Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1880-06-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 21 juin 1880 21 juin 1880
Description : 1880/06/21 (Numéro 6387). 1880/06/21 (Numéro 6387).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5944206
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/08/2008
Lfc Petit Journal
:erce. Les travaux, évaluées à 650,000 fr., ont
é mis on adjudication hier par le conseil de
ivîectur'o. Quatorze soumissionnaires se sont pré-
Mités ; le. plus fort rabais (33 0/0) a été oiï 'ert
ir 5ÏXÏ. Jardin et Manière, que le conseil a clé-
,irés adjudicataires des travaux.
Le niinijtre de la guerre, a autdrisé les officiers
.« I e ' et 11" busiards, et et 11° chasseurs à
>urir dans le grand mililary steeplc-cbase qui
.ira lieu demain lundi, à Maisons-Laflitte.
——— ——— ——————
Chronique Financière
SAMEDI 19 JUIN 1SS0
Les quelques réalisations qui s'étaient produites
ior, daiîs le dernier quart d'heure, ont été l'apide-
Micut absorbées. Aujourd'liui le cours de 120 20a
é repris dès l'ouverture et n'a presque • plus élé
lit té.
La semaine prochaine, on commencera à se
.'éoccuper des vendeurs de primes, qui eux-mô-
C3 se préoccuperont de leurs primes vendues, et
n'en sortira certainement pas une cause de baisse.
Les fonda étrangers sont toujours très bien te-
;is, mais ils sont plus calmes que précédemment,
n reconnaît que leurs pris; sont bien suffisants.
On pourrait en dire autant de nos grands chemins
fer ; ils ne donnent plus qu'an placement a 4 0/0.
Las valeurs de crédit françaises n'ont encore pris
l'une part très faible dans le mouvement général
ï hausse: c'est évidemment de ce côté qu'il y a le
.us.û espérer; les capitalistes avisés le prévoient
agissent en conséquence.
La banque de paris clôture à 1,1G7 50; la banque
escompte à 852 50," la société générale à 570,
crédit lyonnais il 970.
La banque nationale et la société nouvelle
citent ù la disposition de leur clientèle 1,200 àc-
ons de la compagnie du gros camionnage , sur
s û,000 qui représentent le capital social.- La fa-
nu- avec laquelle ies obligations de cette compa
re ont été enlevées permet de prévoir que ces
200 actions auront bientôt trouvé preneur; il est
•obable qu'il y aura plus d'appelés que d'élus. Pour
i lot aussi minime il ne pouvait être ouvert une
inscription publique ; par conséquent, les deman-
"s "seront satisfailes, au fur et à mesure de leur
ception ; tant pis pour les retardataires".
Nous reviendrons demain plus en détail, sur ces
•tions, mais nous n'avons pais "voulu retarder d'une
urnée d'informer nos lecteurs à ce sujet. Ce que
jus avons dit des obligations du gros camion-
age fait assez comprendre que les actions ne peu-
:nt être un mauvais placement.
Ces actions sont offertes à 525 ; elles auront bieu-
t des cours supérieurs.
Les obligations des chemins de fer brésiliens
int. à 481, et les demandes ne se ralentissent pas
ir le marché. Là aussi, tant pis pour les - retar-
uaires.
Les obligations haiti 1875 sont en progrès ù
17 50. Le coupon n' 10, il échéance du 1" juillet,
sera payé à raison de 12 50 net ; les porteurs de
bons de' coupons de 100 fr. toucheront à la même
date le ooupon n" 1, à raison de 2 50.
Les bons de I' assurance financjêub se traitent
de 420 à 430.
PETITE BOURSE DU SOIR
50/0, 120 22 1/2; Italien, SS 45, 42 1/2; Turc. 11 35»
11 32 1/2; Busse, 98 7/8. .3/4; Egvpt., 308 12 1/2
309 37 1/2, SOS 12 1/2; Banque'ottomane, 553 75'
553 12 1/2; Florins, 77 1/2, 9/16; Hongrois, 97 3/i-
KE'VUE DES THEATRES ~
La commission'du budget a entendu la lecture
du rapport de J!. Lockroy sur les beaux-arts.'
Le budget des théâtres subventionnés est fixé
comme l'année précédente, sauf pour l'Odéon, dont
la subvention est portée de 00,000 à 100.000 fr.
Un crédit de 20,000 fr. est de plus accordé au
concert Besselièvre.
L'Opéra annonce Guillaume-Tell pour ies
trois spectacles de cette semaine.
M." Vaucorbeil avait l'intention de fèier la 500°
représentation de la Muette il l'Opéra; mais il s'est
ravisé, pensant avec raison, que la saison était trop
avancée pour organiser une cérémonie en l'honneur
d'.iubsr. Il a décidé que la reprise du Philtre , qui
aura lieu l'année prochaine, sera l'occasion d'une
solennité digne du grand musicien français.
.—- Mardi aura lieu, au théâtre des Nations, la
première représentation de Clcirvin père et fils.
comédie en huit actes, et celle delà Veillée suisse,
drame en un acte.
Landrol va profiter de deux mois de loisir
que lui procure la fermeture du Gymnase pour faire
une tournée.
Artisies' qui l'accompagnent: Coi'bin, Demanne,
Mlle Lepage Verleuil, etc.
Itinéraire : 3 juillet, Orléans; 4, Bourges; 5, Mou
lins; 0, Néris; 7, Fougues; 8, Ghalon; 9, Mâcon;
10, Bourg; 11, Ciiambéry; 12, Allevard; 13, Aix;
14, Annecy; 15, Uenève;"l6, Evian: 17, Lausaune;
18, Vevev; 19, Fribourg; 20, Berne; 21, ÎS'eufchà-
tel; 22, La Ghaux-de-Fouds; 23, Bide; 2i, Belfort;
25, Montbéliard; 26, Besançon ; 27, Dô'.e; 28, Gray;
29. ïroves.
Bonne chance et grand succès!-
La vogue des Dindons de la -farce déter
mine la direction de l'Athénée il ne clôturer que le 30.
