Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1880-06-18
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 18 juin 1880 18 juin 1880
Description : 1880/06/18 (Numéro 6384). 1880/06/18 (Numéro 6384).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k594417h
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/08/2008
\
lae petit Journal
BHBB
M. le docteur Ferdinand Joly, chargé de Fex-
•Ârttee du cadavre, déclare qu'il est impossible
l'Appert soit mort autrement que par strangu-
ion. ••
Estoret nie énergiquement., !
L'audience est levée à six heures.
Demain fin des témoignages. -
Chronique Financière
mercredi 16 juin 1880
Ses cours ronds sont difficiles à franchir, chacun
toit ça; celui de 120 fr. pour le 5 0/0- ne pouvait
ïchapper à la règle. En effet,-la nombre est grand
le ceux qui se sont dit : Si ma rente-atteint 120 fr.
ie réaliserai mon bénéfice; quelques-uns se sont
tenu parole, de façon que le prix de 120 fr. a rèn-
sontré toute une collection d'ordres de vente mis
în réserve et qui ont vu le jour en même temps.
Néanmoins, ces offres ont été promptement ab
sorbées; si. audébut, on a coté 119 77 l/2,_on clô
ture à 11Ô 92 1/2. Ces réalisations sont la consolida
tion des cours nouvellement conquis.
Le 3 0/0 a détaché son coupon trimestriel; il finit
i.85 90, ce qui le niet à 10 centimes au-dessus de la
clôture d'hier.
Ls Journal officiel a publié ce matin le tableau
de notre commerce extérieur pendant les cinq pre
miers mois de" l'année 1880.
. Deusfchiffres frappent gurtout notre attention.
Nous avons vendu à l'étranger pour une somme
l'objets fabriqués, dé t.. Fr. 714,700,000
Nous lui eu avons acheté pour 177,500,000 ;
Différence à notre profit........ Fr. 537;200,000
Ces chiffres expliquent bien des choses, notam
ment la hausse de nos rentes; ils expliqueront tout
aussi bien, si ce n'est mieux, la hausse de nos va
leurs françaises le jour où l'attention du public sè
portera de ce côté.
Relativement à 1879, l'exportation des objets fa
briqués a augmenté de 33 millions; l'importation
de ces mêmes objets a diminué de 1 1/2 million. v
' Faibles à l'ouverture, les fonds étrangers se sont
raffermis ensuite; ils clôturent dans les cours d'hier.
La liquidation des valeurs s'est faite aujourd'hui
sans bruit et avec des reports très modérés. -
La banque d'escompte est à 832 50; elle est à
la tète du groupe financier qui vient d'obtenir l'em
prunt indien à Londres. Ce sera pour tous les é{a-;
blissements intéressés une opération fructueuse';
le placement de cet emprunt parait devoir être très
facile, eu Asie même. La banque D e paius cote
1,15750; .-
Grande fermeté sur le marché des chemins de fer
français. Les .obligations des chemins de feu bré
siliens font 480 25.
Les parts'du petit journal -se sont traitées il
3,060: les bons de 1' assurance financière à 440
et 420.
Un avis officiel informe les porteurs d'obligations
de I' emprunt d'haîti 1875, dont nous parlions hier,
que le coupon n° 10, échéant le 1" juillet prochain,
sera mis en payement, à partir de cette date, frais
de change déduits, soit à raison dé 12 fr. 50. Les
porteurs de bons de coupons de 100 fr. seront appe
lés à toucher eu même lemps'lecoupon n° 1, soit de
2 fr. 50. ■
PETITE BOURSE DU SOIR
3 0/0, 86 05; 5 0/0. 120 05, 15, 11 1/4; Italien,
S8 02 1/2, 32 1/2; Turc, 11 27 1/2, 30 ; Russe, 97 3/4,
97 7/8, 13/16; Egyptienne, 300 62 1/2, 301 ; Banque
ottomane, 550,551,; Florins, 77 15/16; Hongrois,
! 9713/16, 98, 97 3/4 ; Oriental, 61 13/16, 3/4.
PARIS
Hier matin, mercredi, le ciel était pluvieux;
il y avait menace d'orage. Sans se découvrir tout
à fait, le ciel s'est éclairci durant l'après-midi.
Le thermomètre a marqué 15 degrés à sept
heures du matin, 19 aune heure de l'après-midi;
Hauteur barométrique, 759.
La Presse, de Vienne, raconte qu'un coup de
Vaudre est tombé sur un groupe de - soldats; d'un
* régiment d'infanterie qui se trouvait dans les en
virons d'Arad. Un seul a été tué ; mais trois ont
été blessés. ;
Les soldats qui portent des fusils et les mois
sonneurs qui ont à la main leui\faucille sont beau
coup plus exposés que les autres personnes-sur-
prises par un orage cri plein cliamp.
Un mouvement important a lieu aujourd'hui
dans les commissariats de police de Paris et de la
banlieue.
il. Monautheuil, commissaire de police de Gre
nelle, va àSiHnt-Germain-des-Prés, en remplace
ment de M. Brisou, décédé.
M. Kuehn, commissaire de police de Gentilly,:
va occuper le poste de M. Monantheuil.
M ; Hamon, officier de paix du 18° arrondissement,
remplace M. Feré, commissaire de police du quar
tier Saint -Ambroise, sois' à la retraite.
M. Itougé, commissaire de police du quartier
Viviennç, nommé chef de bureau du cabinet du
préfet de police, est remplacé par M., Rolly de
Balnègre, commissaire de poheede Pantin.
M. Duponnois,secrétaire du commissaire de po
lice du quartier de l'Europe, est nommé à Pantin.
M.Bouteillier, commissaire de police d'Enghien,
remplace M. Kuehn à Gentilly. /
M. Prélat, secrétaire de M. Caianeuve, commis-,
saire de pûlico du quartier de la Madeleine, rem
place M. Hamon, officier de paix du 18" arrondis. 1
sement. • ■
L'enterrement de M. Joubert, assassiné diman
che soir par son garçon, rue Fontaine-au-Roi, au
ra lièu' demain matin vendredi à 11 heures!
d'est un ami de M. Joubert qui, en l'absence
dés parènts qui n'étaient pas arrivés à Paris hier,
s'est chargé de l'enterrement. ■
Le corps sera ramené rue Fontaine-au-Roi et
exposé'une lieure.
