Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1881-07-02
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 146118 Nombre total de vues : 146118
Description : 02 juillet 1881 02 juillet 1881
Description : 1881/07/02 (Numéro 6763). 1881/07/02 (Numéro 6763).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k594796t
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/08/2008
Le Petit Journal
et
unepetit&pineée de cannelle; — faire macé-
'rtr le tout pendant six semaines.
. Filtrer, _ et mettre ën flacons. talyn.
Sï f : jSÎ!. ' S . ■ ''
PARIS
Le thermomètre a marqué, hier jeudi, 14 de
grés au-des|u? de zéro à sept heures du matin,
26 à une heure de l'après-midi.
Haiiteur barométrique, 768.
Les imitations suivantes ont. été opérées dans
le personnel des commissaires dé policé :
M. Guénin, commissaire de police de Clichy,
est nommé au Jardin des plantes, en remplace
ment de M. Poggi, retraité ;
M. Gille, officier de paix du' 3°. arrondissement,
est nommé commissaire aux Batignolles, en rem
placement de M. Besnard, retraité; '
M. de la Londe, commissaire, passe d'Asnières
àCliçhy; .
M. Santini, commissaire, va d'Aubervilliers à
Asnières_; ■
M. VeriUori,-commissaire de Sèvres, se reiid.à
Aubervilliers; . ;
■ — • N- Coîot, secrétaire du quartier Notre-Dame-
* des-Champs, est nommé commissaire à Sèvres.
Nous avons raconté, il-y a quelques iours,
qu un individu disant se j nommer Charles Meyer
j et être natif de Prague, ayâit été arrêté pour es-
1 coquerie à l'aide d'une liste de souscription.
' iu G n â î e àl , a no J le PuWiée par, le Petit Journal,
.. "Ulac, des délégations, a été avisé par plu-
Sieurs personnes, victimes de cet individu, que
son véritable nom était Kangnestein, né àCassel
(Prusse), ayant subi déjà en France trois con
damnations pour escroqueries à l'aide de faux en
écriture.
,. et . individu avait changé de nom et de natio
nalité, à la suite de l'ordre d'expulsion du terri
toire français lancé contre lui en 1878,
.Interrogé et confronté dans le cabinet de M.
• Wulac avec plusieurs témoins, le faux Meyer a
lait les aveux les plus complets. Après avoir pur
gé la nouvelle condamnation qui sera prochai
nement prononcée contre lui, il sera conduit à la
frontière allemande, et remis entre lés mains'
de la police de son pays où il à commis de nom
breux vols et escroqueries.
Caroline F..,, domestique, âgée d'une cin
quantaine d'années, en place rue Saint-Honoré,
chez une rentière, causait, hier matin, sur le
pas d'une boutique, place du Palais-Royal, en
tenant dans la main gauche, grande ouverte, son
porte-monnaie et un billet de correspondance
d'omnibus. • «
Dans le feu de la conversation, et en'tendant
sa main ouverte du côté des passants, elle ne
s aperçut pas qu'un voleur lui avait enlevé subti
lement son porte-monnaie.
Lorsqu'elle eut fini, elle demeura stupéfaite de
ne trouver dans sa main que la correspondance
de l'omnibus. -
— Ah! mon Dieu, s'écria la vieille domesti
que, on m'a volé «mon porte-monnaie.
— Vous y aviez donc beaucoup d'argent? lui
demanda la demoiselle de magasin avec qui elle
venait de causer.
— Vingt francs seulement, mais il contenait
aussi mon râtelier.., un râtelier tout neuf, que
je pprtais dans mon porte-monnaie pour ne pas
1 user trop vite, car je ne le mets chez ma maî
tresse que lorsqu'il y a du monde. 1 >
_ La demoiselle de magasin ne . put s'empêcher
de rire de cette singulière économie.
La domestique, désolée, est allée faire cette
étrange déclaration au commissaire de policé du
quartier, en ajoutant qu'elle avait encore de la
•chancetresse, qu'ellè portait quelquefois chez le dentiste.
La préfecture de police nous communique la note
suivante' : . ..
Il a été trouvé en la possession d'un malfaiteur
une montre or portant les n°" 44-38 et les mots
rrescarode, à Bordeaux; une montre en métal
blanc portant les initiales F. G. surmontées d'une
couronne; une tasse à déjeuner en argent et la
cuillère en même métal avec l'initiale F. -
Li^s personnes qui pourraient fournir des ren
seignements de nature à découvrir le ou les pro-
•priétaires de ces objets, voudront bien s'adresser
à M. Jaudin, juge d'instruction, ou à M. Fouque
teau, commissaire de police du quartier Saint-»-'
Merri. . -
La nuit dernière, vers deux heures, les agents
de la sûreté amenaient au poste Neclcer un mar
chand ambulant qui, malgré un arrêté d'éloighe-
ment du département de la Seine, pris contre lui
par le préfet dé police, continuait à résider à
Paris. . :
Doué d'une force rare, il avait opposé une vive
résistance aux agents. -
Dans le poste, il s'est jeté sur un gardien de la
paix et s'est emparé,de son sabre.
Il menaçait de frapper- qui lui résisterait et
faisait mine de vouloir s'enfuir.
Les hommes du poste , sont parvenus à s'en
rendre maîtres ; mais le sous-brigadier Brussard
a reçu un coup*de pointe au visage et le gardien
Arsault a eu une oreille déchirée d'un coup de
dents. .
. Une laitière de ia rue d'Oran sortait "d'un hô
tel de la rue Saint-Denis,-hier vers trois heures,
en compagnie d'un sien voisin.
La femme légitime de ce dernier, qui atten
dait à la porte, est tombée sur la laitière et l'a
frappée de trois coups de couteau à la tête et sur
diverses parties du corps.
' Pendant qu'on portait secours à lablessée, dont
l'état ne paraît pas alarmant, 'celle qui l'avait
frappée a pris la fuite. "
Une petite fille,,âgée d'un mois environ, a été
trouvée abandonnée derrière la porte de l'église
Saint-Nicolas.
Une. jeune femme, demeurant dans un garni de
la rue Aumaire, avait été aperçue par une de se
voisines, au moment où elle "sortait de l'église
en courant.
