Titre : La Presse
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1910-06-27
Contributeur : Girardin, Émile de (1806-1881). Directeur de publication
Contributeur : Laguerre, Georges (1858-1912). Directeur de publication
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Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 27 juin 1910 27 juin 1910
Description : 1910/06/27 (Numéro 6582). 1910/06/27 (Numéro 6582).
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 28/08/2008
taTHfBsgS =» 27 JUIN Ï9BJ
.RONI~UV!1
Par ci* par là
tïa célèbre l'éclat de la fête, là s-omptuo-
feifeé des toilettes, la richesse des équipages,
Jtes belles performances des. pur-sang,' l'a-
ttresse des jockeys, le fonctioniiemeait .du
ipari mutuel on -n'oublie rien, sinon la
yaiMianoe de ces spectateurs de la pelouse,
iqui, aidant aux courses .'une fois par an,
fehoisissent précisément le Grand-Prix, pour
pe. payer ce luxe.
On les braves gens Qu'est-oe qui les
«attire ? De la fête mondaine, du déploie-
ment de chiffons chers, du défilé de la
ni haute », ils n'apercevront quasi rien,
-maintenus qu'ils' seront de l'autre" côté de
la piste, à la distance respectueuse qui sé-
pare la pièce de vingt sous du louis d'or.
Ils. as verront même pas courir parqués
dans la foule, .serrés, écrasés, ils distin-
gueront à peine des casquettes rouges ou
jaunes, bondissant par-dessus un océan de
itêtes, des mouvements furieux de crava-
ches hachant l'air, et il faudra que le télé-
«graphe à signaux du turf leur apprenne
lie résultat de la sensationnelle épreuve
(qu'ils n'auront point vu-e.
Il.y. aie coup d'œil,. Longchanip dans la
Iverdu-re, dressant l'élégante architecture de
fies tribunes sur un fond de feuillage et,
tout autour, les masses profondes d'arbres
ra Bois de Boulogne, qui font à l'hippo-
àrome une ceinture frissonnante. Oui bien,
ïnais ce coup d'œil se xetrouve a toutes lés
journées de courses, et cette fois, ii y a la
yohue -qui, justement, empêche d'en -jouir.
a, l'aise.- ••̃ .• ̃/̃ .̃;
"Reste la satisfaction" analogue à celle
«le voir un niur- derrière lequel- il se..passe
«quelque chose –iàù contempler, une :.nïul-=
îtituide agitée, devant laquelle se dispute
sa combat hippique. Il' est vrai que c'est
Sun fameux combat dont l'issue: peut "procu-
̃rer un frisson .d'impatience et deofièvre.;
"Mais la noble i émotion du sport est.le.pkis
«souvent gâtée par la ..cupidité du parieur.
Et, pour si pe-u de plaisir,, à quelles ,tri-f
jbulatians .s'exposent rlcs màlbeureux « pe-
ilougards » ? Ils ont eu du mal à se rendre"
nu champ de courses, dans les "trains. bon--
•dés, les tramways pris .d'assaut, les v.oi-r
tores de toutes sortes mobilisées pour la'"
iciiroonstarice et trop rares encore. Ils ont
manqué d'étouffeT dans cet -entassement de'
corps et par cette chaleur de solstice d'été."
Ils pensent à tout moment défaillir dans les
(bousculades de l'hippodrome, soit que de
formidables poussées les aplatissent com-
me graines a>u pressoir, soit que des coudes
diacier ̃ ou .des pieds de -plomb leur en-
•trent. dans le dos ou leur écrasent les- or-
/teoQs. Et, pour- compléter. ces~ délices, 'les1
déboires du retour, la ruée de toute cette
ïoulie en même. temps vers. les moyens, de'
locomotion, les marchandages avec les co-
chers, les queues; interminables aux omni-
bus, .l'empitenient.daiis les iwagons,' >les .al-.
Sées ,et venues affolées >à: la recherche de
véhicules introuvables, les énervements, les
ifcrépignements de-rage, Jes mornes déses-
poirs, l'accablement de la fatigue ̃̃ ::̃
.Vraiment, ils, sont héroïques, ces humbles.;
«assistants du Grand-Prix, -et .je tes. admire.
̃On est .si .bien dans-Pans, presque vide'
bous les marronniers des :.Champs-Elysées;
déserts ou. aux Tuileries,, parmi. le gracieux
•petit peuple d'enfants- qui débattent sous
îles yeux attendris. de la bonne comtesse: de
Ségur. Non il faut qu'ils courent: à leur
malheur, pour la y-aine gloire d'avoir :asr
sisté au Grand-Prix; et ^de ..pouvoir épater
de récits plus ou moins imaginaires les
•râpes amis et connaissances qui n'auront
ipas fait comme eux -̃̃̃ ̃ •
-?: "̃ *^®* ̃: ̃:̃̃̃̃:̃̃>-̃
En fait d'histoires de « che-yaux », il leur'
̃sera, difficile,, d'ailleurs,- d'en inventer 'une
plus jolie que celte du- candidat, du même'
aiom.
Cet excellent 'M. Chevaux est venu tout
à fait à point, pendant la semaine du
GnandiPrix, nous édifier sua1 les pratiques
du turf électoral. Qn 'prétend que, dans les
Mppodî-omes, les jockeys se livrent parfois-
à des collusions, et à '.des fraudes. Il en
est de même dans les courses.au mandat,'
avec cette différence qu'ici ce. sont les Che-;
.vaux qui sont coupables.
A vrai dire, ce n'est pas d'aujourd'hui
que nous savons à quoi nous en tenir sur.
ce ̃maquignonnage mais tout se passe-
d'habitude dans l'ombre et le mystère, et,
Biles-dessous sont.sales, ces messieurs s'ar-
irangent pour .que du moins les dehors
soient présentables. Ils prennent leurs ga-
ranties, pour éviter les surprises .et- traitent''
̃au comptant. ̃
Ici, -nous avons eu affaire à un Chevaux
léger, qui rédigea étourdiment des papiers,
faits « doubles et .de..bonne foi »,. en vertu
desquels -il entendait, s'assurer, à l'échéan-
ce d'un mois, l'exécution des promesses'
consenties en échange de son désistement
ci trente mille francs, plus différentes pe-
tites, olauses, que l'autre partie, M. Jacque-
lin .acceptait, « quoi qu'il arrive. -formel-
lement et de .tout cœur».. "̃ '̃•
Vous fûtes d'une naïveté sans bornes, ô
Chevaux Votre -.«. quoi qu'il arrive-» -valait
a vos. yeux plus que. son pesant 'd'or, et
qui sait ? peut-être n'auriez-voûs pas eusde
désillusion s'il était arrivé que la chance du:
scrutin eût favorisé votre partenaire. M.'
Jacquelin, élu député, eomme il en avait;
la douce espérance, comptait sans doute
voir couler à ses pieds un Pactole inconnu
des simples mortels.
Mais il arriva précisément.le contraire
la fortune inconstante se détourna du;
camp radical-socialiste M. Jacquelin, -.res-
té sur le carreau, y laissa le grand cœur'
et la, bonne foi dont il s'était targué avec'
une si fiëre assurance, et. la traite 'fut pro-
iteâtée. i
Que f îtes-vous alors, 6 naïf Chevaux ? ?I
̃Fort de votre pon droit, vous portâtes le-
différend, devant la -justice -de votre pays,
.vous .lui dîtes « Voici, j'ai vendu .mes
voix à forfait, à raison de treize francs
pièce j'ai rempli avec exactitude toutes
les obligations de mon commerce électoral.
̃C'est mon gagne-pain, à moi, Monsieur le
juge. Vous plaise de dire et ordonner que
̃je puisse saisir mon débiteur ».
C'est dans ces conditions • que se lavait
'devant Thémis ,1e linge sale de ces radi-
caux-socialistes 'devenus, de compères, -en-
memis. C'est ainsi qu'on apprit la combi-
̃maison. M. Chevaux a obtenu auprès du
çublic un succès auquel, dans sa.: candeur,
il ne s'attendait pas. Quant aux. trente mil-*
Je francs, dus « quoi qu'il arrive », il est
̃probable qu'il -pourra les attendre sous
l'orme Fiez-vous, après cela, à la « bonne
itoi» des gens et à la justice
̃̃̃̃: -ï y ̃̃ .««tj^» ̃ ̃̃• ̃•̃ •
M. Fallières, qui -n'eai est pourtant pas à
.craindre d'être foulé par les^< pélousards »
•n'avait pas" honoré le gnand steeple d'Au-;
tteuil de sa présence. Mais bien que le pro-
Paris qu'à Calais, un -effort considérable, :il-
daigne assister au Grand-Prix. Même, com-
pensation, il y amène un tsar, le tsar de
̃toutes les Bulgaries.
C'est un tsar très sympathique. Il Test,
̃parce qu'il nous aime, 'qu'il a du sang fran-
-cais. dans les veines, et qu'il n'a jamais;
•cessé de témoigner qu'il avait gardé l'âme
française parce que chef d'un empire de
l'Europe orientale, il ne nous apparaît pas
lointain et mystérieux, mais se révèle à
nous comme de notre race et de notre fa-:
-mille.
Il l'est, parce que son histoire hardie,
^aventureuse et brillante nous séduit parce
que la couronne qu'il porte, il l'a forgée
denses mains et que le pays, où il avait
*rouvé Je désarroi, Tanarchie et la -misère,,
a, grâce a lui, conquis l'ordre, .l'indépen»'
pâme, la 4qv^ ,afr ià-^rospéÉjtê juoigu^;
la façon dont mous choisissons nos niai
très ait pu parfois faire croire le contrai-
re, nous sommes sensibles eoeesE» adix ex-
ploits de l'intelligente et persévêi^aaafce éaier-
gie.
Sympathique, il l'est par le chaaine de
sa personne, qui concilie une suprême dis-
tinction avec une -simplicité d'allures, re-
cueillie sans -doute dsuns l'héritage du TOi-
citoyen. Il l'est aussi pa,r sa nature artiste,
que Paris sait comprendre, car il est artiste
à la façon française, c'est-à-diBe avec le
goût et la mesure que sa mère lui a appris,
et non pas à la manière brouillonne de tel
touche-à-tout impérial qu'il n'est pas besoin
de nommer.
Paris, prévenu en faveur de Ferdinand
Ier, a été conquis d'emblée par l'affabilité
et la grâce de ses manières et lui fait en
ce moment un accueil chaleureux, auquel
il associe Sa Majesté la reine Eléonore, et
l'on, constate avec plaisir, sur las trophées
des monuments -publics, que les couleurs
iuJga-res. se marient harnKwiieuseanent avec
les couleurs de France.
Henri Deijusschèrfc*
Petites Mouweubs
Le oencert dorané sous la prâsidenicei de Mme
de "Vourlvovitch .par l'Union aationale contre
la Vivisection, -a été lort brillant. Salle oom-
J>le ,et public de la plus extrême éléaan,oe
Rémanentes parsoninalitës aTtiat-iques avaient
répondu a l'appel des organisateurs et prê-
taient leur concours Mme..Lipliowsfea, l'Imi-
nente cantatrice russe Mlle RahinrierM Cal-
deira, M. Brémond, M. Arttuur Harbnaim, MUe
Oecile borel, M. Isidore de Lana Mlle Bi-ozia
a-onamié avec tout son talent et tout son cœrâr-
«t le public l'a loaiguieimen.t. acclamée ̃ "'M."1 de
Max. a dit -aies -vers Mmes: Sédova'et M La-
po.U!khof ont dansé, et l'amusante revue ùe
MM. G. Chepîar et.Veil, < Et Halley donc »
,;a achevé de {donner à :la soirée- le plus vif
•éclat. Mlle Dernimy et M. Georges Cliepfer y
.ojït- été couverts-.de bravos. =M. Andi'é Doirivâl
avait merveilieusemen.t joué du- piano.
Le président -et les.oa'gaBisiâ.teui's.ont.-éte vi-
.vement Solicités. • -•
Mme Lorenzi de Bçadi-, rient. dornôttoheu-
.;reusement au monde une fille qui a reçu le
prénom d'Aurélia.
l-i .AA^A.
JElc52a.c*s
i^Êr .-sio. » cette petite ..anecdote q.iii ne man-
que pas d'un oertain piquant..
Un de nos plus considérables ministres a,
;paraît-il, une spécialité. Lorsque sonne
l'heure .de son .déjeuner, il avise immanqua-
•blement un des visiteurs. qui L'attendent en-
.core dans rantichambre visiteur choisi
pair lui d'un judicieux coup d'œil –et il
,lui dit d'un air. bonhomme
Enchanté ..de vous voir, mon cher, mais
.comme je suis .pressé-. en .diable, partons-
;emsérhble,. voiu^ez-vous ? Nous .cAu&erons.
:mieùx en voiture..
Vous pensez si" le" quémandeur a'empresse,
II frète un, auto, y monte avec le.niinisti'e
;qui l'écoute d'une .oreille distraite, Je con-
jduit là. où Son Excellence a besoin-.d'allea' et
garde l'auto. qu'il solde, bien entendu.
Ce. petit jeu.se répète quotidiennement et
de, la sorte M. le minis.tre fait 'de, notables
économies de frais de,. voiturje. '•,
WWVV ̃̃̃
_«e. ':Yoioi'un. moyen, original eanîvloyé.
