Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir
Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)
Date d'édition : 1920-09-13
Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 13 septembre 1920 13 septembre 1920
Description : 1920/09/13 (Numéro 15903). 1920/09/13 (Numéro 15903).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2008
2
Le Petit Parisien.
spectateur un tour de force surnaturel
pourtant, il n'y a rien de plus aisé. On
commence par faire évoluer un véritable
avion au-dessus d'un train en marohe, puis
on « coupe », c'est-à-dire qu'on arrête la
prise de vue. Acteur et opérateur se trans-
portent alors sur un champ d'opération,
où au-dessus des voies on a suspendu, à
quelques mètres de hauteur, un avion ou
même une moitié d'avion un train passe
à toute petite allure au-dessous de trac-
teur. C'est alors que celui-ci, qui s'est tenu
agrippé à la carlingue, se laisse tomber
paré que par un mètre à peine. Ce film
pris au ralenti n'a plus qu'à être tourné à
la cadence normale pour produire l'effet
d'un véritable saut sur un express en mar-
che.
Il arrive aussi qu'un film représente un
drame des plus angoissants se déroulant
sur le marchepied d un train jancé à toute
vitesse. Certains des acteurs passent de ce
marchepied sur un cheval au galop ou bien
sautent dans le vide. Là encore, on a re-
cours au procédé dù: « ralenti ». Le train
est bien en marche e.t le cheval bien au
galop, mais, l'un va lentement, et l'autre
au tout petit galop da manège, malgré la
position du cavalier penché sur l'encolure.
L'opérateur a installé son appareil sur
une petite plate-forme aménagée également
sur le marchepied, et l'on n'a plus ensuite
qu'à tourner le film à la cadence normale
pour obtenir cet effet qui intrigue tant le
Pour les chutes dans le vide, où les per-
sonnages écrasés il est bien entendu .que
ce sont des mannequin» substitués à l'ac-
teur au moment voulu, il n'y a pour èela
qu'à « couper », et l'acteur reprend son
rôle après la chute où. le passage du train.
Le « ralenti » s'emploie aussi pour: les
scènes qui représentent le croisement d'un
rapide avec une automobile dans les pour-
suites.
Ce sont surtout les films coniques qui
demandent le plus de truquages. C'est ainsi
que les acteurs qui tombent à l'eau et re-
montent d'un bond sur ufi pont n'exécutent
nullement cet exercice invraisemblable
ils se contentent de se jeter à l'eau, et le
iilm « tourné à l'envers donne l'illuaion
̃ parfaite de et} tour de force. Il en est de
.^jinême pour les objet3 jetés- par la .fenêtre
ù les récipients renversés dont le contenu
evient de'. lui-même reprendre sa place
ns le contenant.
Dans ces mômes filins, où la poursuite
^Hpue un grand rôle, on voit parfois les per-
^^wmages escalader les façades des maisons.
^^Kjï~exploit n'a rien de périlleux. Dans !e
HHSstûdio » ou chambre d'opération, un dé-
pw est étendu sur le vaste plancher, les
k «etcurs n'ont qu'à le traverser à quatre
tes, tandis que l'opérateur enregistre la
e du haut d'un échafaudage installé
essus.
WT:- Les scènes jouées sous la pluie ne pour-
'nient être « tournées s'il plemta.it réel-
t ](,nient, car fa grande lumière est néces-
saire pour obtenir des vues parfaites. En
France, où ia clarté naturelle n'est pas
suf lisante, ou y adjoint .des projecteurs
électriques pour lui donner l'intensité né-
cessaire. Donc, cc genre de vue est pris
par temps clair, mais un système de gout-
tières percées permet de faire ruisseler
l'eau sur les acteurs sans atténuer la clarté
.indispensable..
Les catastrophes accidents de chemins
'de fer, naufrages, éruptions de volcan,
ponts qui sautent, avions qui tombent en
flammes, explosions, etc., sont quelquefois
-empruntés la réalité, surtout lorsqu'il
p'agit d'un incendie. Quelquefois aussi.
c'est un vieux bateau acheté dans ce but
que l'on coule réellement. Par contre, pour
les catastrophes de chemins de fer ou les
ponts qui sautent, on utilise des construe-
tions réduites aux proportions d'un jouet
d'enfant, mais dont la fabrication est
d'une imitation scrupuleuse. Par exemple,
les trains possèdent tous les" signes de la
réalité wagons-restaurants avec petites
jlajnpes et poupées figurant les voyageurs,
les avions sont construits sur le vrai
modèle, mais ils ont, au plus, un mètre.
•On y met le feu et on les descend par un
-flt invisible pour le spectateur.
Les apparitions produisent toujours
beaucoup d'effet sur une salle do cinéma.
-Four les réaliser, 'on tirp deux vues sur
Ra même bande. Dans la. première, le per-
-gonnage se meut -dans un décor fait d'un
fond absolument nu et sur une scène ab-
solument vide, On • h' a^plus- ensuite qu'à
prendre avec cette- partit impressionnée la
vue où l'on désire faire mouvoir l'appa-
rition. Les objets naturels ou L'ameuble-
ment d'une pièce sont vus alors en trans-
parence lorsque le fantôme passe, ce qui
complète l'illusion d'un corps tluide et
impondérable.
On le voit. les faites le? plus invraisem-
blables paraissent simple-! lorsqu'on les
connait, mais cela ne rettEe rien du mé-
rite des directeurs et des metteurs en
scène dont l'ingéniosité ne eonMit pas de
Bue de la Chapelle, na tramway tampope une toiture
Un tramwav tla la ligne Opéra-Saint-
Denis, pilote par lv wattman Jean Cusset,
a tamponné, hier soir,- vers 9 .ftçûres 30,
gu croisement, des "rues Riquet et de la
Chapelle, une tapissière conduite par son
(propriétaire, M. Arthur Lacour, camion-
'msur, rue de la Procession, Saint-
M. Lacour ef, huit personnes qui avaient
'Pris place dans sa voiture^ont été blessés
plus ou moins gravement.
Quatre d'entre elles ont -i'té admises
Ce <.inf M. Lacour, fracture de la rn-
jtulc gauche M. -«.Jaltet, 6, rue Henri-Poin-
caré, à il la facn et à l'épaule
tdrnite Mme ttallcf, sa fPmme, contusions
à la. jambe, gauche, et Robert Gallet, treize
«D-; leur n'-veir, rnntnïions anx deux jam-
• Les aulres bk'ist'-s ont été reconduits à
teur domicile, après avoir été pansés.
̃' j}" Feuilleton du Petit Parisien.
RÉDEMPTION
PREMIÈRE PARTIE
MARIAGES D'ARGENT
XXVI (suite)
Infamie
-fis descendirent la Butte, lentement, en
fumant des cigares de choix.
La température! était'tiède, le ciel pur.
Après une promenade silencieuse, ils se
réparèrent à la place de l'Opéra.
D'A verncs, aux grands boulevards, ren-
Ira à sou cercle, jeta sur le tapis vert
quelques-uns des rares billets qui lui res-
taient et gagna, finalement, une somme
lissez ronde avec laquelle il sortit enfiévré,
tnoiose, traqué par des remords dont il ne
parvenait pas à se défaire.
Les paroles du vieux Kergor bruissaient
sou oreille et les restes du bon sang qu'il
avait dans les veines se révoltaient contre
tant d'infamies.
Arrivé à son hôtel, où il ne trouva que
Les domestiques, il prit connaissance du
liùtif billet de la marquise lui expliquant
Ittbsenee de sa femme et en éprouva une
sensation cruelle comme s'il fùt tombé dans
le vide, sous le coup de quelque rêve
étrangle et menaçant.
Enfin, épuisé par les fatigues de sou
levage, il s'endormit d'un sommeil do
plomb en S2 demandant s'il n'avait pas
<"ouvri«bt by Charles Mérouvel, 1920. TOM droits de
feioductlon et da traduction xêssivôs^our. «nu p»ys.
Mm* Ab m/ JL E C» Mf~ a R T JL E
Le coureur Siret pour la 7e fois
gagne le "Tour de Paris
SIRET ENCADRE DE CYCLISTES ACHEVE LE TOUR DE PARIS
Paris a pris une nouvelle foie sa grande le-
çon annuelle d'attiiétieme en venant, tout au
long des fortifications, s'intéresser au Tour do
Paris pédestre.
Cette leçon est du reste de médiocre qualité,
car, ei elle nous montre les étoiles du pédes-
trianieme dans l'exercice de leur sport favori,
elle noms présente également le spectacle la-
mentable d'une foule de pseudo-athlètes qui
ont plus d'amour de la gloriole que de sagesse
et que de qualité athlétique, et le spectacle de
leur théorie misérable et déprimée, qui se dis-
!!)que, épuisée sur les prerniers kilomètres du
parcours, n'est certea pas fait pour amener
de nouveau adeptes au sport.
Aussi, doit-on souhaiter, non la suppression
du Tour de Paris, qui, tout prendre, est une
épreuve du plus haut intérêt, mais sa trans-
forma,tion.
C'est, du reste, ce que semble désirer le pu-
blie dont, peu à peu, l'éducation sportive se
faif.. Fréquemment, hier, en nous notant à ]a.
foale. none pûmes nous rendre compte que les
Parisiens savent qui est Siret, aavent ce que
vaut Vermeulen. Et ce public applaudit avec
un enthousiasme sincère- ces véritables cham-
pions par contre, il n'a que de la pitié, pres-
que du mépris, pour ceux qui, partis pour un
effort pour lequel ils n'ét.aient pas préparés,
font figure d'épaves plutôt que d'athlètes.
Noue croyons donc nous faire l'interprète du
public on souhaitant que les organisateurs des
futurs l'ours de Parie, au lieu de lancer 150 à
200 coureurs sur les 40 kilomètres de routes
défoncées qui entourent la capitale, se conten-
tent de mettre en ligne une trentaine de con-
currents, judicieusement sélectionnés leur
épreuve n'y perdra rien en intérêt et elle y
Les frères Pélissier se classent premiers dans la course Paris-Metz
La nouvelle formule employée par notre
confrère Sporting pour son épreuve Paris-
Metz (300 kilomètres), disputée hier, s'est mon-
trée excellente.
Cette formule, on le sait, consiste en une
course par équipes 'de deux hommes, qui sont
non seulement autorisés, mais invités à faire
« la combine c'est-à-dire à se prêter aide en
cours de route. C'est la fin de l'aide occulte qui
se pratiquait couramment entre soi-disant
isolés.
Le résultat, comme nous le disons plus haut,
a été très heureux, et la seule critique que
l'on puisse faire de ce premier essai, c'est que-
certains coéquipiers ne se sont pas toujours
prêté l'assistance nécessaire.