L'ïïdeu, qui sera à Bruxelles l'équivalent des
Folies-Bergère de Paris, vient do s'ouvrir avec un
grand éclat.
L'orchestre est excellent la scène est vaste et bien
machinée; les décors sont signés de quelques-uns
de nos peintres décorateurs, la salle est-très élé
gante et peut conteuir'-ii.OOO personnes.
Nous avons le regret d'apprendre la mort de
Manié, ancien artiste-du Vaudeville. Il était âgé de
soixante-dix ans.
■ Au cirque Renz, à Hambourg, Léona Dare
a manqué le trapèze qu'on lui lanoe d'une extré
mité de la salle.
Le trapèze, en l'atteigàan.t à la mâchoire, lui a
brisé quatre dents. émile aisraham.
Le théâtre des Nations donne aujourd'hui en ma
tinée sa deuxième audition lyrique et dramatique.
Ces auditions sont,-pour les comédiens et les chan
teurs, eè que sont pour les peintres et les sculp
teurs les expositions annuelles des beaux-arts.
—~ Depuis la clôture du Paiais-Roya-, de la Re
naissance, des Variétés, des Nouveautés:
— Où 'rit-on 2 Où se tord-on? demandent les
étrangers et les provinciaux qui tiennent à s'amu
ser au théâtre. ,
— A l'Ambigu, répondent les Parisiens qui ont
vu Dailly dans les Mouchards.
-—Le concert Besselièvre. conserve son aitrait
habituel. Les mardis et les vendredis sont toujours
les soirs-cousacrés spécialement au liigrh-life, et ces
jours-là, les programmes composés par le chef d'or
chestre, M. Prospsr Artus, sont encore, s'il est pos
sible, mieux choisis et plus attrayants.
• -Fusier, entré en convalescence; fera, comme
les années précédentes, sa tournée en province.
—~ Aujourd'hui, à une heure, l'école Galin-Paris
Ghevé donnera un grand concert gratuit au Troca-
déro.
Aujourd'hui, dimanche, représentation ex
traordinaire au théâtre-école des Jeunes-Artistes,
rue de la Tour-d'Auvergne. On jouera : le Cabinet
Pipj erlin et le Permis de chasse,, comédie en un
acte, de M. Emile Badoche.
<*,
CONCERTS DES SOCIÉTÉS' ORPUÉOMQUES
Dimanche 20 juin. '
(Programma sommaire, faute de place.)
Jardin des Tuileries. — De 4 à 5 h.
La Société musicale du 19' arr., dir. M. L. Pégot.
Jardin du Palais -Royal. — De 4* h. à 5 h.
Fanfare de Saint-Mandë, directeur M. Schubert.
Jardin du Luxembourg. — De 4 h. à 5 Ji.
L'Amicale, fanfare de la Maison-Blanche, direc
teur M. Perrault.
Place des Vosges. — De 4 h. à 5 h.
La Lyre Parisienne, harmonie, dir.M. J.-F. Barrière.
Square des Batignolles.— De 4 h. 1/2 à 5 h. 1/2
L'Union musicale des Batignolles, dir. M.Auvray.
Square de la Chapelle. — De 3 h. 1/2 à 4 h. 1/2.
L'Harmonie de la Chapelle, directeur M. Mérat.
Ranelagb-Mïiette (Passy).—De 3 h. 1/2 à 5h. 1/2
L'Harmonie de l'Etoile, directeur M. Lauchiré.
Parc Monisouris, de 3 à 4 b. 1/2.
Fanfare de Montsouris, directeur M. Malherme.
—-— -— .
DÉPARTEMENTS
Un incendie se déclarait à quelques lieues il'El-
beuf, dans une maison d'un petit village nommé
Saint-Ouzille, il y a quelques jours, à minuit. En
moins de quelques minutes, le feu se répandit
avec une telle rapidité, que les habitants de la
o
maison, surpris dans leur pjemk-'.- 53 nmfil, cu
rent à peine !o temps de sa sauver. -
Au moment où l'on croyait, qu'ils étaient tons
hors de danger, une jeune femme éelievelôc, a.
demi-vêtue, apparut sur le toit, appelant à s->;i
secours. Lu pauvre jeune femme, reconnfiisauit
son frère' au milieu des habitants, s'écria : « Er<<- ,
gène, sauve-moi! ■>
''Le jeune homme s'élança par trois fois dans
l'escalier, pour tenter d'arriver jusqu'à elle. Mais
il dut reculer devant la flamme et la fuuiéo "qiii
l'aveuglaient. Néanmoins, sans so décourager, il
demande uno échelle et l'applique contre le toit.
-Malheureusement, elle est do deux mètres trop
courte.
Cependant le courageux jeune homme atteint
une l'enêire de l'élage élevé; puis, prenant pied
sur l'appui, il brise une vitre, et, se cramponnant,
d'une main au châssis, le corps suspendu dans le
vide, i! attire l'échelle à lui et l'elêvo pénible
ment jusqu'au toit, où il la maintient après une
gouttière.
La jeune femme, saisissant ce fragile appui,
descend jusqu'à son frère qui, laissant glisser l'é
chelle à terre, descend à son tour, ainsi que sa
sœur, qu'il vient de sauver si noblement.
Ce. courageux sauveteur se nomme Eugèna
Bai lieux.
Un incendie a éclaté à la fabrique de papier d<
M. Chauveau, président da la chambre de com
merce d'Angoulême, située à six kilomètres dé la
ville. Les.pertes, couvertes par une -assurance^
sont évaluées à 200,000 francs.
~C0MITOCÂM0KS,A^ÎS DIVERS ET ANNONCES*'
, La Justice commence aujourd'hui, dimanchejfls
publication d'un roman inédit.
&S3SS BBjOUSIES ,
L'auteur signera JULES V jusqu'auMende<
main de l'amnistie.