*^?.par les .-négociante de BaltiinDr.e.p.oùr
amener les débiteurs récalcitranits à payer..
;lèuts dettes..
Les commerçants viennent de fonder
pour ;îe renouvelleinient de leurs icréances,
une agence tout à fait originale.
Voici .comment i.eta fonctionne,
̃ -Elle envoie .devant la .poste des mauvais.
détiiteurs-uae .voiture à deux:.chfrTaux ma-
gnifiquemenit atteOiés mais portant en lettres
d'or;, sur des .panneaux rouges,: cette ins-
cription « Mauvaises créances ».
-Puis, du somptueux véhicule. descendent
deux employés coiffés, de casquettes de cuir
veœaii, sur .lesquelles sont également inscri-
tes les deux mots humilian créances ».
L'un de ces -denx hommes se présente
alors au logis du débiteur récalciteant).nen-
danit que l'autre se tient debout, près de
l'équipage..
Les badauds s'empressent d'accourir et
font un rassemblement autour du « char
de la Dette ». ;̃
̃Et, s'il le faut, 4a voiture revient deux
où trois fois dans la même journée devant
la maison et -y fait chaque 'fois une station
un peu plus longue.-
wwv%
^_»r Le -nouveau roi des Belges va faire
•4P sa tournée d'Europe avant L'hiver pro-
chain. Il aura pour compagnon sa jeune
femme qui partage tous ses goûts de
voyage et d'aventure.
Lorsque l'actuelle jeune reine de Belgi-
que était encore princesse, elle adorait se
promener incognito dans Bruxelles. Un
jour étant ^montée dans un tramway, elle
constata au moment de payer le conduc-
teurî qu'elle avait perdu, son porte-mon-
naie.
L'employé refusait toute explication et
réclamait son argent à la voyageuse qui
balbutiait et .rougissait, quand, un -.mon-
sieur.. assis- à côté d'elle, en la saluant, ,of-
frit de lui payer sa place. ̃-
La princesse "s'apprêtait à le remercier 1
quand. il interrompit d'un geste digne 'I
Né me remerciez pas, .mademoiselle. I
Vraiment je ne le mérite ;pas. Je c.uis un'
vieux. républicain et je ne manque jnmais
une occasion de jouer un bori tour à la
famille royale.
wm<
;r E^We ne, manque pas d'ag,rém,eiït oet- 1
tâ& te aventure téléphonique dont les no-
tables de Berne .s-am usent on ce moment.
"Un gros marchand de bestiaux ;do la.
ville ayant fait diriger uin troppea.u de
veaux vers l'abattoir, voulut téléphoner a
cet établissement pour avoir des nouvel-
îles.
Il domanda la co.mmunicatison, mais la
demoiselle du téléphone, sans doute dis-
traite, se .trompa de transmission et lui
donna tranquillement -l'Hôtel de Ville où
se tenait une importante séançs du Con-
seil municipal.
Ce fut le président qui -reçut la continu-
nication. Quelle ne fut pas 'sa stupéfaction
quand il s'entendit 'demander car une -voix
inconnue.
Est-ce -que. tous les veaux sont ar-
ffivcs ? '̃'
Il crut d'a-bord à une insulte. Ens.uïte
tout s'expUiqua et lé Conseil s'amusa fofc
lement de cette méprise." ̃;
VMM* •
"et Récemment, Mlle Lifrand, fttt don-
*^? ner la comédie aux fous internés à
l'asile de-Villejuif..
Le régisseur de la matinée, un ancien
chansonnier de. Montmartre dont la tête
tourna et qui est hébergé à l'asile, s'em-
pressa auprès d'elle et très aimablement
la félicita.
Vous avez, Mademoiselle, beaucoup de
talent. Vous appartenez à la Comé»Jie-
Française ?
̃: Mais -oui, Monsieur.
-r Sans doute vous êtes sociét-aire ?
Sociétaire Oh non Pas encore. Je
ne suis qu'une petite pensionnaire, s'ex-
clama Mlle Lifrand.
Alors cet aimable ïou prend ma lt.mps,
réfléchit et il prononce
Pensionnaire Ah { oui, vous êtes
pensionnaire de la Comédie-Frangaisei
Et après un nouveau temps de réflexion
il ajouta
C'est comme moi. Je ne sais encore
que pensionnaire de l'asile.
'Mlle Lifrand. en;demeurà bouche feée î
r l.a Mouche de Coche,
REBUS JU BLEMITES
L'ASSOCIATION PHILOTECHNIQUE
L'Association P-]iiloteclmiq-ae a procédé cet
açrès^micli, daras la salle des fêtes du Troçà-
aaus, la présidence de M. MUieraïid, ministre
des Travaux publics. '̃̃:
Sur l'estrade avaient pris place, aux côtés
du ministoe, MM. Fortin*, délégué du ministre
de riiitéTieuir Merlin, secrétaire du Conseil
général de la Seine le représentant "du minis-
tine de rAgTioulLuje le commandant Gary
a^ep,Tesentant le ministire de la Guerre Guigne
délégué diu ministre de l'Instruction puiiliaue
Gou;pigny, délégué du préfet de police, etc.
Après la lecture du rapport annuel par M
Gras, secrétaire général, M. Milleirand nronon-
ça un, discours.
Les distinctions honorifiques suivantes ont
été remises par le ministre
Officiers de l'Instruction publique. -Mme
Ohiappe de Vénë MM. Lion, Boutin, -Florot,
Founoade, Bourges, Eilliard, H. Rousseau.
Officiers d'académie, Mmes Beauirwni;
Auge, Aubin MAI Rivey, Guichard, Na-
vanre, Détry.
Officiers du Mérite agricole. MM. Gar-
nier, Simonet.
Ghevaliers du Mérite agricole. -MM. Gui-
det, Mesnager,. Patte.
De la lecture du palmarès, nous extrayons
les noms suivants
Grands Prix de l'Association. Mlle Mar-
celle Meunier, M. Léon Bernard. ̃• i
Prix d'Honneur. MUes Dublancfliy" (Ma-
rie), Hennequin (Marelle), OJiazel (Loui.se)
R«gnawl .(Berthe), Baudry (Albert)^ Jouffrai
(Victor). ̃ •'
Des liwiete dé caisse di'épargne, des certifi-
catis d'étude, des médailles, des diplômes di-
:wrs.- ont été distribués.-
La musique du 24e régiment d'inîanterie,
sous la direction de son ciief, M. Boyrie, s'est
fait entendre au couavs de la cérémoiie.
Un brillant concert a terminé la fête. ·
•Ge soir;. un banquet réunira les professeurs
et les .lauréats.̃ ,r
LA SOCIETE DE SAUVETAGE
.ÀuD'ourd'hui, au Pont National, la Société
,Na-tionale de Sauvetage mettait à l'eau un
nouveau canot.
Voulant prouver sa reconnaissance à son
bienfaiteur, -M. Higgins, ïa Société: a nommié
:ce canot. La Varuna, en souvenir de son yacht
perdu sur les côtes de Madère.
Assistaient à cette réunion très réussie le
.parrain, M. Higgins, son ami le conite de la
Mazelière, M..te comte du-.Ghaffault, M. le
̃dooteur Boulanger, M. bueuses personnes.
M. Bouquin, wrésident, à la tête du Corisèil
.d'administration et des délégations de là So-
ciété, a vivement remercié les invités.
CONCOURS DE CVMKASTiQUE
Le 26° grand concouirs ajnnuel da l'Associa-
tion régionale des Sociétés de Gymnastique
des départements de Sèine-et-Oise, Seine-et-
Marne et de l'Oise vient d'avoir lieu à Etam-~
.pes. •-̃"̃•̃
Trois mille, gymnastes ont pris part aux
différentes épreuves devant un jury présidé
par le colonel Derué et M. Paul Christmami.
La fête était présidée par M. le général Tou-
tée assisté des délégués des différents minis-
tères, de la municipalité,. des autorités et des
:membres du Conseil d'admànistration de l'As-
sociation et des Sociéitiés organisatrices « Les
Enfante de Guinette » et « La Revanclie ».
Des discours ont été prononcés par MM. le
tgénéral Toutée, le maire d'Etaio.pes, Guitton,
iDésiré Séhé, président de l'As&OiCiation et di-
̃vers orateurs.
Après l'exécutlonVdes mouvements d'eiksem-
ible, avec accompagnement- de musique, par
^tous les gymmastos, la distribution des a'ôoom
ipenses a eu liûu à l'Hôtel de Ville.
LE BANQUET HOCHE A VERSAILLES
Versailles. '36 juin. Auj-criiTCl'lmi a eu Hou
:à Versailles de banquet Hooho. argamiBô par
le Comité répuWioain radical-Socialiste de Ver-
sailles.
A la table d'honneur, où M. Douimergue, mi-
nistre "de" rinsfcnictîoh publique, présidait
avaient pris place MM. Poirson. sémateur. de
Seine-et-Oise Berteaux le généra] Rougier
oommandant la place de Ar.ersaillçs les gené
raux Lucas et Bninrau le. général Hollaejider,
commandant l'Eoole suôciale mUttaire" •" Àm-
.t-raiid, préfet de Seine-et-Oise Emile Bour-
geois, ad/ministrateur die la ̃ MarMiractare die
Sèvros, et de nombre.17.sas persoimalités • du
monde politique et militaire.
EN L'HONNEUR DE JEANNE D'ARC
Les œuva-es ouvi-ières du patronage Saint-
Joseph, de la Maison IBanehe ont organisé,
en l'honneur de Jeanne d'Arc, me grande
fête, à laquelle ont pris part plus -de
:quatre cents personnes et où l'on a vu
une des plus belles ooilections d'armures, et
de costumesLes dhœurs, tirés die la n Jeanne d'Arc » de
Gounod, onit été exécutés sous la direction de
M. Riquier.
La fête était présidée par Mgr Amette, ar-
chevêque de Pajris.
LES FÊLIBHES DE PARIS A SCEAUX
Cet après-midi a eu lieu, à Sceaux, le
pèlerinage annuel et les fêtes du Trentenaîre
de la Société des Félibres de Paris. Au pro-
gramme, d'abord, inauguration du buste de
.Defluns-Montaud, ancien présMent -des téli
'bres et die l'Association gaml>ettiste et ancien
ministre -discours de "MM. Lucien Duc, pré-
sident des' Félibres Chariot, délégué de M.
Piclion Garnier, délégué de M. Millerand "i
Le Fe u iîleto n Crim in et
Nouveaux défia6i~
flou veaux détails r;
sur le'ri)eurtre des Halles
M. et Mme Quimbre, les parents du tri-
pier blessé hier aux Halles par une insti-
tutrice, Mlle Bailleul, dans les circonstan-
ces que nous avons relatées, nous ont four-:
ni ce^ matin les précisions suivantes
Mon fils ne doit absolument rien à
Mlle Bailleul, son ex-amie. Elle a pris hy-
pothèque de notre maison pour une som-
me de sept mille francs, dont les intérêts
lui ont été versés régulièrement. Elle était
notre locataire et a voulu absolument quit- I
ter la maison. Notre fils l'a alors établie
au mois de juillet de l'année dernière, rue
̃du Pas-de-la-Mule, elle n'a pas voulu y
rester. Une rupture est survenue entre eux,
la vie étant devenue pour notre fils into-
lérable Quant à l'enfant il est dana notre
famille et c'est nous qui en avons la char-
ge.. ̃ ,̃" ̃̃'̃ -'̃̃̃̃̃̃'
Trompé par sa fe~
ut) soldai ici e l'art) a Qt
Le drame de la rue d'AngouSême
Un drame sanglant s'est déroulé cette
nuit, dans le quartier Saint- Ambroise.
Un soldat permissionnaire a tué l'amant
de sa femme, à la -suite d'une discussion.
Voici les renseignements que nous avons
pu -recueillir sur cette tragique affaire.
Au mois de juillet 1909, un ouvrier d'une,
maison de vidanges, nommé Paul Mariage
épousait une ouvrière fleuriste, Mlle Uranie
Mengès. Tout alla bien pendant quelque
temps, puis des discussions survinrent.
"Bref, Mariage partit au service militaire,
tl fut affecté au 103* de ligne et tenait gar-;
aison au fort de Montrouge.
Mme Mariage fit alors la connaissance
d'un ouvrier mécanicien nommé Eugène
Amglade, domicilié en garni, 87,^ rue d'An-
goulême et des relations intimes ne tar-
dèrent pas à s'établir entre eux.
Mariage le sut bientôt, il suivit les
deux jeunes gens et put se rendre compte
de l'infidélité de ®a femme. Il lui fit des
reproches, une discussion violente s'ensui-
vit, Mariage gifla sa femme celle-ci quit-
ta Le --domicilie* conjugal pour s'en aller
vivre;, avec son amant. ̃
Le mari, affolé, chercha sa femme en
vain; Hier, .alors qu'il était en- congé de
convalescence, il se promenait- à la fêté de
~l~e~ill~e; '1Q'rsqu'~ ~cautta l~çe~ple,
Maurice Faure, président d'honneur «les Féli-
bres Sceaux, etc. ensuite,- -séaaiee des Jeux flo-
raux, sou® la piésMence de M. Jules Bois, et
Ccuir d'Amour enfin, banquet.