Hier soir, le bruit a couru que l'assassin a.vait
été arrêté dans un cabaret de la rue de Bourgo
gne^ à Saint-Denis ; mais il y avait confusion,
l'individu arrêté à Saint-Denis n'a aucun rapport
avec- l'assassin Foullois, qu'on suppose passé à
l'étranger. On sait qu'il a couché pendant la nuit
qui a suivi le crime dans un garni de la rue du
Iianelagh ; et partant de là, des agents de la sû
reté seraient sur ses traces.
Le peintre Aristide, qui n'a pas encore les qua
lités de Raphaël, ën possédé cependant certains
défauts; par exemple celui de se passionner pour
une jeu me Fornarina de dix-neuf ans, remarqua
blement belle, qui venait poser chez lui.
. Malheureusement, la jeune fille lui a préféré un
confrère, le brillant Cazalix, qui n'exige pas deux
heures de pose et qui, en quatre coups de brosse,
plante sa iigure d'aplomb. '
Furieux, Aristide avait'juré de se venger.
Il essaya d'abord de détourner Cazalix en lui
disant pis que pendre de son modèle. D'après lui,
c'était,1a dernière des dernières; et il disait:
— Si je connaissais des agents de police, je les
payerais cher, pour leur faire prendre, cette co
quine, qui leur fournirait facilement une occa
sion de se faire arrêter.
A quelques jours de là, Aristide recevait la vi
site de deux farceurs, deux amis de Casalix, qui
se donnèrent pour agents de police et se chargèrent,
.moyennant finance, de satisfaire sa vengeance.
Puis, avec l'argent donné par le vindicatif Aris
tide, ils allèrent, en compagnie de Cazalix, faire
un excellent diner.
Quand il a su qu'on l'avait joué, Aristide est
entré dans une grande colère, et il est allé con
ter ses peines au commissaire de police. .
Comme il y a des plaisanteries défendues, et
qu'en tous cas, il n'est pas permis d'usurper la
qualité d'agent ~de police pour .soutirer de l'ar
gent, même à un confrère, Cazalix et ses deux-
complices ont été éc.roués au dépôt. ;/■;
tes gardiens de_ la paix de ronde àPaèsy. dans
la nuit dé lundi â mardi, ayant aperçu «ntr'oa-
vei'te la porte de M. B..., marchand de vins, rue
de la Tour, sont entrés dans la boutique, afin de
réveiller M. B..'. Quelle ne fut pas leur surprise,
en trouvant au comptoir deux individus dont l'un
tenait une lumière à la main, pendant que l'au
tre fracturait le tiroir. , •
Les deux malfaiteurs, ainsi dérangés par les
gardiens, se sont élancés sur eu"x et se sont frayé
un passage; mais ils ont été rejoinis et arrêtés
au coin de la rue de la Tour par d'autres gar
diens qui accouraient en sens contraire aux cris
de leurs collègues.
On a trouvé sur eux un trousseau de fausses
clefs et des couteaux poignards. Ils ont refusé de
donner leur nom et leur adresse, mais au' dépôt
où ils ont été écroués hier matin on les a recon
nus pour des repris de justice nommés Bouteil-
ler et Leruel, recherchés par la police de sûreté.
Une ménagère demeurant passage des Poisson
niers, forcée de s'absenter pour une heure, avait
laissé le logement à la garde d'une petite fille
nommée Adèle,- âgée de . huit ans. Demeurée-
seule, la fillette apnela ses petites amies.et s'a
musa avec elles à se laisser glisser sur la rampe de
l'escalier.
Il arriva ce qui n'était que trop à craindre,
Adèle perdit l'équilibre et tomba du troisième
étage sur les dallés du rez-de-chaussée. [
Le concierge se précipita pour ra relever, mais
la mort avait été instantanée.
On a repêché, à Courbevoie, le corps d'un petit
ramoneur, enfant dedouze à quatorze ans, parais
sant. avoir séjourné dans la Seine plusieurs jours.
Le pauvre petit était vêtu d'une chemise de
coton sans marque, d'une blouse noire et d'un
pantalon rayé en coutil et encore chaussé de bro
dequins/de cuir.
A la Morgue où il a été transporté, son arrivée
a causé une véritable émotion et un grand mou
vement de pitié attristée s'est manifesté parmi les
employés de l'établissement, pourtant bien habi
tués à ces spectacles. C'est que le malheureux,
outre ses habits très délabrés, portait encore sur
lui tous les accessoires de sa profession : genouil
lère et ceinture do cuir, plaque de peau au fond
d'un pantalon, le bonnet noir et la raclette;, dans
son sac, il y avait une.petite bouteille et une
croûte de pain.
Est-ce un crime, un accident, ou un suicide?
Une enquête est ouverte. .
Rue de Charenton, un tonnelier, qui était des
cendu, à l'aide d'une échelle, dans un puits, pour
en retirer un seau, esttombé asphyxié par les gaz.,
Les po:npier,s l'en ont retiré, malgré le danger;
mais tous les soins qui lui ont été prodigués sont
restés impuissants pour le rappeler à la vie.
Aujourd'hui jeudi, à deux heures et demie,
courses au Vés'met ; départs, gare Saint-Lazare,
midi 35 minutes, 1 heure 35 minutes; spécial
1 heure 30 minutés.
Train de plaisir de Paris au Havre, 3° classe 10
fr. ; aller et retour, .2° classe 13 fr. Départ de
Paris (Saint-Lazare), samedi 19 juin, a 9 h. 30
soir; retour du HaVre, luiîdi 21 juin 1880, à 7 h.
50 soir. -
Billets, à dater d'aujourd'hui,-aux gares Saint-
Lazare et Montparnasse et dans les bureaux de ville.
• On lit dans le Figaro :
« Le ©Isr.csîlf S Voilà assurément un excel
lent titre pour un papier à cigarettes, et, si celui-
ci tient ses promesses, je lui prédis un joli succès.
» Expérience faite, je le recommande vivement
à mes lecteurs. Le Digestif est un papicr'sé-
rieux, analysé par; d'éminents chimistes. Il ren
ferme du fer et de la pepsine en assez grande
quantité pour permettre aux amants de la ciga
rette de se livrer sans .danger à leur passion fa
vorite. Il est à la fois hygiénique et très< agréable
â fumer. On le trouve, 36, rue de Provence et
dans tous les bureaux de tabac. »
C H'R A Yfê/Î 0 Ï1D tes meilleures Machines à tondre, 105, b* 1 Sébastojol
-"©»■ *
REVUE DES' THÉÂTRES
Le jugement du concours du\irix de Rome (com
position musicale) aura lieu, à l'Institut, le samedi
2(j juin. - . ,
L'Académie des beaux-arts a ajourné auSldé-
eembre l'échéance du dépôt des œuvres destinéesau
prix de poésie, fondé par Mme Eossini.