Mais tlès les premières lignes on reconnaîtra la
poète éclatant êt farouche des feïêfranstaïi-es» -
jï ^ t négociant de 34 ans, possédant 100,000 fr.,-dé-
Ulï sire épouser une personne de 20 à 30 ans,
ayant môme apport. — S'adress. ou écrire si
IvirM.A., 72, r. Grozatier, Paris. (Rien des agences).
P'avoir une bonne Machine à coudre, s'adresser chez
H1jï£^î»T'5?'!D médaille vermeil, "Paris 1879,
. s? iOT-i jjiiUiî(Suce, villes princip. de France.,)
70, bdSébaslopol, Paris (au coin de la rue Turbigo. )
:
VÊTEMENTS c-raraists
Œ3Tf
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âla VILLE da KEIMS, A 39, SouP Scuastopol
1/Éditeur Gérant : D.CASSIGJVEUL
BOURSE de PARIS, ! 9 JUT.'V
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Bons ile îiq. (7i et 75) cpt.
Dcp. Seine 1857.4 U/'O cpt.
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— 1871 quarts cpt.
— 1875 cpt.
— 1870
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Ville de Marseiiie
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llanque de France...
Banq. d'esc. du Paris cpt.
Banque hypothécaire cy^c.
Banque nàtioiiule cpt.
13.dePariset Pays-lias ci)t.
Co^nptoir d'escompte cpt.
Crédit foncier cpt.
Crédit industriel cpt.
Crédit Lyonnais cpt.
Crédit nîobilier cpt.
Dép.et Comptes cour. cpt.
Société financière..., cpt.
Société générale cpt.
Soc.ïiouv.debanq.etd c cred.
Bancj. franco-ègypt.. cpt.
— 'Iranco-itaiienn cpt.
Comp. franco-algér.. cpt.
Henle fonc,parisienne cpt.
Soc. des Imm. de Paris cpt.
Union générale cpt.
BCna a'Guelnia cpt'.
Charcntes.j. l'év.1877 cpt.
Est algérien, sept. 79 cpt.
Est, j. nov. 1879^.... cpt.
Lyon, j. nov. 18<9... cpt.
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Orléans, j.octobre,1S79.cpt.
Orlçans-Cliâlons,ann. .cpt.
Ouest, 3. -oc. 1810 cpt»
Docks de Marseille... .cpt.
[Allumettes chrmiq... .cpt.
'Compag. paris, du Gaz. cpt.
Magas. genér. Paris.. .cpt.
Compag. lmmobiUcyG.cpfc.
510 . .|Comj)ag.transatlantiq.ept.
5o0 . .{Messageries iiiaritim. .cpt.
410 1 ..ÏVcitures h Paris cpt.
404 75jSiiezAcfcions cpt.
107 cpt.
fclO 7u| cpt.
5ts ..fBanquo c^iuinue cpt.
505 . .jFoncierci'Autnche... .cpt.
7^0 . .plobilier espagnol cyt.
3 jl 7.V . .ïCiiemins autrichiens, .cpt.
. 807 50jSud-Autr. LombaMs. .cpt.
00'2 OOî^orà-Kspagne cpt.
722 50|Portugais cpt.
1105 .. 5 Romains ' -.. Cpt.
l JCti 25|Saragosse cpt.
12.;0 . .îTramwaysParis Nord.cpt.
725 ..| — Pavis Sud..cpt.
DOS 755 — C° franc.. .cpt.
iCompagn. algérienne.. cpt.
70S 7Ô1A1111. Lerouv. à Sedan.cpt.
550 . jS.-Comptoir Entrep.. .cpt.
570 ..Uiuzcentral cpt.
570 ..I — général cpt.
095 ,.|CaiietC c ;..cpt.
h IK» 751 Fives-Lille . cpt.
070 .JOmnibusde Paris cpt.
OU 25|Voitures,act. de jouis.cpt.
{Etablissement Du val.. cp t.
755 ..{Lits militaires cpt.
017 50lVidanges, C e paris... .cpt.
gjlj jfFOHBS D'ETATS ETRANGERS
755 ..{Autrichoo 0/0 conr...cpt.
1075 ..| — 4 0/0 (or)... ..cpt.
1050 ..J — o"bl. dom....cpfc.
Prôc
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FONDS D'ÉTATS ÊTB.
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77 50
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29 50
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312 50
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— bous (ex 2» r.)
. 38 50
38 50£Remboursabie en 1SS5.
4 0/0
SPECTACLES DU DIMANCHE 20 JCIN
Théâtres fermés pendant l'été : Odé'on,;,'Variétés,
Palais-Royal, Renaissance, Bouffes-^itrisieiis,
Nouveautés, Atfjônée-Cofliique, SJiatifig de la rue
Blanche.
opéra —Relâche
Ci/4 français —Le Cid, le Médecin malgré, lai-
73/4 opkk À -comiq .—Le Chalet, les Dragons
S./.vAUDEviLLii—Nos Députés en robe de chambra
S./. gymnase —Le Fils de Corulie
71 /2 pokte-saint-maetin —Les-ïorts, la Meudiantt
71/2CHATELET—Pilules du Diable
S ./.tii.des-nations —Chien d'aveugle
8./.ambigu —Les Motsehards
s./ folies-dramatiques —Vacances deBeauteudoi
81/2 fantaisess —On Troupier qui-soie les bonnes
SI / I th.des-aki 'S -—Mine Gi'égoû'e
'ii./.cuATEAu-i>'EAU—Le Bijou,.perdu, la Poupée
8./. folies-nouvelles —L'Amour et son carquoisu
M'siea Landev
S./.CLTINÏ—La Poissarde '
../. bouffes-du-nord —Relâcha
hippodrome —Tous les soirs, à 8, h. 1 /2.^— Reprês
supplément, à 3 ii., jeudis, dimanches et fêtes
S1 /'2folies-bekgèue —Spectacle varié
73/4th.de la villette— Popincourt
71 /2th.ue belleville —Les Noces de Merluche! .
le i''i!s de Coraiie
S I /2 folies-makigny —Ingénues,Deux merblanc
.8 i /- S cikqu e d'été —Réouverture
o 1/2 mabille —Réouverture
jaudin isesselièvee— Ï.I.soirs, concert-promenade
spectacle-concert du chalet , bd St-Michel.