Les préparatifs de départ-contrôle, distribu-
tion des dossards, etc., furent lieu hier matin,
à trois heures et demie, il la porte Dorée, Chris-
tophe fut le premier à passer au contrôle. Ces
opérations furent menées rapidement et, en
'groupe, les concurrents furent conduits 'a
Champigny, où, il. cinq heures, le départ fut
donné aux équipes suivantes
,Tean Aiavoiric-Lwuet Van Hevel-Vanlerber-
ghe Pélissier frères Barthélémy-Christophe
Lambot-Scieur Maseelis-Vandaele Bellenger-,
Jacquinot Tiberghien-Hector Heusghem Goo-
mans-Matisou Jueeret-Lacquehay Chassot-
(iCHlard Lemée-Degy Dejonghe-Anseuw Ger-
baud-Le jeune Muîler-Meyer Olivier-Labric
(jirard-B'ohin Gilles-André Wagiwr-Hiss :Bru-
nier-Rodier Vernand-TailJaumard Vaugeois-
Kwnlnn Foue-prnt-Duvbisin Fumagali-Oorrini
Thondoux-Deihart.
L'équipii Alavoine-Luguet part en- tète et
mène dans la côte de Ohampigny.
A une allure fort rapide, en tromhe, le pelo-
ton traverac Tournan, Coulommiers, La Ferté-
A Suzanne $5 kilom.) sont passés au contrôle,
dans l'ordre a 9 h. 7, les équipes Alavoine-
Luguet, Muîler-Meyer, Brunier-Rodier, Fuma-
gaii-(de Bianchi et la Sportive. A 9 h. 21, Gilîes; à
9 h. André et Girard-Bohin; à 9 h. 50, Fou-
gerat-JJuvotàin il 9 h. 51, Vaugeois-Kienlen
a 9 h. 53, Brunier-Rodier à 10 h. 13, Olivïer-
Labrie.
A la Fère-Champenoise, Chtlons, le train
«st rondement mené; de multiples Uémarra-
ges rendent la lutte intéressante. A Sainte-
Sienehould, parc de ravitaillement.
A Verdun (133 kilom.), signent dans l'ordre,
,iî Il. !15 Lacquehaye, les frères Pélissier,
.Christophe, Bellanger, jacquinot, Dejonghe. A
2 h. 46
A i li. ôT Alavoine, HeueRhem, Tiberglifen.
Le vent très violent, le mauvais état de ces
routes du front augmentent les difficultés de
cette longue randonnée. Mais, vaillamment, ha-
bitués tous ces obstacles, les a.s continuent
leur effort. Les lâchages sont nombreux.
Mars-la-Tour, rançonne frontière, et noue
sommes en Lorraine. Le but approche. Le pe-
loton comprend encore quatre coureurs qui
vont sprinter pour décider du classement.
Henri Pélissier coupe la ligne d'arrivée du
suivi un mauvais chemin, alors qu'il lui
eût été si facile d'en choisir un autre, le
droit et le bon.
Trop tard, le sort en était jeté.
XXVII
Explosion
Antoinette à la générale.
« Chère et bonne mère,
» Je ne sais comment t'apprendre ce qui
» se passe et je ne puis prévoir ce qui
» nous attend.
» Je t'écrivais il y a quelques jours que
» mon mari était allé voir son oncle de
» Kergor.
» Robert. de plus en plus nerveux; et
n agité, s'absentait fréquemment.
» Je le voyais à peine k l'heure du dîner
» et pas toujours, mais bien que mon exis-
» tence fût très triste, rien ne me faisait
» présager le malheur qui me frappe.
» Oh chère mère, il n'est pas de ceux
» que tu pourrais concevoir.
Le jour même du retour de Robert,
» j'appris par grand'mère, prè;' de qui
« j'étais allé passer quelques heures, que
» le but de ce voyage n'était pas celui qu'il
» m'avait annoncé.
» Une courte lettre de Guénec nous di-
» sait que le compte s'était rendu au Per-
» ros, où il avait questionné la gardienne
» de Marie-Louise.
» La pauvre femme ne nous a certaine-
» ment pas trahies.
» Mais si mon mari est allé là-bas. c'est
» sans nul doute parce qu'il a pénétré le
» mystère de ma faute et qu'il fiait que
» Marie-Louise est ma fille.
» Autrement, pourquoi cette course pré-
̃ cipitée et cette visite
» Hélas 1 maman, guel çoua poug aaoi
gagnera beaucoup à tous autres points de vue.
Mais revenons a l'épreuve d'hier.
Près de deux cents coureurs se mirent en
ligne avenue de Suffren, où le départ leur fut
donné à 3 heures..
Immédiatement leur cohorte pittoresque si*
gailla et, à la porte d'Auteuil, c'est-à-dire à
trois kilomètres à peu près du départ, leur
cohorte s'allongeait déjà sur plus de 500 mè-
tres. A ce moment. Bouchard et Vermeulen
étaient nettement détaché*, ayant une centaine
de mètres sur leurs suivants immédiate.
De plus en plus, le cortège s'allonge. Par
contre, certains coureurs reviennent, et c'est
Belllgoud qui passe premier à la porte Maillot.
Mais bientôt la course se dessine. Vermeulen
qui. en vue du match qu'il doit disputer dans
quinze jours contre le champion britannique
Mao Koë, se ménage, met sa coquetterie à
remporter le prix spécial de l'heure. Après être
passé en tête à la porte Saint-Ouen. il se l'ad-
juge facilement avec 16 kilom. 735 m., puis s'ar-
rête.
Puis. les outsiders disparaissent. A la porte
de Vincennes, Siret s'est détaché et, à une al-
lure très allongée et très souple « sème » tous
ses concurrents.
Il ne sera plus rejoint. Il passe à heures
la porte d'Italie, précédant de 8 minutes son
suivant immédiat.
Cet intervalle s'augmentera encore, et c'est
avec une avance de plus de 10 minutes qu'il
arrivera à l'avenue de Suffren.
Voici du reste quel a été le classement à l'ar-
rlvée
1. Henri Siret, en 3 h. 2' 2. D. Priera (LUI,
en 3 h. 12' 30" 3. Arselin, en 3 h. 21' 30" 4.
Delettre, en 3 h. 23' 45" 5: Pommer 6. Nizon-
boulevard Poincaré, devant le monument du
« Poilu », à 17 h. ü', réglant Bellanger, son frère
Francis et Jacquinot. Ils ont accompli le par-
cours en 11 h. 36',
Lee arrivées se succèdent devant une foule-
enthousiaste, qui fête les courageux ohampions,
Oodart, en 11 h. 39' 40" DeTonghe, en 11 h.
57" Christophe, en 11 h. 46' Maison, en
Frwcif et Henri Pélissier •
11 h. Heusglwm. en Il h. 55' 40" Tiberghien, en Il h. 55' 40"
Coomans, en 12 h. 31' 35" Barthélémy, en
12 h. 35".
La course est gagnée par les frères Pélissier,
suivis de Bellanger-Jacquinot et de Ghristnphe-
H. Barthélémy 4. Massou-Ooomans 5. Heus-
gbem-Vandaele 6. Dejongtie-Tiberghien 7.
Muller-Meyer 8. Alavoine-Lugucl, etc.
» qui croyais ma chère petite en sûreté
» et à l'abri de tout danger l
Il Quelles sont les intentions de Ro-
» bert ?.
» Bouleversée par la nouvelle de cette
n course au Perros, je me suis trouvée
» mal.
» Grand'mère, par l'entremise de ma-
» demoiselie Vincent, a informé mon mari
» qu'une indisposition subite me retenait
» ici. il n'a pas encore paru. »
La lettre de ta malheureuse jeunes femme
avait été interrompue à cet endroit.
Antoinette continuait quelques instants
plus tard
.« .Chère mère, la foudre a éclaté.
Il Mademoiselle Vincent vient de m'ap-
porter deux numéros de journaux qui
sont arrivés à l'hôtel d'Ouville.
» En voici les passages intéressants, sou-
Il lignés au crayon rouge.
Un scandale bien parisien est sur le point
d'éclaier.
r s'agit d'un de ces mariages du grand
monde où :a dot de la future est en général
l'attraction principale.
On parle a mots couverts d'une faute com-
mise avant la lettre, qui aurait eu des sultes
ignorées du mari.
Ce dernier, par un jeu du hasard, vient de
la découvrir après dix-huit mois d'union avec
la coupable.
Un divorce sensationnel semble prochain.
» Dans l'autre feuille, la rédaction est
» différente, mais le sens est identique.
» L'envoi et le trait de crayon rouge
v prouvent bien qu'il s'agit de nous.
» Quelle infamie, chère mère 1
» Je suis écrasée sous la honte qui m'ac-
Brillante réouverture à Longchamp
EMBRY GAGNE LE R;OYAL OAK
BATTERSEA S'ADJUGE L'OMNIUM
La réouverture de Longchamp s'est faite dans
les conditions les plus agréables, avec d'excel-
lent sport, comme il est de règle sur cet Hip-
podrome.
Il y eut une légère ombre à ce tableau, -par
ailleurs si réussi l'abstention de Sourbier dans
le Royal-Oak, ce qui nous a. privé d'un duel
aveo Embry. réédition de l'émotionnante arri-
vée du Grand Prix. En l'absence de ce redou-
table rival, le poulain d+! M. Wattiune a battu
Zagrcus sans l'ombre d'un effort.
Auparavant, le Prix de Sablonville nous a
présenté un lot d'inédite, qui parait, en comme,
assez quelconque. Les protagonistes, avant la
course, étaient Vatel et Surbiton, deux pou-
lains de dimensions respectables, surtout le
second. Ni l'un ni l'autre ne devraient ,jouer un
rôle à l'arrivée, qui s'est passée entre Harpo-
.(traie, un fils de Saint-Ange très précoce,, et
Etaples, assez jolie pouliche bien faite en deux
ans. Irish Lady II, qui partie très soute-
nue. a figuré au début du parcours.
L'Omnium a donné lieu à^une course très
intéressante et, à la hauteur pavillon, cinq
ou six des concurrents étaient en ligne et à la
lutte. Finalement, Battersea se dégageait le pre-
mier et courait au poteau. La Merveille essayait
de le rejoindre et succombait d'une courte en-
colure seulement. Viburnum. coincé entre deux
concurrents, et Ariodant, bloqué à la corde,
n'ont pu donner leur mesure et leur course
reete excellente.
Dans le Prix de Glatigny, le favori Fuvo n'a
pas été heureusement monte, et Titanite, Jane
Eyre et Seed el Bark ont ffni dans cet ordre
et dans l'espace d'une longueur. La patience
est le plus souvent la meilleure des tactiques
on perd plua de courses en montant son che-
val prématurément qu'avec une attente exagé-
rée, et le jeune Flookhart a eu tort de l'ou-
blier hier.