-.Deux jeunes Américaines, MllesBernstein et
Wilson, débuteront cet été à l'Opéra.
~—- On sait que c'est en 1680que, parla réunion
des "deux troupes: celle des comédiens de l'hôtel de
Bourgogne, installés au théâtre du Marais, et la
troupe de Molière qui, du Palais-ljoval, s'était ré
fugiée rue Mazarine, fut fondée la Comédie-Fran
çaise.
La Comédie-Française célébrera cette année son
propre anniversaire.
—~~ On a lu aux artistes de l'Opéra-Gomique un
acte de MM. Charles Nuitter et Etienne Tréfeu, mu
sique de M. Théodore de Lajarle. — Titre provi
soire : Germaine.
—- Le Palais-Royal a fait sa clôture, avec la
cinq centième représentationMe la Cagnotte.
—•—■ Mlle Marie Dumas, en ce moment en tour
née artistique, ne renonce pas aux matinées iuter-
nationales qu'elle a créées et qui ont été brusque
ment interrompues pendant.leur quatrième auuée,
par suite de la mort de notre très regretté confrè
re Jean-Gustave Bertrand, directeur du théâtre des
Nations. '
Ces matinées ont' mis en lumière une douzaine
de jeunes artistes et presque autant de jeunes au
teurs. Biles ont fait connaître des chefs-d'œuvre
dramatiques des littératures allemande, anglaise,
russe, italienne, espagnole et danoise ; on y a joué,
Aristophane, Euripide, Sophocle, Térence, Sénèque
et Plaute, et des auteurs français tels que Rabelais,
Scarron, Cyrano de Bergerac, Monttleury, etc., etc.;
on y a aussi représenté nombre de pièces étrangè
res, adaptées par les écrivains modernes.
On ne sait encore, et Mlle Marie Dumas l'ignore
aussi, où les matinées internationales reprendront
leur cours; mais la question est à l'étude.--
—• Prochainement, le Ghàteau-d'Eau donnera le
Bijou perdu, avec le concours "clé Mlle M. Viau.
Les Fantaisies-Parisiennes annoncent pour
ce soir le joyeux vaudeville de Clairville, Pol Mer
cier et M.'Morand, qui ont obtenu un g'rand^Uccès
au Palais-Royal : Un troupier gui s uit les bonnet,
emile abraham-
' :
LES CONCERTS MILITAIRES
Fro^raftime du jeuii IGjuin, de -i h. 3/4 à33/4.
Raiselagh. — Î5" chasseurs à pied, ch. M.Maatias.
1. tes Voltigeurs de là 32 e .... .... R. Plahquetta. -
2. La Poule aux œufs d'or..... .... Blégér-
3. Fleur de maïs, fantaisie.. Bainbault.
4- ta Reine des vagues, valse».... Bléger.
5. Caprice, polka.. 1....-'•■Ziégler.-
Place des Vosges. — 6' cuirass., ch. M. Bran court
1. Les Cadets de Russie, pas red. Séllenick.
2. Martha . -... .- Flotoi3. Le Roi Cambrinus. grande valse c Métra. •
4. Le Lac d'azur, fantaisie........ Mullot.
5. Polka dès Grelots ; Sigrtard.
6. Le Petit Duc, quadrille. Lecpcq.
Quinze-Vingts. — 9 e dragons, chef M. Bataret.
1. Victoire, marche.Brunei, ' ;
2. Valentine.de Milan. Mullbt. "
3. Blanche, valse................. Ziégler.
4. Le Trouvère...^.... Verdi.
5. Cavatinede Rossini ' Léon Chic.
6. Nachtigall, polka..... 'X.;, " '
.COXCERTS DES SOCIÉTÉS ORPHÉOXIQllÈS 1
Jardin du Palais-Royal. — De S h.,â9 h
La Lyre du Commerce, harmonie, dir. M. Guisquiére.
1. Loetitia, marche ............ Glodonnr.
2.. La Beiie Française, fantaisie..... Hémmer'lè.
3. La Dame de cœur; polka Forb.açh. .
4. Fantaisie sur Nabuchodonosor.. Verdi.'.
5. La Marche indienne.... Sellenick.
G. Le Mascaret, allegro Glodomir.
Le Join'iinf iltwstvé publie cette se
maine le portrait de M. Ballue, le nouveau dé
puté du Rhône, et celui de M. Blanqui, son con
current; les fnnéraillesde l'impératrice de Russie;
l'exposition agricole do Melun; le morceau de
sculpture qui a obtenu le prix du Salon, la Biblis
de M. Suchetet, etc. ^ -
Le » Vawttul illustré se vend partout
15 centimes. v ;
Mil l||| I | | I — ——'
DÉPARTEMENTS
La session de la cour d'assises d'Angoulème
(Charente) vient d'être close par lo jugement du
deux parricides.
Laville a été condamné aux travaux forcés à
perpétuité.
lluart a été condamné à la peine de mort. L'exé«
cutioli aura lieu à Arigoulème.
La 7° assemblée des Hospitaliers sauvèteurs bre
tons a euiicu dimanche àNantes sous la présidence
de M. NadaultdeBuffon, son fondateur,, qui a pro
noncé un grand discours au théâtre de la Renais
sance.
Au banquet qui a eu lieu le soir, M. Nadault da
Buffon a porté la santé de M. J. Grévy, président
de la République, qui a accepté le titre de prési
dent d'honneur de la société des Hospitaliers sau
veteurs.
Les brillantes fêtes musicales que prépare,1a
ville de Valence (Drôme) pour les 7, . 8. et 9 aofst
prochain seront précédées du tirage au'sort, pour
l'ordre dans lequel concourront les cent soeiét'éi
qui ont envoyé leur adhésion. Lès dernières in
scriptions seront reçues jusqu'au - dimanche ?0
juin, à l'hôtel-de-vilfe de Valence, bù'doit avoir
lieu, ce jour-là, le tirage au sort du classement
des sociétés. Il suffit d'écrire â M. Blanc, secré
taire général du concours. J
— 1 ' i i i>.—
Nous croyons devoir engager nos lecteurs à faire
l'essai du Déjeuner parisien.
