Titre : La Presse
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1914-03-01
Contributeur : Girardin, Émile de (1806-1881). Directeur de publication
Contributeur : Laguerre, Georges (1858-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 124274 Nombre total de vues : 124274
Description : 01 mars 1914 01 mars 1914
Description : 1914/03/01 (Numéro 7899). 1914/03/01 (Numéro 7899).
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k597769r
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/11/2008
file Année Nouvelle Série, Jf* 7899
CENTIMES
Dimanche 19T Mars
ÉMILE DE GIRARDIN
FONDATEUR
̃â- 3B O 3ST IT E M :E 1T T S
Trois mois. Six mois. Un &n
PARIS eT Départements.. 6fr. 12 fr. 24
-Etrange* 9 fr. i8 fr. 36 fr.
REDACTION ET ADMINISTRATION
144, rue Montmartre, Paris (2*)
Adresse télégraphique: NALPRESSE, Part*
Téléphone, 3 fils
Rédaction Administration 101-71
^ÉMI1_E DE GIRARD! N
FONDATEUR
POUR LA PUBLICITÉ
S'adresser au Journal
144, rue Montmartre, Paris (2e arr.)
POUR LES AIWOIÏCES & RÉCLAMES
A la Société de Pabiiciîô, 6, place de la
Bourse, et à l'Agence de la Presse
Nouvelle, 42, rue N.-D.-des- Victoires, Paris.
Téléphone, 3 fils:
Rédaction: Administration
AUDACIEUX EXPLOIT DE MALFAITEURS
Une Voiture postale
PILLÉE EN PLEIN PARIS
Le Montant du Vol serait considérable
̃̃- Un vol d'une audace inouïe a été com-
mis ce matin, en plein centre de Paris;
'dans le quartier du Fa>uiboùfg-Mc>n>tma>tre,
qui dénote de la part de son ou de ses
auteurs une hardiesse extraordinaire, pres-
que invraisemblable,
En effet, une somme considérable a' été
soustraite d'un fourgon postal.
•. A combien s'élève le montent du vol il
est impossible de le savoir à l'heure ac-
tuelle, l'administration des postes n'ayant
pas encore fait connaître à la police la
valeur du. chargement dérobé dans son
fourgon,. Il semble toutefois qu'il soit im-
portai..
Voici les faits
Un 'fourgon bien chargé
Tous tes. un fourgon postal quitte
porteur des chargements
destinés de nombreuses banques parti-
siennes, ainsi qu'à diverses Compagnies
d'assurances situées soit dans le 9 arron-
..dissernent, soit dans le quartier, de la
Un facteur de toute confiance, M. Lha-r-
tes Ringel, de 47 ans, employé spécia-
lement aux chargements administratifs et
demeurant rue Radier, 49, a la délicate
mission d'assurer la distribution des pré-
cieux .chargements. Ce matin, à huit heu-
res, il accomplissait donc comme d'habi-
tude sa besogne quotidienne. Sa voiture
était conduite par son chauffeur ordinaire
M. Poillève.
'"̃ M. Ringel coanimença sa distribution par
le numéro 12 de la rue du 4-Septembre., à
la Banque Impériale des Pays Autrichiens.
Buis il continua par la Banque Française
rue Boudreau, 9 la banque de Neu /ville,
6, rue Halévy la banque ottomane, rue
̃Mey.erbaer la banque Béjot, 89, rue Ri-
chelieu la banque I,ehideux, ruo Drouot,
et arriva enfin rue Chauchat, cievant la
• Banque de l'Union Parisienne.
Audacieux coup de main
M. Ringel avait à peine terminé ses der-
Imères distributions, à la Banque de Bor-
,æeaux et à la Banque Badel; qu'il retournait
Va soa fourgon, dont la. porte n'étai.t pas
•̃.harn-éticpienient fermée, et s'apprêtait à
-prendre les valeurs destinées à la Compa-
gnie d'assurances de 1'Urbaine et de la
Seine. •• '.̃
;̃ Quelle hë" fut- pas sa stupéfaction en s'a-
percevant que le saedee chargements de la
Bourse avait disparu En proie à une énio-
tion facilement compréhensible, il fouilla.
La Grève des Mineurs
Une tendance: se manifeste en faveur de la
reprise du travail
La grève est stationnaire dans presque
tous les bassins minieirs; cependant, un
mouvement semble se dessiner à peu près
partout pour la reprise du travail.
C'est ainsi que l'on fait savoir d'Albi que
le délégué du. Tarn au Conseil national d^=
travailleurs du sous-sol est parti pour Pa-
ris, après avoir eu une entrevue avac le
Conseil syndical des .mineurs de C annaux
Les délégués de ce syndicat viennent de
prévenir le préfet du Tarn que sans atten-
ore des ordres de Paris, ils ont décidé d'a-
̃ "viser les mineurs par affiches et par rûu-
nions, que la reprise du tsavail était décidée
pour après-demain.
De leiw* côté les mineurs de Montceau-I's-
Mines déclarent qu'ils sont décidés s'en
apporter à la Fédération des travailleurs
̃oui sous-sol, dûi doit se réunir à Paris de-
..miaiin pour décider de la reprise du trava'l
ou de la lutte à outrance.
A Saint-Etienne, le mouvement de grève
na pas changé. Le charbon manque de
plus en plzis dans certaines usines, qui
̃cOîMMjiu!en!t d«e licencier leur personnel. On
attend lariivée prochaine de charbons
A Cransac, les grévistes attendent des
instructions pour savoir s'ils doivent conti-
nuer le mouvement gréviste ou vnm^ndr^
ïe travail.
En outre," le travail continue à être cohi-
•plei dans le bassin houjller du Pas-de-Ca-
Les Troubles Révolutionnaires
]: continuent AU portosal
Actes d3 sabotage. Nombreuses
arrestations
Madrid, 28 février_, Le chargé d'affai-
̃y.res du Portugal assure que le service des
trains serait normal, sauf sur les Urines de
\ovoa-Mafra:
D'après les nouvelles officielles, la situa-
tion reste la même au Portugal et les i.clcs
de sabotage continuent.
Les nouvelles officielles disent que M.de
Arnagq, président de la République,- a
menace les syndicats de les dissoudre, dans
le cas ou ils continueraient a chercher à
étendre la grève.
Le bruit court que dès. événements gra-
ves se serment produits EnlroncàmAxlo
Les .voua-ijeurs- venant de la frontière
..croient: savoir que
Dus abondamment de numéraire, et -lolam-
ment de. piéces d'or .ils 'ajoutent que tou-
tes les lignes télégraphiques, et téléphoni-
flues sont coupées. -̃̃ x..
.de fend on comble la voiture et interrogea
son chauffeur. Ce fut, hélas en vain.
En hâte, les deux hommes se Tendirent
au iposte central du neuvième arrondisse-
ment, .puis au commissariat de police du
quartier du Faubourg-Montmartre, où ils
avisèrent M. Ca;:ipin.
Lo magistrat interrogea les deux hom-
mes' et à son tour fit prévenir M. Duurocq,
chef du septième district.
L'enquête
Cet après-midi, les magistrats interrogè-
rent longuement MM. Ringel et Poillève.
