn de rénover aussi la race humaine, la race
française, si cruellement éprouvée pendant la
cataclysme. Chantilly y contribuera de grand
cœur,
Résultats
Tour de Chantilly (7 lslD. 1. Danton Heuet
(Beau val») 2. Collignon (Moatatalrê).
100 mètres finale. 1. Coste (S.F.), 11" 2,
Lorrain (C.A.S.G.) 3. Véjux (C.A.S.G.).
300 mètres finale. 1. Féry (A.8.F.), 2.
J)ii!tfont (C.A.S.G.) 3; Devauz (R.C.F.).
flOÔ mètres. 1. Dclvart (S.F.), l' 23" 2.
Oooilleux (A.S.F.) 3, Dandelot (s.r.).
1.500 mètres. i. De Nys (R.C.F.), 4' 20"
S. Brossai-.il (C.A.S.G.) 3. Langroney (C.A.S.G.)
4. de C0nnynck (M.C.) j. Lalande.
Cross-Country (4 kil. 1. Gaston Heurt
(M.C.) de >-ys (R.C.F.), à 10 m. 3. Isola (C..V
Poids. t. Paoll, 13 m. 23 2. Caron (R.C.F.)
3. D«vaux (R.C.F.V.
Exhibition dc saut à la perche par Gajan, de je-
volot par Paoit et Mme Gouraud-Moriss (olympique
Saut en hauteur. 1. Oullloux (S.F.), 1 m. 80;
2. 8imper (C.A.S.G.), 1 m. 75 3. Rouelle (C.A.S.G.\
1 ni. 71).
Courses de relais. 1. Stade français (Coste-DM-
̃ vart-Chevalier-Durey) 5. C.A.S.G. (Bernard-BIget-
Devaux-Lorrain) 3. R.C.F.
KpRaxvE3 KËsu>i>-E8. Saut en hauteur. i.
Th. Brulé, 1 m. 33 2, Kusel.
flalea. l. Delapierre 2. Th. Brûlé.
300 mètres. 1. Suz.. Liebrard, 2. Visu-
gartt (Chartres).
mètre,v. 1. Bréard, 3' 31" 4/5 2. Cadiès
3. Laurent.
FOOTBALL ASSOCIATION. Résultats (tes prin-
cipaux matches disputés hier dam la région parf-
sienne
A Saint-Ouen, l'U. S. Clicliy bat le C. A. Vitrv
par 3 buts à l. A Asnières, le C. A. S. Générale
bat le F. E. C. Levallols, par 2 buts à 0. A Ville-
monble, Ralncy-Spûrls bat S. A. Parisien, par i but
4 0. A Colombes, le Stade et le Raclng tont
match, nul, par i il 1.
POOTBALL RUGBY. La Générale bat le
S. C. U. F. Le premier match de rugby de la
maison parisienne s'est joné «'Colombes, entre le
Sportlng- Club Universitaire do France et le Club
Athléticpie de la Société Générale,
,'Quoique it court d'entraînement, les -deux équl-
bm ont fait de l'excellent jeu et montré un bel
ërftsrneraem. A 1* mi-temps, le S. C: U. F. avait'
çavàniasè par 8 points a rien-: mais la Générale
se reprit et remporta finalement la victoire par
points il 13.
CYCLISME. Au vélodrome du Parc des Princes.
Course pédestre (400 m.. liandj 1. Combler,
s. 3/5 2. Geo Jacques. 3. Dacquay.
iScratch m.) 1. Otto, Larue, 3. Trouvé.
Course. de demi-rond. 1" mancbe (?0 kilom.)
Ii Unart, 16 m. si s. 2. Sérès, il une longueur
3: Godlvler. a 800 m. 4. Mtquel, à t.000 ni,
uaancue "(K) kilom. l. Sérès. en m. 38 z. 1/r,
(tecord) 2. Godivier, a m.r 3, Miquel. à 866
mètres i. Linart (crevé). 3e manche (30 kUom.1:
Lfnart, en 25 m. 2/5 2. Godivier. il nI,; 3.
Séres. à Î.IOO m.; 4. Mlqnel, Classement 1.
Liaari, pointe; 2. Sérès, 6 points 3. Godivier,
4. M'iqr.el.
Le Critérium des Ancêtre» ». Réservée aux
cyclistes agés de plus de quarante ans, cette
épreuve s'est disputée, hier, sur Saint-Germain
il llézleres et retour (50 kilom.). et a donné comme
résultats 1. Duménil. en ) h. 31 m.: Bourgeois.
1 h. 34 ni. 3. Hullier, 1 h. 34 m. 30 s. i. Ma-
thlas, ) h. m.; 5. Poisson, 6. Dubois, 7. Brooart,
Fort. Mary, 10. Llebaut, il. Mifrnot, 12, Wil-
liam*, 13. Levaelier, 14. Résout, 13. Vallet.
COURSE A PIED. Le Tour de Charenton.
Cette épreuve, qui comportait 7 Kilomètres environ
et comprenait deux catégories professionnels et
amateurs, a donné comme résultats
Professionnels 1, "Waltlspurfrer, en 23 m. 8 «.•.
2. Long-chal. 23 m. 20 s.; 3. Devaux, 4. Cellï-oni
5. Maucuimp, 6. Herboln, 7. Lafon, Petit, etc.
Amateurs 1% Pog-g-t, 2. Recelle, 3. Many, etc.
La fête des archers à Vincennes
L'ave, cet arme d'un autre Age, conserve de
cliaudô partisane, et aujourd'hui encore, no-
['¡¡fument en Picardie, nombreuses sont les
« ̃eompafimes d'archers qui continuent les
traditions moyenâgeuses.
Des championnats importante eurent lieu. Le
dernier, commencé en fut. interrompu
paT la guerre et s'est achevé eu 1920.
Hier, c'était à Vincennes la grande fête du
« Bouquet Provincial orgauisée par la com-
pagnie locale. Toute la journée, les <̃ archers
fu-rent fort occupés. Ils furent dès le matin,
il -1 heures et demie, rce,U:S il la mairie puis le,
tir commença. Il fut Interrompu 10 heures et
demie par une messe solennelle dite en la cha-
pelle du fort de Vincennee. On déjeuna enaulle
comme savent déjeuner des arehere, c'est-à-
dire ilnement et copieusement.
Enfin, après lç concours d'honneur, qui eut
lieu sur la place Carnot. et la distribution des
banderoles aux champion, les archers dédiè-
rent en grande pompe sous .les acclamations
de, la population.
fuite, qui est une menace de séparation,
son silence, mon ignorance ue ses inten-
tions troubleraient un cerveau plus résis-
tant que :e mien. Aussi j'ai pris mon
parti.
Lequel ?.
Celui de m'assurer un gage grâce au-
quel je tiendrai mes ennemis en respect.
Ah diable, lit Wanker, et quel gage?
C'est mon secret.
Môme pour moi
Comme. pour les autres.
S'agirait-il d'un enlèvement ?
D'Avernes répéta sèchement
C'est mon secret, et au fait, il est
tellement odieux que je ne veux ni en
parler, ni m'en souvenir.
Max Wanker était fixé.
Ce brusque voyage, cette absence du
comte ne pouvaient avoir qu''in but, enle-
ver l'enfant du mystère, torturer ainsi la
femme, la mère, que d'Avernes voulait
réduire à l'obéissance et au sacrifice.
L'âme du banquier était cuirassée con-
tre de vains scrupules, et cependant, cette
supposition l'indignait.
Il n'insista pas.
Quand. pars-tu ?. demanda-t-il au
bout d'un instant de silence.
Demain matin.
Où vas-tu ?.
Rejoindre ma compagnie à Melun.
Seul ?.
Non. Félix, mon valet de chambre, est
appelé comme moi, nous partons ensemble.
En auto?.
Non. comme les autres. Par le train.
Mon cher, reprit-il, à dater de cette mi-
nute, j'oublie le passé, mes fautes, même la
dernière, un crime presque.