Cet aliment, "adopté pour le déjeuner du matin,
est d'un goût délicieux; il convient aux forts appé
tits comme ceux estomacs le; plus Clêlicafs:
Les sommités médicales le conseillent pour ses
propriétés digestives et reconstituantes. -, : '
Nous sommes heureux de le recoriimander en fé
licitant M. Leroux d avoir su établir ses pris à la
portée de toutes les bourses*. , ,
Le dépôt, 12. faubourg Saint-Denjs, à Paris, en
voie franco une boite de six déjeuners contre t frar.c
en timbre-poste (chez les épiciers, marchands de
comestibles, etc.).
FEUILLETON, DU 18 JUIN 1880
~T~
LE.CH'ARLATAN
-78-
XXIÏI — (Suite).
-La maison du père Viglat
. Joséphine leva les yeux au ciel, puis elle
ât un signe amical à Belcourt et retourna
auprès de sa sœur.
Un quart d'iiejure plus tard, Robillard
était couché dans un excellent lit.J1 n'avait
réellement aucune blessure sérieuse et
quelques jours de repos devaient sulfire pour
le remettre sur pied. Aussi Belcourt s'em-
p~essa-t-il de retourner à lastationdesaint-
Himéon,'afm d'envoyer un télégramme à
l'avocat Demoustibr: ,
Au bureau du télégraphe, il rencontra
Jobson qui,' malgré sa fatigue (on se sou
vient que dépuis -quarante-huit heures il
n'avait pris aucun repos) venait déposer
deux dépêches,l'une pour le'chef de la ban
que à Londres, l'autre pour l'ambassadeur
l'Angleterre à Paris.
Le détectiveJui dit en ricanant ;
— Eh bien! docteur,voilàquevosaffaires
et les miennes se contrecarrent de plus en
plus! Ma foi! nous lutterons... Vous êtes la
France, moi jesuis l'Angleterre... Dieu et
mon droit I
XXIV
Mauvaises nouvelles
^ ' Plusieurs jours s'étaient écoulés et aucun
changement important n'avait eu lieu au
chàteâu delà Forge. Le vieux Jolivet, par
les soins du docteur Belcourt et de son
ami Demoustier, qui était venu apporter
aux deux sœurs le secours de son expérience
et desa pratique dps affaires, avait eu' des
obsèques aussi convenables que le per
mettaient les circoiistances. Deluzy n'avait
pas reparu et nul nepouvait çlireoù il'avait
cherché un; refuge.- Victoire était toujours
prisonnière dans sa chambre; deux.gen
darmes de la brigade de Samt-Siméon
avaient la consigne de la garder, sans tou
tefois, exercer sur elle uue surveillance trop
dure, et Joséphine nelaquit-taitpresquepas,
la nuit comme lé jour. Quanta Robillard,
il se, remettait rapidement; déjà il com
mençait à marcher, appuyu sur une canne,
à la grande joie du petit Léon qui ne vou
lait plus se séparer de lui.
Tel était l'état des choses, une -après-mi
di, ?au moment où le soleil; Commençait à
s'abaisservers les montagnes. Joséphine,
qui venait de laire un tour de jarain en
Comp:ignie de Belcourt, s'était avancée avec
lui sur la terrasse qui dominait la chute de
la rivièrè, pour-y chercher un peu de fraî
cheur, et àvait-gagné le kio.-que. De l'autre
côté du petit pont de fer, qu'il ne lui était
pas permis de franchir de peur d'accident,
Léon restaità la garde de Robillard;le pître,
assis sur un banc de gazon, confectionnait
à soa petit ami un sifflet de boig vert..
Le docteur avait ptis place, dans le kios
que^ côté, de; Joséphine. Mlle Jolivet, vêtue
d'une robe de laine noire, qui faisait ressor
tir ses belles proportion? et la blancheur
éblouissante dèson teint, contemplait les
eaux turbulentes qui mugissaient au-des
sous d'elle. Le fracas delà cascade avait in
terrompu leur entretien et chacun d'eux
en profitait, pour s'abandonner à ses ré-
flëxi'ons,ce qui n'empêchait pas Belcourt de
reporter ;de temps en temps les yeux vers
sa charmante compagne avec une admira
tion mélancolique.
— INe trouvez-vous pas, docteur. demanda
enfin Joséphine, que M. Demoustier est én
ret ird ? Pourvu qu'il n'ait pas de choses
fâcheuses à iious transmettre! '
— Demoustier,-répliqua Belcourt, est allé
à la station pour lancer une, dépêche télé
graphique à.son confrère de Paris et il at
tend la réponse..-. Prenez patience, made
moiselle; il saura venir àbout desdifficultés.
— Oh| ïla autant d'habileté que de .zôle
et si quelqu'un peut nous tirer de l'abime
où nous sommes, c'est lui sans doute'. Y a-
ii longtemps que vous le connaissez?
— II est mon ami de jéunesse et achevait
ses études de droit tandis que j'allais m'é
tablira Orléans. Âlasuite ae lacatustrophe
que vous savez, ajouta Belcourt en baissant
la tête, j'abandonnai tout ce queiet>o§séd.ais,
etfou de douleur, sachantà peine ce.quo je
faisais, je me rendis â Paris. Pendàn-t plu
sieurs jours, plein de flél contre les'autres
etcontremo>mGme;j'6tais difeposéâCnè pren
dre conseil que de mon désespoir. Je rencon*
trai par hasard-Dcmoustier. Après avoir été
reçu docteurjjn droit et avoir fait son stai'e
au'harreau de ParLs, il venait d'ètre-nommé
substitut à Mâcon et «e préparait à" partir
pour sanouvellerésidence.Commeil'ru'in -•
pirait autant d'estime que d'affection, je lui
racontai par suite de quelle jaute mon ave
nir était perdu, et'je nelui cachaiipas mon
mortel découragement.
» Au lieu de me repousser,il meprôdiïua
les consolations et releva mon esprit abattu.
Il m'amena chez lui, et nous examinâmes
ensemble ma situation. Ne voulant plus
exercer la médecine d'une manièrerégullè«
re, de peur que l'on ne me jetât quelque
jour au visage cette honteuse faute de jeu
nesse, je pris lo parti étrange que vous con
naissez. Demoustier me prêta mille ecus
afin que je pusse réaliser mon plan, et, dé
puis cette époque, nos rapports a.ffoc.tucu.t
u'nnt i-' in :û= ■ intrtrrbm* , u < 5.- » .. <
(La suite à demain.) ELIE BSRTURT,
Appai-cilH «1« sjmnastiqnc en tous genres ;
installation complète de gymnases d'écoles, de cham
bre et dê malades. Prospectus au GrapdGiJninate
médical Pal, ruedesMartyrs.34; H eiseb , directeur
Insensibilisateur Duchesne. —' Extraction at
po^e de dents sans douleur, rue Laîayeïta. ,
lae petit Journal
BHBB
M. le docteur Ferdinand Joly, chargé de Fex-
•Ârttee du cadavre, déclare qu'il est impossible
l'Appert soit mort autrement que par strangu-
ion. ••
Estoret nie énergiquement., !
