Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1878-09-03
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 03 septembre 1878 03 septembre 1878
Description : 1878/09/03 (Numéro 5730). 1878/09/03 (Numéro 5730).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
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Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5937620
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/08/2008
Le Petit Journal
*3
'-''Américain a encore fait un bon marché, car le
; ®tal ne t 'est élevé qu'à 18,000 fr., et, dans une
'""ente récente, une toile, guère plus importante
jtie cette dernière, s'était Vendue 35,000 fr. i "
• Il est arrivé hier matin, aux Halles, une sorte
Je crevette très rareet très estimée. Elle estblan-
:hc et son goût est parfumé. On ne se rappelle
pas eh avoir vu de semblable aux Halles depuis
tort longtemps., Elle a été vendue parles soins de
U.'Cabaret, facteur.
» • \ -
Samedi, vers sept heures du soir, la nommée
' Céline Niger, âgée de virigt-sjx arjs, nourrice chez
docteur P..., lue du Faubourg-Montmartre, 53,
• ui avait été faire une course boulevard de Cli-
?hy, est sortie de la maison où elle se trouvait et
}'a point reparu.
Elle était en voiture découverte et portait un
petit garçon âgé de quatre mois.
Sur le, boulevard Saint-Germain, en face du
■ numéro 52, le cheval d'un haquet de marchand
■le.vins s'est abattu sur.Ia voie des tramways.
. En se relevant, il a fait brusquement reculer
la voiture, dont l'extrémité a défoncé un omni-
bus des tramways, allant de la Bastille au pont
' rie l'Aima, et blessé gravement une dame, âgée
- do (53 ans, qui a eu plusieurs côtes brisées et qu on
a dû. transporter 4'urgcn'ce à l'Hôtel-Dieu.
En exécution d'une commission rogatoire, en
[late. du 4 juin dernier, de M. Sébastien Carrasco
y Ualvente, juge de première instance du dis
trict de la Audiencia, à, Madrid, dans la. procé
dure suivie contre Maria Itamos Vallès et autres,
inculpé? d'escroqueri.es. •
. Et par délégation de M. Habert, juge d 'instruc
tion au tribunal' de la Seine,
, M. Clément, commissaire aux délégations, in
vite les personnes qui ont adressé des lettres et
envois d'argent au nommé Abdul-Kérim, dans la
prison militaire de Madrid, ou qui ont été sollici
tées par lui de lui envoyer, des sommes d'argent,
dfc se présenter à son cabinet, à la, préfecture de
police,'quai desOrfèvtes, 36, avant lé 15 septem-,
■Dre, ou à se faire connaître par lettres avant la
dite époque, au cas où elles n'habiteraient pas
-•Paris. '
• t 1 - ■-
■ Premières nouveautés d'automne : le Drap mi
litaire, "Natté vénitien, Drap Stanley, Drap d'Al
bion,Drap d'Orient,,Drap Scandinave. Maison de
vente des soiëries, lainages et nouveautés élé
gantes de Labbby et C®, 16, rue dé la Banque, Paris.
: ' "" '' ' V- ■ ■ V
' LES COURSES
Voici les résultats des courses qui ont eu lieu
hier à Fontainebleau (1" réunion d'automne) :
Premier critérium, 4,000 fr.; 1-,100 mètres.
—l or Commandant; 2* Alizief; 3° Shéridan.
■ Prix de Bois-Roussel, 10,000 fr.; 4,000 m. —
•f"Fontainebleau; 2° Vinaigrette; 3* Jonchère. :
Deuxième critérium, 4,000 fr.; 1,100 m. —
i" Clairon; 2" SaladajS*, Riqùette. ■■■ '
Prix du Conseil général, l,000>fr.; 1,100 m.
— 1" Gavroche; 2° Bretage: S* Mandolinata.
Troisième crilréium, 4.0.0.0:. 1,100'.m. — 1"
Swift; Venise; 3° Châtelaine. ,
Prix de Toulouse : 3'j000 fr.,-3i500 m. — 1"
Macédomè ;',2'Satania ; 3" le Géant.
Jeudi, courses à La" Marché
LES PREMIÈRES REPRESENTATIONS
C iiateau-d'eau : Une Erreur judiciaire, drame
de M. Aitrert Belle. — bouffes bu ïs' OBD-: Amour
et. Patrie, drame de M. Lauréncin.— athénée:
Réouverture. Le Cabinet Piperlin.
. Les premières représentations et les réouver
tures se succèdent âaeèz rapidement. Le Châtéau-
d'Eau vient de donner un drame de M. Belle, une
Er reur judiciaire, habilement composé de toits
les ingrédients qui firent le succès d'une Cause
célèbre. 11 y a là un coquin du nom de Vilbrac,.
ijui tue ou croit tuer le neveu du comte de Mont-
uomerv, lui prend son titre, , en attendant qu'il
vole les bijoux de l'oncle, s'arrange de façon à
ce qu'on accuse un brave homme de vieux mar
quis, M. d'Ainglade, qu'on traîne de cachot en
cachot, avec la casaque rouge des forçats, jusqu'à
ce que son innocence soit reconnue"; La pièce; a
eu du succès! Elle est bien jouée par Gravier,
Péricaudt, Béssac, Mlle Wilson et Mme Laurency.
,* Le lendemain, ife théâtre des Bouffes du Nord
fqui devrait bien'-changer son titre et.qui peut
facilement ' devenir un beau théâtre populaire).]
lioûs invitait à assister à un drame de M. Lau- I
renciri, — l'auteur doTAbbé galant, un des plus
jolis rôles de Bouffé. Ce drame, évidemment écrit
pour le concours ouvert lors du Centenaire amé
ricain, célèbre Washington, Lafayette et la liberté.
Aussi comme il a été chaudément applaudi par le
public du quartier. Les amours d'Ellén, la jeune
Américaine, avec un capitaine anglais et les dé
mêlés .des Américains avec l'Angleterre à propos
d p. f hé laissent la salle plus "froide. Ceux qui ont
lu ,1e Lionel Lincoln, de Fennimore Cooper, ne
sauraient oublier combien ces détails ont pu ce
pendant être magnifiquement dramatisés par un
romancier de génié; Le drame de M. Lauréncin a
tout à fait réussi et on l'a applaudi comme on
•avait -applaudi le prologue de M;Euëêijiè' Hugot.