Que dis-tu î
La cuisine et la table
Notre pacifique campagne en faveur d'une
renaissance de la cuisine française, non seu-
lement a trouvé des champions ailleurs, mais
me vaut encore l'honneur de mainte épitre
d'hommes du métier, qui ont compris combien
on prend ici à coeur de ramener le public à
une saine et pratique utilisation de nos tra-
ditions culinaires.
Ce charmant succès ne paraîtra pas éton-
nant dans un pays ou un barde s'est écrié
Un cuisinier quand je dlne,
Me semble un étre divin.
dans un pays dont le Panthéon, par4ni d'in-
nombrables renommées, possède une liste im-
posante de noms, célèbres dans une bran
du savoir humain sur laquelle, seuls chez nous.
on a su cueillir les lauriers de la gloire énu-
mération s'ouvrant sous h- Valois avec le nom
légendaire de Taillavant et qui est loin d'être
close. Car s'il n'y a que la France pour pro-
duire les vins de table par excellence et les
truffes noires les seules qui comptent,
elle reste aussi l'unique patrie des profession-
nels du four et de la broche que l'étranger,
quand il peut, nous enlève à prix d'or. Guil-
laume II lui-même, malgré son chauvinisme
fanatique et son Deutschland iiber ailes, jus-
qu'en 1914 conserva un chef français à la tête
û- ses cuisines, tout cor:me ses père et grand-
père.
Qui ne connait le nom de Vatel, illustré par
Mme de Sévigné dans une de ses lettres où
elle nous narre le tragique affolement et le
suicide du fidèle serviteur d'un prince de
Condé' Viard, cuisinier royal, laissa le meil-
leur traité du bien-manger qui soit au monde.
)~'impérial Laguipiè'e, fidèle à son poste, t:ouv..
la mort, en pendant la terrible retraite
de Russie. Le maitre-queux Delan nous légua
d'incomparables études sur le poisson de mer
et détermina, dans une notice complète, à quel
genre de service appartient chaque plat. Rap-
pelons-nous la réputation du poète-cuisinier
Ozanne celle de Reculet, dont nous parlions
naguère celle du modeste Béariais Fonvielle,
qui régénéra l'art culinaire aux Pays-Bas, fa-
meux par la haute qualité de leurs produits,
et encore celle d'Edouard Bénard, cuisinier-
explorateur, qui, de San-Francisco à New- York
et à Cuba, au Mexique et jusques en Chine,
porta sa parole d'universel ordonnateur de fes-
tins. Un surtout, parmi ces initiateurs, méri-
terait un monument à fégal de nos pluq grands
inventeurs et artistes. J'ai nommé Antonin
Carême, élève des offices de l'Elysée Napo-
léon, auquel Jules Janin consacra une de ses
spirituelles études.
Écrivain exquis, dessinateur, pâtissier sans
pareil, tour à tour dirigeant « les fêtes quo-
tidiennes » chez les Rothschild, chei Talley-
rand, à la cour britannique, chez le fan'is-
tique lord Stewart et ,thez un tsar, il publia
une demi-douzaine de volumes sur l'Art de
la gueule et deux recueils sur l'embellisse-
ment des villes de Paris et de Saint-Péters-
bourg.
De nos jours, le maître cuisinier Ed. Ni-
gnon forma une bibliothèque à l'usage des
gourmets, unique au monde. M. A. Escoifier,
fondateur du Carnet d'Epkure, maintient les
succulentes coutumes françaises dans ses cui-
sines londoniennes, et Paul Bouillard, ambas-
sadeur gastronomique de la troisième Répu-
blique à Bruxelles. ce second Paris, a su ren-
dre légers les plats substantiels de la Belgique
grâce à sa vieille science de lyonnais ses
waterzoei et carbonades flamandes fournis-
sent une preuve absolue de cette ancienne
expérience, à savoir que n'importe quel mets
indigène étranger, d'ordinaire trop lourd parce
que généralement d'origine paysanne ou po-
pulaire, devient un délice quand il est mis à
point par un de nos chefs illustres. Jamais à
Budapest on ne mangea la goulache telle que
la savent accommoder certains cuisiniers
nous. On peut en dirj autant pour le pilaf,
qui nous vient de Turquie de la choucroute,
originaire de l'Est, et de toutes les spécialités
ou Nord et du Sud, de l'Europe et importées
dans notre métropole.
Nous serions des ingrats si nous n'ajoutions
pas un mot pour les cuisinières qui nous vien-
nent de la Normandie, de la Touraine, de Gas-
cogne, de la Franche-Comté, de toutes les an-
1 ciennes provinces, pour ces inimitables ména-
gères dont Balzac, dans les Paysans, dans
Médecin de campagne, dans Eugénie Grandet,
peint de si typiques portraits.
Pour ma part, je connais une mademoiselle
Blandine, cachée au fond de sa confortable
cuisine bourgecise, qui saurait contenter les
plus difficiles des gourmands, eût-ce été fe-t
Edouard VII en personne. Je veux vous dé-
voiler un des petits secrets auxquels elle doit
l'estime de ses patrons, dans l'espoir qu'elle:
me pardonnera de vouloir faire partager par
mes amis lecteurs le bénéfice de son savoir
familial
« Pendant deux heures, faites mariner dans
du vin rouge 8 à 10 rognons de mouton cou-
pés en tranches et quelques rondelles d'oi-
gnons avec un peu de sel et de poivre. Puis
mettez une poignée de dés de lard. gras à
frire dans du beurre et, lorsqu'ils sont à peine
jaunis, joignez-y les rognons, un bouquet de
persil agrémenté d'un peu d'oignon haché zt
de deux brins de basilic et de thym. Laissez se
terminer la cuisson et ajoutez à la dernière
minute un jus de citron. » V andcrpyl.
Un cortège des «compagnons de la Seine-
La Fédération intereompagnonniqtie" de
la Seine. qui comprend quatorze sociétés de
Il compagnons » boulanger, menuisiers,
couvreurs, doleurs et bourreliers, a tent),
hier, au Conservatoire des Arts et Métiers,
une réunion préparatoire au grand congrès
intercorporatif qu'elle organise le 31 octo-
bre prochain.
Un pittoresque cortège se forma rue
Charlot, au siège de la Fédération. Trois
cents compagnons. », portant en sautoir
ou noués à 9eur chapeau haut de forme
des écharpes multicolores, brandissant de
longues cannes ouvragées et. parées de
glands de laine défilèrent au milieu de la
curiosité sympathique des promeneurs et
sous le regard attentif de Gémifr. toujours
curieux de l'évocation des spectacles du
Rien, passons. Je laisse au hasard,
la Providence, le soin d'arranger mes affai-
res. Si tu veux une pleine confession,
elles ne sont ni bonnes, ni belles.
Il conclut
.Je deviens un simple militaire, dont
l'entretien est la charge de leEtat. Je
ferai mon devoir, et ensuite. Antoinette,
sa mère, la terrible marquise d'Ouville et
son intraitable Vincent s'arrangeront com-
me elles pourront. Pour le moment; Afli'
toinette de Briac est ma femme. elle m'a
quitte j'ai pris ma revanche. Com-
ment ?. c'est mon ao-aire L'avenir est
sombre. peut-être il s'éclaircira. Nous le
verrons bien. Cette nuit, je vais me dis-
traire pour la dernière fois.
Dix heures sonnèrent.
Un groupe de jeunes hommes et de filles
élégantes et diamantées envahissaient Je
café.
Ils s'approchèrent des deux amis.
C'étaient des connaissances, des cama-
rades de plaisir et de fête.
Tu viens avec nous? dirent-ils à
d'Avernes.
Pourquoi pas ?.
Wanker s'apprêtait à sortir.
Il échangea quelques paroles encore avec
le comte.
Veux-tu que j'intervienne ?.
Comme il te plaira.J'oublie le passé.
Je ne songe qu'à l'avenir.
Ils se séparèrent.