LES PATRONAGES PARISIENS
La distribution solenpelle des récompenses
de l'Exposition anaiuelle. des tel/vaux des ap-
•prentia, jaunes ouvriers et employés des pa-
tronages de Paris, a eu lieu cet après-midi,
à terois heures, a l'hôtel dé Condé, sous la
pirésidience do M. Duyal-Arniould, conseiller
municipal" de Paris.
•s^n/n^s-:
L~ DLST~LSn~IO~ D~S PROSgS~S
u imwm m mmmt
dans les Rues Parisiennes
Proposition >d'une taxe prohibitive
C'est une vieille question que M. Daus-
set vient de reprendre, la question des
prospectus, dont nous ne cessons de par-
ler..
C'est M. Emile Massard qui l'a soulevée
le premier, dans la séance du Conseil mu-
nicipal du 20 avril 1905. A cette date, le
conseiller de la Plaine-M-oniCeau fit unie
proposition de -taxe"' qui fut acceptée -par
l'administration dans un mémoire en date
du "14 ^septembre de la même année.
Le rapporteur du (budget rie l'ayant pas
incorporée dans son projet, M. Emile Mas-
sard reprit sa proposition- en 1908.
Elle fut, d'accord avec M. Dausset, ren-
.wyée-.à- .la;. commission du budget.
A cette occasion, un. débat s'engagea de-'
.vaut' le Conseil municipal, auquel prirent
part. MM. ̃ Chérioux, Ernest. Garon,. I^evée,
Dausset, Josepli. Demais, Emile Massard
et un grand nombre de conseillers qui dé-
posèrent des projets de résolution tendant'
à remédier à -l'état de choses.
Aujourd'hui, M. Dausset revient sur cette,
question." Il avoue que si l'on- a constaté
•unanim.e:nient le. mal, l'accord 'a '̃ été plus
malaisé à obtenir quand il. s'est agi d'indi-
quer le., remède et toutes les propositions
votées' par le Conseil niraiicipàl sont res-
tées inefficaces.
Le rapporteur, après avoir montré les
difficultés que soulevait la suppression.,
pure et .simple :des. prospectus, estime qu'il
faut en- revenir à- la taxe proposée il y a
deux ans que s' étant rallié à la. proposi-
tion de M. Emile Massard, le Conseil avait
cru devoir, la repousser parce qu'il pensait
qu'une telle mesure frapperait d'une part
les iniprhneuTS et les fabricants de pa-
pier et, d'autre part, elle léserait les inté-
rêts de toute uns catégorie de. malheureux
qui vivent du. prospectus.
Et il conclut en demandant l'institution
d'une forte taxe dont l'élévation constituer
rait le caractère prohibitif. Cette taxe se-
rait établie dès l'année prochaine.
C'est précisément la mesure que préco-
nisait M. Emile Massard dès 1905 et qu'il
se propose de reprendre en demandant, en
outre, la création d'une taxe pour la publi-
cité-sur les transparents et les cinémato-
graphes.
IPi&liRS BE PARIS
>e. El B'jllLIiElJÇi
;LA PROMOTION DE LA TSCBESSE
.̃ .̃ OU: ̃ '̃; '•̃_
MABIUS VAINCU
On pouvait lire à-'T .<( Officiel» de ce
matin, les édifiantes lignes suivantes
« Bouches-du-Rhône. =' Médailles d'arc
,gent de 2° classe M. Lûbz (Heinriçh dit
Henricksen), dompteur de 'fauves, denieu-
rant à Hambourg M. Sterzel (Jacob dit
iSterzelly), artiste au cirque Egelton
Marseille, 14 et 15 septembre 1909 ont
risqué leur vie en poursuivant une ti-'
ïgresse :échappée d'une cage. »
Henricksen et Sterzel Ainsi, voilà les
noms des deux seuls héros de l'affaire de
la tigresse, en plein coeur de Marseille
II faut avouer que ces deux noms n'ont
qu'un très vague air de méridionalisme 1
Et Marius alors_ ?
Comment se fait-il qu'il ne figure pas
dans la promotion de la tigresse ?.
Ne serait-il donc pas intervenu, 'ainsi
qu'il nous en a cependant rebattu les
oreilles lors de ces événements sensation-'
neils, en réduisant à l'impuissance la fa
;meuse tigresse ?
Le Midi, cette fois encore, n'aurait-il pas
bougé ̃?. Et n'aurait -il dû son salut- qu'a
l'intervention énergique de deux héros
pécaïre 1 –du Nord
Voyons, Marius, tu galèjés ? Il n'est pas
possible qu'une pareille suspicion pèse
plus, longtemps sur Marseille Fais valoir
tes droits Crie,, proteste, indigne-toi
ou alors tu y perdras ton nom- 1
Armand Massard.
1 II les suivit et les vit se diriger vers la
rue d'Angoulême. Il s'approcha et s'adres-
sant à sa femme lui reprocha sa conduite.-
Anglade intervint et bo"uscula le mari. Ce-
lui-ci s'écarta de quelques pas puis, sor-
tant un couteau de ?a poche, il frappa
Anglade au côté droit. Celui-ci s'affaissa
ensanglanté on le transporta clans une
pharmacie où il rendit le -dernier soupir
sans avoir repris connaissance. Pendant
ce temps, Mariage s'était enfui 5-ans qu'on
ait pu le rejoindre. Ce matin, les inspec-
teurs de la sûreté Duiroux et Moricet ar-
rêtaient le soldat meurtrier chez sa mèra,
rue d'Hautpouih
Conduit devant M. Andrieux, commis-
saire de police du quartier Saint-Ambroi-
se, Mariage a raconté dans quelles cir-
constances il avait tué l'amant de sa fem-
me Après son. interrogatoire il a été en-
voyé au Dépôt, tandis que la victime étiit
transportée à la Morgue aux lins d'autop-
sie. '̃̃̃̃•̃
•. -Une perquisition faite au domicile du'
meurtrier, rue d'Hautpout, a amené la dé-
couverte d'un poignard dont la lame était
gainée d'un bouchon de liège. De plus, on
a trouvé un ."trousseau de fausses- clefs,
deux rossignols et un paquet de valves de'
bicyclettes qui rivaient été dérobées par
Mariage à son ancien patron,.
O'i)yrepièclj'è:à'Na:qtérre
` cil) 1)081)11)6 assassiné
La victime est couverte de blessures
M. Behezech, commissaire de police de
Puteaux, s'efforce d'établir l'identité de
l'inconnu dont -le corps a été repêché hier
dans la Seine près de l'usine à gaz de
Nanterre.
On nous a déclaré ce matin, au commis-
sariat, qu'urne piste intéressante avait été
relevé*. Tout porte à croire que l'on se
trouve en présence' d'un crime les multi-
ples blessures qui ont été constatées- sur
le cadavre ne peuvent pas avoir été occa-
sionnées par l'hélice d'un bateau.
Le noyé, d'une taille de 1 m. 62, a les
cheveux grisonnants, coupés court. Il est
complètement rasé. Il était vêtu d'un pan-
talon gris clair, d'un veston et d'un gilet
gris foncé, d'une chemise à rayures blan-
ches et bleues.
Le cadavre, qui semble avoir dêjourne
une dizaine de jours dans l'eau, a été
transporte k la Morgue où l'autopsiè en 1
ftuïa ;ljeu teoesÉSainiaejtf'' (
La '"Presse" et le Théâtre
/lu Bout de ta Lorgnette
Mlle Made Siamé, .qui fit, dans les théâtres
• des boulevards, des créations tirés applaudies,
joue; en ce moment, à la Scala, une alerte
comédie la Nuit de Chichctlo.
Dans un rôle de petite bonne femme très
parisienne, infiniment gavroche et aussi un
peu mal élevée, Mlile Mad«e Siamé a trouvé'
moyen de mettre en valeur ses réelles quali-
tés d:e comédienne experte, pleine de naturel
et en même temps d'originalité.
Artiste aussi adroite que jolie, Mlle Made
Siamé est certainement appelée à créer, à la
rentrée, sur quelque scène, iun autre person-
nage où sa gentille fantaisie pourra se don-
neir onoare lùjre co"Lirs.
.On ne peut pas tonjouis jouer (a Nuit de
ChichçUc, surtout quand on est, comme Mite
Mado Siamé, une étoile qui se lève. A. M.
Soirée? paiâiieQaes
AU MOULIN-ROUCE
Première de Tout en Bleu, g-rande- revue-fée-
rie en 25 tableaux, de M_. Henry Moreau.
Une des quialités- du maître revuisté Henry
Mqreati est l'originalité. Cet auteur avisé sait
présenter au -publie des actualités inédites.
Dans la nouvelle Revue du Moulin-Rouge (et
seulement dans celle-là), j'ai vu le peintre des
demi-mondaines, la réception de l'ex-Président
'Roosevelt par M..Falllêres, le -ministère -Po-
lin,, la canididatui'e de- miss Gampton'i-les-an-
̃ noiiices sur les boîtes d'allumettes, le boueux
1 homme-saoidwicli, et deux tablaaiux qui sa-
ront los clous comiques de cette très comique
revue «-Les"- Révélées », imipres-sjons grivoi-
ses oh combien' 1 des femmes /du" monde ̃
̃ ayant lu le curieux- -roman -'de Miotiel Cordày,
ces mondainies tnterrogemt sur les plaisirs de
.-l'amour urne bonne à tout faire, et iî faut en-
tendrie l'am-usainte Dhomas nous diôtailleir des
couplets d'un leste- oh I-mais d'un leste i
i c'est à mourir de rire. Enfin, « Boubonro-
clès », tragédie burlesque mois' spirituelle, tra-
gédie tordiante d« la force de .Courteline. M.
Henry Moreau aV est pas seulement mi auteur
sachant faire rire ses owntemporains, il ex-
qelle «ncore- à' trouver d'ingénieuses ̃ idées,
:id'êes de mise en scène. Tout Paris paalera de-
main du mmier acte de « Tout en Bleu n la réception-
de Charles-Quint .par François I"r, au Louvre.
Vous pensez si La'ndolff a été inspiré par ce su-!
jet Nos yeux fuirent encore- .chai-m-és par les
jolis oostiumes des billets de "Banque français
:-ei étrangers, de la fête du gui -dansée par un
ravissant bataillon de Barmaids et d.e Hor&e--
GuaS-ds, par le défilé des Petites Femmes de
̃Cho.ubras .expulsées de nos boîtes d'allumettes,
;par les colleuses d'affletoas devenues orphéo-
,mistes, par le divertissement des Feuilles llIor-
tes daiis le a. Bois Sac-ré », par les charmantes
évolutions des Vierges Folles mais il me tau-
̃diraiit tout citer,- et la -.piaoe me' manque. ̃-̃̃̃̃'
Tous les interprètes méritent des éloges ne
citons que les premiers noms d'unie distribu-
tion, qui comporte près de 200 noms M. Poï-
ital (le Compère), Mlle Eza'-Barré (la.- Conmiè--
ire), Mlles Dlïomas, Reine Leblanc, Lina Dar-
ilan,. Debiè\Te, V-ariora, Lanceriay, Ida-Luys,
'̃ Carlos, .Lérida MM. Femâmd l'rey, Alban.s,
'Danvers, Lacerpète, Honoré et M: Strit et Mlle
iBert-Angère, qui ont été .chau.dieme.Til rappelés
après leux valse suggestive et troublante,
lu Pàssionnata ». Pour une valse sensuelle,
c'est une valse sensuelle. L'orchestre de 'Paul:
jLeitOimbe a eiu sa Bonne part dans le succès ge--
îïôrâl de cette triompliante soirée. « Tout en
Bleu » est .unie re\oie d'été que 'nous vetro.u.ve-
rons sur. l'affiche cet hivea: lin voilà poiiT
̃200 représentations i ̃ .-̃̃̃"
.• ̃; ̃̃#̃ ̃̃̃:̃
A LA CIGALE
i Première représentation de. la revue T'en as
du vice! de Rip et Jacques Bousquet
Si vous voulez voir une salie bondée de
ispectateurs secoues de fous rires, si vous vou-
> lez' entendre- les. scènes les plus exiraordmai-
rement. comiques- qu'il se puisse laire. les cou-
plets les plus spimueileme-nt iii«rdau.ts" et de's:1
mots à emporte-pièce qui sont déjà répétés ̃'
dans tout Paris, -il. faut -aller à là, Ci'gak1 up ̃•
plauiciir k T'en as du vice .» la. nouvalie .re-i-ue
de Rip et Jacques Bousquet. Car, jamais, ou
tout au moins depuis longtemps' nous n'avoiis
eu à enregistrer 'un succès pareil à celui- eue
:cette revue vient de. remporter.
Tout cela est absolument indescriptible,
tellement est grande la débauche d'esprit, de
fantaisie, de verve _et de parisianisme, à la-
quelle les auteurs nous ont conviés et qui
s'est terminée par des bravos, des- bis, et
,des rappels enthousiastes pour eux et leurs
interprètes..