Prix de Ia Prairie. A réclamer, 5.000 fr., 2.000 m.
1. Mime, A Aimé Moulin (Mac Gee) 2. Hudntk
(O'Neill) 3. Carrure (Niaudot). Non placés:
Créduleu (Semblât) Tio (Tara!) Valtdia (G. Bar-
tholomew) Front de Mer (Sharpe) Gilbert II
(A. Suc.) Senonclïes (Jennings). Neuf partant.
1 long., 1 long.
Prix de Sablonville. 15.000 francs, 1.100 mètres.
1. Harpi>crat
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M. Lazard.. Isa Bella. 56 G. Stern
NOS PRONOSTICS. Prix Frontier Silvester, Indlamsa; Prix Saint-Gatien Silvercreck, Etourdi III;
Prix Annette Ambroisie, LOrette VI Prix Ormonic Stick to It, Sereska Prix Agnts Piave, La
Roencre Prix Sceptre Crlor, HalUer.
Une victoire française à Saint -Cloud
Le classique match d'athlétisme Stade Fran-
çais contre Polytechnic Harriers de Londres,
interrompu par la guerre, s'est disputé ù nou-
veau hier.
Sur son parc de verdure de la Faisanderie,
vraiment délicieux par un si bel après-midi
ensoleillé, le Stade recevait ses invités, une
ftquipî anglaise riche de sprinters de classe,
mais bien faible en hommes de demi-fond.
Les sprints furent jolis; au 100 m., Abra-
hams s'assura l'avantage sur son camarade
de Club d'Arcy; Gaste flnit très près.
Maurice Delvart, en excellente condition, a
dominé nettement l'Anglais Cushing, un homme
fort bien coté outre-Manche. Cette victoire,
dans le temps excellent de 50 s. 3/5, fut ac-
cueillie par d'unanimes applaudissements.
Les épreuves de relais (4x100) et (ix200)
sont de nouvel'les victoires stadistes en 44 s. 1/5
et 1 m. 31 s. 4/5, malgré une défense sévère
des visiteurs, moins adroits dans les reprises.
Cette formule de course obtint le succès du
public, emballé par ces rapides enlevages.
Superbe exhibition de Paoli dans le lance-
ment du poids il réussit 14 m. 18. approchant
de 8 centimètres son record de France. Avec
un jet semblable, notre bon géant aurait ob-
tenu une place d'honneur à l'Olympiade. Au
saut en hauteur, Lawden gagne avec 1 m. 825,
mais rate le record de France.
Le m. donne lieu à un joli galop de,
Ligtwood devant Henri Delvart, trop lourd et
trop puissant et le 3 mi'lles se réduit il un
walk-over de Trebbl, les stadistes ayant etoppé
en cours de route sous les frais ombrages du
parc.
Les' concours assurèrent la supériorité du
Stade Français, qui glane une nouvelle victoire,
récompense des efforts laborieux de ses dé-
voués dirigeants. Mamelle, Mathieu Audirac,
Seurin.
Souhaitons de fréquentes rencontres avec
des clubs étrangers; à lutter contre des athlè-
tea réputés, nos hommes s'aguerriront et pro-
gresseront rapidement.
Le Racing nous redonnera-t-il son match
avec les réputés South London Harriers, et
verrons-nous, l'an prochain, un match Paris-
Londres en athlétisme, épreuves qui scelleront
l'entente cordiale sportive ?
Les résultats
110 HuifU. 1. Durier (S. F.), 16" 4/5 Gaby
(P. H.) et vptlllard, arrlvea et 3', sont déclassés,
ayant fait tomber plusieurs haies.
3 milles. 1. Trebbl (P. Il.), 16'
400 mètres, 1. Delvart (S. F.), 50" 3/5 2.
Cushing (P. H.) 3. Laprade (S. F.).
100 mètres. 1. Abrahams (P. H.), tt" 1/S S.
d'Aroy (P. H.) 3. Caste (S. F.).
mitres. 1. Llgtwood (P. H.), a' 2.
Drlvnrt.
Salit en hauteur. 1. Lowden (S. F.), l m. 825
2. OulUoux (S. F.), 1 ni. 3. Probst (P. H.),
1 m. 80,
Saut en longueur- 1. Proux F.), 6 m.
S.Wikli (S.F.), 6 m. 3i 3. Abrahams (P.H.), 6 m. 16.
» Pourquoi n'ai-je pas conservé ma li-
» berté '?.
» Grand'mèra me voyant en larmes m'a
» dit: « \e crains rien, je te défendrai. »
Me défendre, c'est possible peut-être,
mais difficile, puisque je suis.coupable.
» Une auto vient de s'arrêter à la grille
» de l'hôtel.
Je me^euis mise ma fenêtre, j'en ai
» soulevé le rideau de guipure.
» C'est mon mari qui entre.
» Maman, où es-tu ?. Il va venir, j'en
» suis sûre. »
Une fois encore, cette lettre, tracée d'une
main tremblante, était interrompue pour
reprendre seulement quelques instants plus
fard
« Robert sort d'ici.
» Dès son entrée au salon où je l'atten-
» daia, j'ai compris qu'il se livrait à des
» efïorla surhumains pour cacher son
» trouble.
» .De mon côté, quelle attitude pren-
» dre ?.
·· Soudain, j'ai aperçu une main maigre
et ridée qui poussait doucement la porte
» du cabinet de travail de grand'mère.
» C'é'ait mademoiselle Vincent qui ve-
» nait il. mon secours.
» Mon mari n'avait pu voir ce mouve-
1) ment. Il me demanda, d'une voix qu'il
» tâchait d'adoucir
» Vous avez été souffrante, Antoi-
» nette ?.
» Franchement, je réponds
» Oui. à la suite d'une nouvelle qui
m'a bouleversée.
» Laquelle ?. puis-je le savoir ?.
» Je venais d'apprendre votre visite
ËaaEerros, T
KUpk'i (KcUhouse) 3. Crécerelle O'iaudoO. Non
placés Surbitoll (O'Soill) Vatol (Mac Gee) La
enarmerosic (Prlbr) Irish Lady Il (Sterne Jeanne
la Folle (Jennlngp) Cala Mluc (ii. Bartliolomew)
MIIo d'Amérlque (Lamourc)»; Pigeon Pie itianicr).
Onze partants, » loust,, 2 long.
Prix de Royal Oak. tw.ixw franc$. 3.0UO métro'
1. Etntiry, M. G. Wattine (Bellhouso) 2. Z;i-
irreus Ce, ) 3, As ries As (Sliarpr). :\(..Il
placés Cumulus (U. Bartiioloinew) (Juisy (Marsh);
Axis (Ch. ChUdsi. Six partants. 1 long., 1 long.
Prix de la CeUe-Salnt-Cloud. 7.000 fr., 2.WO m.
i. Berguma, x .M, Maurice Saint (G. Bartliolo-
iiipw) 2. Flesole (Jentilngs) ï. Périrouraiue
(iharpe), Non placés: Sotie (Mac Gefi) I.l
Dause (C. Childs) Oizelette (Marsli) Ouelda (E.
Bouillon) Ortie Il (L. Aftudot) Platine (O'Neill)
NubHa Sunt (Bellliouse) 6alnte Marguerite (Lewis).
Onze partants. Une encolure, i long.
Omnium. Handicap, francs, i'.ioo mètres
1. Battersei, à )1. Itutgers Le Ruy (O'XelU) 2.
La Merveille (E. Crickmère) 3. Ariodant (Slrarpe).
Non placés Eckmulil (Lamoure) Boscobel
(Garutji-) Hosolln (HHrlholomew) Viburnum (Mac
Gec) Cinfrn (A. Woodland) Garde Nobh; (Jen-
nings! Tic Tac (Marsn) Nuée (Krlegelsteln)
Gaspilleur (C. Bouillon) CI-Devant (Krusliinsholï)
Conjux (Bosch) Irish Lidy (Winter) Koutoubia
(Lepinte). Seize partants. Courte tncol,, 1/2 1.
Prix de Glatigny. 8.000 franc' 2.2O0 mètres.
1. Titanlte, au baron SI. de Hotnsctiild (Frushinholz);
2. Jane Eyre (Garner) S. Seed el Bark (?harpe).
Nnu places Robusto (Tarai) Fol Enfant (,Jeu-
nings) Hupert (Mac Gee) Querelleur III (Bem-
blat) La' Palisse (Bartholomew) Laboureur (L.
Bara) Pavo (Florkhart) Diane Mallory (Kriegels-
teln). Onze partants. 3/1 long- 1 encolure.
RÉSULTATS DU PARI MUTUEL
chbvaox Ks«KjPEiousE CHEVAUX pesage raousi
Mime 37.. 20.. Rergame .P 17.. 10
P 11 10.. Fiesole P 37 50 1350
Rudnik.P 2150 Il Périgourdi" P H.. 7.
Carrure 27 50 13.. DaUersea.G 35.. 20 50
Harpotrate.G 64 W .P 1650 8 50
P 2s 50 15 5o La MerveiileP 18 10 60
Etaples P 3150 15 Ariodant.P 3050 15
Crécerelle.P 3350 Titanite G 58 30 b9
Embry.G 13 50 6 50 P 20 50 10 50
.P 11.. Jane Eyre..P il
Zagieua 1.5 750 SeedelBarkP 26..
Bergame.G 53.. 32..
jean Stern. Plave se Shaj-pe
Macomber. Min Glatig.56 Garner
l.-D. Cohn. Swe«Marc.OG BellbxiuM
Landabvre Molshcim.. 56 X.
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H. Remy Mlnistérial 52 Garner
riiiébaux. Sparaxis. 01 pari
J.TrariPUx. au Ch.49i<î. I.epintc
Christophe Libre Pill" 49 .Maudot
E. Morgan. Golde»Puff 48 Benson
G. Baehr. Crior 48 ltarsh
H. Poinsot. Battelield. 47 Lamoure
R.Roupnel. May Lily. 40 N. part.
Le rameur Plé gagne la Coupe de Paris
Une des plus importantes épreuves de la
saison d'avirou, la Coupe de Paris, réservée
aux ecullers, s'est disputée hier dans le bassin
de Nogent-lc Perreux.
Parfaitement organisée par la Société d'En-
couragement au sport nautique, elle a obtenu
le. plus complet stlocèe les épreuves ont été in-
téressantes et le public était venu très nom-
breux. Il est même à souhaiter, à ce propos,
que semblables manifestations soient fréquem-
ment renouvelées. Le sport complet par ex-
cellence qu'est l'aviron, et qui, aujourd'hui,
semble bien dédaigvé de la foule, ne peut qu'en
tirer grand profit.