M. Aragon, commissaire (le police," informé de
cette circonstance, s'est- rendu à l'hôtel de la rue
Aumaire et a procédé à l'arrestation dè la femme
J'..., la nière de l'enfant abandonnée qui a été
écrouée au dépôt-
Elle a donné pour raison de l'abandon de son
enfant qu'elle n'avait pas le moyen de la nourrir.
Dans la rue des Plantes, se trouvent plusieurs
chantiers remplis de piles de planches, sur les
quelles les enfants du quartier s'amusent à courir
en venant à l'école. Un pauvre- petit garçon de
huit ans environ, en s'amusant ainsi, a glissé sur
les pièces de bôis et est tombé le cou pris entre
deux piles et les jambes pendantes. Les planches
s'étant serrées autour de son cou, il est mort
étranglé sans que personne l'ait aperçu.
Un gardien de la paix en tournée, "hier matin,
vers dix heures, a retrouvé son cadavre entre les
piles du chantier. :
, A la Morgue où il a été porté, le corps a été
reconnu par les p jrents qui demeurent passage
des Thermopyles.
Mardi soir, rue ''Notre-Dame-de-Nazareth, un
habitant de cet rue, M. B... garçon de vingt-
huit ans, artiste peintre en décoré, est allé se
poignarder sous les fenêtres d'une dame "qu'il
poursuivait de ses assiduitéset qui l'avaitéconduit.
On s'est empressé autour de lui; mais on a dû
le transporter immédiatement chez lui. Le mal
heureux s'était frappé en pleine poitrine et son
état laissé peu d'espoir.
Hier matin, une boutiquière de la ruedeDun-
kerque avait placé son enfant âgé de sept mois
sur une chaise dans son magasin, pendant qu'elle
servait un client*
L'enfant tomba la tête la première dans un-
vase rempli d'eau, et la pauvre mère ne s'en
aperçut que longtemps après et alors qu'il ne
donnait plus signé de vie. " ' .
Transporté dans une pharmacie, l'enfant, n'est
revenu à lui qu'après trois quarts d'heure de
soins énergiques:
■ Une femme de quatre-vingts ans, Mme P, ».,
demeurant rué Beruel, à Saint,-Mandé, préparait
du chocolat sur un réchaud à essence minérale.
Elle a, par mégarde, renversé ce réchaud, et l'es
sence enflammée s'est répandue sur la robe de la
pauvre femme, que l'effroi a clouée sur place.
Des voisins sont accourus à ses cris et se sont
promptement rendus maîtres du feu; .mais la
dame P.., était déjà grièvement hrûlée partout
le corps.
M. Porée, commissaire de police de Vincennes,
l'a fait transporter d'urgence à - l'hôpital.
.. Tous les soins, hélas! ont été inutiles, la mal
heureuse n'a pas tardé à expirer,, au milieu de
souffrances horribles. •
Rue de Courcelles, à Levailois-Perret, un chat
s'était laissé choir dans un puits. Il en a été re
tiré par M. Bouis, cafetier, à qui ce sauvetage a
failli coûter la vie.
Pendant qu'il accomplissait sa périlleuse des
cente, le long des cordes, à la force des poi
gnets, le madrier auquel pendait la poulie s'est
détaché, entraînant une partie dé la margelle.
M. Bouis est tombé au .fond du puits; et fort
heureusement qu'il y avait beaucoup d'eau, car
cette eau,a amorti le poids d'une grosse pierre
qui a atteint M. Bouis à la tête, saris lui faire
grand mal.
On a eu beaucoup de peine à le sortir de là. Il
a fallu Je hisser à l'aide d'une corde, et l'opéra
tion était aussi délicate que dangereuse.
Courses nautiques. Train de plaisir de Paris à
Dieppe, Aller et retour 10 fr. en 3% 13 fr. en 2°,
départ gare St. Lazare, demain samedi," minuit
15; retour dimanche, 8 h. 50 soir,
Billets spéciaux délivrés du 2 an 3 juillet et
valables jusqu'au 5 inclusivement. 30 fr en 1'°.
U2 fr. en 2\ v
, Chronique Financière
JEUDI 30 JUIN
La Bourse est très ferme. Les reports sont tou
jours chers; mais comme beaucoup d'acheteurs
ont pris leurs précautions d'avance, et que l'argent,
pour exigent qu'il soit, n'est pas rare, le marché
n'est pas trop fâcheusement impressionné, et les
réalisations paraissent devoir être moins nombreu
ses qu'on aurait pu s'y attendre.
La réponse des primes- sur les rentes s'est ac
complie fort tranquillement; la plupart des primes
ont été abandonnées. Pour les valeurs, l'opération
a été un peu plus accidentée. • "
Nos réntes-sont en progrès sur hier; le 30/0 finît
à 86 02; l'Amortissable à' 8825; le Nouveau 86 80;
sans changement. Le 5 0/0 cote 119 25. /
L'Italien recule à 93 70, avec 30 centimes de
report.,
Le Turc est à peu prés sans changement à 16 85.
L'Extérieure est eu hausse à 27 1/16.
L'Egyptienne unifiée fait 390.
Les valeurs de crédit sont, en général, très fer
mes, sauf la Banque de ÎVarice qui perd encore 10
fr. à 5590; la Banque de Paris clôture à 1340; le
Foncier à J,785; la Générale à 747 50; îa Banque
nationale à 785; l'Union générale à 1392 50. Lé
Crédit lyonnais, vivement poussé, gagne 11 25 à 975.
/ Sur les chemins français, signalons la hausse
continue du Nord, qui monte de 2,127 50 à 2,150.
Les chemins étrangers à peu prés sans change
ment ; le Lombard fait 275 ; le Saragosse 582 50.,
Le.Suez fléchit à 1,815, et le Gaz à 1,565.
LeGros Camionnage vaut 525, et le'Crédit fon
cier luxembourgeois se négocie -de 632 50 à 035.
PETITE BOURSE DU SOIft /
Amortissable nouveau, 86'90, 82 1/2; 3 0/0, 86 85,
97 1/2 ; .5 0/0, 119 22 1/2, 23 3/4, 1S 3/4; Italien,
93 75, 94, 93 85; Turc, 16 92 1/2, 80; Extérieure,
26,3/4, 13/16, 11/16; Banque ottomane, -670 62 1/2,
667 50 ; Egyptienne, 390, 390 37 1/2, 3QU.