Après une nuit agitée, vers six heures du
matin, sous les rayons d'un splendide so-
leil d'août. le comte Robert d'Avernes,
époux de Mlle de Briac, las de quelques
heures d'orgie, saturé de jouissances, l'âme
troublée de remords, prenait le train bondé
Dix heures d'harmonie
aux Arènes de Lutèce
J'ignore et pour cause quelle puis-
sance pouvaient avoir les trompettes fa-
meuses à qui l'on impute la chute des mu-
raillej^de Jéricho, mais j'imagine aisé-
n1e.ni.L4ue les architectes de l'époque ne
valaient pas nos contemporains qui élevè-
rent les immeubles entourant rue de Na-
varre et rue des Arènes, les Arènes de Lu-
tèce. En effet, hier matin, dès 7 heures, les
avoisinant la rue
tirent des échos nombreux de mille clai-
Irons et trompettes et au grand dam des
habitants peu matinaux il en fut ainsi
jusqu'à 5 heures du soir. Les tambours
mêlaient leur voix à celle des trompes de
chasse et malgré cette débauche 'd'harmo-
nie si j'ose dire pas une vitre ne fut
brisée et pas une pierre ne s'effaroucha
d'un tel vacarme. Il s'agissait simplement
des sociétés de l'Union des fanfares de
trompettes, trompes de chasse, tambours
et clairons de France et des Colonies, qui
donnaient leur grand concours annuel.
Tous les braves exécutants furent à la
peine, s'escrimant de leurs poumons et de
leurs bras. sonnant ou battant pour décro-
cher la palmr, au bénéfice de leurs sociétés
ils furent aussi à l'honneur lorsque les
membres d'un jury présidé par M. L. Lat-
tes, président de la Fédération nationale
des sociétés de préparation militaire, féli-
citèrent les Réveil Avant-Garde a,
fussent de Choisy-le-Roi, de LevaHois, de
Palaiseau, d'Enghien, de Viarmes, de Ma-
lakoff, de Ghaville, de Clichy, de Vitry, de
Bourg-la-Reine, du Pré-Saint-Gervais, de
Vanves, de Houilles, de Montlhéry, de Jouy,
de Maisons-Laffttte ou même de Troyes,
qui tous furent acclamés,
Et puis, sans que le silence parvînt k
retomber sur ces lieux ordinairemènt cal-
mes, re fut la dislocation.
Contrairement ce qui avait été annoncé, les
dates du Congrès de la natalité qui doit se
tenir à Rouen, du 23 au 26 septembre, ne sont
pas modiflées.
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UNE INNOVATION HEUREUSE
Le trousseau périodique, qui tignt une
si. grande place dans la vie de la femme,
n'a pas obtenu, jusqu'à ce jour, toute l'at-
t efntion, qu'il mérite et n'a jamais été étu-
dié d'una façon sérieuse. Une des plus im-
portantes fabriques de lingerie, la plu,
réputée pour son goût et sa fabrication
soignée, vient de créer le trousseau pério-
dique Xgrip'Linge, qui remédie à cette
étrange négligence. L'Agrip' 'Linge çst cer-
tainement le trousseau périodique lg
mieux conçu, le plus confortable et le plus
pratique. La ceinture, brevetée France et
étranger, supprime l'épingle, grâce à son
système d'accrochage des plus simples la
serviette, ingénieusement disposée et inu-
sable, prévient toute irritation et.dispense
du protège-dessous. lSAgrip'Linqe réalise
vraiment le rêve de la femme élégante et
pratique. On le trouve dans toutes les bon-
nes maisons. Gros Les Fils de Bigot Bil-
lard, W, rue d'Hauteville, Paris.
de soldats qui allait le conduire à son ré-
giment.
Une nouvelle existence commençait pour
Bientôt les dernières maisons de la ban-
lieue disparurent à ses yeux, tandis que
quelques llèches des monuments de la
grande ville apparaissaient encore dans le
ravonnement de cette éclatante matinée
d'été.
Il étendit le bras vers cet amas gigantes-
aue de maisons d'édifices et de palais, et les
dents serrées, il murmura, irrite contre lui-
même et contre cette tentatrice où tant de
luxe, de fêtes, de passions avaient, tcoublé
sa raison
Adieu Paris Puissions-nous ne ja-
mais nous revoir
FIN DE LA PREMIÈRE PARTIE
rïELiixiJSJViB; paht'îk
C'orrespondance
Il Thérèse 'Mirai
« Ma chère Thérèse.
» Si tu savais combien je t'envie, toi
qui avec ta fortune as donné ta main à un
Il jeune homme qui jouissait à tes veux
Il de deux grandes qualités celle d'être
honnête et brave et celle aussi de t'aimer
» sincèrement pour toi-même et non pour
ton argent.
Tes lettres, où tu me paries de ton
bonheur paisible, me rendent jalouse
» parce que je pense que j'aurais dil t'imi-
ter et écouter la voix qui secrètement
8 m'avertissait c,u-s je faisais fausse route
» et m'en repentirais.
» Tu connais ma lamentable hi8toire.
(A suivre.) CHARLES MÉROUVEL.
Le JPetit Parisien
Mtie, Cliftiuly ^e coucha presque aussitôt.
Ellc éta*t-«t peine au lit qu'on frappa à sa
yui est là ?
C^pst le petit Guignard, madame la
pendkite.est arrêtée. 0} maman a dit comme
ça que- j» Vienne vous demander l'heure.
Mnia Chaiuly ouvrit au gamin, lui donna
l'heurt referma elle ne sait pas si c'est
J) Pl(rf pais Sf> recoucha.
Et là, une^parmthesp pour dire tout de
suite quu c'çst tout ce que Mme Chaudy
pourra raconter aux policiers sur l'aven-
turf quî 1*8-1 îâ-sienne, sur le vol; l'agression
dont ella esl victime.
.Une heure plus tard, crôt-à-dire vers
neuf heures un quart, les parents du petit
Guignarri, -qui logwit- au-dessus -i.e Mme
Chaudy, crurent entendre des gémisse-
ments "ef des 'piétinements sur le parquet.
Sachant Mme Chaudy seule à la maison
avec sa fillette de deux ans, craignant une
indisposition de la maman ou de la fillette,
ils descendirent il son appartement.
La parle en était grande ouverte ils
entreront dans la chambre de gauche qu'ils
savaient être celle des parents et virent
des le seuii Mine, Chaudy étendue sur,le
dos Il retourne" h plancher. êtes malade ?
S'approchant, Ils Virent qu'elle avait les
jambes- ficelées à, hauteur des chevilles, les
bras également fi-
celés et qu'un gros bâillon fait d uu mor-
eau d'ouate et d'un ossuie-main lui com-
primait, la bouche.
M. Guignard s'occupa aussitôt de couper
ses lien?, d'enlever son bâillon qui .sentait,
paraît-il, -te chloroforma ut de, lui donner
les premier* soins que son 'état nécessitait.
Entre temps. il remarquait que les deux
portes de l'armoire étaient ouvertes et que
le linge, qn'«4h>- contenait avait été en par-
tie jeté à» terre.
Uu médecin prévenu vint aussitôt, exa-
niiiK-r Mme Chaudy et rassura tout le mon-
de sur son i''ta!, et 1!t police averti» cimi-
mança -><.̃̃ avec
francs cnlcniiee- deux
sous deux piles de linge. dans L'annuité..
avait. ilispani. aîow-que la paye du mois»
dt: Ni. CLiaudy mise ut laissée, sur Ja ehj?ini-
née parïilmJLchstidy, -éiait toujeuvs
souvenir.de rien, lu>> ,Il' ce- que nous avons
On Fa bâillonnée, elle ne s 'î est point
ti on l'a déposée de son lit sur le plancher.
et ..Il, n'en a rien perçu.
petit Guignard -et c'est irtut.
Ses'soupçons ne 5e portent; sur persoune
et c'e^-t pour mémoire simplement qu'elle
déclara la police avoir hébergé pendant
une semaine un oavrier mineur. Charles
Ricou, son compatriote. actuellement em-
bauché ii la i'osse IL des mines de Bétësune.
M. tjodquin, commissaire" ^visionnaire,
a chargé ses meilleurs inspecteurs de sui-
vre l'enquête de cette affaire, qui passionne
ies habitants de Billancourt, pour ce qu'elle
parait renferme;'
vont recevoir un livret muni de coupons
Le ministre de? Finances annonce la
prochaine mise en vigueur de la loi du
5 septembre 1919 qui a créé des livrets de
pension avec coupons: Ce système de paie-
ment supprimera lés multiples formalités
auxquelles sont- àstrë!iite:les,. pensionnés,
notamment l'obligation de fournir le cer-
tificat de vie.
