Titre : La Presse
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1910-10-28
Contributeur : Girardin, Émile de (1806-1881). Directeur de publication
Contributeur : Laguerre, Georges (1858-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 28 octobre 1910 28 octobre 1910
Description : 1910/10/28 (Numéro 6703). 1910/10/28 (Numéro 6703).
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 28/08/2008
77< ~oM~e S~/c, WF70~
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L'Interpellatlon Dis~ours de M. Millerand
liq --
C~Mtf~E JOMR~f CES Mr~PEtt~TM~
REPOND 6~~
.s~
H fait !e procës de !a Grevé des Cheîninots
Deuxième tournée d'interpellation-
Les socialistes n'ont pas désa,nné ils
sont au grand complet, mais les députés
du centre sont moins nombraux que ma.rdi.
M. Viviani est ve.n.u dseoir a;u bajM des immistres pour bien affir-
mer ses sentiments de solidarité.
On. remarque. dams l'hémicycle M. Brizon,. ~i
-sooia.liste, qui-distribue.à ses collègues une
petite plaquette. Ce sont les discours de M.
Briand su.r la grève générale.
M. Brissdn ouvre la séa.nc'e. D'une voix
Éteinte, il lit divers projets de loi d'intérêt
toca).
3'out de suite l'inte-rpeUation conunetiee.
M.ROGNON
et t intefvention des soMats dans tes grèves
M. Rogrbon, socIaMst'e, parle Le piremier
sur l'emploi des soldats dans la grève des
chemins de.fer. II ~proche a. M. Brian~l
de s'être lait c(mserva,teur_api'Ès a)Voir;et~
'rëvolutionnairo, et dit que la meilleure
propagande'en fa,veur dé l'antimi.Iitarisme,
c'est, d'avoir jmhiB..Les troupes au service des
Compagnies.
-Le. députe du RMne lit, les .circulaires
adressées pa~'l.e mui.istre d& la guerre au
moment d'à la, grève il estime qu'elles
sont en contradiction avec les règlements'
intérieurs.
M. Rognon. Vous ELV~z,' M. le ministre,' en
irrretant arbittàu'emeiit les tra-vailleuirs, res-
susciter les lettres de cachet. (Applaudisse-
ments sur les ba'n.cs socialistes.)
L'orateur examine ensuite la situation.
taite à l'employé révoqué et cependant so'u-
aus aux réquisitions de l'autorité milit~Lt'e.
I) y a là, dit-il, une etramgo contusion de
pouvoirs..
M. Rognon. Oti a; puni comiiTe nisou-
mis des iMmmT.e.s coupables seulement d~voiT
d~e;!H];u. leurs droits à l'existein.ce. Quel nie-
puis amdacieux des prmcipes rëpu.bli.ca.ins 1
(Applaudissements à l'extrNnc-gauche).
Si vous n'aviez pas eu affaire à. ces hom-
mes d'ordpe que sont les cheminots,' l'élite-du
prolétafriait, vous -auriez eu de graves inci-
den'ts à'c)'epl~rér'!
Commenit pou.vez-.vous prétendre a.vair le
droit de tra.usfofmier en' soldats (les travaH-
leurs qui cosseraieBt l€ tua vail," alors qu'ils
ne feraient qu'user d'une faculté, accordée par
uno loi impériale ? ?'
VoMS poutvez restre.m.dre les libertés consti-
tutioims!les, vous .n'empêcherez pas les tra-
vaiMeur's de s'organiser. Je vous jette un
t)eA du ha-ut de ce'tie Iribune.
En contin.uant ainsi, vous rendrez la Répu-
blique intolérable a. la classe ouvrière et ces
messieurs dé la droite s'en felMiteront.
~M. le Président du Conseil eta'it autrefois d,n.
-côté de~ a loups f, il'est mamtei'Lant du.côté
.des chiens B.-Tajit pis p&u.r lui (Les socia-
listes trépignent d'enthousiasme).
w~
~M. (L~TEM~~
ptaMe ttndutgence pottr )es gr6v!stes
M. Caste~n snecëde a. M. Rogn&m Le
-député de l'Aisn-e vient plra.ider les ci'r-
constamcës a.t.ténuajttes' &n faveufr de's ou-
va.'iers poussés àbo'ut.jM-r Les ït'&fus réitérés
opposés à'JeuTS d~ma-ndes.
Il deman'de a'u gouve'm."me'nft d'à ne pas
être impitoyàMe etnjver.s les ouvrier's et de
faire compreiMiTe aux Compagnde.s q.u'el-
j)ea ont eu-de lem' côté quelques torts.
M MÏLLERAND
cenonce )e p
M. MiUeira.in'd Lui succède.
'Le ministre des trajv.ai.jx pu'Mics vient
présenter q'uie'lqu'e.s préci&io.ns sur l&s di-
vers po'mts to'uchëa a~ant-hieT pa,r M.
Brmmd.
M. Miiterand. Si Les Com.pa.gn.ies ont re-
fusé ~SM entrevue colle.ctive. avec les OTj,vrier&,
is'est qu'il y avait d'abord a établir les points
smr lesquels on pouvait engager la. eort've'i'sa.-
t.ion.En avril d€Mii.&r, la Fe.d&rait.ion des ehauf-.
JûTjrs et m.éCELnici&'MS x.vait demande la prem~è-
'r'e en.trevu.e. générale. Nous a,vions, M. le pre-
sidaD.t' diu Comscil et moi, dèc.la.Të a,Ttx délé-
gu.es que noTJS préparions ua projet: rnspiré
'Td,e I&. lé~tsia'tion c.a'n.a~~nno et anglaise, et
iMms aA'M.ns pfroa~s d'Nitarven.r a'~pres des
.G'o.mtpo.gn.ies en. \'iue d~ pourpa-t'Iers a. ou;v.i'ir.'
.Kous avions même oM~m des résultats pc&i-
tifs de la. pa;rt d~s Compagnie
M'ais des la. pr&mièi'G'heure, le Gouverne-
ment s'est trouve en'pre.s6nÈ.e d'actes de ea-
botage, exécutes d'a.pi'6s un Dian convenu
d'av'a.nce. (Mm-mures a. r'Gxtrêm.e-ga.uche:)
Le plan de bataille existe; je vais vous
'en. domMr tenture.
Le mmistre lit alors l'es instru.ctio.ns
tadressees aux travailleurs par le comité
de sa.boi.a~e, recommandait des destruc-
tions intëllige-ntes, c'est-à-dire de rendre
inutilisubles les aiguillée des sémaphores,
jeic.
'Ce fMtum &st rédigé par M..Rena,u.
M. M!)te)'aftt.- ~m'~ue M. Bria.n.d qua.li-
flait de mouvement insurrectionnel et -d'at-
tentat crimj'nel,. ceMa grève, il n'exagérait
ri~n. (KouveIIes interruptions sur les mêmes
bagnes,)'
II laut.'qu.e les travailleuïs des chemins de
t&r connaissen,t.,la vérité. A dix jours de
la grève, il n'existait pas une revendication
'sur laquelle put s.'eng'ag'er~un débat serieuy.
(Exclam.at.ion.s a. l'extrêmé-gauche.)-
L'HMma.)! a. fo.mrul'ô c'e~.re'ven'dj.CQtious I.e'
jou.r de la. déclarati.on de la grève d'u Nord
aUigmE~fa.tIo'n dès salaires, rétroactivité 'de~
.Tet.raltes, reg'temej'Ltat.Mn du'.ira.va41, repos
Jtab'domada.tre .et 'c.bmmissionneme~nt de. 'tous
"~s employés avee un minimum de 1,750 fr..
Examinons ces revendications. Le relève-
ment des salaires a cinq îi'a:ncs, à Paris, ëifait
'Mco.rdë pour le mois de janvier 1911, et c'est
te 11 octobre qu.e la grÈveeela.tajt.
nés le mois (M juin, &U!r'l& reseau de iMtat,
la pièce de cinq îrames était allouée. au për-
somuel parisien tem'po'r.aire qui, a.vant, ne
touch'ait que 3 fr. 75..
Qu~nt aux ouvriers payés au mois. pour
leur donner satisfaction, il faudrait 2'3 nul-
lions.
Le ministre explique nJûrs tes moyens
qui ont été arrêtés pou.r arriver à domner
c.imtq ~'ânics a;u: .nio.y~m {l'aJiQea/timTa. sutppté-
QientaiTes.
M. Mitterand. Pou'r le Nord, te même ré-
sultait Sut obtenu, pa.r nMs 'sodins. L'E&tft le
P.-L.-M. pa'iMnt des enga.g'eme.nts pûu.r le mois
d.e jainvier prMihajin. D'où il résulte que' la,
grève a ée.l'a.'t.é sur l'es-de~ux resea.ux Ëta.t et
NoTd, qui.a.v&ient obtenu les oinq &'am<;s..(Ap-
pl'a.udtsscnients ou. ceatre et u. gaueh'&.)
L'e ministre passe ensuite a, la. deuxième
revemdica.ti&n. Rétroactivité des retl'adtes.
M. Mittefand. L'aTHHMme Chamb.re a.vait
déclare par ciTeur que la. loi de 1909 était ré-
troactive. J'a-i expH.que que c'était une mter-
pt'étatjon fa.ussë: 'La. Chambr'e! a persisté dans'
ses vues, a~u mépris du teste même. de la
.loi. r
J'ai expliqu.4 qu'il.y a.va.it lieu de prendre
des mesures tra'n.sito'ires les rëglemeinjts fu-
rent soum,is a.u-x ouvriers, et ia. veiMé même de"
'la. grevé, ceux-ci sa,vaie-nt qu'on he pou.va.Lt
rien'~aii'e avant le 1"'janvier Mil.
C&JTinaiss&nt cela.quel piTëtèxte ]ës'm&n.eurs
..a.vaieint-il.a 'de décorer -la. grëye p{)ti.r- 'oBtenir
.là r&troa.ctivite imme'dia.te ?. (A~pla-udisse-.
mien.sa.u.ce.ntre-etàg?a.uche,)-- i
Voyûns ma.iiitclM.nt le troisième grief. J'a.î l
'envoyé aux compag.ni.es et a.nx syndicats des l's
projets .de rëg-Iementation du tra.vaiJ. J'a.t-
'tend.s encore la .réponse des syndica-ts c.t .des
ïédérations 1
J'ai donc le droit de dire que la grève
étajt un 'essai de mob.ilisa.tion revoilutionnai~
re, entrepris dans un but politique. (Appla.u-
diissements.)
M. Bau.ve.ri auiecèdte à M. MiUûpa;Md.
Lasu'tedudéhat >'
On semMe crain.dpe que le déba.t ne
puisse se t-ermiiner'demam., en r.ai.so.n des
.discussions sur les ordres du-jou.r. D.ans
ce cas, la. Chambre siégerait samedi pour
en îi.n.ir et s'ajournerait à jeudi pour com-
mencer Ja, discussion- du budget.
Tout au monda est ptua lour~
Qu'un léger pa.piUon
Tout, excepte l'ajndur
Et le chapea.u LëoD..
"y~~s~
~~miiÊPÊdM~~i~
!2,00!; FRAMCS, C'EST ASSEZ
-Beaucoup d& ses ooHegues ne sefOht proha
btement pas de son av~.