-aSjOjm
Fièvre typhoïde des chevaux ; assainissement
des écuries. Thymol-Doré, le meilleur des dé
sinfectants. Dépôt central: "iO, rue Richer, Paris.
REVUE D ES TH EATRES
M. Vaucorbeil, directeur de l'Opéra, vient d'en
gager une chanteuse italienne douée d'une belle
v£>ix de contralto.
Cette artiste, qui a tenu l'emploi en Italie, sous
le nom de Mlle Potentini, débutera à l'Opéra sous
celui de Mme Qppia, que lui-a donné un récent
mariage. ' .
Elle travaille la prononciation française sous la
direction de M. Régnier.
MM. Henri Maréchal, Chatrian et Jules Bar
bier, avec le.concours actif etintelligent de M. Car-
vàlho, travaillent tous les jours à la mise en scène
de la Taverne des Trabans.
Les rôles sont sus. Les répétitions d'ensemble
vont commencer et l'Opéra-Comique donnera cer
tainement cette pièce à la fin de septembre.
Là Lakmé, de M. Delibes, ne viendra guère que
pour la fin de la saison prochaine.
€ependant, on sâit déjà que la Lakmé, sorte de
petite Brahmine indienne, sera représentée par
Mllë Vad'Zan'dt, à. laquelle lfes auteurs.réservant
un rôle/absolument écrit en vue de sa jjsrsonne et
de son talent. * •
La reprise de VAumônier du régiment est rea-
voyée.au mois de septembre.
• ~—.' M.- Koning et sa troupe prennent leurs va
cances annuelles, mais le Gymnase est Joué pour
deux mois par M. Kohing à une société qui, cha
que année, durant la clôture estivale, y fera repré
senter des œuvres iuédites. - •
Qette société jouera une pièce eh cinq actes, dè
M. Gustave Haller, qui fit représenter, il y a quel
ques années, au théâtre.Cluny, le Médecin des Da
mes. " p
La pièce de M. Haller a pour titre le Duel de
Pierrot , et le 4° acte sera la reproduction animée
du célèbre tableau de Gérôme. ,
Mlle Méa jouera le principal rôle.
— Au Château-d'Ëau, les débuts du baryton
Henriot et de Mlle Pranchino, dans I3. Traviata,
ont été très remarquables.
M. Albert Carré, du Vaudeville, va donner à
Mantes, Evreux, Rouen, Gisors, Compiégne, Laon, Le
Mans, Laval, Câen, Granville, Dinan, Saint-Brieuc,
Morlaix, Qûimper, Vannes, Nantes, Alénçon, etc.,
des Soirées littéraires composées :
1» D'une Conférence sur l'Art de la lecture, d'a
près les principes de 'MM. Legouvé et Léon Ric-
quier ;
. 2° De, lectures des Quatre vents de l'esprit (V.
Hugo) et de morceaux tirés des meilleurs ouvrages
de Daudet, Delair, Déroulède, Coppée, Armand Sil-
vestre, Aicard, etc.;
3" De quelques mots sur le Monologue moderne.
4°De Récitation de monologues de J.Normand,
Bilhaud et Durandeau.
Dans chacune des villes ci-dessus, le maire a
■accordé gratuitement à M. Carré une salle quel
conque. L'artiste distribue, de son côté, un nom
bre de places égal au tiers de la salle aux institu
teurs et élèves dè la ville, et il met les autres pla
ces à 1 franc.
• • La cérémonie musicale organisée à Epinay-»
sur-Seine par l'excellent violoniste de l'Opéra, M.
Emile Debruille, au bénéfice de l'association des
artistes musiciens, a obtenu le plus vif succès. .
Mlle Richard, qui avait prêté son gracieux con
cours, a enlevé avec un art infini l'Ave Maria,. de
Wekel'lin. MM. Melchissedec et Sellier ont rivalisé
de talent avec leur charmante camarade et, dans
un solo de violon, magistralement exécuté, M. De
bruille a remporté tous les suffrages. . j ■
33MILE ABRA.HAM, ''
La Cellule n° 7 est décidément un grand succès
pour le théâtre des Nations, et tout porte à croire
qu'elle serajouée longtemps encore;
' La pièce est dn reste ,fort intéressante. Les ta
bleaux du Caboulot, de l 'Asile de nuit produisent
tous les soirs le plus grand effet, et le dernier acte
émeut la salle entière.
Demain, auCASmo d'enghien , représentation
extraordinaire donnée par les artistes du Vaude»
ville. * . ,
COMMUNICATIONS", AVIS DIVERS ET jOTONCES
Les personnes pressées d'acheter ou de vendre
des litres au cours moyen doivent s'adresser nu
P etit F inancier, 102, rue de'Richelieu, Paris.
TJne très belle prime leur est accordée. Paiement
de coupons, 5 centimes par cent francs.
'. . . ' —
eufiNsoi m (aooiœss tftsssi
T eouette—PEEKET ,G8r.Rivoïj.Env.î a fiac.mîind.20
Insensibilisateui' Duc.besne^ — Extraction e-
pose de dents -san$ douleur , 45, rue LaÊayette.
p .
' La célèbre M»» BaiHe, élève de Mlle Lenormand
donne d.consult.et lit dans lamain ,33,îgMontmai'tr3
niMil[7JlJjTTi~*
' CONGERTB MILITAIRES
PROGKAMMS DU VENDREDI 1 er JUILLET! r
(de 4 li. 3/4 à 5 h. 3/4.) . S
Palais-Royal. -— Garde républicaine ; chef -ICr
. Sellijnick. ' *' '•'£ '
1. Trio du Domino noir Auber. <-
2. L'Africaine
3. Ballet d'Hamlet -, A. Thomas/
4. Le Bengali Sellemck.
Tuileries. — 9° dragons; chef M. Bataret»
1. Les Gorges du Bier, allegro milit. F. Hitz.
2. Bmira, fantaisie . .
3. Blanche, valse
4. Léonora d'Esti, fantaisie . . . .
5. Le Trouvère, fantaisie
6. Le Roi des Jongleurs, quadrille.
Escddié. f
Ziégter. J
Hem merleï.