Les titulaires de pensions inscrites au
grand livre de la dette viagère recevront à
titre de certificat d'inscription, un livret
muni de coupons sur lesquels seront no-
tammeB*«i8ntioM>«8-lft
nature dë"'làk'péhsï6n;"ainsr~qu"ë'iâ' ctate de'
chaque échéance.
Le livret de la pension sera revêtu de la
photographie du pensionnaire ou de son
représentant s'il s'agit d'un mineur ou
d'un interdit. L'intéressé aura à transmet-
tre cette photographie a l'administration
.préalablement la. détîv.-àniîé du: 'fl.Vp.tt.
Au moment de cette délivrance, lo pen-
sionnaire ou son représentant légal, auprès
justification de son identité. apposera sa
signature type sur des fiches mobiles que
l'administration conservera pour le con-
trôle deà paiements, comme il est fait pour
de paiement des chèques la Banque d-e
France.
Lors du ptrietneat fe la caisse du compta-
ble préalablement désigné, ce dernier se
fera représenter le livret, détachera le
'Coupon, le fera quittancer et le. rappro-
chera de la fiche mobile en sa possession,
qu'il émargera, après avoir vérifié si les
eignatarçs sont conformes. Il s'assurera
ainsi de l'identité du pensionnaire et du
Montant exact du trimestrô à payer.
Des dispositions spéciales sont prises en
laveur des pensionnaires qui ne peuvent
ou ne savent pas signer ou qui sont dans
l'impossibilité de se déplacer.
Dans les campagnes, il sera même possi-
ble aux pensionnaires de faire encaisser»
Jeurs arrérages au bureau de poste, par
l'intermédiaire du facteur.
De sévères pénalités sont naturellement
prévues pour réprimer la fraude.
AORONS-NOUS UNE BHl?E A LOPERA-0OMIQ9E ?
La réponse 'faite par le? directeur? de'
rOpéra-Coroique au cahier des revendica-
tions présenté ne satisfait pas le peT's"dnhen°
Dans une réunion tenue pour en discu-
ter, tout en confirmant dans Leur; intégra-
lité les revendications formulées, il a char-
gé la Fédération .du spectacle de les 'ou-
tenir et. des faire aboutir.
Si une solution amiable n'intervient .pas,
peut-être verrons-nous une grève à l'Opé-
ra-Comique.
y 53. Feuilleton du Petit Parisien.
RÉDEMPTION
PREMIÈRE PARTIE
MARIAGES D'ARGENT
XXX (suite)
colère?,
C'étsit^iin vieillard de 6Oùeante-
rents, 1 avait connu tout jeuae et, pluA'd'une
fois, par quelques respectueux conseils,
avait tentk de l'arrêter dans sa course à la
ruine,
Il eut avec lui un entretien,» la fois grave
et triste,
Il lui remit vingt autres mille francs,
evec la mission- d'acquitter les dettes de
peu d'importance contractées dans le voisi-
nage envers ses fournisseurs, en. ajoutant
-Mort vieux Raymond, tu vas te trouver
fe pou 'près seul ici arec ta femme.
DébrouiUe-toi avec le reste, et pense de
temps en temps à mes bons parents et à leur
Bis, qui ne les valait pas.
Il ajouta mélancoliquement
Si je t'avais écouté.
It n'aeheva pas.
Le pauvre serviteur le regardait avec de
bons yeux et murmura
Il ne faut pas désespérer, monsieur
Robert. l'avenir.
D'Avernes répondit à cet encouragement
par un haussement d'épaules et un regard
plein d'amertume et de défiance.
jCopyrtg-ht by Charles Mérouvet, 1980. Tous droits de
keprodactio» e; ûe traduccoa réservés pourtour pay»;-
Les fêtes de Vichy
en l'honneur de Gilbert
Vichy, 19 septembre [dép. Petit Parisien.)
.il. Flandin, sous-secrétaire d'Etat Il
l'aéronautique, qui, parti de Paris en avion
avait dù atterrir, en raison d'un orage, à
Vierzon, a achevé sans incident son voyage
interrompu.
Le capitaine Fonck, représentant, offi-
ciellement l'Aéra-Club de France, escor-
tait l'avion ministériel.
Avant, d'atterrir au champ de courses, les
deux appareils ont survolé le monument de
l'aviateur Gilbert dans le recueillement de
la foule impressionnée.
La cérémonie officielle d'inauguration a
eu lieu ce matin sous la présidence de M.
Flandin.
Au nom du, comité parisien, son prési-
dent. M. Gaston Vidal, député de l'Allier,
a fait remise du monument à la ville de
Vichy.
MM. Gaston Vida.! Laspeyrae, maire de
Vichy, Peyronnet, député, au nom des.
parlementaires bourbonnais, et Fonck, au
nom de l'Aéro-CIub de France, ont pro-
noncé des discours applaudis.
,NI. Flandin a ensuite éloquemment
retracé la carrière si glorieuse de Gilbert
comme aviateur civil et surtout comme
aviateur militaire il a loué son grand hé-
roïsme durant la guerre.
Le sous-secrétaire d'Etat a remis des mé-
dailles de la Reconnaissance française il.
deux Vichyssoises, mères de familles nom-
breuses.
Un festival de musique auquel prennent
part plus de trente sociétés, comprenant
près de 2.000 exécutants, a commencé le
matin et; cet après-midi, après un- défilé
à travers la ville. a eu lieu la distribution
de médailles commémoratives et de di-
plùmes dPs épreuves de classement.
Un congrès de la Fédération musicale du
Centre a suivi.
Les fêtes se sont terminées par un feu
d'artifice et des concerts 'publics en plein
air.
Un accident
Dans la matinée, un appareil piloté par
M. Goursonnet, venant du camp d'Aulnat
(Puy-de-Dôme), a capoté dans un jardin
voisin du monument de Gilbert.
Le pilote n'avait aucun mal, mais son
passager, l'aviateur Prophète, qui a une
double fracture de la jambe droitè et une
fracture de la cuisse gauche, a dû, être
transporté à l'hôpital. Soi état est grave.
M, Honnorat préside à Grenoble
une manifestation franco-roumaine
Grenoble, 19 sept. {dé p. Petit Parisien.)
Au palais de l'Université de Grenoble
S'est déroulée, ce matin, une émouvante.
manifestation de sympathie franco-rou-
Le 5 juillet dernier, au cours d'une céré-
monie où. fut longuement acclamée la
France, le gouvernement roumain préle-
vait dans le cimetière de Jassy un peu de
la terre où avaient été ensevelis les officiers
et les soldats français de la mission Ber-
thelot, morts au champ d'honneur. Cette
terre, enfermée dans une urne artistique,
fot apportée en France par une mission
spéciale. elle vient d'être.confiée solennel-
lement lë garde de l'Université de Gre-
noble. devenue. gràce aux efforts d'un
jeune professeur de français de l'Univers
sité de Jftsey;-M. -Sei-ban, le centre d'études
des étudiants roumains en France.
La cérémonie qui se déroula dans le
cadre sévère de l'amphithéâtre Marcel-Rey-
mond, était présidée par M. Honnorat, mi-
niare de l'Instruction publique.
Le président du conseil rouma+n. M. Take
ministre des Fi-
nances. avaient voulu participer en per-
sonne à cette manifestation.
Dans le discours qu'il a prononcé,
M. Take Jonesco a dit que « pour la pré-
mère fois. peut-être, dans l'Histoire, nous
nous trouvons en,présence de traités qui
sont la^"ustiea elle-même ».
Nous devrons, pour les défendre contre la
barbarie, ajoula-t-il, dresser la grande bar-
rière orientale, qui ira de la Baltique à la Mé-
diterranèe, comme vous avez vous-mêmes
dressé la barrière occidentale. Nous avons des
devoirs communs pour v demeurer fldèles,
nous n'aurons qu'à regarder les tombes des
héros français, où le devoir est écrit en lettres
d« sang.