Allez donc, et dès ce soir, voir et entendre
Jane Mai-nac, en sœur Siamoise, puis dans
sa scène du .«'Mariage de Liane j et dans sa
.danse de la Parisienne avec le Faune (Lu'cy
;Murger) Claudius, dans le monsieur qui a
'été aux Bouffes et en agent cigarier
:Maurel, en opéré, en présidente d'œuvres cha-
ritables et en Louis XVI Dorville, en abbé
de cour, en conducteur « d'an'eionn.' » oniri.i-
bus et en Forgeron de Prague Irène Bnr-
doni, .en autre sœur Siamoise, en Fallières,
.en Auvergnate et en GriseUe Charte! te Ma-r
tens, en boxeuse, anglaise A. Mérindol, en
Cadenassée, vieille fille et Marie Antoinette, °
;et Lucy Murger, en commère et un Favine, et
Blanche,, le coinpère et Lauff tn' Henri IV
et eii Auvergnat Urban, Vissières, Bertho ,èt
les jolies Lénti, Bertoinî de Sannoy, JaiiP
Clairville, Thibault, Debray et tous reux et1-
toutes celles que nous ne nommons pas.1 faute
;de place.
f Allez admirer les tableaux. -de la Havane et.
de l'Ecosse le défilé éblouissant des person-
nages des Hu-moristes, avec: les adorables
̃danseuses anglaises .<̃ Cigal's flirts ». Oui.
iallez voir «• T'en as du vice » C'est le gros
isuocès du jour et ce sera le triomphe de toute
la saison d'été..
'<
ioiiFPM -des rS'Deelag!e|'
~UU~ :<' 'U'u
Ce soir
Au Troead'éro, à huit heures et:profit de la Société d'encouragement' a l'art
lyrique festival Oésar Franck (Mraes.jf.. Rau-
j nay^rle Montalant, MM. Pugno, A. Gnilmant,
Impart de- la Tour, Ghasn-e et l'orctoeïtre Co-
lonne .dirigé par M. G. Pienié).
Au Moulin-Rouge Toiil en Bleu!, grande-
revue en 25 la.bleaux.
A uk Folies-Bergère (téléphone 102-59). Voir
les « clous » précédent, la troupe O'Kabé, le térior Ara.Ho.
Au Nouveau-Cirque, à 8 h. 1/2. atfraciions
nouvelles; à 10 h "1/2, En Vacances, bouffon-
nerie nautique,, avec .ûhanfe et dansés.
̃»*»
On a. commencé à répéter, à la Cbmédie-
FrançaJse. la pièce nouvelle rie M.M. Ad. Ade-.
a-er et A. Eiphraïm Centime. Us sont tous.
M. 'Truffléi1 dirigera les études dé mise eir
scène.
J-eudj pTochain, avec les T.imiîes ttu Cœur,
•an reprendra VHonnew cl l'Argent.
̃w*
C'est, flamain lundi que commenctTont, à
rOpéra-Cornique, les conooiiTS publics du
Conservatoire, Voici l'ordM et' les dates d-es
"concours die la. première semaine
.Lundi 27 juin, à midi. cJinmt' (nommes).
"Mardi 28, à midi, chant (femmes)'.
Mercredi 29, à neuf heures et demie, r.arpe,
piano (liom-mes) ..̃
Jeudi 3Ù, à neuf heures, contrebasse, alto,
violonceilile..
• ̃ *«<»: •
Le théâtre- Sara.h-Bernhardit .fermera se«
.portes, ne soir, après une dernière représen-
ta.f.ion d« la Vie de Rohème. Le Hiéàtre 'fera i
ipelâohe jusgu'iau, milieu d'août. Il ronvTÏra ses
portes sur la suite dias •reprôsonta lions de ta
Vie de Bohème, que suivra imédiatement une
ipièoe de M. Albert du .Boys
MM'
Au ChâMet
La saison d'opéra italien étaiit terminée, le"
Chatoie t annonce sa clôture annuelle. La ré-
ouverture aura lieu le- vendredi,. 5 août, avec
une reprise des Aventures de Gavroche, -de.
;MM. Gaston Marot et Victor Dar3ay;-qui furent
interTom,pues en plein succès, la saison der-
nière. ̃̃
Pour cette reprisé, M.. Pontanes a réengagé
l'intréipide .oow-boy. -Jack Joyce et .ses terri-
ibles ahevaux sauvages. .'•
vyi, '•' ̃'̃ ̃ i
,•;̃ Les Bouffes-Parisiens -donnent, ce soir, la-
/lamièî» reipréisentauwi de Xanttioo chez les
Courtisanes Demain, -saison d'été, avec Jft
Dame de chez Maxim' s.
A la Porte-Saint-Martdn, M. Pien-e Magniei
a joue, hier soir, pour la dternièro fois, le rôl«
du Leqûe Chantecler. Il y a été fort applaudi
et plusieurs fois rappelé à chaque lin d'acte
M- Joube a pris possession un rôle à là ma-
Unee <1 augourd'huï.. C'est lui qui jouera Chan,
..tescler -tout l'été, avec Mme Mellot, MM. Mos-
nier, Waliter, Fabre et -tous' leurs excellents
camarades. ̃ • ̃̃-̃̃:
<~A
gpectacaes annoncés de la semaine
Opara lundi, Faust mercredi, Salomâ f
vernlr-edi, Aïda: -̃
Ctomédie-Francaise lundi, le Demi-Monde
mardi, Aanenne Lecouvreur mercredi et jeu-
di (matinée), la Pleur Merveilleuse ̃ ieud'
(isoii-.ee), les Limites du Cœur, l'Honneur et
L'rlir;citt.
.Opêra-Comique lundi, représentation po-
pulaire a prix réduits (avec location), la Vie
de Bohème, le Cœur du Moulin mardi soi-
ree de gala, la Tosca mercredi', le Mariaqe
de rclemaguç ,̃ 'jeudi, Manon vendredi, Car-
men samedi, le Mariage de Télcmaaue di-
manahe 3 juillet Clôture annuelle..
tvv
Ce soir, au théâtre M.arigny, gala du
Grand-Prix, avec Max Dearly, Mistinguett et
1 incomparable troupe interprète de la revue
Nous avons parlé, il y a deux saisons, du
théâtre de la Forêt, dans la Charente, qui
tut inauguré par une revue de notre colla-
borateur Maurice Verne Charbonnières-les-
bains, qui est .a ravissante station d'eaux de
Ly&n, va renouveler la tentative: Dans le parc
immense du. Casino, ma théâtre d© verdure
̃ vient d'être édifié, au-dessus d'une pièce d'eau
Qoù jaillira le jet doré des fontaines lumi-
neuses. Rien de plus sommaire que la scène
hissée sur- des. rochers des arbres géants lui
font des portants ̃' frissonnants la toile "de'
fond est -un rideau mouvant" de feuillage •
dans 1ers massifs se dissimulera l'orchestre •
le public tiendra dans une demi-lune de gra-
vier, aiu, milieu d'une, pelouse rasé garni" de
géraniums.
Dans ce décor champêtre- défileront les ac-
tualités que Maurice Verne' caricature ls
mariage de Liane, la tournée de « Charte-
̃̃cler "̃»,-̃ les nouveaux- dép'u.tés cènit. autres
.inévitables.
Ce sera, 'dans un site apai&é, mie .curieuse
.note artificielle. Et le rossignol, –,1e vrai-'
n'en déplais© à Mlle Mellot, pourra sourire
du ridicule d-es -pantois parisiens.
Une troupe excellente fut recrutée pour ces `
representations spéciales qui ̃ .continueront à'
Lyon la série des fêles de la Semaine d'Avià-'
tion.
Germain- Champel, un fantaisiste très pari-
1 sien,, sera Clemenceau d'extraordinaire fa-
çon. MiM. -Henriès, Laval, Viguiei-, Mlles Gau-
dy, la fille de l'excellen-t pensionnaire du Théâ-
tre-Français Feljas, Léo Mérode, .joueront le?
autres principaux rôles.
Avis aux amateurs de beaux spectacles!
Les Folies-Bergère donnent, aujourd'hui,
.-lieux dernière soirée de la saison." Que l'on
• s'etnpreseé d'aller applaudir la Revue dcs:FO'
Ues-Der.gcr-c, x-e » olou delà saison ». :••
««a
On di;t mervieille de la superbe fête de nuit
que le Jardin de Paris donne, ce soir d'im-an-
!che, à; l'occasion du. Grand Prix. Toutes les
.jolies Parisiennes et tous les" 'sp-drtsmên se
Iroiro-uveront, ce soif, dans le cadre mei-veil
lieux "d'u Jardin de Paris, qui présentera un
'féerique coup d'œil avec ses illuminations et
:1e magnifique feu d'artifice qqi terminera cet
le fête de l'élégance et dii sport.
Cet't'e, semaine. en Oiutré de son très intére»
:sant prqgra'miine -entièrement- renouvelé, Amè-
-ricàn Biograph .(7, rue Taitfiout) donne 1-es
funérailles complètes des victimes dù-.JHu-'
viû_se les nonibreux et éléga.nts. spectateurs,
qui fréquentent assidûment cet étàblisse-meiit
unique, dont la salis est la plus fraîolie -rie-;
Paris, ̃pourront. y revh'ie.j-dàs.le soir même,"
tous. l,es détails des deux événements bien pa-
risiens qui clôtureront la c season » les"
D'rags-ét -le -Grand Prix. '̃̃
<~6
L'attraction sci&ntifiouié la plus sensation-
nelle de Paris est. sans contredit la Maison.
Electrique du 24, boulevard 'Poissonnière, àve'c
:sun merveilleux et incroyable service domesti-
,que électrique. Matinée" et. soirée. Entrée :i
,2.' francs.•̃̃̃ ̃
'̃ Vv*
Au Bal de rElysèe-Montmamtirc- <-
Ce soir dimanche,' à 9 heures, à l'occasion
idn Grdnd-Prix de Paris, soirée .de. 'gala au
:« Bal de l'Elysee-Moiïtinartre.».
Tous nos parieurs et nos "jolies parieuses se
retrouveront dans ce délicieux « Palais dé-
:Terpsiehore » du boulevarcî Rocheelionart,
'pour y. fêter 'joyeusement le. gagnant de cette:,
.grande' journée 'hippique,
Patinage, Bowling. Attractions diverses.
Orchestre de 40 musiciens dirigé par A.Lé-
dueq. ̃ ̃- .;̃• ̃
Georges Beudin.
SensefJs aux Lectrices dt; la '• Pressé* J
On ne' peut se passer de corset, vlênie
faite divinement bien. SlaluaireineiU par-
lanl, une femme, si elle suit la mode, ne
peut vas sortir sans un corset, qui doit
'être du moins haleine devant el derrière. '-•
La soie ou le salin sont; avec les batistes.
les tissus qui- servent à- confectionner'
nos u gaines ». Si on est -mince, on doit
porter un corset court de hanclies, qui'
•donne à la démarche de la souplesse
d'ailleurs, si il est court, la taille, parait
plus mince, tandis que long il donne à l'a'
femme V aspect d'être gainée ei gênée. Pour
l'été, on fait des corsets de tulle qui sont'
bien commodes- à causa de leur léijèrelé. (
Je conseille aux femmes fortes d'en por-
ter car il est impossible qu'elles ne mel-
̃Icnl pas de corset, c'est pour elles absolu-
ment nécessaire et utile, et comme u?iê"
grosse femme souffre de la chaleur, le cor-
sel de tulle lui est, d cause de sa ̃minceur,,
indiqué .'Le corset blanc serait joli s'il ne-
demandait pas de trop fréquents blanchis-
sages ou ne tlo gages les mieux sont à
f Leurs ou à .dessins sïir fond mauve, crème,
bleu, etc., etc. Quant, au corset noir, c'est
le corset économique' et voilà tout. Rita.
-rfr-
-.D'eux Médailles d'^rges)î;
SONT DÉCERNÉES AUX B1-XLUA1UES
QUI ONT TUÉ LA TIGRESSE DE MARSEILLE
On se souvient de cette tigresse qui. à
•Marseille, s'étant échappée d'un cirquië-1-
;àlla se réfugier au milieu des blocs de la
jetée où elle fut traquée pendant de lon-
gues heures deux citoyens se firent sur-,
tout remarquer au cours de cette campa-
gne ils viennent de recevoir une récom-
pense méritée voici, en effet ce que nous'
lisons dans l'Officiel de ce matin
« Bouches-du-Rhône.– Médailles d'argent
de 2° classe M. Lûhz (Heinrich dit Hen-
ricksen), dompteur de fauves, demeurant à
Hambourg M. Sterzel (Jacob dit Sterzel--
ly), artiste au cirque Egelton:
Marseille, 14 et 15 septembre 1909 ont
risqué leur vie en poursuivant une tigres-
se échappée d'une cage. »
->.nrP.r-
©Ihapeaiêx poses9 Ghewatsx
La distribution de la S. P. A.
La Société Protectrice des Anima.iiX p.rocé-
dera, a..u siège social, 84. rue de Grenelle, de'
roiidi à i heures, a partir du 2S juin 1910, ûr
sa distribution annuelle de 'cliapeaus; ijour-
ohov.aux..
Cette' distribution est réservée aux cochers.