La troupe,xie manque pas de Vèrve ' et' Mlle ifi-
gendre a de la distinction. . - .
• Enfin, le'mêmesôir, l'Athénée rouvrait-ses portes,
avec'lo Cabinet Piper lin .qui va divertir les,
gensijusqu'en'décembre. La -pièce de MM. Bay i
mbnd-et Burani. est jouée par les artistes de la
création.,. c'est dire qu'elle n'a rien perdu de sa
gaité. C'est ifn éclat de rire qui reprend et'qui va
continuer. Jules claretie, ■
• : REVUE DES THEATRES ,
Voici l'ordre des spectacles delàsemaineà l'Opéra.
: Ce-soir.iundî :'le- Prophète. — Mercredi etwen-
dredl l 'HamVët. — Dimanche: l'Africaine.
" Emile Augier a fait enjoindre à M. Aimé
Gros,.directeur des.théâtres de Lyon, de s'abstenir
deijouer les pièceê de sa composition..Il l'a rendu
ainsi responsab'e de l'insuccès des Fourchainbault
joués.à.Lyon"par une troupe depassage.
' -H-* Ira comédie de S1M. Delçicourt et Mancel, qui
: sera, définitivement 'intitulée r 16 -Mari d'Ida , sera
donuée cette semaine au Vaudeville.
Les Tapageurs. Tel est le titre d'une, comédie
.que Mk Edmond Gondinet termine pour ce théâtre.
' Les répétitions des Provinciales à Paris
sont poussées activement au théâtre du Çalais-
Royal. . ' , f \ .
La pièce est de MM. Najac et Pol Moreau. Tous
les artistes Sont contents de leur rôle, et comptent
sur un succès.
Ce n'eâ't pas Fatire, ainsi que le croient plu
sieurs de nos confrères,, mais M. .Ch. Pottier, 'an
cien secrétaire de l'éminent chanteur, qui est nom
mé ppur deux ans directeur du Graûa-Thèàtre de
Bordeaux. . •
En attendant la saison d'opéra, pour laquelle M.
CH.'Pottier compose une troupe d'artistes distin
gués, ce .théâtre vient'de rouvrir avec le Tour-du
monde, jo.ué et monté,d'une façon très remarquable.
Parmi lés interprètes,^ pour la plupart connus du
public "parisieli, citons Charles Masset, le créateur
des 'Paniche.tr (AïcMbalcl) ; Bégnier, de l'Odéon
dans le rôle de Philéas Fogg, qu'il a jouéâ la'Por
te-Saint-Martin, et Dailly dans l'amusant person
nage de Passepartout. La mise en scène ne laisse
rien à'.'désirer ; là fête malaise et la grande mar-
clîfe indiênne sont des tableaux féeriques.
Le Théâtre-Français a rouvert avec le Petit Duc
èt Maie Matz T "Ferrare. dans le rôle du duc de Par-
thenay.
Le théâtre Louit et les Folies-Bordelaises vont
l'Ouvrir aussi..
~~~ Pour terminer la saison, le théâtre d'Enghiea
donnera, le 5 septembre, un concert au profit d'une
orpheline. La bénéficiaire s'est assuré le- concours,
de Mile "Marie Vachot,. pensionnaire de l'Opéra; du
ténor Bliïm et de Piter, Té chanteur comique. >
•v— Barbe d'or ou la Révolte des Jacques, drame
en cinq actes de.Mme Louis. Figuier, se~joue en ce
momen't aux théâtres de-Montparnasse, des Gobe-
lins et de Grenelle. Parmi les artistes chargés des
principaux rôles, ou remarque Mlle Orphise Vial,
M. Constant Théry, et une jeune élève du Conser
vatoire, MlleOry,
Une amusante aventure est arrivée au théâ
tre de Corbcil, à iine représentation donnée parles
.comédiens-amateurs dé la' ville.
On jouait-ia 'Fèmine a deux maris.Le comédien
qui devait faire le père aveugle s/étant trouvé subi
tement indisposé, on vint proposer une autre pièce
au public qui 'n'accepta pas ce changement. Alors
un amateur dç la troupe s'offrit 'à.lire le rôle ; on y
consentit et on eut ainsi le curieux spectacle d'un
aveugle qui lisait.
~~ Le gymnasiarque Silbôn, qui avait fait une
chute si terrible "à l'Hippodrome, est en pleine voie
de Kuérison. On espère cru'il pourra faiî'e sa rentréè
deguérison. On espère qu'
dans quatre ou cinq jours
I pourr
EMILE ABRAHAM.
CONCERTS PUBLICS
Programme du lundi "2 septembre de4h.3/i à 5 h. 3/4
Palais-Royal. — 82« de ligne, chef M. Jacob.
1. Le Dominonoir.Àuber.
2. Les.Dragons de "Villars...•Maillart.-
3. Le Barbier de Sévillè. ..v«, " ïtossini.
4. Faust, fantaisie'.........è..i... ' Gounod.
DÉPARTEMENTS
On nous écrit de Lyon, 30 août : ^
Quatre superbes monolithes,de granit bleuâtre
sont arrivés à Lyon des carrières au lac Majeur,
où ils ont été -taillés, "cannelés et polis. Pour les
transporter oh a dûconstruire exprès lin wagon.
A grand renfort d'hommes et dô, chevaux, ils
ont été hissés au sommet de là; colline de.-.Four- ;
vières, où ils supporteront le porchéde la cha
pelle monumentale qu'on y édifie. /
Chaque colonne-, mesure S mètres 20 cent, de
hauteur, 97- centimètres de diamètre, et pèse
•15,000 kilog. : ' .•
.On vient de procéder à la destruction de la goë-
lette la Sensitive, qui obstruait depuis quatre,
mois une partie du chenal dé la Ilisle-Maritime,
sur son embouchure dans la Seine, par le travers
du village de Bèrville-sùr-Mér (Eure).