GÉORAMA UNIVERSEL de MontSOUl'iS, tOUS les J0M3
D.GASsrGNETjxImprimeta , 61i , ueIafa.yetteJ?aris
Imprimé stu 1 Jesmacliines rotatives ùeMariiioai
FEUILLETON DU 21 JUIN 1830
LE
•80- XXIV — [Suite).
cil a e s nouvelles
— Une lettre et un télégramme; j'ai ré-
andu à l'une et à l'autre^ séance tenante.
— Eh bien ?
— De grâce, monsieur Demoustier, ne
oqs cachez rien, dit Joséphine; ce qui est
i saurait égaler ce que je redoute.
— Ne vous'efirayez pa^. mademoiselle,
sprit l'avocat avec bienveillance; nous fe
ins lace, je l'espère, à toutes les difficultés,
a deux mots, voici de quoi il retourne
ya «rabuge, dans la presse do Paris, au
î.jet des fausses banlc-notes anglaises. La
'i veut qu'un délit commis par desFrançaia,
ièmeen pays étranger, soit jugé parle?
ibunaux ïrançajis,et, dans la circonstance
;tuelle, l'affaire sera évoquée par le par-,
ict parisien. M. Doluzy ayant iait usage
i passant ù Paris de ces valeurs fausses,
îmbassade d'Angleterre insiste auprès de
atre gouvernement pour que l'on agisse
rec vigueur et nos journaux protesient
intre cette pression. D'après l'ami que j'ai
Paris et qui est toujours bien accueilli au
iiiist-èrè de la justice, le.garciedcs sceaux
:ut être édifié en personne sur cette affai
re internationale.il va donc donner l'ordre
d'envoyer là-bas Jiusèbe Blancliet, ditBlai-
sot, et puis In..., les autres personnes ac
cusées de complicité avec lui.
,. —Grand Dieu! s'écria Joséphine, on va
emmener Victoire ?
— Encore uno l'ois, ne vous alarmez pas,
chère demoiselle, reprit Demonstier; mais
ce-n'est pas tout : à Saint-Siméon où j'ai
des amis... car j'en ai beaucoup... on
m'assure que M. Deluzy n'a pas quitté les
environs de la Forge, et cet enragé de Job-
son se dispose à diriger une battue de la
force armée dans le voisinage.
— Que dites-vous? demanda Joséphine
en tressaillant; le mari de Victoire n'est-il
pas parvenu à passer en pays-étranger?
— On prétend l'avoir vu "récemment rô
der prèsd'jci et on croit qu'ilest eurapport
secret avec des personnes de cette maisoil.
Joséphine se souvint de sa récente ren
contre tivec le domestique de confiance de
son beau-frère, et un soupçon traversa sçm
esprit.
— Les choses étant à ce point, Demons
tier, demanda. Belcourt, aue conseilles-tu
défaire? • ' - '
— Nous n'avons pas à nous occuper de
M. Deluzy.-Dans l'intérêt de ma cliente, il
ne serait peut-être pas mal qu'il tombât
entre les mains de.la justice car, alors, il
porterait seul la responsabilité de l'émis
sion des fausses banlc-notes...
— Eh! monsieur, s'écria Joséphine en
pleurant, ne m'avez-vous "pas dit que, ni
en France, ni en Angleterre, il ne so trou
vera un jury pour condamner ma sœur?
— Je l'ai dit et je le crois encore, made
moiselle ;mais,dansce cas,il faut que Mme
Deluzy comparaisse devant un tribunal...
— Et.qu'elle aillé en prison, qu'elle fasse
line longue prévention peut-être ! reprit Jo-
séphine~en redoublant de larmes; elle n'en
aurait pas la force, épuisée qu'elle est par
ces-lougues et poignantes émotions, les an
goisses d'un procès et d'un jugement la
tueraient sans aucun doute.
— Alors, dit Demoustier en baissant la
voix, il n'y a plus qu'un moyeu, c'est de
faire évader Mme Deluzy, malgré la sur
veillance qu'on exerce sur elle... Nous ne
sommes ici qu'à douze lieues de la fron
tière de Suisse. Il faut se procurer secrète
ment une voiture qui gagnera le territoire
étranger par des chemins de traverse. En
Suisse, on trouvera pour Mme Deluzy une
retraite, où elle attendra le résultat du
procès. Si cc résultat est favorable pour
elle, comme je le pense, elle pourra reve
nir purger sa contumace et rentrer dans
tous ses droits. En attendant, rien ne s'op
posera à ce qu'elle soit rejointe, par sa
sœur et par son lils dans la retraite qu'elle
so sera choisie... Moi, je resterai chargé
de défendre les intérêts de la famille et je
compte m'en acquitter à mon honneur..:
Eh bien ! que pense-t-on- de mon plan ?
Gomme Allie Jolivet ne se hâtait pas de
répondre, le docteur s'écria :
— Il est très-praticable et je suis disposé
à l'exécuter, si l'on veut se fier à.moi.
— Gomment t'y prendras-tu ?
Belcourt exposa qu'il allait d'abord en»
voyer une dépêche à Mâcon, pour que sa
voiture et ses chevaux lui fussent amenés
sur-le-champ par le chemin de 1er. Il con
naissait très bien le pays, qu'il avait par
couru en tous^sens dans l'exercice desa pro
fession noinaae, et il aurait l'air de voyager
encore pour le même objet. Mme Deluzy,
suffisamment déguisée, passerait pour être
de sa troupe, et nul ne s'étonnerait que l'on
franchît la frontière afin d'aller vendre
« des petites boîtes » dans les villages suis
ses. Le passeport, que possédait le doctear
Jean pour lui et pour son monde, devait
faciliter cette entreprise. Du reste, il es
pérait que Robillard se trouverait assea
bien le lendemain pour accompagner la
troupe, et .Robillard, par son intelligence,
sa décision, sa pratique des choses, se
rait une ressource précieuse.