NI. Honnorat. après avoir remercié M.
Take Jonesco et rendu hommage à la Rou-
manie, a conclu en ces termes
Nous n'avons point de haine dans le cœur.
Nous ne voulons pas écraser les vaincus nous
voulons les éduquer. Nous avons J'espoir que
nos ennemis vaincus réfléchitont et compren-
dront que leur victoire aurait été pour eux le
pire des désastres.
Après*- -le- cérémonie, M. Honnorat' est
parti pour Brkmcon. où il assistera demain
à une réunion dans laquelle sera étudiée la
question des communications entre -la
France et l'Italie, par le mont Genève.
Sept mille socialistes
déjeunent sur l'herbe
Sept. mille socialistes, sous la conduite do
militants du parti; parmi lesquels MM. Caohin.
Frossiird et Longuet, se sont rendus hiermatin
dans 1(,, parc de Saint-Cloud, où ils ont péné-
tre par la porte verte, puis dans les bois de
Garelies et de Marnes-la-Coquette. Ils ont dé-
jeunrt sur l'herbe, puis trois meetings en plein
air ont eu lieu les orateurs se sont élevés
contre la politique du gouvernement.
Un léger incident s'est produit s'étant ap-
proché de M. Longuet sous le prétexte de lui
demander un renseignement, une femme lui a
lancé dans les yeux du tabac en poudre.
Après les discours, des jeux divers ont été
organisés. A aucun moment, l'ordre n"U été
troublé et le, serviçe que dirigeait 'M. Vidal,
commissaire spéol&t n'a pas eu à intervenir.
Du troisième lot de ses billets, il dis-
tribua la plus forte part à ses domesti-
ques, no garda pour lui que trois billets
de mille francs, et se disposa à sortir après.
avoir recommandé au concierge
Tu feras ce que je t'ai dit ?
•– Oui, monsieur Robert.
Mais seulement quand je serai loin
d'ici, tu comprends ?
Oui, monsieur Robert.
Puis il demeura seul un instant, plongé
en de sombres réflexions, satisfait pourtant
de la chance qui l'avait favorisé et du
parti qu'il venait de prendre. »
Il donna ses instructions à son fidèle
Félix, puis il sortit.
Jusque-là, aucune lettre ne lui était
parvenue d'Armel ou de Briac, aucun avis
de l'avenue de Tourville.
Le voyage du mari d'Antoinette en Bre-.
tagne avait été aussi. cour, que rapide.
Pendant ces quelques heures d'absence,
.Paris avait subi une transformation com-
jToutià la confiance, au moment de son
départ, il était plongé à son retour dans
une de ces grandioses émotions qui ne
s'oublient jamais quand on les a subies.
La fièvre était générale.
Sur les boulevards, à la terrasse des ca-
fés, partout enfin, on s'interrogeait on
s'arrachait les journaux.
Des crieurs passaient en coup de vent,
annonçant
L'ennemi en marche". la Belgique
envahie.
On avait voulu espérer jusqu'à la der-
nière seconde le doute n'était plus permis.
Parmi la foule immense qui s'agitaa de
tous côtés, il y avait plus d'étonner mt que
de crainte.
LA VIE SPORTIVE
C'EST L'ITALIEN DI VA!0
qui est champion d'aviron de la Seine
L'autre dimanche, à Nogent, c'était la foule
hier, à Asnières, ce fut la cohue des milliers
de persunnes vinrent sVUger eur les berges de
la Seine, parmi des débris variés et au bord
d'une eau douteuse. Et cette foule s'enthou-
siasma pour ses champions, leur hurlant sans
mesure ses encouragements.
Ce résultat est très heureux et récompense
agréablement les organisateurs, la Société de»
régates parisiennes et le Rowing Club de
Paris des soins scrupuleux qu'ils ont mijuà
préparer leur meeting et du dévouetnSu
qu'ils ont dépensé à en assurer ia bonne
marche. Une seule défectuosité et bien
minime est à signaler le public eut aimé
que des renseignements lui fussent fournis,
soit par tableau d'affichage, soit de toute au-
tre façon. Mais comment attendre efficace-
ment une foule échelonnée sur le« deux bords
de la Seine et sur plus de. 500 mètres ?
COt^ sport, ce fut parfait. Les départs eu-
rent lieu aux heures fixées les courses don-
En haut di Valo, cbampion de la Seine.
Eu bas Plé et eiran.
lièrent lieu à des empoignades splendides, et
tout se passa dans un ordre irréprochable.
Le critérium des doubles sculUi. qui revint
il notre équipe imbattable Plé-Giran, et In
championnat de la Seine, épreuve plus que
cinquantenaire, qui revint à' l'Italien di Vaio.
donnèrent notamment lieu à d'émotionnantes
luttes.
Notons, .que.. di Vaio, qui remporte l'épreuve
prinetpate, «st -un toub jeune rameur, un dé-
butant presque, puisqu'il s'adonne à l'aviron
depuis un an seulement.
Résultats
Paris)- 2. Degruyot. (Société (l'encouragement), à
longueurs 3. Fabre ÎH.C.PA
Deux de pointe, juniors oiUriggert. 1. MM. Delo-
bel et Joan (U.N., Calais) 2. MM. Toufhebeuf et
Gerbler (U.( Lyon), à 6 longueuts 3. MM. Detton
et Bureau (S. N., Lagny) 4. MM. Bernard et Sellaet-
tel (C.N., France..
Quatmt ,4«' iX>M'-r-é.4b*ta*l», Mole de -mer. i.
aowiug-Glufr •fl«-4>aris
R.C.P. (Equipc Carlleri 5. S;N. du,- Loiret.
Championnat de la Setne, skiffs aenivrs. 1. Di
Veto (3.C.A., Turin) ?. HermaiH (C. R., Bruxelles,
à une demi-longueur 3. Boi55iére (Encouragement).
pualre de pointe, junior? uutriggers. 1. S. En-
couragement i. Rowing-Club de Paris (Equtpe
Oerson», à 1 longueur 3. S.N., Loiret.
Skiffs juniors.
ffes (Litige), r'-nOnghenTs V 3."Reg:nauli ï&C.Pi)
i. Deguyot (Encouragement).
Critérium eu double seuils. i. Plé-Olran (S.>
un quart de longueur ;t. HermJn--Teyftiaas (C.R.,
Bruxelles) 4. Bo!??lfire-Scnemtclt (Encouragement).
Huit de pointe, débutants, outriggers. t. Ecole
de JoinviHe 2. Société nautique de la Marne, à
1 longueur 3. Kowlng-Clul).
Quatre da pointe, seniors outriggers, 1. s'.Jf. de
la Marne (Poix. Bouton, Garnier, Rustan) 2. S.N.
de la Basse-Seine, a longueur.; 3. Encouragement.
Le programroe était complété par diverses
épreuves de natation qui se disputèrent pen-
dant \te entr'aotes et obtinrent un bon succès.
Talon gagna la traversée de la Seine Cocheux,
la course en baquets Houël, l'épreuve du mat
de beaupré. Eniin, Leboron et Talon emportè-
rent chacun. un canard..qu'ils avaient dû
préalablement poursuivre il la nage.
H. PELISSîER GAGNE LE PETIT CIRCUIT
DES CHAMPS DE BATAILLE
L'an dernier, nous eûmes le Circuit cycliste
des champs de bataille », avec Paris comme
ville d'étape, ce qui parut exagéré, Paris n'ayant
été que fort peu « champ de bataille
Cette année, nous avons le « petit circuit des
champs de bataille titre plus modeste, et un
peu plus exact, car l'itinéraire de cette course
passe par Compiègne, Noyon, La Père, Laon,
Soissons, Villers-Cotterets et Compiègne, soit
17;; kilomètres environ.
Les meilleurs de nos routiers étaient engagés
dans cette épreuve, organisée par notre con-
frère l'Echo des Sports et richement dotée par
un sportsman compiégnois, NI. Laporte.
Le départ eut lieu à 10 heures du matin, sur
le cours Guynemec, en présence de M. Bécom,
sous-préfet de Compiègne, et de nombreuses'
-notabilités de la région.