Deux boites de dynamite,.' d'uri^poids de .30 ki
logrammes chacune, reliées entre elle^par un fil
conducteur, ont été coulées dans le bateau. Le fil
destiné à communiquer l'étincelle, électrique se
développait jusqu'à une distance de 150 mètres
environ où était installé l'exploseur..
Au signal donné, l'explosion des deux boîtes de*
dynamite a été instantanée et simultanée. Une
immense gerbe d'eau, offrant à la base un dia
mètre considérable, s'est élevée dans les .airs à
plus de 80 mètres' de hauteur,, retombant en
suite en cataracte, en plùiè formidable, dans la
quelle se mêlaient et le sable et la vase.prove^-
nant du lit profondément affouillé de la rivière,
et la poussière du charbon formant le charge
ment de la goëlettç., .
L'effet a été vraiment foudroyant pour le na
vire; les débris de la coque ont été projetés en
tous sens; disloqués) tordus, émiettés pour ainsi
dire, présentant, ainsi que des boulons de fort
volume, des barres de fer cassées net, des traces
remarquables du puissant engin de destruction
employé.- ' .
Un douloureux événement vient de jeter la
consternation à Bouîogne-sur-Mer, déjà si éprou
vée par la tempêté qui y règne depuis quelques
jours. v / .>
Le bateau de pêche le Progrès, du Portel, ma
nœuvré par onze marins, sous le commandement
du patron Ledoux. s'est perdu corps et biens dans
les eaux de Folkestone. .
Tout a été englouti. - ' . , .
Un crime horrible vient d'être commis à Sar-
zeau, petite ville de 6,000 habitants arron
dissement de Vannes "(Morbihan). 'Un horloger
pommé Leveux, a coupé, avec un rasoir, la tête
de sa femme pendant qu'elle dormait. Il est allé
le matin se constituer prisonnier.'. . ;;
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ses d'écoles. Gymnases de chambre et demai^-
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m. a . ••»... —: Si vous pouvez établir qu'une lettre
de change ou "un billet à ordre n'a pas été présenté
au débiteur le jour même de son échéance, le pro
têt qui en sera fait le lendemain n'aura aucune va
leur et devra être' annule. Mais ; si. l'effet a été, nçè*
sente, et s'il n'y a pas eu'payement ie -jour même
de l'échéance, l'huissier^ a. eu te dr9it .de se-pré^
senter le lendemain avee son protêt tout préparé,
et d'exiger les frais de préparation-de ce protêt en
plus du . montant de l'effet. Si on lui refuse:ces .'frais
tôut en'lui offrant le montant de l'effet,' cette'.oÇfe,
devient insuffisante et le-protêt est légale ment-
(Voir- les art. 161 et 162 du code;de commerça, ej,
un arrêt de la courde cassation du 21 août 18Ç^),
REVUE DE LA BOURSE ;
La semaine s'est terminée par la première jotai-
née de la liquidation du mois d'août, en vue do
laquelle on avait manœuvré jusque-là. . ; *
La Uitte a été vive pour la G réponse, des primes
échangées sur notre 50/0, de sorte que l'on a re
perdu, aii dernier moment, l'avance obtenue dans
les premiers jours de la semaine.
Cest "ainsi qiie le 5 0/0 ne gagne plus que 5 c. 'à
11235, au comptant. . ' , .
Lè 3 0/0 n'a pas varié, et l'amortissable abaissé
■dn 5c. à.80 20. ; " ? ./;
; ' En ce qui concerne ce dernier fonds, l'émifision
porto-déjà sur un capitaV-de.70 millions, en'dépit
ae l'accueil peu empressé que. le, public, lu'i a fait
tout d'abord, et les gens clairvoyants fie rl;ont pas
sans se préooeuper do la concurrença que lo
nouveau fonds d'Etat pourra faire un jqur à' notre
5 0/0- N ,
Ceci soit dit pour tempérer, s'il f;st ..possible,
l'engouement de certains optimistes à l'égard du
5 0/0. ■ . ■ . .
Sans doute l'échec des projets de conversion
est un fait acquis, dès à présent, et il est proba
ble que M. le ministre des finances profitera de
son prochain voyage dans le nord de la France
pour confirmer officiellement l'ajournement in
défini dé toute espèce de conversion. '.
Mais il ne s'ensuit pas que notre 5 0/0 puisse
prétendre, sans conteste, au retour à la cote des
cours exagérés du mois de juillet.
' La réserve obstinée du comptant, d'une part,
et certaines obscurités de , la situation politique,
tarit à l'intérieur qu'à l'extérieur, s'y oppose
raient au besoin. . . . i
On pense que la liquidation des rentes, déjà
très avancée, s'achèvera facilement dans la jour-»
née de lundi., .
, . Actions françaises
La Banque de France est descendue à 3,105 fr.
Le dernier, bilan constate une diminution de 8
millions dans le portefeuille commercial, et de
moins dé 2 millions dans les comptes courants
particuliers, contre une augmentation de 3 mil
lions et demi dans le compte créditeur , du Trésor.
La circulation des billets est stationnuire.
L'encaisse métallique s'est accru de.8 millions.
Les bénéfices bruts de la Banque ont été, cette
semaine comme l'autre, de 171,000 îr.
Le Crédit'foncier ci. baissé .de. 13 75, à^ 756 25.
■Le remplacement dès sous-gouverneurs 'de '.cet.
établissement est désormais officiel, et l'entrée en •
fonctions d'un nouveau personnel administra.!i;
ne peut manquer d'entraîner des modifications
plus ou moins profondes dans la direction - des
affaires^ On peut prévoir que le prêt hypothé
caire deviendra l'élément exclusif des futures
opérations, qui, si elles présentent une grande
sécurité, auront en même temps l'inconvénient,.'dé
dorfner de petits bénéfices.
Le noùveau procès qui vient de s'engager entre
les censeurs le gouverneur nommé par l'État a
contribué à la faiblesse des actions du Crédit fon
cier; il indique, en effet, la difficulté de .mettre
d'accord la volonté des actionnaires avec uftie vo
lonté supérieure ou égale, mais d'autre origine,
Les autres Sociétés de crédit n'ont pasfeu de va
riations assez importantes pour qu'on p.oissé leut
assigner.une tendance quelconque.