M. Ringel cléclara au magistrat que tant-
dis qu'il effectuait ses distributions et qu'il
portait les plis destinés à la Banque de
l'Union Parisienne, il avait prié son chauf-
feur de déposer, par la fenêtre entr'ouverte
ce la Banque de Bordeaux, le paquet ap-
partenant à cette administration,
M. Poillève s'acquitta de la mission qui
lui était confiés. C'est donc bien certaine-
meut à ce momènt que le vol a dû être
commis, et sans doute par l'avant de la
voiture. C'est-à-dire, que du trottoir au
bord duquel le fourgon avait stoppé, le
malfaiteur a escaladé le marchepied, a
ouvert ou pouscé la porte de devant et s'est
emparé avec une prestesse remarquable
du sac de. la Bourse.
Le sac est en toile, il porte le numéro 5,
elt est timbré Postes-France.
Il mesure 30 centimètres de haut sur 50
de large.
Le contenu du sac
Dans ce sac se trouvait, en outre des
plis de la Bourse, les carnets concernant
les chargements distribués par M.- Ringel.
Il y avait d'après le bordereau déposé
par M. Ringel, entre les mains de la police,
clix-neu'f valeurs déclarées, parmi lesquel-
les certainement doivent être des titres,
trois lettres recommandées et 81 objets à
L'administrateur des P.T.T. a été préve-
nu* at va fournir à la police toutes indi-
cations nécessaires concernant le montant
MM. et Poillève ont déclaré n'a-
voir jamais- vu personne de suspect sui-
vre leur voiture et ils se perdent en conjec-
tures sur les .voleurs.
MM. Hussenet, commissaire de Sûreté,
Pouce, inspecteur principal, et Houdot, tri-
gad-ier chef du septième district, sont'à la
poursuite des 'hardis filous: F. ;Dumas-
Madrid, 28 février. L' « Imparcial »
annonce que les autorités de Cadix, agis-
sant sur la requête du consul portugais,
ont fait emprisonner 78 Portugais dont une
iemm©.
Toutes les personnes arrêtées seraient im-
pliquées dans le mouvement révolutionnai-
res en Portugal et le gouvernement de :\La-
aurait été avisé il y a quelques
i Lisbonne, 28 février. Le syndicat des
caemmots a ajourné le mouvement de
grève. Tous les services fonetionnent nor-
inaiement.
Bulletin dû Jour
LA PAROLE EST AUX ÉLECTEURS
Le. gouvernement, .comme on l'a lu dans
notire dcusiènio édition d'hier, s'est tire
d'affairo avec nie facilité que roptimiste
M. Doumergue lui-même n'avait certaine-
ment pas escomptée.
En effet, .M. Caillaux et M. Doumergue
n'ont qu'un tour dans leur sac.
Le premier, à toute critique, à toute mise
8n demeure, se borne à répondre « Je veux
que les riches paient plus que les pau-
vres
Le second, plus laconique encore, s'é-
crie « Je suis reupublicain ''̃»'
Le to-uir a si souvent servi que les deux
compères pouvaient supposer étant don-
nés le caractère du débat et la puissance de
l'attaque que, cette fois, il ne réussirait
pas. Mais, à défaut d'argument, ils l'ont
iout de même exécuté encore et bien leur
sa a .pris, car M. Jaurès, "devenu l'arbitre
,:1-3 la politique. -et du gouvernement, a donné
La signal des applaudissements qui devaient
sauvée les équilibristes ministériels.
En vain M. Louis Du.bois a-t-il démontré
qu-j l'œuvre néfaste de il. Caillaux achemi-
nait vers la ruine la prospérité nationale.
En vain M. Aristide Briand a-t-il mis
M. Caillaux en contradiction avec lui-même
en l'accusant, penché, sur la tribune et les
yeux dans les yeux, d'avoir trahi l'impôt
sur le revenu en ne posant pas la question
.de confiance au Sénat en vain tous les
orateurs ont-ils accumulé' les faits qui de-
vrahnt rendre ce cabinet odieux à ceux-là
mêmo qui l'ont porté au pouvoir. Lama-
jorité pensait surtout -aux élections,- aux
bons préfets, aux excellents sous-préfets
dont il s'agit avant toute chose de se con--
ciiier la', faveur., •
Dans cette discussion capitale pour leQ
intérêts nationaux, le siège menai de ces
messieurs était d'autant plus fait que leur
siège électoral se trouvait en question.
Maintenant, les candidats de l'apposition
se trouvent sur un terrain plus ferme en-
core et plus déblayé.
La failLite radicale-socialiste a été déga-
igée du maquis parlementaire en quelques
chapitres clairs et précis. Nos amis devront
les afficher dans leurs circonscriptions
avec les noms des députés qui ont couvert
de vote cet.fo politique do banqueroute.
Et les électeurs, avertis, pourront alors
se donner en toute connaissance de cause
les représentants. qu'ils méritcnt.
ALCESTE.
Le cas de M. Hannedouche
Alfred HaMiedouolie, inspecteur primaire
honoraire, profita de ses relations parm.i les
•instituteurs pour les faire souscrire à des so-
ciétés imagiiiia.iire.3, et leur extirpai- ainsi des
sommes qu'on peut évaluer plus de 360,000
Il a comparu, cet après-midi, devant la
onzième chambre dft police correctionnelle
presiidée par M. I.emeircier. et a été oonda.ramé
à treize mois de prison et 500 francs d'amende
Diverses parties civiles obtiennent des dom-
mages-intéirêts à fixer par état.
TRAGIQUE EXPÉRIENCE
Calcutta, 28 février. Le docteur Fox,
qui était à Calcutta depuis quelques temps,
est mort des suites de morsures de ser-
Le docteur était venu à Calcutta pour
démontrer devant les autorités l'efficacité'
d'un antidote contre les morsures des rep-
tales. Ses expériences avaient lieu dans:
la jardin zoologique. Au cours d'une de
ces expériences, un serpent lui fit cinq rror-
sures au poignet. Le docteur soigna inimé-
aiateanent quatre de ces morsures, mais
il oublia la cinquième. Dans l'après-midi
cl hier, des symptômes d'empoisonnement
se déclarèrent, et à 8 heures du soir, le
doctaur mourrait.
LA Pourquoi pas? grande
revue de Barde et Carré. MISÏINGUETT,
Mary Massart, miltos, PASCAL, Lucelte Darbelle
APRES SON CRAND VOYAGE AU DAIRE
rentre à Paris
Il a pris son vol à Marseilla
Marseille, 28 février. L'aviateur
Marc Bonnier, qui était arrivé lundi
dernier à Marseille, par le paquebot
Dumbea, des Messageries maritimes,
venant d'Alexandrie, a pris son vol à
naidi 15, par un temps favorable. Il se
dirige sur Paris, où F Aéro-Club lui pré-
pare une réception dès son arrivée par
la voie des airs.
L'aviateur Bonnier avait avec lui son
passager, M. Barnier, avec lequel il lit
un raid de 6.000 kilomètres.
Quelques curieux seulement assis-
taient ce départ, qui- eu lieu au parc
Borély. Après avoir évolué au-dessus de
la ville, le monoplan a disparu à l'ho-
rizon dans la direction de Paris.
TOUT PARIS ira voir le MERVEILLEUX
spectacle dn nouveau programme au
Sîrsérama (Métro-Maillot). Demain grande
matinee de 2 heures à 6 heures
en.