Le vainqueur de la Coupe a été Plé, de la
Société nautique de la Marne. Plé inscrit son
nom au palmarès d;e la grande épreuve à la
suite de ceux de nos as les plus fameux
les Delaplane, les Testut, les Girau, pour ne
citer que les plus connus.
D'autres épreuves toutes de seuils étaient
inscrites au programme et donnèrent lieu de
superbes bataillee. Voici du reste quels furent
les résultats
Débutants. 1. Huet (Encouragement), en 43"
2.. Blsson (Haute-Seine); 3..Duguyot (Encourage-
ment).
Vétérans. 1. Hermans (Cercle des Régates de
Bruxelles), en 7' 29" 2. Chartes (Société" Nautique
de la Marne) 3. Schemit (Encouragement).
Juniors. 1. Georgo (Union Nautiquo de Llég-e»,
en 7' 34" 2. Levasseur (Haute-Sein).') 3. FIeig
(Cercle d'Aviron de Strasbourg).
Seniors. 1. Duprès (Union Nautique de ville-
franche), en 7' 37" 2. Bolsslère (Encouragement)
3. Fle3selle (Sport Nautique, d'Amiens).
Coupe de Paris. Plé (Société Nautique de la
Marne), eu 7' 38" 2. George (Union Nautique de
Liège), en 7' 54" 3. Fleig (Cercle d'Aviron de
Strasbourg1).
CYCLISTE. Au Vélodrome du Parc des Princes.
Amateurs 1. Faucheux, 2 Lefebvre. 3. Ben-
nlncq. Handicap (800 mètres) 1. Lame
2. Wallllez (40) 3. PoIlcdrl 4. Blancnot (80).
Poule des Champions. Premier match 1. Du-
puy, 2. Bailey, à une roue. Deuxième match
Spears» 2. Van Bever, à une longueur. Troi-
sième mâten 1. Spears, 2. Bailey, à une longueur.
Quatrième match 1. Dûpuy, 2. Van Bever, à
20 cm Match de motocyclettes. Première man-
che (4 kil.) Moreau, 2' 23" 2. Lehmann et Bau-
deloeque, arrêtés tous deux. Deuxième manche
1. Lehmann en 2' 4/5 2. Moreau, arrêté 3. Bau-
delocque, arrêté.
A la piste municipale. Réunion Inter-maga-
sins. 1 500 m. 1. Cottence. 2. Colten, 3. Gour.
1.000 m. :'i. Hesse, Paillard, :i. Baudon.
Montgeron-Liensaint et retour (25 kil.).
Larouasse, en DO' 18" 2. l.emare, 3. Thiemy,
4. Mazeus, 5. Pontront, 6. Frontin.
FOOTBALL ASSOCIATION. Les championnats de
Parti;. Au stade Jean-Bouin, le C.A.s. Générale bai
le lied Star par buts à 0. A Vitry, le C. de
Vttry est vainqueur de la Légion Saint-Michel par
forfait.' Rue OlivIer-de-Serres, F.E.C. Levallois et
Haeing-Club do France font match nul, par 3 i
A Saint-Ouen, de Saint-Ouen bat Stalle
Français par 4 buts à
GOLF. Le championnat américain. M. Charte
Evans bat NI. Francis Qutmet par 7 contre G.
En quoi pouvait-elle vous trou-
» bler ?.
» Si vous alliez là, Robert, dès votre
arrivée, à Kergor, n'était-ce, pas pour y
voir l'enfant qu'on y élève en secret?.
» II répliqua en raillant
» La maison est curieuse par elle-
» môme. je la connais depuis longtemps.
» Peut-être me plaisait-il de la revoir.
pourquoi chercher à ma visite une autre
cause ?.
» Son regard avait autant d'ironie que
ses paroles.
» Chère mère, j'avais mal aux nerfs, je
souffrais dans tout mon être.
» Perdant patience, je rrfécriai
J) Parlez franchement, Robert. Votre
» voyage n'avait pas d'autre but ?. Vous
» vouliez savoir. vous savez.
» Eh bien, oui, cette enfant qu'on
» élève au Perros, après l'avoir enlevée du
« Bois-Brûlé, où elle était trop près de
» nous, cette infortunée qui n'a d'autre
n nom que celui de Marie-Louise, parce
je n'ai pas eu le courage de la reconnaf-
» tre, c'est ma fille, c'est ma chair et mon
sang.
J'ai commis une faute dont il ne faut
» accuser que ma faiblesse.
» Quand vous m'avez demandée en ma-
» riage, j'ai voulu la confesser. d'autres
m'ont fermé la bouche et j'ai gardé le
silence.
» Vous m'avz dit un jour, vous-même,
n alors que je voulais vous révéler ma
n faiblesse No parlons pas du passé.
» C'est l'avenir seul qui m'inférasse.
Et j'ai gardé le silence.
Vous devez vous en souvenir.
kk&6els m passait aup.règ du pavUloij
La cuisine et la table
Les livres de enrsine et de pâti*;scfîf,*ceux
consacrés aux vins, aux desserts, aux ser-
vices, à l'élevage des poule-te, canard»,
cochons et autres animaux comestibles, aux
boissons en général aux éDiçe|^à la. prépa-
ration du café, les recueils anthoïogiques eî encyclopédique
de la table, les plaquettes et brochures ensei-
gnant l'att d'accojirin&dtïr lés rta);te,de cuire
le' poisson de milje irranrèMrs, lfë"'préï>arer les
salades de trois cents façons les almanachs
et revues gastronomiques qui dévalent
l'esthétique en fait de nourriture et d'alimeu-
tation sont légions.
A la Bibliothèque nationale, on trouve,
du treizième siècle, un document où l'on
enseigne Ci faire et appareiller tous boires,
comme vin, clairet. maori et autres, ainsi qu'à
appareiller et assaisonner toutes viandcs, selon
divers usages de divers /'ovr.
Dans sa magnifique Fleur de la 'cuisine
française (i), Bertrand Guégan donne aux
amateurs sérieux toute une série de recettes
qui, lès 1290, s'acheminent vers l'époque de
la Révolution, alors qu'un simple maitre
d'hôtel du duc d'Orléans, nommé Monsîgny,
était arrivé à devenir un des plus aimables
compositeurs français! On y voit comment,
peu à peu, l'appétit et le choix des gour-
mands s'équilibre, :-c simplifie et se régula-
rise, et qu'entin, tel que le dit Louis-Sébas-
tien Mercier, dans son Ta6leau de Paris, on
ose se vanter d'avoir un bon estomac ».
Et, en effet, il y a plus que des nuances
entre les préparations de Taillevent, « pre-
mier queux du roi Charles V, et les conseils
culinaire» donnés dans le Manuel de la frian-
dise ou Vi'.ç talents de ma cuisinière Isabcau
mis cts lumière, c;ui parut en 1796, Sans'jcm
d'auteur, bien que, en ce qui concerne le
ragoût, on y préconise encore un ensemble de
jambon, ris de veau, foie gras, blanc .:e
volaille, palais (I- boeuf, crêtes de coq,'petits
oeufs blanchis, truffes et champignons, xiuand,
pour le même plat, nous nous contentons
généralement d'un morceau de poitrine de veau
ou d'épaule de mouton.
Mais aussi notre bourse, comme notre
estomac, sont moins résistants que ceux du
joyeux maitre d'Isabeau, bon vivant du
Directoire.
C'est Brilîat-Savarin ttui, vers 1800, consa-
cra par sa Physiologie du Goût, inventa et
établit une nouvelle science gastronomique,
comme firent Descartes pour la philosophie,
Lavoisier pour la chimie et Pasteur pour la
biologie modernes.
Depuis, les plus grands noms se trouvent
mêlés à l'évolution de l'art culinaire.
Avocats, médecins, écrivains, musiciens,
acteurs se fout une gloire d'améliorer et
d'augmenter les us et recettes de leurs
cordons bleus. Ne citons que Grimod de la
Reynière, Rossini, Théophile Gautier, J.-K.
Huysmans et Dumas père qui publia un
dictionnaire de la cuisine destiné à être a le
couronnement d'une' œuvre littéraire de
quatre à cinq cents volumes
Voici comment l'auteur des Trois Mous-
quetaires nous décrit la Gibelotte de lapin à
l'ancienne mode, plat de saison et accessible
aux moins fortunés de nos épicuriens
« Coupez un lapin par morceaux et une
moyenne anguille en tronçons, faites un roux
et passez-y votre lapin et vox tronçons
d'anguille quand il sera d'une belle couleur
café au lait quand le tout sera bien revènu,
mouillez avec un tiers de vin blanc, deux
tiers de bouillon assaisonne de sel, de
poivre, de persil de ciboules et de thym
ôtez les tronçons d'anguille et les oignons,
faites cuire à grand feu lorsque le monille-
ment sera réduit à un tiers, remettez les
tronçons d'anpruille et les oignons, finissez à
f, doux, dégraissez et servez. »
De ce plat succulent, arrosé d'un petit vin
de Bourgogne, se dégage, si je puis dire, tout
le fumet de la bonne tradition française.
Vanderpyl.
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rustique où la faute, bien involontaire, a
été commise.
» Cependant, même malgré vous, j'au-
w rais dû parler.
» Mon excuse était la résolution que
Il j'avais prise de remplir envers vous
tous mes devoirs, de réparer par une
n conduite exemplaire une défaillance
n pardonnable peut-être.
A cet engagement que je m'étais
imposé, je n'ai pas failli à ce devoir
Il de fidélité, je me suis soumise avec
» joie d'abord, avec douceur ensuite, et
Il malgré votre conduite envers moj vous
» m'avez toujours trouvée résignée à
n mon sort.
» Pourvu qu'en secret il me fût per-
» mis de protéger le petit être à qui j'ai
donné la vie. je n'eu demandais pas
Il davantage.
» Maintenant, vous savez ce que j'au-
1) rais dû vous apprendre lorsque vous
Il êtes venu à moi.
» D'un autre côté, les articles indigne3
des deux journaux, reçus ici ce matin,
» articles qu'on a pris soin de souligner,
n m'éclairent suffisamment.
» Si vous me croyei. indigne de porter
votre nom, vous êtes libre de prononcer
» le mot décisif.
» Chèra mère, je le regardai dans' les
» yeux et j'ajoutai:
» Je connais peu nos lois, mais il en
» est sans doute qui vous permettront
» aisément de reprendre voire liberté et de
» 'me rendre la mienne.
Une glace se trouvait en face de moi;
» j'aperçus mon visage et je fus époavan-
lke de sa lividité.