— Ma foi! dit Demoustier,si romanesque
qu'elle soit, l'idée du docteur Jean ne me
uéplaît pas. Seulement, il faut attendre à
demain soir et Dieu sait ce qui arrivera en,
attendant!... Jobson est capable de quel
que coup de tête. Malgré les lenteurs admi
nistratives, l'ordre peut arriver de transfé
rer -sur-le-champ Mme Deluzy à Snint-Si-
înôon or> misw à P-ris... /
(Lasuite à demain.) Eî.Ifi Biîftï'HK'f.
:erce. Les travaux, évaluées à 650,000 fr., ont
é mis on adjudication hier par le conseil de
ivîectur'o. Quatorze soumissionnaires se sont pré-
Mités ; le. plus fort rabais (33 0/0) a été oiï 'ert
ir 5ÏXÏ. Jardin et Manière, que le conseil a clé-
,irés adjudicataires des travaux.
Le niinijtre de la guerre, a autdrisé les officiers
.« I e ' et 11" busiards, et et 11° chasseurs à
>urir dans le grand mililary steeplc-cbase qui
.ira lieu demain lundi, à Maisons-Laflitte.
——— ——— ——————
Chronique Financière
SAMEDI 19 JUIN 1SS0
Les quelques réalisations qui s'étaient produites
ior, daiîs le dernier quart d'heure, ont été l'apide-
Micut absorbées. Aujourd'liui le cours de 120 20a
é repris dès l'ouverture et n'a presque • plus élé
lit té.
La semaine prochaine, on commencera à se
.'éoccuper des vendeurs de primes, qui eux-mô-
C3 se préoccuperont de leurs primes vendues, et
n'en sortira certainement pas une cause de baisse.
Les fonda étrangers sont toujours très bien te-
;is, mais ils sont plus calmes que précédemment,
n reconnaît que leurs pris; sont bien suffisants.
On pourrait en dire autant de nos grands chemins
fer ; ils ne donnent plus qu'an placement a 4 0/0.
Las valeurs de crédit françaises n'ont encore pris
l'une part très faible dans le mouvement général
ï hausse: c'est évidemment de ce côté qu'il y a le
.us.û espérer; les capitalistes avisés le prévoient
agissent en conséquence.
La banque de paris clôture à 1,1G7 50; la banque
escompte à 852 50," la société générale à 570,
crédit lyonnais il 970.
La banque nationale et la société nouvelle
citent ù la disposition de leur clientèle 1,200 àc-
ons de la compagnie du gros camionnage , sur
s û,000 qui représentent le capital social.- La fa-
nu- avec laquelle ies obligations de cette compa
re ont été enlevées permet de prévoir que ces
200 actions auront bientôt trouvé preneur; il est
•obable qu'il y aura plus d'appelés que d'élus. Pour
i lot aussi minime il ne pouvait être ouvert une
inscription publique ; par conséquent, les deman-
"s "seront satisfailes, au fur et à mesure de leur
ception ; tant pis pour les retardataires".
Nous reviendrons demain plus en détail, sur ces
•tions, mais nous n'avons pais "voulu retarder d'une
urnée d'informer nos lecteurs à ce sujet. Ce que
jus avons dit des obligations du gros camion-
age fait assez comprendre que les actions ne peu-
:nt être un mauvais placement.
Ces actions sont offertes à 525 ; elles auront bieu-
t des cours supérieurs.
Les obligations des chemins de fer brésiliens
int. à 481, et les demandes ne se ralentissent pas
ir le marché. Là aussi, tant pis pour les - retar-
uaires.
Les obligations haiti 1875 sont en progrès ù
17 50. Le coupon n' 10, il échéance du 1" juillet,
sera payé à raison de 12 50 net ; les porteurs de
bons de' coupons de 100 fr. toucheront à la même
date le ooupon n" 1, à raison de 2 50.
Les bons de I' assurance financjêub se traitent
de 420 à 430.
PETITE BOURSE DU SOIR
50/0, 120 22 1/2; Italien, SS 45, 42 1/2; Turc. 11 35»
11 32 1/2; Busse, 98 7/8. .3/4; Egvpt., 308 12 1/2
309 37 1/2, SOS 12 1/2; Banque'ottomane, 553 75'
553 12 1/2; Florins, 77 1/2, 9/16; Hongrois, 97 3/i-
KE'VUE DES THEATRES ~
La commission'du budget a entendu la lecture
du rapport de J!. Lockroy sur les beaux-arts.'
Le budget des théâtres subventionnés est fixé
comme l'année précédente, sauf pour l'Odéon, dont
la subvention est portée de 00,000 à 100.000 fr.
Un crédit de 20,000 fr. est de plus accordé au
concert Besselièvre.
L'Opéra annonce Guillaume-Tell pour ies
trois spectacles de cette semaine.
M." Vaucorbeil avait l'intention de fèier la 500°
représentation de la Muette il l'Opéra; mais il s'est
ravisé, pensant avec raison, que la saison était trop
avancée pour organiser une cérémonie en l'honneur
d'.iubsr. Il a décidé que la reprise du Philtre , qui
aura lieu l'année prochaine, sera l'occasion d'une
solennité digne du grand musicien français.
.—- Mardi aura lieu, au théâtre des Nations, la
première représentation de Clcirvin père et fils.
comédie en huit actes, et celle delà Veillée suisse,
drame en un acte.
Landrol va profiter de deux mois de loisir
que lui procure la fermeture du Gymnase pour faire
une tournée.
Artisies' qui l'accompagnent: Coi'bin, Demanne,
Mlle Lepage Verleuil, etc.
Itinéraire : 3 juillet, Orléans; 4, Bourges; 5, Mou
lins; 0, Néris; 7, Fougues; 8, Ghalon; 9, Mâcon;
10, Bourg; 11, Ciiambéry; 12, Allevard; 13, Aix;
14, Annecy; 15, Uenève;"l6, Evian: 17, Lausaune;
18, Vevev; 19, Fribourg; 20, Berne; 21, ÎS'eufchà-
tel; 22, La Ghaux-de-Fouds; 23, Bide; 2i, Belfort;
25, Montbéliard; 26, Besançon ; 27, Dô'.e; 28, Gray;
29. ïroves.