: Les chemins français ont été diversement par
tagés : l'Orléans et l'Ouest ont baissé de 1 25 ; le
Nord n'a pas varié ; les autres ont monté de 1 25.
Les recettes de la 32° semaine de l'exercice
courant ont donné, comparativement à la semaine
correspondante de 1877, une augmentation totale
de 1,200,000 fr., ce qui porte à plus de 1% mil
lions l'excédant réalisé depuis le . commencement
de l'année.
Obligations françaises
La Ville 1871 abaissé de ,1 fr., pendant que la
Ville 1876 montait de 1 fr. 50.
Les obligations de nos grandes compagnies da
FEUILLETON DU 3 SEPTEMBRE 1878
; — 6s-
UN BOURREAU
DEUXIÈME PARTIE.
III
— Suite ?» ■
— No parlons pas de cela!... interrom
pit Léa d'un ton un peu amer ; on a dit sou
vent que l'homme ne faisait pas sa desti
née, et cette parole est bien plus vraie en
core pour la femme! Dès ma naissance, -j'é
tais condamnée... et si un sentiment de
révolte s'est fait jour en moi depuis l'épo
que fatale où je suis venue au monde, il
était malheureusement trop, tard, pour
lien changer à ce qui était écrit! Ne'par
lons plus de cela, monsieur le comte...
d'ailleurs ce n'est pas do moi qu'il s'agit,
et je ne suis venue que pour vous parler
d'une personne qui vous, intéresse bien
autrement. - > ■
—Hélène ?
'■ t - Oui, Hélène...
. — Vous savez ce qu'elle est devenue ?...
Quels misérables l'ont enlevée...'enfin?
—Je sais tout celaj
Parlez! parlez.. MonDieu, vous l'avez
vue'peut-être'? ' '
— En effet!
— Chère Hélène!..-. Ah! si vous saviez
comme je tous remercie du plus profond
démon cœur, et à quel point je vous suis
reconnaissant d'ê tro venue... Mais... dites...
parlez-moi d'elle... où est-elle? Quand la
reverrai-je?... Quels moyens employer pour
l'arracher aux bandits qui la détiennent ?...
• lt "oublieux, enivré, il serrait dans les
siennes les deux mains de la jeune femme.
; Celle-ci se dégagea vivement de cette
étreinte. • , '
— Ne vous hâtez pas trop de vous réjouir,
iûo.nsieur le comte, dit-elle, car ce que j'ai
àvoûs apprendre ije vous apportera pas la
satisfaction que vous espérez.
— Cependant, vous l'avez vue?
— Plusieurs fois... .
—Vous pouvez me dire où elle est..,
— Je ne -puis rien vous dire de cela... et
c'est même, c'est surtout pour vous engager
à redoubler de prudence et de réserve nue
je tente cette démarche aujourd'hui... Nul
ne Scjit que je suis venue, et il faut qu'on
ignore que je vous ai parlé"...
— Vous courez donc aussi quelques dan
gers?
— Moi, je n'ai rien à redouter.
— Que dites-vous ?
— Votre vie seule est,menacée.
, — Ma vie! ah! je la donnerai sans regret
-«i te .Duis rendre Hélène à la liberté...
— Vous ne rendrez point ia liberté à
Mlle de Senneterre, et vous vous expo
sez à ôtre assassiné.
— Moi?
— Gui, vous, monsieur le com te... Tenez !
laissez-moi vous expliquer : depuis plu
sieurs semaines, vous vous ..êtes livré à des
recherches ardentes .qui péul-être vous
auraient conduit à découvrir la retraite
d'Hélène ; mais il faut" que vous soyez
éclairé sur les ennemis auxquels vous avez
affaire... Ce sont des hommes résolus, fa
miliers avec le crime,-qui jouent sans émo
tion avec la vie d'un homme et l'avenir
d'une femme, et le jour où vous seriez vu
pt*ès. d'atteindre le but poursuivi, ou vous
auriez trouvé Hélène morte... ou vous au
riez vous-rîTeme été assassiné !...
— Maiscomment savez-vous cela... vous-
même?... Qui à-» pu vous renseigner si
bien sur les criminelles intentions do ces
hommes? •
Léa haussa ies épaules.
— Qu'importe ! répliqua-t-elle.
— Et vous ne dénoncez pas ces bandits à
lajustice?
— Je ne lo puis. '
— Voilà d'etranges réponses!...
Léa se tut un moment, et baissa 16 front.
Ceorges se prit à la regarder, avecun sen
timent de défiapee.
-•^-Avouez, dit-il, que tout ceci est,au
moins singulier... .
Sans doute, 'répondit lajeuiî&feïïy»û
d'un ton plus-ferme; mais laissez-moi ti-ou<
ver étrange, de mon côté, l'iiésItatioPi'par
laquelle vous accueillez la communication
que je vous apporte;..
— Cependant...
— Cependant, vous me croyez bien, quand
je vous dis que moi-même je joue vie ja
ce jeu-là. Ce soir, vous étiez route d'Allema
gne, n'est-ce pas?... Vous veniez dé suivre
Jacques Mayot ; peut-être alliez-vous dé
couvrir la retraite d'Hélène... Eh! bien, fen
dez grâce à la rencontre que vous avez faite -
en ce moment de Rigolo et do Buvard...;
car, à l'heure qu'il est, votre corps attrait été
ramassé sanglant, à l'endroit même où cetlô
rencontre a eu lieu.
Georges resta,confondu. ' , -'
— Et maintenant, poursuivit Léa, éton*
nez-vous à votre aise des confidences sin
gulières auxquelles je m'abandonne ; mais
dans votre intérêt, dans celui d'Hélène, ne
repoussez pas mes sages avis. Le voulez-
vous ainsi ? • , .
— Il le faut bien. ». répondit Georges.
. — C'est, croyez-moi, le seul parti raison-
nable que vous avez à prendre.