On a. distribu.é'a.T.i]ou.r'd'hui"!iux députés
'une pro-positio.n-de loi de M.-Henri Maître
pjOFtant réduction de l'mdemnité. législa-
tive.
D.ans l'exposé :des motifs,, nous relevo.RS
ilea ptassages suiyajits:
L'a.'u.gnt&n.tation de l'ind~nm.ité pajiemen-
tai.re a suscite, au. ccMTs d,e la. récenta pE!ri électorale,. les phis. vives polemiq.uBs. 'On
a repa'oclif,. dans !es m.Hi.e.ux ajgricoles et ou-
crieais, ~ua: dcpu.t'es .q;ui se sont augmentés, d~e
l'avoir fait. sa.ns d'iseussion, a'io'rs qu'Kl n'eût
petit-&t're pas Éte'.dMncjIe de faire eompa'ûn.aux.eate.cte'usfs q~e le coût de la vie s'étant ac-
cru, i~ était équ'iitaMe. d'accroittra ég.alameM
l'ihdem'nité d.e leurs Kpréaan.tants. On a re-
pfroehé aiUBgi â l'a'ug'm.&utat.ion s&n m.atnque
d'.o.ppoftuni'té et le fait qu'une a. été votée sans
'un (Isb'at préa'Iable. devant le suffrage u.ni.ve.r-
U faut bien peconn&ît.rû la, légitimité de oes
gatef.s.
La CNfMq d.emntt.é 'est, à noh~e avis, tout a'usei .bien fon-
dée Il nou;s semble qu.e ce &&ra,it un bea~
.g'este. de 1~ pa~Ft de !a. nonv~e Chambre, qui
Tui va;udra,H la sympathie pop'ulau'e, de con-
s&nt]r urne d~minuiMon d'e l'Hidemnite dans
~usie iH'o.pca'M.on ralsoirnaN~, a.cceptat)Ie pour
fous.
Iwus posonsà IS.OCC fmamc.s et en eo.mpletaiit cette mesure
paa.' la TiadiùiC.tion du tMjmb~.das d~pu~e, la,
C'haimbrc ferait œuvre sage .et utile.
Cette p.Mp&sition ira, rejoindre les au-
.tres du même genre, soig'neus~nent en-
fouies daBS -tes cartons 'des commissions.
–s<
H faut dtssoudre la C. E. T.
~OUS Djy PUGLj'RSZ-CQ~H
M. M.ùlerând, après le président du coh-'
seil, est venu a.u.jourd'hui. ù, la. tribune,
dénoncer les prolessionnels: de r.agi.ta,tionL
révolutioHna.ire qui, a,' chaque, insta.nt,
.'ttmuMent !a. t.ra.nquilMté du pays &t:
entravent la marche des service.s puMics.
Le .centre 'de cette agita.tion est, on le
sait, la. C. G. T. qui ne manque pas une
occasion de fomenter des désordres.
Le. pl'emi'er, tiiès 1908, M. Pug'Hësi-C.oin.ii,
etablisaant le rôle néfaste de ce foyer révo-
..lutidnnaire, en proposait, en. vertu de la
loi de 1884, la, dissolution à la. Chambre.
M. Pugliesi-Conti que nous avons, pu in-
.te'rview.er à ce sujet au cours de la séance,~
nous a déclaré
Je ~vois avec iMaucoup de satisBaction
qu.e certa.m Parlement et 'dans l'opinMn. C'est ainsi qu'-on
anit paT.reoo~na.Itre qu.eJ'acte te plus essen-
tiel à accomplir est celui de la, dissolution
dé la C. G. T.
Le premier, il y a quelques mois,'j'ai aîm'-
me cette nécessite,'au noni même du respect
de la lo'i de 18S4'sur les syndicats.
C'était a.u lendemain du jour où la C. G. T.
venait d'avoir J'audace d'organiser paymi les
employés 'et ouvriers des cilennns de' fer une
canipagmo pji.'ëchaN.t dêseï'ti&n. en temps de
j~ueiTe,
On voit qu.e la. C. G. T. Était, déjà, en pleine
actuialité.
.Je rens~ la. tribune l'histoire de cette bander
de mia.Ifaiteurs qui eoinprMnettedit, .tour.. à
touir, la:-riehes&e-économique et la. sécurité
.d~ce'pa.ys.
Mais.'moh. inteirvent'ion .porta, surtout sur
,1'a.bsolue .légalité.de la mesure que je ré-
clamais'et je puis~dire que'ma dèmo:hstr&-
tibn &ë- trouva,' -;si convaincante.; que- M. Vi-
.v.ian.i, lui-même; en admit, les concl'u&tons..
*I1-reconnut formellement que'ma-thèse ju-
Tidique eta.it indiscutable et s'en tita pas des
prétextes on ne .peut plus invra-isen-Lb~ables.
L.La. mesure, dit M. Viviani, serait illusoire
dissoute 'aujourd'hui, la Coniédëra.lion se re-
ïormerait demain..
'Conmie si la loi na devait pas 6tm a.ppli-
<}ueepourelle-m.t!mVoyez-vous des juges et des magistrats ar-
rêtés dans leur d~sir de condamner par cette
objection ca.ntd.ense que tout man'aiteur peut
devenu''récidiviste.
La vérité, c'est que les g'ens de la C. G. T.
o.nt é.t6 touj~UTS soandaleuscme'n.t protégés pafr
nos gouv~ermants.
'M. Viviani.ne s'e&t-il pas vante, en r6pon-
dailt a'M.'Lauche, au dé'Imt de cette Mgi&la-
tui-ë; d'avoir protège la. C.G.T. contje M. Des-
cban'elet..moi? 7
-M.- Coc.Qd'y n&-m.'a-t-il pas' lui-même' t*erùse,-
d'a.pplifju&r la. loi du tnnbre a'ux abonTiinables
Nous allons bien \oir s.i la C.G.T. va. conti-
n'uer à violer toutes les Ioi&, si l'on va tolérer
plus loSgtemps que le sytidicalisme. puisse se
confondre a.veo l'a.~mrc.h.ie, le sattottLge ût l'an-
tipa.Motisme.
La. q~UtestIon a été déjà posée par moi. des
1908, fj&va.nt la CiTR.tnbrû je crois qu'à l'heure
présejt.t.e elle e&t 1~ plu.s urgente à ré.so'.udre
et nous attend.ons la décision du' gou'v.erne-
men.t._
Rappelons que la. Chambre a,ura à &e
prononcer, à l'issue- d.u déba,t, sur un ordre
du jout'réclamait'la, dissolution de la.
~.G.~T.
--J~
AU' RUXEMBOURO-
M., Moms dèmainde à .Interpeller ..1-é' 'mi-
.nisfre des tpa.va.ux -.puMl&s..sut' '.la.ca.t&s-
~rophe d'e~Sa.ujon. La.' da'te d'à la .disc'us-.
~sion sena. 6xée- u.Itéri~.u'rem.~ntt
L'ordre .du jour a.pp.e'Ile I.a, diitscussio)').
d'uM pToposdti'Oin. de M de M. Emitle Cha;u-.
temps't'en'da.nit 'à']a, rév'LSMn de lQ.;Iégjts!
,tion_des .eta.Nis'&emen~s .dajig'etr.eux, m'sa.l'a-
,b(MS .ou. incommodes..
~~TO~R OU P~RLEMEMT
t.e tarif des imprimés. Par voie d'amen-
dtement au projet do loi p.ot'taN.tnxation du,
bmdg.e.t gémeit-al .do r&xerci&e 1911,- M. Gï0.us-, `
sa.u, daputë, propose l'article additionnel sui-
vLe tarif postal dies imprimés est a-ppU~-
caMe ù, la, copie, d'im.pirimer.ie €t' aux épreu.v.es
d~iim.prim.erie.D-
La potice mumcipate. MM. Messimy et
Ste~g, députés de la Se.ine, .viennent da dépo-
'ser.surlebuj'.e&u.de la Chajnbtre 'uin amende-
ment aiu budget des.dépenses a,ya.nt pour ob-
j&t de .rétablir le' chintre-primitii'du gou.ver-
semsnt à la, subvention dé-là. Ville d& Pans
.pour Ia,polic'e 'numicipale..Ils demait'ident
d'a'u.gmenfter le ci-édit du. chapitire' 53 d'une
somme dB.SOa.COOfram.cs et do porter le total
dudit ehapitTe au chiSi'e de 13.3S3.13S l'r.
M. Bfiand et ta gfève.générate. Tous les
dtéputés .ont reçu n.ujoucd'hui sous pli per-
sonnel 'un ex.empla.i.r.G d'une brochuit-e conte-
na.nt le d'.scourspromone.ée.n 189.9 par M;
Rrla.nd.sur la. grève générale a.u'Gongrës du
P''aj'fisoc.:a.Ii5te.~
L'Union répubtioainë duSenàt. –On nous
ëotnitnundque'-l'fi'diM du joui' suivant':
la pt-é-sid~enee de M. RaJtier, donne son efntiëro
approba.tibn. !a.ux mesures .prises psr !e .gou.ver-
nem-ent: pour. Daipe c'essefr la, gire.ve des.' che~
mins de l'er et compte sur lui pour.pre-ndT'e les
-mesures nécessa.i.res en. vue .de. prévenir la dé-
sorganMation des sei')iees publics et empêcher
le retour des "faits-qui. ont s4 justement "ému
le. pays.)) n
Dans tes groupes. Le .groupe de la, gauche
dÉmoc.ra.tique a deerdë de dojmer son entier
ap-pui au gouv&rnemen't dont il a.ptpl'ouve les
actes et les déclara.tioBs.
Le groupe prog't'es&iste a, .également décide
d'-afp.pro.uver la. politique du go'uve.rmem.ént.
~~M~tÊi~
~s
PENDANT LA BATAILLE
II est aussi ~difficile, à l'heure où j'écris,
de prévoir le sort de la bataille engagée à
la Chambre des députés que d'indiquer
d'avance le gagnant d'une course au trot.
Les fournisseurs de tuyaux parlemen.tai-
.res.nous apportent chacun leur favori. II
y en a, même qui nous donnent, M. Clemen-
ceau gagnant et placé, revenu'exprès des
Amériques pour modifier !e proverbe latin
« La, Rocbette tarpéienne n'~st pas loin du
Capa-tole )). Quant à moi, je ne mettrais pas
cent sous sur n'importe'lequel des concur-
rents en présence..
La. fumée nous empêche donc de voir le
dév.eioppem&nt de '.l'action, et/engagés
comme.nous le sommes, nous sommes' fort
ma!! placés pour juger de F ensemble.
H ne fa~it cependajit.pas~perdre de vue,
au ntuieu de tous les dérivatifs qu'on es-
saie de nous tancer, dans les jambes, qu'il
n'y a, au demeurant, qu'une s&ule question
qui comipte. H s'a-git de savoir quiTemppr-,
tera. d,u partfi de Fordre et de !a Hberté ou
du parti de la révofjution, avec le Bloc, !es
loges maçonniques et la C. G. T.
Les circonstances ont fait qu'un homme
est devenu le représentant de l'ordre et de
la. liberté. H est attaqué, a ce titre, sous des
prétextes qui ne sont que des hypocrisies
il doit être défendu en cette qualité, alors
même que son passé ne nous inspirerait
qu'une médiocre conBance pour son avenir.