Le Petit Parisien.
spectateur un tour de force surnaturel
pourtant, il n'y a rien de plus aisé. On
commence par faire évoluer un véritable
avion au-dessus d'un train en marohe, puis
on « coupe », c'est-à-dire qu'on arrête la
prise de vue. Acteur et opérateur se trans-
portent alors sur un champ d'opération,
où au-dessus des voies on a suspendu, à
quelques mètres de hauteur, un avion ou
même une moitié d'avion un train passe
à toute petite allure au-dessous de trac-
teur. C'est alors que celui-ci, qui s'est tenu
agrippé à la carlingue, se laisse tomber
paré que par un mètre à peine. Ce film
pris au ralenti n'a plus qu'à être tourné à
la cadence normale pour produire l'effet
d'un véritable saut sur un express en mar-
che.
Il arrive aussi qu'un film représente un
drame des plus angoissants se déroulant
sur le marchepied d un train jancé à toute
vitesse. Certains des acteurs passent de ce
marchepied sur un cheval au galop ou bien
sautent dans le vide. Là encore, on a re-
cours au procédé dù: « ralenti ». Le train
est bien en marche e.t le cheval bien au
galop, mais, l'un va lentement, et l'autre
au tout petit galop da manège, malgré la
position du cavalier penché sur l'encolure.
L'opérateur a installé son appareil sur
une petite plate-forme aménagée également
sur le marchepied, et l'on n'a plus ensuite
qu'à tourner le film à la cadence normale
pour obtenir cet effet qui intrigue tant le
Pour les chutes dans le vide, où les per-
sonnages écrasés il est bien entendu .que
ce sont des mannequin» substitués à l'ac-
teur au moment voulu, il n'y a pour èela
qu'à « couper », et l'acteur reprend son
rôle après la chute où. le passage du train.
Le « ralenti » s'emploie aussi pour: les
scènes qui représentent le croisement d'un
rapide avec une automobile dans les pour-
suites.
Ce sont surtout les films coniques qui
demandent le plus de truquages. C'est ainsi
que les acteurs qui tombent à l'eau et re-
montent d'un bond sur ufi pont n'exécutent
nullement cet exercice invraisemblable
ils se contentent de se jeter à l'eau, et le
iilm « tourné à l'envers donne l'illuaion
̃ parfaite de et} tour de force. Il en est de
.^jinême pour les objet3 jetés- par la .fenêtre
ù les récipients renversés dont le contenu
evient de'. lui-même reprendre sa place
ns le contenant.
Dans ces mômes filins, où la poursuite
^Hpue un grand rôle, on voit parfois les per-
^^wmages escalader les façades des maisons.
^^Kjï~exploit n'a rien de périlleux. Dans !e
HHSstûdio » ou chambre d'opération, un dé-
pw est étendu sur le vaste plancher, les
k «etcurs n'ont qu'à le traverser à quatre
tes, tandis que l'opérateur enregistre la
e du haut d'un échafaudage installé
essus.
WT:- Les scènes jouées sous la pluie ne pour-
'nient être « tournées s'il plemta.it réel-
t ](,nient, car fa grande lumière est néces-
saire pour obtenir des vues parfaites. En
France, où ia clarté naturelle n'est pas
suf lisante, ou y adjoint .des projecteurs
électriques pour lui donner l'intensité né-
cessaire. Donc, cc genre de vue est pris
par temps clair, mais un système de gout-
tières percées permet de faire ruisseler
l'eau sur les acteurs sans atténuer la clarté
.indispensable..
Les catastrophes accidents de chemins
'de fer, naufrages, éruptions de volcan,
ponts qui sautent, avions qui tombent en
flammes, explosions, etc., sont quelquefois
-empruntés la réalité, surtout lorsqu'il
p'agit d'un incendie. Quelquefois aussi.
c'est un vieux bateau acheté dans ce but
que l'on coule réellement. Par contre, pour
les catastrophes de chemins de fer ou les
ponts qui sautent, on utilise des construe-
tions réduites aux proportions d'un jouet
d'enfant, mais dont la fabrication est
d'une imitation scrupuleuse. Par exemple,
les trains possèdent tous les" signes de la
réalité wagons-restaurants avec petites
jlajnpes et poupées figurant les voyageurs,
les avions sont construits sur le vrai
modèle, mais ils ont, au plus, un mètre.
•On y met le feu et on les descend par un
-flt invisible pour le spectateur.
Les apparitions produisent toujours
beaucoup d'effet sur une salle do cinéma.
-Four les réaliser, 'on tirp deux vues sur
Ra même bande. Dans la. première, le per-
-gonnage se meut -dans un décor fait d'un
fond absolument nu et sur une scène ab-
solument vide, On • h' a^plus- ensuite qu'à
prendre avec cette- partit impressionnée la
vue où l'on désire faire mouvoir l'appa-
rition. Les objets naturels ou L'ameuble-
ment d'une pièce sont vus alors en trans-
parence lorsque le fantôme passe, ce qui
complète l'illusion d'un corps tluide et
impondérable.
On le voit. les faites le? plus invraisem-
blables paraissent simple-! lorsqu'on les
connait, mais cela ne rettEe rien du mé-
rite des directeurs et des metteurs en
scène dont l'ingéniosité ne eonMit pas de
Bue de la Chapelle, na tramway tampope une toiture
Un tramwav tla la ligne Opéra-Saint-
Denis, pilote par lv wattman Jean Cusset,
a tamponné, hier soir,- vers 9 .ftçûres 30,
gu croisement, des "rues Riquet et de la
Chapelle, une tapissière conduite par son
(propriétaire, M. Arthur Lacour, camion-
'msur, rue de la Procession, Saint-
M. Lacour ef, huit personnes qui avaient
'Pris place dans sa voiture^ont été blessés
plus ou moins gravement.
Quatre d'entre elles ont -i'té admises
Ce <.inf M. Lacour, fracture de la rn-
jtulc gauche M. -«.Jaltet, 6, rue Henri-Poin-
caré, à il la facn et à l'épaule
tdrnite Mme ttallcf, sa fPmme, contusions
à la. jambe, gauche, et Robert Gallet, treize
«D-; leur n'-veir, rnntnïions anx deux jam-
• Les aulres bk'ist'-s ont été reconduits à
teur domicile, après avoir été pansés.
̃' j}" Feuilleton du Petit Parisien.
RÉDEMPTION
PREMIÈRE PARTIE
MARIAGES D'ARGENT
XXVI (suite)
Infamie
-fis descendirent la Butte, lentement, en
fumant des cigares de choix.
La température! était'tiède, le ciel pur.
Après une promenade silencieuse, ils se
réparèrent à la place de l'Opéra.
D'A verncs, aux grands boulevards, ren-
Ira à sou cercle, jeta sur le tapis vert
quelques-uns des rares billets qui lui res-
taient et gagna, finalement, une somme
lissez ronde avec laquelle il sortit enfiévré,
tnoiose, traqué par des remords dont il ne
parvenait pas à se défaire.
Les paroles du vieux Kergor bruissaient
sou oreille et les restes du bon sang qu'il
avait dans les veines se révoltaient contre
tant d'infamies.
Arrivé à son hôtel, où il ne trouva que
Les domestiques, il prit connaissance du
liùtif billet de la marquise lui expliquant
Ittbsenee de sa femme et en éprouva une
sensation cruelle comme s'il fùt tombé dans
le vide, sous le coup de quelque rêve
étrangle et menaçant.
Enfin, épuisé par les fatigues de sou
levage, il s'endormit d'un sommeil do
plomb en S2 demandant s'il n'avait pas
<"ouvri«bt by Charles Mérouvel, 1920. TOM droits de
feioductlon et da traduction xêssivôs^our. «nu p»ys.
Mm* Ab m/ JL E C» Mf~ a R T JL E
Le coureur Siret pour la 7e fois
gagne le "Tour de Paris
SIRET ENCADRE DE CYCLISTES ACHEVE LE TOUR DE PARIS
Paris a pris une nouvelle foie sa grande le-
çon annuelle d'attiiétieme en venant, tout au
long des fortifications, s'intéresser au Tour do
Paris pédestre.
Cette leçon est du reste de médiocre qualité,
car, ei elle nous montre les étoiles du pédes-
trianieme dans l'exercice de leur sport favori,
elle noms présente également le spectacle la-
mentable d'une foule de pseudo-athlètes qui
ont plus d'amour de la gloriole que de sagesse
et que de qualité athlétique, et le spectacle de
leur théorie misérable et déprimée, qui se dis-
!!)que, épuisée sur les prerniers kilomètres du
parcours, n'est certea pas fait pour amener
de nouveau adeptes au sport.
Aussi, doit-on souhaiter, non la suppression
du Tour de Paris, qui, tout prendre, est une
épreuve du plus haut intérêt, mais sa trans-
forma,tion.
C'est, du reste, ce que semble désirer le pu-
blie dont, peu à peu, l'éducation sportive se
faif.. Fréquemment, hier, en nous notant à ]a.
foale. none pûmes nous rendre compte que les
Parisiens savent qui est Siret, aavent ce que
vaut Vermeulen. Et ce public applaudit avec
un enthousiasme sincère- ces véritables cham-
pions par contre, il n'a que de la pitié, pres-
que du mépris, pour ceux qui, partis pour un
effort pour lequel ils n'ét.aient pas préparés,
font figure d'épaves plutôt que d'athlètes.
Noue croyons donc nous faire l'interprète du
public on souhaitant que les organisateurs des
futurs l'ours de Parie, au lieu de lancer 150 à
200 coureurs sur les 40 kilomètres de routes
défoncées qui entourent la capitale, se conten-
tent de mettre en ligne une trentaine de con-
currents, judicieusement sélectionnés leur
épreuve n'y perdra rien en intérêt et elle y
Les frères Pélissier se classent premiers dans la course Paris-Metz
La nouvelle formule employée par notre
confrère Sporting pour son épreuve Paris-
Metz (300 kilomètres), disputée hier, s'est mon-
trée excellente.
Cette formule, on le sait, consiste en une
course par équipes 'de deux hommes, qui sont
non seulement autorisés, mais invités à faire
« la combine c'est-à-dire à se prêter aide en
cours de route. C'est la fin de l'aide occulte qui
se pratiquait couramment entre soi-disant
isolés.
Le résultat, comme nous le disons plus haut,
a été très heureux, et la seule critique que
l'on puisse faire de ce premier essai, c'est que-
certains coéquipiers ne se sont pas toujours
prêté l'assistance nécessaire.