LE DU BUREAU &E POSTE DE LA RUE BERGÈRE
Deux Equipes
DE CANTONNIERS
broyées par des Trains
Trois morts près de Maufceuge
Maubeu'ge, 28 février. Une équipe de
cantonniers a été surprise, ce matin, sur
la voie ferrée, à 100 mètres de la station de
Samt-Rémy-du-Nord, par deux trains de
marchandises qui se croisaient, arrivant,
l'un de Maubeugc, ci 7 h. 42, et l'autre
d'Aulnoy, ci 7 h.
Par suite d'un épais brouillard, qui ne
permettait pas de voir au-delà de trente
mètres, trois ouvriers ont été tués. Ce sont:
Camille Braconnier, 19 ans, demeurant à
Bohain Siméon Lamacq, ans, demeu-
rant à Saint-Quentin Henri Cauchy, 20
ans, demeurant à Pommcrcuil. Un qua-'
trième, Louis Dahy, ans, demeurant à
Fcntaine-sous-Bois, a été blessé.
Le train tamponneur est celui qui venait
Cinq morts près da Magdebourg
-Magdiebourg, 28 février. Un train ex-
press a écrasé dans la près de
la station de Magdcbourg-Neuestadt, cinq
ouvriers qui travaillaient sur la voie. Qita-
tre ont élé tués sur le coup; le cinquième
a succombé aux suites de ses blessures
quelque temps après l'accident..
M. Charles Prevet
Les obsèques de M. Charles Prevet, pré-
sident du conae-il d'administration du Petit
Journal, ont été célébrées ce matin en l'é-
glise Saint-Honoré d'Evlau.
Le deuil était conduit par li. Jules Pre-
vet, frère du défunt..
De nombreuses couronnes araient été
envoyées citons celles du Conseil d'admi-
nistration, de la rédaction, du chef des
services administratifs, des inspecteurs de
l'imprimerie du « Petit Journal » des ad-
ministrateurs de la Société des retraites
du personnel du « Petit Journal » de la
Société de secoures du « Petit Journal de
la caisse des Victimes du Devoir, de 1 U-
nion des étudiants républicains de Paris,
de l'association parisienne des propriét li-
res d'appareils vapeur du syndicat des
produits alimentaires en gros, de l'Union
des syndicats de l'alimentation en tos
de France, de la ville de Meaux, du syn-
dicat de la. Presse parisienne, de 1 Union
n ationale du commerce, de l'industrie et
des arts.
Les cordons du poêle étaient tenus par
MM. Emile Touron, sénateur, Duluac, Bar-
jeauid, Houdios.
Dans l'assistance nous avons relevé la
présence do MM. Klotz, Henri Beauclair
rédacteur en chef du Petit G.
Bonneipus, Ancel, députés; Rouzier-Dorciè-
res, Baudin, Jean Dupuy,
Arthur Meyer, Tony Rémond, Henry Bou-
cher, sénateur Charales Benoist, député-
docteur Socquet, Henry Lapauze, Quesuel
sénateur; vice-amiral Besson, Lefebvre du
Pre-y, député; Jacques Bertillon, etc.
Les honneurs .militaires ont été rendus
rar une délégation d'officiers.
Après la cérémonie religieuse le corps a
été conduit au cimetière de Passy.
Le généra! OAraript
tenant la dépouille mortelle du général G^-
raraot, commandant en 'chef des troupes
au Ma.roc -o-nam-aJ, est arrivé hier dans la
sciree, a Marseille, par. le panuebot Eunè-
Maigre l'heure tardive, le cercueil qui
éta.it recouvert d'un drapeau tricolore, a
été débarqué en présence d'une délégation
d'officiers de la garnison et conduit, sans
cérémonie, à la gare, d'où le corps a été
dirigé sur Dunkerque.
L'amiral Krarctz
Toulon, 28 février. Les funérailles du
vice-aniiral Kraaitz, ancien ministre de la
marine, ont eu lieu ce matin, à 10 h. 1/2,
à La Valette-du-Var, où il est déç,édé, et
ensuite à 11 h. 1/2, à Saint- Jean-du-V ai'.
L'amiral Krantz, qui était le doyen des
officiers généraux de notre marine et
grand'croix de la Légion d'honneur, avait
demandé dans son testament qu'aucun
honneur officiel ne lui fut rendu. Ses fu-
nérailles ̃ n'en ont pas moins revêtu un ca-
ractère solennel par suite de la présence
die toutes les autorités et de la foule venue
de Toulon et des communies avoisinaoiles.
L'inhumation du corps du vice-amiral
Krantz a eu lieu à midi et demi, au cime-
tière central de Toulon.
M. Pierre Souvestre
Les obsèques de notre très regretté ccn-
•fràre Pierre 'Souvestre ont été célébrées cet
aiprès-midi, à deux heures, en l'église pro-
testante de Passy.
Ls deuil était conduit par MM. Albert
Souvestre, Philippe Souvestre et Henri Per-
ret, (père, frère et beau-frère du défunt.
De'Jiombreuses couronnes avaient été en-
voyées.
Dans l'assistance très nombreuse, cous
avons remarqué Pierre Baudin, Louis
Diéaner, comte de Pourtalès, Pierre Gif-
rard, comte d'Amand, Paul Champ, Vci-
tor Beau, président de l'Association de la
Pressa judiciaire le délégué de l'Associa-
tion des Journalistes parisiens, Gabriel
Timmoiry, Maurice Martin, Cha.rles Ra-
vaud, Armand Massard, etc., etc.
Après la cérémonie religieuse, le corps a
été déposé dans le caveau de l'église, l'inhu-
mation devant avoir lieu ultérieurement à
Plomelin (Finistère).
DANS LE CRATÈRE DU VÉSUVE
Un Américain, M. Burlùigham est par-
venu à cinématograptoie-r l'intérieur du cra-
tère du yésuve à une pro.fondeur de plus
ne 30i) mètres, sous la menace des avalan-
ches de cendres et des coulées de lave, et
n'a cessé de tourneur qu'.au moment où il se
s&ntiit gagné par l'asphyxie Il a rapporté
:le son audacieuse expédition un film sen-
sationnel et unique que l'on peut voir au
Pafché-Palace, boulevard des Italiens
La Cinéma-Exploitation qui s'en est assuré
exclusivité présente également ce film à
Artistac Cinéma Pathé, 61, rue de Douai-
lu Clichy Ciniéma Pathé, 7.6, a.vemue de
-lichy, et aiu Parais des Gobelins 66 bis
1 venue des Gobelins.
M. Marcel Habert à Angouiême
M Marcel Haibe.rt, délégué général de
la Ligue des Patriotes, le commandant
lournade et l'amiral Bienalmé, députés de
Paris sont parties pour Angoulême où ils
doivent assister demain à la cérémonie pa-
triouque organisée on l'honneur de Pa,ul
Deroulede, après la cérémonie religieuse
qui sera célébrée à la cathédrale.
Le Salon des Indépendants
Le Salon des Indépendants s'est ouvert
aujourd'hui clans les baraquements instal-
les le long de l'avenue. La Bourdonnais, de-
vant l'Ecole militaire.
Salon éclectique, où les classiques de
l'école des Beaux-Arts voisinent avec les
revo-luitionnair.es du cubisme.
Les hor.F&uirs y abondent tel, dans la
sculpture, le condamné à mort devant la
guillotine de M. Jacopin, et tout auprès,
une lemme .qui .meurt de rire, dans des
co-morsions exhilarantes.