A chaque jour suffit'sa peine sous ce ré-
gime parlementaire, où )es ]ong'ues préoc-
cupations d'avenir sont interdites et où l'on
a".déjà-assez de peine à vivoter au pe-
tit bonheur.
Ce n'est pas .de.!a très haute politique'que
j'undique ici'et je. n'en suis. pas .plus ner
:pour cela. mais j'offre an la.pin .à celui qui
m'indiquera, ie' moyen, daas.']'éta,t 'actuel
des choses, d'en iaire une mëiHe.ure et. une p~
plua proutable. Íe:ii'e 'une et une .J
pyofitubl-c.
ALCESTE.
Le$ TrS&unaux
~X
M ~ROP.RZËTË LZTMJ?AZRÈ
Poursuite en contrefaçon a propostte deux
tivressurBaudetàire
M.'Engëne-Crcpet père pt para.ître. en'tSS?,
)m omvrage sur. Cnafries Baudéla.ire, dont
son aïs,. M. Jacques Crapet, donna, en 1908,:
une seconde édition..
Au deM de cett~ a.n.nee, MM. Sèchent Ber-
.ta.tit p.uMiëMn.t, dans la, CoHeeM~K dM Me~
aKec(!opoète.
M. ,Crëpet nls .consfiata, que ces dern.i&rs
a.vaMnt fait des emprunts à Fouvrag'e de son
père et, découvert &vec l'éditeur, A. Messcin
mteinta un procès à MM. Séché et Berta.ut,
ainsi qu'à-l'éditeur Lonis-Micha.ui..
.Lo procès .& été plaide aujourd'hui devant
~11" chambfe correc.tionnellû.pai- M" Edoua-rd
.Mack pour lu demandeurs et pa,r M° Gem'o'es-
Ma.illard pour tes def&nd&T],rs
? .&Mrg.es Marnant a donné lecl~re de
l'étirés de M.M. EmUe Fag~et, JnJes Clai-e~e et
M_&s Lemaitre, qm sont d'a.vis qu'il n'y a
.nuNement con.tj'efaçon en respece.
-Avant les plaidoiTies, on avait e.nbend'Œ M
A!iiBaAMMaii-e, les a prëtÉtis à MM. CMpet, mais
ne I~s eut pas pfrët.oes a. MM. Së.ehë et Ber-
taut et. MM. G&oj's'es Bo.nrdo.n et Henri Chan~
tavome c~m ont déposé en:J'aveur d€. M. Ct~e-
pet.
J'u'g'~ment à Imi.ta.ine.
LATOXyLZ~E
Poursuivi pour fabrication et vente desefums
te docteur Lorot est acquitté
M. le docteur Cha.i-les Loro.t, 37 ans, etajt
Pp.uM.u~i, oëtap~es-midi, devant la dixième
ctiamht'e co.rr'ectionn.&U.e, so,u.s- l'.inc~Tjpa.t.io.n de
fabnca.tion et. vente de sérums 'thérapeftiques
:6ansa,T.tto'i"jsajtdon.
.\M. Cu'~g~lard,'d~Teeteu~ de l'Ecole de Phar-
ma.ci.e,;est:.v~n)u.;a;fnimec q.u& M. I~frdt fa~rl-
~quû'e.t vend, sorus le nom.~e *rûXyiinea "un:
?s6i'um an~tutûrMieu.x composa de ù'o.is su.bs-'
,tanc 'ajtU~aptococciqMe, p.~vana.nt t!~ l'In.st.~m
P'asM.Lm' de.PaTis, et d'un tmdaiÈmcBBT.am ve-
nant de' l'Mst.tt'u.t Pna: p'as voul-u..t'eve!~r le nom.
M.- Loro. a répondu: qu'il n.e yenda~t: &on:'
sérum .ni a.~x jna.ta.des, ni n. ses. coMreres
mais que les UijectiOtM qu'il en (jjonna.M était
'comprises dans le pr.ixgiobald.e vingt îra.nies,
le''uel représente à îo.rîait.Ie tr-ait~ntent et les
co.nsu].to.tlons. Qu.ajit- a. la fabrication la com-
position même de sa toxylin.e montre qu'elle
n'~st point faite'par lui.
Le tribunal a rendu un..jugement d'aequfi.t-
téinent..
~« 'Attendu; que la loi ne vise que :€ débit
des virus et-serums,
Qu'il parait qu'il y a eu dams la ca.ùse un
soi-disant traitement ne tombant pas sous
l'application de la, loi: N
LE SYNDICAT DES.POSyjfBBS
Apres te tribunat cèrrectionnet, ta Cour d'ap.
pettedëctareittegat.
Le 29 .jUJ.IM de.Tnj~r, ia, ne'aviëme cIiaM)i)N'a
du tmibunal coN'ectM.nn'el c.onidamnait des pos-
tiers-a. seize-n'anes d'am'etition iHe.gal~ ~'Tjtn syndicat, et .'nMnoncai.t, en
ou;t't'e.Iadi&So.I.u.tMnd!e<:&&yn'd'iea,t.
L'affaire vMnt de r~venh' d&va.nt !a neu.vië-
me ohambro'de la- Cour, presMee par M. Ca-
lrat:
Apres pitai~oM-iû de. M" Jacques Bonzon,' I'(M'-
'ret a, conaii-me le jugem&'T.t-'d.u.' 29. juillet.
LA CHA~E-AUX:Ptombiers grévistes condamnes pour avoir
niattraitë des osmaradës non grévistes
Le 1~ août, une. ~cene a'ss.sz- sauvage de
chn&se aux a renards !) eu.t'Iieu dans le quar'-
tM? Piopus :,des plombiers non gTevjstes fu-
rent assa.iUis, a 6 heures et demie du matin
par dos. grévistes et-.conduit& de force à la.
Permanenice,' rue du Sergont-Batuchat. La, on
]es plaça sur le ban'c.d.'es <' ja.umes )', en le.s
iin~uria, on les fraippa, on les menaça, en.Bn
mMi.
Sup ptiainte des ja'U!nes'!), on an'ëta. trois
grévistes Louis Binon, 30 ans Octave Man-
ge.ard, 31 ans, 'et Fërne.nd Gila.n'a, 19. ans. On
ne'put metti'c la. main. sur les plus acharnes
des loups ni' sur le 'président de la reu-
nion.'
Cet après-midi, après plaidoir'ie de Me Geo~-
'ges Maura~g'~s, l.a. neuvième eimmcre corre.c-
tio.i'melle a. acquitte Man,g€.af(l Gt condamne
Pino.n.à ]5 .jou'rs de prison e~ Gi'Iainl à S jours
avec sursis.'
A L'jNsy~ucrio~v
Les fraudëa etectoratea à ta CuactetOMpe
M.. Gautret, gcuvem.eur de Ïa. Gu.a.dcl.ou.pe,
va r-entMr en France et sei'a. emté.ndu. par ?J. le
juge d'imstrùction .Bouis'sou, dans .la, pl&m.te
pou!r îra,i]:des électorales déposée contre loi
par M. Bojsneuf, concurrent malbeur&ux de'
M. Leg'itiKi'us a.ux dennères élections.
B~issOïl ctébarcj[u~ ?
L'attitude de M. Bn.sson. a, la, séa.B)ce fte.
reo'i'tl'éé lui coûtera. vraiaAmb!.aNemûn;t soK
piège de.présMent. La, Gha.mbre. presqu-e~
emti&re''nL'.â pu, e.n'eHet,consulter saoisun/
écœ.ur'e'ïnent profond ]'eM&o.j'raget)'Heiit' qu'e
pa.r son sHeiK~'il a.pportà.~t &ux violen'ces
des.combistes.
Déjà o~s~o<;cup& do lui .d~mer u.n suc-
cess&ur et H. s&mMe que t'a;cCM'a soit fa.it
sur !e' nom. de" M. Eti&:i'ne. Qu'e!qùe .soit
son sùccess.euir, M. Brisson ~n'a plus qu'à
pUer bagages. (LMPah'te.)
UaBipI~ëde ''dgbpou~aFd~ H
.M- ~O~y~?'
La t!istribM6ion < des Sports poputaires. Un ittustre
taureat.
!L~mphitMâtrû Riche.Uéu était comble
.cet a.prèst-midi et, &ul' Les gradins, a/vaient
pris pla.ce de nonibreux collégiens, aux-
quels la. Société des Sports populaires dé-
cem.a.it ses récompenses.
La cérémonie, .très simple en eHe-meme,
ména.ge.a.it aux assis.ta.ats une surprise.'
.En effet, parmi )es!a.uréa.ts, 'en tête mê-
me de. ta liste,- ngur.ait' l'a.ncien. président
de. Ia._Hépub!iqùe 'des Ei-ats-'Unis, M. Roose-
v&It.
,M..R&Osevett -fu~ proclamé ~tii.u.Iaii'e d'un,
dfplûme, celui de :< débi'ouitla.rd')).
Pj.da ee furent Je collège Stanisia~ ~es !y-
'~ce~s Michetet et Henri IV qui obtinrent le
~pins grand nomËre de récompenses.
Avant l'ass'emblée générale, conohe nous
.restions encore sous l'étonh'&mënt ~d'a-voir
'vu proclamer le nom du président Rbose-
vdt? M. BieM.e de. Coubertin. noua dit en!
'sburj.ànt
–-Nofre société de sports'est destinée surtout
à récompenser les hommes, les jeunes gens
qui, en pratiquant les sports tels Cfuc la boxe,.
la. lutte, l'escrime, l'équitation, ta natation, ne
cherchent qu'à .acquérir les moyens cLe se dé-
tendre, personnellement et d'être utile a leurs
semblables. Nous ne voulons récompenser en
eux que les débrouiUards
Au. cours .d'un .voyage que j~ fis aux Etats-
Unis; je fus reçu à la Maison Blanche, dont
l'hôte était 'lors M. Roosevelt.
Je soumis au président le programme d~
mo-tre société. H s'y intéressa, et a brûle-
pourpoint's'écria
Mais je veux pas&er cet examen, moi
aussi.. Je crois pouvoir' concourir et obtenir
ce diplôme de
M. Roosëveit sera, cont'ent quand U rece-
vra le bienheureux parchemin.
En Queiques Mots
Des incidents ont eu lieu cet a.prës-Nndi.
à l'Odeoin, p&ndant la. conterence de M. Fau-
.chois, sur Racine.
< A Reims, on a découvert ce matin dans
un bois le cajda.vre du garde Baillant. On croit
à un crim'e.
Une trombe d'e&u s'est abattue sur Per-
pignan,. rendant I)a eircula.tion dif&cile.
<~ Le vapeur Louis de Marseille, a.
coulé.-L''e'quitpage est sa.uvé, majis la cM'gaison
'e&t complètetnent. perdue.
Les souve.ra.ins allemands ont VMité ea
ma.tm l'Exposition de BruxeJ~s. -Us ont (M-
j&une a.u château de La.eiKn. Lle'prin'oe'Victor'Napoléon..
-<~ Le roi d'Italie, accompagné d~ duc'
fl'Aoste, s'est ~mba.rque à Naples à bord d~
I'07'/co, M Y~i visiter'les région~ ravageas.