— Mais, Hélène, dit encore le .jeune comte,
vous m'avez à peine parlé d'elle. Vous l'a
vez vue, pourtant; elle à dû vous parler do
moi, — et puis, il y a un détail, qui m'in
quiète horriblement. ,
PIERRE ZACCONE.
(La suite à demain.^
*3
'-''Américain a encore fait un bon marché, car le
; ®tal ne t 'est élevé qu'à 18,000 fr., et, dans une
'""ente récente, une toile, guère plus importante
jtie cette dernière, s'était Vendue 35,000 fr. i "
• Il est arrivé hier matin, aux Halles, une sorte
Je crevette très rareet très estimée. Elle estblan-
:hc et son goût est parfumé. On ne se rappelle
pas eh avoir vu de semblable aux Halles depuis
tort longtemps., Elle a été vendue parles soins de
U.'Cabaret, facteur.
» • \ -
Samedi, vers sept heures du soir, la nommée
' Céline Niger, âgée de virigt-sjx arjs, nourrice chez
docteur P..., lue du Faubourg-Montmartre, 53,
• ui avait été faire une course boulevard de Cli-
?hy, est sortie de la maison où elle se trouvait et
}'a point reparu.
Elle était en voiture découverte et portait un
petit garçon âgé de quatre mois.
Sur le, boulevard Saint-Germain, en face du
■ numéro 52, le cheval d'un haquet de marchand
■le.vins s'est abattu sur.Ia voie des tramways.
. En se relevant, il a fait brusquement reculer
la voiture, dont l'extrémité a défoncé un omni-
bus des tramways, allant de la Bastille au pont
' rie l'Aima, et blessé gravement une dame, âgée
- do (53 ans, qui a eu plusieurs côtes brisées et qu on
a dû. transporter 4'urgcn'ce à l'Hôtel-Dieu.
En exécution d'une commission rogatoire, en
[late. du 4 juin dernier, de M. Sébastien Carrasco
y Ualvente, juge de première instance du dis
trict de la Audiencia, à, Madrid, dans la. procé
dure suivie contre Maria Itamos Vallès et autres,
inculpé? d'escroqueri.es. •
. Et par délégation de M. Habert, juge d 'instruc
tion au tribunal' de la Seine,
, M. Clément, commissaire aux délégations, in
vite les personnes qui ont adressé des lettres et
envois d'argent au nommé Abdul-Kérim, dans la
prison militaire de Madrid, ou qui ont été sollici
tées par lui de lui envoyer, des sommes d'argent,
dfc se présenter à son cabinet, à la, préfecture de
police,'quai desOrfèvtes, 36, avant lé 15 septem-,
■Dre, ou à se faire connaître par lettres avant la
dite époque, au cas où elles n'habiteraient pas
-•Paris. '
• t 1 - ■-
■ Premières nouveautés d'automne : le Drap mi
litaire, "Natté vénitien, Drap Stanley, Drap d'Al
bion,Drap d'Orient,,Drap Scandinave. Maison de
vente des soiëries, lainages et nouveautés élé
gantes de Labbby et C®, 16, rue dé la Banque, Paris.
: ' "" '' ' V- ■ ■ V
' LES COURSES
Voici les résultats des courses qui ont eu lieu
hier à Fontainebleau (1" réunion d'automne) :
Premier critérium, 4,000 fr.; 1-,100 mètres.
—l or Commandant; 2* Alizief; 3° Shéridan.
■ Prix de Bois-Roussel, 10,000 fr.; 4,000 m. —
•f"Fontainebleau; 2° Vinaigrette; 3* Jonchère. :
Deuxième critérium, 4,000 fr.; 1,100 m. —
i" Clairon; 2" SaladajS*, Riqùette. ■■■ '
Prix du Conseil général, l,000>fr.; 1,100 m.
— 1" Gavroche; 2° Bretage: S* Mandolinata.
Troisième crilréium, 4.0.0.0:. 1,100'.m. — 1"
Swift; Venise; 3° Châtelaine. ,
Prix de Toulouse : 3'j000 fr.,-3i500 m. — 1"
Macédomè ;',2'Satania ; 3" le Géant.
Jeudi, courses à La" Marché
LES PREMIÈRES REPRESENTATIONS
C iiateau-d'eau : Une Erreur judiciaire, drame
de M. Aitrert Belle. — bouffes bu ïs' OBD-: Amour
et. Patrie, drame de M. Lauréncin.— athénée:
Réouverture. Le Cabinet Piperlin.
. Les premières représentations et les réouver
tures se succèdent âaeèz rapidement. Le Châtéau-
d'Eau vient de donner un drame de M. Belle, une
Er reur judiciaire, habilement composé de toits
les ingrédients qui firent le succès d'une Cause
célèbre. 11 y a là un coquin du nom de Vilbrac,.
ijui tue ou croit tuer le neveu du comte de Mont-
uomerv, lui prend son titre, , en attendant qu'il
vole les bijoux de l'oncle, s'arrange de façon à
ce qu'on accuse un brave homme de vieux mar
quis, M. d'Ainglade, qu'on traîne de cachot en
cachot, avec la casaque rouge des forçats, jusqu'à
ce que son innocence soit reconnue"; La pièce; a
eu du succès! Elle est bien jouée par Gravier,
Péricaudt, Béssac, Mlle Wilson et Mme Laurency.
,* Le lendemain, ife théâtre des Bouffes du Nord
fqui devrait bien'-changer son titre et.qui peut
facilement ' devenir un beau théâtre populaire).]
lioûs invitait à assister à un drame de M. Lau- I
renciri, — l'auteur doTAbbé galant, un des plus
jolis rôles de Bouffé. Ce drame, évidemment écrit
pour le concours ouvert lors du Centenaire amé
ricain, célèbre Washington, Lafayette et la liberté.
Aussi comme il a été chaudément applaudi par le
public du quartier. Les amours d'Ellén, la jeune
Américaine, avec un capitaine anglais et les dé
mêlés .des Américains avec l'Angleterre à propos
d p. f hé laissent la salle plus "froide. Ceux qui ont
lu ,1e Lionel Lincoln, de Fennimore Cooper, ne
sauraient oublier combien ces détails ont pu ce
pendant être magnifiquement dramatisés par un
romancier de génié; Le drame de M. Lauréncin a
tout à fait réussi et on l'a applaudi comme on
•avait -applaudi le prologue de M;Euëêijiè' Hugot.