L'audience est levée à six heures.
Demain fin des témoignages. -
Chronique Financière
mercredi 16 juin 1880
Ses cours ronds sont difficiles à franchir, chacun
toit ça; celui de 120 fr. pour le 5 0/0- ne pouvait
ïchapper à la règle. En effet,-la nombre est grand
le ceux qui se sont dit : Si ma rente-atteint 120 fr.
ie réaliserai mon bénéfice; quelques-uns se sont
tenu parole, de façon que le prix de 120 fr. a rèn-
sontré toute une collection d'ordres de vente mis
în réserve et qui ont vu le jour en même temps.
Néanmoins, ces offres ont été promptement ab
sorbées; si. audébut, on a coté 119 77 l/2,_on clô
ture à 11Ô 92 1/2. Ces réalisations sont la consolida
tion des cours nouvellement conquis.
Le 3 0/0 a détaché son coupon trimestriel; il finit
i.85 90, ce qui le niet à 10 centimes au-dessus de la
clôture d'hier.
Ls Journal officiel a publié ce matin le tableau
de notre commerce extérieur pendant les cinq pre
miers mois de" l'année 1880.
. Deusfchiffres frappent gurtout notre attention.
Nous avons vendu à l'étranger pour une somme
l'objets fabriqués, dé t.. Fr. 714,700,000
Nous lui eu avons acheté pour 177,500,000 ;
Différence à notre profit........ Fr. 537;200,000
Ces chiffres expliquent bien des choses, notam
ment la hausse de nos rentes; ils expliqueront tout
aussi bien, si ce n'est mieux, la hausse de nos va
leurs françaises le jour où l'attention du public sè
portera de ce côté.
Relativement à 1879, l'exportation des objets fa
briqués a augmenté de 33 millions; l'importation
de ces mêmes objets a diminué de 1 1/2 million. v
' Faibles à l'ouverture, les fonds étrangers se sont
raffermis ensuite; ils clôturent dans les cours d'hier.
La liquidation des valeurs s'est faite aujourd'hui
sans bruit et avec des reports très modérés. -
La banque d'escompte est à 832 50; elle est à
la tète du groupe financier qui vient d'obtenir l'em
prunt indien à Londres. Ce sera pour tous les é{a-;
blissements intéressés une opération fructueuse';
le placement de cet emprunt parait devoir être très
facile, eu Asie même. La banque D e paius cote
1,15750; .-
Grande fermeté sur le marché des chemins de fer
français. Les .obligations des chemins de feu bré
siliens font 480 25.
Les parts'du petit journal -se sont traitées il
3,060: les bons de 1' assurance financière à 440
et 420.
Un avis officiel informe les porteurs d'obligations
de I' emprunt d'haîti 1875, dont nous parlions hier,
que le coupon n° 10, échéant le 1" juillet prochain,
sera mis en payement, à partir de cette date, frais
de change déduits, soit à raison dé 12 fr. 50. Les
porteurs de bons de coupons de 100 fr. seront appe
lés à toucher eu même lemps'lecoupon n° 1, soit de
2 fr. 50. ■
PETITE BOURSE DU SOIR
3 0/0, 86 05; 5 0/0. 120 05, 15, 11 1/4; Italien,
S8 02 1/2, 32 1/2; Turc, 11 27 1/2, 30 ; Russe, 97 3/4,
97 7/8, 13/16; Egyptienne, 300 62 1/2, 301 ; Banque
ottomane, 550,551,; Florins, 77 15/16; Hongrois,
! 9713/16, 98, 97 3/4 ; Oriental, 61 13/16, 3/4.
PARIS
Hier matin, mercredi, le ciel était pluvieux;
il y avait menace d'orage. Sans se découvrir tout
à fait, le ciel s'est éclairci durant l'après-midi.
Le thermomètre a marqué 15 degrés à sept
heures du matin, 19 aune heure de l'après-midi;
Hauteur barométrique, 759.
La Presse, de Vienne, raconte qu'un coup de
Vaudre est tombé sur un groupe de - soldats; d'un
* régiment d'infanterie qui se trouvait dans les en
virons d'Arad. Un seul a été tué ; mais trois ont
été blessés. ;
Les soldats qui portent des fusils et les mois
sonneurs qui ont à la main leui\faucille sont beau
coup plus exposés que les autres personnes-sur-
prises par un orage cri plein cliamp.
Un mouvement important a lieu aujourd'hui
dans les commissariats de police de Paris et de la
banlieue.
il. Monautheuil, commissaire de police de Gre
nelle, va àSiHnt-Germain-des-Prés, en remplace
ment de M. Brisou, décédé.
M. Kuehn, commissaire de police de Gentilly,:
va occuper le poste de M. Monantheuil.
M ; Hamon, officier de paix du 18° arrondissement,
remplace M. Feré, commissaire de police du quar
tier Saint -Ambroise, sois' à la retraite.
M. Itougé, commissaire de police du quartier
Viviennç, nommé chef de bureau du cabinet du
préfet de police, est remplacé par M., Rolly de
Balnègre, commissaire de poheede Pantin.
M. Duponnois,secrétaire du commissaire de po
lice du quartier de l'Europe, est nommé à Pantin.
M.Bouteillier, commissaire de police d'Enghien,
remplace M. Kuehn à Gentilly. /
M. Prélat, secrétaire de M. Caianeuve, commis-,
saire de pûlico du quartier de la Madeleine, rem
place M. Hamon, officier de paix du 18" arrondis. 1
sement. • ■
L'enterrement de M. Joubert, assassiné diman
che soir par son garçon, rue Fontaine-au-Roi, au
ra lièu' demain matin vendredi à 11 heures!
d'est un ami de M. Joubert qui, en l'absence
dés parènts qui n'étaient pas arrivés à Paris hier,
s'est chargé de l'enterrement. ■
Le corps sera ramené rue Fontaine-au-Roi et
exposé'une lieure.