< Le~ corps du ca.p.itta'në'Màdiot' arrweya,
Ua nuit prochaine a Sc~y-snr-Saône où les =
obsèques auront lieu samedi -m.at.iii S. dix
.Heures.
o.Un induat.riel aMema.nd a. a.ëh.eté', a'uix en-
chër.&s puMiaMes, à Roche.fort, dau.x vi~nx
crois&ur.s, atu'prix d.e 489,000 Branee.
Le tribunal maTM.imû dB Tonton a coin-
damnë. à tTOis nMis de p.riË6n avec auMis u.n
0'uvrie.f du port int'u!!pÈ fie vol et a un tnois
un au.t M. Briand, préside:ut d.u. Conseil,, a ref/u ce
matin M. L&pine, prsJet de police.
L1~!DE~T~iACH!~STES
Les maUnéesdtu jeudi n'ont pas été
trouMées
Alors qu'ils ven-aient d~ s'e d&clar&r sa-
tisfaits des concessions que le'ur a.va.it gë-
néreusem~nt consenties M. Albert Ca.iTé,
directeur de l'Opéra-ComfIqnB, les machi-
nistes syndiqués se sont. deux heures après,
oh le sait, mis brusquement en grève.
Le directeur du théâtre d.e la rue Favart
.n'hésita pas et ayant licencié ce personnel.
par. trop exigeant constit'ua.. ai&ém.ent une
équipe de fortune, grâce à laquelle la. re-
présenta.tion de AMe .BuMe~ put, .hier
soir, a.vmr;.Men sans iheiidents..
A la matinée de cet après-midi cepeadan.t
les Tnaichinistes. syndiqués avaient' laissé
eniendre qn'.ils prendraient leur revanche.
Ils s'étaient réunis ce matin à la, Boui'E~
du Tra.va.il sous !a, présidence de M. La-
marre, leur secrétaire, et a.vaient.p~Ts d.es
résolutions qu'ils gardèrent secrètes. et
ni'appliqfuèrent pa,s sa.ns douie.ca.r ie Bar-
&ïet' de SemKs, que l'Opéra-Comique don-
.na.it en matinée, fut j.oue avec le më.m.e suc-
ces'qu~ de coutume.
Les machinistes qui .eurent, le geste jnat-,
tendu et inopport.un' en auront' étë pou.y~
leurs irais. La, direction dé l'Opéra.-Comi-
què en a.pris son parti.
Ajoutons que dans les autres théâtres !&s
matinées du jeudi n'ont pas été t.r&uMées.
Sa~rpe M~aaie à Mars~Ue
Entre grévistes etnon grévistes. Ceux
arrestations
Ma,rseiHe, 27 octobre. Bien. que dans'
un meeting tMMi hier soir à la. Bourse du
Travai!, les charretiera, les camioD.neurs
et les chargeurs aient a.ccImYté ta continua-
tion de la. grève, la, Situation. a'eat a.méMo-
rée ce matin..
Plusieurs gros entrepreneurs oDt réu&si
à .faire sortir leurs attelages avec un nou-
veau personnel.'Les. voitures sont et.roite-
menit surveillées par la. policû et la gen-
darmerie.
Une bagarre assez violente a éclaté co
.matin entre grévistes et non grévistes, à
l'usine à gaz de-la route d'Aix. Il y a. eu
des Mass.és de part et d'autre et deux ar-
restati&ns bnt'été opérées..C'est le seul inci-
dent, de la'ma.ti.nëe.
Lres-'dock~rs sont t6u.s à. leurs chantiers
et les marchandises commencent & être~
-enlevées.
Le maire a re'cu c&t après-midi des dé'ë-
gatio.n~ de patrons et de charretie.i's.
~Congres de !a Boucherie Fran~se
Le Congres de !a boucherie s'est teriniHé
.aujourd'hui par l'assemMée pléniere, sous
la présidencs de M. Georges S.sua'in, pré-
sMent du Syndicat généra.1 dû iha, bou.c'iMl'ie
fr.aj-i.ea,is~.
Un gra~d Ba.nq.u'Gt) présidé pa~ M. Jf.a,n
Dupuy,' mmiatre-du -commeot'ee, .r&UHiiTa.
un'e derniene 'fois ce sotr !es .co'ngress.iste.s~
r Za P~i?~OMS ~S AM~M~ cA~% pW~Ct-
pœM~K& a)~ &~MM~M~a
~?'C~ ~OMS
ë~t& .k
tEHCQHE UME MGTM
Mt.AVtATtOM
Rome, 27 octobre.(Dépêche pa~icù-'
.itiere.) Un accident terrible viemt de ~ë
produire a.ticantp de GeHtocelIë. Le iMute'
~ajitJasaSagliatti venait d'exéc.uief un~
grandiose vol de Huit tours de piste'lors-
qu'en effectuant une vive descente en vot.
plané on vit tout & coup l'appareil s'abat
tre sur le côté et venir s'Écraser eur ]~
sol. J
On releva. Sag!i<;tti dans un triste état,
:it râlait et expira pen.da.nt qu'on le i.ra.ns-
portait en auto à l'hôpital. Le docteur c~'
constaté une fracture du crâne et de la.
coionme vertébraJje, ainsi que des deux iam''?
bes.
L.e lieutenant Sag-lietti était âgévingt~sept ajis. Il faisait, partie du corps;
du génie'et avait été choisi, pour formel
le corps des aviateurs militaires. Ses pro'
grès furent rapides et. a diverses reprisea.'
:son audace souleva, ~admiration des offi..
CMrs instructeurs.
JLo !~a~ af~tt ~F-s
Bouy, 27 octobre. (Dépêche par~ct~
t:ë)'e). A l'école Farma~i, !e ininis.t.re de
ta. guêtre des Etats-Unis, accompagné pai'i
lu généra Groijra.'n, comma;n)dant du ?
corps, a. visité en détail les .at.&Liers Fa~
ma.n a.u camp d& Châlons e.t les ha~ars
mi'Htaure's. Le fiitsutenant Maiiilef'er a. em-
mem.é le miniist.r.e.su'r plusieurs toua-s, .efn-.
trë 100 ~t 120 .mètr'e.s de hauteur. Le mimis-,
tre s'est déclaTé &noha.'nté de sa visitt.ë e(,'
du-voyage .aëa-ie'n. II n'a. pas caché .son
pmjetdefah~in.trod'ulTa rappa.l'eNPa-r~
HMfn dans l'afmtéë .aiméricaine.
Le lieutana.'nt Rémy, lecapitam'e. B'a,~
Imsky.et l'ad~mda)n.t.Mén.'ar.d ont ex~ut~'
.plusieurs vols ~rprë&e du. nlinist~
"Jr~
~VoMs do?M!OMs en ~o~téTKe p~e, )'K!gMe ~po7'Mt)e, i'e~ci'aMem.e?~ o~tCM! et ~e/~
Mt~~ de !a cm.qMtéme Co?~e M: Co)'do7!-Be)Mte~ (îes bttHc'M~, (~o?~t ~e ~e/?a)'{'
a ~ë (ïo?:Kë « Samt-LoM~s €< ~K.e !'AnM-:
rica, II (ATHën~te) rcntpor~e!&me{?'es.
Ce ~en&.redii 2S oeto-brû, à 7 !i.. 1/2, le bûtT)'
c'h'ajison!mer Augustin Mafrt.ini inâu~urtipa, '16'
fajub. Moj~tmaa~ta.~ son ca.ba~e!t {e Gyc~t ~e
S~' av~c ses cama-i~a.desiesc'h'atnsonM.ersPM)-
!'e /<-HK. DomMUM, jr. C/Mrto?t, 7eaK ~tMti-of,
B7Kt!e Dfy-ra.?K'e. Des?' et aiT p'iano le cûïn.p'û.-
.aM~uf -4!M!' Mtn'zo, M' JfMa jperrut, spécial
m'eut efn~géepo.'uo'j&uer la tCm~Ma~teKKtfe~
gramme tout de fintess.e et de g'alte.. KUit dout~
qu'ûc'tauTû iMMs pTés.e.h.te.T avec son habituelle t'a,coin tre a:nd MaT't'ini .n'o-btienne la plus gsEa.nd' Stitc-e~
Ma.mp8s à !ssî-!es-Mim~
EN AEROPLANE
L'a.v.na;t'eur M.altieu pilotant un bipia.
HenNF.arman, moteur Gnome, et ac.com.<
pag-né de l'élevé Paumier s'est élevé de!
l'a.é.rod.rom.e d'Et.am.p.es à midi pour gagn&jc
I.ssy-les-MQuIin.éaux o.ù il a, atterri, à.u.n-e!
heure quinze exactement, après a.&h''dou-
blé la Tour Eiffel..
Mallieu nous a. déclaré avoir fait u.n:
voY~age parfait. L'altitude moyenne fut, da
700 mètres.
Ajoutons que ce sympathique aviateur
partira. samedi matin, pour t'enter de ga.-
gner le Grand Prix d'a.via,tion. Paris-
BruxeBes et retour..
D~M~ .BraiMes
AU.KJEŒMLIN
Un nomme. Han.ri Vanée, âge de 51 a~j[
de.me.Uira!nA 10, rue du Bel-Air..a:u Kt'e!!)~.
lin, ta, a'u souT~i d'une discussion, i'~a.ppé à'
la, tête d'~m c&uip de hache le nommé y\'eH
La-piteiTe, 47 a;n3, son voisin. Ce derniet',
qui. a. eu le crâne ten;d.u, a, été t'i'a'naportë
à l'h'osrpice de Bicêtii'e dans 'um état h'ea
g.raA'e.
.'Le. comimissa.h'e de police s'<9st rcBjd'u. :t'
l'hôpi)t)aJ[; mais n'a, pu int~a.'iro'g'&r 1)G b'IieSNc.
-L'cnq'u~ te se poursuit..
A SAINT-MANDE
Une rixe dont les suites ont été tragiques
puisqu'elle a. ca-usé la mort d'un homme!
s'e&t déroulée au cours de la soirée d'hier
vers neuf heures, dans des circonsta.nccs
peu banaJes, sur le territoire de la. cûm-
mun~ de Sa-int-Mandë.
Cinq à six voyageurs qui se. U'ouva,ia l'impériale du tramway Vincennes-Porte
d'O.rleajis, remait-quèrent d&ux. individus
qui se disputaient avec ajnimation.
Alô.i's que le tramway ee trouvait déjà'
engagé rue dé la-RépuBlique les deux a~
'tagbnistès 'en vinrent a,ux mains.
L'un d'eux, qui avait a. cotc'do lui un:
large chapeau de cuir, analogue à ceux
dont se sei~'ent les forts.do la halle parais–.
sait doué d'une force prodigieuse il saisie
tout a co.up s&n ad.vei-saire à bras-ic-corps
et avant qu'aucun des voyageurs pu s'in"'
terposer, le précipita.par de&s.us la, balus-
trade du tramway.
En même temps, l'agresseur, bouscuiJa.nt
plusieurs voyageurs qui essayaient de s'in-.
terposer, descendit du tramway en. marcha
et disparut dajas la nuit.
Le conducteur après avoir fait arrêter
la voiture, se porta au~ secours du voya,-<
geùr qui gisait inanimé sur la, chaussée.