La troupe,xie manque pas de Vèrve ' et' Mlle ifi-
gendre a de la distinction. . - .
• Enfin, le'mêmesôir, l'Athénée rouvrait-ses portes,
avec'lo Cabinet Piper lin .qui va divertir les,
gensijusqu'en'décembre. La -pièce de MM. Bay i
mbnd-et Burani. est jouée par les artistes de la
création.,. c'est dire qu'elle n'a rien perdu de sa
gaité. C'est ifn éclat de rire qui reprend et'qui va
continuer. Jules claretie, ■
• : REVUE DES THEATRES ,
Voici l'ordre des spectacles delàsemaineà l'Opéra.
: Ce-soir.iundî :'le- Prophète. — Mercredi etwen-
dredl l 'HamVët. — Dimanche: l'Africaine.
" Emile Augier a fait enjoindre à M. Aimé
Gros,.directeur des.théâtres de Lyon, de s'abstenir
deijouer les pièceê de sa composition..Il l'a rendu
ainsi responsab'e de l'insuccès des Fourchainbault
joués.à.Lyon"par une troupe depassage.
' -H-* Ira comédie de S1M. Delçicourt et Mancel, qui
: sera, définitivement 'intitulée r 16 -Mari d'Ida , sera
donuée cette semaine au Vaudeville.
Les Tapageurs. Tel est le titre d'une, comédie
.que Mk Edmond Gondinet termine pour ce théâtre.
' Les répétitions des Provinciales à Paris
sont poussées activement au théâtre du Çalais-
Royal. . ' , f \ .
La pièce est de MM. Najac et Pol Moreau. Tous
les artistes Sont contents de leur rôle, et comptent
sur un succès.
Ce n'eâ't pas Fatire, ainsi que le croient plu
sieurs de nos confrères,, mais M. .Ch. Pottier, 'an
cien secrétaire de l'éminent chanteur, qui est nom
mé ppur deux ans directeur du Graûa-Thèàtre de
Bordeaux. . •
En attendant la saison d'opéra, pour laquelle M.
CH.'Pottier compose une troupe d'artistes distin
gués, ce .théâtre vient'de rouvrir avec le Tour-du
monde, jo.ué et monté,d'une façon très remarquable.
Parmi lés interprètes,^ pour la plupart connus du
public "parisieli, citons Charles Masset, le créateur
des 'Paniche.tr (AïcMbalcl) ; Bégnier, de l'Odéon
dans le rôle de Philéas Fogg, qu'il a jouéâ la'Por
te-Saint-Martin, et Dailly dans l'amusant person
nage de Passepartout. La mise en scène ne laisse
rien à'.'désirer ; là fête malaise et la grande mar-
clîfe indiênne sont des tableaux féeriques.
Le Théâtre-Français a rouvert avec le Petit Duc
èt Maie Matz T "Ferrare. dans le rôle du duc de Par-
thenay.
Le théâtre Louit et les Folies-Bordelaises vont
l'Ouvrir aussi..
~~~ Pour terminer la saison, le théâtre d'Enghiea
donnera, le 5 septembre, un concert au profit d'une
orpheline. La bénéficiaire s'est assuré le- concours,
de Mile "Marie Vachot,. pensionnaire de l'Opéra; du
ténor Bliïm et de Piter, Té chanteur comique. >
•v— Barbe d'or ou la Révolte des Jacques, drame
en cinq actes de.Mme Louis. Figuier, se~joue en ce
momen't aux théâtres de-Montparnasse, des Gobe-
lins et de Grenelle. Parmi les artistes chargés des
principaux rôles, ou remarque Mlle Orphise Vial,
M. Constant Théry, et une jeune élève du Conser
vatoire, MlleOry,
Une amusante aventure est arrivée au théâ
tre de Corbcil, à iine représentation donnée parles
.comédiens-amateurs dé la' ville.
On jouait-ia 'Fèmine a deux maris.Le comédien
qui devait faire le père aveugle s/étant trouvé subi
tement indisposé, on vint proposer une autre pièce
au public qui 'n'accepta pas ce changement. Alors
un amateur dç la troupe s'offrit 'à.lire le rôle ; on y
consentit et on eut ainsi le curieux spectacle d'un
aveugle qui lisait.
~~ Le gymnasiarque Silbôn, qui avait fait une
chute si terrible "à l'Hippodrome, est en pleine voie
de Kuérison. On espère cru'il pourra faiî'e sa rentréè
deguérison. On espère qu'
dans quatre ou cinq jours
I pourr
EMILE ABRAHAM.
CONCERTS PUBLICS
Programme du lundi "2 septembre de4h.3/i à 5 h. 3/4
Palais-Royal. — 82« de ligne, chef M. Jacob.
1. Le Dominonoir.Àuber.
2. Les.Dragons de "Villars...•Maillart.-
3. Le Barbier de Sévillè. ..v«, " ïtossini.
4. Faust, fantaisie'.........è..i... ' Gounod.
DÉPARTEMENTS
On nous écrit de Lyon, 30 août : ^
Quatre superbes monolithes,de granit bleuâtre
sont arrivés à Lyon des carrières au lac Majeur,
où ils ont été -taillés, "cannelés et polis. Pour les
transporter oh a dûconstruire exprès lin wagon.
A grand renfort d'hommes et dô, chevaux, ils
ont été hissés au sommet de là; colline de.-.Four- ;
vières, où ils supporteront le porchéde la cha
pelle monumentale qu'on y édifie. /
Chaque colonne-, mesure S mètres 20 cent, de
hauteur, 97- centimètres de diamètre, et pèse
•15,000 kilog. : ' .•
.On vient de procéder à la destruction de la goë-
lette la Sensitive, qui obstruait depuis quatre,
mois une partie du chenal dé la Ilisle-Maritime,
sur son embouchure dans la Seine, par le travers
du village de Bèrville-sùr-Mér (Eure).