Hier soir, le bruit a couru que l'assassin a.vait
été arrêté dans un cabaret de la rue de Bourgo
gne^ à Saint-Denis ; mais il y avait confusion,
l'individu arrêté à Saint-Denis n'a aucun rapport
avec- l'assassin Foullois, qu'on suppose passé à
l'étranger. On sait qu'il a couché pendant la nuit
qui a suivi le crime dans un garni de la rue du
Iianelagh ; et partant de là, des agents de la sû
reté seraient sur ses traces.
Le peintre Aristide, qui n'a pas encore les qua
lités de Raphaël, ën possédé cependant certains
défauts; par exemple celui de se passionner pour
une jeu me Fornarina de dix-neuf ans, remarqua
blement belle, qui venait poser chez lui.
. Malheureusement, la jeune fille lui a préféré un
confrère, le brillant Cazalix, qui n'exige pas deux
heures de pose et qui, en quatre coups de brosse,
plante sa iigure d'aplomb. '
Furieux, Aristide avait'juré de se venger.
Il essaya d'abord de détourner Cazalix en lui
disant pis que pendre de son modèle. D'après lui,
c'était,1a dernière des dernières; et il disait:
— Si je connaissais des agents de police, je les
payerais cher, pour leur faire prendre, cette co
quine, qui leur fournirait facilement une occa
sion de se faire arrêter.
A quelques jours de là, Aristide recevait la vi
site de deux farceurs, deux amis de Casalix, qui
se donnèrent pour agents de police et se chargèrent,
.moyennant finance, de satisfaire sa vengeance.
Puis, avec l'argent donné par le vindicatif Aris
tide, ils allèrent, en compagnie de Cazalix, faire
un excellent diner.
Quand il a su qu'on l'avait joué, Aristide est
entré dans une grande colère, et il est allé con
ter ses peines au commissaire de police. .
Comme il y a des plaisanteries défendues, et
qu'en tous cas, il n'est pas permis d'usurper la
qualité d'agent ~de police pour .soutirer de l'ar
gent, même à un confrère, Cazalix et ses deux-
complices ont été éc.roués au dépôt. ;/■;
tes gardiens de_ la paix de ronde àPaèsy. dans
la nuit dé lundi â mardi, ayant aperçu «ntr'oa-
vei'te la porte de M. B..., marchand de vins, rue
de la Tour, sont entrés dans la boutique, afin de
réveiller M. B..'. Quelle ne fut pas leur surprise,
en trouvant au comptoir deux individus dont l'un
tenait une lumière à la main, pendant que l'au
tre fracturait le tiroir. , •
Les deux malfaiteurs, ainsi dérangés par les
gardiens, se sont élancés sur eu"x et se sont frayé
un passage; mais ils ont été rejoinis et arrêtés
au coin de la rue de la Tour par d'autres gar
diens qui accouraient en sens contraire aux cris
de leurs collègues.
On a trouvé sur eux un trousseau de fausses
clefs et des couteaux poignards. Ils ont refusé de
donner leur nom et leur adresse, mais au' dépôt
où ils ont été écroués hier matin on les a recon
nus pour des repris de justice nommés Bouteil-
ler et Leruel, recherchés par la police de sûreté.
Une ménagère demeurant passage des Poisson
niers, forcée de s'absenter pour une heure, avait
laissé le logement à la garde d'une petite fille
nommée Adèle,- âgée de . huit ans. Demeurée-
seule, la fillette apnela ses petites amies.et s'a
musa avec elles à se laisser glisser sur la rampe de
l'escalier.
Il arriva ce qui n'était que trop à craindre,
Adèle perdit l'équilibre et tomba du troisième
étage sur les dallés du rez-de-chaussée. [
Le concierge se précipita pour ra relever, mais
la mort avait été instantanée.
On a repêché, à Courbevoie, le corps d'un petit
ramoneur, enfant dedouze à quatorze ans, parais
sant. avoir séjourné dans la Seine plusieurs jours.
Le pauvre petit était vêtu d'une chemise de
coton sans marque, d'une blouse noire et d'un
pantalon rayé en coutil et encore chaussé de bro
dequins/de cuir.
A la Morgue où il a été transporté, son arrivée
a causé une véritable émotion et un grand mou
vement de pitié attristée s'est manifesté parmi les
employés de l'établissement, pourtant bien habi
tués à ces spectacles. C'est que le malheureux,
outre ses habits très délabrés, portait encore sur
lui tous les accessoires de sa profession : genouil
lère et ceinture do cuir, plaque de peau au fond
d'un pantalon, le bonnet noir et la raclette;, dans
son sac, il y avait une.petite bouteille et une
croûte de pain.
Est-ce un crime, un accident, ou un suicide?
Une enquête est ouverte. .
Rue de Charenton, un tonnelier, qui était des
cendu, à l'aide d'une échelle, dans un puits, pour
en retirer un seau, esttombé asphyxié par les gaz.,
Les po:npier,s l'en ont retiré, malgré le danger;
mais tous les soins qui lui ont été prodigués sont
restés impuissants pour le rappeler à la vie.
Aujourd'hui jeudi, à deux heures et demie,
courses au Vés'met ; départs, gare Saint-Lazare,
midi 35 minutes, 1 heure 35 minutes; spécial
1 heure 30 minutés.
Train de plaisir de Paris au Havre, 3° classe 10
fr. ; aller et retour, .2° classe 13 fr. Départ de
Paris (Saint-Lazare), samedi 19 juin, a 9 h. 30
soir; retour du HaVre, luiîdi 21 juin 1880, à 7 h.
50 soir. -
Billets, à dater d'aujourd'hui,-aux gares Saint-
Lazare et Montparnasse et dans les bureaux de ville.
• On lit dans le Figaro :
« Le ©Isr.csîlf S Voilà assurément un excel
lent titre pour un papier à cigarettes, et, si celui-
ci tient ses promesses, je lui prédis un joli succès.
» Expérience faite, je le recommande vivement
à mes lecteurs. Le Digestif est un papicr'sé-
rieux, analysé par; d'éminents chimistes. Il ren
ferme du fer et de la pepsine en assez grande
quantité pour permettre aux amants de la ciga
rette de se livrer sans .danger à leur passion fa
vorite. Il est à la fois hygiénique et très< agréable
â fumer. On le trouve, 36, rue de Provence et
dans tous les bureaux de tabac. »
C H'R A Yfê/Î 0 Ï1D tes meilleures Machines à tondre, 105, b* 1 Sébastojol
-"©»■ *
REVUE DES' THÉÂTRES
Le jugement du concours du\irix de Rome (com
position musicale) aura lieu, à l'Institut, le samedi
2(j juin. - . ,
L'Académie des beaux-arts a ajourné auSldé-
eembre l'échéance du dépôt des œuvres destinéesau
prix de poésie, fondé par Mme Eossini.