Ln peinture,, c'est pire encore et la seule
lecture du catalogue donne le frisson. Oyez
plutôt Synchronie en orange ou la créa-
tion de l'homme conçue comme le résultat
d'une force génératrice naturelle
Il paraît que c'est de l'art synchroniste,
mais il y a aussi des orphistes, des simul-
tanéistes et dés fumistes.
On y voit des femmes de toutes couleurs,
bornes, vertes, jaunes, volatiles exotiques
ce happées d'invraisemblables, ménageries
Ne cherchez pas à comprendre, philis-
tins Le futurisme a ses mystères, accès-
.iules aux seuils initiés.
Au milieu de ces orgies picturales, quel-
ques toiles se détachent qui méritent, un
regard. Citons des paysages de M. Sigrist,
de M. Wilhems, de M. Permet, de M De-
les.a*e, les bisons de M. Hamman, les « Pe-
utes Dentellières » de M. Quesnel, les des-
ans de M. Quesnet, le « Cap La Hève u de
M. Destrem, les dessins de M. Vasq'io.z-
Diaz, un chou de M. Beaupré.
LE CHEVALIER DE MAISON ROUGE
d'après le roman d'Alexandre Dumas père
lui Palais-Rochechouarï. C'est dans cette
majganfiquie adaptation die l'un des plus
fameux romans historiques du grande Du-
mas, que l'on voit surgir des ombres du
passe, ces événements extraordinaires où
se jouèrent les destinées de la France (1793)
joué par Esoof.fler, Dorival, Mévisto Mlle
perval, Mime Piron, de l'Opéra. 56, boule-
vard Ro-ûbechouart. Palais-Rochechouart
Métro Anvers.
La' "Presse
HEBDOMADAIRE ILLUSTRÉE
fa plus complet, le mieux illustré, le (r,o?n»
«ftir des journaux isgarJHs hefcdomadaires
de Parie est mise e*8 fsnte dans tous les
Mosquée !e jeudi.
Huit grandes pages- 6s iiiuelra
DRAME A MONTMARTRE
Un Blessé mystérieux
Une af¥r° des plus mystérieuses est ac
tuelement soumise à une enquête de M
^gnSëf de police du quartier
Ce matin à huit heures, un pharmacien
établi boulevard Rochechouart voyait en-
traç dans son officine un homme ,jeune
do u_ In figure était livide et les traits con-
VUTVÎ(:S.?Î qui paraissait souffrir beaucoup.
« été blessé, dU-il, voulez-vous faire
Dépouillé des vêtements et de la chemin
le tr)rse de l'inconnu apparut rouge de
Le pharmacien constata que l'homme
avait reçu plusieur.s coups de couteau et
que les blessures qu'il portait, notamment
au côté gauche, étaient des plus graves.
Le praticien pansa du mieux qu'il put
le mystérieux individu qu.i se. laissa faire
sans dire un mot, malgré les affreuses
so-uftra.nces qu'il devait endurer.
Pourtant, comme il s'était évanoui subi-
tement, on décida de -le -transporter à l'hô-'
pital Lanboisière oü il fut admis d'ur-
gence, son état ayant été jugé des plus
M Lefils; co-mmissaire de police du quar-
tier Chgnanoowt prévenu immédiatement,
ouvrit une enquête et apprit bientôt que
le blessé était un nommé Albert Grillard
âgé de vingt-sept ans, domicilié 16, rue
de la Touir-d' Auvergne.
S'étant îiemdu à. l'hôpit.al, il interrogea
le blesse, mais celui-ci se refusa avec éner-
gie à dire dans quelles circonstances il
avait été frappé.
Dans ces conditions, le magistrat dési-
gna deux inspecteurs qui reçurent 1a mis-
sion de rechercher ces circonstances.
On croit qu'il s'agit- d'une rixe au cours
de laquelle M. Grillard aurait été Messe
par deux individus.
des Bandes
A LA FRONTIERE. DU TONKÎN
Marseille, 28 février. Le Courrier Saï-
gonnois, a,rrivé par la malle hollandaise
publie des détails sur l'opération de police
qui eut lieu le février, à la frontière
chinoise Une bande de Chinois armés
s'était postée dans la région de Tienhoï,
a l'intérieur des blockhaus inoccupés de
Nha-Nam et Boha. Le capitaine Del eau
commandant le poste cle Dong-Dang, avec
deux pelotons die la légion et 80 garde*
indigènes les en délogea. La bande se re-
plia vers Nathoï. Une section d'artillerie
fut alors envoyée sur les lieux, tandis que
les trcruipss de la garnison de Langson oc-
cupaient Dong-Dang et Nha-Nam.
Le colonel Millet dirigeait les opérations.
Après un violent combat qui fut livré
le 2, les Chinois furent délogés de Nha-Nam
et plusieurs pavillons pris. Le 3, l'action
se poursuivait, les rebelles paraissant of-
fri.r une résistance sérieuse. C'étaient tous
d'anciens soldats licenciés du Ko-Ung-Si
et quelques Annamites, obligés de s'éloi-
gner des. centres ou résident les fonction-
naires du gouvernement de Yuan-Chi-Kaï.
M. Van Vollenho/en. gouverneur général
par intérim de l'Indo-Chine, se rendit à
Dong-Dang et Nha-Nam, où l'attendait
le délégué chinois.
Il ne cacha pas à ce dernier son mécon-
tentement pour lo manque de surveillance
de la frontière, où des bandes évoluent de-
puis le 25 janvier. Il rappela au délégué
chinois, en termes très brefs, les clauses
des traités existant entre les deux pays, et
aux termes desquels la France est disposée
à agir énergiquement pour assurer Tordre
Le 3, l'action continuait, les mitrailleuses
et l'artillerie avaiont détruit l'ancien
blockhaus de Nha-Nam. Nous n'avions en-
core aucun blessé. Les troupe furent ad-
mirables de résistance.
DESCENTE EN PARACHUTE
A bord du monoplan de Lemoine, Bou-
rhis a renouvelé avec succès son expé-
.rien ce de parachute.
D'une hauteur de 400 metr.es, il s'élance
dans le vide, et, toutes les phases de cette
descente si impressionnante, sont visibles
au 'Kinéma Théâtre Gab-Ka, 27, boulevard
des Italiens, en supplément de son nou-
veau programme qui bénéficiera, comiM
toujours, du succès de ses aînés.
NOS
Les ministres t sous-secrétaires d'Etai
se sont réunis ce matin en Conseil, à l'Ely-
sée, sous 1a présidence de M. Raymond
Poinearé.
M. Doum-ergue a entretenu le Consei!
des affaires extérieures.
Le garde des sceaux a fait signer un
mouvement judiciaire.
Le ministre de l'Intérieur a fait conn.ai-
tre que les mouvements grévistes parais-
sent en décroissance.
M. René l;cnoult a soumis à la saigna-
tare du président de la République un mou-
vement administratif
M. Cause!, préfet de la Vienne, est nom-
m6 préfet do l'Hérault, en remplacement
de M. Ramonét, décédé.
M. Marty, préfet de l'Yonne, est nommé
préfet de la Vienne.
M. Letainturier-Fradin, préfet des Hau-
tes-Alpes, est nommé préfet de l'Yonne
M. Bcuhoure, sous-préfet de Dunkerau/1
est nommé préfet des Hautes-Alpes.