Verdi.
Clodomir,
Luxembourg. — 3" cuirassiers; chef M. MatiS»
1. Ludovicus, allegro militaire . . Dasque.
2.' La Fille du Régiment, fantaisie. Donizetti.
3. Un doux Souvenir, mazurka . . Dasque. .
4. Souvenir de Cliàtellerault . . . . Clodomir»
5. Si j'étais Roi, fantaisie . v. . . • Adam.
6. Polka des Masques Martin. \
FEUILLETON" DU 2 JUILLET lèél
LE CRUE DE L'OMNIBUS
xn — Suite —109 —
\— Elle épargne (Je la besogne à la cour
ssises, dit philosophiquement Pigaehe,
dànt que les sergents de ville se précipi-
[nt pour relever la morte. Je parierais
ri que cette canaille de Piédouche n'aura
s le courage de faire comme elle. Il est
ài qu'il a des chances de s'en tirer. Main-
.-nant que sa douce compagne a passé
i'arme à gauche, la complicité sera difficile
à prouver.
Je vais toujours serrer l'épingle. Faute de
cette pièce à conviction, jamais les jurés ne'
le condamneraient,
il la ramassa sur le plancher de la loge et
'enveloppa soigneusement dans un journal.
marchande d'oranges s'était sauvée en
7aht tomber la sorcière; à l'entrée du cor-
or, elle se heurta à M. Drugeon qui cau-
;à un personnage qu'on n'attendait guère,
'un liacre, conduit celui-là par un vrai
sr, étaient descendus M. et Mlle Pau-
ît la notaire, qui se promenait sur le
i>ir, n'avait pas été peu surpris de les
car, une heure auparavant, M. Paulet
; refusé de lui donner l'adresse de l'a-
4'affaires, et ils .Vêtaient quittés très
fclnent. >
Or, P&ulet ;$Svait que Freneuse agissait
de concert avec maître Drugeon. Que venait-
il donc faire dans l'atelier du peintre?
— Je sais lé 'nom, cria-t-il en descendant
de voiture. Il s'appelle Bianchelaine et il
demeure... •;•••
— Rue de la Sourdière. Vous ne m'appre
nez rien, interrompit le notaire. Il est ar
rêté. ; ; ;
H- Arrêté! Ali! mon Dieu! c'était donc
vrai... il a trempé dans un crime' Vous êtes
témoin que j'ai apporté son adresse à M.
Freneuse dès que. je l'ai eue... Vous n'étiez
pas parti depuis dix minutes que je l'ai re
trouvée dans mes papiers.
M. Paulet n'alait.pas rassuré du tout, car
il pensait aux lettres et à l'engagement si
gnés de lui qu'on avait dû saisir chez Bian
chelaine. Il s'était ravisé et il prenait ses
précautions, pour qu'on ne le soupçonnât
point d'avoir commandé le meurtre à ce COH.
quin.Et, en venant voir. Freneuse,il avait eu
soin d'amener sa fille, pour donner un pré
texte à sa visite.
— Montons, mon père, dit Mlle Marguerite
plus belle et plus hautaine que jamais. M.
Freneuse nous'expliquera ce qui se. passe. .
— Je vous préviens qu'il n'est pas seul,
murmura M. Drugeon. , , '
— Ah !...:eh'! bien, raison de plus, répli-
qua-t-elle. Nous serons complètement ren
seignés. -, ■ -
Elle àvait deviné que l'Italienne était là,
et elle n'était pas fille à reculer. Elle entra
dans la maison et M. Paulet là suivit.
— Ne regardez pas dans la loge du por
tier, leur cria Virginie Pilon.
Ils n'avaient garde. Lé père était aussi
pressé que la fille d'arriver à l'atelier du
peintre. • ' ' ; '
Ils n'eurent pas.he.sqin de sonner. La porte
était ouverte-et ils-purent contempler un
tableau tout à fàft imprévu.
Pia était assise à-la plajce où MJIê Paulet
l'avait vue le jour où elle l'avait chassée,
mais Pia ne pleurait plus, Pia écoutait, g^vec
ravissement,- les serments dè Paul Fre
neuse, agenouillé devant elle, Pia abandon
nait ses mains à l'artiste qui les couvrait de
baisers. • ■
. Et Binos, toujours facétieux, faisait le
geste de les', bénit. ; ; " •
Il fut le premier qui aperçut M. Paulet ét
sa fille arrêtés sur le seuil, et il eut Timpu-
dence de leùi' cnOr :
— N'est-ce pas que c'est toùçhant ? Daph-
nis et Ghloé-, quoif • ■
Freneuse ;fùt deb'OXit en; un instant; et vint
droit à eux.. ....
Pia attendait, pâle et anxieuse. C'était son
sort qui allait se. décider. !
. — Venez, mon père, dit sèchement roi'-,
gueilleuse Marguerite. Ma place n'est pas
ici, puisque 'monsieur y r'éçoit Une créature
qui vous a volé l'héritage de votre frère.
— Vousinsulte^tine eniantquivaut mieux
que vous, répliqua Frerïeu'se^emporté par^
la colère. Sortez 1 •
Et vous, monsieur; reprit-il en s adressant
à M. Paulet, apprenez que Mlle Astrodi re
nonce à l'héritage que vous convoitez. Elle
ne veut pas de la fortune d'un homme qui a
abandonné sa mère. Je souhaite que la jus
tice ne vous'detnande pas compte _ de _vos
honteuses accointences avec un scélérat, et
j'espère bien ne jamais, vous revoir. ; ,
Le père et la filk-, courbaieiit la tete. P ï 3
aussi était vengée: >. :: " .
« • • • •
Trois mois se sont écoulés. Blancheiaine,
dit Piédouche, va passer aux prochaines as
sises. Il espère obtenir 113s. circonstances at
ténuantes. Pigaclie a eu cte.l avancement ;
cette affaire l'a tiré.de pai^'- II sera peut-ôira
un jour chef de la sûreté. , , ■
Maître Drugeon est retouii^ a son nota
riat comblé;de bénédictions pari' reneuse e-
Pia qui sont partis pour l'Italie'-Us se marie
ront à Subiaco, et ils n'auront p'as • iiesoin^de
la fortune de M. Francis BoyeA' pour être
heureux. Freneuse a manqué son' exposition
cette année, mais le-bonheur qi u lattena
valait bien cè sacrifice. , ' /) %
Binos se console, en buvant des Lvdcks , fls
l'absence de ses amis. M. Paulet n'a -pasete
inquiété et sa fille aura un demi-milL'on -ûe
i. uut ou oaiu bus lui; a fait du tort.
1U4U1CIC ui oa un'-' diALct viu
plus. Mais elle ne trouve pas d. epousèi-Ws:.,
Tout se sait à Paris et le crime de ro.^mi-
F. DU BOISGOBE^'
« .
et
unepetit&pineée de cannelle; — faire macé-
'rtr le tout pendant six semaines.
. Filtrer, _ et mettre ën flacons. talyn.
Sï f : jSÎ!. ' S . ■ ''
PARIS
Le thermomètre a marqué, hier jeudi, 14 de
grés au-des|u? de zéro à sept heures du matin,
26 à une heure de l'après-midi.
Haiiteur barométrique, 768.
Les imitations suivantes ont. été opérées dans
le personnel des commissaires dé policé :
M. Guénin, commissaire de police de Clichy,
est nommé au Jardin des plantes, en remplace
ment de M. Poggi, retraité ;
M. Gille, officier de paix du' 3°. arrondissement,
est nommé commissaire aux Batignolles, en rem
placement de M. Besnard, retraité; '
M. de la Londe, commissaire, passe d'Asnières
àCliçhy; .
M. Santini, commissaire, va d'Aubervilliers à
Asnières_; ■
M. VeriUori,-commissaire de Sèvres, se reiid.à
Aubervilliers; . ;
■ — • N- Coîot, secrétaire du quartier Notre-Dame-
* des-Champs, est nommé commissaire à Sèvres.
Nous avons raconté, il-y a quelques iours,
qu un individu disant se j nommer Charles Meyer
j et être natif de Prague, ayâit été arrêté pour es-
1 coquerie à l'aide d'une liste de souscription.
' iu G n â î e àl , a no J le PuWiée par, le Petit Journal,
.. "Ulac, des délégations, a été avisé par plu-
Sieurs personnes, victimes de cet individu, que
son véritable nom était Kangnestein, né àCassel
(Prusse), ayant subi déjà en France trois con
damnations pour escroqueries à l'aide de faux en
écriture.
,. et . individu avait changé de nom et de natio
nalité, à la suite de l'ordre d'expulsion du terri
toire français lancé contre lui en 1878,
.Interrogé et confronté dans le cabinet de M.
• Wulac avec plusieurs témoins, le faux Meyer a
lait les aveux les plus complets. Après avoir pur
gé la nouvelle condamnation qui sera prochai
nement prononcée contre lui, il sera conduit à la
frontière allemande, et remis entre lés mains'
de la police de son pays où il à commis de nom
breux vols et escroqueries.
Caroline F..,, domestique, âgée d'une cin
quantaine d'années, en place rue Saint-Honoré,
chez une rentière, causait, hier matin, sur le
pas d'une boutique, place du Palais-Royal, en
tenant dans la main gauche, grande ouverte, son
porte-monnaie et un billet de correspondance
d'omnibus. • «
Dans le feu de la conversation, et en'tendant
sa main ouverte du côté des passants, elle ne
s aperçut pas qu'un voleur lui avait enlevé subti
lement son porte-monnaie.
Lorsqu'elle eut fini, elle demeura stupéfaite de
ne trouver dans sa main que la correspondance
de l'omnibus. -
— Ah! mon Dieu, s'écria la vieille domesti
que, on m'a volé «mon porte-monnaie.
— Vous y aviez donc beaucoup d'argent? lui
demanda la demoiselle de magasin avec qui elle
venait de causer.
— Vingt francs seulement, mais il contenait
aussi mon râtelier.., un râtelier tout neuf, que
je pprtais dans mon porte-monnaie pour ne pas
1 user trop vite, car je ne le mets chez ma maî
tresse que lorsqu'il y a du monde. 1 >
_ La demoiselle de magasin ne . put s'empêcher
de rire de cette singulière économie.
La domestique, désolée, est allée faire cette
étrange déclaration au commissaire de policé du
quartier, en ajoutant qu'elle avait encore de la
•chance
La préfecture de police nous communique la note
suivante' : . ..
Il a été trouvé en la possession d'un malfaiteur
une montre or portant les n°" 44-38 et les mots
rrescarode, à Bordeaux; une montre en métal
blanc portant les initiales F. G. surmontées d'une
couronne; une tasse à déjeuner en argent et la
cuillère en même métal avec l'initiale F. -
Li^s personnes qui pourraient fournir des ren
seignements de nature à découvrir le ou les pro-
•priétaires de ces objets, voudront bien s'adresser
à M. Jaudin, juge d'instruction, ou à M. Fouque
teau, commissaire de police du quartier Saint-»-'
Merri. . -
La nuit dernière, vers deux heures, les agents
de la sûreté amenaient au poste Neclcer un mar
chand ambulant qui, malgré un arrêté d'éloighe-
ment du département de la Seine, pris contre lui
par le préfet dé police, continuait à résider à
Paris. . :
Doué d'une force rare, il avait opposé une vive
résistance aux agents. -
Dans le poste, il s'est jeté sur un gardien de la
paix et s'est emparé,de son sabre.
Il menaçait de frapper- qui lui résisterait et
faisait mine de vouloir s'enfuir.
Les hommes du poste , sont parvenus à s'en
rendre maîtres ; mais le sous-brigadier Brussard
a reçu un coup*de pointe au visage et le gardien
Arsault a eu une oreille déchirée d'un coup de
dents. .
. Une laitière de ia rue d'Oran sortait "d'un hô
tel de la rue Saint-Denis,-hier vers trois heures,
en compagnie d'un sien voisin.
La femme légitime de ce dernier, qui atten
dait à la porte, est tombée sur la laitière et l'a
frappée de trois coups de couteau à la tête et sur
diverses parties du corps.
' Pendant qu'on portait secours à lablessée, dont
l'état ne paraît pas alarmant, 'celle qui l'avait
frappée a pris la fuite. "
Une petite fille,,âgée d'un mois environ, a été
trouvée abandonnée derrière la porte de l'église
Saint-Nicolas.
Une. jeune femme, demeurant dans un garni de
la rue Aumaire, avait été aperçue par une de se
voisines, au moment où elle "sortait de l'église
en courant.
M. Aragon, commissaire (le police," informé de
cette circonstance, s'est- rendu à l'hôtel de la rue
Aumaire et a procédé à l'arrestation dè la femme
J'..., la nière de l'enfant abandonnée qui a été
écrouée au dépôt-
Elle a donné pour raison de l'abandon de son
enfant qu'elle n'avait pas le moyen de la nourrir.
Dans la rue des Plantes, se trouvent plusieurs
chantiers remplis de piles de planches, sur les
quelles les enfants du quartier s'amusent à courir
en venant à l'école. Un pauvre- petit garçon de
huit ans environ, en s'amusant ainsi, a glissé sur
les pièces de bôis et est tombé le cou pris entre
deux piles et les jambes pendantes. Les planches
s'étant serrées autour de son cou, il est mort
étranglé sans que personne l'ait aperçu.
Un gardien de la paix en tournée, "hier matin,
vers dix heures, a retrouvé son cadavre entre les
piles du chantier. :
, A la Morgue où il a été porté, le corps a été
reconnu par les p jrents qui demeurent passage
des Thermopyles.
Mardi soir, rue ''Notre-Dame-de-Nazareth, un
habitant de cet rue, M. B... garçon de vingt-
huit ans, artiste peintre en décoré, est allé se
poignarder sous les fenêtres d'une dame "qu'il
poursuivait de ses assiduitéset qui l'avaitéconduit.
On s'est empressé autour de lui; mais on a dû
le transporter immédiatement chez lui. Le mal
heureux s'était frappé en pleine poitrine et son
état laissé peu d'espoir.
Hier matin, une boutiquière de la ruedeDun-
kerque avait placé son enfant âgé de sept mois
sur une chaise dans son magasin, pendant qu'elle
servait un client*
L'enfant tomba la tête la première dans un-
vase rempli d'eau, et la pauvre mère ne s'en
aperçut que longtemps après et alors qu'il ne
donnait plus signé de vie. " ' .
Transporté dans une pharmacie, l'enfant, n'est
revenu à lui qu'après trois quarts d'heure de
soins énergiques:
■ Une femme de quatre-vingts ans, Mme P, ».,
demeurant rué Beruel, à Saint,-Mandé, préparait
du chocolat sur un réchaud à essence minérale.
Elle a, par mégarde, renversé ce réchaud, et l'es
sence enflammée s'est répandue sur la robe de la
pauvre femme, que l'effroi a clouée sur place.
Des voisins sont accourus à ses cris et se sont
promptement rendus maîtres du feu; .mais la
dame P.., était déjà grièvement hrûlée partout
le corps.
M. Porée, commissaire de police de Vincennes,
l'a fait transporter d'urgence à - l'hôpital.
.. Tous les soins, hélas! ont été inutiles, la mal
heureuse n'a pas tardé à expirer,, au milieu de
souffrances horribles. •
Rue de Courcelles, à Levailois-Perret, un chat
s'était laissé choir dans un puits. Il en a été re
tiré par M. Bouis, cafetier, à qui ce sauvetage a
failli coûter la vie.
Pendant qu'il accomplissait sa périlleuse des
cente, le long des cordes, à la force des poi
gnets, le madrier auquel pendait la poulie s'est
détaché, entraînant une partie dé la margelle.
M. Bouis est tombé au .fond du puits; et fort
heureusement qu'il y avait beaucoup d'eau, car
cette eau,a amorti le poids d'une grosse pierre
qui a atteint M. Bouis à la tête, saris lui faire
grand mal.
On a eu beaucoup de peine à le sortir de là. Il
a fallu Je hisser à l'aide d'une corde, et l'opéra
tion était aussi délicate que dangereuse.
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, Chronique Financière
JEUDI 30 JUIN
La Bourse est très ferme. Les reports sont tou
jours chers; mais comme beaucoup d'acheteurs
ont pris leurs précautions d'avance, et que l'argent,
pour exigent qu'il soit, n'est pas rare, le marché
n'est pas trop fâcheusement impressionné, et les
réalisations paraissent devoir être moins nombreu
ses qu'on aurait pu s'y attendre.
La réponse des primes- sur les rentes s'est ac
complie fort tranquillement; la plupart des primes
ont été abandonnées. Pour les valeurs, l'opération
a été un peu plus accidentée. • "
Nos réntes-sont en progrès sur hier; le 30/0 finît
à 86 02; l'Amortissable à' 8825; le Nouveau 86 80;
sans changement. Le 5 0/0 cote 119 25. /
L'Italien recule à 93 70, avec 30 centimes de
report.,
Le Turc est à peu prés sans changement à 16 85.
L'Extérieure est eu hausse à 27 1/16.
L'Egyptienne unifiée fait 390.
Les valeurs de crédit sont, en général, très fer
mes, sauf la Banque de ÎVarice qui perd encore 10
fr. à 5590; la Banque de Paris clôture à 1340; le
Foncier à J,785; la Générale à 747 50; îa Banque
nationale à 785; l'Union générale à 1392 50. Lé
Crédit lyonnais, vivement poussé, gagne 11 25 à 975.
/ Sur les chemins français, signalons la hausse
continue du Nord, qui monte de 2,127 50 à 2,150.
Les chemins étrangers à peu prés sans change
ment ; le Lombard fait 275 ; le Saragosse 582 50.,
Le.Suez fléchit à 1,815, et le Gaz à 1,565.
LeGros Camionnage vaut 525, et le'Crédit fon
cier luxembourgeois se négocie -de 632 50 à 035.
PETITE BOURSE DU SOIft /
Amortissable nouveau, 86'90, 82 1/2; 3 0/0, 86 85,
97 1/2 ; .5 0/0, 119 22 1/2, 23 3/4, 1S 3/4; Italien,
93 75, 94, 93 85; Turc, 16 92 1/2, 80; Extérieure,
26,3/4, 13/16, 11/16; Banque ottomane, -670 62 1/2,
667 50 ; Egyptienne, 390, 390 37 1/2, 3QU.