Devant la. gravité dé son. éta.t, le Mess~
fut transporté aussitôt à l'hôpital Saint-!
Anto'm.e.
M. Gaubeft, commissaire de police dé
Vincemmes. fut .informé et .ouvrit une f.a-!
quête malheureusement l'identité -de 1~.
victime n'a pu encore être établie.
Le sigHtalemejit de l'agres~eTir a, cté e~
voyéà'Ia. Sûreté..
La victime a. succombé ce matin à une!.
fracture du 'crâne. Le'corps a.. été dirigô''
sur la. M&rgue, dans la matinée, .aug: §Hg
'Tautopsiet
V'. 'i~s~ y',
s~
i~~ M~~ ~M-~
ÈM!LE DE G1RARD!N
FONDATEUR
A.BO~~raE!M:EITTS
Trofamois.Siïmci).UnMt
'PAMSBT DEPARTEMENTS. 6fr. 12 fr. 2-4 fr.
.EïRAKaEn. 9fr. 18 îr. fr. 3Sfr.
REDACTION ET ADMINISTRATION
~4, rac Montmartre, Par!s (2')
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Rédaction: 101-69,102-SO. Administration :10t-71
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T~)<.phone,3a!s:
aMacMon:101-6&.102-80.'Admimstration: Ml-7~
L'Interpellatlon Dis~ours de M. Millerand
liq --
C~Mtf~E JOMR~f CES Mr~PEtt~TM~
REPOND 6~~
.s~
H fait !e procës de !a Grevé des Cheîninots
Deuxième tournée d'interpellation-
Les socialistes n'ont pas désa,nné ils
sont au grand complet, mais les députés
du centre sont moins nombraux que ma.rdi.
M. Viviani est ve.n.u d
mer ses sentiments de solidarité.
On. remarque. dams l'hémicycle M. Brizon,. ~i
-sooia.liste, qui-distribue.à ses collègues une
petite plaquette. Ce sont les discours de M.
Briand su.r la grève générale.
M. Brissdn ouvre la séa.nc'e. D'une voix
Éteinte, il lit divers projets de loi d'intérêt
toca).
3'out de suite l'inte-rpeUation conunetiee.
M.ROGNON
et t intefvention des soMats dans tes grèves
M. Rogrbon, socIaMst'e, parle Le piremier
sur l'emploi des soldats dans la grève des
chemins de.fer. II ~proche a. M. Brian~l
de s'être lait c(mserva,teur_api'Ès a)Voir;et~
'rëvolutionnairo, et dit que la meilleure
propagande'en fa,veur dé l'antimi.Iitarisme,
c'est, d'avoir jmhiB..Les troupes au service des
Compagnies.
-Le. députe du RMne lit, les .circulaires
adressées pa~'l.e mui.istre d& la guerre au
moment d'à la, grève il estime qu'elles
sont en contradiction avec les règlements'
intérieurs.
M. Rognon. Vous ELV~z,' M. le ministre,' en
irrretant arbittàu'emeiit les tra-vailleuirs, res-
susciter les lettres de cachet. (Applaudisse-
ments sur les ba'n.cs socialistes.)
L'orateur examine ensuite la situation.
taite à l'employé révoqué et cependant so'u-
aus aux réquisitions de l'autorité milit~Lt'e.
I) y a là, dit-il, une etramgo contusion de
pouvoirs..
M. Rognon. Oti a; puni comiiTe nisou-
mis des iMmmT.e.s coupables seulement d~voiT
d~e;!H];u. leurs droits à l'existein.ce. Quel nie-
puis amdacieux des prmcipes rëpu.bli.ca.ins 1
(Applaudissements à l'extrNnc-gauche).
Si vous n'aviez pas eu affaire à. ces hom-
mes d'ordpe que sont les cheminots,' l'élite-du
prolétafriait, vous -auriez eu de graves inci-
den'ts à'c)'epl~rér'!
Commenit pou.vez-.vous prétendre a.vair le
droit de tra.usfofmier en' soldats (les travaH-
leurs qui cosseraieBt l€ tua vail," alors qu'ils
ne feraient qu'user d'une faculté, accordée par
uno loi impériale ? ?'
VoMS poutvez restre.m.dre les libertés consti-
tutioims!les, vous .n'empêcherez pas les tra-
vaiMeur's de s'organiser. Je vous jette un
t)eA du ha-ut de ce'tie Iribune.
En contin.uant ainsi, vous rendrez la Répu-
blique intolérable a. la classe ouvrière et ces
messieurs dé la droite s'en felMiteront.
~M. le Président du Conseil eta'it autrefois d,n.
-côté de~ a loups f, il'est mamtei'Lant du.côté
.des chiens B.-Tajit pis p&u.r lui (Les socia-
listes trépignent d'enthousiasme).
w~
~M. (L~TEM~~
ptaMe ttndutgence pottr )es gr6v!stes
M. Caste~n snecëde a. M. Rogn&m Le
-député de l'Aisn-e vient plra.ider les ci'r-
constamcës a.t.ténuajttes' &n faveufr de's ou-
va.'iers poussés àbo'ut.jM-r Les ït'&fus réitérés
opposés à'JeuTS d~ma-ndes.
Il deman'de a'u gouve'm."me'nft d'à ne pas
être impitoyàMe etnjver.s les ouvrier's et de
faire compreiMiTe aux Compagnde.s q.u'el-
j)ea ont eu-de lem' côté quelques torts.
M MÏLLERAND
cenonce )e p
M. MiUeira.in'd Lui succède.
'Le ministre des trajv.ai.jx pu'Mics vient
présenter q'uie'lqu'e.s préci&io.ns sur l&s di-
vers po'mts to'uchëa a~ant-hieT pa,r M.
Brmmd.
M. Miiterand. Si Les Com.pa.gn.ies ont re-
fusé ~SM entrevue colle.ctive. avec les OTj,vrier&,
is'est qu'il y avait d'abord a établir les points
smr lesquels on pouvait engager la. eort've'i'sa.-
t.ion.En avril d€Mii.&r, la Fe.d&rait.ion des ehauf-.
JûTjrs et m.éCELnici&'MS x.vait demande la prem~è-
'r'e en.trevu.e. générale. Nous a,vions, M. le pre-
sidaD.t' diu Comscil et moi, dèc.la.Të a,Ttx délé-
gu.es que noTJS préparions ua projet: rnspiré
'Td,e I&. lé~tsia'tion c.a'n.a~~nno et anglaise, et
iMms aA'M.ns pfroa~s d'Nitarven.r a'~pres des
.G'o.mtpo.gn.ies en. \'iue d~ pourpa-t'Iers a. ou;v.i'ir.'
.Kous avions même oM~m des résultats pc&i-
tifs de la. pa;rt d~s Compagnie
M'ais des la. pr&mièi'G'heure, le Gouverne-
ment s'est trouve en'pre.s6nÈ.e d'actes de ea-
botage, exécutes d'a.pi'6s un Dian convenu
d'av'a.nce. (Mm-mures a. r'Gxtrêm.e-ga.uche:)
Le plan de bataille existe; je vais vous
'en. domMr tenture.
Le mmistre lit alors l'es instru.ctio.ns
tadressees aux travailleurs par le comité
de sa.boi.a~e, recommandait des destruc-
tions intëllige-ntes, c'est-à-dire de rendre
inutilisubles les aiguillée des sémaphores,
jeic.
'Ce fMtum &st rédigé par M..Rena,u.
M. M!)te)'aftt.- ~m'~ue M. Bria.n.d qua.li-
flait de mouvement insurrectionnel et -d'at-
tentat crimj'nel,. ceMa grève, il n'exagérait
ri~n. (KouveIIes interruptions sur les mêmes
bagnes,)'
II laut.'qu.e les travailleuïs des chemins de
t&r connaissen,t.,la vérité. A dix jours de
la grève, il n'existait pas une revendication
'sur laquelle put s.'eng'ag'er~un débat serieuy.
(Exclam.at.ion.s a. l'extrêmé-gauche.)-
L'HMma.)! a. fo.mrul'ô c'e~.re'ven'dj.CQtious I.e'
jou.r de la. déclarati.on de la grève d'u Nord
aUigmE~fa.tIo'n dès salaires, rétroactivité 'de~
.Tet.raltes, reg'temej'Ltat.Mn du'.ira.va41, repos
Jtab'domada.tre .et 'c.bmmissionneme~nt de. 'tous
"~s employés avee un minimum de 1,750 fr..
Examinons ces revendications. Le relève-
ment des salaires a cinq îi'a:ncs, à Paris, ëifait
'Mco.rdë pour le mois de janvier 1911, et c'est
te 11 octobre qu.e la grÈveeela.tajt.
nés le mois (M juin, &U!r'l& reseau de iMtat,
la pièce de cinq îrames était allouée. au për-
somuel parisien tem'po'r.aire qui, a.vant, ne
touch'ait que 3 fr. 75..
Qu~nt aux ouvriers payés au mois. pour
leur donner satisfaction, il faudrait 2'3 nul-
lions.
Le ministre explique nJûrs tes moyens
qui ont été arrêtés pou.r arriver à domner
c.imtq ~'ânics a;u: .nio.y~m {l'aJiQea/timTa. sutppté-
QientaiTes.
M. Mitterand. Pou'r le Nord, te même ré-
sultait Sut obtenu, pa.r nMs 'sodins. L'E&tft le
P.-L.-M. pa'iMnt des enga.g'eme.nts pûu.r le mois
d.e jainvier prMihajin. D'où il résulte que' la,
grève a ée.l'a.'t.é sur l'es-de~ux resea.ux Ëta.t et
NoTd, qui.a.v&ient obtenu les oinq &'am<;s..(Ap-
pl'a.udtsscnients ou. ceatre et u. gaueh'&.)
L'e ministre passe ensuite a, la. deuxième
revemdica.ti&n. Rétroactivité des retl'adtes.
M. Mittefand. L'aTHHMme Chamb.re a.vait
déclare par ciTeur que la. loi de 1909 était ré-
troactive. J'a-i expH.que que c'était une mter-
pt'étatjon fa.ussë: 'La. Chambr'e! a persisté dans'
ses vues, a~u mépris du teste même. de la
.loi. r
J'ai expliqu.4 qu'il.y a.va.it lieu de prendre
des mesures tra'n.sito'ires les rëglemeinjts fu-
rent soum,is a.u-x ouvriers, et ia. veiMé même de"
'la. grevé, ceux-ci sa,vaie-nt qu'on he pou.va.Lt
rien'~aii'e avant le 1"'janvier Mil.
C&JTinaiss&nt cela.quel piTëtèxte ]ës'm&n.eurs
..a.vaieint-il.a 'de décorer -la. grëye p{)ti.r- 'oBtenir
.là r&troa.ctivite imme'dia.te ?. (A~pla-udisse-.
mien.sa.u.ce.ntre-etàg?a.uche,)-- i
Voyûns ma.iiitclM.nt le troisième grief. J'a.î l
'envoyé aux compag.ni.es et a.nx syndicats des l's
projets .de rëg-Iementation du tra.vaiJ. J'a.t-
'tend.s encore la .réponse des syndica-ts c.t .des
ïédérations 1
J'ai donc le droit de dire que la grève
étajt un 'essai de mob.ilisa.tion revoilutionnai~
re, entrepris dans un but politique. (Appla.u-
diissements.)