Deux boites de dynamite,.' d'uri^poids de .30 ki
logrammes chacune, reliées entre elle^par un fil
conducteur, ont été coulées dans le bateau. Le fil
destiné à communiquer l'étincelle, électrique se
développait jusqu'à une distance de 150 mètres
environ où était installé l'exploseur..
Au signal donné, l'explosion des deux boîtes de*
dynamite a été instantanée et simultanée. Une
immense gerbe d'eau, offrant à la base un dia
mètre considérable, s'est élevée dans les .airs à
plus de 80 mètres' de hauteur,, retombant en
suite en cataracte, en plùiè formidable, dans la
quelle se mêlaient et le sable et la vase.prove^-
nant du lit profondément affouillé de la rivière,
et la poussière du charbon formant le charge
ment de la goëlettç., .
L'effet a été vraiment foudroyant pour le na
vire; les débris de la coque ont été projetés en
tous sens; disloqués) tordus, émiettés pour ainsi
dire, présentant, ainsi que des boulons de fort
volume, des barres de fer cassées net, des traces
remarquables du puissant engin de destruction
employé.- ' .
Un douloureux événement vient de jeter la
consternation à Bouîogne-sur-Mer, déjà si éprou
vée par la tempêté qui y règne depuis quelques
jours. v / .>
Le bateau de pêche le Progrès, du Portel, ma
nœuvré par onze marins, sous le commandement
du patron Ledoux. s'est perdu corps et biens dans
les eaux de Folkestone. .
Tout a été englouti. - ' . , .
Un crime horrible vient d'être commis à Sar-
zeau, petite ville de 6,000 habitants arron
dissement de Vannes "(Morbihan). 'Un horloger
pommé Leveux, a coupé, avec un rasoir, la tête
de sa femme pendant qu'elle dormait. Il est allé
le matin se constituer prisonnier.'. . ;;
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têt qui en sera fait le lendemain n'aura aucune va
leur et devra être' annule. Mais ; si. l'effet a été, nçè*
sente, et s'il n'y a pas eu'payement ie -jour même
de l'échéance, l'huissier^ a. eu te dr9it .de se-pré^
senter le lendemain avee son protêt tout préparé,
et d'exiger les frais de préparation-de ce protêt en
plus du . montant de l'effet. Si on lui refuse:ces .'frais
tôut en'lui offrant le montant de l'effet,' cette'.oÇfe,
devient insuffisante et le-protêt est légale ment-
(Voir- les art. 161 et 162 du code;de commerça, ej,
un arrêt de la courde cassation du 21 août 18Ç^),
REVUE DE LA BOURSE ;
La semaine s'est terminée par la première jotai-
née de la liquidation du mois d'août, en vue do
laquelle on avait manœuvré jusque-là. . ; *
La Uitte a été vive pour la G réponse, des primes
échangées sur notre 50/0, de sorte que l'on a re
perdu, aii dernier moment, l'avance obtenue dans
les premiers jours de la semaine.
Cest "ainsi qiie le 5 0/0 ne gagne plus que 5 c. 'à
11235, au comptant. . ' , .
Lè 3 0/0 n'a pas varié, et l'amortissable abaissé
■dn 5c. à.80 20. ; " ? ./;
; ' En ce qui concerne ce dernier fonds, l'émifision
porto-déjà sur un capitaV-de.70 millions, en'dépit
ae l'accueil peu empressé que. le, public, lu'i a fait
tout d'abord, et les gens clairvoyants fie rl;ont pas
sans se préooeuper do la concurrença que lo
nouveau fonds d'Etat pourra faire un jqur à' notre
5 0/0- N ,
Ceci soit dit pour tempérer, s'il f;st ..possible,
l'engouement de certains optimistes à l'égard du
5 0/0. ■ . ■ . .
Sans doute l'échec des projets de conversion
est un fait acquis, dès à présent, et il est proba
ble que M. le ministre des finances profitera de
son prochain voyage dans le nord de la France
pour confirmer officiellement l'ajournement in
défini dé toute espèce de conversion. '.
Mais il ne s'ensuit pas que notre 5 0/0 puisse
prétendre, sans conteste, au retour à la cote des
cours exagérés du mois de juillet.
' La réserve obstinée du comptant, d'une part,
et certaines obscurités de , la situation politique,
tarit à l'intérieur qu'à l'extérieur, s'y oppose
raient au besoin. . . . i
On pense que la liquidation des rentes, déjà
très avancée, s'achèvera facilement dans la jour-»
née de lundi., .
, . Actions françaises
La Banque de France est descendue à 3,105 fr.
Le dernier, bilan constate une diminution de 8
millions dans le portefeuille commercial, et de
moins dé 2 millions dans les comptes courants
particuliers, contre une augmentation de 3 mil
lions et demi dans le compte créditeur , du Trésor.
La circulation des billets est stationnuire.
L'encaisse métallique s'est accru de.8 millions.
Les bénéfices bruts de la Banque ont été, cette
semaine comme l'autre, de 171,000 îr.
Le Crédit'foncier ci. baissé .de. 13 75, à^ 756 25.
■Le remplacement dès sous-gouverneurs 'de '.cet.
établissement est désormais officiel, et l'entrée en •
fonctions d'un nouveau personnel administra.!i;
ne peut manquer d'entraîner des modifications
plus ou moins profondes dans la direction - des
affaires^ On peut prévoir que le prêt hypothé
caire deviendra l'élément exclusif des futures
opérations, qui, si elles présentent une grande
sécurité, auront en même temps l'inconvénient,.'dé
dorfner de petits bénéfices.
Le noùveau procès qui vient de s'engager entre
les censeurs le gouverneur nommé par l'État a
contribué à la faiblesse des actions du Crédit fon
cier; il indique, en effet, la difficulté de .mettre
d'accord la volonté des actionnaires avec uftie vo
lonté supérieure ou égale, mais d'autre origine,
Les autres Sociétés de crédit n'ont pasfeu de va
riations assez importantes pour qu'on p.oissé leut
assigner.une tendance quelconque.
: Les chemins français ont été diversement par
tagés : l'Orléans et l'Ouest ont baissé de 1 25 ; le
Nord n'a pas varié ; les autres ont monté de 1 25.
Les recettes de la 32° semaine de l'exercice
courant ont donné, comparativement à la semaine
correspondante de 1877, une augmentation totale
de 1,200,000 fr., ce qui porte à plus de 1% mil
lions l'excédant réalisé depuis le . commencement
de l'année.
Obligations françaises
La Ville 1871 abaissé de ,1 fr., pendant que la
Ville 1876 montait de 1 fr. 50.
Les obligations de nos grandes compagnies da
FEUILLETON DU 3 SEPTEMBRE 1878
; — 6s-
UN BOURREAU
DEUXIÈME PARTIE.
III
— Suite ?» ■
— No parlons pas de cela!... interrom
pit Léa d'un ton un peu amer ; on a dit sou
vent que l'homme ne faisait pas sa desti
née, et cette parole est bien plus vraie en
core pour la femme! Dès ma naissance, -j'é
tais condamnée... et si un sentiment de
révolte s'est fait jour en moi depuis l'épo
que fatale où je suis venue au monde, il
était malheureusement trop, tard, pour
lien changer à ce qui était écrit! Ne'par
lons plus de cela, monsieur le comte...
d'ailleurs ce n'est pas do moi qu'il s'agit,
et je ne suis venue que pour vous parler
d'une personne qui vous, intéresse bien
autrement. - > ■
—Hélène ?
'■ t - Oui, Hélène...
. — Vous savez ce qu'elle est devenue ?...
Quels misérables l'ont enlevée...'enfin?
—Je sais tout celaj
Parlez! parlez.. MonDieu, vous l'avez
vue'peut-être'? ' '
— En effet!
— Chère Hélène!..-. Ah! si vous saviez
comme je tous remercie du plus profond
démon cœur, et à quel point je vous suis
reconnaissant d'ê tro venue... Mais... dites...
parlez-moi d'elle... où est-elle? Quand la
reverrai-je?... Quels moyens employer pour
l'arracher aux bandits qui la détiennent ?...
• lt "oublieux, enivré, il serrait dans les
siennes les deux mains de la jeune femme.
; Celle-ci se dégagea vivement de cette
étreinte. • , '
— Ne vous hâtez pas trop de vous réjouir,
iûo.nsieur le comte, dit-elle, car ce que j'ai
àvoûs apprendre ije vous apportera pas la
satisfaction que vous espérez.
— Cependant, vous l'avez vue?
— Plusieurs fois... .
—Vous pouvez me dire où elle est..,
— Je ne -puis rien vous dire de cela... et
c'est même, c'est surtout pour vous engager
à redoubler de prudence et de réserve nue
je tente cette démarche aujourd'hui... Nul
ne Scjit que je suis venue, et il faut qu'on
ignore que je vous ai parlé"...
— Vous courez donc aussi quelques dan
gers?
— Moi, je n'ai rien à redouter.
— Que dites-vous ?
— Votre vie seule est,menacée.
, — Ma vie! ah! je la donnerai sans regret
-«i te .Duis rendre Hélène à la liberté...
— Vous ne rendrez point ia liberté à
Mlle de Senneterre, et vous vous expo
sez à ôtre assassiné.
— Moi?
— Gui, vous, monsieur le com te... Tenez !
laissez-moi vous expliquer : depuis plu
sieurs semaines, vous vous ..êtes livré à des
recherches ardentes .qui péul-être vous
auraient conduit à découvrir la retraite
d'Hélène ; mais il faut" que vous soyez
éclairé sur les ennemis auxquels vous avez
affaire... Ce sont des hommes résolus, fa
miliers avec le crime,-qui jouent sans émo
tion avec la vie d'un homme et l'avenir
d'une femme, et le jour où vous seriez vu
pt*ès. d'atteindre le but poursuivi, ou vous
auriez trouvé Hélène morte... ou vous au
riez vous-rîTeme été assassiné !...
— Maiscomment savez-vous cela... vous-
même?... Qui à-» pu vous renseigner si
bien sur les criminelles intentions do ces
hommes? •
Léa haussa ies épaules.
— Qu'importe ! répliqua-t-elle.
— Et vous ne dénoncez pas ces bandits à
lajustice?
— Je ne lo puis. '
— Voilà d'etranges réponses!...
Léa se tut un moment, et baissa 16 front.
Ceorges se prit à la regarder, avecun sen
timent de défiapee.
-•^-Avouez, dit-il, que tout ceci est,au
moins singulier... .
Sans doute, 'répondit lajeuiî&feïïy»û
d'un ton plus-ferme; mais laissez-moi ti-ou<
ver étrange, de mon côté, l'iiésItatioPi'par
laquelle vous accueillez la communication
que je vous apporte;..
— Cependant...
— Cependant, vous me croyez bien, quand
je vous dis que moi-même je joue vie ja
ce jeu-là. Ce soir, vous étiez route d'Allema
gne, n'est-ce pas?... Vous veniez dé suivre
Jacques Mayot ; peut-être alliez-vous dé
couvrir la retraite d'Hélène... Eh! bien, fen
dez grâce à la rencontre que vous avez faite -
en ce moment de Rigolo et do Buvard...;
car, à l'heure qu'il est, votre corps attrait été
ramassé sanglant, à l'endroit même où cetlô
rencontre a eu lieu.
Georges resta,confondu. ' , -'
— Et maintenant, poursuivit Léa, éton*
nez-vous à votre aise des confidences sin
gulières auxquelles je m'abandonne ; mais
dans votre intérêt, dans celui d'Hélène, ne
repoussez pas mes sages avis. Le voulez-
vous ainsi ? • , .
— Il le faut bien. ». répondit Georges.
. — C'est, croyez-moi, le seul parti raison-
nable que vous avez à prendre.
— Mais, Hélène, dit encore le .jeune comte,
vous m'avez à peine parlé d'elle. Vous l'a
vez vue, pourtant; elle à dû vous parler do
moi, — et puis, il y a un détail, qui m'in
quiète horriblement. ,
PIERRE ZACCONE.
(La suite à demain.^
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