Aucun incident ne marqua la course, et les
arrivées eurent lieu dans l'ordre suivant
1. Henri Pélissier, en 6 h. 3i' 2. Chassot, 3.
Bellanger, 4. Godard, 5. Pelletier, 6, Jnseret, tous
ensemble 7. Rich, 8. Sellier, 9. Hillarion, 10.
Luguet, Il. Lemée, Begny, ISr'LeJeunf1,
14. Coppens, Ernest Paul. 16. Kindermans,
17. Vermandel, 18. Peltier, 19. Royer, 20. Per-
pilleux.
Cependant, le uracd crime était comtni».
Il fallait se défendre.
On se défendrait.
Des personnages louches rùdaient de
tous cotée, mais le public n'y prenait pas
garde.
Dans ce grand événement, on avait
assez de mal à mettre en ordre ses pro-
Tant d'appelés devaient se rendre sous
les drapeaux qu'on se demandait ce qui
resterait à Paris et en province, sinon des
femmes, des enfants et des vieillards.
Qui donc auraib pu concevoir une telle
catastrophe ?.
D'Avernes, au moment de sa sortie, avait
reçu à son hôtel un mot de Wanker, lui
donnant rendez-vous pour huit heures ,u
soir au café de la Paix, où il l'invitait à
dîner.
Le comte, qui avait passé sa'journée en
préparatifs, s y rendit déjà revêtu de son
uniforme.
Ainsi, te voilà devenu so,dat ?. dit
le financier.
Il le faut. Et toi ?.
Moi, je ne suis pas Français, dit en
ricanant Wanker. Mais je fais des vœux
pour toi et ton pays.
Etait-il sincère ?.
Non, sans doute.
Il reprit
On ne t'a pas vu ces jours ^erniers.
Où étais-tu ?
Le Hollandais ajouta, sans attendre la
réponse
J'ai eu des inquiétudes à ton sujet.
Tu me paraissais si surexcité, si fiévreux,
en proie à une telle colère
Il y avait de quoi, répliqua d'Aver-
nsd. Le départ d'Antoinette, pu plutôt sa
JOURNEE DE SPORTS VARIES
à Chantilly
Dans la louable pensée d'élever un monument
à ses enfants morts au champ d'honneur. Chan-
tilly donna, hier, une grande journée sportive,
une charmante kermesse.
Le solea fut de la fête et un gros succès ré-
compensa le.; efforts des promoteurs de cette
réunion le prince Murât, le baron Edouard de
Rothschild, le marquis de Chasseloup-Laubat,
la baronne James de Rothschild, le comte Va-
Ion, Mrs Sargenton, MM. Jean Stern, George*
Menicr, André Paisant, député le colonel Sée,
Vallon, maire Pannetter, Brunet, puissamment
«secondés par 1T.S.K.S.A. et l'Ecole de Joinville.
Dans la matinée, épreuves originales et iné-
dites. Les joekeyf, délaissant leui« montures
habituelles, enfourchèrent ânes et poneys la
lutte fut sévère, malgré la mauvaise volonté des
ahborona rétifs. Wlllio Mitehelt gagna devant
Sharpe le jeune poney Stylo, monté par Ch.
Cmlds, régla Pauly, monté par Sharpe.
Et ces cravaches réputées nous montrèrent
l«jrs talents en sport pur en partieipart à un
Championnat de Franco de 100 m., que Willie
Mitonell gagna de oinq longueurs devant Con-
tansau, Benson, Childs, dans le temps de se-
condes.
Cu rallye paper hippique, fort bien tracé par
M. Lazard, fut enlevé par Benson devant Franck
U>atee et le lieutenant du Perron.
L après-midi fut, après une élégante présen-
UMon de chevaux de seile au pas, au trot, au
galop, consacrée au sport athlétique.
Sur la piste de l'hippodrome, les « as » de
l'U.S,F.S.A., présentés en liberté par Marcel De-
larbre et Renard, trottèrent, galopèrent, sauté-
rent, aux applaudissements d'une foule nom-
bréuse. Les victoires de Coete, de Fery, de Del-
yart, de de Nys, de Guilloux, de Gaston Heuet,
les exhibitions de Gajan. do Raoul Paoli, de
Mme Gouraud-Mories. de toutes Jes charmantes
athlètes de Femina Sport, tous les efforts des
Uns lévriers furent appréciés par les fervents
sportamen de la cité du turf.
Les élèves de Payssé dans les danses hellé-
niques connurent un nouveau succès.
Chantilly est cmiquis au sport athlétique. La
journée d'hier n'est qu'un début, nous rever-
rons d'autres grandes épreuves dans ce cadre
ravissant c'est très bleu d'aider l'améliora-
lion de la race chevaline, mais il est non moins
bicn de rénover aussi la race humaine, la race
française, si cruellement éprouvée pendant la
cataclysme. Chantilly y contribuera de grand
cœur,
Résultats
Tour de Chantilly (7 lslD. 1. Danton Heuet
(Beau val») 2. Collignon (Moatatalrê).
100 mètres finale. 1. Coste (S.F.), 11" 2,
Lorrain (C.A.S.G.) 3. Véjux (C.A.S.G.).
300 mètres finale. 1. Féry (A.8.F.), 2.
J)ii!tfont (C.A.S.G.) 3; Devauz (R.C.F.).
flOÔ mètres. 1. Dclvart (S.F.), l' 23" 2.
Oooilleux (A.S.F.) 3, Dandelot (s.r.).
1.500 mètres. i. De Nys (R.C.F.), 4' 20"
S. Brossai-.il (C.A.S.G.) 3. Langroney (C.A.S.G.)
4. de C0nnynck (M.C.) j. Lalande.
Cross-Country (4 kil. 1. Gaston Heurt
(M.C.) de >-ys (R.C.F.), à 10 m. 3. Isola (C..V
Poids. t. Paoll, 13 m. 23 2. Caron (R.C.F.)
3. D«vaux (R.C.F.V.
Exhibition dc saut à la perche par Gajan, de je-
volot par Paoit et Mme Gouraud-Moriss (olympique
Saut en hauteur. 1. Oullloux (S.F.), 1 m. 80;
2. 8imper (C.A.S.G.), 1 m. 75 3. Rouelle (C.A.S.G.\
1 ni. 71).
Courses de relais. 1. Stade français (Coste-DM-
̃ vart-Chevalier-Durey) 5. C.A.S.G. (Bernard-BIget-
Devaux-Lorrain) 3. R.C.F.
KpRaxvE3 KËsu>i>-E8. Saut en hauteur. i.
Th. Brulé, 1 m. 33 2, Kusel.
flalea. l. Delapierre 2. Th. Brûlé.
300 mètres. 1. Suz.. Liebrard, 2. Visu-
gartt (Chartres).
mètre,v. 1. Bréard, 3' 31" 4/5 2. Cadiès
3. Laurent.
FOOTBALL ASSOCIATION. Résultats (tes prin-
cipaux matches disputés hier dam la région parf-
sienne
A Saint-Ouen, l'U. S. Clicliy bat le C. A. Vitrv
par 3 buts à l. A Asnières, le C. A. S. Générale
bat le F. E. C. Levallols, par 2 buts à 0. A Ville-
monble, Ralncy-Spûrls bat S. A. Parisien, par i but
4 0. A Colombes, le Stade et le Raclng tont
match, nul, par i il 1.
POOTBALL RUGBY. La Générale bat le
S. C. U. F. Le premier match de rugby de la
maison parisienne s'est joné «'Colombes, entre le
Sportlng- Club Universitaire do France et le Club
Athléticpie de la Société Générale,
,'Quoique it court d'entraînement, les -deux équl-
bm ont fait de l'excellent jeu et montré un bel
ërftsrneraem. A 1* mi-temps, le S. C: U. F. avait'
çavàniasè par 8 points a rien-: mais la Générale
se reprit et remporta finalement la victoire par
points il 13.
CYCLISME. Au vélodrome du Parc des Princes.
Course pédestre (400 m.. liandj 1. Combler,
s. 3/5 2. Geo Jacques. 3. Dacquay.
iScratch m.) 1. Otto, Larue, 3. Trouvé.