M. Bau.ve.ri auiecèdte à M. MiUûpa;Md.
Lasu'tedudéhat >'
On semMe crain.dpe que le déba.t ne
puisse se t-ermiiner'demam., en r.ai.so.n des
.discussions sur les ordres du-jou.r. D.ans
ce cas, la. Chambre siégerait samedi pour
en îi.n.ir et s'ajournerait à jeudi pour com-
mencer Ja, discussion- du budget.
Tout au monda est ptua lour~
Qu'un léger pa.piUon
Tout, excepte l'ajndur
Et le chapea.u LëoD..
"y~~s~
~~miiÊPÊdM~~i~
!2,00!; FRAMCS, C'EST ASSEZ
-
btement pas de son av~.
On a. distribu.é'a.T.i]ou.r'd'hui"!iux députés
'une pro-positio.n-de loi de M.-Henri Maître
pjOFtant réduction de l'mdemnité. législa-
tive.
D.ans l'exposé :des motifs,, nous relevo.RS
ilea ptassages suiyajits:
L'a.'u.gnt&n.tation de l'ind~nm.ité pajiemen-
tai.re a suscite, au. ccMTs d,e la. récenta pE!ri
a repa'oclif,. dans !es m.Hi.e.ux ajgricoles et ou-
crieais, ~ua: dcpu.t'es .q;ui se sont augmentés, d~e
l'avoir fait. sa.ns d'iseussion, a'io'rs qu'Kl n'eût
petit-&t're pas Éte'.dMncjIe de faire eompa'ûn
cru, i~ était équ'iitaMe. d'accroittra ég.alameM
l'ihdem'nité d.e leurs Kpréaan.tants. On a re-
pfroehé aiUBgi â l'a'ug'm.&utat.ion s&n m.atnque
d'.o.ppoftuni'té et le fait qu'une a. été votée sans
'un (Isb'at préa'Iable. devant le suffrage u.ni.ve.r-
U faut bien peconn&ît.rû la, légitimité de oes
gatef.s.
La CNfMq
dée Il nou;s semble qu.e ce &&ra,it un bea~
.g'este. de 1~ pa~Ft de !a. nonv~e Chambre, qui
Tui va;udra,H la sympathie pop'ulau'e, de con-
s&nt]r urne d~minuiMon d'e l'Hidemnite dans
~usie iH'o.pca'M.on ralsoirnaN~, a.cceptat)Ie pour
fous.
Iwus posons
paa.' la TiadiùiC.tion du tMjmb~.das d~pu~e, la,
C'haimbrc ferait œuvre sage .et utile.
Cette p.Mp&sition ira, rejoindre les au-
.tres du même genre, soig'neus~nent en-
fouies daBS -tes cartons 'des commissions.
–s<
H faut dtssoudre la C. E. T.
~OUS Djy PUGLj'RSZ-CQ~H
M. M.ùlerând, après le président du coh-'
seil, est venu a.u.jourd'hui. ù, la. tribune,
dénoncer les prolessionnels: de r.agi.ta,tionL
révolutioHna.ire qui, a,' chaque, insta.nt,
.'ttmuMent !a. t.ra.nquilMté du pays &t:
entravent la marche des service.s puMics.
Le .centre 'de cette agita.tion est, on le
sait, la. C. G. T. qui ne manque pas une
occasion de fomenter des désordres.
Le. pl'emi'er, tiiès 1908, M. Pug'Hësi-C.oin.ii,
etablisaant le rôle néfaste de ce foyer révo-
..lutidnnaire, en proposait, en. vertu de la
loi de 1884, la, dissolution à la. Chambre.
M. Pugliesi-Conti que nous avons, pu in-
.te'rview.er à ce sujet au cours de la séance,~
nous a déclaré
Je ~vois avec iMaucoup de satisBaction
qu.e certa.m
anit paT.reoo~na.Itre qu.eJ'acte te plus essen-
tiel à accomplir est celui de la, dissolution
dé la C. G. T.
Le premier, il y a quelques mois,'j'ai aîm'-
me cette nécessite,'au noni même du respect
de la lo'i de 18S4'sur les syndicats.
C'était a.u lendemain du jour où la C. G. T.
venait d'avoir J'audace d'organiser paymi les
employés 'et ouvriers des cilennns de' fer une
canipagmo pji.'ëchaN.t dêseï'ti&n. en temps de
j~ueiTe,
On voit qu.e la. C. G. T. Était, déjà, en pleine
actuialité.
.Je rens~ la. tribune l'histoire de cette bander
de mia.Ifaiteurs qui eoinprMnettedit, .tour.. à
touir, la:-riehes&e-économique et la. sécurité
.d~ce'pa.ys.
Mais.'moh. inteirvent'ion .porta, surtout sur
,1'a.bsolue .légalité.de la mesure que je ré-
clamais'et je puis~dire que'ma dèmo:hstr&-
tibn &ë- trouva,' -;si convaincante.; que- M. Vi-
.v.ian.i, lui-même; en admit, les concl'u&tons..
*I1-reconnut formellement que'ma-thèse ju-
Tidique eta.it indiscutable et s'en tita pas des
prétextes on ne .peut plus invra-isen-Lb~ables.
L.La. mesure, dit M. Viviani, serait illusoire
dissoute 'aujourd'hui, la Coniédëra.lion se re-
ïormerait demain..
'Conmie si la loi na devait pas 6tm a.ppli-
<}ueepourelle-m.t!m
rêtés dans leur d~sir de condamner par cette
objection ca.ntd.ense que tout man'aiteur peut
devenu''récidiviste.
La vérité, c'est que les g'ens de la C. G. T.
o.nt é.t6 touj~UTS soandaleuscme'n.t protégés pafr
nos gouv~ermants.
'M. Viviani.ne s'e&t-il pas vante, en r6pon-
dailt a'M.'Lauche, au dé'Imt de cette Mgi&la-
tui-ë; d'avoir protège la. C.G.T. contje M. Des-
cban'elet..moi? 7
-M.- Coc.Qd'y n&-m.'a-t-il pas' lui-même' t*erùse,-
d'a.pplifju&r la. loi du tnnbre a'ux abonTiinables
Nous allons bien \oir s.i la C.G.T. va. conti-
n'uer à violer toutes les Ioi&, si l'on va tolérer
plus loSgtemps que le sytidicalisme. puisse se
confondre a.veo l'a.~mrc.h.ie, le sattottLge ût l'an-
tipa.Motisme.
La. q~UtestIon a été déjà posée par moi. des
1908, fj&va.nt la CiTR.tnbrû je crois qu'à l'heure
présejt.t.e elle e&t 1~ plu.s urgente à ré.so'.udre
et nous attend.ons la décision du' gou'v.erne-
men.t._
Rappelons que la. Chambre a,ura à &e
prononcer, à l'issue- d.u déba,t, sur un ordre
du jout'réclamait'la, dissolution de la.
~.G.~T.
--J~
AU' RUXEMBOURO-
M., Moms dèmainde à .Interpeller ..1-é' 'mi-
.nisfre des tpa.va.ux -.puMl&s..sut' '.la.ca.t&s-
~rophe d'e~Sa.ujon. La.' da'te d'à la .disc'us-.
~sion sena. 6xée- u.Itéri~.u'rem.~ntt
L'ordre .du jour a.pp.e'Ile I.a, diitscussio)').
d'uM pToposdti'Oin. de M de M. Emitle Cha;u-.
temps't'en'da.nit 'à']a, rév'LSMn de lQ.;Iégjts!
,tion_des .eta.Nis'&emen~s .dajig'etr.eux, m'sa.l'a-
,b(MS .ou. incommodes..
~~TO~R OU P~RLEMEMT
t.e tarif des imprimés. Par voie d'amen-
dtement au projet do loi p.ot'taN.tnxation du,
bmdg.e.t gémeit-al .do r&xerci&e 1911,- M. Gï0.us-, `
sa.u, daputë, propose l'article additionnel sui-
v
caMe ù, la, copie, d'im.pirimer.ie €t' aux épreu.v.es
d~iim.prim.erie.D-
La potice mumcipate. MM. Messimy et
Ste~g, députés de la Se.ine, .viennent da dépo-
'ser.surlebuj'.e&u.de la Chajnbtre 'uin amende-
ment aiu budget des.dépenses a,ya.nt pour ob-
j&t de .rétablir le' chintre-primitii'du gou.ver-
semsnt à la, subvention dé-là. Ville d& Pans
.pour Ia,polic'e 'numicipale..Ils demait'ident
d'a'u.gmenfter le ci-édit du. chapitire' 53 d'une
somme dB.SOa.COOfram.cs et do porter le total
dudit ehapitTe au chiSi'e de 13.3S3.13S l'r.
M. Bfiand et ta gfève.générate. Tous les
dtéputés .ont reçu n.ujoucd'hui sous pli per-
sonnel 'un ex.empla.i.r.G d'une brochuit-e conte-
na.nt le d'.scourspromone.ée.n 189.9 par M;
Rrla.nd.sur la. grève générale a.u'Gongrës du
P''aj'fisoc.:a.Ii5te.~
L'Union répubtioainë duSenàt. –On nous
ëotnitnundque'-l'fi'diM du joui' suivant':
approba.tibn. !a.ux mesures .prises psr !e .gou.ver-
nem-ent: pour. Daipe c'essefr la, gire.ve des.' che~
mins de l'er et compte sur lui pour.pre-ndT'e les
-mesures nécessa.i.res en. vue .de. prévenir la dé-
sorganMation des sei')iees publics et empêcher
le retour des "faits-qui. ont s4 justement "ému
le. pays.)) n
Dans tes groupes. Le .groupe de la, gauche
dÉmoc.ra.tique a deerdë de dojmer son entier
ap-pui au gouv&rnemen't dont il a.ptpl'ouve les
actes et les déclara.tioBs.
Le groupe prog't'es&iste a, .également décide
d'-afp.pro.uver la. politique du go'uve.rmem.ént.
~~M~tÊi~
~s
PENDANT LA BATAILLE
II est aussi ~difficile, à l'heure où j'écris,
de prévoir le sort de la bataille engagée à
la Chambre des députés que d'indiquer
d'avance le gagnant d'une course au trot.
Les fournisseurs de tuyaux parlemen.tai-
.res.nous apportent chacun leur favori. II
y en a, même qui nous donnent, M. Clemen-
ceau gagnant et placé, revenu'exprès des
Amériques pour modifier !e proverbe latin
« La, Rocbette tarpéienne n'~st pas loin du
Capa-tole )). Quant à moi, je ne mettrais pas
cent sous sur n'importe'lequel des concur-
rents en présence..
La. fumée nous empêche donc de voir le
dév.eioppem&nt de '.l'action, et/engagés
comme.nous le sommes, nous sommes' fort
ma!! placés pour juger de F ensemble.
H ne fa~it cependajit.pas~perdre de vue,
au ntuieu de tous les dérivatifs qu'on es-
saie de nous tancer, dans les jambes, qu'il
n'y a, au demeurant, qu'une s&ule question
qui comipte. H s'a-git de savoir quiTemppr-,
tera. d,u partfi de Fordre et de !a Hberté ou
du parti de la révofjution, avec le Bloc, !es
loges maçonniques et la C. G. T.
Les circonstances ont fait qu'un homme
est devenu le représentant de l'ordre et de
la. liberté. H est attaqué, a ce titre, sous des
prétextes qui ne sont que des hypocrisies
il doit être défendu en cette qualité, alors
même que son passé ne nous inspirerait
qu'une médiocre conBance pour son avenir.
A chaque jour suffit'sa peine sous ce ré-
gime parlementaire, où )es ]ong'ues préoc-
cupations d'avenir sont interdites et où l'on
a".déjà-assez de peine à vivoter au pe-
tit bonheur.
Ce n'est pas .de.!a très haute politique'que
j'undique ici'et je. n'en suis. pas .plus ner
:pour cela. mais j'offre an la.pin .à celui qui
m'indiquera, ie' moyen, daas.']'éta,t 'actuel
des choses, d'en iaire une mëiHe.ure et. une p~
plua proutable. Íe:ii'e 'une et une .J
pyofitubl-c.
ALCESTE.
Le$ TrS&unaux
~X
M ~ROP.RZËTË LZTMJ?AZRÈ
Poursuite en contrefaçon a propostte deux
tivressurBaudetàire
M.'Engëne-Crcpet père pt para.ître. en'tSS?,
)m omvrage sur. Cnafries Baudéla.ire, dont
son aïs,. M. Jacques Crapet, donna, en 1908,:
une seconde édition..
Au deM de cett~ a.n.nee, MM. Sèchent Ber-
.ta.tit p.uMiëMn.t, dans la, CoHeeM~K dM Me~
aKec(!o
M. ,Crëpet nls .consfiata, que ces dern.i&rs
a.vaMnt fait des emprunts à Fouvrag'e de son
père et, découvert &vec l'éditeur, A. Messcin
mteinta un procès à MM. Séché et Berta.ut,
ainsi qu'à-l'éditeur Lonis-Micha.ui..
.Lo procès .& été plaide aujourd'hui devant
~11" chambfe correc.tionnellû.pai- M" Edoua-rd
.Mack pour lu demandeurs et pa,r M° Gem'o'es-
Ma.illard pour tes def&nd&T],rs
? .&Mrg.es Marnant a donné lecl~re de
l'étirés de M.M. EmUe Fag~et, JnJes Clai-e~e et
M_&s Lemaitre, qm sont d'a.vis qu'il n'y a
.nuNement con.tj'efaçon en respece.
-Avant les plaidoiTies, on avait e.nbend'Œ M
A!iiBaAMMaii-e, les a prëtÉtis à MM. CMpet, mais
ne I~s eut pas pfrët.oes a. MM. Së.ehë et Ber-
taut et. MM. G&oj's'es Bo.nrdo.n et Henri Chan~
tavome c~m ont déposé en:J'aveur d€. M. Ct~e-
pet.
J'u'g'~ment à Imi.ta.ine.
LATOXyLZ~E
Poursuivi pour fabrication et vente desefums
te docteur Lorot est acquitté
M. le docteur Cha.i-les Loro.t, 37 ans, etajt
Pp.uM.u~i, oëtap~es-midi, devant la dixième
ctiamht'e co.rr'ectionn.&U.e, so,u.s- l'.inc~Tjpa.t.io.n de
fabnca.tion et. vente de sérums 'thérapeftiques
:6ansa,T.tto'i"jsajtdon.
.\M. Cu'~g~lard,'d~Teeteu~ de l'Ecole de Phar-
ma.ci.e,;est:.v~n)u.;a;fnimec q.u& M. I~frdt fa~rl-
~quû'e.t vend, sorus le nom.~e *rûXyiinea "un:
?s6i'um an~tutûrMieu.x composa de ù'o.is su.bs-'
,tanc
P'asM.Lm' de.PaTis, et d'un tmdaiÈmcBBT.am ve-
nant de' l'Mst.tt'u.t P
M.- Loro. a répondu: qu'il n.e yenda~t: &on:'
sérum .ni a.~x jna.ta.des, ni n. ses. coMreres
mais que les UijectiOtM qu'il en (jjonna.M était
'comprises dans le pr.ixgiobald.e vingt îra.nies,
le''uel représente à îo.rîait.Ie tr-ait~ntent et les
co.nsu].to.tlons. Qu.ajit- a. la fabrication la com-
position même de sa toxylin.e montre qu'elle
n'~st point faite'par lui.
Le tribunal a rendu un..jugement d'aequfi.t-
téinent..
~« 'Attendu; que la loi ne vise que :€ débit
des virus et-serums,
Qu'il parait qu'il y a eu dams la ca.ùse un
soi-disant traitement ne tombant pas sous
l'application de la, loi: N
LE SYNDICAT DES.POSyjfBBS
Apres te tribunat cèrrectionnet, ta Cour d'ap.
pettedëctareittegat.
Le 29 .jUJ.IM de.Tnj~r, ia, ne'aviëme cIiaM)i)N'a
du tmibunal coN'ectM.nn'el c.onidamnait des pos-
tiers-a. seize-n'anes d'am'etition iHe.gal~ ~'Tjtn syndicat, et .'nMnoncai.t, en
ou;t't'e.Iadi&So.I.u.tMnd!e<:&&yn'd'iea,t.
L'affaire vMnt de r~venh' d&va.nt !a neu.vië-
me ohambro'de la- Cour, presMee par M. Ca-
lrat:
Apres pitai~oM-iû de. M" Jacques Bonzon,' I'(M'-
'ret a, conaii-me le jugem&'T.t-'d.u.' 29. juillet.
LA CHA~E-AUX:
niattraitë des osmaradës non grévistes
Le 1~ août, une. ~cene a'ss.sz- sauvage de
chn&se aux a renards !) eu.t'Iieu dans le quar'-
tM? Piopus :,des plombiers non gTevjstes fu-
rent assa.iUis, a 6 heures et demie du matin
par dos. grévistes et-.conduit& de force à la.
Permanenice,' rue du Sergont-Batuchat. La, on
]es plaça sur le ban'c.d.'es <' ja.umes )', en le.s
iin~uria, on les fraippa, on les menaça, en.Bn
Sup ptiainte des ja'U!nes'!), on an'ëta. trois
grévistes Louis Binon, 30 ans Octave Man-
ge.ard, 31 ans, 'et Fërne.nd Gila.n'a, 19. ans. On
ne'put metti'c la. main. sur les plus acharnes
des loups ni' sur le 'président de la reu-
nion.'
Cet après-midi, après plaidoir'ie de Me Geo~-
'ges Maura~g'~s, l.a. neuvième eimmcre corre.c-
tio.i'melle a. acquitte Man,g€.af(l Gt condamne
Pino.n.à ]5 .jou'rs de prison e~ Gi'Iainl à S jours
avec sursis.'
A L'jNsy~ucrio~v
Les fraudëa etectoratea à ta CuactetOMpe
M.. Gautret, gcuvem.eur de Ïa. Gu.a.dcl.ou.pe,
va r-entMr en France et sei'a. emté.ndu. par ?J. le
juge d'imstrùction .Bouis'sou, dans .la, pl&m.te
pou!r îra,i]:des électorales déposée contre loi
par M. Bojsneuf, concurrent malbeur&ux de'
M. Leg'itiKi'us a.ux dennères élections.
B~issOïl ctébarcj[u~ ?
L'attitude de M. Bn.sson. a, la, séa.B)ce fte.
reo'i'tl'éé lui coûtera. vraiaAmb!.aNemûn;t soK
piège de.présMent. La, Gha.mbre. presqu-e~
emti&re''nL'.â pu, e.n'eHet,consulter saoisun/
écœ.ur'e'ïnent profond ]'eM&o.j'raget)'Heiit' qu'e
pa.r son sHeiK~'il a.pportà.~t &ux violen'ces
des.combistes.
Déjà o~s~o<;cup& do lui .d~mer u.n suc-
cess&ur et H. s&mMe que t'a;cCM'a soit fa.it
sur !e' nom. de" M. Eti&:i'ne. Qu'e!qùe .soit
son sùccess.euir, M. Brisson ~n'a plus qu'à
pUer bagages. (LMPah'te.)
UaBipI~ëde ''dgbpou~aFd~ H
.M- ~O~y~?'
La t!istribM6ion <
taureat.
!L~mphitMâtrû Riche.Uéu était comble
.cet a.prèst-midi et, &ul' Les gradins, a/vaient
pris pla.ce de nonibreux collégiens, aux-
quels la. Société des Sports populaires dé-
cem.a.it ses récompenses.
La cérémonie, .très simple en eHe-meme,
ména.ge.a.it aux assis.ta.ats une surprise.'
.En effet, parmi )es!a.uréa.ts, 'en tête mê-
me de. ta liste,- ngur.ait' l'a.ncien. président
de. Ia._Hépub!iqùe 'des Ei-ats-'Unis, M. Roose-
v&It.
,M..R&Osevett -fu~ proclamé ~tii.u.Iaii'e d'un,
dfplûme, celui de :< débi'ouitla.rd')).
Pj.da ee furent Je collège Stanisia~ ~es !y-
'~ce~s Michetet et Henri IV qui obtinrent le
~pins grand nomËre de récompenses.
Avant l'ass'emblée générale, conohe nous
.restions encore sous l'étonh'&mënt ~d'a-voir
'vu proclamer le nom du président Rbose-
vdt? M. BieM.e de. Coubertin. noua dit en!
'sburj.ànt
–-Nofre société de sports'est destinée surtout
à récompenser les hommes, les jeunes gens
qui, en pratiquant les sports tels Cfuc la boxe,.
la. lutte, l'escrime, l'équitation, ta natation, ne
cherchent qu'à .acquérir les moyens cLe se dé-
tendre, personnellement et d'être utile a leurs
semblables. Nous ne voulons récompenser en
eux que les débrouiUards
Au. cours .d'un .voyage que j~ fis aux Etats-
Unis; je fus reçu à la Maison Blanche, dont
l'hôte était 'lors M. Roosevelt.
Je soumis au président le programme d~
mo-tre société. H s'y intéressa, et a brûle-
pourpoint's'écria
Mais je veux pas&er cet examen, moi
aussi.. Je crois pouvoir' concourir et obtenir
ce diplôme de
M. Roosëveit sera, cont'ent quand U rece-
vra le bienheureux parchemin.
En Queiques Mots
Des incidents ont eu lieu cet a.prës-Nndi.
à l'Odeoin, p&ndant la. conterence de M. Fau-
.chois, sur Racine.
< A Reims, on a découvert ce matin dans
un bois le cajda.vre du garde Baillant. On croit
à un crim'e.
Une trombe d'e&u s'est abattue sur Per-
pignan,. rendant I)a eircula.tion dif&cile.
<~ Le vapeur Louis de Marseille, a.
coulé.-L''e'quitpage est sa.uvé, majis la cM'gaison
'e&t complètetnent. perdue.
Les souve.ra.ins allemands ont VMité ea
ma.tm l'Exposition de BruxeJ~s. -Us ont (M-
j&une a.u château de La.eiKn. L
-<~ Le roi d'Italie, accompagné d~ duc'
fl'Aoste, s'est ~mba.rque à Naples à bord d~
I'07'/co, M Y~i visiter'les région~ ravageas.