Bonne chance et grand succès!-
La vogue des Dindons de la -farce déter
mine la direction de l'Athénée il ne clôturer que le 30.
L'ïïdeu, qui sera à Bruxelles l'équivalent des
Folies-Bergère de Paris, vient do s'ouvrir avec un
grand éclat.
L'orchestre est excellent la scène est vaste et bien
machinée; les décors sont signés de quelques-uns
de nos peintres décorateurs, la salle est-très élé
gante et peut conteuir'-ii.OOO personnes.
Nous avons le regret d'apprendre la mort de
Manié, ancien artiste-du Vaudeville. Il était âgé de
soixante-dix ans.
■ Au cirque Renz, à Hambourg, Léona Dare
a manqué le trapèze qu'on lui lanoe d'une extré
mité de la salle.
Le trapèze, en l'atteigàan.t à la mâchoire, lui a
brisé quatre dents. émile aisraham.
Le théâtre des Nations donne aujourd'hui en ma
tinée sa deuxième audition lyrique et dramatique.
Ces auditions sont,-pour les comédiens et les chan
teurs, eè que sont pour les peintres et les sculp
teurs les expositions annuelles des beaux-arts.
—~ Depuis la clôture du Paiais-Roya-, de la Re
naissance, des Variétés, des Nouveautés:
— Où 'rit-on 2 Où se tord-on? demandent les
étrangers et les provinciaux qui tiennent à s'amu
ser au théâtre. ,
— A l'Ambigu, répondent les Parisiens qui ont
vu Dailly dans les Mouchards.
-—Le concert Besselièvre. conserve son aitrait
habituel. Les mardis et les vendredis sont toujours
les soirs-cousacrés spécialement au liigrh-life, et ces
jours-là, les programmes composés par le chef d'or
chestre, M. Prospsr Artus, sont encore, s'il est pos
sible, mieux choisis et plus attrayants.
• -Fusier, entré en convalescence; fera, comme
les années précédentes, sa tournée en province.
—~ Aujourd'hui, à une heure, l'école Galin-Paris
Ghevé donnera un grand concert gratuit au Troca-
déro.
Aujourd'hui, dimanche, représentation ex
traordinaire au théâtre-école des Jeunes-Artistes,
rue de la Tour-d'Auvergne. On jouera : le Cabinet
Pipj erlin et le Permis de chasse,, comédie en un
acte, de M. Emile Badoche.
<*,
CONCERTS DES SOCIÉTÉS' ORPUÉOMQUES
Dimanche 20 juin. '
(Programma sommaire, faute de place.)
Jardin des Tuileries. — De 4 à 5 h.
La Société musicale du 19' arr., dir. M. L. Pégot.
Jardin du Palais -Royal. — De 4* h. à 5 h.
Fanfare de Saint-Mandë, directeur M. Schubert.
Jardin du Luxembourg. — De 4 h. à 5 Ji.
L'Amicale, fanfare de la Maison-Blanche, direc
teur M. Perrault.
Place des Vosges. — De 4 h. à 5 h.
La Lyre Parisienne, harmonie, dir.M. J.-F. Barrière.
Square des Batignolles.— De 4 h. 1/2 à 5 h. 1/2
L'Union musicale des Batignolles, dir. M.Auvray.
Square de la Chapelle. — De 3 h. 1/2 à 4 h. 1/2.
L'Harmonie de la Chapelle, directeur M. Mérat.
Ranelagb-Mïiette (Passy).—De 3 h. 1/2 à 5h. 1/2
L'Harmonie de l'Etoile, directeur M. Lauchiré.
Parc Monisouris, de 3 à 4 b. 1/2.
Fanfare de Montsouris, directeur M. Malherme.
—-— -— .
DÉPARTEMENTS
Un incendie se déclarait à quelques lieues il'El-
beuf, dans une maison d'un petit village nommé
Saint-Ouzille, il y a quelques jours, à minuit. En
moins de quelques minutes, le feu se répandit
avec une telle rapidité, que les habitants de la
o
maison, surpris dans leur pjemk-'.- 53 nmfil, cu
rent à peine !o temps de sa sauver. -
Au moment où l'on croyait, qu'ils étaient tons
hors de danger, une jeune femme éelievelôc, a.
demi-vêtue, apparut sur le toit, appelant à s->;i
secours. Lu pauvre jeune femme, reconnfiisauit
son frère' au milieu des habitants, s'écria : « Er<<- ,
gène, sauve-moi! ■>
''Le jeune homme s'élança par trois fois dans
l'escalier, pour tenter d'arriver jusqu'à elle. Mais
il dut reculer devant la flamme et la fuuiéo "qiii
l'aveuglaient. Néanmoins, sans so décourager, il
demande uno échelle et l'applique contre le toit.
-Malheureusement, elle est do deux mètres trop
courte.
Cependant le courageux jeune homme atteint
une l'enêire de l'élage élevé; puis, prenant pied
sur l'appui, il brise une vitre, et, se cramponnant,
d'une main au châssis, le corps suspendu dans le
vide, i! attire l'échelle à lui et l'elêvo pénible
ment jusqu'au toit, où il la maintient après une
gouttière.
La jeune femme, saisissant ce fragile appui,
descend jusqu'à son frère qui, laissant glisser l'é
chelle à terre, descend à son tour, ainsi que sa
sœur, qu'il vient de sauver si noblement.
Ce. courageux sauveteur se nomme Eugèna
Bai lieux.
Un incendie a éclaté à la fabrique de papier d<
M. Chauveau, président da la chambre de com
merce d'Angoulême, située à six kilomètres dé la
ville. Les.pertes, couvertes par une -assurance^
sont évaluées à 200,000 francs.