Course. de demi-rond. 1" mancbe (?0 kilom.)
Ii Unart, 16 m. si s. 2. Sérès, il une longueur
3: Godlvler. a 800 m. 4. Mtquel, à t.000 ni,
uaancue "(K) kilom. l. Sérès. en m. 38 z. 1/r,
(tecord) 2. Godivier, a m.r 3, Miquel. à 866
mètres i. Linart (crevé). 3e manche (30 kUom.1:
Lfnart, en 25 m. 2/5 2. Godivier. il nI,; 3.
Séres. à Î.IOO m.; 4. Mlqnel, Classement 1.
Liaari, pointe; 2. Sérès, 6 points 3. Godivier,
4. M'iqr.el.
Le Critérium des Ancêtre» ». Réservée aux
cyclistes agés de plus de quarante ans, cette
épreuve s'est disputée, hier, sur Saint-Germain
il llézleres et retour (50 kilom.). et a donné comme
résultats 1. Duménil. en ) h. 31 m.: Bourgeois.
1 h. 34 ni. 3. Hullier, 1 h. 34 m. 30 s. i. Ma-
thlas, ) h. m.; 5. Poisson, 6. Dubois, 7. Brooart,
Fort. Mary, 10. Llebaut, il. Mifrnot, 12, Wil-
liam*, 13. Levaelier, 14. Résout, 13. Vallet.
COURSE A PIED. Le Tour de Charenton.
Cette épreuve, qui comportait 7 Kilomètres environ
et comprenait deux catégories professionnels et
amateurs, a donné comme résultats
Professionnels 1, "Waltlspurfrer, en 23 m. 8 «.•.
2. Long-chal. 23 m. 20 s.; 3. Devaux, 4. Cellï-oni
5. Maucuimp, 6. Herboln, 7. Lafon, Petit, etc.
Amateurs 1% Pog-g-t, 2. Recelle, 3. Many, etc.
La fête des archers à Vincennes
L'ave, cet arme d'un autre Age, conserve de
cliaudô partisane, et aujourd'hui encore, no-
['¡¡fument en Picardie, nombreuses sont les
« ̃eompafimes d'archers qui continuent les
traditions moyenâgeuses.
Des championnats importante eurent lieu. Le
dernier, commencé en fut. interrompu
paT la guerre et s'est achevé eu 1920.
Hier, c'était à Vincennes la grande fête du
« Bouquet Provincial orgauisée par la com-
pagnie locale. Toute la journée, les <̃ archers
fu-rent fort occupés. Ils furent dès le matin,
il -1 heures et demie, rce,U:S il la mairie puis le,
tir commença. Il fut Interrompu 10 heures et
demie par une messe solennelle dite en la cha-
pelle du fort de Vincennee. On déjeuna enaulle
comme savent déjeuner des arehere, c'est-à-
dire ilnement et copieusement.
Enfin, après lç concours d'honneur, qui eut
lieu sur la place Carnot. et la distribution des
banderoles aux champion, les archers dédiè-
rent en grande pompe sous .les acclamations
de, la population.
fuite, qui est une menace de séparation,
son silence, mon ignorance ue ses inten-
tions troubleraient un cerveau plus résis-
tant que :e mien. Aussi j'ai pris mon
parti.
Lequel ?.
Celui de m'assurer un gage grâce au-
quel je tiendrai mes ennemis en respect.
Ah diable, lit Wanker, et quel gage?
C'est mon secret.
Môme pour moi
Comme. pour les autres.
S'agirait-il d'un enlèvement ?
D'Avernes répéta sèchement
C'est mon secret, et au fait, il est
tellement odieux que je ne veux ni en
parler, ni m'en souvenir.
Max Wanker était fixé.
Ce brusque voyage, cette absence du
comte ne pouvaient avoir qu''in but, enle-
ver l'enfant du mystère, torturer ainsi la
femme, la mère, que d'Avernes voulait
réduire à l'obéissance et au sacrifice.
L'âme du banquier était cuirassée con-
tre de vains scrupules, et cependant, cette
supposition l'indignait.
Il n'insista pas.
Quand. pars-tu ?. demanda-t-il au
bout d'un instant de silence.
Demain matin.
Où vas-tu ?.
Rejoindre ma compagnie à Melun.
Seul ?.
Non. Félix, mon valet de chambre, est
appelé comme moi, nous partons ensemble.
En auto?.
Non. comme les autres. Par le train.
Mon cher, reprit-il, à dater de cette mi-
nute, j'oublie le passé, mes fautes, même la
dernière, un crime presque.
Que dis-tu î
La cuisine et la table
Notre pacifique campagne en faveur d'une
renaissance de la cuisine française, non seu-
lement a trouvé des champions ailleurs, mais
me vaut encore l'honneur de mainte épitre
d'hommes du métier, qui ont compris combien
on prend ici à coeur de ramener le public à
une saine et pratique utilisation de nos tra-
ditions culinaires.
Ce charmant succès ne paraîtra pas éton-
nant dans un pays ou un barde s'est écrié
Un cuisinier quand je dlne,
Me semble un étre divin.
dans un pays dont le Panthéon, par4ni d'in-
nombrables renommées, possède une liste im-
posante de noms, célèbres dans une bran
du savoir humain sur laquelle, seuls chez nous.
on a su cueillir les lauriers de la gloire énu-
mération s'ouvrant sous h- Valois avec le nom
légendaire de Taillavant et qui est loin d'être
close. Car s'il n'y a que la France pour pro-
duire les vins de table par excellence et les
truffes noires les seules qui comptent,
elle reste aussi l'unique patrie des profession-
nels du four et de la broche que l'étranger,
quand il peut, nous enlève à prix d'or. Guil-
laume II lui-même, malgré son chauvinisme
fanatique et son Deutschland iiber ailes, jus-
qu'en 1914 conserva un chef français à la tête
û- ses cuisines, tout cor:me ses père et grand-
père.
Qui ne connait le nom de Vatel, illustré par
Mme de Sévigné dans une de ses lettres où
elle nous narre le tragique affolement et le
suicide du fidèle serviteur d'un prince de
Condé' Viard, cuisinier royal, laissa le meil-
leur traité du bien-manger qui soit au monde.
)~'impérial Laguipiè'e, fidèle à son poste, t:ouv..
la mort, en pendant la terrible retraite
de Russie. Le maitre-queux Delan nous légua
d'incomparables études sur le poisson de mer
et détermina, dans une notice complète, à quel
genre de service appartient chaque plat. Rap-
pelons-nous la réputation du poète-cuisinier
Ozanne celle de Reculet, dont nous parlions
naguère celle du modeste Béariais Fonvielle,
qui régénéra l'art culinaire aux Pays-Bas, fa-
meux par la haute qualité de leurs produits,
et encore celle d'Edouard Bénard, cuisinier-
explorateur, qui, de San-Francisco à New- York
et à Cuba, au Mexique et jusques en Chine,
porta sa parole d'universel ordonnateur de fes-
tins. Un surtout, parmi ces initiateurs, méri-
terait un monument à fégal de nos pluq grands
inventeurs et artistes. J'ai nommé Antonin
Carême, élève des offices de l'Elysée Napo-
léon, auquel Jules Janin consacra une de ses
spirituelles études.
Écrivain exquis, dessinateur, pâtissier sans
pareil, tour à tour dirigeant « les fêtes quo-
tidiennes » chez les Rothschild, chei Talley-
rand, à la cour britannique, chez le fan'is-
tique lord Stewart et ,thez un tsar, il publia
une demi-douzaine de volumes sur l'Art de
la gueule et deux recueils sur l'embellisse-
ment des villes de Paris et de Saint-Péters-
bourg.