< Le~ corps du ca.p.itta'në'Màdiot' arrweya,
Ua nuit prochaine a Sc~y-snr-Saône où les =
obsèques auront lieu samedi -m.at.iii S. dix
.Heures.
o.Un induat.riel aMema.nd a. a.ëh.eté', a'uix en-
chër.&s puMiaMes, à Roche.fort, dau.x vi~nx
crois&ur.s, atu'prix d.e 489,000 Branee.
damnë. à tTOis nMis de p.riË6n avec auMis u.n
0'uvrie.f du port int'u!!pÈ fie vol et a un tnois
un au.t
matin M. L&pine, prsJet de police.
L1~!DE~T~iACH!~STES
Les maUnéesdtu jeudi n'ont pas été
trouMées
Alors qu'ils ven-aient d~ s'e d&clar&r sa-
tisfaits des concessions que le'ur a.va.it gë-
néreusem~nt consenties M. Albert Ca.iTé,
directeur de l'Opéra-ComfIqnB, les machi-
nistes syndiqués se sont. deux heures après,
oh le sait, mis brusquement en grève.
Le directeur du théâtre d.e la rue Favart
.n'hésita pas et ayant licencié ce personnel.
par. trop exigeant constit'ua.. ai&ém.ent une
équipe de fortune, grâce à laquelle la. re-
présenta.tion de AMe .BuMe~ put, .hier
soir, a.vmr;.Men sans iheiidents..
A la matinée de cet après-midi cepeadan.t
les Tnaichinistes. syndiqués avaient' laissé
eniendre qn'.ils prendraient leur revanche.
Ils s'étaient réunis ce matin à la, Boui'E~
du Tra.va.il sous !a, présidence de M. La-
marre, leur secrétaire, et a.vaient.p~Ts d.es
résolutions qu'ils gardèrent secrètes. et
ni'appliqfuèrent pa,s sa.ns douie.ca.r ie Bar-
&ïet' de SemKs, que l'Opéra-Comique don-
.na.it en matinée, fut j.oue avec le më.m.e suc-
ces'qu~ de coutume.
Les machinistes qui .eurent, le geste jnat-,
tendu et inopport.un' en auront' étë pou.y~
leurs irais. La, direction dé l'Opéra.-Comi-
què en a.pris son parti.
Ajoutons que dans les autres théâtres !&s
matinées du jeudi n'ont pas été t.r&uMées.
Sa~rpe M~aaie à Mars~Ue
Entre grévistes etnon grévistes. Ceux
arrestations
Ma,rseiHe, 27 octobre. Bien. que dans'
un meeting tMMi hier soir à la. Bourse du
Travai!, les charretiera, les camioD.neurs
et les chargeurs aient a.ccImYté ta continua-
tion de la. grève, la, Situation. a'eat a.méMo-
rée ce matin..
Plusieurs gros entrepreneurs oDt réu&si
à .faire sortir leurs attelages avec un nou-
veau personnel.'Les. voitures sont et.roite-
menit surveillées par la. policû et la gen-
darmerie.
Une bagarre assez violente a éclaté co
.matin entre grévistes et non grévistes, à
l'usine à gaz de-la route d'Aix. Il y a. eu
des Mass.és de part et d'autre et deux ar-
restati&ns bnt'été opérées..C'est le seul inci-
dent, de la'ma.ti.nëe.
Lres-'dock~rs sont t6u.s à. leurs chantiers
et les marchandises commencent & être~
-enlevées.
Le maire a re'cu c&t après-midi des dé'ë-
gatio.n~ de patrons et de charretie.i's.
~
Le Congres de !a boucherie s'est teriniHé
.aujourd'hui par l'assemMée pléniere, sous
la présidencs de M. Georges S.sua'in, pré-
sMent du Syndicat généra.1 dû iha, bou.c'iMl'ie
fr.aj-i.ea,is~.
Un gra~d Ba.nq.u'Gt) présidé pa~ M. Jf.a,n
Dupuy,' mmiatre-du -commeot'ee, .r&UHiiTa.
un'e derniene 'fois ce sotr !es .co'ngress.iste.s~
r Za P~i?
pœM~K& a)~ &~MM~M~a
~?'C~ ~OMS
ë~t& .k
tEHCQHE UME MGTM
Mt.AVtATtOM
Rome, 27 octobre.(Dépêche pa~icù-'
.itiere.) Un accident terrible viemt de ~ë
produire a.ticantp de GeHtocelIë. Le iMute'
~ajitJasaSagliatti venait d'exéc.uief un~
grandiose vol de Huit tours de piste'lors-
qu'en effectuant une vive descente en vot.
plané on vit tout & coup l'appareil s'abat
tre sur le côté et venir s'Écraser eur ]~
sol. J
On releva. Sag!i<;tti dans un triste état,
:it râlait et expira pen.da.nt qu'on le i.ra.ns-
portait en auto à l'hôpital. Le docteur c~'
constaté une fracture du crâne et de la.
coionme vertébraJje, ainsi que des deux iam''?
bes.
L.e lieutenant Sag-lietti était âgé
du génie'et avait été choisi, pour formel
le corps des aviateurs militaires. Ses pro'
grès furent rapides et. a diverses reprisea.'
:son audace souleva, ~admiration des offi..
CMrs instructeurs.
JLo !~a~ af~tt ~F-s
Bouy, 27 octobre. (Dépêche par~ct~
t:ë)'e). A l'école Farma~i, !e ininis.t.re de
ta. guêtre des Etats-Unis, accompagné pai'i
lu généra Groijra.'n, comma;n)dant du ?
corps, a. visité en détail les .at.&Liers Fa~
ma.n a.u camp d& Châlons e.t les ha~ars
mi'Htaure's. Le fiitsutenant Maiiilef'er a. em-
mem.é le miniist.r.e.su'r plusieurs toua-s, .efn-.
trë 100 ~t 120 .mètr'e.s de hauteur. Le mimis-,
tre s'est déclaTé &noha.'nté de sa visitt.ë e(,'
du-voyage .aëa-ie'n. II n'a. pas caché .son
pmjetdefah~in.trod'ulTa rappa.l'eNPa-r~
HMfn dans l'afmtéë .aiméricaine.
Le lieutana.'nt Rémy, lecapitam'e. B'a,~
Imsky.et l'ad~mda)n.t.Mén.'ar.d ont ex~ut~'
.plusieurs vols ~rprë&e du. nlinist~
"Jr~
~VoMs do?M!OMs en ~o~téTKe p~e, )'K!
Mt~~ de !a cm.qMtéme Co?~e M:
a ~ë (ïo?:Kë « Samt-LoM~s €< ~K.e !'AnM-:
rica, II (ATHën~te) rcntpor~e
Ce ~en&.redii 2S oeto-brû, à 7 !i.. 1/2, le bûtT)'
c'h'ajison!mer Augustin Mafrt.ini inâu~urtipa, '16'
fajub. Moj~tmaa~ta.~ son ca.ba~e!t {e Gyc~t ~e
S~' av~c ses cama-i~a.desiesc'h'atnsonM.ersPM)-
!'e /<-HK. DomMUM, jr. C/Mrto?t, 7eaK ~tMti-of,
B7Kt!e Dfy-ra.?K'e. Des?' et aiT p'iano le cûïn.p'û.-
.aM~uf -4!M!' Mtn'zo, M' JfMa jperrut, spécial
m'eut efn~géepo.'uo'j&uer la tCm~Ma~teKKtfe~
gramme tout de fintess.e et de g'alte.. KUit dout~
qu'ûc'tauTû
Ma.mp8s à !ssî-!es-Mim~
EN AEROPLANE
L'a.v.na;t'eur M.altieu pilotant un bipia.
HenNF.arman, moteur Gnome, et ac.com.<
pag-né de l'élevé Paumier s'est élevé de!
l'a.é.rod.rom.e d'Et.am.p.es à midi pour gagn&jc
I.ssy-les-MQuIin.éaux o.ù il a, atterri, à.u.n-e!
heure quinze exactement, après a.&h''dou-
blé la Tour Eiffel..
Mallieu nous a. déclaré avoir fait u.n:
voY~age parfait. L'altitude moyenne fut, da
700 mètres.
Ajoutons que ce sympathique aviateur
partira. samedi matin, pour t'enter de ga.-
gner le Grand Prix d'a.via,tion. Paris-
BruxeBes et retour..
D~M~ .BraiMes
AU.KJEŒMLIN
Un nomme. Han.ri Vanée, âge de 51 a~j[
de.me.Uira!nA 10, rue du Bel-Air..a:u Kt'e!!)~.
lin, ta, a'u souT~i d'une discussion, i'~a.ppé à'
la, tête d'~m c&uip de hache le nommé y\'eH
La-piteiTe, 47 a;n3, son voisin. Ce derniet',
qui. a. eu le crâne ten;d.u, a, été t'i'a'naportë
à l'h'osrpice de Bicêtii'e dans 'um état h'ea
g.raA'e.
.'Le. comimissa.h'e de police s'<9st rcBjd'u. :t'
l'hôpi)t)aJ[; mais n'a, pu int~a.'iro'g'&r 1)G b'IieSNc.
-L'cnq'u~ te se poursuit..
A SAINT-MANDE
Une rixe dont les suites ont été tragiques
puisqu'elle a. ca-usé la mort d'un homme!
s'e&t déroulée au cours de la soirée d'hier
vers neuf heures, dans des circonsta.nccs
peu banaJes, sur le territoire de la. cûm-
mun~ de Sa-int-Mandë.
Cinq à six voyageurs qui se. U'ouva,i
d'O.rleajis, remait-quèrent d&ux. individus
qui se disputaient avec ajnimation.
Alô.i's que le tramway ee trouvait déjà'
engagé rue dé la-RépuBlique les deux a~
'tagbnistès 'en vinrent a,ux mains.
L'un d'eux, qui avait a. cotc'do lui un:
large chapeau de cuir, analogue à ceux
dont se sei~'ent les forts.do la halle parais–.
sait doué d'une force prodigieuse il saisie
tout a co.up s&n ad.vei-saire à bras-ic-corps
et avant qu'aucun des voyageurs pu s'in"'
terposer, le précipita.par de&s.us la, balus-
trade du tramway.
En même temps, l'agresseur, bouscuiJa.nt
plusieurs voyageurs qui essayaient de s'in-.
terposer, descendit du tramway en. marcha
et disparut dajas la nuit.
Le conducteur après avoir fait arrêter
la voiture, se porta au~ secours du voya,-<
geùr qui gisait inanimé sur la, chaussée.
Devant la. gravité dé son. éta.t, le Mess~
fut transporté aussitôt à l'hôpital Saint-!
Anto'm.e.
M. Gaubeft, commissaire de police dé
Vincemmes. fut .informé et .ouvrit une f.a-!
quête malheureusement l'identité -de 1~.
victime n'a pu encore être établie.
Le sigHtalemejit de l'agres~eTir a, cté e~
voyéà'Ia. Sûreté..
La victime a. succombé ce matin à une!.
fracture du 'crâne. Le'corps a.. été dirigô''
sur la. M&rgue, dans la matinée, .aug: §Hg
'Tautopsiet
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