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sinfectants. Dépôt central: "iO, rue Richer, Paris.
REVUE D ES TH EATRES
M. Vaucorbeil, directeur de l'Opéra, vient d'en
gager une chanteuse italienne douée d'une belle
v£>ix de contralto.
Cette artiste, qui a tenu l'emploi en Italie, sous
le nom de Mlle Potentini, débutera à l'Opéra sous
celui de Mme Qppia, que lui-a donné un récent
mariage. ' .
Elle travaille la prononciation française sous la
direction de M. Régnier.
MM. Henri Maréchal, Chatrian et Jules Bar
bier, avec le.concours actif etintelligent de M. Car-
vàlho, travaillent tous les jours à la mise en scène
de la Taverne des Trabans.
Les rôles sont sus. Les répétitions d'ensemble
vont commencer et l'Opéra-Comique donnera cer
tainement cette pièce à la fin de septembre.
Là Lakmé, de M. Delibes, ne viendra guère que
pour la fin de la saison prochaine.
€ependant, on sâit déjà que la Lakmé, sorte de
petite Brahmine indienne, sera représentée par
Mllë Vad'Zan'dt, à. laquelle lfes auteurs.réservant
un rôle/absolument écrit en vue de sa jjsrsonne et
de son talent. * •
La reprise de VAumônier du régiment est rea-
voyée.au mois de septembre.
• ~—.' M.- Koning et sa troupe prennent leurs va
cances annuelles, mais le Gymnase est Joué pour
deux mois par M. Kohing à une société qui, cha
que année, durant la clôture estivale, y fera repré
senter des œuvres iuédites. - •
Qette société jouera une pièce eh cinq actes, dè
M. Gustave Haller, qui fit représenter, il y a quel
ques années, au théâtre.Cluny, le Médecin des Da
mes. " p
La pièce de M. Haller a pour titre le Duel de
Pierrot , et le 4° acte sera la reproduction animée
du célèbre tableau de Gérôme. ,
Mlle Méa jouera le principal rôle.
— Au Château-d'Ëau, les débuts du baryton
Henriot et de Mlle Pranchino, dans I3. Traviata,
ont été très remarquables.
M. Albert Carré, du Vaudeville, va donner à
Mantes, Evreux, Rouen, Gisors, Compiégne, Laon, Le
Mans, Laval, Câen, Granville, Dinan, Saint-Brieuc,
Morlaix, Qûimper, Vannes, Nantes, Alénçon, etc.,
des Soirées littéraires composées :
1» D'une Conférence sur l'Art de la lecture, d'a
près les principes de 'MM. Legouvé et Léon Ric-
quier ;
. 2° De, lectures des Quatre vents de l'esprit (V.
Hugo) et de morceaux tirés des meilleurs ouvrages
de Daudet, Delair, Déroulède, Coppée, Armand Sil-
vestre, Aicard, etc.;
3" De quelques mots sur le Monologue moderne.
4°De Récitation de monologues de J.Normand,
Bilhaud et Durandeau.
Dans chacune des villes ci-dessus, le maire a
■accordé gratuitement à M. Carré une salle quel
conque. L'artiste distribue, de son côté, un nom
bre de places égal au tiers de la salle aux institu
teurs et élèves dè la ville, et il met les autres pla
ces à 1 franc.
• • La cérémonie musicale organisée à Epinay-»
sur-Seine par l'excellent violoniste de l'Opéra, M.
Emile Debruille, au bénéfice de l'association des
artistes musiciens, a obtenu le plus vif succès. .
Mlle Richard, qui avait prêté son gracieux con
cours, a enlevé avec un art infini l'Ave Maria,. de
Wekel'lin. MM. Melchissedec et Sellier ont rivalisé
de talent avec leur charmante camarade et, dans
un solo de violon, magistralement exécuté, M. De
bruille a remporté tous les suffrages. . j ■
33MILE ABRA.HAM, ''
La Cellule n° 7 est décidément un grand succès
pour le théâtre des Nations, et tout porte à croire
qu'elle serajouée longtemps encore;
' La pièce est dn reste ,fort intéressante. Les ta
bleaux du Caboulot, de l 'Asile de nuit produisent
tous les soirs le plus grand effet, et le dernier acte
émeut la salle entière.
Demain, auCASmo d'enghien , représentation
extraordinaire donnée par les artistes du Vaude»
ville. * . ,
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Les personnes pressées d'acheter ou de vendre
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donne d.consult.et lit dans lamain ,33,îgMontmai'tr3
niMil[7JlJjTTi~*
' CONGERTB MILITAIRES
PROGKAMMS DU VENDREDI 1 er JUILLET! r
(de 4 li. 3/4 à 5 h. 3/4.) . S
Palais-Royal. -— Garde républicaine ; chef -ICr
. Sellijnick. ' *' '•'£ '
1. Trio du Domino noir Auber. <-
2. L'Africaine
3. Ballet d'Hamlet -, A. Thomas/
4. Le Bengali Sellemck.
Tuileries. — 9° dragons; chef M. Bataret»
1. Les Gorges du Bier, allegro milit. F. Hitz.
2. Bmira, fantaisie . .
3. Blanche, valse
4. Léonora d'Esti, fantaisie . . . .
5. Le Trouvère, fantaisie
6. Le Roi des Jongleurs, quadrille.
Escddié. f
Ziégter. J
Hem merleï.
Verdi.
Clodomir,
Luxembourg. — 3" cuirassiers; chef M. MatiS»
1. Ludovicus, allegro militaire . . Dasque.
2.' La Fille du Régiment, fantaisie. Donizetti.