-.Deux jeunes Américaines, MllesBernstein et
Wilson, débuteront cet été à l'Opéra.
~—- On sait que c'est en 1680que, parla réunion
des "deux troupes: celle des comédiens de l'hôtel de
Bourgogne, installés au théâtre du Marais, et la
troupe de Molière qui, du Palais-ljoval, s'était ré
fugiée rue Mazarine, fut fondée la Comédie-Fran
çaise.
La Comédie-Française célébrera cette année son
propre anniversaire.
—~~ On a lu aux artistes de l'Opéra-Gomique un
acte de MM. Charles Nuitter et Etienne Tréfeu, mu
sique de M. Théodore de Lajarle. — Titre provi
soire : Germaine.
—- Le Palais-Royal a fait sa clôture, avec la
cinq centième représentationMe la Cagnotte.
—•—■ Mlle Marie Dumas, en ce moment en tour
née artistique, ne renonce pas aux matinées iuter-
nationales qu'elle a créées et qui ont été brusque
ment interrompues pendant.leur quatrième auuée,
par suite de la mort de notre très regretté confrè
re Jean-Gustave Bertrand, directeur du théâtre des
Nations. '
Ces matinées ont' mis en lumière une douzaine
de jeunes artistes et presque autant de jeunes au
teurs. Biles ont fait connaître des chefs-d'œuvre
dramatiques des littératures allemande, anglaise,
russe, italienne, espagnole et danoise ; on y a joué,
Aristophane, Euripide, Sophocle, Térence, Sénèque
et Plaute, et des auteurs français tels que Rabelais,
Scarron, Cyrano de Bergerac, Monttleury, etc., etc.;
on y a aussi représenté nombre de pièces étrangè
res, adaptées par les écrivains modernes.
On ne sait encore, et Mlle Marie Dumas l'ignore
aussi, où les matinées internationales reprendront
leur cours; mais la question est à l'étude.--
—• Prochainement, le Ghàteau-d'Eau donnera le
Bijou perdu, avec le concours "clé Mlle M. Viau.
Les Fantaisies-Parisiennes annoncent pour
ce soir le joyeux vaudeville de Clairville, Pol Mer
cier et M.'Morand, qui ont obtenu un g'rand^Uccès
au Palais-Royal : Un troupier gui s uit les bonnet,
emile abraham-
' :
LES CONCERTS MILITAIRES
Fro^raftime du jeuii IGjuin, de -i h. 3/4 à33/4.
Raiselagh. — Î5" chasseurs à pied, ch. M.Maatias.
1. tes Voltigeurs de là 32 e .... .... R. Plahquetta. -
2. La Poule aux œufs d'or..... .... Blégér-
3. Fleur de maïs, fantaisie.. Bainbault.
4- ta Reine des vagues, valse».... Bléger.
5. Caprice, polka.. 1....-'•■Ziégler.-
Place des Vosges. — 6' cuirass., ch. M. Bran court
1. Les Cadets de Russie, pas red. Séllenick.
2. Martha . -... .- Flotoi
4. Le Lac d'azur, fantaisie........ Mullot.
5. Polka dès Grelots ; Sigrtard.
6. Le Petit Duc, quadrille. Lecpcq.
Quinze-Vingts. — 9 e dragons, chef M. Bataret.
1. Victoire, marche.Brunei, ' ;
2. Valentine.de Milan. Mullbt. "
3. Blanche, valse................. Ziégler.
4. Le Trouvère...^.... Verdi.
5. Cavatinede Rossini ' Léon Chic.
6. Nachtigall, polka..... 'X.;, " '
.COXCERTS DES SOCIÉTÉS ORPHÉOXIQllÈS 1
Jardin du Palais-Royal. — De S h.,â9 h
La Lyre du Commerce, harmonie, dir. M. Guisquiére.
1. Loetitia, marche ............ Glodonnr.
2.. La Beiie Française, fantaisie..... Hémmer'lè.
3. La Dame de cœur; polka Forb.açh. .
4. Fantaisie sur Nabuchodonosor.. Verdi.'.
5. La Marche indienne.... Sellenick.
G. Le Mascaret, allegro Glodomir.
Le Join'iinf iltwstvé publie cette se
maine le portrait de M. Ballue, le nouveau dé
puté du Rhône, et celui de M. Blanqui, son con
current; les fnnéraillesde l'impératrice de Russie;
l'exposition agricole do Melun; le morceau de
sculpture qui a obtenu le prix du Salon, la Biblis
de M. Suchetet, etc. ^ -
Le » Vawttul illustré se vend partout
15 centimes. v ;
Mil l||| I | | I — ——'
DÉPARTEMENTS
La session de la cour d'assises d'Angoulème
(Charente) vient d'être close par lo jugement du
deux parricides.
Laville a été condamné aux travaux forcés à
perpétuité.
lluart a été condamné à la peine de mort. L'exé«
cutioli aura lieu à Arigoulème.
La 7° assemblée des Hospitaliers sauvèteurs bre
tons a euiicu dimanche àNantes sous la présidence
de M. NadaultdeBuffon, son fondateur,, qui a pro
noncé un grand discours au théâtre de la Renais
sance.
Au banquet qui a eu lieu le soir, M. Nadault da
Buffon a porté la santé de M. J. Grévy, président
de la République, qui a accepté le titre de prési
dent d'honneur de la société des Hospitaliers sau
veteurs.
Les brillantes fêtes musicales que prépare,1a
ville de Valence (Drôme) pour les 7, . 8. et 9 aofst
prochain seront précédées du tirage au'sort, pour
l'ordre dans lequel concourront les cent soeiét'éi
qui ont envoyé leur adhésion. Lès dernières in
scriptions seront reçues jusqu'au - dimanche ?0
juin, à l'hôtel-de-vilfe de Valence, bù'doit avoir
lieu, ce jour-là, le tirage au sort du classement
des sociétés. Il suffit d'écrire â M. Blanc, secré
taire général du concours. J
— 1 ' i i i>.—
Nous croyons devoir engager nos lecteurs à faire
l'essai du Déjeuner parisien.
Cet aliment, "adopté pour le déjeuner du matin,
est d'un goût délicieux; il convient aux forts appé
tits comme ceux estomacs le; plus Clêlicafs:
Les sommités médicales le conseillent pour ses
propriétés digestives et reconstituantes. -, : '
Nous sommes heureux de le recoriimander en fé
licitant M. Leroux d avoir su établir ses pris à la
portée de toutes les bourses*. , ,
Le dépôt, 12. faubourg Saint-Denjs, à Paris, en
voie franco une boite de six déjeuners contre t frar.c
en timbre-poste (chez les épiciers, marchands de
comestibles, etc.).