~C0MITOCÂM0KS,A^ÎS DIVERS ET ANNONCES*'
, La Justice commence aujourd'hui, dimanchejfls
publication d'un roman inédit.
&S3SS BBjOUSIES ,
L'auteur signera JULES V jusqu'auMende<
main de l'amnistie.
Mais tlès les premières lignes on reconnaîtra la
poète éclatant êt farouche des feïêfranstaïi-es» -
jï ^ t négociant de 34 ans, possédant 100,000 fr.,-dé-
Ulï sire épouser une personne de 20 à 30 ans,
ayant môme apport. — S'adress. ou écrire si
IvirM.A., 72, r. Grozatier, Paris. (Rien des agences).
P'avoir une bonne Machine à coudre, s'adresser chez
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30/0 am.j. i6 avril tenue
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4 l/20/0.jouis.2-2mars cpt.
50/0ioûiss. 10 mai t^nr.e
~ — cpt.
Bons ile îiq. (7i et 75) cpt.
Dcp. Seine 1857.4 U/'O cpt.
.ÏÏjol)lig. i855-1800... cpt.
çz 1 ~ 1 ioo5........ cpt
^ | — 186!) cpt
çj J Ibil Cpt.
— 1871 quarts cpt.
— 1875 cpt.
— 1870
,, .Bons de liquidât..
Ville de Marseiiie
Foncière (Incendie)...
llanque de France...
Banq. d'esc. du Paris cpt.
Banque hypothécaire cy^c.
Banque nàtioiiule cpt.
13.dePariset Pays-lias ci)t.
Co^nptoir d'escompte cpt.
Crédit foncier cpt.
Crédit industriel cpt.
Crédit Lyonnais cpt.
Crédit nîobilier cpt.
Dép.et Comptes cour. cpt.
Société financière..., cpt.
Société générale cpt.
Soc.ïiouv.debanq.etd c cred.
Bancj. franco-ègypt.. cpt.
— 'Iranco-itaiienn cpt.
Comp. franco-algér.. cpt.
Henle fonc,parisienne cpt.
Soc. des Imm. de Paris cpt.
Union générale cpt.
BCna a'Guelnia cpt'.
Charcntes.j. l'év.1877 cpt.
Est algérien, sept. 79 cpt.
Est, j. nov. 1879^.... cpt.
Lyon, j. nov. 18<9... cpt.
Midi, j. janvier 18S0.. cxit.
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88 47K'
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NordJ. janvier 18S0...cpt.
Orléans, j.octobre,1S79.cpt.
Orlçans-Cliâlons,ann. .cpt.
Ouest, 3. -oc. 1810 cpt»
Docks de Marseille... .cpt.
[Allumettes chrmiq... .cpt.
'Compag. paris, du Gaz. cpt.
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Compag. lmmobiUcyG.cpfc.
510 . .|Comj)ag.transatlantiq.ept.
5o0 . .{Messageries iiiaritim. .cpt.
410 1 ..ÏVcitures h Paris cpt.
404 75jSiiezAcfcions cpt.
107 cpt.
fclO 7u| cpt.
5ts ..fBanquo c^iuinue cpt.
505 . .jFoncierci'Autnche... .cpt.
3 jl 7.V . .ïCiiemins autrichiens, .cpt.
. 807 50jSud-Autr. LombaMs. .cpt.
00'2 OOî^orà-Kspagne cpt.
722 50|Portugais cpt.
1105 .. 5 Romains ' -.. Cpt.
l JCti 25|Saragosse cpt.
12.;0 . .îTramwaysParis Nord.cpt.
725 ..| — Pavis Sud..cpt.
DOS 755 — C° franc.. .cpt.
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550 . jS.-Comptoir Entrep.. .cpt.
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095 ,.|CaiietC c ;..cpt.
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1075 ..| — 4 0/0 (or)... ..cpt.
1050 ..J — o"bl. dom....cpfc.
Prôc
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FONDS D'ÉTATS ÊTB.
l J r6c.
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OBLIGATIONS
Préc.
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cours
& OBLIGATIONS DIV"
clôtu'
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DIVERSES
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1600 "7
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2 50
— Dette unifiée
303 75
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380 ..
387 ..
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— Dette privil..
437 50
451 25
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Espagne Extér. 3 0/0
1S 3/4
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392 50
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Genève 1855
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Romain 5 0/0
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396 50
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1047 50
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Immobilière
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350 ..
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58 25
Transatlantique.....
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100 ..
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BANQUE DE FRANCE
^scomptu 2 K 0/0
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143 50
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78 30
77 50
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29 50
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DeSaSmoisk" G mois iilanK J2T'
312 50
310 ..
• • • »
2 50j
— bous (ex 2» r.)
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Nouveautés, Atfjônée-Cofliique, SJiatifig de la rue
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73/4 opkk À -comiq .—Le Chalet, les Dragons
S./.vAUDEviLLii—Nos Députés en robe de chambra
S./. gymnase —Le Fils de Corulie
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S ./.tii.des-nations —Chien d'aveugle
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81/2 fantaisess —On Troupier qui-soie les bonnes
SI / I th.des-aki 'S -—Mine Gi'égoû'e
'ii./.cuATEAu-i>'EAU—Le Bijou,.perdu, la Poupée
8./. folies-nouvelles —L'Amour et son carquoisu
M'siea Landev
S./.CLTINÏ—La Poissarde '
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S1 /'2folies-bekgèue —Spectacle varié
73/4th.de la villette— Popincourt
71 /2th.ue belleville —Les Noces de Merluche! .
le i''i!s de Coraiie
S I /2 folies-makigny —Ingénues,Deux merblanc
.8 i /- S cikqu e d'été —Réouverture
o 1/2 mabille —Réouverture
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D.GASsrGNETjxImprimeta , 61i , ueIafa.yetteJ?aris
Imprimé stu 1 Jesmacliines rotatives ùeMariiioai
FEUILLETON DU 21 JUIN 1830
LE
•80- XXIV — [Suite).
cil a e s nouvelles
— Une lettre et un télégramme; j'ai ré-
andu à l'une et à l'autre^ séance tenante.