Les préparatifs de départ-contrôle, distribu-
tion des dossards, etc., furent lieu hier matin,
à trois heures et demie, il la porte Dorée, Chris-
tophe fut le premier à passer au contrôle. Ces
opérations furent menées rapidement et, en
'groupe, les concurrents furent conduits 'a
Champigny, où, il. cinq heures, le départ fut
donné aux équipes suivantes
,Tean Aiavoiric-Lwuet Van Hevel-Vanlerber-
ghe Pélissier frères Barthélémy-Christophe
Lambot-Scieur Maseelis-Vandaele Bellenger-,
Jacquinot Tiberghien-Hector Heusghem Goo-
mans-Matisou Jueeret-Lacquehay Chassot-
(iCHlard Lemée-Degy Dejonghe-Anseuw Ger-
baud-Le jeune Muîler-Meyer Olivier-Labric
(jirard-B'ohin Gilles-André Wagiwr-Hiss :Bru-
nier-Rodier Vernand-TailJaumard Vaugeois-
Kwnlnn Foue-prnt-Duvbisin Fumagali-Oorrini
Thondoux-Deihart.
L'équipii Alavoine-Luguet part en- tète et
mène dans la côte de Ohampigny.
A une allure fort rapide, en tromhe, le pelo-
ton traverac Tournan, Coulommiers, La Ferté-
A Suzanne $5 kilom.) sont passés au contrôle,
dans l'ordre a 9 h. 7, les équipes Alavoine-
Luguet, Muîler-Meyer, Brunier-Rodier, Fuma-
gaii-(
9 h. André et Girard-Bohin; à 9 h. 50, Fou-
gerat-JJuvotàin il 9 h. 51, Vaugeois-Kienlen
a 9 h. 53, Brunier-Rodier à 10 h. 13, Olivïer-
Labrie.
A la Fère-Champenoise, Chtlons, le train
«st rondement mené; de multiples Uémarra-
ges rendent la lutte intéressante. A Sainte-
Sienehould, parc de ravitaillement.
A Verdun (133 kilom.), signent dans l'ordre,
,iî Il. !15 Lacquehaye, les frères Pélissier,
.Christophe, Bellanger, jacquinot, Dejonghe. A
2 h. 46
A i li. ôT Alavoine, HeueRhem, Tiberglifen.
Le vent très violent, le mauvais état de ces
routes du front augmentent les difficultés de
cette longue randonnée. Mais, vaillamment, ha-
bitués tous ces obstacles, les a.s continuent
leur effort. Les lâchages sont nombreux.
Mars-la-Tour, rançonne frontière, et noue
sommes en Lorraine. Le but approche. Le pe-
loton comprend encore quatre coureurs qui
vont sprinter pour décider du classement.
Henri Pélissier coupe la ligne d'arrivée du
suivi un mauvais chemin, alors qu'il lui
eût été si facile d'en choisir un autre, le
droit et le bon.
Trop tard, le sort en était jeté.
XXVII
Explosion
Antoinette à la générale.
« Chère et bonne mère,
» Je ne sais comment t'apprendre ce qui
» se passe et je ne puis prévoir ce qui
» nous attend.
» Je t'écrivais il y a quelques jours que
» mon mari était allé voir son oncle de
» Kergor.
» Robert. de plus en plus nerveux; et
n agité, s'absentait fréquemment.
» Je le voyais à peine k l'heure du dîner
» et pas toujours, mais bien que mon exis-
» tence fût très triste, rien ne me faisait
» présager le malheur qui me frappe.
» Oh chère mère, il n'est pas de ceux
» que tu pourrais concevoir.
Le jour même du retour de Robert,
» j'appris par grand'mère, prè;' de qui
« j'étais allé passer quelques heures, que
» le but de ce voyage n'était pas celui qu'il
» m'avait annoncé.
» Une courte lettre de Guénec nous di-
» sait que le compte s'était rendu au Per-
» ros, où il avait questionné la gardienne
» de Marie-Louise.
» La pauvre femme ne nous a certaine-
» ment pas trahies.
» Mais si mon mari est allé là-bas. c'est
» sans nul doute parce qu'il a pénétré le
» mystère de ma faute et qu'il fiait que
» Marie-Louise est ma fille.
» Autrement, pourquoi cette course pré-
̃ cipitée et cette visite
» Hélas 1 maman, guel çoua poug aaoi
gagnera beaucoup à tous autres points de vue.
Mais revenons a l'épreuve d'hier.
Près de deux cents coureurs se mirent en
ligne avenue de Suffren, où le départ leur fut
donné à 3 heures..
Immédiatement leur cohorte pittoresque si*
gailla et, à la porte d'Auteuil, c'est-à-dire à
trois kilomètres à peu près du départ, leur
cohorte s'allongeait déjà sur plus de 500 mè-
tres. A ce moment. Bouchard et Vermeulen
étaient nettement détaché*, ayant une centaine
de mètres sur leurs suivants immédiate.
De plus en plus, le cortège s'allonge. Par
contre, certains coureurs reviennent, et c'est
Belllgoud qui passe premier à la porte Maillot.
Mais bientôt la course se dessine. Vermeulen
qui. en vue du match qu'il doit disputer dans
quinze jours contre le champion britannique
Mao Koë, se ménage, met sa coquetterie à
remporter le prix spécial de l'heure. Après être
passé en tête à la porte Saint-Ouen. il se l'ad-
juge facilement avec 16 kilom. 735 m., puis s'ar-
rête.
Puis. les outsiders disparaissent. A la porte
de Vincennes, Siret s'est détaché et, à une al-
lure très allongée et très souple « sème » tous
ses concurrents.
Il ne sera plus rejoint. Il passe à heures
la porte d'Italie, précédant de 8 minutes son
suivant immédiat.
Cet intervalle s'augmentera encore, et c'est
avec une avance de plus de 10 minutes qu'il
arrivera à l'avenue de Suffren.
Voici du reste quel a été le classement à l'ar-
rlvée
1. Henri Siret, en 3 h. 2' 2. D. Priera (LUI,
en 3 h. 12' 30" 3. Arselin, en 3 h. 21' 30" 4.
Delettre, en 3 h. 23' 45" 5: Pommer 6. Nizon-
boulevard Poincaré, devant le monument du
« Poilu », à 17 h. ü', réglant Bellanger, son frère
Francis et Jacquinot. Ils ont accompli le par-
cours en 11 h. 36',
Lee arrivées se succèdent devant une foule-
enthousiaste, qui fête les courageux ohampions,
Oodart, en 11 h. 39' 40" DeTonghe, en 11 h.
57" Christophe, en 11 h. 46' Maison, en
Frwcif et Henri Pélissier •
11 h. Heusglwm.
Coomans, en 12 h. 31' 35" Barthélémy, en
12 h. 35".
La course est gagnée par les frères Pélissier,
suivis de Bellanger-Jacquinot et de Ghristnphe-
H. Barthélémy 4. Massou-Ooomans 5. Heus-
gbem-Vandaele 6. Dejongtie-Tiberghien 7.
Muller-Meyer 8. Alavoine-Lugucl, etc.
» qui croyais ma chère petite en sûreté
» et à l'abri de tout danger l
Il Quelles sont les intentions de Ro-
» bert ?.
» Bouleversée par la nouvelle de cette
n course au Perros, je me suis trouvée
» mal.
» Grand'mère, par l'entremise de ma-
» demoiselie Vincent, a informé mon mari
» qu'une indisposition subite me retenait
» ici. il n'a pas encore paru. »
La lettre de ta malheureuse jeunes femme
avait été interrompue à cet endroit.
Antoinette continuait quelques instants
plus tard
.« .Chère mère, la foudre a éclaté.
Il Mademoiselle Vincent vient de m'ap-
porter deux numéros de journaux qui
sont arrivés à l'hôtel d'Ouville.
» En voici les passages intéressants, sou-
Il lignés au crayon rouge.
Un scandale bien parisien est sur le point
d'éclaier.
r s'agit d'un de ces mariages du grand
monde où :a dot de la future est en général
l'attraction principale.
On parle a mots couverts d'une faute com-
mise avant la lettre, qui aurait eu des sultes
ignorées du mari.
Ce dernier, par un jeu du hasard, vient de
la découvrir après dix-huit mois d'union avec
la coupable.
Un divorce sensationnel semble prochain.
» Dans l'autre feuille, la rédaction est
» différente, mais le sens est identique.
» L'envoi et le trait de crayon rouge
v prouvent bien qu'il s'agit de nous.
» Quelle infamie, chère mère 1
» Je suis écrasée sous la honte qui m'ac-
Brillante réouverture à Longchamp
EMBRY GAGNE LE R;OYAL OAK
BATTERSEA S'ADJUGE L'OMNIUM
La réouverture de Longchamp s'est faite dans
les conditions les plus agréables, avec d'excel-
lent sport, comme il est de règle sur cet Hip-
podrome.
Il y eut une légère ombre à ce tableau, -par
ailleurs si réussi l'abstention de Sourbier dans
le Royal-Oak, ce qui nous a. privé d'un duel
aveo Embry. réédition de l'émotionnante arri-
vée du Grand Prix. En l'absence de ce redou-
table rival, le poulain d+! M. Wattiune a battu
Zagrcus sans l'ombre d'un effort.
Auparavant, le Prix de Sablonville nous a
présenté un lot d'inédite, qui parait, en comme,
assez quelconque. Les protagonistes, avant la
course, étaient Vatel et Surbiton, deux pou-
lains de dimensions respectables, surtout le
second. Ni l'un ni l'autre ne devraient ,jouer un
rôle à l'arrivée, qui s'est passée entre Harpo-
.(traie, un fils de Saint-Ange très précoce,, et
Etaples, assez jolie pouliche bien faite en deux
ans. Irish Lady II, qui partie très soute-
nue. a figuré au début du parcours.
L'Omnium a donné lieu à^une course très
intéressante et, à la hauteur pavillon, cinq
ou six des concurrents étaient en ligne et à la
lutte. Finalement, Battersea se dégageait le pre-
mier et courait au poteau. La Merveille essayait
de le rejoindre et succombait d'une courte en-
colure seulement. Viburnum. coincé entre deux
concurrents, et Ariodant, bloqué à la corde,
n'ont pu donner leur mesure et leur course
reete excellente.
Dans le Prix de Glatigny, le favori Fuvo n'a
pas été heureusement monte, et Titanite, Jane
Eyre et Seed el Bark ont ffni dans cet ordre
et dans l'espace d'une longueur. La patience
est le plus souvent la meilleure des tactiques
on perd plua de courses en montant son che-
val prématurément qu'avec une attente exagé-
rée, et le jeune Flookhart a eu tort de l'ou-
blier hier.
Prix de Ia Prairie. A réclamer, 5.000 fr., 2.000 m.
1. Mime, A Aimé Moulin (Mac Gee) 2. Hudntk
(O'Neill) 3. Carrure (Niaudot). Non placés:
Créduleu (Semblât) Tio (Tara!) Valtdia (G. Bar-
tholomew) Front de Mer (Sharpe) Gilbert II
(A. Suc.) Senonclïes (Jennings). Neuf partant.