FEUILLETON, DU 18 JUIN 1880
~T~
LE.CH'ARLATAN
-78-
XXIÏI — (Suite).
-La maison du père Viglat
. Joséphine leva les yeux au ciel, puis elle
ât un signe amical à Belcourt et retourna
auprès de sa sœur.
Un quart d'iiejure plus tard, Robillard
était couché dans un excellent lit.J1 n'avait
réellement aucune blessure sérieuse et
quelques jours de repos devaient sulfire pour
le remettre sur pied. Aussi Belcourt s'em-
p~essa-t-il de retourner à lastationdesaint-
Himéon,'afm d'envoyer un télégramme à
l'avocat Demoustibr: ,
Au bureau du télégraphe, il rencontra
Jobson qui,' malgré sa fatigue (on se sou
vient que dépuis -quarante-huit heures il
n'avait pris aucun repos) venait déposer
deux dépêches,l'une pour le'chef de la ban
que à Londres, l'autre pour l'ambassadeur
l'Angleterre à Paris.
Le détectiveJui dit en ricanant ;
— Eh bien! docteur,voilàquevosaffaires
et les miennes se contrecarrent de plus en
plus! Ma foi! nous lutterons... Vous êtes la
France, moi jesuis l'Angleterre... Dieu et
mon droit I
XXIV
Mauvaises nouvelles
^ ' Plusieurs jours s'étaient écoulés et aucun
changement important n'avait eu lieu au
chàteâu delà Forge. Le vieux Jolivet, par
les soins du docteur Belcourt et de son
ami Demoustier, qui était venu apporter
aux deux sœurs le secours de son expérience
et desa pratique dps affaires, avait eu' des
obsèques aussi convenables que le per
mettaient les circoiistances. Deluzy n'avait
pas reparu et nul nepouvait çlireoù il'avait
cherché un; refuge.- Victoire était toujours
prisonnière dans sa chambre; deux.gen
darmes de la brigade de Samt-Siméon
avaient la consigne de la garder, sans tou
tefois, exercer sur elle uue surveillance trop
dure, et Joséphine nelaquit-taitpresquepas,
la nuit comme lé jour. Quanta Robillard,
il se, remettait rapidement; déjà il com
mençait à marcher, appuyu sur une canne,
à la grande joie du petit Léon qui ne vou
lait plus se séparer de lui.
Tel était l'état des choses, une -après-mi
di, ?au moment où le soleil; Commençait à
s'abaisservers les montagnes. Joséphine,
qui venait de laire un tour de jarain en
Comp:ignie de Belcourt, s'était avancée avec
lui sur la terrasse qui dominait la chute de
la rivièrè, pour-y chercher un peu de fraî
cheur, et àvait-gagné le kio.-que. De l'autre
côté du petit pont de fer, qu'il ne lui était
pas permis de franchir de peur d'accident,
Léon restaità la garde de Robillard;le pître,
assis sur un banc de gazon, confectionnait
à soa petit ami un sifflet de boig vert..
Le docteur avait ptis place, dans le kios
que^ côté, de; Joséphine. Mlle Jolivet, vêtue
d'une robe de laine noire, qui faisait ressor
tir ses belles proportion? et la blancheur
éblouissante dèson teint, contemplait les
eaux turbulentes qui mugissaient au-des
sous d'elle. Le fracas delà cascade avait in
terrompu leur entretien et chacun d'eux
en profitait, pour s'abandonner à ses ré-
flëxi'ons,ce qui n'empêchait pas Belcourt de
reporter ;de temps en temps les yeux vers
sa charmante compagne avec une admira
tion mélancolique.
— INe trouvez-vous pas, docteur. demanda
enfin Joséphine, que M. Demoustier est én
ret ird ? Pourvu qu'il n'ait pas de choses
fâcheuses à iious transmettre! '
— Demoustier,-répliqua Belcourt, est allé
à la station pour lancer une, dépêche télé
graphique à.son confrère de Paris et il at
tend la réponse..-. Prenez patience, made
moiselle; il saura venir àbout desdifficultés.
— Oh| ïla autant d'habileté que de .zôle
et si quelqu'un peut nous tirer de l'abime
où nous sommes, c'est lui sans doute'. Y a-
ii longtemps que vous le connaissez?
— II est mon ami de jéunesse et achevait
ses études de droit tandis que j'allais m'é
tablira Orléans. Âlasuite ae lacatustrophe
que vous savez, ajouta Belcourt en baissant
la tête, j'abandonnai tout ce queiet>o§séd.ais,
etfou de douleur, sachantà peine ce.quo je
faisais, je me rendis â Paris. Pendàn-t plu
sieurs jours, plein de flél contre les'autres
etcontremo>mGme;j'6tais difeposéâCnè pren
dre conseil que de mon désespoir. Je rencon*
trai par hasard-Dcmoustier. Après avoir été
reçu docteurjjn droit et avoir fait son stai'e
au'harreau de ParLs, il venait d'ètre-nommé
substitut à Mâcon et «e préparait à" partir
pour sanouvellerésidence.Commeil'ru'in -•
pirait autant d'estime que d'affection, je lui
racontai par suite de quelle jaute mon ave
nir était perdu, et'je nelui cachaiipas mon
mortel découragement.
» Au lieu de me repousser,il meprôdiïua
les consolations et releva mon esprit abattu.
Il m'amena chez lui, et nous examinâmes
ensemble ma situation. Ne voulant plus
exercer la médecine d'une manièrerégullè«
re, de peur que l'on ne me jetât quelque
jour au visage cette honteuse faute de jeu
nesse, je pris lo parti étrange que vous con
naissez. Demoustier me prêta mille ecus
afin que je pusse réaliser mon plan, et, dé
puis cette époque, nos rapports a.ffoc.tucu.t
u'nnt i-' in :û= ■ intrtrrbm* , u < 5.- » .. <
(La suite à demain.) ELIE BSRTURT,
Appai-cilH «1« sjmnastiqnc en tous genres ;
installation complète de gymnases d'écoles, de cham
bre et dê malades. Prospectus au GrapdGiJninate
médical Pal, ruedesMartyrs.34; H eiseb , directeur
Insensibilisateur Duchesne. —' Extraction at
po^e de dents sans douleur, rue Laîayeïta. ,
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