De nos jours, le maître cuisinier Ed. Ni-
gnon forma une bibliothèque à l'usage des
gourmets, unique au monde. M. A. Escoifier,
fondateur du Carnet d'Epkure, maintient les
succulentes coutumes françaises dans ses cui-
sines londoniennes, et Paul Bouillard, ambas-
sadeur gastronomique de la troisième Répu-
blique à Bruxelles. ce second Paris, a su ren-
dre légers les plats substantiels de la Belgique
grâce à sa vieille science de lyonnais ses
waterzoei et carbonades flamandes fournis-
sent une preuve absolue de cette ancienne
expérience, à savoir que n'importe quel mets
indigène étranger, d'ordinaire trop lourd parce
que généralement d'origine paysanne ou po-
pulaire, devient un délice quand il est mis à
point par un de nos chefs illustres. Jamais à
Budapest on ne mangea la goulache telle que
la savent accommoder certains cuisiniers
nous. On peut en dirj autant pour le pilaf,
qui nous vient de Turquie de la choucroute,
originaire de l'Est, et de toutes les spécialités
ou Nord et du Sud, de l'Europe et importées
dans notre métropole.
Nous serions des ingrats si nous n'ajoutions
pas un mot pour les cuisinières qui nous vien-
nent de la Normandie, de la Touraine, de Gas-
cogne, de la Franche-Comté, de toutes les an-
1 ciennes provinces, pour ces inimitables ména-
gères dont Balzac, dans les Paysans, dans
Médecin de campagne, dans Eugénie Grandet,
peint de si typiques portraits.
Pour ma part, je connais une mademoiselle
Blandine, cachée au fond de sa confortable
cuisine bourgecise, qui saurait contenter les
plus difficiles des gourmands, eût-ce été fe-t
Edouard VII en personne. Je veux vous dé-
voiler un des petits secrets auxquels elle doit
l'estime de ses patrons, dans l'espoir qu'elle:
me pardonnera de vouloir faire partager par
mes amis lecteurs le bénéfice de son savoir
familial
« Pendant deux heures, faites mariner dans
du vin rouge 8 à 10 rognons de mouton cou-
pés en tranches et quelques rondelles d'oi-
gnons avec un peu de sel et de poivre. Puis
mettez une poignée de dés de lard. gras à
frire dans du beurre et, lorsqu'ils sont à peine
jaunis, joignez-y les rognons, un bouquet de
persil agrémenté d'un peu d'oignon haché zt
de deux brins de basilic et de thym. Laissez se
terminer la cuisson et ajoutez à la dernière
minute un jus de citron. » V andcrpyl.
Un cortège des «compagnons de la Seine-
La Fédération intereompagnonniqtie" de
la Seine. qui comprend quatorze sociétés de
Il compagnons » boulanger, menuisiers,
couvreurs, doleurs et bourreliers, a tent),
hier, au Conservatoire des Arts et Métiers,
une réunion préparatoire au grand congrès
intercorporatif qu'elle organise le 31 octo-
bre prochain.
Un pittoresque cortège se forma rue
Charlot, au siège de la Fédération. Trois
cents compagnons. », portant en sautoir
ou noués à 9eur chapeau haut de forme
des écharpes multicolores, brandissant de
longues cannes ouvragées et. parées de
glands de laine défilèrent au milieu de la
curiosité sympathique des promeneurs et
sous le regard attentif de Gémifr. toujours
curieux de l'évocation des spectacles du
Rien, passons. Je laisse au hasard,
la Providence, le soin d'arranger mes affai-
res. Si tu veux une pleine confession,
elles ne sont ni bonnes, ni belles.
Il conclut
.Je deviens un simple militaire, dont
l'entretien est la charge de leEtat. Je
ferai mon devoir, et ensuite. Antoinette,
sa mère, la terrible marquise d'Ouville et
son intraitable Vincent s'arrangeront com-
me elles pourront. Pour le moment; Afli'
toinette de Briac est ma femme. elle m'a
quitte j'ai pris ma revanche. Com-
ment ?. c'est mon ao-aire L'avenir est
sombre. peut-être il s'éclaircira. Nous le
verrons bien. Cette nuit, je vais me dis-
traire pour la dernière fois.
Dix heures sonnèrent.
Un groupe de jeunes hommes et de filles
élégantes et diamantées envahissaient Je
café.
Ils s'approchèrent des deux amis.
C'étaient des connaissances, des cama-
rades de plaisir et de fête.
Tu viens avec nous? dirent-ils à
d'Avernes.
Pourquoi pas ?.
Wanker s'apprêtait à sortir.
Il échangea quelques paroles encore avec
le comte.
Veux-tu que j'intervienne ?.
Comme il te plaira.J'oublie le passé.
Je ne songe qu'à l'avenir.
Ils se séparèrent.
Après une nuit agitée, vers six heures du
matin, sous les rayons d'un splendide so-
leil d'août. le comte Robert d'Avernes,
époux de Mlle de Briac, las de quelques
heures d'orgie, saturé de jouissances, l'âme
troublée de remords, prenait le train bondé
Dix heures d'harmonie
aux Arènes de Lutèce
J'ignore et pour cause quelle puis-
sance pouvaient avoir les trompettes fa-
meuses à qui l'on impute la chute des mu-
raillej^de Jéricho, mais j'imagine aisé-
n1e.ni.L4ue les architectes de l'époque ne
valaient pas nos contemporains qui élevè-
rent les immeubles entourant rue de Na-
varre et rue des Arènes, les Arènes de Lu-
tèce. En effet, hier matin, dès 7 heures, les
avoisinant la rue
tirent des échos nombreux de mille clai-
Irons et trompettes et au grand dam des
habitants peu matinaux il en fut ainsi
jusqu'à 5 heures du soir. Les tambours
mêlaient leur voix à celle des trompes de
chasse et malgré cette débauche 'd'harmo-
nie si j'ose dire pas une vitre ne fut
brisée et pas une pierre ne s'effaroucha
d'un tel vacarme. Il s'agissait simplement
des sociétés de l'Union des fanfares de
trompettes, trompes de chasse, tambours
et clairons de France et des Colonies, qui
donnaient leur grand concours annuel.
Tous les braves exécutants furent à la
peine, s'escrimant de leurs poumons et de
leurs bras. sonnant ou battant pour décro-
cher la palmr, au bénéfice de leurs sociétés
ils furent aussi à l'honneur lorsque les
membres d'un jury présidé par M. L. Lat-
tes, président de la Fédération nationale
des sociétés de préparation militaire, féli-
citèrent les Réveil Avant-Garde a,
fussent de Choisy-le-Roi, de LevaHois, de
Palaiseau, d'Enghien, de Viarmes, de Ma-
lakoff, de Ghaville, de Clichy, de Vitry, de
Bourg-la-Reine, du Pré-Saint-Gervais, de
Vanves, de Houilles, de Montlhéry, de Jouy,
de Maisons-Laffttte ou même de Troyes,
qui tous furent acclamés,
Et puis, sans que le silence parvînt k
retomber sur ces lieux ordinairemènt cal-
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vraiment le rêve de la femme élégante et
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lard, W, rue d'Hauteville, Paris.
de soldats qui allait le conduire à son ré-
giment.
Une nouvelle existence commençait pour
Bientôt les dernières maisons de la ban-
lieue disparurent à ses yeux, tandis que
quelques llèches des monuments de la
grande ville apparaissaient encore dans le
ravonnement de cette éclatante matinée
d'été.
Il étendit le bras vers cet amas gigantes-
aue de maisons d'édifices et de palais, et les
dents serrées, il murmura, irrite contre lui-
même et contre cette tentatrice où tant de
luxe, de fêtes, de passions avaient, tcoublé
sa raison
Adieu Paris Puissions-nous ne ja-
mais nous revoir
FIN DE LA PREMIÈRE PARTIE
rïELiixiJSJViB; paht'îk
C'orrespondance
Il Thérèse 'Mirai
« Ma chère Thérèse.
» Si tu savais combien je t'envie, toi
qui avec ta fortune as donné ta main à un
Il jeune homme qui jouissait à tes veux
Il de deux grandes qualités celle d'être
honnête et brave et celle aussi de t'aimer
» sincèrement pour toi-même et non pour
ton argent.
Tes lettres, où tu me paries de ton
bonheur paisible, me rendent jalouse
» parce que je pense que j'aurais dil t'imi-
ter et écouter la voix qui secrètement
8 m'avertissait c,u-s je faisais fausse route
» et m'en repentirais.
» Tu connais ma lamentable hi8toire.
(A suivre.) CHARLES MÉROUVEL.
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