3. Un doux Souvenir, mazurka . . Dasque. .
4. Souvenir de Cliàtellerault . . . . Clodomir»
5. Si j'étais Roi, fantaisie . v. . . • Adam.
6. Polka des Masques Martin. \
FEUILLETON" DU 2 JUILLET lèél
LE CRUE DE L'OMNIBUS
xn — Suite —109 —
\— Elle épargne (Je la besogne à la cour
ssises, dit philosophiquement Pigaehe,
dànt que les sergents de ville se précipi-
[nt pour relever la morte. Je parierais
ri que cette canaille de Piédouche n'aura
s le courage de faire comme elle. Il est
ài qu'il a des chances de s'en tirer. Main-
.-nant que sa douce compagne a passé
i'arme à gauche, la complicité sera difficile
à prouver.
Je vais toujours serrer l'épingle. Faute de
cette pièce à conviction, jamais les jurés ne'
le condamneraient,
il la ramassa sur le plancher de la loge et
'enveloppa soigneusement dans un journal.
marchande d'oranges s'était sauvée en
7aht tomber la sorcière; à l'entrée du cor-
or, elle se heurta à M. Drugeon qui cau-
;à un personnage qu'on n'attendait guère,
'un liacre, conduit celui-là par un vrai
sr, étaient descendus M. et Mlle Pau-
ît la notaire, qui se promenait sur le
i>ir, n'avait pas été peu surpris de les
car, une heure auparavant, M. Paulet
; refusé de lui donner l'adresse de l'a-
4'affaires, et ils .Vêtaient quittés très
fclnent. >
Or, P&ulet ;$Svait que Freneuse agissait
de concert avec maître Drugeon. Que venait-
il donc faire dans l'atelier du peintre?
— Je sais lé 'nom, cria-t-il en descendant
de voiture. Il s'appelle Bianchelaine et il
demeure... •;•••
— Rue de la Sourdière. Vous ne m'appre
nez rien, interrompit le notaire. Il est ar
rêté. ; ; ;
H- Arrêté! Ali! mon Dieu! c'était donc
vrai... il a trempé dans un crime' Vous êtes
témoin que j'ai apporté son adresse à M.
Freneuse dès que. je l'ai eue... Vous n'étiez
pas parti depuis dix minutes que je l'ai re
trouvée dans mes papiers.
M. Paulet n'alait.pas rassuré du tout, car
il pensait aux lettres et à l'engagement si
gnés de lui qu'on avait dû saisir chez Bian
chelaine. Il s'était ravisé et il prenait ses
précautions, pour qu'on ne le soupçonnât
point d'avoir commandé le meurtre à ce COH.
quin.Et, en venant voir. Freneuse,il avait eu
soin d'amener sa fille, pour donner un pré
texte à sa visite.
— Montons, mon père, dit Mlle Marguerite
plus belle et plus hautaine que jamais. M.
Freneuse nous'expliquera ce qui se. passe. .
— Je vous préviens qu'il n'est pas seul,
murmura M. Drugeon. , , '
— Ah !...:eh'! bien, raison de plus, répli-
qua-t-elle. Nous serons complètement ren
seignés. -, ■ -
Elle àvait deviné que l'Italienne était là,
et elle n'était pas fille à reculer. Elle entra
dans la maison et M. Paulet là suivit.
— Ne regardez pas dans la loge du por
tier, leur cria Virginie Pilon.
Ils n'avaient garde. Lé père était aussi
pressé que la fille d'arriver à l'atelier du
peintre. • ' ' ; '
Ils n'eurent pas.he.sqin de sonner. La porte
était ouverte-et ils-purent contempler un
tableau tout à fàft imprévu.
Pia était assise à-la plajce où MJIê Paulet
l'avait vue le jour où elle l'avait chassée,
mais Pia ne pleurait plus, Pia écoutait, g^vec
ravissement,- les serments dè Paul Fre
neuse, agenouillé devant elle, Pia abandon
nait ses mains à l'artiste qui les couvrait de
baisers. • ■
. Et Binos, toujours facétieux, faisait le
geste de les', bénit. ; ; " •
Il fut le premier qui aperçut M. Paulet ét
sa fille arrêtés sur le seuil, et il eut Timpu-
dence de leùi' cnOr :
— N'est-ce pas que c'est toùçhant ? Daph-
nis et Ghloé-, quoif • ■
Freneuse ;fùt deb'OXit en; un instant; et vint
droit à eux.. ....
Pia attendait, pâle et anxieuse. C'était son
sort qui allait se. décider. !
. — Venez, mon père, dit sèchement roi'-,
gueilleuse Marguerite. Ma place n'est pas
ici, puisque 'monsieur y r'éçoit Une créature
qui vous a volé l'héritage de votre frère.
— Vousinsulte^tine eniantquivaut mieux
que vous, répliqua Frerïeu'se^emporté par^
la colère. Sortez 1 •
Et vous, monsieur; reprit-il en s adressant
à M. Paulet, apprenez que Mlle Astrodi re
nonce à l'héritage que vous convoitez. Elle
ne veut pas de la fortune d'un homme qui a
abandonné sa mère. Je souhaite que la jus
tice ne vous'detnande pas compte _ de _vos
honteuses accointences avec un scélérat, et
j'espère bien ne jamais, vous revoir. ; ,
Le père et la filk-, courbaieiit la tete. P ï 3
aussi était vengée: >. :: " .
« • • • •
Trois mois se sont écoulés. Blancheiaine,
dit Piédouche, va passer aux prochaines as
sises. Il espère obtenir 113s. circonstances at
ténuantes. Pigaclie a eu cte.l avancement ;
cette affaire l'a tiré.de pai^'- II sera peut-ôira
un jour chef de la sûreté. , , ■
Maître Drugeon est retouii^ a son nota
riat comblé;de bénédictions pari' reneuse e-
Pia qui sont partis pour l'Italie'-Us se marie
ront à Subiaco, et ils n'auront p'as • iiesoin^de
la fortune de M. Francis BoyeA' pour être
heureux. Freneuse a manqué son' exposition
cette année, mais le-bonheur qi u lattena
valait bien cè sacrifice. , ' /) %
Binos se console, en buvant des Lvdcks , fls
l'absence de ses amis. M. Paulet n'a -pasete
inquiété et sa fille aura un demi-milL'on -ûe
i. uut ou oaiu
1U4U1CIC ui oa un'-' diALct viu
plus. Mais elle ne trouve pas d. epousèi-Ws:.,
Tout se sait à Paris et le crime de ro.^mi-
F. DU BOISGOBE^'
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