M. Bordes, ancien sous-préfet, directe,
de la sécurité publique au gouvernement
«céaéral die l'Algérie est
CENTIMES
Dimanche 19T Mars
ÉMILE DE GIRARDIN
FONDATEUR
̃â- 3B O 3ST IT E M :E 1T T S
Trois mois. Six mois. Un &n
PARIS eT Départements.. 6fr. 12 fr. 24
-Etrange* 9 fr. i8 fr. 36 fr.
REDACTION ET ADMINISTRATION
144, rue Montmartre, Paris (2*)
Adresse télégraphique: NALPRESSE, Part*
Téléphone, 3 fils
Rédaction Administration 101-71
^ÉMI1_E DE GIRARD! N
FONDATEUR
POUR LA PUBLICITÉ
S'adresser au Journal
144, rue Montmartre, Paris (2e arr.)
POUR LES AIWOIÏCES & RÉCLAMES
A la Société de Pabiiciîô, 6, place de la
Bourse, et à l'Agence de la Presse
Nouvelle, 42, rue N.-D.-des- Victoires, Paris.
Téléphone, 3 fils:
Rédaction: Administration
AUDACIEUX EXPLOIT DE MALFAITEURS
Une Voiture postale
PILLÉE EN PLEIN PARIS
Le Montant du Vol serait considérable
̃̃- Un vol d'une audace inouïe a été com-
mis ce matin, en plein centre de Paris;
'dans le quartier du Fa>uiboùfg-Mc>n>tma>tre,
qui dénote de la part de son ou de ses
auteurs une hardiesse extraordinaire, pres-
que invraisemblable,
En effet, une somme considérable a' été
soustraite d'un fourgon postal.
•. A combien s'élève le montent du vol il
est impossible de le savoir à l'heure ac-
tuelle, l'administration des postes n'ayant
pas encore fait connaître à la police la
valeur du. chargement dérobé dans son
fourgon,. Il semble toutefois qu'il soit im-
portai..
Voici les faits
Un 'fourgon bien chargé
Tous tes. un fourgon postal quitte
porteur des chargements
destinés de nombreuses banques parti-
siennes, ainsi qu'à diverses Compagnies
d'assurances situées soit dans le 9 arron-
..dissernent, soit dans le quartier, de la
Un facteur de toute confiance, M. Lha-r-
tes Ringel, de 47 ans, employé spécia-
lement aux chargements administratifs et
demeurant rue Radier, 49, a la délicate
mission d'assurer la distribution des pré-
cieux .chargements. Ce matin, à huit heu-
res, il accomplissait donc comme d'habi-
tude sa besogne quotidienne. Sa voiture
était conduite par son chauffeur ordinaire
M. Poillève.
'"̃ M. Ringel coanimença sa distribution par
le numéro 12 de la rue du 4-Septembre., à
la Banque Impériale des Pays Autrichiens.
Buis il continua par la Banque Française
rue Boudreau, 9 la banque de Neu /ville,
6, rue Halévy la banque ottomane, rue
̃Mey.erbaer la banque Béjot, 89, rue Ri-
chelieu la banque I,ehideux, ruo Drouot,
et arriva enfin rue Chauchat, cievant la
• Banque de l'Union Parisienne.
Audacieux coup de main
M. Ringel avait à peine terminé ses der-
Imères distributions, à la Banque de Bor-
,æeaux et à la Banque Badel; qu'il retournait
Va soa fourgon, dont la. porte n'étai.t pas
•̃.harn-éticpienient fermée, et s'apprêtait à
-prendre les valeurs destinées à la Compa-
gnie d'assurances de 1'Urbaine et de la
Seine. •• '.̃
;̃ Quelle hë" fut- pas sa stupéfaction en s'a-
percevant que le saedee chargements de la
Bourse avait disparu En proie à une énio-
tion facilement compréhensible, il fouilla.
La Grève des Mineurs
Une tendance: se manifeste en faveur de la
reprise du travail
La grève est stationnaire dans presque
tous les bassins minieirs; cependant, un
mouvement semble se dessiner à peu près
partout pour la reprise du travail.
C'est ainsi que l'on fait savoir d'Albi que
le délégué du. Tarn au Conseil national d^=
travailleurs du sous-sol est parti pour Pa-
ris, après avoir eu une entrevue avac le
Conseil syndical des .mineurs de C annaux
Les délégués de ce syndicat viennent de
prévenir le préfet du Tarn que sans atten-
ore des ordres de Paris, ils ont décidé d'a-
̃ "viser les mineurs par affiches et par rûu-
nions, que la reprise du tsavail était décidée
pour après-demain.
De leiw* côté les mineurs de Montceau-I's-
Mines déclarent qu'ils sont décidés s'en
apporter à la Fédération des travailleurs
̃oui sous-sol, dûi doit se réunir à Paris de-
..miaiin pour décider de la reprise du trava'l
ou de la lutte à outrance.
A Saint-Etienne, le mouvement de grève
na pas changé. Le charbon manque de
plus en plzis dans certaines usines, qui
̃cOîMMjiu!en!t d«e licencier leur personnel. On
attend lariivée prochaine de charbons
A Cransac, les grévistes attendent des
instructions pour savoir s'ils doivent conti-
nuer le mouvement gréviste ou vnm^ndr^
ïe travail.
En outre," le travail continue à être cohi-
•plei dans le bassin houjller du Pas-de-Ca-
Les Troubles Révolutionnaires
]: continuent AU portosal
Actes d3 sabotage. Nombreuses
arrestations
Madrid, 28 février_, Le chargé d'affai-
̃y.res du Portugal assure que le service des
trains serait normal, sauf sur les Urines de
\ovoa-Mafra:
D'après les nouvelles officielles, la situa-
tion reste la même au Portugal et les i.clcs
de sabotage continuent.
Les nouvelles officielles disent que M.de
Arnagq, président de la République,- a
menace les syndicats de les dissoudre, dans
le cas ou ils continueraient a chercher à
étendre la grève.
Le bruit court que dès. événements gra-
ves se serment produits EnlroncàmAxlo
Les .voua-ijeurs- venant de la frontière
..croient: savoir que
Dus abondamment de numéraire, et -lolam-
ment de. piéces d'or .ils 'ajoutent que tou-
tes les lignes télégraphiques, et téléphoni-
flues sont coupées. -̃̃ x..
.de fend on comble la voiture et interrogea
son chauffeur. Ce fut, hélas en vain.
En hâte, les deux hommes se Tendirent
au iposte central du neuvième arrondisse-
ment, .puis au commissariat de police du
quartier du Faubourg-Montmartre, où ils
avisèrent M. Ca;:ipin.
Lo magistrat interrogea les deux hom-
mes' et à son tour fit prévenir M. Duurocq,
chef du septième district.
L'enquête
Cet après-midi, les magistrats interrogè-
rent longuement MM. Ringel et Poillève.
M. Ringel cléclara au magistrat que tant-
dis qu'il effectuait ses distributions et qu'il
portait les plis destinés à la Banque de
l'Union Parisienne, il avait prié son chauf-
feur de déposer, par la fenêtre entr'ouverte
ce la Banque de Bordeaux, le paquet ap-
partenant à cette administration,
M. Poillève s'acquitta de la mission qui
lui était confiés. C'est donc bien certaine-
meut à ce momènt que le vol a dû être
commis, et sans doute par l'avant de la
voiture. C'est-à-dire, que du trottoir au
bord duquel le fourgon avait stoppé, le
malfaiteur a escaladé le marchepied, a
ouvert ou pouscé la porte de devant et s'est
emparé avec une prestesse remarquable
du sac de. la Bourse.