1 long., 1 long.
Prix de Sablonville. 15.000 francs, 1.100 mètres.
1. Harpi>crat
AUJOURDHUI A. S K^URK® AU
PRIX FH0.NT1ER
A réclamer. 3.000 fr., 1.400 m.
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NOS PRONOSTICS. Prix Frontier Silvester, Indlamsa; Prix Saint-Gatien Silvercreck, Etourdi III;
Prix Annette Ambroisie, LOrette VI Prix Ormonic Stick to It, Sereska Prix Agnts Piave, La
Roencre Prix Sceptre Crlor, HalUer.
Une victoire française à Saint -Cloud
Le classique match d'athlétisme Stade Fran-
çais contre Polytechnic Harriers de Londres,
interrompu par la guerre, s'est disputé ù nou-
veau hier.
Sur son parc de verdure de la Faisanderie,
vraiment délicieux par un si bel après-midi
ensoleillé, le Stade recevait ses invités, une
ftquipî anglaise riche de sprinters de classe,
mais bien faible en hommes de demi-fond.
Les sprints furent jolis; au 100 m., Abra-
hams s'assura l'avantage sur son camarade
de Club d'Arcy; Gaste flnit très près.
Maurice Delvart, en excellente condition, a
dominé nettement l'Anglais Cushing, un homme
fort bien coté outre-Manche. Cette victoire,
dans le temps excellent de 50 s. 3/5, fut ac-
cueillie par d'unanimes applaudissements.
Les épreuves de relais (4x100) et (ix200)
sont de nouvel'les victoires stadistes en 44 s. 1/5
et 1 m. 31 s. 4/5, malgré une défense sévère
des visiteurs, moins adroits dans les reprises.
Cette formule de course obtint le succès du
public, emballé par ces rapides enlevages.
Superbe exhibition de Paoli dans le lance-
ment du poids il réussit 14 m. 18. approchant
de 8 centimètres son record de France. Avec
un jet semblable, notre bon géant aurait ob-
tenu une place d'honneur à l'Olympiade. Au
saut en hauteur, Lawden gagne avec 1 m. 825,
mais rate le record de France.
Le m. donne lieu à un joli galop de,
Ligtwood devant Henri Delvart, trop lourd et
trop puissant et le 3 mi'lles se réduit il un
walk-over de Trebbl, les stadistes ayant etoppé
en cours de route sous les frais ombrages du
parc.
Les' concours assurèrent la supériorité du
Stade Français, qui glane une nouvelle victoire,
récompense des efforts laborieux de ses dé-
voués dirigeants. Mamelle, Mathieu Audirac,
Seurin.
Souhaitons de fréquentes rencontres avec
des clubs étrangers; à lutter contre des athlè-
tea réputés, nos hommes s'aguerriront et pro-
gresseront rapidement.
Le Racing nous redonnera-t-il son match
avec les réputés South London Harriers, et
verrons-nous, l'an prochain, un match Paris-
Londres en athlétisme, épreuves qui scelleront
l'entente cordiale sportive ?
Les résultats
110 HuifU. 1. Durier (S. F.), 16" 4/5 Gaby
(P. H.) et vptlllard, arrlvea et 3', sont déclassés,
ayant fait tomber plusieurs haies.
3 milles. 1. Trebbl (P. Il.), 16'
400 mètres, 1. Delvart (S. F.), 50" 3/5 2.
Cushing (P. H.) 3. Laprade (S. F.).
100 mètres. 1. Abrahams (P. H.), tt" 1/S S.
d'Aroy (P. H.) 3. Caste (S. F.).
mitres. 1. Llgtwood (P. H.), a' 2.
Drlvnrt.
Salit en hauteur. 1. Lowden (S. F.), l m. 825
2. OulUoux (S. F.), 1 ni. 3. Probst (P. H.),
1 m. 80,
Saut en longueur- 1. Proux F.), 6 m.
S.Wikli (S.F.), 6 m. 3i 3. Abrahams (P.H.), 6 m. 16.
» Pourquoi n'ai-je pas conservé ma li-
» berté '?.
» Grand'mèra me voyant en larmes m'a
» dit: « \e crains rien, je te défendrai. »
Me défendre, c'est possible peut-être,
mais difficile, puisque je suis.coupable.
» Une auto vient de s'arrêter à la grille
» de l'hôtel.
Je me^euis mise ma fenêtre, j'en ai
» soulevé le rideau de guipure.
» C'est mon mari qui entre.
» Maman, où es-tu ?. Il va venir, j'en
» suis sûre. »
Une fois encore, cette lettre, tracée d'une
main tremblante, était interrompue pour
reprendre seulement quelques instants plus
fard
« Robert sort d'ici.
» Dès son entrée au salon où je l'atten-
» daia, j'ai compris qu'il se livrait à des
» efïorla surhumains pour cacher son
» trouble.
» .De mon côté, quelle attitude pren-
» dre ?.
·· Soudain, j'ai aperçu une main maigre
et ridée qui poussait doucement la porte
» du cabinet de travail de grand'mère.
» C'é'ait mademoiselle Vincent qui ve-
» nait il. mon secours.
» Mon mari n'avait pu voir ce mouve-
1) ment. Il me demanda, d'une voix qu'il
» tâchait d'adoucir
» Vous avez été souffrante, Antoi-
» nette ?.
» Franchement, je réponds
» Oui. à la suite d'une nouvelle qui
m'a bouleversée.
» Laquelle ?. puis-je le savoir ?.
» Je venais d'apprendre votre visite
ËaaEerros, T
KUpk'i (KcUhouse) 3. Crécerelle O'iaudoO. Non
placés Surbitoll (O'Soill) Vatol (Mac Gee) La
enarmerosic (Prlbr) Irish Lady Il (Sterne Jeanne
la Folle (Jennlngp) Cala Mluc (ii. Bartliolomew)
MIIo d'Amérlque (Lamourc)»; Pigeon Pie itianicr).
Onze partants, » loust,, 2 long.
Prix de Royal Oak. tw.ixw franc$. 3.0UO métro'
1. Etntiry, M. G. Wattine (Bellhouso) 2. Z;i-
irreus Ce, ) 3, As ries As (Sliarpr). :\(..Il
placés Cumulus (U. Bartiioloinew) (Juisy (Marsh);
Axis (Ch. ChUdsi. Six partants. 1 long., 1 long.
Prix de la CeUe-Salnt-Cloud. 7.000 fr., 2.WO m.
i. Berguma, x .M, Maurice Saint (G. Bartliolo-
iiipw) 2. Flesole (Jentilngs) ï. Périrouraiue
(iharpe), Non placés: Sotie (Mac Gefi) I.l
Dause (C. Childs) Oizelette (Marsli) Ouelda (E.
Bouillon) Ortie Il (L. Aftudot) Platine (O'Neill)
NubHa Sunt (Bellliouse) 6alnte Marguerite (Lewis).
Onze partants. Une encolure, i long.
Omnium. Handicap, francs, i'.ioo mètres
1. Battersei, à )1. Itutgers Le Ruy (O'XelU) 2.
La Merveille (E. Crickmère) 3. Ariodant (Slrarpe).
Non placés Eckmulil (Lamoure) Boscobel
(Garutji-) Hosolln (HHrlholomew) Viburnum (Mac
Gec) Cinfrn (A. Woodland) Garde Nobh; (Jen-
nings! Tic Tac (Marsn) Nuée (Krlegelsteln)
Gaspilleur (C. Bouillon) CI-Devant (Krusliinsholï)
Conjux (Bosch) Irish Lidy (Winter) Koutoubia
(Lepinte). Seize partants. Courte tncol,, 1/2 1.
Prix de Glatigny. 8.000 franc' 2.2O0 mètres.
1. Titanlte, au baron SI. de Hotnsctiild (Frushinholz);
2. Jane Eyre (Garner) S. Seed el Bark (?harpe).
Nnu places Robusto (Tarai) Fol Enfant (,Jeu-
nings) Hupert (Mac Gee) Querelleur III (Bem-
blat) La' Palisse (Bartholomew) Laboureur (L.
Bara) Pavo (Florkhart) Diane Mallory (Kriegels-
teln). Onze partants. 3/1 long- 1 encolure.
RÉSULTATS DU PARI MUTUEL
chbvaox Ks«KjPEiousE CHEVAUX pesage raousi
Mime 37.. 20.. Rergame .P 17.. 10
P 11 10.. Fiesole P 37 50 1350
Rudnik.P 2150 Il Périgourdi" P H.. 7.
Carrure 27 50 13.. DaUersea.G 35.. 20 50
Harpotrate.G 64 W .P 1650 8 50
P 2s 50 15 5o La MerveiileP 18 10 60
Etaples P 3150 15 Ariodant.P 3050 15
Crécerelle.P 3350 Titanite G 58 30 b9
Embry.G 13 50 6 50 P 20 50 10 50
.P 11.. Jane Eyre..P il
Zagieua 1.5 750 SeedelBarkP 26..
Bergame.G 53.. 32..
jean Stern. Plave se Shaj-pe
Macomber. Min Glatig.56 Garner
l.-D. Cohn. Swe«Marc.OG BellbxiuM
Landabvre Molshcim.. 56 X.
A.Eknayan Nike 56 Laanoure
M. Porte. La Rochèreûti Lancaste1
1. Rutgers. Fornla 54 O'Netll
Ambàlielos Polidora. 54 C. Cliilds
PRIX SCEPTRE
Handicap. 6.000 fr., 2.300 m.
Haymnnn.. Barbara. 62 part.
Wattinne. La Fête 61 Bellhoù5»
H.Randon. L.Couïeu"«58 Jrnnings
lean Stern Halller 57 SUarpe
H. Couton.. Slllstria. sa m. Ailem
P. (iillou. Manza 52 Martin
H. Remy Mlnistérial 52 Garner
riiiébaux. Sparaxis. 01 pari
J.TrariPUx. au Ch.49i<î. I.epintc
Christophe Libre Pill" 49 .Maudot
E. Morgan. Golde»Puff 48 Benson
G. Baehr. Crior 48 ltarsh
H. Poinsot. Battelield. 47 Lamoure
R.Roupnel. May Lily. 40 N. part.
Le rameur Plé gagne la Coupe de Paris
Une des plus importantes épreuves de la
saison d'avirou, la Coupe de Paris, réservée
aux ecullers, s'est disputée hier dans le bassin
de Nogent-lc Perreux.
Parfaitement organisée par la Société d'En-
couragement au sport nautique, elle a obtenu
le. plus complet stlocèe les épreuves ont été in-
téressantes et le public était venu très nom-
breux. Il est même à souhaiter, à ce propos,
que semblables manifestations soient fréquem-
ment renouvelées. Le sport complet par ex-
cellence qu'est l'aviron, et qui, aujourd'hui,
semble bien dédaigvé de la foule, ne peut qu'en
tirer grand profit.
Le vainqueur de la Coupe a été Plé, de la
Société nautique de la Marne. Plé inscrit son
nom au palmarès d;e la grande épreuve à la
suite de ceux de nos as les plus fameux
les Delaplane, les Testut, les Girau, pour ne
citer que les plus connus.
D'autres épreuves toutes de seuils étaient
inscrites au programme et donnèrent lieu de
superbes bataillee. Voici du reste quels furent
les résultats
Débutants. 1. Huet (Encouragement), en 43"
2.. Blsson (Haute-Seine); 3..Duguyot (Encourage-
ment).
Vétérans. 1. Hermans (Cercle des Régates de
Bruxelles), en 7' 29" 2. Chartes (Société" Nautique
de la Marne) 3. Schemit (Encouragement).
Juniors. 1. Georgo (Union Nautiquo de Llég-e»,
en 7' 34" 2. Levasseur (Haute-Sein).') 3. FIeig
(Cercle d'Aviron de Strasbourg).
Seniors. 1. Duprès (Union Nautique de ville-
franche), en 7' 37" 2. Bolsslère (Encouragement)
3. Fle3selle (Sport Nautique, d'Amiens).
Coupe de Paris. Plé (Société Nautique de la
Marne), eu 7' 38" 2. George (Union Nautique de
Liège), en 7' 54" 3. Fleig (Cercle d'Aviron de
Strasbourg1).
CYCLISTE. Au Vélodrome du Parc des Princes.
Amateurs 1. Faucheux, 2 Lefebvre. 3. Ben-
nlncq. Handicap (800 mètres) 1. Lame
2. Wallllez (40) 3. PoIlcdrl 4. Blancnot (80).
Poule des Champions. Premier match 1. Du-
puy, 2. Bailey, à une roue. Deuxième match
Spears» 2. Van Bever, à une longueur. Troi-
sième mâten 1. Spears, 2. Bailey, à une longueur.
Quatrième match 1. Dûpuy, 2. Van Bever, à
20 cm Match de motocyclettes. Première man-
che (4 kil.) Moreau, 2' 23" 2. Lehmann et Bau-
deloeque, arrêtés tous deux. Deuxième manche
1. Lehmann en 2' 4/5 2. Moreau, arrêté 3. Bau-
delocque, arrêté.
A la piste municipale. Réunion Inter-maga-
sins. 1 500 m. 1. Cottence. 2. Colten, 3. Gour.
1.000 m. :'i. Hesse, Paillard, :i. Baudon.
Montgeron-Liensaint et retour (25 kil.).
Larouasse, en DO' 18" 2. l.emare, 3. Thiemy,
4. Mazeus, 5. Pontront, 6. Frontin.
FOOTBALL ASSOCIATION. Les championnats de
Parti;. Au stade Jean-Bouin, le C.A.s. Générale bai
le lied Star par buts à 0. A Vitry, le C. de
Vttry est vainqueur de la Légion Saint-Michel par
forfait.' Rue OlivIer-de-Serres, F.E.C. Levallois et
Haeing-Club do France font match nul, par 3 i
A Saint-Ouen, de Saint-Ouen bat Stalle
Français par 4 buts à
GOLF. Le championnat américain. M. Charte
Evans bat NI. Francis Qutmet par 7 contre G.
En quoi pouvait-elle vous trou-
» bler ?.
» Si vous alliez là, Robert, dès votre
arrivée, à Kergor, n'était-ce, pas pour y
voir l'enfant qu'on y élève en secret?.
» II répliqua en raillant
» La maison est curieuse par elle-
» môme. je la connais depuis longtemps.
» Peut-être me plaisait-il de la revoir.
pourquoi chercher à ma visite une autre
cause ?.
» Son regard avait autant d'ironie que
ses paroles.
» Chère mère, j'avais mal aux nerfs, je
souffrais dans tout mon être.
» Perdant patience, je rrfécriai
J) Parlez franchement, Robert. Votre
» voyage n'avait pas d'autre but ?. Vous
» vouliez savoir. vous savez.
» Eh bien, oui, cette enfant qu'on
» élève au Perros, après l'avoir enlevée du
« Bois-Brûlé, où elle était trop près de
» nous, cette infortunée qui n'a d'autre
n nom que celui de Marie-Louise, parce
je n'ai pas eu le courage de la reconnaf-
» tre, c'est ma fille, c'est ma chair et mon
sang.
J'ai commis une faute dont il ne faut
» accuser que ma faiblesse.
» Quand vous m'avez demandée en ma-
» riage, j'ai voulu la confesser. d'autres
m'ont fermé la bouche et j'ai gardé le
silence.
» Vous m'avz dit un jour, vous-même,
n alors que je voulais vous révéler ma
n faiblesse No parlons pas du passé.
» C'est l'avenir seul qui m'inférasse.
Et j'ai gardé le silence.
Vous devez vous en souvenir.
kk&6els m passait aup.règ du pavUloij
La cuisine et la table
Les livres de enrsine et de pâti*;scfîf,*ceux
consacrés aux vins, aux desserts, aux ser-
vices, à l'élevage des poule-te, canard»,
cochons et autres animaux comestibles, aux
boissons en général aux éDiçe|^à la. prépa-
ration du café,
de la table, les plaquettes et brochures ensei-
gnant l'att d'accojirin&dtïr lés rta);te,de cuire
le' poisson de milje irranrèMrs, lfë"'préï>arer les
salades de trois cents façons les almanachs
et revues gastronomiques qui dévalent
l'esthétique en fait de nourriture et d'alimeu-
tation sont légions.
A la Bibliothèque nationale, on trouve,
du treizième siècle, un document où l'on
enseigne Ci faire et appareiller tous boires,
comme vin, clairet. maori et autres, ainsi qu'à
appareiller et assaisonner toutes viandcs, selon
divers usages de divers /'ovr.
Dans sa magnifique Fleur de la 'cuisine
française (i), Bertrand Guégan donne aux
amateurs sérieux toute une série de recettes
qui, lès 1290, s'acheminent vers l'époque de
la Révolution, alors qu'un simple maitre
d'hôtel du duc d'Orléans, nommé Monsîgny,
était arrivé à devenir un des plus aimables
compositeurs français! On y voit comment,
peu à peu, l'appétit et le choix des gour-
mands s'équilibre, :-c simplifie et se régula-
rise, et qu'entin, tel que le dit Louis-Sébas-
tien Mercier, dans son Ta6leau de Paris, on
ose se vanter d'avoir un bon estomac ».
Et, en effet, il y a plus que des nuances
entre les préparations de Taillevent, « pre-
mier queux du roi Charles V, et les conseils
culinaire» donnés dans le Manuel de la frian-
dise ou Vi'.ç talents de ma cuisinière Isabcau
mis cts lumière, c;ui parut en 1796, Sans'jcm
d'auteur, bien que, en ce qui concerne le
ragoût, on y préconise encore un ensemble de
jambon, ris de veau, foie gras, blanc .:e
volaille, palais (I- boeuf, crêtes de coq,'petits
oeufs blanchis, truffes et champignons, xiuand,
pour le même plat, nous nous contentons
généralement d'un morceau de poitrine de veau
ou d'épaule de mouton.
Mais aussi notre bourse, comme notre
estomac, sont moins résistants que ceux du
joyeux maitre d'Isabeau, bon vivant du
Directoire.
C'est Brilîat-Savarin ttui, vers 1800, consa-
cra par sa Physiologie du Goût, inventa et
établit une nouvelle science gastronomique,
comme firent Descartes pour la philosophie,
Lavoisier pour la chimie et Pasteur pour la
biologie modernes.
Depuis, les plus grands noms se trouvent
mêlés à l'évolution de l'art culinaire.
Avocats, médecins, écrivains, musiciens,
acteurs se fout une gloire d'améliorer et
d'augmenter les us et recettes de leurs
cordons bleus. Ne citons que Grimod de la
Reynière, Rossini, Théophile Gautier, J.-K.
Huysmans et Dumas père qui publia un
dictionnaire de la cuisine destiné à être a le
couronnement d'une' œuvre littéraire de
quatre à cinq cents volumes
Voici comment l'auteur des Trois Mous-
quetaires nous décrit la Gibelotte de lapin à
l'ancienne mode, plat de saison et accessible
aux moins fortunés de nos épicuriens
« Coupez un lapin par morceaux et une
moyenne anguille en tronçons, faites un roux
et passez-y votre lapin et vox tronçons
d'anguille quand il sera d'une belle couleur
café au lait quand le tout sera bien revènu,
mouillez avec un tiers de vin blanc, deux
tiers de bouillon assaisonne de sel, de
poivre, de persil de ciboules et de thym
ôtez les tronçons d'anguille et les oignons,
faites cuire à grand feu lorsque le monille-
ment sera réduit à un tiers, remettez les
tronçons d'anpruille et les oignons, finissez à
f, doux, dégraissez et servez. »
De ce plat succulent, arrosé d'un petit vin
de Bourgogne, se dégage, si je puis dire, tout
le fumet de la bonne tradition française.
Vanderpyl.
(1 Aux éditions de Ia Sirènc
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rustique où la faute, bien involontaire, a
été commise.
» Cependant, même malgré vous, j'au-
w rais dû parler.
» Mon excuse était la résolution que
Il j'avais prise de remplir envers vous
tous mes devoirs, de réparer par une
n conduite exemplaire une défaillance
n pardonnable peut-être.
A cet engagement que je m'étais
imposé, je n'ai pas failli à ce devoir
Il de fidélité, je me suis soumise avec
» joie d'abord, avec douceur ensuite, et
Il malgré votre conduite envers moj vous
» m'avez toujours trouvée résignée à
n mon sort.
» Pourvu qu'en secret il me fût per-
» mis de protéger le petit être à qui j'ai
donné la vie. je n'eu demandais pas
Il davantage.
» Maintenant, vous savez ce que j'au-
1) rais dû vous apprendre lorsque vous
Il êtes venu à moi.
» D'un autre côté, les articles indigne3
des deux journaux, reçus ici ce matin,
» articles qu'on a pris soin de souligner,
n m'éclairent suffisamment.
» Si vous me croyei. indigne de porter
votre nom, vous êtes libre de prononcer
» le mot décisif.
» Chèra mère, je le regardai dans' les
» yeux et j'ajoutai:
» Je connais peu nos lois, mais il en
» est sans doute qui vous permettront
» aisément de reprendre voire liberté et de
» 'me rendre la mienne.
Une glace se trouvait en face de moi;
» j'aperçus mon visage et je fus époavan-
lke de sa lividité.
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