•charretiers et conducteurs die chevaux qui*
.viendront avec leurs voitures attelées de leur
attelage ordinaire.
Il ne sera donc pas distribué plus de clia-
peaux que "n'en com.pùrte l'attelage du soili-
citeur. ̃
~r.niv-r.
li'Eiégance. de ses vêtements a placé la
rnaison'DEWACHTER, 53, bd Voltaire, au
1er rang des bons faiseurs, y. annonce. 4' a»-
.RONI~UV!1
Par ci* par là
tïa célèbre l'éclat de la fête, là s-omptuo-
feifeé des toilettes, la richesse des équipages,
Jtes belles performances des. pur-sang,' l'a-
ttresse des jockeys, le fonctioniiemeait .du
ipari mutuel on -n'oublie rien, sinon la
yaiMianoe de ces spectateurs de la pelouse,
iqui, aidant aux courses .'une fois par an,
fehoisissent précisément le Grand-Prix, pour
pe. payer ce luxe.
On les braves gens Qu'est-oe qui les
«attire ? De la fête mondaine, du déploie-
ment de chiffons chers, du défilé de la
ni haute », ils n'apercevront quasi rien,
-maintenus qu'ils' seront de l'autre" côté de
la piste, à la distance respectueuse qui sé-
pare la pièce de vingt sous du louis d'or.
Ils. as verront même pas courir parqués
dans la foule, .serrés, écrasés, ils distin-
gueront à peine des casquettes rouges ou
jaunes, bondissant par-dessus un océan de
itêtes, des mouvements furieux de crava-
ches hachant l'air, et il faudra que le télé-
«graphe à signaux du turf leur apprenne
lie résultat de la sensationnelle épreuve
(qu'ils n'auront point vu-e.
Il.y. aie coup d'œil,. Longchanip dans la
Iverdu-re, dressant l'élégante architecture de
fies tribunes sur un fond de feuillage et,
tout autour, les masses profondes d'arbres
ra Bois de Boulogne, qui font à l'hippo-
àrome une ceinture frissonnante. Oui bien,
ïnais ce coup d'œil se xetrouve a toutes lés
journées de courses, et cette fois, ii y a la
yohue -qui, justement, empêche d'en -jouir.
a, l'aise.- ••̃ .• ̃/̃ .̃;
"Reste la satisfaction" analogue à celle
«le voir un niur- derrière lequel- il se..passe
«quelque chose –iàù contempler, une :.nïul-=
îtituide agitée, devant laquelle se dispute
sa combat hippique. Il' est vrai que c'est
Sun fameux combat dont l'issue: peut "procu-
̃rer un frisson .d'impatience et deofièvre.;
"Mais la noble i émotion du sport est.le.pkis
«souvent gâtée par la ..cupidité du parieur.
Et, pour si pe-u de plaisir,, à quelles ,tri-f
jbulatians .s'exposent rlcs màlbeureux « pe-
ilougards » ? Ils ont eu du mal à se rendre"
nu champ de courses, dans les "trains. bon--
•dés, les tramways pris .d'assaut, les v.oi-r
tores de toutes sortes mobilisées pour la'"
iciiroonstarice et trop rares encore. Ils ont
manqué d'étouffeT dans cet -entassement de'
corps et par cette chaleur de solstice d'été."
Ils pensent à tout moment défaillir dans les
(bousculades de l'hippodrome, soit que de
formidables poussées les aplatissent com-
me graines a>u pressoir, soit que des coudes
diacier ̃ ou .des pieds de -plomb leur en-
•trent. dans le dos ou leur écrasent les- or-
/teoQs. Et, pour- compléter. ces~ délices, 'les1
déboires du retour, la ruée de toute cette
ïoulie en même. temps vers. les moyens, de'
locomotion, les marchandages avec les co-
chers, les queues; interminables aux omni-
bus, .l'empitenient.daiis les iwagons,' >les .al-.
Sées ,et venues affolées >à: la recherche de
véhicules introuvables, les énervements, les
ifcrépignements de-rage, Jes mornes déses-
poirs, l'accablement de la fatigue ̃̃ ::̃
.Vraiment, ils, sont héroïques, ces humbles.;
«assistants du Grand-Prix, -et .je tes. admire.
̃On est .si .bien dans-Pans, presque vide'
bous les marronniers des :.Champs-Elysées;
déserts ou. aux Tuileries,, parmi. le gracieux
•petit peuple d'enfants- qui débattent sous
îles yeux attendris. de la bonne comtesse: de
Ségur. Non il faut qu'ils courent: à leur
malheur, pour la y-aine gloire d'avoir :asr
sisté au Grand-Prix; et ^de ..pouvoir épater
de récits plus ou moins imaginaires les
•râpes amis et connaissances qui n'auront
ipas fait comme eux -̃̃̃ ̃ •
-?: "̃ *^®* ̃: ̃:̃̃̃̃:̃̃>-̃
En fait d'histoires de « che-yaux », il leur'
̃sera, difficile,, d'ailleurs,- d'en inventer 'une
plus jolie que celte du- candidat, du même'
aiom.
Cet excellent 'M. Chevaux est venu tout
à fait à point, pendant la semaine du
GnandiPrix, nous édifier sua1 les pratiques
du turf électoral. Qn 'prétend que, dans les
Mppodî-omes, les jockeys se livrent parfois-
à des collusions, et à '.des fraudes. Il en
est de même dans les courses.au mandat,'
avec cette différence qu'ici ce. sont les Che-;
.vaux qui sont coupables.
A vrai dire, ce n'est pas d'aujourd'hui
que nous savons à quoi nous en tenir sur.
ce ̃maquignonnage mais tout se passe-
d'habitude dans l'ombre et le mystère, et,
Biles-dessous sont.sales, ces messieurs s'ar-
irangent pour .que du moins les dehors
soient présentables. Ils prennent leurs ga-
ranties, pour éviter les surprises .et- traitent''
̃au comptant. ̃
Ici, -nous avons eu affaire à un Chevaux
léger, qui rédigea étourdiment des papiers,
faits « doubles et .de..bonne foi »,. en vertu
desquels -il entendait, s'assurer, à l'échéan-
ce d'un mois, l'exécution des promesses'
consenties en échange de son désistement
ci trente mille francs, plus différentes pe-
tites, olauses, que l'autre partie, M. Jacque-
lin .acceptait, « quoi qu'il arrive. -formel-
lement et de .tout cœur».. "̃ '̃•
Vous fûtes d'une naïveté sans bornes, ô
Chevaux Votre -.«. quoi qu'il arrive-» -valait
a vos. yeux plus que. son pesant 'd'or, et
qui sait ? peut-être n'auriez-voûs pas eusde
désillusion s'il était arrivé que la chance du:
scrutin eût favorisé votre partenaire. M.'
Jacquelin, élu député, eomme il en avait;
la douce espérance, comptait sans doute
voir couler à ses pieds un Pactole inconnu
des simples mortels.
Mais il arriva précisément.le contraire
la fortune inconstante se détourna du;
camp radical-socialiste M. Jacquelin, -.res-
té sur le carreau, y laissa le grand cœur'
et la, bonne foi dont il s'était targué avec'
une si fiëre assurance, et. la traite 'fut pro-
iteâtée. i
Que f îtes-vous alors, 6 naïf Chevaux ? ?I
̃Fort de votre pon droit, vous portâtes le-
différend, devant la -justice -de votre pays,
.vous .lui dîtes « Voici, j'ai vendu .mes
voix à forfait, à raison de treize francs
pièce j'ai rempli avec exactitude toutes
les obligations de mon commerce électoral.
̃C'est mon gagne-pain, à moi, Monsieur le
juge. Vous plaise de dire et ordonner que
̃je puisse saisir mon débiteur ».
C'est dans ces conditions • que se lavait
'devant Thémis ,1e linge sale de ces radi-
caux-socialistes 'devenus, de compères, -en-
memis. C'est ainsi qu'on apprit la combi-
̃maison. M. Chevaux a obtenu auprès du
çublic un succès auquel, dans sa.: candeur,
il ne s'attendait pas. Quant aux. trente mil-*
Je francs, dus « quoi qu'il arrive », il est
̃probable qu'il -pourra les attendre sous
l'orme Fiez-vous, après cela, à la « bonne
itoi» des gens et à la justice
̃̃̃̃: -ï y ̃̃ .««tj^» ̃ ̃̃• ̃•̃ •
M. Fallières, qui -n'eai est pourtant pas à
.craindre d'être foulé par les^< pélousards »
•n'avait pas" honoré le gnand steeple d'Au-;
tteuil de sa présence. Mais bien que le pro-
daigne assister au Grand-Prix. Même, com-
pensation, il y amène un tsar, le tsar de
̃toutes les Bulgaries.
C'est un tsar très sympathique. Il Test,
̃parce qu'il nous aime, 'qu'il a du sang fran-
-cais. dans les veines, et qu'il n'a jamais;
•cessé de témoigner qu'il avait gardé l'âme
française parce que chef d'un empire de
l'Europe orientale, il ne nous apparaît pas
lointain et mystérieux, mais se révèle à
nous comme de notre race et de notre fa-:
-mille.
Il l'est, parce que son histoire hardie,
^aventureuse et brillante nous séduit parce
que la couronne qu'il porte, il l'a forgée
denses mains et que le pays, où il avait
*rouvé Je désarroi, Tanarchie et la -misère,,
a, grâce a lui, conquis l'ordre, .l'indépen»'
pâme, la 4qv^ ,afr ià-^rospéÉjtê juoigu^;
la façon dont mous choisissons nos niai
très ait pu parfois faire croire le contrai-
re, nous sommes sensibles eoeesE» adix ex-
ploits de l'intelligente et persévêi^aaafce éaier-
gie.
Sympathique, il l'est par le chaaine de
sa personne, qui concilie une suprême dis-
tinction avec une -simplicité d'allures, re-
cueillie sans -doute dsuns l'héritage du TOi-
citoyen. Il l'est aussi pa,r sa nature artiste,
que Paris sait comprendre, car il est artiste
à la façon française, c'est-à-diBe avec le
goût et la mesure que sa mère lui a appris,
et non pas à la manière brouillonne de tel
touche-à-tout impérial qu'il n'est pas besoin
de nommer.
Paris, prévenu en faveur de Ferdinand
Ier, a été conquis d'emblée par l'affabilité
et la grâce de ses manières et lui fait en
ce moment un accueil chaleureux, auquel
il associe Sa Majesté la reine Eléonore, et
l'on, constate avec plaisir, sur las trophées
des monuments -publics, que les couleurs
iuJga-res. se marient harnKwiieuseanent avec
les couleurs de France.
Henri Deijusschèrfc*
Petites Mouweubs
Le oencert dorané sous la prâsidenicei de Mme
de "Vourlvovitch .par l'Union aationale contre
la Vivisection, -a été lort brillant. Salle oom-
J>le ,et public de la plus extrême éléaan,oe
Rémanentes parsoninalitës aTtiat-iques avaient
répondu a l'appel des organisateurs et prê-
taient leur concours Mme..Lipliowsfea, l'Imi-
nente cantatrice russe Mlle RahinrierM Cal-
deira, M. Brémond, M. Arttuur Harbnaim, MUe
Oecile borel, M. Isidore de Lana Mlle Bi-ozia
a-onamié avec tout son talent et tout son cœrâr-
«t le public l'a loaiguieimen.t. acclamée ̃ "'M."1 de
Max. a dit -aies -vers Mmes: Sédova'et M La-
po.U!khof ont dansé, et l'amusante revue ùe
MM. G. Chepîar et.Veil, < Et Halley donc »
,;a achevé de {donner à :la soirée- le plus vif
•éclat. Mlle Dernimy et M. Georges Cliepfer y
.ojït- été couverts-.de bravos. =M. Andi'é Doirivâl
avait merveilieusemen.t joué du- piano.
Le président -et les.oa'gaBisiâ.teui's.ont.-éte vi-
.vement Solicités. • -•
Mme Lorenzi de Bçadi-, rient. dornôttoheu-
.;reusement au monde une fille qui a reçu le
prénom d'Aurélia.
l-i .AA^A.
JElc52a.c*s
i^Êr .-sio. » cette petite ..anecdote q.iii ne man-
que pas d'un oertain piquant..
Un de nos plus considérables ministres a,
;paraît-il, une spécialité. Lorsque sonne
l'heure .de son .déjeuner, il avise immanqua-
•blement un des visiteurs. qui L'attendent en-
.core dans rantichambre visiteur choisi
pair lui d'un judicieux coup d'œil –et il
,lui dit d'un air. bonhomme
Enchanté ..de vous voir, mon cher, mais
.comme je suis .pressé-. en .diable, partons-
;emsérhble,. voiu^ez-vous ? Nous .cAu&erons.
:mieùx en voiture..
Vous pensez si" le" quémandeur a'empresse,
II frète un, auto, y monte avec le.niinisti'e
;qui l'écoute d'une .oreille distraite, Je con-
jduit là. où Son Excellence a besoin-.d'allea' et
garde l'auto. qu'il solde, bien entendu.
Ce. petit jeu.se répète quotidiennement et
de, la sorte M. le minis.tre fait 'de, notables
économies de frais de,. voiturje. '•,
WWVV ̃̃̃
_«e. ':Yoioi'un. moyen, original eanîvloyé.