Le sac est en toile, il porte le numéro 5,
elt est timbré Postes-France.
Il mesure 30 centimètres de haut sur 50
de large.
Le contenu du sac
Dans ce sac se trouvait, en outre des
plis de la Bourse, les carnets concernant
les chargements distribués par M.- Ringel.
Il y avait d'après le bordereau déposé
par M. Ringel, entre les mains de la police,
clix-neu'f valeurs déclarées, parmi lesquel-
les certainement doivent être des titres,
trois lettres recommandées et 81 objets à
L'administrateur des P.T.T. a été préve-
nu* at va fournir à la police toutes indi-
cations nécessaires concernant le montant
MM. et Poillève ont déclaré n'a-
voir jamais- vu personne de suspect sui-
vre leur voiture et ils se perdent en conjec-
tures sur les .voleurs.
MM. Hussenet, commissaire de Sûreté,
Pouce, inspecteur principal, et Houdot, tri-
gad-ier chef du septième district, sont'à la
poursuite des 'hardis filous: F. ;Dumas-
Madrid, 28 février. L' « Imparcial »
annonce que les autorités de Cadix, agis-
sant sur la requête du consul portugais,
ont fait emprisonner 78 Portugais dont une
iemm©.
Toutes les personnes arrêtées seraient im-
pliquées dans le mouvement révolutionnai-
res en Portugal et le gouvernement de :\La-
aurait été avisé il y a quelques
i Lisbonne, 28 février. Le syndicat des
caemmots a ajourné le mouvement de
grève. Tous les services fonetionnent nor-
inaiement.
Bulletin dû Jour
LA PAROLE EST AUX ÉLECTEURS
Le. gouvernement, .comme on l'a lu dans
notire dcusiènio édition d'hier, s'est tire
d'affairo avec nie facilité que roptimiste
M. Doumergue lui-même n'avait certaine-
ment pas escomptée.
En effet, .M. Caillaux et M. Doumergue
n'ont qu'un tour dans leur sac.
Le premier, à toute critique, à toute mise
8n demeure, se borne à répondre « Je veux
que les riches paient plus que les pau-
vres
Le second, plus laconique encore, s'é-
crie « Je suis reupublicain ''̃»'
Le to-uir a si souvent servi que les deux
compères pouvaient supposer étant don-
nés le caractère du débat et la puissance de
l'attaque que, cette fois, il ne réussirait
pas. Mais, à défaut d'argument, ils l'ont
iout de même exécuté encore et bien leur
sa a .pris, car M. Jaurès, "devenu l'arbitre
,:1-3 la politique. -et du gouvernement, a donné
La signal des applaudissements qui devaient
sauvée les équilibristes ministériels.
En vain M. Louis Du.bois a-t-il démontré
qu-j l'œuvre néfaste de il. Caillaux achemi-
nait vers la ruine la prospérité nationale.
En vain M. Aristide Briand a-t-il mis
M. Caillaux en contradiction avec lui-même
en l'accusant, penché, sur la tribune et les
yeux dans les yeux, d'avoir trahi l'impôt
sur le revenu en ne posant pas la question
.de confiance au Sénat en vain tous les
orateurs ont-ils accumulé' les faits qui de-
vrahnt rendre ce cabinet odieux à ceux-là
mêmo qui l'ont porté au pouvoir. Lama-
jorité pensait surtout -aux élections,- aux
bons préfets, aux excellents sous-préfets
dont il s'agit avant toute chose de se con--
ciiier la', faveur., •
Dans cette discussion capitale pour leQ
intérêts nationaux, le siège menai de ces
messieurs était d'autant plus fait que leur
siège électoral se trouvait en question.
Maintenant, les candidats de l'apposition
se trouvent sur un terrain plus ferme en-
core et plus déblayé.
La failLite radicale-socialiste a été déga-
igée du maquis parlementaire en quelques
chapitres clairs et précis. Nos amis devront
les afficher dans leurs circonscriptions
avec les noms des députés qui ont couvert
de vote cet.fo politique do banqueroute.
Et les électeurs, avertis, pourront alors
se donner en toute connaissance de cause
les représentants. qu'ils méritcnt.
ALCESTE.
Le cas de M. Hannedouche
Alfred HaMiedouolie, inspecteur primaire
honoraire, profita de ses relations parm.i les
•instituteurs pour les faire souscrire à des so-
ciétés imagiiiia.iire.3, et leur extirpai- ainsi des
sommes qu'on peut évaluer plus de 360,000
Il a comparu, cet après-midi, devant la
onzième chambre dft police correctionnelle
presiidée par M. I.emeircier. et a été oonda.ramé
à treize mois de prison et 500 francs d'amende
Diverses parties civiles obtiennent des dom-
mages-intéirêts à fixer par état.
TRAGIQUE EXPÉRIENCE
Calcutta, 28 février. Le docteur Fox,
qui était à Calcutta depuis quelques temps,
est mort des suites de morsures de ser-
Le docteur était venu à Calcutta pour
démontrer devant les autorités l'efficacité'
d'un antidote contre les morsures des rep-
tales. Ses expériences avaient lieu dans:
la jardin zoologique. Au cours d'une de
ces expériences, un serpent lui fit cinq rror-
sures au poignet. Le docteur soigna inimé-
aiateanent quatre de ces morsures, mais
il oublia la cinquième. Dans l'après-midi
cl hier, des symptômes d'empoisonnement
se déclarèrent, et à 8 heures du soir, le
doctaur mourrait.
LA Pourquoi pas? grande
revue de Barde et Carré. MISÏINGUETT,
Mary Massart, miltos, PASCAL, Lucelte Darbelle
APRES SON CRAND VOYAGE AU DAIRE
rentre à Paris
Il a pris son vol à Marseilla
Marseille, 28 février. L'aviateur
Marc Bonnier, qui était arrivé lundi
dernier à Marseille, par le paquebot
Dumbea, des Messageries maritimes,
venant d'Alexandrie, a pris son vol à
naidi 15, par un temps favorable. Il se
dirige sur Paris, où F Aéro-Club lui pré-
pare une réception dès son arrivée par
la voie des airs.
L'aviateur Bonnier avait avec lui son
passager, M. Barnier, avec lequel il lit
un raid de 6.000 kilomètres.
Quelques curieux seulement assis-
taient ce départ, qui- eu lieu au parc
Borély. Après avoir évolué au-dessus de
la ville, le monoplan a disparu à l'ho-
rizon dans la direction de Paris.
TOUT PARIS ira voir le MERVEILLEUX
spectacle dn nouveau programme au
Sîrsérama (Métro-Maillot). Demain grande
matinee de 2 heures à 6 heures
en.
LE DU BUREAU &E POSTE DE LA RUE BERGÈRE
Deux Equipes
DE CANTONNIERS
broyées par des Trains
Trois morts près de Maufceuge
Maubeu'ge, 28 février. Une équipe de
cantonniers a été surprise, ce matin, sur
la voie ferrée, à 100 mètres de la station de
Samt-Rémy-du-Nord, par deux trains de
marchandises qui se croisaient, arrivant,
l'un de Maubeugc, ci 7 h. 42, et l'autre
d'Aulnoy, ci 7 h.