— Eh bien ?
— De grâce, monsieur Demoustier, ne
oqs cachez rien, dit Joséphine; ce qui est
i saurait égaler ce que je redoute.
— Ne vous'efirayez pa^. mademoiselle,
sprit l'avocat avec bienveillance; nous fe
ins lace, je l'espère, à toutes les difficultés,
a deux mots, voici de quoi il retourne
ya «rabuge, dans la presse do Paris, au
î.jet des fausses banlc-notes anglaises. La
'i veut qu'un délit commis par desFrançaia,
ièmeen pays étranger, soit jugé parle?
ibunaux ïrançajis,et, dans la circonstance
;tuelle, l'affaire sera évoquée par le par-,
ict parisien. M. Doluzy ayant iait usage
i passant ù Paris de ces valeurs fausses,
îmbassade d'Angleterre insiste auprès de
atre gouvernement pour que l'on agisse
rec vigueur et nos journaux protesient
intre cette pression. D'après l'ami que j'ai
Paris et qui est toujours bien accueilli au
iiiist-èrè de la justice, le.garciedcs sceaux
:ut être édifié en personne sur cette affai
re internationale.il va donc donner l'ordre
d'envoyer là-bas Jiusèbe Blancliet, ditBlai-
sot, et puis In..., les autres personnes ac
cusées de complicité avec lui.
,. —Grand Dieu! s'écria Joséphine, on va
emmener Victoire ?
— Encore uno l'ois, ne vous alarmez pas,
chère demoiselle, reprit Demonstier; mais
ce-n'est pas tout : à Saint-Siméon où j'ai
des amis... car j'en ai beaucoup... on
m'assure que M. Deluzy n'a pas quitté les
environs de la Forge, et cet enragé de Job-
son se dispose à diriger une battue de la
force armée dans le voisinage.
— Que dites-vous? demanda Joséphine
en tressaillant; le mari de Victoire n'est-il
pas parvenu à passer en pays-étranger?
— On prétend l'avoir vu "récemment rô
der prèsd'jci et on croit qu'ilest eurapport
secret avec des personnes de cette maisoil.
Joséphine se souvint de sa récente ren
contre tivec le domestique de confiance de
son beau-frère, et un soupçon traversa sçm
esprit.
— Les choses étant à ce point, Demons
tier, demanda. Belcourt, aue conseilles-tu
défaire? • ' - '
— Nous n'avons pas à nous occuper de
M. Deluzy.-Dans l'intérêt de ma cliente, il
ne serait peut-être pas mal qu'il tombât
entre les mains de.la justice car, alors, il
porterait seul la responsabilité de l'émis
sion des fausses banlc-notes...
— Eh! monsieur, s'écria Joséphine en
pleurant, ne m'avez-vous "pas dit que, ni
en France, ni en Angleterre, il ne so trou
vera un jury pour condamner ma sœur?
— Je l'ai dit et je le crois encore, made
moiselle ;mais,dansce cas,il faut que Mme
Deluzy comparaisse devant un tribunal...
— Et.qu'elle aillé en prison, qu'elle fasse
line longue prévention peut-être ! reprit Jo-
séphine~en redoublant de larmes; elle n'en
aurait pas la force, épuisée qu'elle est par
ces-lougues et poignantes émotions, les an
goisses d'un procès et d'un jugement la
tueraient sans aucun doute.
— Alors, dit Demoustier en baissant la
voix, il n'y a plus qu'un moyeu, c'est de
faire évader Mme Deluzy, malgré la sur
veillance qu'on exerce sur elle... Nous ne
sommes ici qu'à douze lieues de la fron
tière de Suisse. Il faut se procurer secrète
ment une voiture qui gagnera le territoire
étranger par des chemins de traverse. En
Suisse, on trouvera pour Mme Deluzy une
retraite, où elle attendra le résultat du
procès. Si cc résultat est favorable pour
elle, comme je le pense, elle pourra reve
nir purger sa contumace et rentrer dans
tous ses droits. En attendant, rien ne s'op
posera à ce qu'elle soit rejointe, par sa
sœur et par son lils dans la retraite qu'elle
so sera choisie... Moi, je resterai chargé
de défendre les intérêts de la famille et je
compte m'en acquitter à mon honneur..:
Eh bien ! que pense-t-on- de mon plan ?
Gomme Allie Jolivet ne se hâtait pas de
répondre, le docteur s'écria :
— Il est très-praticable et je suis disposé
à l'exécuter, si l'on veut se fier à.moi.
— Gomment t'y prendras-tu ?
Belcourt exposa qu'il allait d'abord en»
voyer une dépêche à Mâcon, pour que sa
voiture et ses chevaux lui fussent amenés
sur-le-champ par le chemin de 1er. Il con
naissait très bien le pays, qu'il avait par
couru en tous^sens dans l'exercice desa pro
fession noinaae, et il aurait l'air de voyager
encore pour le même objet. Mme Deluzy,
suffisamment déguisée, passerait pour être
de sa troupe, et nul ne s'étonnerait que l'on
franchît la frontière afin d'aller vendre
« des petites boîtes » dans les villages suis
ses. Le passeport, que possédait le doctear
Jean pour lui et pour son monde, devait
faciliter cette entreprise. Du reste, il es
pérait que Robillard se trouverait assea
bien le lendemain pour accompagner la
troupe, et .Robillard, par son intelligence,
sa décision, sa pratique des choses, se
rait une ressource précieuse.
— Ma foi! dit Demoustier,si romanesque
qu'elle soit, l'idée du docteur Jean ne me
uéplaît pas. Seulement, il faut attendre à
demain soir et Dieu sait ce qui arrivera en,
attendant!... Jobson est capable de quel
que coup de tête. Malgré les lenteurs admi
nistratives, l'ordre peut arriver de transfé
rer -sur-le-champ Mme Deluzy à Snint-Si-
înôon or> misw à P-ris... /
(Lasuite à demain.) Eî.Ifi Biîftï'HK'f.
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