*^?.par les .-négociante de BaltiinDr.e.p.oùr
amener les débiteurs récalcitranits à payer..
;lèuts dettes..
Les commerçants viennent de fonder
pour ;îe renouvelleinient de leurs icréances,
une agence tout à fait originale.
Voici .comment i.eta fonctionne,
̃ -Elle envoie .devant la .poste des mauvais.
détiiteurs-uae .voiture à deux:.chfrTaux ma-
gnifiquemenit atteOiés mais portant en lettres
d'or;, sur des .panneaux rouges,: cette ins-
cription « Mauvaises créances ».
-Puis, du somptueux véhicule. descendent
deux employés coiffés, de casquettes de cuir
veœaii, sur .lesquelles sont également inscri-
tes les deux mots humilian
L'un de ces -denx hommes se présente
alors au logis du débiteur récalciteant).nen-
danit que l'autre se tient debout, près de
l'équipage..
Les badauds s'empressent d'accourir et
font un rassemblement autour du « char
de la Dette ». ;̃
̃Et, s'il le faut, 4a voiture revient deux
où trois fois dans la même journée devant
la maison et -y fait chaque 'fois une station
un peu plus longue.-
wwv%
^_»r Le -nouveau roi des Belges va faire
•4P sa tournée d'Europe avant L'hiver pro-
chain. Il aura pour compagnon sa jeune
femme qui partage tous ses goûts de
voyage et d'aventure.
Lorsque l'actuelle jeune reine de Belgi-
que était encore princesse, elle adorait se
promener incognito dans Bruxelles. Un
jour étant ^montée dans un tramway, elle
constata au moment de payer le conduc-
teurî qu'elle avait perdu, son porte-mon-
naie.
L'employé refusait toute explication et
réclamait son argent à la voyageuse qui
balbutiait et .rougissait, quand, un -.mon-
sieur.. assis- à côté d'elle, en la saluant, ,of-
frit de lui payer sa place. ̃-
La princesse "s'apprêtait à le remercier 1
quand. il interrompit d'un geste digne 'I
Né me remerciez pas, .mademoiselle. I
Vraiment je ne le mérite ;pas. Je c.uis un'
vieux. républicain et je ne manque jnmais
une occasion de jouer un bori tour à la
famille royale.
wm<
;r E^We ne, manque pas d'ag,rém,eiït oet- 1
tâ& te aventure téléphonique dont les no-
tables de Berne .s-am usent on ce moment.
"Un gros marchand de bestiaux ;do la.
ville ayant fait diriger uin troppea.u de
veaux vers l'abattoir, voulut téléphoner a
cet établissement pour avoir des nouvel-
îles.
Il domanda la co.mmunicatison, mais la
demoiselle du téléphone, sans doute dis-
traite, se .trompa de transmission et lui
donna tranquillement -l'Hôtel de Ville où
se tenait une importante séançs du Con-
seil municipal.
Ce fut le président qui -reçut la continu-
nication. Quelle ne fut pas 'sa stupéfaction
quand il s'entendit 'demander car une -voix
inconnue.
Est-ce -que. tous les veaux sont ar-
ffivcs ? '̃'
Il crut d'a-bord à une insulte. Ens.uïte
tout s'expUiqua et lé Conseil s'amusa fofc
lement de cette méprise." ̃;
VMM* •
"et Récemment, Mlle Lifrand, fttt don-
*^? ner la comédie aux fous internés à
l'asile de-Villejuif..
Le régisseur de la matinée, un ancien
chansonnier de. Montmartre dont la tête
tourna et qui est hébergé à l'asile, s'em-
pressa auprès d'elle et très aimablement
la félicita.
Vous avez, Mademoiselle, beaucoup de
talent. Vous appartenez à la Comé»Jie-
Française ?
̃: Mais -oui, Monsieur.
-r Sans doute vous êtes sociét-aire ?
Sociétaire Oh non Pas encore. Je
ne suis qu'une petite pensionnaire, s'ex-
clama Mlle Lifrand.
Alors cet aimable ïou prend ma lt.mps,
réfléchit et il prononce
Pensionnaire Ah { oui, vous êtes
pensionnaire de la Comédie-Frangaisei
Et après un nouveau temps de réflexion
il ajouta
C'est comme moi. Je ne sais encore
que pensionnaire de l'asile.
'Mlle Lifrand. en;demeurà bouche feée î
r l.a Mouche de Coche,
REBUS JU BLEMITES
L'ASSOCIATION PHILOTECHNIQUE
L'Association P-]iiloteclmiq-ae a procédé cet
açrès^micli, daras la salle des fêtes du Troçà-
des Travaux publics. '̃̃:
Sur l'estrade avaient pris place, aux côtés
du ministoe, MM. Fortin*, délégué du ministre
de riiitéTieuir Merlin, secrétaire du Conseil
général de la Seine le représentant "du minis-
tine de rAgTioulLuje le commandant Gary
a^ep,Tesentant le ministire de la Guerre Guigne
délégué diu ministre de l'Instruction puiiliaue
Gou;pigny, délégué du préfet de police, etc.
Après la lecture du rapport annuel par M
Gras, secrétaire général, M. Milleirand nronon-
ça un, discours.
Les distinctions honorifiques suivantes ont
été remises par le ministre
Officiers de l'Instruction publique. -Mme
Ohiappe de Vénë MM. Lion, Boutin, -Florot,
Founoade, Bourges, Eilliard, H. Rousseau.
Officiers d'académie, Mmes Beauirwni;
Auge, Aubin MAI Rivey, Guichard, Na-
vanre, Détry.
Officiers du Mérite agricole. MM. Gar-
nier, Simonet.
Ghevaliers du Mérite agricole. -MM. Gui-
det, Mesnager,. Patte.
De la lecture du palmarès, nous extrayons
les noms suivants
Grands Prix de l'Association. Mlle Mar-
celle Meunier, M. Léon Bernard. ̃• i
Prix d'Honneur. MUes Dublancfliy" (Ma-
rie), Hennequin (Marelle), OJiazel (Loui.se)
R«gnawl .(Berthe), Baudry (Albert)^ Jouffrai
(Victor). ̃ •'
Des liwiete dé caisse di'épargne, des certifi-
catis d'étude, des médailles, des diplômes di-
:wrs.- ont été distribués.-
La musique du 24e régiment d'inîanterie,
sous la direction de son ciief, M. Boyrie, s'est
fait entendre au couavs de la cérémoiie.
Un brillant concert a terminé la fête. ·
•Ge soir;. un banquet réunira les professeurs
et les .lauréats.̃ ,r
LA SOCIETE DE SAUVETAGE
.ÀuD'ourd'hui, au Pont National, la Société
,Na-tionale de Sauvetage mettait à l'eau un
nouveau canot.
Voulant prouver sa reconnaissance à son
bienfaiteur, -M. Higgins, ïa Société: a nommié
:ce canot. La Varuna, en souvenir de son yacht
perdu sur les côtes de Madère.
Assistaient à cette réunion très réussie le
.parrain, M. Higgins, son ami le conite de la
Mazelière, M..te comte du-.Ghaffault, M. le
̃dooteur Boulanger, M.
M. Bouquin, wrésident, à la tête du Corisèil
.d'administration et des délégations de là So-
ciété, a vivement remercié les invités.
CONCOURS DE CVMKASTiQUE
Le 26° grand concouirs ajnnuel da l'Associa-
tion régionale des Sociétés de Gymnastique
des départements de Sèine-et-Oise, Seine-et-
Marne et de l'Oise vient d'avoir lieu à Etam-~
.pes. •-̃"̃•̃
Trois mille, gymnastes ont pris part aux
différentes épreuves devant un jury présidé
par le colonel Derué et M. Paul Christmami.
La fête était présidée par M. le général Tou-
tée assisté des délégués des différents minis-
tères, de la municipalité,. des autorités et des
:membres du Conseil d'admànistration de l'As-
sociation et des Sociéitiés organisatrices « Les
Enfante de Guinette » et « La Revanclie ».
Des discours ont été prononcés par MM. le
tgénéral Toutée, le maire d'Etaio.pes, Guitton,
iDésiré Séhé, président de l'As&OiCiation et di-
̃vers orateurs.
Après l'exécutlonVdes mouvements d'eiksem-
ible, avec accompagnement- de musique, par
^tous les gymmastos, la distribution des a'ôoom
ipenses a eu liûu à l'Hôtel de Ville.
LE BANQUET HOCHE A VERSAILLES
Versailles. '36 juin. Auj-criiTCl'lmi a eu Hou
:à Versailles de banquet Hooho. argamiBô par
le Comité répuWioain radical-Socialiste de Ver-
sailles.
A la table d'honneur, où M. Douimergue, mi-
nistre "de" rinsfcnictîoh publique, présidait
avaient pris place MM. Poirson. sémateur. de
Seine-et-Oise Berteaux le généra] Rougier
oommandant la place de Ar.ersaillçs les gené
raux Lucas et Bninrau le. général Hollaejider,
commandant l'Eoole suôciale mUttaire" •" Àm-
.t-raiid, préfet de Seine-et-Oise Emile Bour-
geois, ad/ministrateur die la ̃ MarMiractare die
Sèvros, et de nombre.17.sas persoimalités • du
monde politique et militaire.
EN L'HONNEUR DE JEANNE D'ARC
Les œuva-es ouvi-ières du patronage Saint-
Joseph, de la Maison IBanehe ont organisé,
en l'honneur de Jeanne d'Arc, me grande
fête, à laquelle ont pris part plus -de
:quatre cents personnes et où l'on a vu
une des plus belles ooilections d'armures, et
de costumes
Gounod, onit été exécutés sous la direction de
M. Riquier.
La fête était présidée par Mgr Amette, ar-
chevêque de Pajris.
LES FÊLIBHES DE PARIS A SCEAUX
Cet après-midi a eu lieu, à Sceaux, le
pèlerinage annuel et les fêtes du Trentenaîre
de la Société des Félibres de Paris. Au pro-
gramme, d'abord, inauguration du buste de
.Defluns-Montaud, ancien présMent -des téli
'bres et die l'Association gaml>ettiste et ancien
ministre -discours de "MM. Lucien Duc, pré-
sident des' Félibres Chariot, délégué de M.
Piclion Garnier, délégué de M. Millerand "i
Le Fe u iîleto n Crim in et
Nouveaux défia6i~
flou veaux détails r;
sur le'ri)eurtre des Halles
M. et Mme Quimbre, les parents du tri-
pier blessé hier aux Halles par une insti-
tutrice, Mlle Bailleul, dans les circonstan-
ces que nous avons relatées, nous ont four-:
ni ce^ matin les précisions suivantes
Mon fils ne doit absolument rien à
Mlle Bailleul, son ex-amie. Elle a pris hy-
pothèque de notre maison pour une som-
me de sept mille francs, dont les intérêts
lui ont été versés régulièrement. Elle était
notre locataire et a voulu absolument quit- I
ter la maison. Notre fils l'a alors établie
au mois de juillet de l'année dernière, rue
̃du Pas-de-la-Mule, elle n'a pas voulu y
rester. Une rupture est survenue entre eux,
la vie étant devenue pour notre fils into-
lérable Quant à l'enfant il est dana notre
famille et c'est nous qui en avons la char-
ge.. ̃ ,̃" ̃̃'̃ -'̃̃̃̃̃̃'
Trompé par sa fe~
ut) soldai ici e l'art) a Qt
Le drame de la rue d'AngouSême
Un drame sanglant s'est déroulé cette
nuit, dans le quartier Saint- Ambroise.
Un soldat permissionnaire a tué l'amant
de sa femme, à la -suite d'une discussion.
Voici les renseignements que nous avons
pu -recueillir sur cette tragique affaire.
Au mois de juillet 1909, un ouvrier d'une,
maison de vidanges, nommé Paul Mariage
épousait une ouvrière fleuriste, Mlle Uranie
Mengès. Tout alla bien pendant quelque
temps, puis des discussions survinrent.
"Bref, Mariage partit au service militaire,
tl fut affecté au 103* de ligne et tenait gar-;
aison au fort de Montrouge.
Mme Mariage fit alors la connaissance
d'un ouvrier mécanicien nommé Eugène
Amglade, domicilié en garni, 87,^ rue d'An-
goulême et des relations intimes ne tar-
dèrent pas à s'établir entre eux.
Mariage le sut bientôt, il suivit les
deux jeunes gens et put se rendre compte
de l'infidélité de ®a femme. Il lui fit des
reproches, une discussion violente s'ensui-
vit, Mariage gifla sa femme celle-ci quit-
ta Le --domicilie* conjugal pour s'en aller
vivre;, avec son amant. ̃
Le mari, affolé, chercha sa femme en
vain; Hier, .alors qu'il était en- congé de
convalescence, il se promenait- à la fêté de
~l~e~ill~e; '1Q'rsqu'~ ~cautta l~çe~ple,
Maurice Faure, président d'honneur «les Féli-
bres
raux, sou® la piésMence de M. Jules Bois, et
Ccuir d'Amour enfin, banquet.
LES PATRONAGES PARISIENS
La distribution solenpelle des récompenses
de l'Exposition anaiuelle. des tel/vaux des ap-
•prentia, jaunes ouvriers et employés des pa-
tronages de Paris, a eu lieu cet après-midi,
à terois heures, a l'hôtel dé Condé, sous la
pirésidience do M. Duyal-Arniould, conseiller
municipal" de Paris.
•s^n/n^s-:
L~ DLST~LSn~IO~ D~S PROSgS~S
u imwm m mmmt
dans les Rues Parisiennes
Proposition >d'une taxe prohibitive
C'est une vieille question que M. Daus-
set vient de reprendre, la question des
prospectus, dont nous ne cessons de par-
ler..
C'est M. Emile Massard qui l'a soulevée
le premier, dans la séance du Conseil mu-
nicipal du 20 avril 1905. A cette date, le
conseiller de la Plaine-M-oniCeau fit unie
proposition de -taxe"' qui fut acceptée -par
l'administration dans un mémoire en date
du "14 ^septembre de la même année.
Le rapporteur du (budget rie l'ayant pas
incorporée dans son projet, M. Emile Mas-
sard reprit sa proposition- en 1908.
Elle fut, d'accord avec M. Dausset, ren-
.wyée-.à- .la;. commission du budget.
A cette occasion, un. débat s'engagea de-'
.vaut' le Conseil municipal, auquel prirent
part. MM. ̃ Chérioux, Ernest. Garon,. I^evée,
Dausset, Josepli. Demais, Emile Massard
et un grand nombre de conseillers qui dé-
posèrent des projets de résolution tendant'
à remédier à -l'état de choses.
Aujourd'hui, M. Dausset revient sur cette,
question." Il avoue que si l'on- a constaté
•unanim.e:nient le. mal, l'accord 'a '̃ été plus
malaisé à obtenir quand il. s'est agi d'indi-
quer le., remède et toutes les propositions
votées' par le Conseil niraiicipàl sont res-
tées inefficaces.
Le rapporteur, après avoir montré les
difficultés que soulevait la suppression.,
pure et .simple :des. prospectus, estime qu'il
faut en- revenir à- la taxe proposée il y a
deux ans que s' étant rallié à la. proposi-
tion de M. Emile Massard, le Conseil avait
cru devoir, la repousser parce qu'il pensait
qu'une telle mesure frapperait d'une part
les iniprhneuTS et les fabricants de pa-
pier et, d'autre part, elle léserait les inté-
rêts de toute uns catégorie de. malheureux
qui vivent du. prospectus.
Et il conclut en demandant l'institution
d'une forte taxe dont l'élévation constituer
rait le caractère prohibitif. Cette taxe se-
rait établie dès l'année prochaine.
C'est précisément la mesure que préco-
nisait M. Emile Massard dès 1905 et qu'il
se propose de reprendre en demandant, en
outre, la création d'une taxe pour la publi-
cité-sur les transparents et les cinémato-
graphes.
IPi&liRS BE PARIS
>e. El B'jllLIiElJÇi
;LA PROMOTION DE LA TSCBESSE
.̃ .̃ OU: ̃ '̃; '•̃_
MABIUS VAINCU
On pouvait lire à-'T .<( Officiel» de ce
matin, les édifiantes lignes suivantes
« Bouches-du-Rhône. =' Médailles d'arc
,gent de 2° classe M. Lûbz (Heinriçh dit
Henricksen), dompteur de 'fauves, denieu-
rant à Hambourg M. Sterzel (Jacob dit
iSterzelly), artiste au cirque Egelton
Marseille, 14 et 15 septembre 1909 ont
risqué leur vie en poursuivant une ti-'
ïgresse :échappée d'une cage. »
Henricksen et Sterzel Ainsi, voilà les
noms des deux seuls héros de l'affaire de
la tigresse, en plein coeur de Marseille
II faut avouer que ces deux noms n'ont
qu'un très vague air de méridionalisme 1
Et Marius alors_ ?
Comment se fait-il qu'il ne figure pas
dans la promotion de la tigresse ?.
Ne serait-il donc pas intervenu, 'ainsi
qu'il nous en a cependant rebattu les
oreilles lors de ces événements sensation-'
neils, en réduisant à l'impuissance la fa
;meuse tigresse ?
Le Midi, cette fois encore, n'aurait-il pas
bougé ̃?. Et n'aurait -il dû son salut- qu'a
l'intervention énergique de deux héros
pécaïre 1 –du Nord
Voyons, Marius, tu galèjés ? Il n'est pas
possible qu'une pareille suspicion pèse
plus, longtemps sur Marseille Fais valoir
tes droits Crie,, proteste, indigne-toi
ou alors tu y perdras ton nom- 1
Armand Massard.
1 II les suivit et les vit se diriger vers la
rue d'Angoulême. Il s'approcha et s'adres-
sant à sa femme lui reprocha sa conduite.-
Anglade intervint et bo"uscula le mari. Ce-
lui-ci s'écarta de quelques pas puis, sor-
tant un couteau de ?a poche, il frappa
Anglade au côté droit. Celui-ci s'affaissa
ensanglanté on le transporta clans une
pharmacie où il rendit le -dernier soupir
sans avoir repris connaissance. Pendant
ce temps, Mariage s'était enfui 5-ans qu'on
ait pu le rejoindre. Ce matin, les inspec-
teurs de la sûreté Duiroux et Moricet ar-
rêtaient le soldat meurtrier chez sa mèra,
rue d'Hautpouih
Conduit devant M. Andrieux, commis-
saire de police du quartier Saint-Ambroi-
se, Mariage a raconté dans quelles cir-
constances il avait tué l'amant de sa fem-
me Après son. interrogatoire il a été en-
voyé au Dépôt, tandis que la victime étiit
transportée à la Morgue aux lins d'autop-
sie. '̃̃̃̃•̃
•. -Une perquisition faite au domicile du'
meurtrier, rue d'Hautpout, a amené la dé-
couverte d'un poignard dont la lame était
gainée d'un bouchon de liège. De plus, on
a trouvé un ."trousseau de fausses- clefs,
deux rossignols et un paquet de valves de'
bicyclettes qui rivaient été dérobées par
Mariage à son ancien patron,.
O'i)yrepièclj'è:à'Na:qtérre
` cil) 1)081)11)6 assassiné
La victime est couverte de blessures
M. Behezech, commissaire de police de
Puteaux, s'efforce d'établir l'identité de
l'inconnu dont -le corps a été repêché hier
dans la Seine près de l'usine à gaz de
Nanterre.
On nous a déclaré ce matin, au commis-
sariat, qu'urne piste intéressante avait été
relevé*. Tout porte à croire que l'on se
trouve en présence' d'un crime les multi-
ples blessures qui ont été constatées- sur
le cadavre ne peuvent pas avoir été occa-
sionnées par l'hélice d'un bateau.
Le noyé, d'une taille de 1 m. 62, a les
cheveux grisonnants, coupés court. Il est
complètement rasé. Il était vêtu d'un pan-
talon gris clair, d'un veston et d'un gilet
gris foncé, d'une chemise à rayures blan-
ches et bleues.
Le cadavre, qui semble avoir dêjourne
une dizaine de jours dans l'eau, a été
transporte k la Morgue où l'autopsiè en 1
ftuïa ;ljeu teoesÉSainiaejtf'' (
La '"Presse" et le Théâtre
/lu Bout de ta Lorgnette
Mlle Made Siamé, .qui fit, dans les théâtres
• des boulevards, des créations tirés applaudies,
joue; en ce moment, à la Scala, une alerte
comédie la Nuit de Chichctlo.
Dans un rôle de petite bonne femme très
parisienne, infiniment gavroche et aussi un
peu mal élevée, Mlile Mad«e Siamé a trouvé'
moyen de mettre en valeur ses réelles quali-
tés d:e comédienne experte, pleine de naturel
et en même temps d'originalité.
Artiste aussi adroite que jolie, Mlle Made
Siamé est certainement appelée à créer, à la
rentrée, sur quelque scène, iun autre person-
nage où sa gentille fantaisie pourra se don-
neir onoare lùjre co"Lirs.
.On ne peut pas tonjouis jouer (a Nuit de
ChichçUc, surtout quand on est, comme Mite
Mado Siamé, une étoile qui se lève. A. M.
Soirée? paiâiieQaes
AU MOULIN-ROUCE
Première de Tout en Bleu, g-rande- revue-fée-
rie en 25 tableaux, de M_. Henry Moreau.
Une des quialités- du maître revuisté Henry
Mqreati est l'originalité. Cet auteur avisé sait
présenter au -publie des actualités inédites.
Dans la nouvelle Revue du Moulin-Rouge (et
seulement dans celle-là), j'ai vu le peintre des
demi-mondaines, la réception de l'ex-Président
'Roosevelt par M..Falllêres, le -ministère -Po-
lin,, la canididatui'e de- miss Gampton'i-les-an-
̃ noiiices sur les boîtes d'allumettes, le boueux
1 homme-saoidwicli, et deux tablaaiux qui sa-
ront los clous comiques de cette très comique
revue «-Les"- Révélées », imipres-sjons grivoi-
ses oh combien' 1 des femmes /du" monde ̃
̃ ayant lu le curieux- -roman -'de Miotiel Cordày,
ces mondainies tnterrogemt sur les plaisirs de
.-l'amour urne bonne à tout faire, et iî faut en-
tendrie l'am-usainte Dhomas nous diôtailleir des
couplets d'un leste- oh I-mais d'un leste i
i c'est à mourir de rire. Enfin, « Boubonro-
clès », tragédie burlesque mois' spirituelle, tra-
gédie tordiante d« la force de .Courteline. M.
Henry Moreau aV est pas seulement mi auteur
sachant faire rire ses owntemporains, il ex-
qelle «ncore- à' trouver d'ingénieuses ̃ idées,
:id'êes de mise en scène. Tout Paris paalera de-
main du m
de Charles-Quint .par François I"r, au Louvre.
Vous pensez si La'ndolff a été inspiré par ce su-!
jet Nos yeux fuirent encore- .chai-m-és par les
jolis oostiumes des billets de "Banque français
:-ei étrangers, de la fête du gui -dansée par un
ravissant bataillon de Barmaids et d.e Hor&e--
GuaS-ds, par le défilé des Petites Femmes de
̃Cho.ubras .expulsées de nos boîtes d'allumettes,
;par les colleuses d'affletoas devenues orphéo-
,mistes, par le divertissement des Feuilles llIor-
tes daiis le a. Bois Sac-ré », par les charmantes
évolutions des Vierges Folles mais il me tau-
̃diraiit tout citer,- et la -.piaoe me' manque. ̃-̃̃̃̃'
Tous les interprètes méritent des éloges ne
citons que les premiers noms d'unie distribu-
tion, qui comporte près de 200 noms M. Poï-
ital (le Compère), Mlle Eza'-Barré (la.- Conmiè--
ire), Mlles Dlïomas, Reine Leblanc, Lina Dar-
ilan,. Debiè\Te, V-ariora, Lanceriay, Ida-Luys,
'̃ Carlos, .Lérida MM. Femâmd l'rey, Alban.s,
'Danvers, Lacerpète, Honoré et M: Strit et Mlle
iBert-Angère, qui ont été .chau.dieme.Til rappelés
après leux valse suggestive et troublante,
lu Pàssionnata ». Pour une valse sensuelle,
c'est une valse sensuelle. L'orchestre de 'Paul:
jLeitOimbe a eiu sa Bonne part dans le succès ge--
îïôrâl de cette triompliante soirée. « Tout en
Bleu » est .unie re\oie d'été que 'nous vetro.u.ve-
rons sur. l'affiche cet hivea: lin voilà poiiT
̃200 représentations i ̃ .-̃̃̃"
.• ̃; ̃̃#̃ ̃̃̃:̃
A LA CIGALE
i Première représentation de. la revue T'en as
du vice! de Rip et Jacques Bousquet
Si vous voulez voir une salie bondée de
ispectateurs secoues de fous rires, si vous vou-
> lez' entendre- les. scènes les plus exiraordmai-
rement. comiques- qu'il se puisse laire. les cou-
plets les plus spimueileme-nt iii«rdau.ts" et de's:1
mots à emporte-pièce qui sont déjà répétés ̃'
dans tout Paris, -il. faut -aller à là, Ci'gak1 up ̃•
plauiciir k T'en as du vice .» la. nouvalie .re-i-ue
de Rip et Jacques Bousquet. Car, jamais, ou
tout au moins depuis longtemps' nous n'avoiis
eu à enregistrer 'un succès pareil à celui- eue
:cette revue vient de. remporter.
Tout cela est absolument indescriptible,
tellement est grande la débauche d'esprit, de
fantaisie, de verve _et de parisianisme, à la-
quelle les auteurs nous ont conviés et qui
s'est terminée par des bravos, des- bis, et
,des rappels enthousiastes pour eux et leurs
interprètes..
Allez donc, et dès ce soir, voir et entendre
Jane Mai-nac, en sœur Siamoise, puis dans
sa scène du .«'Mariage de Liane j et dans sa
.danse de la Parisienne avec le Faune (Lu'cy
;Murger) Claudius, dans le monsieur qui a
'été aux Bouffes et en agent cigarier
:Maurel, en opéré, en présidente d'œuvres cha-
ritables et en Louis XVI Dorville, en abbé
de cour, en conducteur « d'an'eionn.' » oniri.i-
bus et en Forgeron de Prague Irène Bnr-
doni, .en autre sœur Siamoise, en Fallières,
.en Auvergnate et en GriseUe Charte! te Ma-r
tens, en boxeuse, anglaise A. Mérindol, en
Cadenassée, vieille fille et Marie Antoinette, °
;et Lucy Murger, en commère et un Favine, et
Blanche,, le coinpère et Lauff tn' Henri IV
et eii Auvergnat Urban, Vissières, Bertho ,èt
les jolies Lénti, Bertoinî de Sannoy, JaiiP
Clairville, Thibault, Debray et tous reux et1-
toutes celles que nous ne nommons pas.1 faute
;de place.
f Allez admirer les tableaux. -de la Havane et.
de l'Ecosse le défilé éblouissant des person-
nages des Hu-moristes, avec: les adorables
̃danseuses anglaises .<̃ Cigal's flirts ». Oui.
iallez voir «• T'en as du vice » C'est le gros
isuocès du jour et ce sera le triomphe de toute
la saison d'été..
'<
ioiiFPM -des rS'Deelag!e|'
~UU~ :<' 'U'u
Ce soir
Au Troead'éro, à huit heures et
lyrique festival Oésar Franck (Mraes.jf.. Rau-
j nay^rle Montalant, MM. Pugno, A. Gnilmant,
Impart de- la Tour, Ghasn-e et l'orctoeïtre Co-
lonne .dirigé par M. G. Pienié).
Au Moulin-Rouge Toiil en Bleu!, grande-
revue en 25 la.bleaux.
A uk Folies-Bergère (téléphone 102-59). Voir
les « clous »
Au Nouveau-Cirque, à 8 h. 1/2. atfraciions
nouvelles; à 10 h "1/2, En Vacances, bouffon-
nerie nautique,, avec .ûhanfe et dansés.
̃»*»
On a. commencé à répéter, à la Cbmédie-
FrançaJse. la pièce nouvelle rie M.M. Ad. Ade-.
a-er et A. Eiphraïm Centime. Us sont tous.
M. 'Truffléi1 dirigera les études dé mise eir
scène.
J-eudj pTochain, avec les T.imiîes ttu Cœur,
•an reprendra VHonnew cl l'Argent.
̃w*
C'est, flamain lundi que commenctTont, à
rOpéra-Cornique, les conooiiTS publics du
Conservatoire, Voici l'ordM et' les dates d-es
"concours die la. première semaine
.Lundi 27 juin, à midi. cJinmt' (nommes).
"Mardi 28, à midi, chant (femmes)'.
Mercredi 29, à neuf heures et demie, r.arpe,
piano (liom-mes) ..̃
Jeudi 3Ù, à neuf heures, contrebasse, alto,
violonceilile..
• ̃ *«<»: •
Le théâtre- Sara.h-Bernhardit .fermera se«
.portes, ne soir, après une dernière représen-
ta.f.ion d« la Vie de Rohème. Le Hiéàtre 'fera i
ipelâohe jusgu'iau, milieu d'août. Il ronvTÏra ses
portes sur la suite dias •reprôsonta lions de ta
Vie de Bohème, que suivra imédiatement une
ipièoe de M. Albert du .Boys
MM'
Au ChâMet
La saison d'opéra italien étaiit terminée, le"
Chatoie t annonce sa clôture annuelle. La ré-
ouverture aura lieu le- vendredi,. 5 août, avec
une reprise des Aventures de Gavroche, -de.
;MM. Gaston Marot et Victor Dar3ay;-qui furent
interTom,pues en plein succès, la saison der-
nière. ̃̃
Pour cette reprisé, M.. Pontanes a réengagé
l'intréipide .oow-boy. -Jack Joyce et .ses terri-
ibles ahevaux sauvages. .'•
vyi, '•' ̃'̃ ̃ i
,•;̃ Les Bouffes-Parisiens -donnent, ce soir, la-
/lamièî» reipréisentauwi de Xanttioo chez les
Courtisanes Demain, -saison d'été, avec Jft
Dame de chez Maxim' s.
A la Porte-Saint-Martdn, M. Pien-e Magniei
a joue, hier soir, pour la dternièro fois, le rôl«
du Leqûe Chantecler. Il y a été fort applaudi
et plusieurs fois rappelé à chaque lin d'acte
M- Joube a pris possession un rôle à là ma-
Unee <1 augourd'huï.. C'est lui qui jouera Chan,
..tescler -tout l'été, avec Mme Mellot, MM. Mos-
nier, Waliter, Fabre et -tous' leurs excellents
camarades. ̃ • ̃̃-̃̃:
<~A
gpectacaes annoncés de la semaine
Opara lundi, Faust mercredi, Salomâ f
vernlr-edi, Aïda: -̃
Ctomédie-Francaise lundi, le Demi-Monde
mardi, Aanenne Lecouvreur mercredi et jeu-
di (matinée), la Pleur Merveilleuse ̃ ieud'
(isoii-.ee), les Limites du Cœur, l'Honneur et
L'rlir;citt.
.Opêra-Comique lundi, représentation po-
pulaire a prix réduits (avec location), la Vie
de Bohème, le Cœur du Moulin mardi soi-
ree de gala, la Tosca mercredi', le Mariaqe
de rclemaguç ,̃ 'jeudi, Manon vendredi, Car-
men samedi, le Mariage de Télcmaaue di-
manahe 3 juillet Clôture annuelle..
tvv
Ce soir, au théâtre M.arigny, gala du
Grand-Prix, avec Max Dearly, Mistinguett et
1 incomparable troupe interprète de la revue
Nous avons parlé, il y a deux saisons, du
théâtre de la Forêt, dans la Charente, qui
tut inauguré par une revue de notre colla-
borateur Maurice Verne Charbonnières-les-
bains, qui est .a ravissante station d'eaux de
Ly&n, va renouveler la tentative: Dans le parc
immense du. Casino, ma théâtre d© verdure
̃ vient d'être édifié, au-dessus d'une pièce d'eau
Qoù jaillira le jet doré des fontaines lumi-
neuses. Rien de plus sommaire que la scène
hissée sur- des. rochers des arbres géants lui
font des portants ̃' frissonnants la toile "de'
fond est -un rideau mouvant" de feuillage •
dans 1ers massifs se dissimulera l'orchestre •
le public tiendra dans une demi-lune de gra-
vier, aiu, milieu d'une, pelouse rasé garni" de
géraniums.
Dans ce décor champêtre- défileront les ac-
tualités que Maurice Verne' caricature ls
mariage de Liane, la tournée de « Charte-
̃̃cler "̃»,-̃ les nouveaux- dép'u.tés cènit. autres
.inévitables.
Ce sera, 'dans un site apai&é, mie .curieuse
.note artificielle. Et le rossignol, –,1e vrai-'
n'en déplais© à Mlle Mellot, pourra sourire
du ridicule d-es -pantois parisiens.
Une troupe excellente fut recrutée pour ces `
representations spéciales qui ̃ .continueront à'
Lyon la série des fêles de la Semaine d'Avià-'
tion.
Germain- Champel, un fantaisiste très pari-
1 sien,, sera Clemenceau d'extraordinaire fa-
çon. MiM. -Henriès, Laval, Viguiei-, Mlles Gau-
dy, la fille de l'excellen-t pensionnaire du Théâ-
tre-Français Feljas, Léo Mérode, .joueront le?
autres principaux rôles.
Avis aux amateurs de beaux spectacles!
Les Folies-Bergère donnent, aujourd'hui,
.-lieux dernière soirée de la saison." Que l'on
• s'etnpreseé d'aller applaudir la Revue dcs:FO'
Ues-Der.gcr-c, x-e » olou delà saison ». :••
««a
On di;t mervieille de la superbe fête de nuit
que le Jardin de Paris donne, ce soir d'im-an-
!che, à; l'occasion du. Grand Prix. Toutes les
.jolies Parisiennes et tous les" 'sp-drtsmên se
Iroiro-uveront, ce soif, dans le cadre mei-veil
lieux "d'u Jardin de Paris, qui présentera un
'féerique coup d'œil avec ses illuminations et
:1e magnifique feu d'artifice qqi terminera cet
le fête de l'élégance et dii sport.
Cet't'e, semaine. en Oiutré de son très intére»
:sant prqgra'miine -entièrement- renouvelé, Amè-
-ricàn Biograph .(7, rue Taitfiout) donne 1-es
funérailles complètes des victimes dù-.JHu-'
viû_se les nonibreux et éléga.nts. spectateurs,
qui fréquentent assidûment cet étàblisse-meiit
unique, dont la salis est la plus fraîolie -rie-;
Paris, ̃pourront. y revh'ie.j-dàs.le soir même,"
tous. l,es détails des deux événements bien pa-
risiens qui clôtureront la c season » les"
D'rags-ét -le -Grand Prix. '̃̃
<~6
L'attraction sci&ntifiouié la plus sensation-
nelle de Paris est. sans contredit la Maison.
Electrique du 24, boulevard 'Poissonnière, àve'c
:sun merveilleux et incroyable service domesti-
,que électrique. Matinée" et. soirée. Entrée :i
,2.' francs.•̃̃̃ ̃
'̃ Vv*
Au Bal de rElysèe-Montmamtirc- <-
Ce soir dimanche,' à 9 heures, à l'occasion
idn Grdnd-Prix de Paris, soirée .de. 'gala au
:« Bal de l'Elysee-Moiïtinartre.».
Tous nos parieurs et nos "jolies parieuses se
retrouveront dans ce délicieux « Palais dé-
:Terpsiehore » du boulevarcî Rocheelionart,
'pour y. fêter 'joyeusement le. gagnant de cette:,
.grande' journée 'hippique,
Patinage, Bowling. Attractions diverses.
Orchestre de 40 musiciens dirigé par A.Lé-
dueq. ̃ ̃- .;̃• ̃
Georges Beudin.
SensefJs aux Lectrices dt; la '• Pressé* J
On ne' peut se passer de corset, vlênie
faite divinement bien. SlaluaireineiU par-
lanl, une femme, si elle suit la mode, ne
peut vas sortir sans un corset, qui doit
'être du moins haleine devant el derrière. '-•
La soie ou le salin sont; avec les batistes.
les tissus qui- servent à- confectionner'
nos u gaines ». Si on est -mince, on doit
porter un corset court de hanclies, qui'
•donne à la démarche de la souplesse
d'ailleurs, si il est court, la taille, parait
plus mince, tandis que long il donne à l'a'
femme V aspect d'être gainée ei gênée. Pour
l'été, on fait des corsets de tulle qui sont'
bien commodes- à causa de leur léijèrelé. (
Je conseille aux femmes fortes d'en por-
ter car il est impossible qu'elles ne mel-
̃Icnl pas de corset, c'est pour elles absolu-
ment nécessaire et utile, et comme u?iê"
grosse femme souffre de la chaleur, le cor-
sel de tulle lui est, d cause de sa ̃minceur,,
indiqué .'Le corset blanc serait joli s'il ne-
demandait pas de trop fréquents blanchis-
sages ou ne tlo gages les mieux sont à
f Leurs ou à .dessins sïir fond mauve, crème,
bleu, etc., etc. Quant, au corset noir, c'est
le corset économique' et voilà tout. Rita.
-rfr-
-.D'eux Médailles d'^rges)î;
SONT DÉCERNÉES AUX B1-XLUA1UES
QUI ONT TUÉ LA TIGRESSE DE MARSEILLE
On se souvient de cette tigresse qui. à
•Marseille, s'étant échappée d'un cirquië-1-
;àlla se réfugier au milieu des blocs de la
jetée où elle fut traquée pendant de lon-
gues heures deux citoyens se firent sur-,
tout remarquer au cours de cette campa-
gne ils viennent de recevoir une récom-
pense méritée voici, en effet ce que nous'
lisons dans l'Officiel de ce matin
« Bouches-du-Rhône.– Médailles d'argent
de 2° classe M. Lûhz (Heinrich dit Hen-
ricksen), dompteur de fauves, demeurant à
Hambourg M. Sterzel (Jacob dit Sterzel--
ly), artiste au cirque Egelton:
Marseille, 14 et 15 septembre 1909 ont
risqué leur vie en poursuivant une tigres-
se échappée d'une cage. »
->.nrP.r-
©Ihapeaiêx poses9 Ghewatsx
La distribution de la S. P. A.
La Société Protectrice des Anima.iiX p.rocé-
dera, a..u siège social, 84. rue de Grenelle, de'
roiidi à i heures, a partir du 2S juin 1910, ûr
sa distribution annuelle de 'cliapeaus; ijour-
ohov.aux..
Cette' distribution est réservée aux cochers.
•charretiers et conducteurs die chevaux qui*
.viendront avec leurs voitures attelées de leur
attelage ordinaire.
Il ne sera donc pas distribué plus de clia-
peaux que "n'en com.pùrte l'attelage du soili-
citeur. ̃
~r.niv-r.
li'Eiégance. de ses vêtements a placé la
rnaison'DEWACHTER, 53, bd Voltaire, au
1er rang des bons faiseurs, y. annonce. 4' a»-
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