Par suite d'un épais brouillard, qui ne
permettait pas de voir au-delà de trente
mètres, trois ouvriers ont été tués. Ce sont:
Camille Braconnier, 19 ans, demeurant à
Bohain Siméon Lamacq, ans, demeu-
rant à Saint-Quentin Henri Cauchy, 20
ans, demeurant à Pommcrcuil. Un qua-'
trième, Louis Dahy, ans, demeurant à
Fcntaine-sous-Bois, a été blessé.
Le train tamponneur est celui qui venait
Cinq morts près da Magdebourg
-Magdiebourg, 28 février. Un train ex-
press a écrasé dans la près de
la station de Magdcbourg-Neuestadt, cinq
ouvriers qui travaillaient sur la voie. Qita-
tre ont élé tués sur le coup; le cinquième
a succombé aux suites de ses blessures
quelque temps après l'accident..
M. Charles Prevet
Les obsèques de M. Charles Prevet, pré-
sident du conae-il d'administration du Petit
Journal, ont été célébrées ce matin en l'é-
glise Saint-Honoré d'Evlau.
Le deuil était conduit par li. Jules Pre-
vet, frère du défunt..
De nombreuses couronnes araient été
envoyées citons celles du Conseil d'admi-
nistration, de la rédaction, du chef des
services administratifs, des inspecteurs de
l'imprimerie du « Petit Journal » des ad-
ministrateurs de la Société des retraites
du personnel du « Petit Journal » de la
Société de secoures du « Petit Journal de
la caisse des Victimes du Devoir, de 1 U-
nion des étudiants républicains de Paris,
de l'association parisienne des propriét li-
res d'appareils vapeur du syndicat des
produits alimentaires en gros, de l'Union
des syndicats de l'alimentation en tos
de France, de la ville de Meaux, du syn-
dicat de la. Presse parisienne, de 1 Union
n ationale du commerce, de l'industrie et
des arts.
Les cordons du poêle étaient tenus par
MM. Emile Touron, sénateur, Duluac, Bar-
jeauid, Houdios.
Dans l'assistance nous avons relevé la
présence do MM. Klotz, Henri Beauclair
rédacteur en chef du Petit G.
Bonneipus, Ancel, députés; Rouzier-Dorciè-
res, Baudin, Jean Dupuy,
Arthur Meyer, Tony Rémond, Henry Bou-
cher, sénateur Charales Benoist, député-
docteur Socquet, Henry Lapauze, Quesuel
sénateur; vice-amiral Besson, Lefebvre du
Pre-y, député; Jacques Bertillon, etc.
Les honneurs .militaires ont été rendus
rar une délégation d'officiers.
Après la cérémonie religieuse le corps a
été conduit au cimetière de Passy.
Le généra! OAraript
tenant la dépouille mortelle du général G^-
raraot, commandant en 'chef des troupes
au Ma.roc -o-nam-aJ, est arrivé hier dans la
sciree, a Marseille, par. le panuebot Eunè-
Maigre l'heure tardive, le cercueil qui
éta.it recouvert d'un drapeau tricolore, a
été débarqué en présence d'une délégation
d'officiers de la garnison et conduit, sans
cérémonie, à la gare, d'où le corps a été
dirigé sur Dunkerque.
L'amiral Krarctz
Toulon, 28 février. Les funérailles du
vice-aniiral Kraaitz, ancien ministre de la
marine, ont eu lieu ce matin, à 10 h. 1/2,
à La Valette-du-Var, où il est déç,édé, et
ensuite à 11 h. 1/2, à Saint- Jean-du-V ai'.
L'amiral Krantz, qui était le doyen des
officiers généraux de notre marine et
grand'croix de la Légion d'honneur, avait
demandé dans son testament qu'aucun
honneur officiel ne lui fut rendu. Ses fu-
nérailles ̃ n'en ont pas moins revêtu un ca-
ractère solennel par suite de la présence
die toutes les autorités et de la foule venue
de Toulon et des communies avoisinaoiles.
L'inhumation du corps du vice-amiral
Krantz a eu lieu à midi et demi, au cime-
tière central de Toulon.
M. Pierre Souvestre
Les obsèques de notre très regretté ccn-
•fràre Pierre 'Souvestre ont été célébrées cet
aiprès-midi, à deux heures, en l'église pro-
testante de Passy.
Ls deuil était conduit par MM. Albert
Souvestre, Philippe Souvestre et Henri Per-
ret, (père, frère et beau-frère du défunt.
De'Jiombreuses couronnes avaient été en-
voyées.
Dans l'assistance très nombreuse, cous
avons remarqué Pierre Baudin, Louis
Diéaner, comte de Pourtalès, Pierre Gif-
rard, comte d'Amand, Paul Champ, Vci-
tor Beau, président de l'Association de la
Pressa judiciaire le délégué de l'Associa-
tion des Journalistes parisiens, Gabriel
Timmoiry, Maurice Martin, Cha.rles Ra-
vaud, Armand Massard, etc., etc.
Après la cérémonie religieuse, le corps a
été déposé dans le caveau de l'église, l'inhu-
mation devant avoir lieu ultérieurement à
Plomelin (Finistère).
DANS LE CRATÈRE DU VÉSUVE
Un Américain, M. Burlùigham est par-
venu à cinématograptoie-r l'intérieur du cra-
tère du yésuve à une pro.fondeur de plus
ne 30i) mètres, sous la menace des avalan-
ches de cendres et des coulées de lave, et
n'a cessé de tourneur qu'.au moment où il se
s&ntiit gagné par l'asphyxie Il a rapporté
:le son audacieuse expédition un film sen-
sationnel et unique que l'on peut voir au
Pafché-Palace, boulevard des Italiens
La Cinéma-Exploitation qui s'en est assuré
exclusivité présente également ce film à
Artistac Cinéma Pathé, 61, rue de Douai-
lu Clichy Ciniéma Pathé, 7.6, a.vemue de
-lichy, et aiu Parais des Gobelins 66 bis
1 venue des Gobelins.
M. Marcel Habert à Angouiême
M Marcel Haibe.rt, délégué général de
la Ligue des Patriotes, le commandant
lournade et l'amiral Bienalmé, députés de
Paris sont parties pour Angoulême où ils
doivent assister demain à la cérémonie pa-
triouque organisée on l'honneur de Pa,ul
Deroulede, après la cérémonie religieuse
qui sera célébrée à la cathédrale.
Le Salon des Indépendants
Le Salon des Indépendants s'est ouvert
aujourd'hui clans les baraquements instal-
les le long de l'avenue. La Bourdonnais, de-
vant l'Ecole militaire.
Salon éclectique, où les classiques de
l'école des Beaux-Arts voisinent avec les
revo-luitionnair.es du cubisme.
Les hor.F&uirs y abondent tel, dans la
sculpture, le condamné à mort devant la
guillotine de M. Jacopin, et tout auprès,
une lemme .qui .meurt de rire, dans des
co-morsions exhilarantes.
Ln peinture,, c'est pire encore et la seule
lecture du catalogue donne le frisson. Oyez
plutôt Synchronie en orange ou la créa-
tion de l'homme conçue comme le résultat
d'une force génératrice naturelle
Il paraît que c'est de l'art synchroniste,
mais il y a aussi des orphistes, des simul-
tanéistes et dés fumistes.
On y voit des femmes de toutes couleurs,
bornes, vertes, jaunes, volatiles exotiques
ce happées d'invraisemblables, ménageries
Ne cherchez pas à comprendre, philis-
tins Le futurisme a ses mystères, accès-
.iules aux seuils initiés.
Au milieu de ces orgies picturales, quel-
ques toiles se détachent qui méritent, un
regard. Citons des paysages de M. Sigrist,
de M. Wilhems, de M. Permet, de M De-
les.a*e, les bisons de M. Hamman, les « Pe-
utes Dentellières » de M. Quesnel, les des-
ans de M. Quesnet, le « Cap La Hève u de
M. Destrem, les dessins de M. Vasq'io.z-
Diaz, un chou de M. Beaupré.
LE CHEVALIER DE MAISON ROUGE
d'après le roman d'Alexandre Dumas père
lui Palais-Rochechouarï. C'est dans cette
majganfiquie adaptation die l'un des plus
fameux romans historiques du grande Du-
mas, que l'on voit surgir des ombres du
passe, ces événements extraordinaires où
se jouèrent les destinées de la France (1793)
joué par Esoof.fler, Dorival, Mévisto Mlle
perval, Mime Piron, de l'Opéra. 56, boule-
vard Ro-ûbechouart. Palais-Rochechouart
Métro Anvers.
La' "Presse
HEBDOMADAIRE ILLUSTRÉE
fa plus complet, le mieux illustré, le (r,o?n»
«ftir des journaux isgarJHs hefcdomadaires
de Parie est mise e*8 fsnte dans tous les
Mosquée !e jeudi.
Huit grandes pages- 6s iiiuelra
DRAME A MONTMARTRE
Un Blessé mystérieux
Une af¥r° des plus mystérieuses est ac
tuelement soumise à une enquête de M
^gnSëf de police du quartier
Ce matin à huit heures, un pharmacien
établi boulevard Rochechouart voyait en-
traç dans son officine un homme ,jeune
do u_ In figure était livide et les traits con-
VUTVÎ(:S.?Î qui paraissait souffrir beaucoup.
« été blessé, dU-il, voulez-vous faire
Dépouillé des vêtements et de la chemin
le tr)rse de l'inconnu apparut rouge de
Le pharmacien constata que l'homme
avait reçu plusieur.s coups de couteau et
que les blessures qu'il portait, notamment
au côté gauche, étaient des plus graves.
Le praticien pansa du mieux qu'il put
le mystérieux individu qu.i se. laissa faire
sans dire un mot, malgré les affreuses
so-uftra.nces qu'il devait endurer.
Pourtant, comme il s'était évanoui subi-
tement, on décida de -le -transporter à l'hô-'
pital Lanboisière oü il fut admis d'ur-
gence, son état ayant été jugé des plus
M Lefils; co-mmissaire de police du quar-
tier Chgnanoowt prévenu immédiatement,
ouvrit une enquête et apprit bientôt que
le blessé était un nommé Albert Grillard
âgé de vingt-sept ans, domicilié 16, rue
de la Touir-d' Auvergne.
S'étant îiemdu à. l'hôpit.al, il interrogea
le blesse, mais celui-ci se refusa avec éner-
gie à dire dans quelles circonstances il
avait été frappé.
Dans ces conditions, le magistrat dési-
gna deux inspecteurs qui reçurent 1a mis-
sion de rechercher ces circonstances.
On croit qu'il s'agit- d'une rixe au cours
de laquelle M. Grillard aurait été Messe
par deux individus.
des Bandes
A LA FRONTIERE. DU TONKÎN
Marseille, 28 février. Le Courrier Saï-
gonnois, a,rrivé par la malle hollandaise
publie des détails sur l'opération de police
qui eut lieu le février, à la frontière
chinoise Une bande de Chinois armés
s'était postée dans la région de Tienhoï,
a l'intérieur des blockhaus inoccupés de
Nha-Nam et Boha. Le capitaine Del eau
commandant le poste cle Dong-Dang, avec
deux pelotons die la légion et 80 garde*
indigènes les en délogea. La bande se re-
plia vers Nathoï. Une section d'artillerie
fut alors envoyée sur les lieux, tandis que
les trcruipss de la garnison de Langson oc-
cupaient Dong-Dang et Nha-Nam.
Le colonel Millet dirigeait les opérations.
Après un violent combat qui fut livré
le 2, les Chinois furent délogés de Nha-Nam
et plusieurs pavillons pris. Le 3, l'action
se poursuivait, les rebelles paraissant of-
fri.r une résistance sérieuse. C'étaient tous
d'anciens soldats licenciés du Ko-Ung-Si
et quelques Annamites, obligés de s'éloi-
gner des. centres ou résident les fonction-
naires du gouvernement de Yuan-Chi-Kaï.
M. Van Vollenho/en. gouverneur général
par intérim de l'Indo-Chine, se rendit à
Dong-Dang et Nha-Nam, où l'attendait
le délégué chinois.
Il ne cacha pas à ce dernier son mécon-
tentement pour lo manque de surveillance
de la frontière, où des bandes évoluent de-
puis le 25 janvier. Il rappela au délégué
chinois, en termes très brefs, les clauses
des traités existant entre les deux pays, et
aux termes desquels la France est disposée
à agir énergiquement pour assurer Tordre
Le 3, l'action continuait, les mitrailleuses
et l'artillerie avaiont détruit l'ancien
blockhaus de Nha-Nam. Nous n'avions en-
core aucun blessé. Les troupe furent ad-
mirables de résistance.
DESCENTE EN PARACHUTE
A bord du monoplan de Lemoine, Bou-
rhis a renouvelé avec succès son expé-
.rien ce de parachute.
D'une hauteur de 400 metr.es, il s'élance
dans le vide, et, toutes les phases de cette
descente si impressionnante, sont visibles
au 'Kinéma Théâtre Gab-Ka, 27, boulevard
des Italiens, en supplément de son nou-
veau programme qui bénéficiera, comiM
toujours, du succès de ses aînés.
NOS
Les ministres t sous-secrétaires d'Etai
se sont réunis ce matin en Conseil, à l'Ely-
sée, sous 1a présidence de M. Raymond
Poinearé.
M. Doum-ergue a entretenu le Consei!
des affaires extérieures.
Le garde des sceaux a fait signer un
mouvement judiciaire.
Le ministre de l'Intérieur a fait conn.ai-
tre que les mouvements grévistes parais-
sent en décroissance.
M. René l;cnoult a soumis à la saigna-
tare du président de la République un mou-
vement administratif
M. Cause!, préfet de la Vienne, est nom-
m6 préfet do l'Hérault, en remplacement
de M. Ramonét, décédé.
M. Marty, préfet de l'Yonne, est nommé
préfet de la Vienne.
M. Letainturier-Fradin, préfet des Hau-
tes-Alpes, est nommé préfet de l'Yonne
M. Bcuhoure, sous-préfet de Dunkerau/1
est nommé préfet des Hautes-Alpes.
M. Bordes, ancien sous-préfet, directe,
de la sécurité publique au gouvernement
«céaéral die l'Algérie est
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.21%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.21%.
- Collections numériques similaires Mesmer Franz Anton Mesmer Franz Anton /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Mesmer Franz Anton" or dc.contributor adj "Mesmer Franz Anton")
- Auteurs similaires Mesmer Franz Anton Mesmer Franz Anton /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Mesmer Franz Anton" or dc.contributor adj "Mesmer Franz Anton")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k597769r/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k597769r/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k597769r/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k597769r/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k597769r
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k597769r
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k597769r/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest